Qui a dit que la bourse de Paris et son indice phare était déprimé ? En effet, contre toute attente, le CAC40 devrait finir l’année 2016 à des niveaux très proche de ses plus hauts depuis 1987.
Vous êtes dubitatif ? Voici la preuve dans un graphique :
 
cac40-gr-fin-2016
Au passage, voilà qui confirme notre propos de prudence dans cet article « Bourse : Quelles perspectives pour 2017 ? »
Le CAC 40 GR et le CAC 40 sont des indices boursiers composés des 40 sociétés les plus importantes de la place de Paris.
Le CAC 40 « classique » mesure uniquement l’évolution du cours de bourse des sociétés composant l’indice. Le CAC 40 GR (gross return, c’est-à-dire rendement brut) y ajoute le montant des dividendes versés et réinvestis en actions de ces mêmes sociétés. En d’autres mots, le CAC40 GR représente la situation d’un investisseur qui aurait investi dans chacune des entreprises du CAC40, et aurait profité des dividendes pour acheter de nouveaux titres du CAC40 au moment du versement dudit dividende. Il s’agit de la performance d’un investisseur qui aurait choisi de placer son épargne dans un ETF CAC40.
 
En analysant ce graphique du CAC40 GR et surtout en le comparant avec la performance médiocre du CAC40 « classique », on comprend l’impact des dividendes dans la performance d’un investissement en action.
Un épargnant qui aurait placé 100 000€ en 1987 sur le CAC40 Gr serait à la tête d’un portefeuille de 1 200 000€, soit un gain de 1100% sur la période. Celui qui se serait contenté de placer son épargne sur le CAC40 « classique » serait à la tête d’un patrimoine de 500 000€.
 

cac40-gr-vs-cac40-classique-depuis-1987

En violet, le CAC40 « classique » et en bleu le CAC40 Gr depuis 1987

 
 

Malheureusement, rares sont les épargnants qui ont profités de cette performance exceptionnelle de la bourse

Je vous entends hurler derrière vous écran : Mais pourquoi n’ai je pas profité de cette performance exceptionnelle ? Pourquoi j’ai toujours l’impression de m’être fait plumer par la bourse alors que les marchés sont proche de leur plus haut historique ?
En réalité deux causes principales :

  • Vous n’investissez sur les marchés actions à contretemps. C’est le biais psychologique de l’épargnant qui aiment investir quand les marchés sont trop hauts et préfère se vendre lorsque les marchés sont au plus bas. Malheureusement, on ne fait jamais de bonnes affaires en investissant sur des marchés trop chers et cela est valable pour tous les investissements. Il est donc prudent, soit d’acheter au son du canon et vendre au son du clairon (mais ce n’est pas facile à cause de ce fameux biais psychologique) soit d’investir progressivement via un investissement programmé qui permettra de lisser les prix de revient sur longue période (même si cela n’empêche pas de vendre au son du clairon). 

 

  • Les gestionnaires de portefeuilles, conseil en gestion de patrimoine, compagnie d’assurance vie se « gavent » en divers frais de gestion, d’entrée, d’accompagnement, de gestion sous mandat. Parfois, dans la profession de la gestion de portefeuille, on entend que les dividendes permettent de rémunérer la gestion du portefeuille. Vous pouvez maintenant chiffrer l’importance du manque à gagner pour vous.

 
A suivre…

Besoin d'un conseil ? Découvrez nos services :
Conseil indépendant 
Bilan patrimonial
Conférences patrimoniales
Gestion conseillée
Livres et formation 
Assurance-vie et gestion de patrimoine
Investir dans l'immobilier
Optimiser sa Succession

Vous êtes les meilleurs ambassadeurs !

Depuis quelques mois, j'ai mis en place un système d'avis client (indépendant et certifié).
Un client vient de déposer un nouvel avis. C'est grâce à ce genre de commentaires que j'adore mon métier ! #MERCI :