C’est une statistique qui vient d’être publiée par l’INSEE et qui devrait fortement intéresser les investisseurs immobiliers à la recherche des prochaines évolutions migratoires pour investir dans les zones les plus propices.
L’analyse de l’INSEE relève plusieurs points fondamentaux :

  • De 2009 à 2014, la population a augmenté de 0,5 % par an en moyenne.
  • De 2009 à 2014, la population de nombreuses grandes communes, y compris Paris, a augmenté moins vite que la moyenne nationale. La population des cent communes les plus peuplées en 2014 n’a crû que de 0,3 % par an ; 
  • La population baisse à Paris (-0.1%) entre 2009 et 2014 ;
  • De 2009 à 2014, Les plus petites communes bénéficient majoritairement d’une croissance démographique supérieure à la tendance nationale. Sur cette période, les cent premières communes contribuent pour 13 % à la croissance démographique nationale (216 000 habitants supplémentaires) alors que celles classées entre le 1 000e et le 10 000e rang y contribuent pour 48 % (+ 768 000 habitants).

 
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Les commentateurs parisiano – parisiens expliquent cette baisse de la population parisienne par la puissance d’AirBnb qui retire des logements du marché et augmente la tension locative. Et si la mutation était plus profonde ? Les modes de vie n’évolueraient ils pas ? Cette génération Y qui ne cesse de prioriser la qualité de vie et serait elle pas à la recherche d’une cadre de vie plus agréable non Parisienne ? Les emplois dématérialisés et numériques sont ils nécessairement en Ile de France ? A l’heure ou le numérique modifie les habitudes et les échanges entre les hommes, le lieux de résidence et de travail ne perdent ils pas leur importance ?
Le marché de l’immobilier ne doit il pas s’adapter à cette mutation sociétale puissante ? (et nous retrouvons notre martingale sur le manque de logement en France et l’importance des logements vacants « L’incroyable explosion du nombre des logements vacants depuis 2006…. » et « 57% des logements vacants sont en Zone PINEL : Remobiliser les logements vacants par un service aux propriétaires« ).
 

Pour 40 de ces 55 grandes communes, l’évolution de la population a été plus modérée entre 2009 et 2014 que durant la période 1990–2009

La population augmente moins vite que la moyenne dans 55 des cent plus grandes communes. Pour 40 de ces 55 grandes communes, l’évolution de la population a été plus modérée entre 2009 et 2014 que durant la période 1990–2009.
 
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Le dynamisme de l’évolution démographique profite aux régions de l’ouest et du sud de la France (Qualité de vie ?).
 

Le poids des grandes villes baisse inexorablement depuis 1962.

Alors que nous avions tous en tête que l’urbanisation était inévitable, ces statistiques de l’INSEE démontre que le poids des grandes villes baisse depuis 1962.
En 2014, les cent communes les plus peuplées abritent chacune plus de 55 817 habitants et regroupent 21.5% des habitants de France (contre 27.2% en 1962). Cette diminution s’explique à part égale par la baisse de la prépondérance de Paris et par celle des 49 communes suivantes les plus peuplées. La population parisienne a, en effet, fortement baissé entre 1962 et 1990, passant de 2,8 millions d’habitants à moins de 2,2 millions, puis s’est stabilisée ensuite. Alors qu’en 1962, Paris abritait 5,9 % de la population vivant en France, elle ne pèse plus que 3,4 % en 2014.
La part de la population résidant dans les 49 communes qui suivent Paris est de son côté passée de 15,7 % en 1962 à 13,0 % en 2014.
La baisse de la part de la population des plus grandes communes s’est surtout réalisée au profit des communes de taille intermédiaire, situées entre le 500e et le 5 000e rang. Ces communes, qui regroupent de 2 100 à 18 500 habitants en 2014 contre 1 300 à 11 500 en 1962, bénéficient depuis cinquante ans de la forte croissance démographique de la périphérie des grands centres urbains.
Depuis 1962, dans toutes les régions comme au niveau national, la part de la population habitant dans les 1 % des communes les plus peuplées est en baisse. Le recul est particulièrement marqué en Île-de-France, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Guyane. En 2014, les populations parisienne et marseillaise ne représentent plus que 18 % et 17 % de celles de leur région respective contre 33 % et 28 % en 1962.
 
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Ces mutations doivent être rapprochées des flux migratoires projetés jusqu’en 2040.

Au delà de cette mutation d’une désaffection des très grandes villes au profit des villes d’importance moindre, il convient de se référer aux évolutions migratoires projetées dans les prochaines années.
Deux graphiques vous permettront de comprendre les évolutions à venir : L’évolution des populations régionales entre 1990 et 2007 et surtout les projections à venir jusqu’en 2040.
 
taux-de-croissance-des-regions-entre-1990-et-2007
 
projection-population-2040
 
A suivre…

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