Depuis maintenant presque 20 ans que j’exerce ce merveilleux métier de conseil en gestion de patrimoine, je rencontre des épargnants qui cherchent des stratégies et des solutions pour améliorer le rendement de leur épargne de long terme.
Au début de ma carrière autour des années 2004/2005, la question de la rémunération de l’épargne était simple tant le fonds euros du contrat d’assurance-vie était la réponse à toutes les questions.
En 2004, le rendement moyen des fonds euros était autour de 4.50% avec un inflation à 2%. Bref, pourquoi faire compliqué et s’acharner à convaincre les épargnants de la nécessité de profiter de la capacité des entreprises à créer de la valeur à long terme en investissant en actions alors même que le fonds euros permettait d’atteindre un rendement de 2 points supérieurs à l’inflation sans effort, sans risque et sans devoir bloquer l’épargne pendant 10 ou 15 ans.
L’investissement sur les marchés actions était alors qu’une diversification pour épargnant à la recherche d’un rendement élevé et surtout pour commerciaux à la recherche d’une meilleure rémunération !
Depuis 2004, le monde a radicalement changé. Aujourd’hui, le fonds euros a disparu. Plus personne n’en parle et envisage d’y investir durablement pour générer du rendement. Aujourd’hui, dDans l’esprit collectif, le fonds euros est synonyme d’appauvrissement de long terme. Plus personne qui a de l’argent à investir à long terme se dit : « Je vais trouver un bon fonds euros et ma retraite est assurée, sans risque ».
D’ailleurs, et pour la petite histoire, depuis 13 ans d’existence du site, la fin de l’année était classiquement consacrée aux annonces de rendement des fonds euros. C’était alors la course au meilleur rendement et au classement des fonds euros en fonction du rendement. Cette année, et c’est la première année, rien ! Je n’y ai même pas pensé… et surtout personne n’a encore publié le rendement de son fonds euros avec fanfares et trompettes.
C’est vraiment la fin d’une époque.
Aujourd’hui, le fonds euros est un placement sans risque, mais surtout sans rendement ou presque. Le fonds euros n’est plus une option d’investissement sauf pour celui qui doit impérativement s’assurer d’une pleine disponibilité de son épargne pour financer un projet ou un besoin proche.
Aujourd’hui, l’épargnant qui veut investir son épargne à long terme est bien embêté (tout comme son conseiller).
La disparition du fonds euros laisse un trou béant qui laisse l’épargnant face à l’inconnue. La nature ayant horreur du vide, la gestion à horizon et la gestion pilotée semblent s’imposer comme une alternative particulièrement attrayante.
Très honnêtement, j’ai redécouvert la gestion à horizon à l’occasion du lancement commercial des PER et notamment en publiant cet article « PER, Assurance-vie : Quelles stratégies pour gérer votre épargne ? Quels supports choisir ?« .
La gestion à horizon ou la gestion pilotée sont elles l’avenir du fonds euros ?
Je crois fermement que la gestion à horizon pourrait bien être l’avenir de la gestion financière de l’épargne dans l’assurance-vie ou le PER. La gestion à horizon est une solution parfaite pour l’épargnant :
- qui souhaite investir son épargne à long terme (et qui n’a donc pas besoin d’une disponibilité de l’épargne à court ou moyen terme ) ;
- qui souhaite un rendement dynamique de son épargne en investissant sur le marché actions ;
- mais qui n’a ni les compétences, ni l’envie de prendre du temps pour gérer la répartition de son épargne dans son contrat d’assurance-vie ou son PER.
- Mais cela suppose aussi (et c’est le problème) que l’épargnant soit capable d’accepter une forte variation de la valeur de son épargne à court terme s’il veut véritablement espérer un rendement attrayant.
Pour ce client, la gestion à horizon est une excellente solution d’épargne à long terme qui devrait permettre à l’épargnant d’envisager une rémunération attrayante de son épargne.
Néanmoins, le niveau particulièrement élevé des cours de bourse doit amener à la plus grande prudence pour l’épargnant qui ne devra surtout pas investir massivement actuellement et préférer un investissement progressif afin de réduire le risque d’investir au pire moment comme nous vous l’expliquons dans cet article « 2022, l’année de la bulle sur le marché actions ?«
La gestion à horizon, comme nous vous l’expliquions dans cet article « PER, Assurance-vie : Quelles stratégies pour gérer votre épargne ? Quels supports choisir ?« , est un mode de gestion financière qui consiste à investir à long terme sur les marchés actions avec une grille de sécurisation progressive de l’épargne avec l’approche du besoin de liquidité.
La gestion à horizons, c’est de la gestion passive qui consiste tout simplement à sélectionner une allocation d’actif initiale qui n’évoluera presque pas pendant toute la durée de vie de votre contrat, sauf pour lentement, mais surement, sécuriser le portefeuille à l’approche de la date de liquidation du contrat. Contrairement à la gestion pilotée, la gestion à horizon est peu onéreuse car il ne s’agit pas de gérer activement le portefeuille, il s’agit seulement de le sécuriser avec le temps. La gestion à horizon répond parfaitement à la définition de la gestion passive : Sélectionner des supports (OPCVM ou ETF, même si l’option ETF est évidemment préférable pour aller au bout de la démarche « gestion passive ») puis laisser le temps faire son œuvre et valoriser le capital.
Je crois que la gestion à horizon est excellente solution, notamment lorsqu’elle est réalisée à base de gestion indicielle (ETF). C’est ce que je nomme la gestion passive à horizon.
Dans la pratique, il existe trois mode de gestion à horizon :
– Le gestion pilotée à horizon. Une allocation d’actif qui évolue dans le temps au profit d’une sécurisation via une sélection d’OPCVM de plus en plus prudente. La sélection d’OPCVM sera évolutive dans le temps car un gérant professionnel fera évoluer l’allocation d’actif en fonction de son analyse du marché. Une gestion pilotée qui sera régulièrement facturé à l’épargnant avec des frais de gestion supplémentaires. Une facturation d’honoraire sur lesquels il convient d’être particulièrement attentif tant ils détruisent le rendement pour l’épargnant et on parfois un coût supérieur à la valeur ajoutée.
– La gestion passive à horizon. Une allocation d’actif initiale qui n’évolue pas, mais une sécurisation progressive est organisée grâce à des arbitrages automatique vers le fonds euros ; L’allocation d’actif initiale repose sur une sélection d’unité de compte gérées passivement type ETF.
– La gestion active à horizon. Une allocation d’actif initiale n’évolue pas, mais une sécurisation progressive est organisée grâce à des arbitrages automatique vers le fonds euros ; L’allocation d’actif initiale repose sur une sélection d’unité de compte gérées activement type OPCVM.
PER, Assurance-vie : Quelles stratégies pour gérer votre épargne ? Quels supports choisir ?
Mais une gestion à horizon ou une gestion pilotée qui ne seront jamais rentables si les frais du contrat d’assurance-vie ou du PER sont trop élevés.
Au-delà du risque d’investir au mauvais moment comme ce pourrait être le cas actuellement (même si en réalité, nous n’en savons rien), la gestion à horizon et encore davantage la gestion pilotée ne seront jamais rentables pour l’épargnant si elles sont mises en œuvre dans un contrat d’assurance-vie ou un PER dont les frais seraient trop élevés.
Des frais élevés détruiront toutes perspectives de rendement attrayants. Une gestion à horizon ou gestion pilotée dans un contexte de frais élevés ne présentent aucun intérêt car le rendement apporté par la prise de risque sera capté par les frais et ne profiteront donc pas à l’épargnant.
Ainsi, l’épargnant investisseur devra impérativement épargner dans un contrat d’assurance vie ou un PER au frais de gestion les plus faibles (cf. « Comment choisir son PER ? Notre sélection de 6 PER compétitifs« ). opter pour une gestion pilotée ou une gestion à horizon ne suffit pas pour espérer faire un bon investissement ! Il faut éviter de le faire au moment moment et surtout il faut trouver un contrat à bas frais de gestion.. mais surtout avec des supports d’investissement à bas frais type ETF et/ou OPCVM Clean share.
Et si vous ne voulez pas investir sur les marchés actions, il ne reste que l’investissement immobilier pour espérer mieux valoriser votre épargne.
Si vous ne voulez pas rester sur le fonds euros pour ne pas vous appauvrir au gré d’un rendement médiocre dans un contexte inflationniste, et que vous ne vous sentez pas capable de gérer le stress de la volatilité attachée à la gestion pilotée ou la gestion à horizon, vous n’avez pas d’autre choix : Investir dans l’immobilier locatif ou même dans une résidence secondaire.
Comme nous vous l’expliquions hier dans cet article « Bourse : Êtes vous capable d’assumer le stress de la volatilité ?« , il n’est pas raisonnable de basculer toute l’épargne sécurisée vers une gestion pilotée ou une gestion à horizon tant le stress induit par la variation des cours de bourse ne vous permet d’envisager sereinement cette solution.
De surcroît, dans un contexte de tendance à la hausse des taux d’intérêt, les supports obligataires ne peuvent être considérés comme des solutions efficaces pour protéger le patrimoine contre la volatilité des marchés actions.
C’est alors que l’investissement immobilier locatif ou même l’achat d’une résidence secondaire s’impose comme inévitable pour investir dans l’économie, sans prendre le risque d’une volatilité trop forte que vous ne seriez pas capable d’assumer.
Il s’agira principalement d’investir dans un bien immobilier patrimonial dont la qualité irréprochable pourra être source de valorisation importante du patrimoine à long terme en complément d’un revenu faible mais sécurisé. Ce sera toujours mieux que le fonds euros.
A suivre.
ps : Dans mon esprit, la gestion pilotée ou à horizon est obligatoirement en profil dynamique. Un profil prudent ou équilibre suppose une dose importante de support obligataire. Il semble particulièrement risqué d’investir en obligation dans une période de remontée des taux d’intérêt. Pour un épargnant qui aurait par exemple 500 000€ en fonds euros d’assurance-vie, je crois plus efficace d’investir 150 000€ ou 200 000€ en gestion à horizon ou pilotée dynamique et utiliser les 300 000€ restants pour effectuer un investissement immobilier locatif plutôt que de faire une gestion à horizon ou pilotée prudente pour 500 000€.
Pour les différents profils, je me dis autant prendre le profil dynamique. Si je paie une gestion pour que les fonds atterrissent sur un fond euro, je préfère le faire moi même. Je préfère payer pour quelque chose dont je ne sais pas faire
Mais on ne peut pas investir massivement en profil dynamique lorsque l’on est habitué au fonds euros. D’où l’arbitrage mécanique vers l’achat d’un bien immobilier locatif ! CQFD
A cause de la volatilité ?? Et la gestion psy de cette dernière ?
Oui. Impossible d’accepter une variation forte à la baisse de l’épargne quand on aime la sécurité du fonds euros.
Hors inflation, le rendement reel, depuis le début du 20 eme siecle( 120 ans)a été de 6 % pour les actions américaines et 3 % par an pour les actions françaises
Si l’on retire 3 % de frais annuel ( 1% pour la société d’assurance vie et 2 % pour le gestionnaire d’opcvm) il ne reste pas grand chose
D’ou l’interet de prendre un ETF type S&P 500 ou msci world et de le mettre sur son compte titres, sauf problématique de succession à court, moyen terme
Quand au fonds euros il peut etre partiellement remplacé par des obligations de type indexé sur l’inflation, taux variables, obligations chinoises en yuan, subordonnées de banques , high yielf,
voire valeur de rendement solides
MACSF 2.1%
Oui le contrat RES EUROS est monté de 1.55 en 2020 à 2.10 cette année !! étonnant ?
Non bien lire le communiqué de presse , les explications y sont ( plus values sur non côté , bonne gestion obligataire en flexible notamment ) , le taux de rendement des actifs est logiquement bon , moins des frais de gestion raisonné
La gestion à horizon est celle souvent pratiquées dans les PER ou ex PERP mais ces anciens contrat sont souvent coûteux.
Existe t’il ce type de gestion a horizon en assurance vie peu couteux sur le net ?
Pour ma part je ne connais que la gestion libre ou la gestion déléguée mais pas d’automatisme permettant la gestion à horizon a faible cout…
Regardez donc mes analyses de PER, vous en trouverez : https://www.leblogpatrimoine.com/cat/avis-produit/avis-per
notamment chez boursorama.
A 60 ans, soit à ±20 mois de la retraite, verser sur un PER ne présente plus d’intérêt…
ma question porte donc sur l’existence d’AVie proposant une gestion à horizon sans surcout, pas de PER.
Bonjour
bonjour,
Suivre
Question de novice
Les taux ne risquent ils pas de remonter dans qq années avec l inflation ?
Les fonds euros sont revalorisés surtout en fonction des oat ceux ci sont encore proche de zéro même en cas de remontée de ces mêmes taux , l’effet de la remontee des taux ne joue que sur la part collectée par le fond en euros dans l année( en décollecte actuellement au profit des UC ) et de la tombée d ancienne obligation , les fonds euros sont investis en moyenne à 70% en obligation , le ohenome d inertie des fonds euros verra le benefice de la remontée des taux sur de très longues années , le prend est identique pour la baisse elle n a jamais été drastique mais longue sur plus de 15 ans comme explique dans l’article . Voilà mon avis
Avis que je partage.
Je ne comprends pas bien pourquoi la résidence secondaire serait dans la liste ? Taxes foncières et coûts d’entretiens en hausse, hausse des taux faisant probablement chuter les prix immo dans les prochaines années, charges à la hausse (énergie, eau, etc.). Ou alors choisir sa future résidence secondaire pour la retraite dans un lieu dynamique ou touristique et la louer en attendant ? Perso je mise sur les ETF au sein d’un PER, et je vends mes fonds euro pour solder mon prêt immobilier sur résidence principale, afin de dégager de quoi emprunter pour faire du locatif, pinel ou LMNP je ne sais pas encore. En tout cas un logement qui pourrait me convenir à la retraite, dans 15 ans.
Acheter sa résidence secondaire avec de l’argent qui dort sur le fonds euros, c’est transformer une absence de rendement financier par un investissement immobilier source d’une rémunération non financière (les souvenirs et le bonheur de la famille).
Mais au delà de ces considérations, c’est aussi et surtout investir votre argent qui dort dans un actif dont la valeur de long terme suivra le dynamisme de l’économie (inflation, croissance) avec une revalorisation des prix.
Qui peut être sûr de cela à part vous ?
Oui, votre stratégie me semble très efficace et d’une grande pertinence. Mais tout le monde n’a pas envie de s’endetter ou encore de faire du locatif. Dans ce cas, la résidence secondaire est une bonne option.
Bonjour
Oui mais aujourd’hui la taxe d’habitation va grimper en flèche. Je pense que c’est un frein.
Bonjour Guillaume,
Je m’interroge sur la phrase suivante : « la capacité des entreprises à créer de la valeur à long terme »… Ces dernières années les actions de certaines entreprises montent car elles rachètent leurs propres actions (pour environ 1000 millards sur le S&P en 2018). C’est à croire qu’elles ne savent pas non plus comment utiliser mieux l’argent dont elles disposent. Les pistes classiques que sont la modernisation de l’outils de travail et la R et D, qui seuls peuvent créer de la valeur à long terme, ne les interessent peut-être plus ! Il y a quand même un peu d’irrationnel dans tout cela.
Combien d’entreprises zombies qui ne vivraient pas sans l’endettement et l’argent gratuit déversé dans l’économie ? La course à la rentabilité financière, perdue d’avance dans ces conditions, l’argent perdant de sa valeur (ce qui explique en partie l’inflation).
Quelqu’un pour lui dire que tous les fonds euro ne se valent pas ?
et que certains ont été > à 2% en 2020
et >= à 2.1% sur 2021 ?
Tout dépends de la composition du fonds…
Vraiment le paris match du conseil ce blog
2% vs 30% pour le cac, difficile d’attirer des investisseurs avertis sur le fond euro ……
Le locatif….
A toutes les personnes avisées de ce site, ne pensez-vous pas que la nouvelle loi climat (autrement appelée « plus personne n’arrivera à louer dans les vieux bâtiments car ils auront une nouvelle étiquette E, F ou G ») aura l’incidence suivante :
travaux couteux obligatoires > rendement en berne > désintérêt du locatif > baisse des prix immobilier > rachats par les gros investisseurs (l’Etat par exemple)
Le débat est lancé ! en tout cas, oui, personnellement, je crains cette loi pour lancer dans le locatif en ville !
Sans avoir la certitude de remonter dans le classement du DPE
Le sujet a été traité sur ce blog.
GF pourra sûrement le retrouver
Alors volontiers 🙂
A suivre
« …. rachats par les gros investisseurs (l’Etat par exemple) »
Vous ne pensez pas que l’Etat est suffisamment endetté et qu’il va l’être encore plus avec cette crise pandémique interminable et loin d’être terminée, pour se lancer dans de telles opérations ?
… qui n’auront d’effet que celui de « plomber » le marché immobilier et donc, par effet domino, d’aggraver voire précipiter les finances de l’Etat!!
C’est un bon point de vue également concernant l’aspect « Etat », que vous dit cette perspicacité (non ironique) sur cette loi climat et les impacts sur l’immobilier qui selon mes « craintes » vont éloigner l’immobilier (locatif) des perspectives de développement de patrimoine ?
L’état va remanger son chapeau qui est aussi le notre dans deux ans, parce que son fumeux DPE atteint aussi les HLM et qu’il n’a pas les sous pour tout améliorer, donc on va reporter de 5ans deja, 10 ans sans dote les interdictions de louer. Mais on attendra le dernier moment et on aura encore re-trafiqué les DPE pour essayer un coup de plus.
Il ya aura sans doute une baisse des prix correspondants plus où moins aux coûts de travaux de mise en conformité (soit si j’ai bien lu les estimations environ 1000€/m2) auquel j’ajoute le coût de l’immobilisation (biens non loués pendant les travaux et les risques d’imprévus). Donc baisse de 1500 à 2000 € pour les bien en F et G. C’est largement possible sur les grandes villes où le marché est le plus tendu. Pour ceux qui ont acheté il y a 20 ans qui seront encore largement bénéficiaires. Ceux qui sont rentré récemment devront soit remettre la main au portefeuille s’ils le peuvent, soit prendre leur perte (et oui, rentabilité = risque de perte). Mais je ne vois pas de raison que ce type de produit n’interessent plus les particuliers dans ces conditions. L’état n’interviendra que s’il constate un vrai bloquage du marché, mais rare sont ceux qui peuvent se permettre de garder des biens vides et non loués dans les grandes villes.
@Apollon
C’est pourquoi aujourd’hui vous voyez une augmentation du nombre de biens classés F ou G (même E) mis en vente sur les sites internets Le Bon coin où Se loger.
L’état peine a atteindre ses objectifs de création de logement malgré des dépenses dans l’habitat ahurissantes. il n’est pas pres de retirer 4 millions de logement F et G du parc. Comme il n’a pas un sou pour les vrais problème, il n’interviendra pas en euro, mais il va repousser les décisions. Quant au prix des logements, si tout le monde veut de l’immobilier, il y a peu de chance que le F ou G baisse de 1000 euros du m2 surtout dans la quasi-totalité du territoire hors grande ville ou il ne vaut que 700 euros du m2…
Pour info, actuellement l’état voudrait qu’on mette des cumulus thermodynamique à 1 500 euros à la place des cumulus actuels à 250 euros. L’état rêve, les politiques jouent du flutiau.
Un cumulus à 1500 euros pour un loyer de 300 euros par mois, moins dans un HLM, c’est juste de l’escroquerie mentale.
Repousser les échances ne fait que maintenir l’incertitude plus longtemps et pèse encore plus sur le marché, je ne crois pas que ce sera la bonne solution. Mais ce sera peut-être celle retenue par nos futurs responsables politiques.
Là où les biens sont à 700€/m2, ils seront vendus au prix du terrain nu où resteront en l’état. Mais c’est qu’il n’y a pas beaucoup de demande dans ces zones pour du locatif et le classement n’est pas (encore) bloquant pour des achats comme résidence principale.
Le problème n’est pas le nombre de logements, c’est leur emplacement. L’état mène depuis des décénnies une politique qui tend à favoriser les métropoles, mais vous ne pouvez pas y construire des centaines de milliers de logements, ceux qui y vivent déjà ne le souhaite pas et cela se comprend.
Enfin, le problème dont vous parlez concernant les cumulus illustre un autre soucis qui est la répartition entre les coûts d’économie d’énergie (pour le propriétaire) et les gains sur les factures pour les locataires. Il n’y a à mon avis du travail à faire sur ce point.
Il y a des centaines de villes françaises ou l’immobilier vaut pour certains quartier, voire parfois pour tout moins de 700 euros par m2.
Quant au problème du logement, il est bien en France du nombre de logements. Les bruits politiques de tous côté tendent à nous faire croire que c’est la qualité, le confort, la proximité des transports en commun, le DPE, le bruit, l’absence de termites les risques de tremblement de terre, mais la première demande consiste à trouver un logement, et si les listes d’attentes dans les HLM n’existaient pas, quelque part on le saurait.
Le microcosme parisien bruisse de solutions irréalistes et de méthodes directes pour punir les méchants bailleurs avec les passoires énergétiques et autres mots issus du marketing faisant oublier les vrais problèmes.
Pardonnez moi, mais j’ai du mal à croire qu’il y ai une pression locative dans des zones où prix au m2 est à moins de 700 €. Il n’y semble-t-il pas non plus de pression à l’achat. Sinon, comme beaucoup de lecteurs de ce blog j’imagine, je serais vraiment intéresé pour y investir. Mais la loi de l’offre et de la demande fait que les prix sont élevés là où la demande est forte et bas là où la demande est faible.
La logique veut plutôt que les loyers sont élevés la ou il y a de la pression locative, mais pourquoi en conclure que le prix de l’immobilier est du coup élevé pour les même raisons? Sinon, les rendements seraient identiques partout en France.Est-ce le cas?
CITATION = Sinon, comme beaucoup de lecteurs de ce blog j’imagine, je serais vraiment intéressé pour y investir.
REPONSE = Bah, le locatif ca ne s’achète pas les pieds dans les pantoufles sur un blog. IL faut faire des efforts et de la recherche.
Je ne vois pas non plus pourquoi il faut absolument louer la ou tout le monde loue.
En locatif, le rendement fait le bon coup.
Vous vous cherchez la plus-value comme la moitié des français. Sur ce fil, il est question de rendement non?
Non, un logement qui avait actuellement 700 euros du m2 en ville ne vaudra pas 0 dans cinq ans juste parce que un politique l’a décidé.
Quant au cumulus à 1500 euros, non, on ne fera jamais payer 750 euros au locataire et 500 euros de plus qu’aujourd’hui au bailleur, sauf à Paris Nice et Menton.
On peut marcher sur l’eau, tant qu’on y est.
CITATION = le problème dont vous parlez concernant les cumulus illustre un autre soucis qui est la répartition entre les coûts d’économie d’énergie (pour le propriétaire) et les gains sur les factures pour les locataires.
REPONSE = Il y a aucune économie si on fait un bilan sur 10 ans.
En revanche, le diagnostic obligatoire et pénalisant énonce que il faut cet équipement pour faire des économies.
A votre avis, ou se situe l’erreur?
Autrement dit, vous conseilleriez presque de vendre tant qu’il est encore temps, y compris pour les futures passoires (étiquettes D,E) ?
Des indicateurs de valorisation boursière « pointent un niveau d’exubérance persistant », prévient la Banque de France.
L’institution met en garde après une année faste pour les marchés.
Publié le 10/01/2022 à 11h44 & mis à jour le 10/01/2022 à 13h40
La Bourse n’est pas à l’abri d’une très forte correction, prévient la Banque de France. Une crise boursière et financière est le principal risque qui pèse à moyen terme sur le secteur financier, et il pourrait augmenter, a alerté lundi 10 janvier l’institution dans son rapport semestriel sur les risques financiers. « Certains indicateurs de valorisation boursière pointent un niveau d’exubérance persistant, qui rend les marchés d’actifs risqués vulnérables à une correction brutale pouvant aussi éventuellement déstabiliser des acteurs financiers non bancaires ayant recours au levier de la dette et se propager à d’autres segments de marché », a estimé la banque centrale….
https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-banque-de-france-alerte-sur-un-risque-de-crise-financiere-1424966?utm_campaign=20220110&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-soir-eco#nlref=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&part%5Bname%5D=pm&part%5Btoken%5D=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&srAuthUserId=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&utm_campaign=20220110&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-soir-eco&nlsha=4d7121cbbbe184a166d8deae27806ad1c6be2fe50e824472827a5abfb2209463
Gestion à horizon, gestion pilotée, ce sont des frais exorbitants pour pas beaucoup de surplus de performance, voir même de la sous-performance, comparé à des stratégies ETF passive.
Tous les pros le mette en avant mais c’est aussi parce que les rémunérations des conseillers – et/ou de leur employeur – sont tout aussi exorbitante puisque en rapport avec les frais sous-jacents.