Les épargnants sont en train de vivre un changement de paradigme important qui oblige à revoir en profondeur la manière d’envisager l’épargne de long terme.
Il y a 20 ans ou presque, lorsque j’ai commencé mon métier de conseiller en gestion de patrimoine, la préconisation de placement était la même ou presque pour toutes les problématiques patrimoniales : Épargner en fonds euros dans un contrat d’assurance-vie.
La réponse était parfaite et la très grande majorité des épargnants l’avait bien compris. A l’époque, c’est à dire en 2000, le fonds euros rapportait autour de 5.50% par an pour une inflation à 1.70% et un livret A à 2.70%.
5.50%, sans risque, sans aléa, sans contrainte de gestion, … Bref, le paradis de l’épargnant.
Aujourd’hui, vous êtes donc des millions à avoir épargné des sommes incroyables dans les fonds euros des contrats d’assurance-vie. Qu’il s’agisse d’une épargne de court terme, de moyen terme ou même de long terme, toute votre épargne ou presque est placée dans le fonds euros de l’assurance-vie.
C’est là l’héritage de cette longue période pendant laquelle le fonds euros, et par conséquent l’assurance-vie, étaient la réponse à tous vos besoins patrimoniaux.
Cette période est révolue. Le fonds euros n’est plus ce merveilleux placement. s’il vous a fait gagner beaucoup d’argent depuis 30 ans, sans effort, ce ne sera plus le cas à l’avenir. Au contraire, le fonds euros va vous appauvrir ! Le rendement avenir pourrait être tellement faible que l’inflation va lentement, mais surement en grignoter la valeur relative.
Il est donc urgent de travailler pour revoir intégralement votre stratégie d’épargne. Ce n’est pas sérieux d’épargner en fonds euros d’assurance-vie sans vous poser la question de l’utilité réelle de cette épargne et de la nature de votre projet de vie.
Chaque épargnant doit donc réaliser un travail d’introspection et de réflexion pour mettre en œuvre une stratégie patrimoniale qui sera adaptée à ses projets de vie qui justifient l’épargne.
C’est là, un travail de réflexion que nous pouvons réaliser ensemble à l’occasion de nos rendez-vous de consultation patrimoniale ou de bilan patrimonial
Pourquoi épargnez vous ?
Vous devez donc revoir votre stratégie d’épargne. Pour cela, et pour commencer, vous pouvez essayer de répartir votre épargne totale en fonction de vos besoins futurs et des montants que vous souhaitez allouer à tel ou tel projet :
- Court terme ;
- Moyen terme ;
- Long terme.
Un projet de vie à satisfaire à court terme.
Est ce que votre épargne est destinée à vous sécuriser en cas de coup dur ? S’agit il d’une épargne dite de précaution qui servira à financer des travaux dans votre maison à l’horizon de 5 ans, changer de voiture, financer les études des enfants dans moins de 5 ans, ou tout autre besoin.
Dans cette perspective d’une épargne de sécurité, vous avez raison de prioriser la sécurité et la disponibilité de votre épargne. En revanche, vous devez abandonner la perspective d’un rendement attrayant. La sécurité et la disponibilité ont un prix, c’est le rendement.
Cette épargne pourra être placée sur un livret A, un LDD, un PEL ou le fonds euros de votre assurance-vie. Le rendement sera médiocre, mais c’est le prix à payer pour être certain d’avoir de l’argent disponible à court terme pour financer ces projets qui pourrait se concrétiser rapidement.
Comme vous le constatez, le fonds euros et l’assurance-vie ne sont pas des réponses systématiques dans cette perspective.
Un projet de vie à satisfaire à moyen terme, c’est à dire entre 5 et 10/12 ans.
Il s’agit là de l’affectation d’épargne la plus complexe à réaliser. En effet, la durée de placement est trop longue pour accepter de l’immobiliser dans une épargne disponible à tout moment dont le rendement serait proche de 0, mais cette durée n’est pas assez longue pour se permettre d’investir dans l’économie réelle.
L’immobilier n’est pas une solution envisageable (notamment pour un projet de vie à satisfaire de moins de 10 ans) car les frais inhérents à l’investissement immobilier, y compris en SCPI, sont trop lourds pour se permettre d’y investir pour moins de 10 ans.
Quant à l’investissement en actions, la volatilité naturelle du marché obligera l’épargnant à adapter son projet de vie en fonction du niveau des marchés actions. Investir en actions avec la perspective d’utiliser son épargne dans 5 à 10 ans, c’est prendre le risque d’un marché très bas au moment ou vous avez besoin de votre argent et être obligé d’attendre une remontée des cours (qui arrivera) pour réaliser votre projet. C’est dommage.
La seule solution est alors de sélectionner des placements financiers dont la volatilité sera raisonnable grâce à une gestion des risques soucieux d’assurer une disponibilité de l’épargne à moyen terme.
Dans l’assurance-vie, les fonds eurocroissance pourront peut être être une solution, même si la meilleure option sera vraisemblablement des gestion financiers « équilibre » ou « prudente » selon votre acceptation de la variation des cours qui pourront être le obtenue dans le cadre d’une gestion pilotée « équilibre » ou d’OPCVM flexibles et/ou diversifiés.
D’une manière générale, il s’agit d’une épargne investie sur les marchés financiers actions et obligataire avec une gestion confiée à un gestionnaire de portefeuille dont l’objectif ne sera pas tant d’obtenir un rendement élevé que de maitriser le risque du portefeuille.
L’épargnant devra accepter de ne pas comprendre comment son épargne est investie et de faire confiance au gestionnaire.
A titre personnel, c’est une typologie d’investissement que je ne réalise pas, ou très peu. Je veux toujours comprendre ce que je fais et comment mon épargne est investie.
J’ai donc supprimé cette catégorie « Un projet de vie à satisfaire à moyen terme, c’est à dire entre 5 et 10/12 ans. » et j’ai répartie les sommes qui pourraient être affectées à ce besoin de financement à 5/10 ans entre épargne sécurisée (1/4) et épargne de très long terme (3/4).
Un projet de vie à satisfaire à long terme (plus de 15 ans).
Il s’agit typiquement de la préparation de la retraite, de la succession pour les enfants, du financement de la maison de retraite et globalement de toutes ces sommes que vous épargnez sans avoir de projet particulier à financer.
C’est souvent la majorité de votre épargne qui a vocation à satisfaire ces vagues projets de vie à long terme.
L’épargne aujourd’hui placée dans le fonds euros de votre assurance-vie, mais qui aurait une vocation d’épargne à long terme doit impérativement être investie dans l’économie si vous ne voulez pas subir euthanasie des épargnants par les taux d’intérêt négatifs (cf. « Pourquoi vous ne devriez pas avoir autant d’épargne. »)
Le fonds euros est clairement une erreur et une source d’appauvrissement. Deux solutions peuvent être envisagées :
- L’investissement en actions pour profiter de la capacité des entreprises à s’adapter à la conjoncture pour créer toujours plus de valeur, de dividendes et donc de valeur ; (cf »Investir en actions, c’est investir dans un système complexe qui s’adapte en permanence pour générer des bénéfices. »)
- L’investissement dans l’immobilier (résidence principale, secondaire ou locative) pour profiter de la capacité de l’immobilier à évoluer avec le dynamisme de l’économie à long terme.
L’assurance-vie ne sera pas systématiquement conservée. Seuls ceux qui auraient un objectif fort de réduction des droits de succession devront épargner en assurance-vie, les autres pourront l’éviter et ainsi ne pas payer les frais de gestion insupportables qui empêchent toutes perspectives de rendement (cf. « Assurance-vie : Investir en unités de compte est rarement rentable. »)
Pour ceux qui voudraient conserver l’idée d’épargner en assurance-vie, vous devrez probablement changer de contrat pour rechercher un contrat nouvelle génération dont les frais de gestion sont faibles et qui offrent la possibilité d’investir en ETF ou en actions en titres vifs.
La réduction drastique des frais est la seule manière pour espérer obtenir un rendement attrayant via les unités de compte de vos contrats d’assurance-vie.
L’investissement en actions.
L’investissement en actions pourra être réalisé en priorité dans un PEA ou un PER titre (cf. « Le PER Compte-titres est un excellent placement, mais où le souscrire ? ») ou dans un contrat d’assurance-vie et/ou PER à frais réduits via des ETF ou des titres vifs (cf. « Bourse : L’ETF MSCI World est-il la martingale de l’investissement en actions ?« )
Ceux d’entre vous qui se sentent capables de sélectionner entre 20 à 25 entreprises cotées pourront le faire sans tomber dans le piège de la spéculation (cf. « Vous devez investir en bourse comme vous investissez dans l’immobilier !« )
Pour les autres, qui constituent la très grande majorité d’entre nous, l’investissement en action pourra s’envisager via l’acquisition d’un ETF, c’est à dire un produit financier à frais très réduits dont la vocation est de suivre la performance d’un indice (CAC40 par exemple) dividendes réinvestis comme nous l’expliquions dans cet article « Le CAC40, c’est 7.76% de rendement annuel net depuis 34 ans ! Comment en profiter ?« .
L’investissement en immobilier.
L’investissement immobilier pourra être envisagé en direct, c’est à dire acheter un bien immobilier affecté à votre résidence principale, secondaire ou locative mais aussi, dans une moindre mesure par les SCPI (cf. « SCPI : Et si c’était vraiment le bon moment d’investir ? » et « SCPI : Le tsunami se confirme. L’immobilier de bureaux face au télétravail. »)
Comme nous vous l’expliquons dans notre livre « Investir dans l’immobilier« , l’actif immobilier à vocation à suivre le dynamisme de l’économie à long terme et protègera mécaniquement votre patrimoine contre l’inflation et vous fera ainsi profiter de la dynamique inexorablement favorable de l’économie à long terme.
ps : Ceux d’entre vous qui croyez que nos modèles de société sont en voie de destruction, si vous êtes un adepte de la théorie de grand reset ou encore de la décroissance écologique tout en ayant une épargne abondante, vous êtes mal.
Vous ne pouvez sereinement investir dans l’économie, puisque vous anticipez sa destruction prochaine. Investir dans l’économie et les entreprises lorsque l’on croit à la décroissance est une ineptie (cf. « [Réflexion] Un suicide économique collectif sur fond de répression écologique ?« ). Il est quasi impossible d’investir sereinement si l’on est pas convaincue des vertus du capitalisme.
Si vous croyez à la décroissance, vous devez donc investir dans votre résilience et votre autarcie. Vous devez utiliser l’argent de votre assurance-vie pour acheter une grande résidence principale entourée de terre agricole et attendre l’apocalypse (même si vous risquez d’attendre longtemps) – cf. « Gérer son patrimoine, c’est investir dans la narration dominante. Arrêtons l’hystérie millénariste.« .
Il est bien dommage que sur ce blog l’investissement en fonds d’actions non cotées ne soit jamais abordé. Car ce type d’investissement ne s’intéresse heureusement pas qu’aux sociétés à risque élevé. Les gens qui ont généralement plus d’argent que la moyenne privilégient très souvent la sécurité au risque, car il est normal de ne pas vouloir perdre une part trop importante d’une épargne constituée sur plusieurs décennies. Et parmi ces gens là certains (généralement les plus avertis) utilisent le non coté car il apporte un couple rendement risque incomparablement meilleur que le marché action et permet en plus dans certains cas d’investir sur des durées relativement courte de 4 à 5 ans avec des bien TRI meilleurs que les marchés actions sur long terme. Et gros avantage on a rien à faire. Ce n’est pas pour rien que le non coté prend de plus en plus de place dans la gestion des gros patrimoines.
Bonjour zigoto,
D’une manière générale, les investissements qui rapportent beaucoup sans risques cela n’existe pas.
Mais si vous avez des tuyaux précis, accessibles à tous, ayant une antériorité suffisante et vérifiable, n’hésitez pas à nous en faire part, ce sera certainement hautement apprécié.
La seule solution c’est de rechercher les acteur du non coté et de les contacter un par un sachant que nombreux sont ceux qui ne prennent pas d’investisseur particulier mais uniquement des personnes morales …
Le reste se trouve dans les messages précédents à Mr Fonteneau
Bonjour,
Je commence seulement à m’intéresser au non côté. Comment y investissez-vous ? Avez-vous des ressources pour se former à ce type d’investissement ?
Pouvez vous préciser votre question lorsque vous dites comment y investissez vous ?
Vous ne pourrez que vous former tout seul au contact des sociétés qui proposent ce type d’investissement aux particuliers
Ainsi, il existerait des placements à risque moindre mais rendement plus élevé ?
Curieux. Qui a intérêt à proposer à vendre des parts son entreprise à risque faible et rendement élevé ? Si le risque est faible, le rendement doit être faible, sinon, cela signifie que vous vendez très peu cher vos actions.
Pourriez-vous nous donner un exemple concret de fonds qui permettent ces investissements tellement attrayant ?
Mr Fonteneau si vous vous intéressiez au non coté vous sauriez que les fonds non coté ne peuvent communiquer qu’à leurs actionnaires. Vous ne trouverez donc dans la nature ni leur composition, ni leur performance etc.
Exemple, un fonds rachète deux sociétés du même secteur mais complémentaire en gamme, en zone d’activité etc et les fusionne ce qui génère des économies d’échelle et permet de booster les ventes car le services commerciaux de l’une vends les produits de l’autre et inversement.
Dans ce contexte il n’est pas besoin d’être un grand stratège pour comprendre que la création de valeur assure un TRI élevé alors que le risque est quasi inexistant, les société étant saines.
Autre exemple : une société se développe par croissance externe mais manque de capitaux que le fonds lui apportera. 4 ans plus tard et après 3, 4 ou 5 rachats le CA a fortement augmenté et la rentabilité aussi par économie d’échelle.
Alors vous comprenez que la règle selon laquelle le risque et le rendement doivent être identique n’est pas une règle absolue.
De plus le fonds dispose parfois de réelle compétences qu’il apporte au management pour développer réorganiser ou redresser l’affaire.
Dans le non coté l’objectif c’est d’accroître la valeur d’une façon ou d’une autre et lorsque la sélection est bien faite alors le risque est faible mais jamais nul évidement.
En plus il est possible de faire du co investissement. Un fonds important à une cible, mais elle est trop grosse pour lui seul, alors il propose à d’autres fonds de s’associer à lui pour ce rachat. Le fonds sollicité fait sa propre analyse du dossier. Dans ce cas le dossier est analysé 2 fois par 2 fonds qui ont des approches et des analyses différentes mais qui aboutissent à la même décision. Vous comprenez qu’ainsi le risque d’analyse est réduit et que la cible a plus de chance d’être une réelle opportunité. Dans les fonds dans lesquels j’investis qui ne fonds QUE du co investissement seuls 3% des dossiers aboutissent à un investissement.
Dans certains fonds les gérants investissent personnellement.
Il existe des secteurs plus propices comme la santé, le numérique, le services aux entreprises … qui offrent des solutions indispensables à leurs clients disposés à mettre le prix pour les avoirs.
Mais le non coté exige de pouvoir investir des montants qui sont inaccessibles pour le petit épargnant. Sans que cela soit une règle absolue plus le montant mini d’investissement est important plus vous avez de chance d’avoir un fonds qui offre un bon, voire un excellent couple rendement risque.
Il est évident que les personnes fortunées profitent de meilleurs investissement que Mr tout le monde.
Mais certains fonds sont accessibles à partir de 250 K€ par exemple avec des TRI que j’estime excellent.
Exemple du dernier fonds dans lequel j’ai investi.
1er investissement en février 2020 et dernier en novembre 2020 avec un TRI au 31 12 2020 de 30%.
Investissement en février Multiple 1.0 en 11 mois (Société en recentrage sur son métier le plus rentable et en plus forte croissance – bonne perspective d’avenir Plus petite ligne du fonds
Investissement en février Multiple 1,4 en 11 mois
Investissement en mars Multiple 1.5 en 10 mois 1ère ligne du fonds
Investissement en juillet Multiple 1.4 en 6 mois
Investissement en juillet Multiple 1.2 en 6 mois Société en restructuration Cette société dispose d’action cotées et non cotées. Le fonds bénéficie d’une garantie de rendement de 9% sur cet investissement
Investissement en novembre Multiple 1.0 en 2 mois Normal les valorisations sont faites chaque trimestre.
Vous construisez votre commentaire et votre certitude uniquement sur cette expérience d’1 an ?
Les valorisations que l’on vous propose n’ont aucun sens. Dans le non côté, il n’y a pas de cotation. Ce ne sont que des valorisations comptables. La valorisation, dans le non côté, est uniquement à la sortie lorsque le fonds trouve un acquéreur pour ces entreprises.
L’expérience de long terme montre que tout n’est pas si simple.
Mr Fonteneau,
Votre réponse comme la précédente montre votre partialité.
Lorsque je poste : Exemple du dernier fonds dans lequel j’ai investi.
Vous écrivez : Vous construisez votre commentaire et votre certitude uniquement sur cette expérience d’1 an ?
Depuis 2015 Mr Fonteneau
Sur LES fonds précédents des sorties ont déjà eu lieu avec des TRI bien supérieurs. Les valorisations sont faites selon les pratiques de la profession ce qui fait que les prix de cession sont très voisins des prix des valorisations et jusqu’à présent légèrement supérieurs à celles ci. Les gérants n’ont aucun intérêt à tromper leur clients (qui se recrutent uniquement par relation) s’ils le faisaient ils les perdraient vite. Quand on a des clients à plusieurs millions d’euros on ne fait pas n’importe quoi.
Vous écrivez : L’expérience de long terme montre que tout n’est pas si simple.
Au fait, avez vous une expérience d’investissement en non coté pour affirmer tout cela et avoir un avis si négatif ?
Expliquez nous pourquoi le non coté a de plus en plus de succès auprès des investisseurs fortunés ?
Encore une chose sur les valorisations.
Elles sont d’abord faites une première fois par le sponsor (le fonds qui a trouvé la cible et qui la propose aux autres fonds qui co-investissent à ses côtés) je le répète les valorisations sont faites selon les pratiques de la profession lesquelles servent évidement lors des transactions.
Elles sont ensuite vérifiées par le fonds co-investisseur (celui dans lequel j’investi)
Puis elles sont contrôles tous les ans par un bureau de contrôle indépendant, c’est OBLIGATOIRE (les actionnaires reçoivent évidement le rapport d’audit)
Et vous Mr Fonteneau vous écrivez :
Les valorisations que l’on vous propose n’ont aucun sens.
Sans commentaire mais franchement vous vous ridiculisez à adopter ce genre d’attitude sur des investissements dont vous nous montrez que vous ne connaissez RIEN.
Que ce je veux expliquer, c’est que dans le non coté, il n’y a pas de valorisation régulière. La valorisation est celle de l’acheteur qui acceptera de payer le prix lors de la vente.
Vous dites : Que ce je veux expliquer, c’est que dans le non coté, il n’y a pas de valorisation régulière.
La valorisation est fonction des éléments financiers cela semble assez évident.
Une valorisation régulière je ne sais pas ce que c’est.
Vous dites encore : La valorisation est celle de l’acheteur qui acceptera de payer le prix lors de la vente.
Ce que vous ignorez c’est que l’acheteur est le plus souvent
– Soit un concurrent plus gros qui regarde l’évolution de cette entreprise avec intérêt (croissance du CA et de la rentabilité qui résulte du plan de développement élaboré avant l’investissement et mis en oeuvre juste après) et qui souhaite la racheter. Ce qui signifie que c’est lui qui fait une offre presque toujours avant la date de cession prévue initialement par le fonds. Dans ce cas il offre presque toujours un prix supérieur car pour lui c’est une opportunité et un investissement de long terme qu’il est certain d’amortir rapidement.
– Soit un autre fonds d’investissement du non coté qui ne peut décemment faire une offre sous le niveau de valorisation de la profession sauf a se voir infliger un refus mais de toute évidence ils ne le font pas. Et comme il s’intéresse à cette cible c’est bien qu’il sait qu’il peut accroître encore très sensiblement sa valorisation donc il ne peut faire une offre basse.
Bien entendu il existe d’autres types d’acheteurs, comme des investisseurs de long terme qui veulent des sociétés très solides avec des rentabilités élevées pour les garder longtemps… ou alors une introduction en bourse …
Ce que tout le monde à compris ici c’est que vous voulez faire croire que vous connaissez le sujet alors que cette dernière remarque montre une fois de plus que ce n’est pas le cas CQFD.
A mon avis vous auriez grand intérêt à vous renseigner sur cette classe d’actif cela vous ferait le plus grand bien et vous permettrait d’en parler sur ce blog ce qui apporterait un peu de sang neuf… pour le plus grand intérêt de vos lecteurs…
Ce que l’on peut comprendre en vous lisant c’est que vous confondez les FCPR Fonds Commun de Placement à Risque et le non coté lesquels sont souvent commercialisés par les CGP en fin d’année…
Rien à voir évidement
Avez-vous dans votre carnet d’adresses une ou plusieurs sociétés spécialisées (et sérieuses) qui font dans la commercialisation des fond/ actions non cotés?
Laissez ici un mail de contact.
Non. Pas de pub déguisée. c’est trop facile.
La loi Sapin 2 s’applique t -elle aussi à l’assurance vie?
Oui bien sûr, c’est pour cela que si vous avez une somme généralement supérieure à 50k€ , placez les en assurance vie Luxembourgeoise et vous n’aurez pas, en tous cas beaucoup moins de contraintes qu’en France et pas de Sapin 2 !
Sauf pour la partie fonds euros qui n’est qu’une réassurance du fonds euros Français.
Le luxembourg n’est a mon sens qu’une arnaque marketing pour justifier des frais encore plus élevés.
Les fonds entièrement en Euros ne sont effectivement plus commercialisés, un peu comme en France, mais des fonds spécifiques multi supports, donc avec une partie en Euros le sont.
En revanche la sécurité (le fameux triangle!), c’est autre chose qu’en France et pour les frais, en cherchant on trouve des fonds avec des frais minimum.
https://www.cafedupatrimoine.com/dossiers/article/5-assurance-vie-luxembourgeoise-decouvrir#:~:text=Il%20existe%20des%20contrats%20d,gamme%20d%27unit%C3%A9s%20de%20compte.
Très juste
Vider son AV fond euro pour rembourser ses dettes ?
Excellente idée pour celui qui ne souhaite pas investir dans l’économie.
L’effet de levier du crédit est pertinent si votre épargne est investie et permet de générer un TRI supérieur à coût du crédit. Accumuler, pour le plaisir, des sommes folles rémunéré autour de 0% détruit l’effet de levier. Deux solutions :
– Garder votre crédit, et investir votre épargne dans l’économie ;
– Rembourser votre crédit et investir mensuellement le gain de mensualité dans l’économie (achat NP SCPI ou actions par exemple.
Des articles toujours intéressants qui poussent à la réflexion..une piste est aussi de conserver son AV et de diversifier avec des SCI/SCPI, des fonds flexibles. L évolution des 10 dernières années de certains fonds plaisent en leur faveur (ex comgest monde) J utilise aussi le PEA qui reste l enveloppe fiscale la plus intéressante avec des trackers diversifiés géographiques
Il fallait investir en actions en mars 2020, là c’est vraiment pas le moment. Mais même Madame Soleil ne l’a pas fait !
Vous auriez du lire nos articles publiés en Mars 2020, vous auriez trouvé de bons arguments pour investir :
– Investir lorsque la bourse chute est très difficile mais n’est ce pas la meilleure stratégie pour l’investisseur de long terme ? – https://www.leblogpatrimoine.com/bourse/investir-lorsque-la-bourse-chute-est-tres-difficile-mais-nest-ce-pas-la-meilleure-strategie-pour-linvestisseur-de-long-terme.html publié le 17/03/2020 ;
– Bourse : S’extraire de l’émotion du marché et se concentrer sur la valeur de long terme de l’entreprise https://www.leblogpatrimoine.com/bourse/bourse-sextraire-de-lemotion-du-marche-et-se-concentrer-sur-la-valeur-de-long-terme-de-lentreprise.html publié le 23 Mars2020 ;
– …
C’est vrai sauf qu’en mars 2020 l’émotion est à son comble, la situation est inédite et personne n’imaginait un tel rebond fulgurant de la bourse
Si, moi.(entres autres)Je l’ai d’ailleurs dit ici sur le blog al’epoque.
Bonjour
Perso j’ai qq UC dans mes AV mais sur l’ensemble de mes contrats je suis à 80% en fond euros, la raison est qu’entre PEA et PEE j’ai déjà plus de 35% de mon patrimoine en actions. Et même si le rendement réel est faible voir négatif, cela fait partie d’une allocation patrimoniale je le pense équilibré entre risque et sécurité.
Je suis grosso modo dans la même situation et je n’ose pas toucher à cet « équilibre risque sécurité ». Je me pose la question de convertir quelques fons en Euro en SCI /SCPI , là aussi est-ce le bon moment ?
Bonjour, je trouve un peu dommage de se refuser a envisager des solutions d’investissement à moyen terme, disons 7-12 ans (c’est vrai que 5 ans c’est tout de même assez court). Dommage en premier lieu car c’est un horizon d’investissement qui correspond à des situations patrimoniales et familiales très courantes : par exemple lorsque la RP est payée, libérant une certaine capacité d’épargne, que les enfants sont encore jeunes mais qu’il faut déjà commencer a réfléchir au financement d’éventuelles etudes dans 8-10 ans. Ensuite, dommage car contrairement a vous je pense que des stratégies d’investissement adaptées a cet horizon existent. En premier lieu les actions : 8 ans me parait un horizon acceptable. Il y aura probablement un crash d’ici là, mais même dans cette éventualité les probabilité de retrouver ses billes sont élevées. Avec un horizon supérieur de 15 ans, la seule quasi-certutude selon moi est de vivre… Non pas un mais deux crashes ( ou plus ! ), avec les mêmes consequences. Si cette éventualité crée des hésitations, c’est tout simplement que l’on n’est pas fait pour l’investissement en actions (et ce n’est pas un drame, même si c’est dommage). Et si l’on est convaincu d’un crash prochain, ben… L’horizon n’a que peu d’importance, il faut attendre et investir juste après ! (Nonobstant les illusions que vous avez déjà très bien décrites quant au ‘market timing’). Ensuite, sur 8-10 ans, il existe d’autres solutions offrant a mon sens des compromis rendement/volatilité/risque acceptables (mais oui il faut accepter quelques risques ! ) : je citerais notamment le non côté (par exemple logé dans des FCPR), la nue-propriété de parts de SCPI, ou bien l’acquisition sur le marché secondaire de parts d’anciennes SCPI fiscales de logement (que l’on peut trouver a prix très décotes si l’on sait bien chercher, et qui sont destinées à être dissoutes par la SG et remboursées aux associés à l’issue de la periode de défiscalisation). Il y a encore d’autres solutions.
Monsieur Fonteneau,
En parcourant un des liens (le 29 juin 2021 : Un suicide économique collectif sur fond de répression écologique ?) de cette dernière lettre info .
Sans volonté aucune de vouloir vous braquer avec mes propos, je ne comprends plus votre cohérence.
J’avais l’intention de terminer un projet personnel et faire appel d’ici peu à vos services pour une gestion personnalisée et/ou un bilan patrimonial éclairé dans le contexte contraint qui s’annonce à nous.
Je ne sais pas ce qu’il s’est passé pour que vous évoluiez dans le sens de cette news-letter du 29 juin que vous nous proposez, et des commentaires que vous abondez à la suite de personnes malheureusement perdues.
Je vous suis depuis un moment et j’avais acquis une certaine confiance en votre façon d’aborder à la fois votre métier et le monde dans lequel il devait s’inscrire.
A la lecture de cette lettre info et des commentaires, j’ai ressenti une grande incompréhension et j’ai voulu comprendre si j’avais fait une erreur de jugement/confiance.
J’ai un peu cherché et je suis retombé sur une lettre info que vous aviez rédigé le 25 août 2017 intitulée : Préparer votre patrimoine à la révolution « écologique » et « développement durable » qui s’impose.
Cette lettre m’avait beaucoup plu, et vous m’aviez montré que l’économie pouvait être au service de quelque chose de plus grand que l’économie, plus grand que la croissance en totem, plus grand que l’argent et que toutes les conventions que nous avons adoptées collectivement pour nous complaire dans un bonheur de l’abondance, abondance assurée et garantie par notre formidable capacité technologique, scientifique et tout ce qui nous fait devenir les maîtres du monde.
Dans cette lettre, vous aviez évoqué ce que peu d’économistes recherchent encore, vous aviez évoqué la notion de bonheur et de remise en question nécessaire pour trouver un bonheur compatible avec les enjeux colossaux liés aux dégâts collatéraux de tout ce qu’on appelle le progrès.
J’avoue que je ne comprends pas le grand écart entre ce papier et celui que vous avez rédigé dernièrement le 29 juin .
Il pourrait que des événements d’ordre privé vous aient amenés à penser de la sorte et je comprendrais que des épreuves personnelles provoquent des virements de façon de voir les choses.
Toutefois, dans la mesure où vous vous présentez à nous avec votre casquette professionnelle de CGPI, je dois aussi prendre en compte la cohérence que vous nous présenter.
N’y voyez pas une attaque surtout, parce qu’il est toujours difficile de ne pas être mal interprété avec des mots, j’essaie d’être posé et constructif, car sans vous connaître j’avais bâti un certaine confiance en vous, en tout cas en votre manière de mener votre métier si utile.
Il n’est nullement question ici d’ opinionner car le résultat serait stérile.
A titre de potentiel client, et aussi et surtout à titre d’humain voulant donner du sens à la chance incroyable d’avoir des moyens financiers suffisants pour demander les conseils d’un CGP, je me demande, à la lecture de cette lettre info, comment je vais résoudre le problème de cohérence que je viens de constater.
Comment faire reposer la ligne directrice de mes engagements futurs sur vos conseils s’ils sont basés sur une vision du monde à venir qui change aussi radicalement en quelques temps ?
Je ne parle pas ici de la nécessité d’évoluer, de s’adapter à un contexte qui change, je parle du constat duquel un conseiller et son conseillé partirait, je parle du code éthique et moral mis sur la table pour établir une stratégie.
Le changement constaté, ou du moins ressenti, à travers la lettre-info en question, me fait me demander quel biais, parmi tous ceux que l’humain possède en lui, vous a amené à occulter une vérité qui vous animez hier.
Si cette tentative d’échange constructif reste lettre morte, j’espère au moins, pour tous ceux qui vous ont suivi en raison de la singularité que vous nous propos(i)ez avec votre gestion de patrimoine ouverte au monde et pas qu’au monde économique, que vous trouverez la force de la remise en question, de la cohérence totale avec le monde qui adviendra, qu’on le veuille ou non.
Pour n’en citer qu’une seule, j’espère que vous réfléchirez à ce que vous avez cité en commentaire le 4 juillet 2021: « En science, rien n’est jamais certain. Ce ne sont que des hypothèses. Envisager l’éventualité quelles soient fausses est indispensable. »
Cette phrase me dévaste en tant que chercheur scientifique, mais pire encore, elle dévaste la science en laquelle j’ai confiance.
Nous vivons une époque où l’on confond science et recherche.
La science est un corpus de connaissances issues d’un processus scientifique rigoureux et collectif qui génère un savoir, qui, à défaut d’être vrai au sens stricte, est suffisamment solide pour résister à toutes autres théories.
La recherche scientifique quant à elle cherche à résoudre les questions sur lesquelles les réponses ne sont pas encore assez solides, voire même totalement inconnues parfois. En somme, la recherche se nourrit du doute pour avancer et vise à faire reculer ce doute sur d’autres questions.
En conclure donc ce que vous citez au dessus, c’est faire l’erreur d’un raccourci entre science et recherche qui n’a pas lieu d’être.
Vous vous basez vous même sur des connaissances solides dans votre métier, connaissances issues de l’économie et donc des mathématiques. Vous ne les remettez pas en question tous les 4 matins. Et pourtant en parallèle de vos activités liées de près ou de loin aux mathématiques, il y a tout un tas de recherches qui continuent car des questions restent sans réponses solides.
Vous avez aussi tout à fait confiance en la médecine moderne qui s’appuie sur de solides connaissances acquises au fil des progrès de la science. Etc, etc… les exemples pleuvent si on prend 5 minutes de réflexion.
Vous avez le droit de douter de tout, de mes propos, de la véracité de ce que collectivement la dizaine de spécialités scientifiques s’accordent à dire sur l’importance des bouleversements environnementaux, mais dans ce cas, vous devez douter de tout pour être cohérent.
On ne peut pas douter des spécialités scientifiques qui étudient les causes et conséquences des changements environnementaux sans douter de la science toute entière qui suit exactement le même processus.
On ne peut pas laisser entendre que tout est relatif car cette phrase n’a pas de sens.
Si cette phrase était vrai, il serait alors relatif que tout soit relatif.
On ne peut pas non plus laisser entendre que la vérité n’existe pas, car pour les mêmes raisons, si la vérité n’existe pas, on ne peut donc pas dire qu’il est vrai que la vérité n’existe pas.
Je pense qu’avec un peu d’honnêteté et de force pour lutter contre nos biais multiples qui sont la faiblesse des humains sur les questions relatives aux sciences, on peut trouver finalement ridicule de douter à ce point de la science, de douter d’une science en particuliers (je parle ici de sciences qui adoptent le processus scientifique admit depuis les sciences modernes), ou de douter de tout.
Car douter aussi fort de tout, ou de toutes les sciences (puisque douter d’une seule spécialité scientifique est ridicule si on croit aux autres) laisse la question de ce que l’on apprend dans ce cas .
La réponse est rien…
J’espère sincèrement que vous trouverez un écho à mes propos.
Je comprends et sais que le cerveau n’aime pas être contredit et il lutte contre ça énormément, mais vous percevez l’incohérence que je mets en lumière, votre cerveau cherchera à la résoudre.
Bien cordialement.
Merci pour ce commentaire passionnant. Sincèrement.
En 2017, lorsque j’écris cet article « Préparer votre patrimoine à la révolution « écologique » et « développement durable » qui s’impose« , ce n’est pas un sujet à la mode.
Alors que nous sommes en pleine révolution « startup nation » et numérique, j’essaie d’expliquer que la prochaine révolution économique, source de croissance économique et d’enrichissement collectif, sera la révolution écologique et développement durable.
extrait du début de l’article :
« La révolution « écologique » et « développement durable » va s’imposer à nous !
Il vous faut donc vous y préparer et organiser votre patrimoine dès aujourd’hui pour tirer profit (ou moins subir cette mutation qui pourrait profondément remettre en cause votre cadre de vie) de cette révolution écologique et développement durable qui s’impose à notre civilisation !
La société de l’abondance, caractérisée par une consommation superfétatoire de produits pas chers venus de l’autre bout du monde, pourrait bien laisser sa place à une société circulaire et frugale.
L’économie et les sociétés actuelles qui reposent sur la consommation superfétatoire des particuliers et l’investissement des entreprises pour fabriquer, toujours plus et toujours moins cher des produits dont nous n’avons pas besoin, devront être profondément reconstruits (après une destruction inévitable ?).
Il est alors fondamental d’investir, non pas pour s’enrichir et valoriser toujours plus votre patrimoine, mais pour maintenir votre cadre de vie de demain ou après demain !
Vivre confortablement pourra coûter beaucoup plus cher qu’aujourd’hui.
On ne parle plus ici d’enrichissement, mais de qualité de vie et de capacité à vivre confortablement dans un monde à la veille d’un bouleversement ! Profitez de votre patrimoine actuel et vos revenus importants selon les standards actuels d’une société qui va basculer vers l’inconnu, pour construire votre cadre de vie de demain (ou celui de vos petits enfants). »
Aujourd’hui, force est de constater que les choses sont différentes. La remise en cause de la mondialisation est puissant, les consommateurs font la grève de la consommation superfétatoires et recherchent de plus en plus des circuits courts et veulent de la transparence sur l’origine de leur consommation.
Les exemples se multiplient et c’est une excellente nouvelle pour l’économie et pour la lutte contre le pollution.
Entre la Camif qui vient d’annoncer renoncer à vendre des produits fabriqués au delà de l’Europe, décathlon qui relocalise la fabrication de certaines de ces chaussures en France… Les exemples se multiplient partout !
Le mouvement semble puissant et c’est génial.
Aujourd’hui pourtant, certains estiment que ce n’est pas encore suffisant et voudraient nous faire revenir à la société pré-industrielle, c’est à dire à une société à cheval proche de celle du 19ième siècle.
C’est ce que je dénonce dans ce second article. Une forme de balancier. En 2017, tout le monde s’en foutait, il fallait avoir conscience des changements à venir.
En 2021, malgré le puissant changement en cours, certains en veulent toujours plus et ajoutent un dogme politique à cette nécessaire protection de l’environnement.
Je vous invite à écouter cette émission incroyable avec Mathieu Kassovitz. C’est dingue de bêtise à partir de 18 minutes avec un summum à 22 minutes. C’est contre ces dogmes destructeurs que cet article est rédigé.
J’ai oublié le lien : https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/mathieu-kassovitz-rebelle-mais-vaccine-3008-1364050.html
Oui, effectivement au bout de 8/10 mn, il vrille le MK, j’aurai cru entendre Francis Lalanne !!!
Bonjour Monsieur Fonteneau,
je vous remercie pour votre retour, et le temps que vous y avez consacré.
Je n’aurai malheureusement pas le temps de rebondir correctement et avec le temps induit nécessaire sur les exemples que vous citez.
Néanmoins pour faire simple, je ne saurai que trop vous conseillez de ne pas consacrer trop d’importance à des personnes qui émettent leurs opinions, spécialement dans la majorité des médias où c’est un art de mettre en scène les différents opinions (oui j’avoue que conseiller un conseiller professionnel ça pourrait déjà vouloir dire que j’ai une haute opinion de mes capacités et de la valeur de ma pensée, et pourtant ma seule intention est le partage et mon seul dogme l’humilité).
D’ailleurs, je m’applique, autant que possible (pcq c’est très difficile) une règle assez simple sur ma sélectivité des sources d’informations sur les sujets techniques et scientifiques ou sur les sujets qui y font appel.
Je ne considère jamais comme opposable une information donnée sur un média, quel qu’il soit.
Dans un média, à de rares exceptions près, nous ne connaissons jamais la qualité réelle de la source d’information, nous ne connaissons jamais le nombre de maillons qui sépare la source de celui qui donnera l’information, nous ne connaissons jamais la qualité de transmission entre chacun des maillons de cette chaîne inconnue, et quand on sait que la qualité d’une chaîne dépend de son maillon le plus faible, on ne peut donc pas avoir une confiance aveugle en l’information donnée.
Il paraît évident de ne pas pouvoir raisonner de la sorte pour tous les sujets (sociétaux, techniques, scientifiques, politiques,etc…) car la tâche de dénouer le vrai du faux ou du presque vrai serait impossible pour un seul être humain ou même un groupe d’humains.
C’est pour cette raison que la suite logique et la plus rationnelle possible à ce principe de fonctionnement très général, c’est de ne consacrer son temps qu’à une poignée de sujet sur un temps long (je pense que 2 à 4 sujets fondamentaux sur une vie c’est déjà pas mal).
Les restes des sujets devraient être placés, dans le meilleur des cas, au rang d’avis plus ou moins bien éclairés.
Le but ici n’est pas d’avoir une opinion mais de se forger une opinion. Et tout bon forgeron saura vous dire que ça prend du temps.
En somme, je n’attache pas plus d’importance à un acteur qu’à un politique, qu’à des commentateurs actifs, experts auto-décrétés ou à mon boulanger quand il s’agit de questions dont aucun d’entre eux n’a d’expertise validée par ses pairs.
S’il fallait parler simplement, j’ai la faiblesse de penser qu’il faudrait que chacun garde son pré et les vaches seront bien gardées.
Il est toutefois possible voire recommandé d’écouter chacun, de partager des avis, d’être en désaccord, et c’est d’ailleurs ce qui fait de nous des humains, une espèce sociable qui a théoriquement en soi la capacité de débattre, qui est étymologiquement l’inverse de combattre (Le débat est il ou a t’il déjà été à ce niveau dans notre beau pays ? Sommes nous adultes à ce titre ? Sommes nous réellement Homo Sapiens, l’homme sage?)
Je m’égare mais pour revenir à nos moutons, le moyen le plus sûr, certes perfectible, mais le plus sûr de forger son opinion est de se fier à la science quand il s’agit de sujets qui s’y rapportent.
Se fier à la science n’est pas se fier aux scientifiques.
Je ne fais absolument pas confiance aux scientifiques alors que j’en suis un !
Les scientifiques ne sont pas différents, ils n’échappent pas à leur condition d’être humain, ils sont soumis au même biais que tout le monde.
Et ce qu’on demande aux scientifiques, tout du moins à ceux qui embrassent le processus d’élaboration des connaissances, ce n’est pas de s’extraire de sa propre condition, de ne pas se tromper, d’apporter sous forme d’autoritarisme une connaissance scientifique.
Ce qu’on demande aux scientifiques, c’est de faire preuve d’honnêteté intellectuelle en soumettant son travail à ses pairs, en acceptant de facto la critique constructive et la possibilité de l’échec, en somme en embrassant l’idée d’une remise en cause possible et permanente.
Ce système n’est assurément pas parfait quand on vit son fonctionnement au quotidien mais il reste tout de même un bon système.
C’est à ce titre, à mon sens, que la science est un des rares leviers qui nous élèvent en tant qu’espèce.
C’est du principe de fonctionnement dont je parle et non des conséquences possibles qu’induisent certaines utilisations de nos connaissances.
La science ne vous dira pas ce que vous devez faire des connaissances qu’elle vous donne, la science vous dit »simplement » comment les connaissances fonctionnent aux vues des connaissances actuelles et comment elles nous sont arrivées au cours de l’histoire des idées.
J’insiste sur ce principe car il est le pilier de notre civilisation contemporaine qui mélange beaucoup, qui ne prend plus ou n’a plus le temps de comprendre, qui s’octroie des connaissances confuses et souvent incohérentes, et qui malgré tout continue d’ériger les sciences en un être tout puissant et salvateur, à l’exception d’un obscurantisme croissant qui fait froid dans le dos à l’idée qu’il continue sa progression.
Dans cet échange, au delà de la nécessité de comprendre ce que sont les sciences (et je concède sans sourciller que mon approche est loin d’être exhaustive) et donc de comprendre ce sur quoi on peut leur donner notre confiance, il en va de comprendre la complexité qui nous entoure et faire preuve d’humilité.
Il serait plus constructif, spécialement dans le contexte où nous sommes, de faire confiance à la science en générale et non pas à une partie de la science qui est en accord avec notre pensée et nos sens.
Pour l’exemple du Covid, nous avons entendu beaucoup de scientifiques, mais je n’ai franchement pas eu l’impression d’entendre la science.
Cela pose problème pcq le système d’information est fait de telle sorte qu’on évacuera des colonnes des journaux ou des plateaux de télé les scientifiques qui disent ‘nous’ et pas ‘je’, les scientifiques qui expliqueront ce sur quoi ils s’appuient collectivement et ceux sur quoi ils doutent encore collectivement.
On leur préférera des scientifiques arrogants ou souvent même un simple journaliste ou consultant spécialisé qui n’hésitent pas à trancher des questions que les spécialistes eux mêmes n’ont pas encore tranchées.
La pensée n’est utile que si elle est contre soi. Et la science, sur les sujets complexes qu’elle étudie, pratique en permanence cette pensée contre soi du mieux qu’elle le peut, elle le fait pour nous !
Quand vous exercez votre profession M Fonteneau, vous acceptez les connaissances acquises au cours du temps qui vous permettent d’utiliser la science comme outil via des équations, des statistiques, des sciences de l’économie, etc…
Vous reprenez en somme une partie d’un flambeau, une partie d’un outil (appelez le comme le vous voulez) qu’on vous laisse, que la science vous laisse, pour proposer des conseils particuliers et adaptés aux situations/clients en suivant une démarche, une sorte de procédure que vous avez vous même fixé, en accord avec vos connaissances scientifiques spécifiques et vos choix moraux.
Un rapport du GIEC, pour ne citer que cela pour coller à l’actualité, est très analogue à ce que vous consentez de gré à faire chaque jour.
Des scientifiques issus de culture, de pays (*) et donc de biais radicalement différents parviennent à apporter des constats solides dans leurs spécialités et ils sont simplement repris d’une manière respectable et surtout réalisable, tout en sachant que tout est perfectible.
(*) 195 pays c’est pas rien quand on observe déjà les difficultés qu’on a juste en Europe pour définir des intérêts communs ou des politiques communes.
Certains apportent des observations, des mesures, et toutes une infinité de preuves qui amènent à une conclusion commune sur ces observations et sur leur validité scientifique.
D’autres champs scientifiques se penchent sur les conséquences des observations constatées, ils reprennent le flambeau des observations, comme vous vous reprenez le flambeau des connaissances acquises pour mener votre métier, et poursuivre leurs études pour aider à mieux comprendre ce qu’il se passe.
Enfin d’autres spécialités scientifiques, établissent des modèles prédictifs pour nous éclairer encore plus dans nos choix. Des modèles dont le taux de marge d’erreur serait colossal s’il se contentait d’affirmer qu’une seule vérité.
Il suffit de voir déjà la difficulté que représente les soit disant »simples » prédictions météorologiques qui ont la lourde de tâche de viser juste à partir de données d’une complexité gigantesque!
Et la différence avec les modèles prédictifs sur les conséquences climatiques et environnementales que propose des organismes agrégateurs comme le GIEC réside dans l’honnêteté de présenter plusieurs scénarios, scénarios qui dépendent de ce que nous ferons.
Le seul but est de faire comprendre les conséquences de nos choix, exactement comme ce que vous faites quand vous apportez vos conseils dans votre spécialité.
Dans tous ces scénarios, les incertitudes sont présentes par construction, mais si on accepte les conclusions de la science qui étudie le sujet de notre environnement, on en convient qu’il faut agir.
La grande solution n’existe pas, mais il y a une infinité de choses à faire en fonction de nos moyens propres.
Dans ce contexte de changement à venir sur lequel, je pense, on peut s’accorder, j’espère que la réflexion à laquelle je vous invite vous amènera à envisager que la croissance, qu’elle soit dite verte ou durable ou quoi que ce soit ne soit pas l’alpha et l’oméga de notre pensée.
La croissance changera de secteur probablement et c’est à souhaiter. Elle continuera au moins pendant une période transitoire dont la durée est imprédictible, et c’est là où votre métier prend toute sa valeur pour nous aider à faire des choix opportuns sur notre capacité à investir en tenant compte des risques.( je parle bien de risques et pas de fatalité)
Mais serait il si difficile d’envisager au moins le risque que la croissance n’ait plus les moyens d’exister à terme ?
(je dis le risque et pas la connaissance pour éviter d’éveiller en vous une opposition radicale même si il ne me semble pas idiot de considérer qu’une croissance sans fin dans un monde fini n’est pas durable, voire même n’a pas de sens mathématique)
Dit autrement, ne pouvons nous pas imaginer collectivement, ou à défaut faire plancher 10% (faut bien dire un chiffre même si c’est con) des économistes et d’autres spécialistes sur la manière dont on pourrait trouver des moyens, du sens et du bonheur dans un monde sans croissance ? (mettez décroissance ou stagnation ça n’a pas d’importance, on peux faire des scénarios du moins pire jusqu’au pire de la décroissance)
Juste l’envisager pour les plus rétifs et s’y préparer. Ça engage à quoi d’y réfléchir ? Ça ferait chier qui ? Je pense qu’en terme de gâchis de temps et de jus de cerveau on fait bien pire non ?
Je remercie par avance d’éviter l’écueil de l’unique solution de revenir au moyen âge, soyons constructif encore une fois.
L’idée est d’améliorer notre résilience, de faire preuve d’humilité autant que possible, de ne pas prétendre que toutes les solutions sont déjà à l’œuvre, et pour votre cas particuliers, de nous aider avec vos petits bras à faire les choix d’investissements les plus résilients et respectueux possibles en fonction du scénario choisi par chacun de vos clients.
Ça me semble être un challenge motivant pour l’esprit que d’aller s’adapter à toujours plus de situations, fussent t’elles être des situations avec lesquelles notre opinion n’est pas en accord.
En conclusion, je ne souhaite pas vous imposer mon approche mais humblement vous inviter à une réflexion.
Désolé pour la longueur et le côté brouillon d’un simple jet d’écriture non structuré… 😉
Merci pour ce poste très intéressant notamment sur le coté sciences.
Ne cherchez pas à convaincre des personnes de ce qu’est la science et le raisonnement associé, ce n’est pas leur métier, il n’ont pas, à ce que je peux lire des articles et autres débats sur des sujets s’y rapportant, suivi l’éducation longue et indispensable fusse t-elle autodidacte, pour s’imprégner du raisonnement et de la logique scientifique.
Ceci étant dit vous appuyez sur la différence entre la sciences qui s’appuient sur des connaissances acquises et validées dans un référentiel donné et la recherche qui cherche à comprendre toujours plus et mieux les phénomènes ou à valider ou invalider des théories. Cette différence est essentielle à comprendre pour qui veut avoir un discours cohérent.
Vous écrivez: « Car douter aussi fort de tout, ou de toutes les sciences (puisque douter d’une seule spécialité scientifique est ridicule si on croit aux autres) laisse la question de ce que l’on apprend dans ce cas . ».
En ces temps dits modernes où informations et désinformations circulent tous azimuts, il est acté par des éminences, des sommités même, des « réalités scientifiques » qui n’en ont que le nom mais qui ont envahi planétairement l’esprit d’une quasi majorité des habitants de cette planète. Un exemple est la responsabilité anthropique sur le climat dont un certain nombre d’hypothèses de base sont soit fausses soit non suffisamment vérifiées/ prouvées. Que faire ???
Votre avis éclairé sur le sujet m’intéresse …. à vous lire.
Bonjour monsieur,
pour la faire le plus court possible, je réponds partiellement dans mon retour à M Fonteneau.
Par respect et par éthique personnelle, je ne parlerai pas à la place des experts du domaine.
Donc je vais marcher sur des oeufs si vous visez des hypothèses particulières.
Néanmoins, étant au contact de personnes qui étudient ce domaine et partageant nos expériences propres dans nos spécialités respectives, je peux vous dire qu’on ne peut faire effondrer leurs raisonnements scientifiques sur quelques potentielles hypothèses fausses.
Les spécialités en jeu étant tellement variées, les personnes qui les pratiquent se comptant par centaines à l’échelle mondiale, il ne serait dès lors pas raisonnable de renier l’ensemble des constats en pensant qu’il y aurait une pensée dominante dans l’erreur et une autre pensée minoritaire dans le vrai ou du moins dans la clairvoyance.
Il y a autant de pensées et de pratiques que de praticiens et pour arriver à une forme de consensus majoritaire, les étapes sont lourdes et le résultat, à défaut d’être parfait (aucun système ne l’est), semble être aux yeux de tous le plus juste (sauf aux yeux de ceux qui n’aiment pas avoir tort et ils existent aussi chez les scientifiques qui sont des humains avant tout).
L’idée n’est pas d’arriver à la vérité qui relève plus de questions métaphysiques, phylosophiques, morales, etc…
L’idée de la science est de présenter des résultats solides, difficiles à contredire.
C’est un outil avant tout, un des meilleurs qu’on ait pu inventer pour lutter contre nos biais multiples en tant qu’humains.
Les hypothèses sont plus conséquentes au niveau des modèles prédictifs mais beaucoup moins au niveau des observations, mesures, etc…
Dans tous les cas, il faut un moment savoir faire confiance dans les résultats de la science si on croit dans la science.
Non pas que la science impose le vrai au sens stricte. Einstein et tous les grands noms qui ont marqué l’histoire ne sont pas des dictateurs que je sache.
La science liée à l’étude de l’environnement (je devrais dire les sciences mais c’est quand même plus simple ça que de faire la liste exhaustive des spécilités concernées) n’est pas une science si complexe que ça.
Sa complexité est en grande partie liée à l’immensité des données à étudier pour l’ensemble des spécialités .
Complexité aussi liée pour une partie des spécialités aux interactions, boucles et rétroactions en tout genre.
Néanmoins ces spécialités ne réclament pas de révolution de principe ou de changement/ajout de lois fondamentales pour exercer leur discipline.
La physique aimerait aujourdhui avoir une révolution pour avancer sur certaines branches telle que la mécanique quantique ou l’astro physique par exemple.
Une dernière chose, j’ai probablement un biais très clair au sujet des scientifiques qui étudient notre environnement. Ce biais est lié au respect et à l’admiration que j’ai pour eux, je pourrais même dire que j’ai de la compassion.
La raison en est toute simple, j’observe que les spécialités en question sont les seules de toute la science à avoir besoin de cellules de soutien psychologique.
Leurs découvertes, à l’inverse de celles du reste de la science, annoncent toujours des choses encore pire qu’hier. Le plaisir intellectuel de découvrir et d’avancer dans les connaissances est un vieux fantôme pour beaucoup. Certains démissionnent pcq la charge est trop dure et d’autres en arrivent à mettre fin à leur jour. En somme, ils ne prennent pas plaisir à écrire leurs conclusions.
Le savoir au détour d’un article, un commentaire est une chose, le vivre en est une autre.
Si on n’agit pas un peu plus collectivement sur les problèmes qui sont déjà à l’oeuvre, il n’y a qu’une seule certitude, c’est que si ça commence à nous déplaire sérieusement, ce sera pire après.
Bien cordialement.
Vous dites: « Il y a autant de pensées et de pratiques que de praticiens et pour arriver à une forme de consensus majoritaire,… »
Vous semblez accréditer dans cette assertion qu’il peut y avoir un consensus de scientifiques.
Sachez cher Monsieur, qu’il n’y a JAMAIS de consensus en sciences, c’est une des bases de cette discipline !
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/623304/idees-le-concept-de-consensus-scientifique-est-il-vraiment-scientifique
Sur le sujet spécifique du réchauffement climatique, voilà ce que donne le consensus, initié par des menteurs (qui pensent plus à leur survie de groupe qu’à la réalité scientifique!!!)
https://www.youtube.com/watch?v=in_NTvetokU
C’est dommage que vous vous braquiez sur un mot comme ça au point de rejeter tout ce qu’il y a autour (y compris les 2 mots qui lui précède immédiatement : ‘forme de’), et d’en supposer le pire de ce que vous pensez.
Je vous conseille d’aller voir un jour un ou mieux des labos de recherche dans l’université la plus proche de chez vous, lors de portes ouvertes ou de conférences (ou même au culot n’importe quand ça peut passer avec du bol) pour essayer de discuter avec des chercheurs. Généralement on est plutôt cool si la personne reste courtoise et ouverte.
Pour le reste veuillez m’excuser mais je ne poursuivrai pas cet échange pcq c’est ni mon kiffe ni mon job de prouver ou dé-interpréter par le menu les moindres mots qui je m’aventurerais à écrire dans un commentaire.
Faut en priorité que j’aille voir certains collègues pour leur apprendre la vérité que ça fait 40 ans qu’ils font de la recherche comme des baltringues et qu’ils sont à la bonne de Greenpeace et consorts ou je ne sais qui.
Attendez! Ya peut être moyen avec cette prise de conscience qu’on manifeste tous ensemble contre l’ONU avec sa connerie de GIEC, ou pire l’UNSCEAR! Je vais même brûler toutes mes revues à comité de lecture pcq je suis désormais persuadé qu’il y a quelques incompétents dans le lot!
Punaise je commence à flipper que cet essayiste vienne creuser ma spécialité pour me dire pareil…
Je vous taquine mais c’est de bonne guerre après votre tentative de m’expliquer la science 😉
Je ne me braque pas, j’essaie d’expliquer et …. de comprendre.
Les mots ont leur importance et celui-là dans un contexte de sciences physiques plus que tout autre.
Un consensus n’existe pas en sciences, le pensez c’est adopter une position religieuse. (Cf histoire de Galilée et la rotation de la terre sur elle même et autour du soleil)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Galil%C3%A9e_(savant)
Et dire « une forme de consensus majoritaire » qui laisse entendre que ce serait un consensus sans en être vraiment est une expression qui me stupéfie lorsque l’on parle de sciences ! Dommage le reste de votre post était intéressant.
Bien à vous, sans vous offenser !