C’est encore raté ! La semaine dernière, nous étions nombreux à nous réjouir de la perspective d’une baisse des cours pour enfin retrouver une occasion d’investir à long terme après 1 an et demi d’euphorie boursière.
Nous vous avions alors proposé cet article « Chic ! enfin une baisse des cours de bourse« , avec un titre explicite.
Tout le monde veut investir en actions, je le constate tous les jours à l’occasion de mes consultations patrimoniales, mais tout le monde craint d’investir après la bataille ; Les cours ont beaucoup trop augmenté depuis bientôt 2 ans pour espérer investir à bon compte.
Ainsi, vous êtes très nombreux à attendre avec impatience une forte baisse des cours pour enfin acheter des actions. Vous attendez les soldes ! Vous ne voulez pas prendre le risque d’investir au plus haut à l’instar de ceux d’entre vous qui ont acheté des actions en 2000.
Malheureusement, comme tout le monde veut investir, tout le monde attend une baisse pour investir ; La moindre baisse des cours est l’occasion pour nombre d’entre vous de passer à l’acte… ce qui fait mécaniquement remonter les cours.
Bref, nous avons collectivement conscience que les cours de bourse sont élevés, et que le moment n’est pas idéal pour investir, même à long terme ; Nous sommes nombreux à attendre et, même espérer parfois, une prochaine baisse des cours pour investir, mais ça ne veut pas baisser, rien n’y fait. Même le virus Omicron n’y met pas du sien. Rien ne semble pouvoir faire baisser les cours.
Combien de temps allez vous réussir à résister à la tentation ?
La situation est extrêmement complexe pour ceux d’entre vous qui possédez un capital à investir.
Que faire ?! Faut il participer à la bulle en construction sur le marché actions ?
Attendre, peut être très longtemps, une prochaine baisse des cours de bourse au risque de se sentir frustré au fur et à mesure de la hausse des cours qui pourrait se poursuivre en 2022 ;
Ou au contraire, être plus fort que l’euphorie, accepter d’avoir raté la bonne occasion d’investir en actions et chercher à investir ailleurs, dans l’immobilier par exemple.
Bref, passer à autre chose car investir aujourd’hui, c’est vraiment prendre le risque d’acheter des actions à prix trop élevé.
2022, une bulle sur le marché actions comme en 1998/2001 ?
J’ai parfois l’impression d’être en 1997/1998.
Fin 1998, le CAC40 venait de réaliser 3 années exceptionnelles :
- 1996 : +23.24% ;
- 1997 : +29.34% ;
- 1998 : +37.31%
L’investisseur prudent savait parfaitement que les cours étaient trop élevés pour investir. Il était, je crois, assez facile de comprendre l’exubérance irrationnelle mise en avant par la FED en 1996.
Voici le graphique du CAC40 entre 1987 et 1999. Il fallait vraiment être fou pour acheter des actions en 1998.

Pourtant, l’euphorie sur les marchés actions se poursuit encore au cours de toute l’année 1999 et 2000 :
- 1999 : +51% ;
- 01/01/2000 – 01/09/2000 : +19%

Les investisseurs prudents qui trouvaient que les cours était trop élevés en 1998 ont dû faire preuve d’un courage extrême pour résister à la tentation de l’investissement en actions.
Pourtant, ils avaient totalement raison ! Il ne fallait pas investir en 1998 ! (ou du moins pas investir dans les entreprises phare de ces bulles – On a une pensée émue pour les actionnaires de France Télecom ;-(
L’évolution future des cours de bourse nous le confirmera. Le prix des actions était manifestement trop élevé.
Les investisseurs en actions auraient dû passer leur chemin ; Ne pas investir sur le marché action, trop cher, et investir dans un autre actif, l’immobilier par exemple.
En 2002, le CAC40 était revenu à son niveau de 1997 !

Et si l’année 2022 était un remake des années 1998/1999 ?
L’investisseur prudent ne peut raisonnablement acheter massivement des actions en ce moment ou du moins être très sélectif dans ses achats en sélectionnant des entreprises qui ne profitent pas de l’euphorie actuelle malgré un modèle économique solide.
Alors que tout le monde, moi y compris, met en avant la gestion indicielle, ne serait il pas plus pertinent, au contraire, de faire confiance à la gestion value et au stock-picking ?
Celui qui veut acheter des actions dans une stratégie de long terme devra impérativement privilégier l’investissement très progressif, et d’autant plus progressif que les cours sont élevés tout en conservant d’abondantes liquidités qui lui serviront à investir lorsque la fête sera finie.
Celui qui dispose d’un capital n’a pas beaucoup d’autres choix que de rechercher une autre manière d’investir son argent et doit fuir le projet d’investir massivement sur le marché actions. Il pourra évidemment investir de l’immobilier ou à défaut rembourser ses crédits immobiliers afin de transformer son capital en flux de trésorerie mensuels (car il n’a plus de mensualité de crédit à rembourser) qui pourront être investis plus sereinement en actions.
En tout état de cause, l’investisseur en actions doit être courageux. Courageux pour conserver sa capacité d’analyse malgré l’euphorie qui le pousse à investir alors même qu’il sait que ce n’est pas le bon moment.
Il est trop tard. Vous avez regardé le train passer. C’est dommage, mais ce n’est pas grave. Au lieu de chercher à rattraper le train qui vient de passer, vous devriez plutôt chercher à identifier le prochain qui passera dans quelques années.
A suivre.
Je trouve votre article très intéressant. Mais vous auriez du continuer sur 2 à 3 années de plus.
Cela aurait permis de voir en combien de temps la chute de 2002 avait été effacée.
Merci pour vos articles toujours pertinants
Voici l’image du CAC40 dividendes réinvestis.
Il faut donc attendre fin 2004 pour celui qui est rentré en 1998 et 2015 pour celui qui est rentré en 2000 ! C’est long !
Merci Guillaume,ce simple graphique très explicite est à conserver : il en veut dire long !!!
Lorsqu’on investi en bourse, on est sur le temps long donc 15-20 ans. 5-6 ans, ce n’et qu’un quart
Ce graphique met en évidence l’importance du choix des points d’entrée sur le marché,car il ne vous aura pas échappé que les périodes d’euphorie sont loin d’être pléthoriques sur le long terme…….
Merci pour cet article intéressant, il y a aussi et fort heureusement ceux qui sont exposés en actions et qui sont en situation de fortes plus-values. Personnellement, je leur conseillerai de prendre partiellement leur bénéfice en vendant 1/3 de leur position. Si la hausse se poursuit début 2022, je leur conseillerai de vendre un 2eme tiers au printemps. Puis, ils n’auront plus qu’à attendre un gros repli (20 % mini) pour racheter 1/3 et en cas de vrai krach (40%) ils pourront racheter le dernier tiers.
A titre personnel. Je suis dans cette situation de très forte plus-value.
En réalité, je garde tout. J’accepte de perdre une part non négligeable de mes plus-values, pour investir en action, il faut être capable d’accepter le jeu de la volatilité. C’est dur, mais c’est comme ça.
Car, malgré mes certitudes partagées dans mes articles, je sais que je n’en sais rien.
Il est facile de remarquer que certaines valeurs ayant grimpé de 100% en peu de temps commencent à s’essouffler en butant régulièrement sur leurs résistances.
Garder « tout »?pourquoi pas,mais restons évidemment sélectif…….
Ce que j’ai oublié de préciser : Je ne suis pas surexposé sur ces boîtes dont les PER sont déraisonnables.
Il faut mettre des « stop » .
Softy
+1
Je suis à 100 % d’accord avec votre stratégie très efficace permettant de garder en permanence un pied dans le marché en générant des liquidités bienvenues en cas d’effondrement des cours.
Idem , je suis en Fortes plus values , en revanche je viens d’investir dans des secteurs spécifiques comme l’eau, le traitement des déchets , le disruptive … Il y a encore en 2022 une progression à 2 chiffres sur ces secteurs.
En 2022 , il faudra être attentif et vigilant , attention au retour de l’inflation …
Pour ma part je ne suis pas inquiet … même s’il y a bulle .
Comme écrit Guillaume , la hausse des cours est due à l’achat massifs des investisseurs ou « pseudos investisseurs » …
Réponse.
Si on regarde le CAC40 dividendes réinvestis :
– Celui qui est rentré fin 1998 a du attendre septembre 2004 pour retrouver son investissement et même 2011/2012 (car rechute après la crise de 2008)
– Celui qui est rentré au plus haut en 2000 à du attendre février 2007 (mais de très courte durée car veille de la chute lié à la crise des subprimes) et réellement 2015 !
C’est long !
Dans le genre long, vous avez aussi le Nikkei 225 Total Return, il a fallu attendre 2021 pour retrouver le plus haut de… 1990 (31 ans !)
On ne peut que conseiller de bien diversifier… Et même avec cela, il faut toujours envisager d’être négatif pendant 10/15 ans, sur les actions….
Dans le genre performant le S&P 500, 1000 environ au début des années 2000, 4700 aujourd’hui soit près de 500%, soit encore une moyenne de 25% par an !!!
Pas mal et sans réinvest des dividendes.
Bonjour, oui c est pertinent, les actions sont chère, mais obligations ne rapportent rien, et l immobilier est aussi très cher. Donc j investi sans des actions qui me rapportent des dividendes, je me fou du prix de l’action, c est la somme du dividende qui m intéresse et le nombre d actions que je possède. Sur le long terme je serait gagnant. Orange avec les dividende réinvestit en 2000 jusqu a nos jour, le capital à été multiplier par 2.
En effet, on peut se poser la même question sur l’immobilier qui vient de connaître 20 ans exceptionnel… après une forte crise dans les années 90.
Il y a certainement des bulles, mais elles sont souvent là où on ne le voit pas. Par exemple, les stars de la tech américaines sont nettement moins chères que nos stars françaises du luxe.
Je ne suis pas d’accord pour l’immobilier.
Les prix sont restés stable entre 2007 et 2018 partout en France sauf Paris, Lyon et Bordeaux.
Depuis 2018, une forme de rattrapage du reste de la France mais les prix sont relativement raisonnables au contraire.
Bonjour à tous,
Encore une fois la question à surveiller est celles de l’inflation et des taux.
Le marché a atteint un point de fragilité et le moment où une majorité d’intervenant pensera que les taux doivent remonter sera celui de l’inversion de tendance, si l’inflation devient non maîtrisable.
si c’est le contraire, c’est à dire si l’inflation reflue, il n’y a pas de limite à la hausse des marchés.
( Mais ceci est théorique, car il y a toujours une limite)
Aujourd’hui les gens dits « sérieux » ne conseillent plus d’acheter des actions. C’est trop cher !!
Attention donc à ne pas se laisser emporter par l’euphorie qui faisait l’objet du précédent article.
On peut garder des actions, mais il faut se tenir prêt à dégainer le doigt sur la gâchette.
Je regarde depuis 1 an les actions d’une startup allemande genre Amazon pour l’Afrique. Après nov 2020, les cours se sont tassés pour ensuite s’écrouler et perdre 50%. Depuis quelques soubresauts. Puis récemment, étant fatigué de ne rien comprendre je demande à Google Alerts de me donner des news sur cette société. Les retours quasi quotidiens m’interpellent:
– les analystes américains font la loi
– un gros fonds vient sur le titre et hop le titre tombe ou monde de 10%
– les petits boursicoteurs du monde ne font au mieux varier les cours qu’entre +- 0,5% par jour et encore
Actuellement, les analystes prévoient pour pas mal de tech des avenirs plutot radieux, les titres continuent de monter.
Conclusion: sur les actions techno petites valo (<2 Milliard$) à moins de connaitre la société de l'intérieur ou ses produits/services en les utilisant, j'ai peut que nous petits porteurs ne soyons dans des visions court terme que des perdants.
+1
Bip59
+1
Nota Bene : – » les petits boursicoteurs du monde ne font au mieux varier les cours qu’entre +- 0,5% par jour et encore »
Personnellement, je n’investis que dans des sociétés françaises ayant une capi inférieure à 100M€, voire bien en-deçà:
– les éléments comptables sont bien plus simples à lire au regard de mes compétences (voire moins « traficotés », quoique avec des managements fees qui peuvent perturber parfois, de même que la prestation de services de l’épouse pour changer les fleurs ! déjà vu ! j’ai donc supprimé cette société de ma short list évidemment),
– généralement, les dirigeants (seuls ou avec leur famille) sont significativement au capital ce qui me rassure pour ma part plutôt que de voir des FCPI voire la BPI au capital, ou à tout le moins des financiers ayant un PRU significativement inférieur au mien et qui peuvent larguer leurs titres à tout moment sur le marché (rappelons que ce n’est pas leur argent mais celui qu’ils gèrent!),
– comme ces boîtes sont petites avec peu de profondeur du marché, si un fonds veut venir dessus, il faut déjà qu’il ait le droit d’aller sur les small caps, et ensuite, il sait que sa prise de ligne va faire monter le cours,
– moins de risque géopolitique et risque pays (ou alors risque essentiellement domestique, mais je préfère gérer le risque français que celui de l’Australie ou du Brésil pour ne pas citer d’autres pays),
– le positionnement d’ordres tant à l’achat qu’à la baisse permet de capter des mouvements substantiels en lien avec la moindre profondeur de leurs carnets d’ordres,
– le volet ESG et autres joyeusetés mises en avant par la finance pour favoriser la captation des flux sont bien plus aisément respectés dans des petites boîtes domestiques que dans des multinationales mobilisant une main-d’oeuvre à vil prix dans des pays à bas coûts, logeant des bénéfices dans des paradis fiscaux, mobilisant des lobbyistes à tour de bras, taux d’IS payé…
– je me responsabilise quant à mes choix d’investissements plutôt que d’en déléguer la gestion à des financiers n’ayant pas les mêmes valeurs et convictions que moi. Mes performances sont principalement le fruit de mes analyses et travaux de sélection de titres (mais pas que, il y a un effet marché),
– je privilégie l’analyse micro puis après celle macro après une réflexion des secteurs dans lesquels je souhaite investir initialement (par exemple, depuis quelques années, je favorise très majoritairement les sociétés dans le milieu du bois),
– donc pas de crainte quant à un crach (ou même d’euphorie quant à une hausse) en 2022, pour ma part, avec une approche également de type « portefeuille permanent » pour réajuster.
+1
Si tout le monde avait les mêmes réflexes, l’économie serait assainie depuis longtemps.
Bonjour Icare,
Le commentaire intéressant de Sénèque montre que la bourse n’est pas qu’un jeu,contrairement à une idée trop répandue.
« – comme ces boîtes sont petites avec peu de profondeur du marché, »
N.B. : Il n’est guère possible pour l’investisseur lambda d’accéder aux données déterminantes permettant d’apprécier avec précision « la profondeur du marché » et d’agir en conséquence.
C’est bien là que le bât blesse…….
Tout dépend de quelles valeurs nous parlons:
– Orange et Total sont des valeurs qui ont des PER inférieurs à 10 et qui offrent des rendements aux alentours de 5%. Le risque n’est pas très élevé (oui un jour nous n’utiliserons plus de pétrole mais en attendant 98% des gens ont une voiture à moteur thermique).
– Hermés, LVMH, KERING et LOREAL sont à plus de 30.
Et il y a de belles société comme Saint Gobain qui ont des PER raisonnables, une croissance régulière, une bonne diversification géographique et engagée dans la transition énergétique.
Cela montre que les indices comme le CAC 40 sont des des indices géographiques du passé (après guerre dans une économie pas encore mondialisée) et il faut faire soit du stock-picking soit aller sur des ETF sectoriels.
Je ne connais pas les chiffres mais sans doute quand on achète du CAC40 on achète surtout du luxe et quand on achète du S&P500 on achète surtout du GAFAM.
Bonjour à tous ,
Merci pour cet article intéressant.
Ce débat est surement aussi vieux que la genèse de la bourse. Et c’est bien de l’actualiser.
Pour apporter ma goutte d’eau de colibri , j’essaye d’être à la fois audacieux et prudent.
Les thèmes climat et eau ( cité par Max) ont encore du beau grain à moudre.
Mais si un cyclone de baisse arrive , on sait qu’il ravage tout même les meilleurs valeurs.
L’idéal est de conserver toujours quelques liquidités.
Je m’astreins à vendre le plus régulièrement possible dés que mes plus values dépassent une hausse de 20à 25 % . Et quitte à revenir sur le même secteur ou action avec des petits bouts.
C’est ma règle à moi , mais je ne l’érige pas comme une théorie.
Je crois que vous aviez fait un article l’année dernière sur le syndrome de Caracas portant sur le marché des actions.
La bourse de Caracas connaît une hausse de plus de 7000% depuis ce début d’année . Quelle croissance extraordinaire direz-vous ! En réalité au Vénézuela, la Bourse monte parce que la monnaie dévalue… il en est de même dans l’ensemble des économies qui ont fait tourner la planche à billets à tout crin ces 2 dernières années. Depuis janvier 2020, les États-Unis ont créé près de 25 % de l’intégralité des dollars américains aujourd’hui en circulation. Soit près de 5 000 milliards de dollars ajoutés dans l’économie en tout juste deux ans. Guillaume, peut-être pourriez-vous écrire un article sur la question car il y a très certainement une clé de compréhension de la situation en l’analysant avec ce prisme. En réalité, les actifs ne valent pas grand chose sur le plan monétaire, puisque qu’à peut près tout est en bulle. Sauf peut-être quelques matières premières et certains actifs immobiliers. L’hyperinflation devrait être la suite logique, contenue tant bien que mal par les banques centrales actuellement qui soignent le mal par le mal avec des doses de plus en plus fortes. On sait à quoi cela mène in fine: un grand reset avec ruine des épargnants. Difficile de se mettre réellement à l’abris car personne ne sait comment cela se manifestera vraiment. Diversifier à outrance sur des actifs peu corrélés entre eux. Pas certain. Peut-être faut-il juste se dire qu’on peut tout perdre et construire de nouveaux modèle de vie sur cette base-là ? Achat d’une résidence secondaire pour construire du lien avec ceux qu’on aime, investir dans des systèmes autonomes de production d’énergie, investir dans un verger, bâtir un réseau de voisinage de qualité, éteindre la TV et apprendre à prier (?), créer une BAD, investir dans une formation relative à un domaine qu’on affectionne et qui peut se montrer utile demain, apprendre à gérer nos peurs qui risquent de nous faire prendre de mauvaises décisions, reprendre en main notre santé, s’exercer à sortir constamment de notre zones de confort (loi de l’hormèse). Des sujets qu’on apprend pas trop dans les écoles et qui pourtant pourraient être d’une grande utilité dans le monde de demain….
+2
Masse monétaire énorme injectée = rien à voir avec la bulle de 1997 à 2000.
Que sera l’avenir : totalement incertain. Nouvelle monnaie mondiale en préparation pour faire ce reset ? Du genre 1M€ = 1 de la nouvelle monnaie ?
Et oui amusant, je partage « Achat d’une résidence secondaire pour construire du lien avec ceux qu’on aime, investir dans des systèmes autonomes de production d’énergie, investir dans un verger, bâtir un réseau de voisinage de qualité,…«
@Pierre
+1
La voix du bon sens ! Je suis sidérée par le décalage entre les préoccupations de la plupart de gens (y compris, et même surtout, parmi les personnes très éduquées) et les réalités – celles du jour comme celles qui nous foncent dessus. Mais développer nous entraînerait dans un débat philosophique, alors que tout peut se résumer à un dilemme d’une simplicité presque affligeante : suivre ou non le conseil de Candide…
Votre commentaire me fait penser à ceux qui ont été détruit par la seconde guerre mondiale et qui ne s’en sont jamais remis: trop vieux, effort d’adaptation trop important, etc. Là où la nouvelle jeunesse a pris la vie nouvelle à bras le corps. Votre nouveau monde n’augure rien de bon pour tous les « boomers » qui profitent de leur retraite sans soucis et qui ne s’attendent pas à un tel changement. J’espère que votre scénario ne vienne pas s’offrir à nous.🤕😱
Oui, je suis d’accord avec vous, les boomers se croient un peu à l’abris de tout ça avec de retraites assez plantureuses en général (versus celles que nous aurons à partir de 67 ans dans peu de temps). Or, ils oublient que l’hyperinflation va passer par là. Une inflation de 5% par an sans revalorisation des retraites pendant 10 ans, ça commence à se voir sérieusement. Ils devraient s’activer très sérieusement autours de regroupements familiaux, beguinage, ou autre type de colocation comme cela se pratique chez nos voisins italiens ou grecs. Peut-être faut il arrêter de voyager partout et revenir à des modes de vie simple et sobres, comme le préconisait un certain Pierre Rabhi…
+1
@Badtimes
L’espérance est une vertu… à condition de ne pas être le fruit de l’aveuglement. J’ai tendance à croire que les boomers se montreront non seulement plus clairvoyants, mais aussi bien plus résilients. Une capacité qui se perd, hélas, au contact du confort et de l’illusion de sécurité.
Mais, bien entendu, tout dépend de quel type de boomers nous parlons !
Bonjour,
Excellent article.
J’ai anticipé (trop tôt) cette situation et j’ai vendu 50% de mes actions il y a environ 1 an. Désormais, il me reste 50% de mes actions qui ont fait un joli bond en avant en 2021, mais je ne vais quand même pas rendre liquide une part supplémentaire de mon portefeuille. Ou bien ?
Que faire ?
Philippe
Bonjour
Très amusant cet article. Tout le monde prévoit une baisse, ce qui m’incite à investir davantage.
Un Krack n´intervient jamais lorsque le consensus est au Krack.
Plutôt d’accord, cela rejoint l’hypothèse de valo en hausse tout simplement par arrivée géantes de liquidités par la FED et consorts.
Serait bien de suivre cet article tous les mois ! @Guillaume = cela fera un épisode de plus à la saison « Crac for the Cac ? »
Ce matin, j’ai acheté des titres worldline 😉
Un excellent potentiel et un secteur pérenne=Investissement pertinent !
A vrai dire, j’en ai déjà une belle quantité, mais au regard des prix actuels…
Et je les ai achetées dans mon PER 😉
Je cours après les valeurs du luxe,mais j’ai hélas un sérieux train de retard !
J’hésite à me renforcer sur Carbios au parcours exceptionnel.
Sur mon PEA…….of course…….😉
@ anticrédule,
l’usage des stops est extrêmement délicat.
le marché est parfois erratique sans raisons, et l’on peut se laisser couper sa position sur un stop sans que la baisse ait une signification quelconque. et remonte le lendemain.
C’est encore plus vrai pour le marché des changes.
@Laurent,
Je ne crois pas qu’il y ait consensus sur un Krack ni même une baisse.
On essaye seulement de réfléchir sur les conditions de marché,.
c’est assez simple, plus il monte plus il devient cher…
Il y a une possibilité de hausse « artificielle » encore principalement en rapport avec les taux artificiellement bas. C’est dans ce sens que Guillaume parle de bulle.
ça peut durer encore
Mais mettez vous dans l’état d’esprit de passer à l’acte et achetez à ce niveau !!! et tenez nous au courant.
Il est étonnant que les craintes de bulles ,avec des conséquences extrêmes, soient seuls considérées dans les commentaires.
Pour simple rappel : Il existe aussi le scénario du « stand by »,du » sur place »,réalité pour certains indices durant de nombreuses années,tels que le NIKKEI.
Redouter de grands bouleversements n’est pas une nouveauté, car de fortes tensions ont émaillé chaque époque,(La guerre froide n’était pas un épiphénomène, et en dépit des crises le génie humain a toujours permis la résilience du système).
Notre époque n’échappe pas à la règle et tous les scénarios restent possibles,y compris la possibilité peu évoquée de marchés atones pour le long terme.
N’attendons pas Godot……. en vain !
On parle de bulle alors que l’environnement a radicalement évolué, à savoir des montagnes de liquidité qui faussent les cours. Donc on ne peut plus comparer des cours avant Covid de ceux d’après Covid. D’ailleurs reviendra t’on a des références que nous avons connu avant covid?
Etonnant de conseiller du market timing en gestion de patrimoine.
Un autre regard sur le CAC pourrait être de comparer la période 08/1996 => 05/1998 à la période actuelle, les performances sont similaires sur cette période à ce que nous voyons aujourd’hui en France : +110% en moins de 2 ans.
Le marché a certes baissé de 25% dans les 5 mois suivant, mais finalement il était 80% au dessus 2 ans plus tard, avant le véritable krach.
Comme toujours, il est quasiment impossible de prévoir les krach, tout autant qu’ensuite d’investir au plus bas. Pour de l’investissement long terme (objectif retraite, …), le plus grand risque est alors de sortir et de ne jamais réussir à revenir sur les marchés à un niveau équivalent.
Certes mais les Fondamentaux, rien que les fondamentaux …… sont au plus mal !
Les actions ont baissé ==> début d’un crac ?
Info du Wall Street Journal, les très riches américains ont vendu leurs actions pour éviter de se retrouver avec une taxation sur la valeur potentielle de leur portefeuille. 63 milliards est assez significatif et a influé sur la valeur de nos actions américaines 🙂
Méfions nous du copié/collé de situations passées.
https://www.wsj.com/articles/elon-musk-other-leaders-sell-stock-at-historic-levels-as-market-soars-tax-changes-loom-11639089782
Sortir en 1998 aura permis d’éviter le krach de 2000… mais aussi de rater 70% de plus value supplémentaire avant l’arrivée dudit krach…
Les marchés sont hauts, mais il y a des explications (banques centrales, rachats d’actions, résultats exceptionnels, taux planchers) contrairement à la situation en 2000 ou là oui, c’était de la folie…
Et pourtant, il y a des bulles partout, c’est maintenant qu’il faudrait sortir et re-rentrer en ??? …. suivant la situation géopolitique et financière, quitte (au risque de) à perdre sur les dernières hausses de cette fin d’année et début de l’année prochaine.
-« Sortir et re-rentrer » : QUAND ???
– Attendre quels niveaux d’indices ?
-Courir sans cesse après les marchés ?
-Ne vaut-il pas mieux garder en permanence un pied dans les marchés,en retenant le vieil adage qui a fait ses preuves : « Rien ne sert de courir,il faut partir à point »?-
Aucun rapport me semble t-il entre les marchés et l’adage ! Mais ce n’est qu’un avis.
Mon intuition, c’est que nous sommes dans une période (très) malsaine et que la fin est proche.
Alors deux solutions: avoir le doigt sur la gâchette et sortir dès les premiers signes significatifs (ça risque d’être un samedi ou un dimanche), comme dès une tumulte bancaire ou un événement géopolitique important (mais faut pas se rater!) ou sortir maintenant (toutes prochaines semaines/mois) avec un peu d’avance quitte à perdre quelques opportunités.
Après re-rentrer c’est votre intuition et votre expérience qui vous le diront mais ce sera quand la situation se sera assainie, cela arrive toujours après une crise.
Mais bien sûr qu’il faut être vigilant et incrédule et rester dans le suivi des marchés.
+1
(NB : +1 Pour Alex)
@Anticredule (Excellent pseudo),
L’on peut faire plus simple en disant qu’il serait inopportun de se précipiter en soldant massivement ses positions à la moindre alerte,et préférer avancer plus lentement……. mais sûrement,……. car seul le résultat compte à long terme, et l’important n’est pas de penser pouvoir bénéficier du meilleur timing pour » re-rentrer » grâce à quelque considération sans fondement,mais de ne pas subir d’importantes moins values, qui au final ne pourront jamais être récupérées en dépit des versements de dividendes.
Garder son libre arbitre est toujours préférable.
Je vous rejoins un peu sur le plan de l’intuition ,(considération pourtant sans fondement), qui est un phénomène étrange qui peut nous aider parfois à prendre les bonnes décisions.
Je me situe pour ma part dans la catégorie optimiste-réaliste, et pour l’instant le climat malsain, que vous évoquez à juste titre ,ne justifie pas pour autant un pessimisme excessif.
Dans l’hypothèse d’une crise systémique d’une ampleur exceptionnelle,comment pourrait-on croire qu’il pourrait exister quelque havre de paix permettant de vivre un long fleuve tranquille ?
Conclusion : Sachons donc vivre nos émotions qui influencent nos relations et tous les domaines de notre vie.
Que faire en fonction des plus (+) et des moins (-).
Les optimistes ne verront que les +, les pessimistes les -:
« LES PLUS ET LES MOINS par Marc Fiorentino
Les investisseurs sont dans le brouillard.
Le plus total.
Les journées sur la Bourse se suivent et se ressemblent.
Avec une hausse de plus de 1%, puis une baisse de plus de 1%, puis une hausse de plus de 1%.
Tout cela dans une ambiance de fébrilité.
Comme nous vous le disions en fin de semaine, pour sortir de ce brouillard, il faut utiliser une méthode simple.
La méthode des plus et des moins.
L’EXERCICE……qui permet de sortir du brouillard est assez simple.
Il consiste tout d’abord à distinguer les deux éléments clés pour les marchés : la croissance et l’inflation.
Il faut ensuite distinguer le court terme (moins de 12 mois) et le moyen terme (au-delà de 12 mois).
Et ensuite mettre d’un côté les éléments favorables à la hausse, de la croissance ou de l’inflation, et de l’autre les éléments favorisant la baisse.
Faisons-le ensemble
LA CROISSANCE À COURT TERME
Les + :
– effet de rattrapage post-Covid,
– épargne pléthorique et trésorerie des entreprises favorisant la consommation et l’investissement,
– les soutiens des gouvernements avec les plans de relance et les mesures de soutien comme les « chèques »,
– les taux d’intérêt encore historiquement bas,
– la baisse du chômage.
Les – :
– les goulets d’étranglement liés à la sortie du Covid,
– la guerre en Ukraine avec son impact sur les prix,
– la baisse du pouvoir d’achat avec la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentaire,
– les marges des entreprises sous pression avec la hausse des prix et les ruptures des chaînes d’approvisionnement,
– les tensions sur le marché du travail,
– le confinement en Chine.
INFLATION À COURT TERME
Les + :
– la guerre en Ukraine et les tensions sur les prix de l’énergie et de l’alimentaire,
– les effets de rattrapage post-Covid,
– les problèmes d’approvisionnement,
– les tensions sur le marché du travail et la hausse des salaires.
Les – :
– l’impact de la hausse des prix sur la consommation qui commence à flancher.
CONCLUSION À COURT TERME:
Les menaces sur la croissance à court terme sont fortes.
La croissance va ralentir.
Elle ne va pas s’effondrer car elle a encore des facteurs de soutien (les +), mais elle va ralentir, plus en Europe et en Chine qu’aux États-Unis.
Quant à l’inflation, elle va rester élevée tant que la guerre en Ukraine dure et tant que les chaînes d’approvisionnement ne se sont pas rétablies.
LA CROISSANCE À MOYEN TERME
Les + :
– le plein-emploi dans de nombreux pays et la baisse durable du chômage dans les autres,
– la fin de la guerre en Ukraine (cela va finir par arriver),
– la fin des confinements en Chine (cela va finir par arriver),
– les plans de relance et notamment les plans de transition énergétique.
Les – :
– la fin de l’effet rattrapage du Covid,
– l’absorption sur la durée des hausses des prix de l’énergie et de l’alimentaire,
– le retour à la croissance normative hors Covid, hors guerre.
INFLATION À LONG TERME
Les + :
– l’inflation de second tour avec les revalorisations de salaire,
– les prix des matières premières et alimentaires qui vont baisser mais resteront plus élevés qu’avant la guerre en Ukraine,
– la volonté d’indépendance et de transition énergétiques qui vont coûter cher.
Les – :
– le retour des forces déflationnistes structurelles: la démographie avec le vieillissement de la population, la digitalisation et la révolution sociétale (moins de travail et moins de consommation),
– la fin de l’effet rattrapage Covid et le rétablissement des circuits d’approvisionnement,
– la fin de la guerre en Ukraine.
CONCLUSION À LONG TERME
Une croissance qui va rebaisser à ses niveaux pré-Covid, pré-guerre, et retrouver ses niveaux « normatifs ».
Une inflation qui va rechuter mais à des niveaux plus élevés qu’avant la crise du Covid du fait des nouveaux facteurs d’inflation structurelle. »
Dommage que dans les -, il ne soit pas fait état d’une dégradation possible (probable ?) voire d’un chaos de la crise géopolitique entre le bloc occidental et l’alliance Russie-Chine ayant pour origine la guerre en Ukraine et les sanctions qui ont suivi.
Incertitude majeure : la fin de la guerre en Ukraine qui semble s’éloigner…….
« La Russie estime qu’il y a un risque de conflit direct avec les U.S. »
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