Je vous prie de me pardonner par avance pour cet article. Il s’agit évidemment d’un article humoristique que vous devez lire comme tel.
Il s’agit simplement de marquer les esprits et de vous expliquer pourquoi le cours de l’action Stellantis, le nouveau groupe formé par la fusion entre PSA et FIAT, pourrait grimper dans les prochaines semaines et cela pour une raison simple : Le code mnémotechnique des Stellantis est STLA, un code très proche de celui de la star de la spéculation qu’est TESLA (TSLA).
Le spéculateur euphorique et cupide pourrait facilement se laisser berner par la proximité de ces deux codes mnémotechniques en achetant des actions STLA (Stellantis – PSA/FIAT) en lieu et place d’une action TSLA (Tesla).
Des apprentis spéculateurs qui veulent faire de l’argent à tout prix sans s’attarder sur les fondamentaux de l’entreprise dans laquelle ils investissent.
Les spéculateurs n’investissent pas dans le capital d’une entreprise cotées, ils achètent un jeton avec lequel ils vont jouer, un jeton qu’ils vont acheter ou vendre pour espérer gagner de l’argent. Les apprentis spéculateurs jouent en bourse comme ils joueraient au PMU ou au casino.
C’est cette foule d’apprentis spéculateurs qui fait grimper les cours de bourse de Tesla et autres Bitcoin au delà du raisonnable. Les fondamentaux des entreprises n’ont plus aucune importance, seule la cupidité spéculative anime ces investisseurs.
L’épargnant ne doit évidemment pas jouer en bourse ; L’épargnant doit investir à long terme dans le capital des entreprises cotées. Dans les deux cas, la bourse est l’outil, mais l’usage de cet outil est bien différent entre le spéculateur et l’investisseur comme nous vous l’expliquions dans cet article « Profiter de la bourse casino pour investir à long terme dans le capital d’entreprises solides.«
Bienvenue en 2021 et le retour de l’exubérance irrationnelle (cf. « 2021, la tentation de l’exubérance irrationnelle sur les marchés actions« ). L’impression d’être au début d’une bulle sur les marchés se renforce tous les jours un peu plus…
A suivre…
Ps : Le cours de l’action Stellantis augmente de -+ 13% en deux jours…
Il n’empèche qu’avoir spéculé sur Tesla ou Navya comme je l’ai fait depuis plus d’un an, a juste de quoi rendre jaloux. Certes celà s’apparente à du casino, mais ne sommes nous pas tous intéréssés par l’argent plus facile que celui du salaire? Sinon pourquoi investir?
Argent facile ?
Cela fait plus de 15 ans que j’accompagne tous les jours des épargnants fortunés. AUCUN n’a jamais gagné de l’argent durablement avec la spéculation en bourse.
L’argent facile n’existe pas. Vous devriez pourtant le savoir.
Vous ne croyez pas si bien dire. Des économistes de l’université de Pomona en Californie montrent que les sociétés dont le code retient l’attention des investisseurs ont, sur la durée, un meilleur parcours boursier que les autres :
WOOF, BOOM, CASH : en Bourse, les titres au nom de code intelligent rapportent plus que les autres.
Sophie Rolland
Publié le 13 oct. 2019 à 12:25 (Les Échos)
« Un BABY, un GEEK et une COW entrent dans un bar et commandent de la BEER et du VINO. Que se passe-t-il ensuite ? Ils battent tous le marché. » Voilà l’introduction d’un article de recherche paru dans la très sérieuse « Quarterly Review of Economics and Finance » cette année. Les auteurs y démontrent qu’au fil des années, les sociétés qui ont un ticker signifiant ont un meilleur parcours boursier que les autres.
Le « ticker » ? C’est le code mnémonique attribué par une bourse à une société cotée, sur proposition de celle-ci. Sur le Nasdaq, traditionnellement considéré comme le marché des valeurs technologiques, ce code se compose souvent de quatre, parfois de cinq caractères. Sur le New York Stock Exchange (Nyse), il comporte au maximum trois lettres.
Les économistes du Pomona College en Californie se sont intéressés aux valeurs dont le ticker est « lié à l’activité de la société de façon amusante et qui est susceptible de marquer la mémoire des investisseurs. » Une première étude avait déjà été réalisée en 2009 sur le sujet. 82 sociétés au code mnémonique signifiant avaient alors été retenues, parmi lesquelles GEEK (Internet America), MOO (United Stockyards, une entreprise d’élevage de bétail), WOOF (VCA Antech, une société de services vétérinaires) et FUN (Cedar Fair, des parcs d’attractions). Leur performance boursière moyenne entre 1986 et 2006 : 23,5 %, contre 12 % pour l’ensemble des valeurs du Nyse et du Nasdaq.
Des marchés pas si efficients.
Difficile, dans ces conditions, de plaider l’efficience des marchés. Selon les auteurs de la première étude Gary Smith, Alex Head et Julie Wilson, les investisseurs seraient davantage attirés par les titres aux tickers facilement mémorisables. La conclusion a retenu l’attention de Daniel Kahneman, le psychologue et économiste lauréat du « prix Nobel d’économie » en 2002 pour ses travaux sur les anomalies boursières et les biais cognitifs. Il mentionne l’étude dans son livre paru en 2011, « Les deux vitesses de la pensée » (« Thinking, Fast and Slow »).
Gary Smith a renouvelé l’expérience en 2019, accompagné cette fois de Naomi Baer et Erica Barry, afin de vérifier qu’il ne s’agissait pas d’une coïncidence. Il a examiné l’évolution de deux échantillons : le premier, composé des 22 titres du groupe de 2009 existant encore (les autres sociétés ayant été rachetées, ayant fusionné ou étant sorties de la cote) et le deuxième, d’un nouveau groupe de valeurs au ticker intelligent. Parmi elles, PZZA (Papa John’s Pizza), WIFI (Boingo Wireless) et BOOM (Dynamic Materials, dans le secteur des explosifs). Le résultat est sans équivoque. Entre 2006 et 2011, les 22 titres qui avaient déjà fait l’objet de la précédente étude ont en moyenne progressé de 13,2 % par an, les nouveaux ont gagné 11,3 % alors que marché dans son ensemble n’affiche une performance moyenne que de 4,9 % sur la période.
Bonjour, étonnant ces 2 codes si proches pour 2 sociétés automobiles.
Les marchés actions américains, allemands notamment sont déjà à leurs sommets historiques alors que la crise sanitaire bat son plein. Il n’y a donc plus vraiment de corrélation entre la bourse et l’économie réelle.
Certains diront que la bourse anticipe la reprise mais être à son plus haut historique ce n’est plus de l’anticipation, c’est de la déconnexion complète.
L’afflux de particuliers en quête d’argent facile explique en petite partie ces bulles actions.
Mais c’est surtout les milliards imprimés par les banques centrales qui vont inonder les marches financiers et immobiliers et provoquer ces bulles au lieu de venir dans l’économie réelle.
Là-dessus se pressent qq particuliers en quête de miettes. Paradoxalement quand l’économie ira mieux et que les banques cesseront les injections massives les actions risquent de chuter fortement!
Tout à fait. Il y a ceux qui ont investi sur Tesla et les autres qui sont aigris. Personnellement, j’ai toujours cru qu’on regardait TESLA comme un fabricant automobile, alors qu’il fallait le voir autrement. Mon coté geek, et ma passion pour l’automobile m’a naturellement fait beaucoup m’intéresser à cette boite. Je ne roule pourtant pas en Tesla et ne jure que par des moteurs thermique de grosse cylindrée. Pourtant, si je devais acheter une voiture électrique, et cela viendra forcement un jour, je prendrai une Tesla. Même Porsche, avec sa Taycan, arrive à peine à concurrencer Tesla en rapport qualité prix. Tesla maîtrise la technologie des batteries (nouvelles cellules à haut rendement, chauffage et refroidissement des batteries pour améliorer leur performance et l’autonomie, la conduite autonome, les moteurs (très bon rendement énergétique), les superchargeurs, et toute la partie système d’exploitation qui gravite autour de la voiture. Toutes ces technos, ces brevets, ces licences, ces softwares pourraient être revendues à d’autre constructeurs. Le PDG de VW a reconnu récemment que Tesla avait une avance technologique indéniable. Vous rajoutez à cela des activités annexes, mais d’avenir dans le stockage d’électricité à domicile pour sa sécurité et soulager le réseau (https://www.tesla.com/fr_fr/powerwall), ou sur les panneaux solaires. Marché d’avenir s’il en faut, les chinois vont être sensibles au fait que Tesla a ouvert une usine chez eux. Enfin, Tesla touche des subventions CO2 grâce à des constructeurs comme Fiat qui lui achète du crédit pour les rejets de CO2 de leur véhicules (https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/quand-fiat-chrysler-soffre-les-credits-c02-de-tesla-a-prix-dor-1016527).
Bref, une bulle sur Tesla, oui peut-être, mais probablement pas aussi grosse qu’on voudrait nous le faire croire.
Enfin, pour avoir investi il y a de nombreuses années 4000€ sur CGG (une boite endettée mais certainement pas aussi décriée que TESLA) et me retrouver aujourd’hui avec environ 1€ de valorisation boursière, je suis aguerri au risque, et n’investis que l’argent dont je n’ai pas besoin.
Merci pour ce judicieux conseil 💰
je vais en prendre une ligne sur mon PEA 😉
Tenez, moi par exemple, j’ai choisi de m’appeler Riche & Célèbre et j’attends à présent que des gens viennent me proposer de l’argent pour que je leur révèle ma méthode. Quelqu’un d’intéressé ?…
Riche & Célèbre, ou Mythomane & Fauché, « la question elle est vite répondue » 🤣🤣🤣 : https://www.google.com/amp/s/www.actu-mag.fr/2020/12/27/la-question-est-vite-repondue-jean-pierre-fanguin-faux-riche-de-a-a-z-a-ete-condamne-par-la-justice/amp/
Il est quand même bien chargé, celui-là 🤪.
Beaucoup trop français…
Basculez en anglais rich and famous et vous serez surliké.
La chance !!
Mais pas forcément ni la gloire ni l’argent.
Mais Todd.