Investir en actions, c’est prendre une participation minoritaire dans le capital d’une entreprise afin de profiter de la capacité de ladite entreprise à créer de la valeur à très long terme (15 ans).

La bourse, c’est le lieu d’échange des actions entre ceux qui vendent et ceux qui achètent ces mêmes participations minoritaires. Ce lieu d’échange qu’est la bourse permet de fixer un prix à court terme aux actions échangées, prix qui est déterminé par la valeur de long terme des entreprises, mais surtout par la quantité de vendeurs et d’acheteurs au moment de la transaction.

Lorsqu’il y a beaucoup d’acheteurs, le prix des actions monte ; Lorsqu’il y a beaucoup de vendeurs, le prix des actions baisse.

Derrière cette lapalissade qui pourrait passer pour de l’amateurisme et du simplisme est en réalité le message le plus important pour celui qui souhaite valoriser son capital grâce au dynamisme des entreprises.

La simplicité est la paroxysme de la complexité ; L’évidence de la simplicité qui ne peut être atteint qu’après des années de réussites et surtout d’échecs.

Parfois, le prix des actions est faible parce qu’il y a beaucoup de vendeurs ; Un prix des actions (= cours de bourse) qui a posteriori s’avérera inférieur à la valeur de long terme de ladite entreprise (le problème est qu’on s’en rend compte qu’après coup, lorsque les cours sont à nouveaux élevés)

C’est dans ces périodes de fortes baisses des cours de bourse que l’investisseur à long terme investit à bon compte. Un bon investissement se fait toujours à l’achat, c’est à dire lorsqu’il y a plus de vendeurs que d’acheteurs.

C’est dans ces moments de grand stress que les cours de bourse on le plus de chance d’avoir un prix des actions inférieurs à la valeur de long terme de l’entreprise.

C’est donc dans ces moments qu’il faut acheter des actions.

C’est difficile, source de stress, mais c’est pourtant le meilleur moment à long terme. Nous sommes typiquement de cette période propice aux achats.

Les cours des bourses des entreprises du CAC40 ont chuté de 17% depuis le début de l’année ; Une baisse qui atteint même -31% pour le CAC40 PME

Il semble que les niveaux de cours retrouvent des niveaux de valorisation acceptables, mais ils pourraient tout à fait poursuivent leur baisse dans les prochains mois;

Bref, c’est probablement le bon moment pour investir… mais peut être pas le meilleur moment. Demain, ou après demain, et pendant une longue période, les cours de bourse pourraient encore baisser… et ce sera encore un meilleur moment pour investir.

Être capable d’avoir une vision à très long terme et conserver sa confiance dans le système.

Investir en actions suppose un dose de naiveté et de confiance dans le système qu’il est compliqué de conserver dans le monde connecté dans lequel nous vivons;

En permanence l’apocalypse cognitive inonde notre cerveau d’informations souvent contradictoires, mais toujours catastrophiques, qui nous empêche de prendre les bonnes décisions.

Nous sommes comme paralysés face aux flots d’informations qui nous annoncent le pire à chaque moment.

L’investisseur en actions doit être capable de se détacher de ce flot d’information pour se concentrer sur l’essentiel : Travailler pour financer son train de vie, s’occuper de ses enfants, aller à la pêche, faire son potager.

Celui qui essaie de comprendre pourrait bien tomber dans le piège de l’apocalypse cognitive et ressortir avec plus de doutes et de questions que de réponses.

Plus on cherche, moins on trouve.

Encore une fois, j’entends les sarcasmes de certains lecteurs qui pourraient considérer cette simplicité comme de l’amateurisme. Il s’agit pourtant d’une conclusion fruit de 20 années d’expérience, de travail, de réussites et d’échecs.

Réussir son investissement sur les marchés actions est avant tout une question de narration. Depuis la grande crise des subprimes de 2008, la collapsologie financière s’est considérablement développées.

Vous êtes nombreux à craindre l’effondrement du système et des cours de bourse. Les collapsologues sont nombreux à rêver d’un effondrement à chaque crise. Nous lisons tous ces prédictions mortifères, ces économistes et autres éditorialistes qui annoncent la fin du monde tous les jours.

A un moment, ici sur leblogpatrimoine.com entre 2008 et 2015 environ, j’ai même participé à ce moment d’apocalypse cognitive, effrayé par l’immensité de la vague à court terme, il m’était difficile d’envisager l’immensité du long terme.

C’était pourtant une grave erreur de jugement car pendant ce temps, le monde continuait d’avancer (tout comme les cours de bourse).

En 2011/2012, alors que l’on craignait tous les jours l’effondrement de la zone euros et l’apocalypse économique, le CAC40 était autour de 3500 points !

A l’époque, c’était vraiment le bon moment pour investir mais nous étions trop occupé à prédire la fin d’un monde que nous n’avons pas vu le monde avancer !

C’est ce que l’on doit appeler l’expérience.

En 2012, j’avais 30 ans. Plein de certitudes.

En 2022, j’ai 40 ans. Et je sais que je ne sais rien.

A suivre.

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