Comment évaluer le risque de votre portefeuille pour éviter de vendre au pire moment ?
La volatilité est l’indicateur couramment utilisé pour évaluer le risque d’un portefeuille ou d’un fonds.
Cet indicateur doit cependant être manié avec précaution et ne saurait suffire pour évaluer le risque. Il doit a minima être complété par un examen des performances passées et le calcul du Max Drawdown.
La volatilité, utile mais insuffisante
La volatilité d’un fonds ou d’un portefeuille correspond à l’écart-type (sigma) de son rendement (r). L’écart-type est donc une mesure de la dispersion du rendement. Plus il est élevé, plus le rendement s’écartera de son niveau moyen. En effet, 95 % des rendements se trouvent théoriquement dans l’intervalle [r-2xsigma ; r+2xsigma]. Plus l’écart-type sera élevé, plus l’intervalle sera étendu.
Avant de s’intéresser au rendement et à la volatilité d’un fonds ou d’un portefeuille, vous devrez d’abord observer l’évolution du fonds ou du portefeuille sur une durée suffisamment longue. En effet, deux variables de même rendement et de même volatilité peuvent présenter des évolutions significativement différentes.
Ainsi par exemple, un fonds dont le rendement annuel moyen s’élève à 13 % avec un écart type de 16 % devrait avoir 95 % de ses rendements annuels compris entre -19 % (13 % – 2×16 %) et +45 % (13 % + 2×16 %).
En revanche, un fonds dont le rendement annuel ne serait que de 1 % et la volatilité de 3 % aurait 95 % de ses rendements annuels entre -5 % et 7 %.
Plus la volatilité sera importante, plus le profil du fonds ou du portefeuille sera heurté. Plus la dispersion des rendements sera faible, plus le profil sera lissé et plat. À titre d’illustration, 3 portefeuilles ont été construits
- 100 % MSCI World
- 50 % MSCI World / 50 % fonds en euros
- 20 % MSCI World / 80 % fonds en euros
Comme vous pouvez le constater, plus la volatilité est élevée, plus les fluctuations sont prononcées et/ou la tendance forte.
100 % MSCI World – du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2021 (5 ans)

50 % MSCI World / 50 % fonds en euros – du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2021 (5 ans)

20 % MSCI World / 80 % fonds en euros – du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2021 (5 ans)

Performances – du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2021
En %
Rendement cumulé | Rendement annuel moyen | Volatilité (du rendement annuel) | |
100 % MSCI World | 86,0 | 13,2 | 15,5 |
50 % MSCI World / 50 % fonds en euros | 43,3 | 7,5 | 7,8 |
20 % MSCI World / 80 % fonds en euros | 20,5 | 3,8 | 3,1 |
Couplée au rendement, la volatilité vous renseigne sur le profil d’un fonds ou d’un portefeuille.
- Plus le rendement est élevé, plus la tendance positive est prononcée. Plus la volatilité est élevée, plus les fluctuations autour de cette tendance sont prononcées.
- Plus le rendement se rapproche de zéro, plus la tendance est plate. Plus la volatilité est faible, plus les fluctuations autour de la tendance sont atténuées.
Par contre, le seul couple rendement-risque ne vous indique aucunement la dynamique du fonds. À partir des seules données de rendement et de risque, vous n’avez pas d’idée de ce que vous pouvez perdre.
Vous devez être conscient que la volatilité qui vous est communiquée ne correspond absolument pas au montant que vous pouvez perdre. Ce n’en est même pas une approximation. La mesure de la dispersion des rendements ne renseigne aucunement sur les montants que vous pouvez perdre.
Ainsi, ce n’est pas parce que le rendement est théoriquement compris entre -10 % et +10 % qu’il n’est pas possible d’avoir des pertes cumulées supérieures à -10 %. Il suffit juste pour cela qu’il y ait plusieurs rendements négatifs successivement, dont le cumul dépasse -10 %.
Par exemple, si le rendement est successivement de -5 %, -8 % et -4 %, il reste dans l’intervalle défini à chaque période. Par contre, mais les pertes cumulées atteignent -18 % et sont bien inférieures à la borne de -10 %.
La volatilité est un indicateur qui permet d’évaluer un intervalle de rendement à chaque période. C’est un indicateur statique qui porte sur une période. La volatilité ne fournit aucune indication sur les pertes qui peuvent être accumulées sur plusieurs périodes successives.
La volatilité ne fournit aucune indication sur le montant maximum que vous pouvez perdre puisque ce montant est un cumul sur plusieurs périodes.
À quoi sert donc la volatilité ?
La volatilité est une approximation du risque (et encore, uniquement lorsqu’elle est calculée sur une période suffisamment courte pour que la tendance ne l’impacte pas significativement. La volatilité est en effet une dispersion par rapport à la moyenne et non par rapport à la tendance). Plus la volatilité d’un fonds ou d’un portefeuille est élevée, plus il le risque de perte est élevé. C’est tout.
De combien sera cette perte maximale ? La volatilité ne peut le dire.
La volatilité est aussi utile pour calculer des couples rendement-risque et définir la frontière efficiente, mais c’est un autre sujet. Cela signifie quand même que le couple rendement risque ne doit pas être l’alpha et l’omega de la construction d’un portefeuille.
Le Max Drawdown, indicateur indispensable
Afin de se faire une idée des pertes potentielles, le Max Drawdown est un indicateur indispensable.
Qu’est-ce que la Maw Drawdown ? La perte maximale que vous auriez subie si vous aviez acheté au plus haut et vendu au plus bas. Cela vous semble un peu excessif ? C’est pourtant ce que font de nombreux investisseurs débutants.

Bien évidemment, le Max Drawdown doit être calculé sur une période où se produisent des événements extrêmes. L’effondrement temporaire de mars 2020 consécutif à l’apparition de la pandémie de covid 19 constitue à ce titre un moment particulièrement intéressant.
En reprenant les trois portefeuilles précédents, il apparaît que le Max Drawdown est significativement supérieur à la volatilité.
Max Drawdown – du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2021
En %
Volatilité (du rendement annuel) | Max Drawdown | |
100 % MSCI World | 15,5 | 33,8 |
50 % MSCI World / 50 % fonds en euros | 7,8 | 18,1 |
20 % MSCI World / 80 % fonds en euros | 3,1 | 7,5 |
Encore une fois, il est essentiel de bien comprendre que la volatilité ne correspond pas à la perte maximale que vous pouvez subir. Le Max Drawdown non plus, puisque personne ne connaît l’avenir et que les performances passées ne sauraient présager des performances futures, mais c’est déjà un élément de réponse.
Le Max Drawdown est d’ailleurs d’autant plus pertinent qu’il vous permet de définir une règle simple : assurez-vous que le Max Drawdown de votre portefeuille ne dépasse pas le niveau de perte à partir duquel vous êtes réellement inquiet. Si une perte de -30 % vous empêche de dormir, n’investissez pas dans un ETF MSCI World seul.
Ce discours est difficilement audible dans un contexte où les marchés semblent ne jamais devoir baisser mais vous devez pourtant l’entendre. N’en doutez pas, les marchés corrigeront tôt ou tard. Ce n’est ni bien ni mal, c’est inévitable. Il faut juste s’y préparer. Tranquillement et sans paniquer.
Et maintenant ?
Si vous voulez investir sans craindre un krach boursier : (et c’est mon métier de vous accompagner dans ce travail via mon offre de conseil indépendant en gestion conseillée)
- Évaluez ou faites évaluer le niveau de perte à partir duquel vous êtes vraiment inquiet.
- Bâtissez ensuite un portefeuille dont le Max Drawdown (calculé sur une période où se produisent un ou plusieurs krachs) est cohérent avec ce niveau de perte.
- N’oubliez pas de rééquilibrer régulièrement votre portefeuille pour éviter que son risque s’accroisse au-delà du raisonnable.
Ayez bien conscience, comme nous vous l’expliquions déjà dans cet article « Bourse : Êtes vous capable d’assumer le stress de la volatilité ? » que si le niveau de perte de votre portefeuille dépasse ce que vous pouvez supporter, vous paniquerez et vous vendrez.
Vous n’attendrez pas que les marchés se redressent parce que vous aurez peur que la baisse se poursuive. Vous vendrez au pire moment.
Pensez-y avant d’investir parce qu’une fois que la baisse est enclenchée, il est généralement trop tard.
N’hésitez pas à commenter cet article, afin qu’il puisse être amendé et amélioré. L’évaluation du risque et sa prise en compte sont essentielles pour bien investir et il est important d’essayer de l’expliquer le plus clairement possible.
A suivre.
Bonjour à tous ,
On peut dire que les marchés boursiers sont faits avec 50% de données économico- financières et 50 % de psychologie de groupe et individuelle.
En effet , Sylvain , vous évoquez à bon escient le risque supporté , la panique , le stress.
Là où réside le bon conseil c’est de savoir quand alléger une position boursière qui a monté.
La question est de savoir , au delà du risque ou de la baisse acceptée , le niveau de gain qu’il faut savoir prendre .
Quand un investisseur fait un bon gain , il se « gausse » d’avoir du flair et du savoir faire. A contrario lorsqu’il subit une baisse , c’est la faute….au conseiller.
En bourse , il est plus difficile de prendre la décision de vendre avec un gain que d’acheter.
Car la crainte de vendre trop tôt ( avec un gain) est plus forte que l’espérance d’un gain dans un achat. » Si ça continue de gagner , pourquoi je vendrais ? »
C’est pourquoi , il est important que le couple investisseur – conseiller fixe une limite de gain qui déclenchera une vente.
Il est crucial que le conseiller soit véritablement indépendant à la fois vis à vis de sa rémunération en matière d’encours de fonds gérés et à la fois dans son conseil sur des titres en direct car la règlementation bancaire est restrictive.
Le débat que vous soulevez est intéressant.
A titre personnel, après plus de 20 ans d’investissement, je ne crois plus à cette capacité à essayer de deviner l’évolution future des marchés.
Je crois qu’il faut accepter la volatilité (et le maw drawdown) comme des éléments de l’investissement et réussir à gérer le stress qu’il génère… pour profiter du potentiel de long terme de l’investissement.
Guillaume ,
Je suis d’accord sur le fond de votre raisonnement .
Au delà de l’acceptation de la volatilité et de la perte cumulée maximale il faut définir la méthode et l’objectif . C’est quoi un potentiel ? Quand est il atteint ? Qu’est ce qu’on fait d’un objectif atteint ? N’est ce pas là un contrepoids du stress vécu ou à venir ?
Bonjour Gildas,
Je pense qu’il faut définir dès le début de la prestation un objectif de rendement annuel moyen. Ainsi, vous disposez d’une référence et vous savez où vous allez. Un peu sur le modèle du Défi 6 % 😉
Merci pour cet article pédagogique très clair.
Pourriez-vous compléter cet article par un exposé sur la notion de SRRI svp.
Comment s’articulent entre elles ces trois notions de VOLATILITE, de MAX DRAUW DOWN et de SRRI ?
Quelle utilité, quel usage pour l’investisseur ?
Merci.
Bonsoir Gilbert,
Je retiens votre idée et je rédigerai donc prochainement un post sur l’articulation de ces trois notions et leur utilité pour l’investisseur.
AS
Bonjour Gilbert,
vous aurez des éléments de réponse dan sle reporting du défi 6 % qui sera publié cette semaine.
Merci , je ne manquerai pas de lire cela
Je vous soumets cette formule que j’ai notée, mais dont j’ai oublié l’auteur :
» Rien ne se passe jamais comme prévu, c’est la seule chose que nous apprend le futur en devenant le passé ».
Cela est particulièrement vrai en matière d’investissement , quelle que soit la classe d’actif .
C’est pourquoi, si l’on écarte la spéculation, les seules stratégies possibles « pour une gestion en bon père de famille », sont celles de long terme de sorte que les hauts et les bas du court terme, qui font figure d’énorme vague, fassent figure à l’échelle du temps long, de clapotis.
La courbe du CAC 40 sur plusieurs décennies ne reflète pas à cette échelle, une grande volatilité …..
Je livre à votre réflexion ces chiffres dont la source est l’IEIF.
Sur 30 ans , de 1998 à 2018, le TRI des diverses classes d’ACTIFS serait la suivante :
– logement : 10.4% (Paris ou province ou France entière ?)
– SCPI : 9.4%
– Or : 8.9%
– Actions 7.6% ( seulement ….dû à la crise de 2008 ?)
– Obligations : 3.2%
-Livret A : 2%
– Inflation : 1.4%
Vous avez raison de vous rallier aux SCPI…….qui, dans une stratégie de CAPITALISATION et d’OPTIMISATION FISCALE de long terme, font merveille, avec un niveau de volatilité anti-stress inférieure à 10% (SRRI de 3 ou 4), nonobstant le TLT !!
En ce qui concerne les actions, c’est dividende non réinvesti.
Sinon, c’est un peu différent : entre 1988 et 2018, les actions avec dividendes ont gagné 1 352%, l’immobilier à Paris 402%, l’assurance vie en euros 370%, l’or 179%, le Livret A 135%. Inflation sur la période : + 67%.
Et vu la hausse de la bourse depuis 2018, et les records de div ces deux dernières années, l’écart s’est encore creusé.
Réponse à adnstep
Je sais pour avoir acquis des studios à Paris vers les années 2 000 que leur valeur a été multipliée par 4 en 20 ans.
Vous parlez de 402 % , je ne comprends pas bien , est-ce la même chose ?
Je faisais référence au TRI de l’IEIF, c’est une notion assez complexe , tant dans ce qu’il représente que dans son mode de calcul complexe qui repose sur l’actualisation des flux de trésorerie.
Si l’on considère la Bourse, les chiffres varient beaucoup selon que la période considérée
– encadre ou non un krach (par exemple 2008)
– a une durée plus ou moins longue .
En ce qui concerne particulèrement la Bourse, du fait de la volatilité, on obtient ainsi des chiffres qui varient beaucoup selon l’intervalle de temps considéré, de sorte que le classement des classes d’actifs est variable.
On peut ainsi trouver des intervalles de temps où l’immobilier a une performance supérieure aux actions, et de plus il faut aussi préciser de quel typologie on parle : logement Paris ou province, immobilier tertiaire etc….
Et aussi ce que l’on comprend dans la performance: valorisation actions avec dividendes inclus et immobilier avec revenus de loyers, ou pas.
Le TRI inclut par définition et mode de calcul tous les flux :
– revenus (dividende, loyers) et ce avec actualisation
– valorisation de l’actif (les des deux composantes , prix d’acquisition et prix de cession étant actualisés) .
Nous sommes bien d’accord
« Vous parlez de 402 % , je ne comprends pas bien , est-ce la même chose ? »
Et bien, de même que 100% d’augmentation correspond à un doublement, +400% correspond à un quintuplement. La période est donnée : de 1988 à 2018.
Merci adnstep pour vos précisions ….toujours claires .
Je vois une grande différence entre immobilier et bourse .
Quand l’immobilier Paris fait 300% entre 1998 et 2018 ( donc valeur multipilée par 4 en 20 ans) quiconque a investi à Paris en 1998 va mécaniquement réaliser cette performance, sans qu’il soit nécessaire d’être doué ou d’être un pro.
A contrario, il me semble que, lorsqu’un indice comme le CAC 40 fait 300%, on constate que même les professionnels gestionnaires de fonds, supposés hyper-compétents, auxquels les particuliers confient leur argent, sont très loin de reproduire la performance, même avec un profil dynamique ; je le constatais à l’instant sur la news letter de Marc Fiorentino de Meilleur placement sur de nombreux fonds …
J’en déduis que, si l’annonce des performances de la Bourse sous la forme de pourcentage 100%, 300%, 800%, 1500% etc…sur période donnée a de quoi faire rêver ( ou baver selon un réflexe pavlovien !) , cela cache les risques et que bien souvent la réalité pour l’investisseur particulier, « tous comptes faits », est toute autre….
Pour le plaisir d’échanger …
En fait, la plupart des pros ne font pas mieux que l’indice ou le marché sur lequel ils agissent. Un imbécile se contentant d’investir une petite somme mensuellement fait aussi bien. Les génies de la bourse sont rares !
Je n’investis sur les marchés actions que des sommes dont j’estime n’avoir pas besoin à moyen terme, c’est à dire dans les 5-7 ans qui viennent. Cà m’a permis d’encaisser sans vendre ni paniquer les deux derniers krachs (sub-primes et Covid). Lors des sub-primes, j’ai fait le gros dos, n’ai ni vendu ni acheté dans la baisse, et me suis retrouvé un peu plus riche 3 ans après sans rien faire. Lors du Covid (2020), je n’ai rien vendu non plus, et ai mis la main dans le pot de confiture après le gros de la baisse en rachetant quelques belles américaines (Apple, Nvidia…) à des prix bradés. A chaque fois j’ai visionné un -25% ou -30% en valeur liquidative sur mon portefeuille, mais me suis rappelé que « tant qu’on a pas vendu on n’a rien perdu », et que les marchés résorbent toujours in fine les krachs. La clé, c’est donc la patience, et c’est la raison pour laquelle, plutôt que de définir mon seuil de panique avec le Max Drawdown, je décide qu’il n’existe tout simplement pas. Evidemment mon portefeuille a des amortisseurs, est diversifié (rendement/croissance, US/Europe:Asie, valeurs en direct/produits structurés), donc le risque que tout çà vale 0 un jour est nul. A noter qu’il est impossible de prévoir un krach, et que tout vendre dès que le marché perd 4 ou 5% dans l’espoir de limiter les pertes est, dans la pratique, un geste courageux que l’investisseur fait rarement, car il n’est persuadé qu’il vit vraiment un krach que quand il est déjà trop tard. Pour les achats à la baisse, je n’achète jamais tant que la baisse est en cours, j’attends de voir un V se former, et n’achète que quand la barre droite du V signale un vrai changement de tendance de point de vue de l’analyse graphique.
7 ans, c’est court, non ?
C’est vrai. En fait j’écris 7 ans mais je pourrais écrire 30 ans ou plus. Dans les faits, je consacre aux marchés la partie de mon patrimoine hors résidence principale et secondaire, et hors immobilier locatif LMP (qui me paie plus de la moitié de ma retraite), c’est à dire de l’argent dont je n’aurai sans doute jamais besoin et qui sera transmis à mes héritiers. Dans ce contexte, je n’ai pas de raison de paniquer. C’est de plus un hobby voire une passion car je connais bien ce monde des marchés et de l’entreprise pour y avoir sévi. Evidemment, si l’on consacre aux marchés des sommes dont on pourrait avoir besoin dans un horizon de 7 ans, il faut être prudent, voire très prudent.
Bonsoir Abrium et merci pour votre commentaire.
« A chaque fois j’ai visionné un -25% ou -30% en valeur liquidative sur mon portefeuille, mais me suis rappelé que « tant qu’on a pas vendu on n’a rien perdu », et que les marchés résorbent toujours in fine les krachs. »
Votre remarque : »les marchés ont toujours résorbé in fine les krachs »,ne peut laisser préjuger qu’ils continueront inévitablement dans une telle direction, tant les conditions économiques diffèrent en fonction des époques et évènements.(Certes, le Krach de 1929 commence à dater!)
L’appréciation idéale serait peut-être d’imaginer tous les scénarios,y compris celui de perdre nettement plus que -25% ou -30% en cas de grave crise systémique toujours possible, de façon à pouvoir maîtriser en partie l’inquiétude relative aux pertes,parfaitement contre productive, surtout si l’on a pris soin d’être diversifié.
Bonjour,
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« N’en doutez pas, les marchés corrigeront tôt ou tard. »
Ils ont corrigé en 2020. Et si les banques centrales n’avaient pas mis de l’argent au pot, on n’en serait qu’au début du rattrapage. 🙂
Ils corrigeront sans doute bientôt (ou bien un jour ou l’autre). Peut-être vaut-il mieux éviter les technologiques américaines désormais ?