Un article rédigé par Julien Bonnetouche, notre lecteur passionné de marchés financiers et d’économie qui partage avec nous ses idées et ses réflexions.
Propos liminaire de Guillaume FONTENEAU : Encore une fois un article très intéressant proposé par Julien Bonnetouche. Julien a la courage de partager avec nous ses décisions d’investissement. Ici, à court terme, il confirme la difficulté à « jouer » avec le marché, ce que les pros appellent le « market timing ». Combien de temps va t’il gérer sa frustration de voir des marchés monter ? Ne serait-il pas plus simple de ne rien faire et d’accepter la volatilité ?
Les marchés ont les yeux de Chimène
A l’heure où j’écris cet article, le lundi 1er novembre, le CAC est à 6900. Les 7000 ne sont donc pas loin.
7000 que l’on prévoyait pour la fin de cette année.
Il y a un mois, que ce soit Hiboo ou moi même, disions qu’une correction de 10/15% était possible (cf. « Bourse : Le CAC40 est mûr pour une consolidation, mais on ne sait pas quand !« ) à l’occasion de facteurs négatifs englobant :
- les restructurations et reprise en main en Chine,
- l’affaire des promoteurs immobiliers chinois en faillite (dont Evergrande),
- Taïwan et la mer de Chine,
- l’inflation un peu partout dans le monde susceptible d’influer sur les taux.
(J’ai d’ailleurs signalé sur le blog que je vendais environ la moitié de mes actions par mesure de précaution, ce qui me laisse aujourd’hui investi à 40 % actions. Le reste étant réparti entre fond géré Rothschild, un fond structuré, obligations corporate, et liquidités.)
Les marchés donc ont décidé d’occulter les mauvaises nouvelles, et de revenir à la philosophie qui nous animait précédemment, c’est à dire :
Rien n’a d’importance tant que les taux restent bas, et les liquidités abondantes, d’autant plus que traditionnellement les deux derniers mois de l’année sont souvent haussiers.
On anticipe de nouveau que la Chine restera ce qu’elle a toujours été, plus ou moins repliée sur elle même, politiquement parlant,
- -Que la paix régnera en mer de Chine,
- Que les entreprises chinoises en faillite seront renflouées, avec un signe positif : Jack Ma ne ferait pas l’objet de poursuites.
- Que les taux ne bougeront pas quelle que soit l’inflation future (et que l’on continue à qualifier de transitoire) et surtout,
- Que les banques centrales ont définitivement cessé d’avoir le moindre doute sur les bienfaits de la politique des rachats de dettes.
Et même si l’inflation n’était pas transitoire, que pourrait il se passer ?
On peut penser que les perturbations d’approvisionnement actuelles, en rapport avec la reprise trop forte, finiront par s’atténuer progressivement.
Malgré tout, il en restera quelque chose :
Des hausses de salaires sont à prévoir au moins dans certains secteurs sous tension, de même que chez les professions «haut de gamme» très recherchées, et que des prix finaux à la consommation plus élevés, qui auront du mal à rebaisser, devraient entretenir globalement un biais inflationniste, dont il est difficile aujourd’hui de prévoir la durée.
Nous pouvons au mieux supposer une courbe en cloche pour cette inflation, qui se réduirait après un pic possible entre maintenant et l’année prochaine ou 2023.
Mais ne serais ce pas là une aubaine, consistant à faire payer les dettes par les déposants et les rentiers, si l’on garde les taux très bas comme actuellement ?
Si au lieu de vouloir lutter contre l’inflation, on la considérait maintenant comme une purge nécessaire et salutaire ?
D’ailleurs la démission du président de la banque centrale allemande et leader de l’orthodoxie monétaire en Europe, Jens Weidmann va dans ce sens.
Dans ce contexte, rien ne semble plus se mettre en travers d’une hausse des marchés boursiers pour le moment, ( jusqu’au prochain choc)
Comme tout le monde qualifie les marchés de «plutôt chers» nous en revenons donc à la théorie que j’ai développée plusieurs fois sur le blog à propos des instruments traditionnels d’appréciation de la valeur des actions.
Les multiples de 10 pour les entreprises traditionnelles et 15 ou 20 pour les entreprises de croissance devraient être revus à la hausse.
Et encore un fois, tant que les taux d’intérêts sont à zéro, il n’y a pas de limite théorique à la valorisation des PER, ni plus ni moins que pour l’ensemble des actifs en général.
Mais alors que faire ?
A bientôt 7000 sur le CAC, les marchés sont à leurs sommets.
Impossible de (pré)dire jusqu’où ils vont monter.
Mais il n’est pas facile d’acheter au plus haut. Ce n’est même pas raisonnable.
Le meilleure attitude me paraît être de conserver les positions que l’on a déjà, peut être renforcer légèrement sur repli, ou de prendre un peu d’actions si l’on n’en a pas du tout, ou alors se mettre sur des fonds à faible volatilité, et attendre.
Je vous dirai …
Oui je sais, il est très frustrant de regarder passer la hausse…..
A ce serait si facile si l’on avait une boule de cristal… Encore faudrait-il être le seul à la posséder, sinon elle ne servirait à rien.
Il ne faut pas oublier que ‘jouer’ en bourse, c’est prendre un risque. Et c’est quand le risque est grand et l’incertitude est forte que le gain ou la perte peuvent être forts. A un moment, si vous ne le sentez pas, mieux vaut se retirer du jeu et tant pis si vous n’avez pas gagné, il ne faut pas regreter. C’est de savoir être hors marché qui est le signe d’une certaine maturité. Evidemment, cela fait « petit joueur », mais c’est plus facile de bien dormir.
Oui, on sait qu’à minuit le carrosse va se transformer en citrouille et on danse tous devant une horloge … sans aiguilles !
Personnellement je n’ai pas vendu malgré les cassandres. Si on ne se réfère pas au passé, ni au PER, nous avons :
– bons résultats
– politique monétaire accommodante
– taux d’intérêt bas
– contexte géopolitique stable
– retour à une situation normale post pandémie
Dans ce contexte, pourquoi penser à un Krack ? Il faudrait que 2 voire 3 de ces moteurs calent pour qu’il y ait un ralentissement marqué.
Oui, nous sommes nombreux à considérer la situation comme surprenante tant les prétextes d’une forte correction sont présents.
Personnellement, je pense que malgré les incantations des argentiers centraux l’inflation sera durable et ses impacts se feront sentir un jour ou l’autre dans les résultats.
Il y a surement un point d’équilibre ou de basculement qui ne doit pas être très loin.
que faire ?
Par expérience je refuse d’anticiper.
Je reste dans le marché, fortement investi en actions, avec des barrières de défense définies précisément.
Pour l’instant la marge (distance entre le point courant et le seuil de déclenchement) est de 4% sur mon indicateur ; que je considère comme confortable. En cas d’enfoncement du seuil, j’arbitrerai mes lignes sans discernement. (début octobre nous étions quasiment au seuil !!)
En attendant je procède à de petits achats progressifs sur mes grosses lignes en tenant compte des rotations sectorielles.
SURVEY and SEE
Bonsoir andre,
« En attendant je procède à de petits achats progressifs sur mes grosses lignes en tenant compte des rotations sectorielles ».
Merci de rappeler cette excellente stratégie qui est la mienne.
Le CAC vient de terminer aujourd’hui en clôture à 6927,03 PTS,effaçant son sommet du 04 Septembre 2000 en clôture à 6922,33 PTS,soit……. 21 ans plus tard !!!
Depuis plusieurs mois tous les signaux graphiques et fondamentaux étaient au vert, plaidant pour atteindre ce niveau psychologique,notamment la régularité des consolidations et des volumes.
N’oublions pas que la reprise économique s’avère plus dynamique que prévue sous l’effet des plans de relance et d’un recul de la pandémie,ce qui profite particulièrement aux marchés Européens et aux valeurs cycliques.
D’aucuns concluront un peu hâtivement que « les arbres ne montent pas au ciel »:
Ne perdons pas de vue que la plupart des grandes places occidentales ont dépassé depuis longtemps leur sommet historique,(CF le DAX au mois d’Août),sans parler des bourses US volant de records en records !
Un débordement des 7000 PTS sur le CAC à court terme serait donc cohérent.
Attendre un hypothétique KRACH pour investir n’est guère efficace puisqu’il n’est jamais possible d’anticiper les plus bas qui peuvent toujours descendre à des niveaux invraisemblables.
Les variations des indices sur de longues périodes montrent que les points d’entrée sur les marchés restent déterminants.
Le fait que des valeurs soient chères ne doit pas nous détourner de certains secteurs porteurs.
Le parcours de CAP GEMINI sur 21 ans,et plus récemment, montre par exemple que les points d’entrée sur les TMT doivent être surveillés avec rigueur, en dépit des niveaux de valorisation qui ne sont pas nécessairement significatifs.
Il est donc réaliste de ne pas quitter massivement les marchés à la moindre alerte,mais au contraire de se renforcer progressivement sur certaines valeurs de fond de portefeuille pouvant amortir les baisses, en ayant dégagé au préalable des liquidités devant être toujours disponibles.
En bourse, comme dans tout autre domaine,seul le résultat final compte…….
« Le CAC vient de terminer aujourd’hui en clôture à 6927,03 PTS,effaçant son sommet du 04 Septembre 2000 en clôture à 6922,33 PTS,soit……. 21 ans plus tard !!! »
Si on compte dividendes réinvestis, il y a bien longtemps qu’on a pété les records.
« en ayant dégagé au préalable des liquidités devant être toujours disponibles. »
Pareil.
+1,adnstep,
Tout à fait d’accord : « péter des records » devrait être examiné à la loupe,ce qui pourrait expliquer comment les arbres montent au ciel pour certains marchés.
Concernant le CAC, les 7000 PTS devraient constituer une résistance significative, (en faisant abstraction des dividendes).
Si cette résistance devait être largement débordée avec des volumes significatifs,tout pronostic deviendrait alors compliqué !
la pandémie n’est pas derrière nous, beaucoup de région du monde doivent encore la gérer, je ne sais pas si ça influe encore la bourse, mais je sais qu’à un moment donné il faudra bien « la payer »
donc bourse et autre vont devoir « faire avec » et la payer en dose homéo ou direct rapidement ça on ne sait….
je retiens (écrit en gras) : faire payer les dettes par les dépositaires et les rentiers
ben voyons …. moi je préfèrerais : faire payer la dettes par les produits boursiers, ça calmerait les enthousiasmes
Vous auriez dû investir en bourse, vous seriez moins amère.
Au demeurant, le manque de capitaux est l’un des problèmes des entreprises françaises. Investir en bourse, c’est aussi permettre aux entreprises de se développer.
Les liquidités abondent et il y a encore des coups à jouer sur des sociétés sous-valorisée s et opéables.
Pour le reste il faut en effet vendre pour dégager du cash pour rentrer sur le prochain black swan.
+1
Mais surtout, la chute de 2008 n’avait pas été annoncée sauf prévue par monsieur Big Short après une analyse détaillée et pas quelques articles de ci ou delà répliquées de sites en sites.
Les infos étaient dans des registres, fallait les extraire, comprendre et agir.
Comme le cygne noir est annoncé, des médias souvent manipulés, orientés, j’ai du mal à accepter ces annonces.
Combien de temps attendre ? 10 ans ? Vous croyez vraiment à une crise décennale tous les ans ?
Bonjour,
La Bourse ne semble plus depuis un certain temps suivre les préceptes ou dictons d’antan (voir l’introduction de HVO et les commentaires de Guillaume à ce sujet). Le paradigme a changé et donc difficile de prendre une décision selon les analyses classiques d’avant. Cela serait excitant s’il ne s’agissait pas de nos économies😥
J’ai oublié de dire tout de même que les « arbres ne montent pas jusqu’au ciel » ou alors si cela devient le cas c’est que nous n’avons pas seulement changé de paradigme mais aussi de Monde🌖🌗🌒🌘🌑
Pour ma part je fait comme Guillaume, je joue le long terme et n’investît plus pour le moment, s’il y a un krach ça me permettra de moyenniser.
Pour certaines valeurs, véritables canards boiteux dont le cours stagne depuis des lustres,il n’avait échappé à personne « Que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel »,d’où l’évidence de la pratique d’un stock picking rigoureux avec ordres à plage et seuils de déclenchement pour essayer de limiter la casse.🌞🌞🌞
Je viens de vendre quelques actions « orange » et « Sanofi » pour acheter du worldline.
Bonjour Badtimes,
« S’agissant de nos économies »,il serait très dangereux de ne pas étudier la proportion de risques que nous sommes prêts à assumer,au regard de nos avoirs.
-Une perte TOTALE toujours possible ne devrait être-elle pas être un préalable à tout investissement risqué?
Chacun répondra évidemment à cette question essentielle en fonction de son profil et situation personnelle.
Bonjour à tous,
Quelques précisions.
Il est nettement plus confortable de ne rien faire, et regarder les petites hausses et baisses, tant qu’une forte baisse ne s’enclenche pas. (ce que Guillaume nomme « accepter la volatilité »)
Cependant, nous devons rester vigilants, en essayant d’être objectifs sur l’ensemble des facteurs pouvant entrainer un krach, et se mettre à l’abri avant la déroute.
Dans le cas présent, sur fond de marchés aux sommets ( élément tout de même essentiel) l’ensemble des facteurs négatifs se sont dégonflés les uns après les autres à une vitesse inhabituelle.
Même si je ne crois pas à une expansion militaire de la Chine pour des raisons historiques ( que j’ai expliquées dans les articles qui y sont consacrés) nous avons eu depuis 15 jours une sorte de « réalignement des planètes » gommant l’ensemble des aspérités baissières.
Donc tout va bien dans le meilleur des mondes, pour le moment.
Il y a quand même une leçon importante à en tirer :
la totalité des décideurs importants de la planète, quelles que soient leur obédiences, sont prêts à tout faire pour ne pas casser le jouet de la croissance économique qu’ils ont entre leurs mains.
@ Badtimes.
Nous avons changé de monde, sans aucun doute.
Les mêmes causes ne produiront pas les mêmes effets que par le passé en matière boursière.
Il nous faut par conséquent rester attentifs à des éléments nouveaux de déstabilisation, car il y en aura surement.
« la totalité des décideurs importants de la planète, quelles que soient leur obédiences, sont prêts à tout faire pour ne pas casser le jouet de la croissance économique qu’ils ont entre leurs mains ».
Merci Julien de rappeler ce qui reste essentiel,car » casser le jouet » dans le contexte actuel, s’avèrerait particulièrement dangereux !
+1
Mais surtout, la chute de 2008 n’avait pas été annoncée sauf prévue par monsieur Big Short après une analyse détaillée et pas quelques articles de ci ou delà répliquées de sites en sites.
Les infos étaient dans des registres, fallait les extraire, comprendre et agir.
Comme le cygne noir est annoncé, des médias souvent manipulés, orientés, j’ai du mal à accepter ces annonces.
Commentaire accepté 2 fois sans vraiment comprendre pourquoi. Le 1er en réponse à Mathieu est le bon. Voilà un site de blog avec commentaires développé par des ingénieurs connectés avec la fibre à 100GB/s et sans une seule fois imaginer que l’humain en face peut cliquer 2 fois voire 4 fois, faire des refresh de pages etc. Ca m’énerve !
La stratégie dépend de la situation de chacun. J’ai 45 ans et des tonnes de liquidité a placer. Pour m’embêter à arbitrer et être tout le temps en décalage? Je garde toutes mes lignes et si il y a un krach j’achete en masse avec toujours la même stratégie : un PRU faible et amasser les dividendes.
Maintenant si j’avais 65 / 70 ans je commencerai à prendre des bénéfices, qui à revenir juste après un krach.
Les chiens aboient, la caravane passe …
+1 !
De toute façon, comme la plupart, je n’ai jamais su vendre au bon moment 😁.
Donc, j’attends tranquillement avec quelques liquidités. Je n’ai que quelques lignes, et des ETF.
CAC 40 : +25% depuis janvier.
Mais le CAC, c’est surtout le luxe (25% de la côte). Dans d’autres domaines, c’est pas fameux : Atos, sortie du CAC, Orange, -2,63% depuis janvier.
Bonjour Nuloop,
Faisant partie ( assez largement ) de la deuxième partie d’investisseurs que vous citez, je ne peux qu’aller dans votre sens.
A votre age, javais une activité professionnelle intense qui ne me laissait même pas le temps de me tenir au courant des marchés.
Mais rétrospectivement, je pense que j’aurais dû mieux m’informer, et éviter de me laisser guider par des soit disant conseillers qui n’y connaissaient que pouic !
Aujourd’hui je peux passer une partie de mon temps à gérer mon patrimoine, et m’amuser à écrire comment je vois les choses, ( l’autre à partir en vacances bien méritées !!!…)
Gagner beaucoup d’argent en travaillant c’est bien.
le faire fructifier efficacement est un devoir, et non une activité annexe comme le sport ou toute autre défouloir, car on peut arriver à gagner autant avec son capital qu’avec son travail, si on s’en préoccupe.
Mais surtout, et avant tout, il faut éviter d’investir à contre courant, et prendre les baisses de plein fouet. On peut mettre des années à s’en remettre.(cela m’est justement arrivé dans le passé).
La vie boursière, n’est pas toujours un blue ship comme on peut le vivre en ce moment.
C’est aussi un peu l’objet de ce que je peux raconter aux lecteurs du blog de Guillaume.
Adnstep,
Vous avez raison le moment pour vendre est bien plus difficile à définir encore que pour acheter. la preuve…
Mais au delà de toute autre considération, il reste une règle simple : quand les marchés sont chers.
Lorsque l’on écoute les « spécialistes » on s’aperçoit que les mêmes qui poussaient à acheter à la hausse, disent lorsque le marché craque : » c’est normal, il était trop cher !! »
Oui, et, généralement, ils expliquent que c’est parce qu’on ne les a pas bien compris, et qu’ils avaient prévenus 😁.
A lire les commentaires des uns et des autres, en recoupant avec mon passé de petit entrepreneur, il y a au moins 3 niveaux:
1) Le niveau des entreprises en étant le nez sur le guidon, faisant tout bois pour développer sa valorisation et peut-être faire une belle plus value,
2) celui des investisseurs dans des entreprises en scrutant tous les signes pouvant annoncer une catastrophe ou une belle réussite. On attend 5 à 15 ans.
3) le niveau de jeu de ceux qui se foutent des détails mais sont des adeptes de comprendre les subtilités des marchés, des graphes en chapeau de napoléon, les chandeliers, les options ou se réjouissent des volatilités
4) celui de ceux qui donnent à une ribambelle d’intermédiaires (gestionnaires de fonds, courtiers, banquiers, conseillers, assureurs, organisateurs, entremetteurs pour espérer ne pas voir sa fortune fondre, au mieux faire qq pourcents et surtout pouvoir blâmer qq d’autre que soi.
Et chacun avec des intérêts et des méthodes différentes faisant apparaître des échanges très divers dans ce blog. Illusoire de trouver la stratégie.
De toutes façons, si j’écoute l’économiste Pikettou, mes efforts sont vains, cette fortune déjà taxée, sucée, ira aux plus démunis dans un souci d’égalités des chances 🙂
A nos efforts
🤣🤣🤣
Une chose est sure :
il est déjà très difficile de conserver son capital. Par conséquent le faire fructifier …..
Raison de plus pour se battre !!!
Quant à Piketty, ceux qui lui ont donné le prix Nobel, ne devaient pas être vraiment économistes… D’ailleurs on ne le cite qu’en rigolant !!!
Bonsoir à tous,
Le nivellement par le bas,notamment des classes moyennes,fait partie du » package » des effets de la mondialisation.
La nouvelle redistribution des richesses ne signifie pas pour autant l’uniformisation généralisée des fortunes, comme l’indiquent par exemple les tickets d’entrée à 30 Millions d’euros minimum pour certains Fonds Européens, réservés à une clientèle particulière,ou le parcours significatif des valeurs du luxe.
Des économistes de renom du FMI avec certains milliardaires connus sont par ailleurs favorables à plus de taxation pour les patrimoines.
Raison de plus pour prendre conscience que la nécessité de faire fructifier un capital, et sa raison d’être, devraient aller de pair avec un projet concret et planifié quant à sa future utilisation.
À cet égard,l’article du Blog du 05 Mai 2021 peut être retenu :
https://www.leblogpatrimoine.com/conseil-en-gestion-de-patrimoine/reussir-la-gestion-de-son-patrimoine-avec-loptimisation-de-son-temps-de-cerveau-disponible.html
Je ne savais pas que Piketty avait eu un prix nobel. Je pense que lui non plus d’ailleurs 🙂
Bonjour,
Thomas Piketty n’a jamais reçu le « Prix Nobel » d’économie.
De très nombreux économistes s’interrogent sur ses travaux.
Je vous invite par exemple à lire le dernier livre de Philippe Aghion, il y consacre un chapitre entier en montrant les forces et les faiblesses des travaux de Thomas Piketty.
Bien cordialement,
Bien alors encaissez les plus values !! et investissez
Pour avoir connu le sud de la France , la plus belle ville de la côte de mon point de vue est bien Montpellier . La plus grande place piétonne d’Europe , la plus grande balade piétonne allant de la promenade du peyrou ou se trouvent des symboles monarchiques flamboyants ( Ludovico magno) , jusqu’au quartier d Antigone à l’architecture Gréco-Romaine magnifique et en passant bien évidemment par la célèbre Place de la comédie . Le Bonus était la mer et le climat . Aussi au niveau culturel les Parisiens en tomberaient amoureux .
vous êtes agent immobilier à Montpellier ?
Non, il travaille à l’Office du tourisme 😁
Journaliste pour « Échappées belles »,passionnante émission de la 5 qui a permis de voyager à moindre frais lors des confinements ?👍🌞
« La plus grande place piétonne d’Europe »
Je fais peut-être erreur, mais il me semble que la place Bellecour, à Lyon, est plus vaste.
Et il me semble également que la plus vaste place piétonne d’Europe est à Varsovie.
Bonjour Julien , je suis juste un passionné d’arts .
Vous semblez être un connaisseur , à la recherche perpétuelle de la perfection , mais avec l’impérieuse nécessite de donner des leçons ! Etiez vous professeur ? Connaissez vous Montpellier et si oui qu’en pensez vous ?
L’architecture de cette ville fait voyager dans le temps . L’opéra et de standard international , et il y fait bon vivre .
Bonjour Frederico,
Il fait bon vivre à Montpellier, car c’est une ville imprégnée de l’énergie que porte une jeunesse dont l’avenir est aussi lié à la reprise économique,(sujet compréhensible sur ce blog),et sans laquelle il semble bien difficile de se consacrer avec sérénité aux nobles passions artistiques que vous évoquez.
Cordialement
Bonjour,
Lors de mon dernier commentaire sur votre hypothèse de correction des marchés, j’avais déjà émis des doutes sur la méthodologie. Il semblerait bien qu’utiliser une simple régression linéaire pour anticiper la valeur ou même la plausible correction est insuffisante. Il y a certes une tendance de long terme (trend) mais elle est qualifiée de non-déterminante, car des chocs viennent s’appliquer.
De nombreuses inquiétudes s’élèvent face aux nouveaux records atteints par le CAC 40. En effet, l’indice français est au plus haut tout comme les indices américains le sont depuis des mois. De tels records sont possible grâce à la reprise en « V » des économies (développées) durant la période post-pandémie, mais aussi (et surtout ?) grâce à l’injection massive de liquidités dans les marchés.
Comme écrit, dans le précèdent article, si bulle il y a, faut-il encore savoir dans combien de temps elle va éclater. Un des présidents emblématiques de le FED, Alan Greenspan inventa en 1996 l’expression « d’exubérance irrationnelle » indiquant une situation où les investisseurs sont averties de la bulle en formation, mais continue de surfer dessus. Ainsi, l’éclatement de la bulle peut apparaître dans 3 ou 4 mois ou même 1 an !
Personnellement, ma préoccupation macroéconomique majeure de court terme est liée aux banques centrales. Les annonces de tapering de la part de ces dernières ainsi que de remontée des taux commencent à arriver. La FED vient de l’annoncer et les marchés ont plutôt bien réagi, mais la banque centrale américaine reste frileuse quant à l’augmentation des taux directeurs pour l’instant. La Banque d’Angleterre a aussi décidé de maintenir ses taux alors même qu’elle avait laissé entendre une remontée afin de contenir l’inflation. Je pense toujours que cette dernière est temporaire due à un fort décalage entre l’offre et la demande
Bonjour Dumont,
La « courbe de régression linéaire » c’est plutôt la manière de voir de Hiboo.
la mienne prenait en compte un certain nombre de facteurs négatifs ( cités ci dessus), qui cumulés me paraissaient peser sur les marchés dans un contexte de valorisation élevée.
Il n’en reste pas moins que les marchés pensent autrement pour le moment.
les marchés sont chers, mais pas encore autant qu’en 2000 et nous en sommes assez loin.
les circonstances ne sont pas les mêmes non plus : en 2000 la technologie n’était pas au point comme maintenant, et les valorisations excessives étaient aussi trop en avance sur leur temps.
La clé de la situation boursière, ce sont les taux.
Tant que les taux restent bas, ( en dehors de circonstances mondiales graves) tout le monde peut s’endetter, et la liquidité alimente les marchés.
Néanmoins, les grands pays sortent de la crise, et le recours à » l’argent magique » se justifie de moins en moins, surtout quand il s’agit de financer le pouvoir d’achat plus que l’investissement, comme chez nous.
Nous voyons bien que les élections approchant, tout les candidats ou presque, tentent d’acheter les voix des électeurs avec des promesses non financées. (je te donne 100€, 10% de plus …. qui dit mieux ?)
Si cela continue, et cela va continuer, on ne va pas tarder à voir des écarts de spread s’accentuer entre les pays, au détriment des plus dépensiers. Or nous savons que nous ne pouvons pas nous permettre des remboursement d’intérêts élevés.
C’est bien pour cela que je n’arrête pas de plaider pour un plan d’endettement massif aux taux actuels, sur une période longue ( 10 à 20 ans) mais uniquement dirigé sur un objectif d’investissement dans les entreprises , seul moyen de créer de la richesse.
Mais si l’on en revient uniquement aux marchés, compte tenu des valorisations actuelles, nous pouvons dire que les marchés peuvent monter encore, en tenant compte qu’à partir de maintenant ces valorisations deviennent chères, et que nous entrons dans une zone où la cote a tendance à devenir artificielle.
Mais cela peut tenir si effectivement l’inflation rebaisse.
Si l’inflation redescend par exemple à 3% aux US et 2% en Europe d’ici un an ou 2, les taux ne bougeront pas, et le CAC montera à 8000.
Nous devons rester attentifs à cette possibilité, car une hausse importante des marchés deux ans de suite s’est déjà vue.
Mais pourquoi est-ce à l’état d’emprunter pour investir dans les entreprises ? Je ne suis pas certain que l’état soit le mieux placé pour faire cela. L’état doit faire en sorte que l’on puisse investir dans les entreprises si on le souhaite. Mais si l’état investit à notre place, il nous force la main car si l’emprunt n’est pas remboursé, c’est nous qui payons. Et par principe, l’état n’est pas le mieux placé pour choisir dans quelles entreprises investir et sur quels critères.
Une idée à la mode est de faire garantir le capital investi par l’état. Par exemple, pour les investissements en FCP. Il paraît que les Français sont trop frileux.
« C’est bien pour cela que je n’arrête pas de plaider pour un plan d’endettement massif aux taux actuels, sur une période longue ( 10 à 20 ans) mais uniquement dirigé sur un objectif d’investissement dans les entreprises , seul moyen de créer de la richesse. »
Et pourquoi ne pas utiliser les sommes stockées sur livret A ? Si on en investit la moitié, ça fait déjà 235 milliards, un petit QE en lui-même !
Et les créanciers n’auront pas trop de moyen de pression…
De mémoire les sommes stokées sur le livret A servent déjà à financer les logements sociaux… Mais de toute façon le problème n’est pas là. Les entreprises n’ont pas de difficultés pour acceder au crédit au travers des banques (je parle de façon général, pas de celle en difficultés). Elles peuvent aussi faire des augmentation de capital si nécessaire. L’état n’a pas à intervenir sauf cas très particulier (défense et interêt supérieur).
De tous temps, et partout, l’état est intervenu, même dans la très libérale Angleterre du XVIIIe siècle. Le libéralisme
proclamé n’étant qu’un moyen de domination dans les guerres commerciales contre les hollandais, français, espagnols, …
Que l’état favorise les entreprises françaises, je pense que c’est bien. Mais pas en investissant dedans. Simplement parce que la decision d’investir sera toujours plus politique qu’économique et il est rare que les deux aillent dans le même sens. Les décisions de l’état sont court-termistes car notre système politique est ainsi fait (ce n’est pas le cas des pays non démocratiques).
« De mémoire les sommes stokées sur le livret A servent déjà à financer les logements sociaux… »
Oui, et, ça tombe bien, la France accueille 40% des logements sociaux de toute l’Europe, contre 13% de la population. Nous n’avons donc pas besoin d’en construire plus, et nous pouvons utiliser cet argent à autre chose.
Bon, les dirigeants des organismes HLM vont couiner, mais, un jour ou l’autre, il faudra faire le ménage dans ce milieu.
« Elles peuvent aussi faire des augmentation de capital si nécessaire. »
Il me semble que le manque de capitaux est l’un des problèmes des entreprises françaises, ainsi que le besoin d’investisseurs de long terme.
Nous accueillerions donc tous les fonds souverains du Monde, sans que nous-mêmes n’ayons de fond souverain.
Un fond souverain, je trouve cela une aberration économique. L’état n’a pas à avoir un stock d’argent. S’il y a de l’argent en trop dans les caisses, il faut qu’il le redistribue, où au moins arrête d’en collecter. Maintenant si vous voulez payer plus d’impôt, libre à vous.
L’équivalent c’est les assurances vies (1800 Milliards environ) mais c’est de l’argent détenu par les français, pas par l’état. Evidemment l’état ne peut pas le piloter directement, ce qu’il aimerai bien faire. Mais je m’en sent plus rassuré ainsi.
Bonsoir Julien,
« Si l’inflation redescend par exemple à 3% aux US et 2% en Europe d’ici un an ou 2, les taux ne bougeront pas, et le CAC montera à 8000 »
Votre remarque est très intéressante et le CAC,ayant tendance à piétiner depuis quelques temps, pourrait bien atteindre de tels niveaux, car pour l’instant une brusque remontée de l’inflation n’est pas à craindre.
Une correction significative des bourses US, atteignant au quotidien des niveaux record, ne serait pas étonnante,mais nettement plus préoccupante,étant donné l’évolution du CAC corrélée à ces indices.
Une certaine prudence s’impose donc avec des prises régulières de bénéfices, mais il faut reconnaître qu’il n’est pas évident d’acheter des valeurs qui superforment !
Pour mémoire le CAC 40 était envisagé à 10 000 PTS sur un très sérieux hebdomadaire financier des années 2000 !
On sait ce qu’il advint avec la crise des TMT qui devait ramener le CAC à des niveaux inattendus sur une période non pas de un an mais……. de plus de DEUX ans ! (Septembre 2000-Mars 2003)
Le seuil des 7000 Pts pouvant être en effet largement dépassé,l’analyse fondamentale devra être ainsi privilégiée dans un nouveau contexte montrant les limites de l’analyse graphique et de notion relative de « trend »,estimé encore récemment……. « baissier » (?)
Bonsoir Julien,
Le CAC à 8000 Pts ???
Le seuil psychologique des 7000 PTS, (sans les dividendes),sur le CAC vient d’être nettement franchi,et toutes les conditions semblent désormais réunies pour une poursuite linéaire de la hausse, le stock de liquidités étant toujours très abondant.
Seul bémol,aucune consolidation n’est enregistrée,ce qui laisse augurer graphiquement……. tous les possibles.
La récente hausse de l’indice VIX en raison d’une hypothèse inflationniste n’aura pas été significative pour l’évolution positive du CAC désormais lancé vers des sommets inconnus.
Le test de la prochaine résistance,(si résistance il y a),sera évidemment intéressant à analyser.
C’est vrai qu’il est plutôt agréable de voir les cours monter, monter, monter après 20 années de galère !
Si l’argent stocké sur les comptes d’épargne des Français ayant économisé pendant la pandémie se déverse sur le CAC au prorata des investissements des Français en bourse, le CAC sera automatiquement propulsé à 8000.
En faites pour sortir de votre frustration allez donc faire un tour sur les forums Reddit et Company quand ils décident de faire le marché tout le monde suit .
En France, comme aux USA, l’État intervient à la fois pour montrer le chemin, créer les conditions pour des grandes voies à suivre, et pour cofinancer.
Si spaceX est en avance, c’est parce qu’il utilise les moyens de la NASA. pareil pour le vaccin anti covid…
Bien entendu l’État ne doit pas prendre la place des entreprises.
Mais pour les entreprises également, le taux bas sont plus incitatifs à l’investissement.
frederico,
Personne n’est frustré ici, nous ne faisons que discuter en nous amusant.
Montpellier est sans doute une ville sympathique, mais voyez vous, ce n’est pas le sujet du jour, qui porte sur les marchés et l’économie en général.
Et c’est avec plaisir que nous échangerons avec vous si vous avez quelque chose à dire là dessus.
Je faisais référence au titre , j’attend donc un article en rapport .
Bien à vous
On vit une drôle d’époque.
Il semble que le banques centrales aimeraient bien mettre fin à leurs QE, aimeraient bien combattre l’inflation transitoire temporaire mais qui commence à durer, mais restent paralysées par la peur de faire baisser les marchés.
Elles annoncent le début de la fin des QE et la hausse des taux mais reculent au dernier moment comme la Banque d’Angleterre.
On en saura plus en de décembre.
Bonjour Remi, Guillaume, adnstep, et à tous, depuis l’ile Maurice,
sans un événement grave, les marchés n’ont aucune raison de s’arrêter de monter, ou alors il faut remonter les taux pour y mettre fin, mais comme nous le savons et comme le dit adnstep ci dessus, les banques centrales rechignent, pour toutes les raisons que nous connaissons bien.
Et plus elles attendent, plus il faudra les remonter d’une manière importante si l’on veut que cela soit utile.
8000 dans ce contexte est tout à fait crédible, Marc Fiorentino vient d’expliquer que ce n’est plus TINA mais FOMO, fear of missing out qui pousse les marchés.
Mais les autres actifs suivront, en particulier l’immobilier ( je crois toujours à une hausse à Paris l’année prochaine) il y a plein d’argent à dépenser !!!! (on voit le bitcoin , les objets d’art..)
Nous sommes tous très content, mais nous avons devant nous un vrai problème de société entre ceux qui ont des actifs et ceux (très largement majoritaires) qui n’en n’ont pas.
Il me semble que ce n’est pas anodin.
Tout à fait d’accord !
Pour que les Euros et Dollars distribués arrivent dans les foyers dont le seul revenu vient du travail, ne faut-il pas envisager une augmentation des revenus salariaux nets plus importante que l’inflation ? Ou que les sans actifs aient des fonctions très demandées avec peu de compétences disponibles ?
Sans cette répartition progressive, je ne vois rien de bon.
A ce sujet, Orange vient de terminer son ORP (Offre réservée au personnel, actif et retraités s’ils ont conservé le PERCO maison). Abondement de 30% a hauteur de 180 millions d’euros.
60000 salariés français ont souscrit sur 90 000.
Certains anciens d’orange, qui ont accumulé achats à bon compte, orp, prime en actions, abondements, depuis les années 90, se retrouvent à la retraite avec un beau capital à 6 chiffres.
Bonjour,
Ecouter l’émission de ce matin des »Experts » sur BFMBusiness cela nous donne une approche qui corrobore votre pronostic…..les arbres deviennent géants!!!
Bonsoir Badtimes,
Les intervenants de l’émission » les experts » ont fait preuve de pédagogie en expliquant les raisons pour lesquelles les marchés continuaient à monter en dépit des valorisations élevées et une situation économique inédite de taux bas et de liquidités abondantes.(Cf : podcast « Les experts »sur BFM business du 16 Nov 21,très édifiant, à réécouter)
C’est à ce moment où tout le monde est d’accord pour penser que les cours vont monter qu il faut commencer à s’inquièter. Les violons jouent trop bien… Il faut peut-être quitter la danse.
Bonsoir Apollon,
Les prises partielles de bénéfices régulières permettent de lisser les PMA et de ne pas subir de plein fouet un décrochage violent des marchés toujours possible.
Des achats réduits mais réguliers en fonction des replis permettent une entrée progressive sur les valeurs ce qui permet selon les cas de moyenner à la baisse.
Il est vrai que ce raisonnement n’est pas évident à appliquer pour des secteurs tels que le luxe ayant atteint des niveaux impressionnants, et ayant contribué particulièrement aux performances actuelles du CAC.
« Quitter la danse » à 100% ou jouer à quitte ou double est tentant,mais rester sur le bord de la piste, ou regarder passer les trains, peut être frustrant pour reprendre les termes de l’article.
Tenir le cap en adoptant un juste milieu pourrait être une solution plus ou moins « logique »,surtout si les marchés manifestent une exubérance irrationnelle pouvant perdurer.
Pourtant,si l’on doit croire certains spécialistes,les marchés ne seraient pas forcément chers,et pourrait, (presque),faire oublier le syndrome FOMO évoqué par Marc Fiorentino.
(CF démonstration probante au cours de l’ émission « Les experts sur BFM business du 16 Nov 21)
Le 2 novembre, date de création de cet article, le CAC était autour de 6900 et beaucoup de commentateurs pensaient à une correction. J’étais alors assez optimiste sur le fait que cela continue à monter. Aujourd’hui, à 7150 points, le consensus est que ça va encore monter… je crains le pire ! Je commence à avoir un peu de bouteille en bourse et quand je vois les avis qui changent aussi rapidement et un consensus qui se fait alors que rien de fondamental n’a changé en 15 jours (excepté que le CAC a pris 250 points), je m’inquiète. Alors quand un expert me fait une démonstration que cela va aller dans un sens, je tremble… Maintenant, peut-être ai-je raté une info fondamentale sur ces 15 derniers jours.
Le consensus de marché est un simple indicateur et n’a jamais permis de conclure en tant que science dure.
Comment apprécier le » consensus » au regard de chiffres parlants comme les résultats du DOW JONES sur 3 Ans : +44,47 % et sur 10 Ans : + 207,05 % ?
Les résultats du NASDAQ COMPOSITE sur 3 Ans : +127,27 % et sur 10 Ans : +517,23 %, montrent que le « consensus « pour la hausse peut perdurer en fonction des marchés considérés !!!
Par ailleurs les démonstrations d’experts concernent souvent une situation économique dans le temps qui évolue à la vitesse des datas,mais ce serait une erreur de les ignorer en tant que données mathématiques.
Un expert ne pourra jamais prédire l’avenir,mais faut-il rappeler que la part de hasard pour expliquer les performances des marchés reste négligeable,même si le rôle des teneurs de marché ne saurait être ignoré ?
Depuis plusieurs années les marchés US superforment au niveau mondial ce qui n’est pas le cas de notre CAC qui vient juste de se réveiller.
Notre corrélation aux marchés US est évidente, et ce qui est le plus à craindre est leur correction qui ne vient pas encore pour les raisons que l’on sait,……. fort heureusement !
N.B. : À noter surtout l’évolution du S&POOR 500,indice US le plus significatif.
Le S&P500 est sans doute l’indice boursier le plus important au monde car il est composé de 500 sociétés, dont un grand nombre des plus grandes sociétés du monde.
-Sur 3 Ans : +74,25 %
-Sur 10 Ans : +285,69 % !!!
Oui, en 15 jours, plusieurs événements ont eu lieu :
– les capitaux américains quittent la Chine. Ils faut bien qu’ils aillent quelque part ailleurs.
– la cop26 montre que la folie écologiste coûtera moins cher que prévu à l’économie.
– et surtout, les résultats des entreprises sont bons, et les prévisions pour 2022 aussi.
– le mois de novembre est le mois des « habillages de fin d’année » pour les gérants de fonds qui ont moins performé dans l’année.
Du coup, ce qui n’avait pas encore monté monte.
Sauf les boulets comme Orange. 😁.
Enfin, comme je le disais plus haut, il faudra bien que l’argent épargné pendant la pandémie aille quelque part, et la bourse aura sa part.
Ceci dit, je n’ai aucune idée du niveau du CAC dans 15 jours, dans 1 mois, ou dans 6 mois.
Si ça se retourne, ça devrait être sanglant.
Mais que feront alors les banques centrales ?
« Si ça se retourne, ça devrait être sanglant. »
En effet,tout retournement sera comme d’habitude proportionnel aux hausses constatées,donc…….prudence, (qui ne veut pas dire peur),…….est mère de sûreté.
« En effet,tout retournement sera comme d’habitude proportionnel aux hausses constatées »
=>on va arriver à des niveaux équivalents aux taux réels……=négatifs!
encore une chose nouvelle que l’on n’avait jamais vue!
on vit une période fantastique!!!….