« La bourse transfère l’argent des impatients aux patients « . Voici une citation reçues hier dans ma boîte mail de la part de Jack, un client que j’accompagne dans le cadre d’un forfait d’accompagnement patrimonial et que les fidèles participants aux visio-patrimoniales pourront reconnaître tant il y participe avec assiduité.
Une citation que Jack a emprunté à Warren Buffet.
Cette citation est parfaite ; Elle illustre avec simplicité et efficacité l’enjeu de l’investissement en actions VS la spéculation en bourse.
Les impatients, ce sont les joueurs de casino, les spéculateurs, ceux d’entre vous qui ont oublié qu’on investit pas en bourse.
La bourse n’est pas un investissement, ce n’est que le moyen pour l’investisseur de devenir actionnaire d’une entreprise en achetant des actions.
On spécule en bourse Vs On investit en actions.
L’impatient, c’est celui qui achète des actions dans l’objectif de les revendre rapidement avec un gain maximum ; L’impatient, c’est celui qui regarde les courbe du passé pour essayer de deviner l’évolution future et à court terme de l’action.
L’impatient, c’est celui qui oublie qu’une action est avant tout une participation dans une entreprise et qu’une entreprise utilise le temps long pour se développer, pour grossier, pour trouver de nouveaux clients, pour s’adapter à l’évolution d’une conjoncture mouvante.
L’impatient, c’est celui qui croit qu’en bourse, il suffit d’être plus malin que les autres pour faire fortune facilement.
A l’opposé, le patient est un investisseur de long terme qui n’utilise pas la bourse comme une fin, mais comme un moyen ;
La bourse est le moyen d’acheter des actions, de prendre des participations de long terme dans le capital d’une entreprise qui utilisera le temps long et ses ressources pour croître, trouver de nouveaux débouchés, inventer de nouveaux produits, s’adapter, et chercher à faire toujours plus de bénéfices pour survivre.
Ainsi, le patient utilise la bourse pour acheter des parts dans une entreprise dans laquelle il porte toute sa confiance ; A défaut d’être capable de sélectionner ces entreprises, le patient investit dans un portefeuille diversifié d’entreprises et se laisse porter par la croissance économique globale qui portera naturellement toutes ces entreprises ;
Le patient, c’est l’investisseur de long terme, ce paresseux que nous décrivions dans cet article « Découvrez l’investissement des paresseux (Lazy investment) pour épargner dans votre PER ou Assurance-vie » ; La patient a compris que la valorisation de ces investissements en actions repose uniquement sur la capacité des entreprises à croître à long terme… et qu’il faut donc leur laisser le temps de croître pour espérer enregistrer des gains sur son portefeuille.
Le patient sait également qu’il est complexe pour ne pas dire impossible de sélectionner ces entreprises capables d’être meilleures que les autres ;
Le patient à compris que l’investissement indiciel (=ETF) permet, de manière simple et efficace, de profiter de la capacité d’adaptation et de création de valeur des entreprises à long terme sans prendre le risque de sélectionner les mauvaises entreprises (cf. « Choisir les ETF pour investir en actions est la meilleure stratégie pour ne pas se tromper. »)
Enfin, l’investisseur de long terme connait son incompétence à anticiper l’aléa et le hasard et sait que le temps très long et la diversification sont ces meilleurs alliés pour s’enrichir !
Le patient sait alors qu’il ne sert à rien de s’agiter en achetant et/ou vendant des actions au gré du sens du vent ; Ce mouvement sont inutiles et même destructeurs de performance tant il génère des frais inutiles et coupe l’investisseur de la réalité des entreprises.
Le patient achète et puis attend sans rien faire. là ou l’impatient s’agite, brasse de l’air (et enrichit l’industrie de la finance) pour rien.
A suivre.
c’est Jack Buffet ? ;-))
Bonjour
Petites précisions pour un néophyte : à combien d années correspond la notion de long terme en bourse ? 10 ans et plus ?
« Ne pas avoir besoin de son argent » pour ne pas stresser devant la volatilité !
Sauf que Jack il a écrit “La Bourse transfère” parce qu’il respecte les conjugaisons. Et le pire c’est qu’il y avait la faute quand j’ai vu la citation et que je me suis donné la peine de la corriger pour ne pas envoyer une faute d’orthographe à Guillaume…
C’est ça qui est drôle !
À quoi ça sert que le Jack il se décarcasse… ?
+1.
Je suis heureux de savoir maintenant que vous êtes non seulement un lecteur fidèle, mais également attentif.
Merci pour ce signalement.
Guillaume
Plus c est long plus c est bon
Et au fait, bien avant Warren Buffet, Louis XIV disait : « C’est toujours l’impatience de gagner qui fait perdre. »
Bonjour,
le mot » impatience » n’est peut être pas le mieux adapté.
Celui « d’angoisse » l’est d’avantage.
Ceux qui jouent soit court terme comme les traders ou plus long terme comme un boursicoteur, font des erreurs si ils ne savent pas gérer le timing, toujours pour les même raison, la précipitation ou au contraire l’attente excessive du fait de leur l’anxiété.
Ainsi, ils prennent trop rapidement leurs gains de peur de se tromper, sans attendre d’être proche du sommet de la vague, ou au contraire en cas de baisse, ils attendent trop longtemps espérant que celle ci va s’arrêter bientôt.
les règles sont pourtant claires :
-Lorsque l’on gagne, il faut attendre sans se précipiter un plateau et une baisse des volumes.
-En cas de baisse ( toujours plus rapide) la réactivité doit au contraire être immédiate, quitte à perdre une partie des gains précédents.
Bien entendu cela s’adresse à ceux qui ont quelques connaissances fondamentales et techniques en matière de marchés. Mais, ça se travaille …
+1 Julien,
« Ceux qui jouent soit court terme comme les traders ou plus long terme comme un boursicoteur, font des erreurs si ils ne savent pas gérer le timing »
Le trading choisi avec des valeurs constatée peu volatiles dans la durée, évoluant de plus en fonction d’un trend régulier, permettent de limiter considérablement les risques de pertes importantes consécutives aux allers-retours.
Seul bémol (et non des moindres !) : Un suivi PERMANENT, donc chronophage, de l’évolution graphique des valeurs et des indices, et surtout une parfaite maitrise des différents ordres de bourses mis à la disposition des investisseurs par les intermédiaires dûment retenus.
Comme dans bien des domaines, toute activité demandant la plus grande réactivité doit être envisagée avec le plus de rigueur possible, de même que le maximum de pertes éventuelles dites « supportables »…….pour utiliser un tel qualificatif !
Suivre
La bourse, axiome, n’est faite, d’une façon ou d’une autre que pour les financiers spéculateurs « bien informés » en coulisses du système hyper capitalistique.
Exemple de la crédulité d’un « bon père de famille » cocu de sa naïveté patrimoniale.
LA SOCIETE GENERALE: belle valeur familiale(s’il en fut). Il ya 5 ANS un papy qui a touché un bon pécule à son départ à la retraite se positionne sur cette valeur conseillée par pronostiqueurs des conseilleurs pour gogos.
Au retour « des cloches » de cette pâques,le brave couillon réalise qu’il a PAUME la MOITIE du capital qu’il avait récolté durant 40 ans de boulot acharné. Et oui ! L’action de cette merveille de la finance française a fait : « – 41,65 % »
En désespoir, pour tenter d’éponger tant que faire se peut cette « défaite », il vendu le reste du pactole de retraité. Il y a 3 MOIS ,sans vaccin boursier de rappel, bis repetita: go sur la BNP.?.. = du charybde en scylla ! Il a encore effacé « 25,05 % »sur le solde de son PEA …. » bobonne défait les valises, plus de vacances à Cannes cette année. »
Bonjour tête dor,
Vos remarques sont pertinentes, car l’investisseur lambda n’a jamais accès en temps réel aux informations importantes pouvant bouleverser toute situation.(Dernier exemple en date : le brusque décrochage d’ORPÉA avec -70% sur les plus hauts, avec pour conséquence une enquête ouverte par le parquet national financier !!!).
De façon plus générale il est impératif de ne pas investir sur n’importe quelle valeur ayant subi de manière récurrente les effets des inévitables crises.
Certains secteurs « non essentiels »,(C.F. Warren Buffet),sont véritablement laminés en cas de crise grave, ce qui est loin d’être le cas avec les secteurs incontournables ayant régulièrement performé durant des décennies.
Point n’est besoin d’être expert pour remarquer que le cours de ces valeurs ne baisse que fortement plutôt en fin de crise , pour rebondir rapidement et se maintenir comme toujours dans la durée.
Espérer maîtriser une forte volatilité n’est pas réaliste tout comme « miser un bon pécule touché lors du départ à la retraite positionné sur une unique valeur » , fût- elle conseillée par quelque pronostiqueur que ce soit !
Plus que jamais en bourse seuls comptent les résultats obtenus à long terme en fonction des allocations d’actifs.
-Savoir/pouvoir définir son horizon d’investissement,
-Envisager un niveau de risque acceptable pour un rendement espéré,
-Lisser ses points d’entrée sur les marchés en programmant des versements bien définis…….
représentent le B.A.-BA de » l’axiome » boursier, sachant bien in fine qu’il n’existe aucune martingale !
Bjr REMI
Bien vu votre sage raisonnement quant à la gestion « raisonnable » de la spéculation boursière sous l’angle populaire.
Néanmoins, dans le cas évoqué du brave retraité lampda, je vous livre ce constat : s’il avait écouté en 2018, son grand père vieux boursicoteur échaudé par les aléas historiques planétaires de la vie économique et avait opté benoîtement pour son pécule laborieusement épargné, un placement qui, traditionnellement pépère, qui passe pour ne jamais mentir à terme, l’OR ! Et bien en « 4 ans » au lieu de voir fondre la quasi totalité de son bas de laine à la corbeille, il faisait BINGO ! En empochant la plus value de sa vie : « +72 % « .
Envisager la suite : ajouté à la vente de son modeste 65m2 à Boulogne, il pouvait s’offrir avec madame un 85/90m2 à St Raphaël, au bord de la plage les doigts de pieds en bouquet de violettes pour le restant de ses jours.
Certes, vous me direz, bien sûr, qu’il ne faut jamais mettre « tous ses oeufs » dans le même panier…OK ! Mais y a des paniers plus perçés que d’autres…
« Globalement c’est un peu comme la bourse. il faut choisir de bons pointe d’entrée, et ne pas se laisser aller à suivre le sentiment d’anxiété générale. »:
Excellente remarque à retenir.
Ce qui implique de savoir raison garder en prenant d’abord conscience de ses objectifs personnels de consommation d’un capital, à ne jamais négliger en tant que fonction élémentaire, ou de sa transmission dans un cadre de gestion patrimoniale, projets d’investissements plus réalistes laissant moins de place à un hasard qu’il serait vain d’espérer maîtriser.
Bonjour tête dor,
C’est plus compliqué que ça.
Premièrement, faire les choix à postériori est beaucoup plus facile !! Et il vaut mieux l’éviter.
Mais je peux reprendre votre exemple de l’OR.
Beaucoup qui achètent de l’or pensent que c’est une sécurité, un moyen de conserver son capital.
Ce n’est pas exact, car bien souvent ils spéculent sans le savoir !!
Pour exemple :
Notre retraité qui aurait acheté de l’or en 1980 à 600$ l’once aurait perdu de l’argent jusqu’en 2000 c’est à dire toute les période où les taux étaient élevés. C’est long 20 ans pour un retraité !!
Et si il avait acheté l’or en 2011 il aurait perdu la moitié de son capital jusqu’en 2015.
Globalement c’est un peu comme la bourse. il faut choisir de bons pointe d’entrée, et ne pas se laisser aller à suivre le sentiment d’anxiété générale.
Quant à la RP.
Qui nous dit que notre retraité préfère Saint Raphaël à Boulogne ? C’est une question de choix de vie que l’on ne peut juger.
Il se peut aussi que l’investissement à Boulogne soit plus générateur de plus value long terme que à Saint Raphaël.
En effet ! Et j’aimerais ajouté que le patient diversifie sous un maximum d’aspects (capitalisation, continent, devise, secteur…)