L’évolution du #bitcoin est incroyable. Après avoir touché les 15 000€ en décembre 2017, le bitcoin est aujourd’hui valorisé à 5985€ (ou 7354$) au moment ou j’écris ces lignes. La chute est vertigineuse … mais n’est il pas trop tôt pour enterrer le bitcoin ? N’est ce pas, au contraire, le bon moment pour s’y intéresser à nouveau ?
Sommes nous à la veille de l’effondrement final de la bulle du bitcoin qui sera le signe de la victoire du système sur les survivalistes qui se croyaient à la veille d’un reset, douloureux mais indispensable ?
Ou au contraire, comme l’histoire du bitcoin semble le prouver, sommes nous dans une volatilité naturelle qui permet, lentement mais surement, de construire un nouveau monde monétaire ?
Cours du bitcoin depuis sa création en 2011
Le bitcoin n’a aucune valeur intrinsèque… tout comme l’Or, le dollar, l’euro et autres actifs dont l’usage ne permet pas de créer un flux de revenu.
Le bitcoin n’a pas de valeur. L’euro n’a pas de valeur. Le dollar n’a pas de valeur. L’or n’a pas de valeur.
Ces actifs sont construits autour d’une croyance partagée par la collectivité : La croyance collective que ces actifs auront toujours une valeur puisque reconnus pas tous comme des monnaies, C’est à dire une valeur d’échange incontestable.
Le bitcoin est elle une croyance collective en devenir ou sera t’elle reléguée au rang des idées farfelues dominées par la croyance dominante que resteront le dollar, l’euro ou l’Or ?
Telle est la seule question qui doit guider votre décision d’investissement !
Quelle croyance, quelle narrative va réussir à s’imposer ? (cf »#Bitcoin : Les utopies d’aujourd’hui ne sont elles pas les réalités de demain ? ou encore Le Bitcoin est il « l’idiot utile » nécessaire à la construction d’un autre idéal économique et monétaire ?).
Extrait :
« Il y a deux manières d’analyser et de comprendre le phénomène Bitcoin :
- Pour ceux qui ont confiance dans la résilience et le pouvoir du système économique et monétaire actuel, le bitcoin est une tulipomanie de plus, un simple outil spéculatif à disposition de quelques spéculateurs amateurs qui croient pouvoir faire fortune sans effort. C’était là, notre analyse première. L’analyse superficielle accessible à tous ceux qui tirent leur pouvoir du système économique et monétaire actuel, de ce capitalisme financier qui permet une concentration du pouvoir et de l’argent entre les mains de ceux qui contrôlent le monde (et j’en fais partie, vous en faites partie, nous qui nous enrichissons sans rien créer grâce à la bulle immobilière, aux marchés financiers ou vous qui êtes « un col blanc qui ne produit rien » dans une « grande entreprise » qui tire ses profits (et donc votre salaire et votre bonus) de l’exploitation mondiale des opportunités offertes par le libéralisme financier).
- Pour les autres, ces idéalistes (ou ces réalistes ?) qui ne croient plus dans le système économique et monétaire actuel et qui sont convaincus de la nécessité de construire autre chose, le bitcoin est une « monnaie de guerre », une monnaie frappée par temps de guerre pour se donner les moyens de la financer. C’est d’ailleurs le récent propos Alan Greenspan lorsqu’il déclare en milieu de semaine dernière que le Bitcoin lui rappelle la monnaie continentale de 1775. Une monnaie fiduciaire qui fut déclarée monnaie légale par le Congrès Continental en 1775. Elle tire sa valeur de la quantité de billets de papier disponibles et de la demande pour ceux-ci plutôt que par le soutien d’une marchandise telle que l’or ou l’argent. Créez en 1775, mais devenue sans valeur en 1882, la monnaie continentale a permis à des patriotes comme George Washington d’acheter des armements et d’autres fournitures. Est ce que l’indépendance des Etats-unis de 1776 eut été possible, sans ce financement rendu possible par la monnaie continentale ?
C’est alors que le Bitcoin prend un toute autre perspective. Une perspective politique et historique.
Le bitcoin n’est il pas l’outil de financement de la construction d’autre chose ? Un autre idéal économique et monétaire ? La question centrale est alors de savoir à qui profite la spéculation sur le bitcoin ?
Acheter du Bitcoin en 2017, c’est céder à l’euphorie spéculative de l’argent facile … mais c’est surtout enrichir ceux qui vendent leurs bitcoins, enrichir leur créateur, enrichir ceux qui en possèdent la majeure partie qui disposent maintenant, grâce à votre argent, du véritable argent libellé en dollar qui leur permettra de financer leur idéal. (Il serait néanmoins rassurant de savoir quels sont ces idéaux que la spéculation finance, qui sont les créateurs, ces créateurs du bitcoin qui sont à l’origine de cette spéculation ?). »
Bon alors ? Avec un Bitcoin à moins de 6000€ on y va ?
Les regrets, les remords…