Quelle leçon !
Une nouvelle fois, il nous faut nous méfier de nos certitudes. Ce que nous vivons actuellement sur les marchés, et je l’ai déjà vécu à maintes reprise depuis 20 ans que je travaille quotidiennement à essayer de réfléchir aux meilleures solutions pour valoriser votre capital, doit nous inciter à une extrême humilité.
Nous aurons d’ailleurs l’occasion de travailler sur ces questions complexes lors de notre prochaine visio-patrimoniale, vendredi 17 juin à 12h : « Comment investir en actions et profiter de la bourse pour valoriser son épargne. »
Je sais que je ne sais pas.
Nous étions collectivement certains que la hausse des taux étaient impossible tant les banques centrales vigilantes et protectrices veilleraient à nous protéger de l’effondrement qui pourrait accompagner une hausse trop violente des taux d’intérêt.
2 ans plus tard. Une pandémie mondiale et une guerre en Ukraine auront été l’étincelle qui aura mis le feu à l’inflation ;
Une inflation des actifs construite depuis 15 ans par des politiques monétaires très accommodantes qui soudainement se déverse dans l’économie, sans limite ou presque.
Il s’ensuit une inévitable et extrêmement violente hausse des taux d’intérêt qui remet en cause tout nos dogmes et les certitudes des quelques dernières années.
Hier, l’OAT 10 ans a dépassé 2.25% ; INCROYABLE ! En 3 mois, nous sommes passé de -+0% à 2.20% !
Nous retrouvons le niveau des taux d’intérêt de 2014 ! C’est dingue.
C’est ce que l’on appelle un krach obligataire. Là, je crois qu’il est inutile de nier l’évidence.
Voici le graphique historique de l’OAT 10 ans (TEC 10) :
Cette violente et surprenante hausse des taux d’intérêt n’est pas sans conséquence sur la valorisation des actifs :
- Les actifs spéculatif dont le prix excessif reposait sur les excès d’une politique monétaire excessivement accommodante depuis 10 ans ; Le BITCOIN et autres cryptomonnaies s’écroulent. Le bitcoin affiche une baisse autour de 50% depuis le début de l’année 2022 ! C’est chaud.

- Le cours des actions de croissance, et notamment les entreprises de la tech US suivent cette même tendance fortement baissière. Le Nasdaq composite est en baisse de 30% depuis le début de l’année.
- Le CAC40 en chute raisonnable de « seulement » 15% depuis le début de l’année grâce à une composition finalement peu exposée aux entreprises de croissance. Néanmoins, les entreprises de croissance du CAC40 chutent très fortement :

- Les gestion pilotée équilibre et prudente souffrent et pourraient ne pas respecter leur promesse de prudence et de sécurité. Les épargnants prudents pourraient être très fortement pénalisés par cette forte hausse des taux ! Depuis toujours, les obligations sont vendues comme étant des actifs de sécurisation à long terme du capital ; La hausse des taux remet en cause cette pratique.
Bref, c’est chaud !
Et surtout, le confort de certitude dans lequel nous étions depuis quelques mois vient d’exploser ! Nous ne savons pas ou nous allons, mais nous y allons à très grande vitesse !
A suivre.
Je répéte mes conseils
Achat sur le CTO de L’ETF lyxor inverse du btp (10 ans italien) +42 % depuis le 1 – 1- 2022
Achat en assurance vie- digital vie- de l’ETF lyxor inverse du bund (10 ans allemand) + 30 %
Bonjour Adrien Michel, j’aimerai profiter de vos conseils. Pouvez vous donner le nom complet de l’ETF, ou son code ? Je ne sais comment faire pour le trouver. En vous remerciant par avance.
https://www.justetf.com/it/etf-profile.html?isin=FR0011023621#overview
bund allemand inverse code FR 0010869578
Attention trés spéculatif
« Nous ne savons pas ou nous allons, mais nous y allons à très grande vitesse ! »
Optimiste ou pessimiste ?
Réaliste !
Enfin ! un autre – Merci
La volatilité actuelle ne doit pas masquer les tendances long terme qui reprendront le dessus rapidement.
L’inflation ne va pas rester encore longtemps a ces niveaux et le public sera surpris de la rapidité avec laquelle les forces déflationnistes vont reprendre le dessus (cf livre The price of tomorrow). La FED et les autres BC n’ont pas la capacité de monter beaucoup plus les taux et leur bluff va rapidement etre éventé.
Avec pour conséquence une reprise tres forte des cours des valeurs de croissance dont les cours actuels representent un point d’entrée historique.
Les tendances de fond, c’est vieillissement de la population et transition énergétique. C’est plutôt inflationniste.
A coté de la plaque !
La lumière de mon ombre obscurcit mon chemin.
La crise de liquidité (la fed parle de reverse QE) pourrait rapidement stopper la hausse des taux. La dernière fois c’était en 2018 et les taux sont repartis à la baisse pour ne pas faire imploser le système à court de liquidité.
La recherche de liquidités pourrait être une explication de la vente massive des positions les plus a risque (crypto, tech…)
Nous approchons du point ou la Fed puis la BCE vont devoir arbitrer entre sauver la liquidité donc les marchés ou lutter (vraiment) contre l’inflation.
Personnellement mais je peux me tromper, je pense que les banques centrales vont faire mine de lutter contre l’inflation (mais un peu seulement en jouant la montre) tout en s’assurant surtout que la liquidité à disposition est suffisante. Bref une dangereuse ligne de crête…
+1
Je crois que c’est le contraire qui s’amorce : les marchés ont pricé des hausses de taux de 0,5 à 0,75. Si ces hausses n’arrivent pas, ils vont se demander quand elles arriveront, et les marchés baisseront un peu plus. Si la prochaine hausse est de 0,75 et non pas 0,5, ça serait au contraire susceptible de calmer le marché. C’est tordu comme raisonnement, et ça me conforte dans l’idée qu’à part le petit nombre de gens réellement au courant de ce que peut faire la FED, personne ne sait vraiment ce qui va se passer.
Je saute du coq à l’âne :
au début des années 2000, le T-bond 10 ans aux alentours de 5%. Pourrait -on revoir ce taux ?
Oui, mais ce sera un rebond du chat mort, un cac retournant à 6200 mais un été meurtrier avec un retour sur les 5500.
Effectivement ne pas confondre tendance et rebond.
La tendance, du fait des événements que chacun sait, est nettement à la baisse. Les rebonds, il y en a toujours plus ou moins conséquents, ne devraient pas inverser la tendance avant plusieurs mois, voire plusieurs années.
L’économie mondiale est désormais tributaires de ce qui va se passer dans le conflit Russie/ Uk .
A mon sens, 3 scénarios possibles parmi les plus probables:
1- La progression de « l’envahissement » de l’UK par la Russie, continue voire même s’amplifie avec toutes les exactions qui vont avec, là les récessions vont se multiplier dans de nombreux pays avec de surcroît une forte exposition à la famine de pays émergents.
Et si la Chine entre dans la danse avec Taïwan et les conséquences que seront les conflits (armés pou pas) avec les USA et pays de l’OCDE/ OTAN, cela ne fera qu’amplifier la crise mondiale et pour de nombreuses années, voire se terminer par la 3ème guerre mondiale,
2- la guerre Russie/UK se cantonne à l’annexion du Donbass, les sanctions occidentales vont durer un certain temps, puis se « normaliser » à l’instar de la Crimée. Dans ce cas on peut espérer dans un à deux ans revenir à une situation (quasi) normale pour quelques temps. Mais pas durablement du fait de la perte de confiance des occidentaux envers ce pays menteur, autoritaire, nationaliste, … avec pour conséquence un réarmement de nombreux pays à portée de missile en commençant par les plus proches (et les US) qui se sentent désormais menacés.
3- La Russie perd politiquement [pertes inacceptables par la population Russe en denrées de base et en hommes (soldats), coup d’Etat, décès,…] ou/et dans une certaine mesure, militairement [reprise de territoires par les UK avec l’aide d’armement de dernière génération de la part des occidentaux obligeant les dirigeants Russes à négocier. La Russie se referme alors sur elle même et disparaît quasiment des radars de l’économie mondiale.
Ouf ! Le monde reprend vie avec de nouveaux paradigmes… jusqu’à la propre révolution interne à ce pays, humilié, malgré les les souhaits répétés de Macron.
Hausse des taux : la Fed va en remettre plusieurs couches pour baisser l’inflation, les marchés financiers applaudissent
by ETX Studio
Le relèvement de 75 points de base des taux a été salué par les marchés financiers. Après l’avoir sous-estimée durant des mois, la Fed est décidée à maîtriser une inflation dont la hausse a surpris en mai. Elle devrait atteindre 5,2% en 2022 et 2,6% en 2023 contre 4,3% et 2,7% estimés en mars, selon les nouvelles projections de la Fed. Le cycle de hausse des taux directeurs devrait atteindre entre 3,25% à 3,50% d’ici à la fin de l’année.
« Nous devons assurer la stabilité des prix », tel est le leitmotiv de l’intervention de Jerome Powell, son président, pour justifier un relèvement des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine de 75 points de base (0,75 point de pourcentage)
Les marchés financiers ont apprécié cette volonté affichée de lutter contre l’inflation galopante. A la Bourse de New York, l’indice Dow Jones a progressé de 1%, le S&P 500 a gagné 1,46% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, a grimpé de 2,50%.
C’est chaud en effet mais ce serait une bonne nouvelle pour tous ceux qui sont pénalisés par la hausse des actifs vertigineuse, avec un immobilier hors de prix et des rendements de l’épargne trop faibles. Ce sera par contre dévastateur pour ceux qui se sont trop endettés depuis 2008 croyant que les banques centrales continueraient à imprimer de l’argent à l’infini pour le grand plaisir des plus riches. Les gens ont oublié que le problème de la crise de 2008 a juste été repoussé en contractant encore plus de dettes mais n’est en aucun cas réglé. Il suffit de voir l’endettement des pays comme la Grèce, la France, l’Espagne aujourd’hui par rapport à 2008.
Et oui, il n’y avait que Christine LAGARDE, pour affirmer haut et fort que l’inflation n’était pas constante, qu’elle n’arriverait pas en Europe, et que cette inflation n’était que ….éphémère !
Quelle intoxication ou incompétence ?
Comment alors « éponger » ces milliards de dettes accumulés depuis 2008, pour laisser l’illusion que le système continuait à fonctionner ?
Comment est-il possible de laisser croire, qu’une dette ne se remboursera pas ?
Qu’une création monétaire démesurée et suicidaire ne générera pas une hyperinflation ?
L’inconséquence et l’incohérence d’une politique monétaire mondiale, fondée sur l’illusion du « tout va bien », à créée ce désordre et ses conséquences qui sont, à ce stade, imprévisibles !
Les épiphénomènes avancés, comme la guerre en Ukraine ou la pandémie, ne sont là que pour masquer cette politique monétaire catastrophique, construite sur la planche à billets qui a tourné à plein régime depuis la crise de 2007.
Les marchés s’écroulent, les dettes sont non remboursables, la monnaie se dégrade et ne vaut plus rien, laissant le chômage réapparaître avec ses désordres sociaux inévitables.
Sans imaginer ce que serait les conséquences d’une déflagration guerrière au plan mondial……
[+1]
Au détail près que l’inflation « désendette » les Etats impécunieux et irresponsables
L’avis de Marc Fiorentino:
« REPRICING
Retenez ce mot.
C’est celui qui décrit le mieux la période que nous traversons.
Nous assistons actuellement à un « repricing », un réajustement massif des valeurs des actifs, en fonction des nouveaux paramètres d’inflation et surtout de taux d’intérêt.
Vous allez comprendre, c’est très simple.
SIMPLE, BASIQUE
La valeur d’un actif financier ne peut pas être la même quand les taux d’intérêt sont négatifs ou quand les taux d’intérêt sont à 2, 3 ou 4%.
C’est évident, non ?
Quand les taux sont négatifs et que l’argent coule à flots, on nous a répété : TINA.
There Is No Alternative.
Il n’y a pas d’alternative aux actions et aux actifs spéculatifs quand l’argent ne rapporte plus rien.
OR
Aujourd’hui : TIAA.
There Is An Alternative.
Prêter à 10 ans à l’État américain rapporte 3.35%, à l’État français 2.25%, ou à l’État italien 4.10%.
Même prêter à l’État allemand à 10 ans, ce qui COUTAIT de l’argent il y a encore un an, rapporte aujourd’hui 1.62%.
Et dans quelques jours, même placer son argent à la caisse d’Épargne rapportera 1.5 ou 2%.
Oui, bien sûr, avec des taux d’inflation à 7 ou 8%, ces taux sont encore ridiculement bas et on perd de l’argent en taux d’intérêt réel (taux d’intérêt nominal – taux d’inflation) mais tout de même, il y a des alternatives.
MOINS D’ARGENT MAGIQUE…
…dans le circuit et des taux d’intérêt plus élevés = réajustement des valeurs des actifs.
Des repricing plus ou moins brutaux en fonction de la qualité et de la valorisation des actifs en question.
LE REPRICING LE PLUS BRUTAL…
…touche évidemment les actifs spéculatifs « virtuels » dont la valeur était « virtuelle » (…), cryptomonnaies, NFT, ou encore ces « start-up » sans business model viable et dont on célébrait les levées de fonds au lieu de s’intéresser à une possible rentabilité (les daubetchs en particulier).
Pour cette classe d’actifs, c’est une claque majeure.
Un repricing à la baisse de 30 à 90%.
Et un retour à la réalité.
Enfin.
DEUXIÈME CATÉGORIE
Les actifs de qualité mais qui étaient survalorisés du fait de l’excès de liquidité.
Des GAFA au luxe français, en passant par le secteur de la « bonne » tech.
Là, on a de vrais chiffres d’affaires, de vrais bénéfices, de vraies dominations de marché, mais des valorisations qui étaient gonflées du fait des taux négatifs et de l’abondance de liquidité.
Là la sanction est forte mais l’actif restant de qualité, la valorisation résiste tout de même.
On parle ici d’un repricing à la baisse d’environ 20 à 30%.
ET ENFIN
Il y a des actifs sains, rentables, avec de vrais business model mais dans des domaines qui n’étaient pas considérés comme sexy dans la grande euphorie de l’argent qui coulait à flots.
Ces actifs que chassent les fonds qu’on appelle « value », ces fonds qui recherchent des actions dévalorisées par rapport à une valeur d’actifs tangibles.
Ces actifs eux perdent entre 5 et 20%.
Et résistent bien.
EN RÉSUMÉ
Ce à quoi nous assistons en ce moment, ce « repricing » général, est « normal ».
Ce qui n’était pas normal, c’était les taux d’intérêt négatifs, les coquilles vides qui valaient des fortunes, des images de singes qui s’ennuient qui valaient des millions de dollars, des licornes sans business models, des pépites qui étaient fakes et même des très belles sociétés survalorisées de façon aberrante.
ÉVIDEMMENT
Quand il y a repricing, il y a exagération.
Il y a eu exagération à la hausse dans cette période d’euphorie absurde, il peut y avoir exagération à la baisse.
Mais nous allons déboucher bientôt sur le « new normal ».
Un « new normal » qui va ressembler comme deux gouttes d’eau au monde d’avant, à l’ « old normal », un monde avec un peu d’inflation, de la croissance et des taux d’intérêt positifs et des actifs valorisés à leur juste valeur.
Tant mieux. »
Problème, MF a raison une fois sur deux !!!
En effet c’est très brutal! C’est dans ces moments que nous ne devons pas céder à la panique et garder en tête qu’on a investi dans des entreprises rentables et en bonne santé et c’est toujours le cas !
Retenons LES FONDAMENTAUX:
l’inflation est perenne , en raison de la transition energetique , sous investissement massif dans les energies fossiles trés productives et sur investissement dans des energies intermittentes ( moulins à vent et miroirs magiques, peu efficaces en l’etat actuel de la technologie) et qui demandent beaucoup de centrales à gaz. Sans compter le boycott du petrole et gaz russe.
Le niveau d’endettement des etats (de 100 à 200 % du Pnb ) n’a rien à voir avec celui de la periode des années 70 oû l’inflation avait le même niveau qu’à ce jour mais oû l’endettement des etats se situait à 20- 30%
En conclusion il faut s’attendre à un Krach géneral ( actions, obligations, voire immobilier) et à la ruine des rentiers ( impôts sur l’épargne, ponction par l’inflation et banqueroute des états)
Relisez l’histoire des assignats
Oui, c’est ce que je dis depuis plusieurs années à mes détracteurs optimistes béats !
Les FONDAMENTAUX ne sont pas au vert et le principal d’entre eux, la Confiance est en chute libre.
La Confiance, notamment celle de ne pas être remboursée sur les sommes (obligations) que les investisseurs institutionnels et particuliers (ces derniers constituant pour majorité les institutionnels) ont prêtés aux Etats et aux entreprises.
C’est ce manque de confiance qui fait monter les taux d’intérêts et d’autant plus ceux des pays « zombies » du club Med ! les fameux buveurs de vin.
Idem pour les entreprises dites « coquilles vides ».
Bref la grande crise obligataire tant de fois annoncée par de nombreux économistes est démarrée.
OUi, cela fait des années que vous êtes dans cette atteinte, avec une certaine jouissance malsaine.
Encore une fois, vous allez être déçu, car le monde va continuer d’avancer.
Le monde, sans doute. J’ai un petit doute pour la France qui accumule déficit sur déficit et pousse devant elle une dette de plus en plus lourde, quand même l’Italie arrive à avoir un budget primaire positif. La France, prochain grand malade de l’Europe ? Un grand changement de logiciel à mi mandat ?
@Guillaume FONTENEAU Ce n’est pas malsain d’être satisfait de voir un possible retour à la moyenne sur la valorisation de nombreux actifs tels que l’immobilier et la bourse. C’est plutôt la situation que nous sommes probablement en train de quitter qui était malsaine. Avec des taux très bas qui ont propulsé les actifs à des valeurs très élevées au profit de ceux qui les détiennent (Les grandes fortunes ont doublé depuis Mars 2020) mais désavantageant ceux qui travaillent et épargnent et qui malgré des salaires importants ne peuvent se payer un logement seulement en empruntant au maximum et sur 25 ans. Et en effet le monde va continuer d’avancer et il sera peut être la norme dans le futur d’être rémunéré pour son épargne au dessus de l’inflation, faire un crédit immobilier sur 15 ans à un taux de MARCHE et non défini par la BCE, avoir une économie qui nest pas sous perfusion avec des ratios de dettes acceptables…
Mais avant il y aura forcément une purge donc autant qu’elle se fasse vite.
« Mais avant il y aura forcément une purge donc autant qu’elle se fasse vite. »
Pourquoi « forcément » ? Croyez vous vraiment que nous allons regarder l’effondrement sans rien faire. Je n’y crois pas.
La purge est déjà en cours sur les actions, voire, a déjà eut lieu.
Pas de jouissance ne vous en déplaise mais seulement du Réalisme, notion qui, submergée par votre émotionnel (et probablement votre manque de vécu), semble t-il vous échappe!
Je comprends aussi qu’il est difficile d’admettre que l’on a eu tord sur ses affirmations du passé, mais la vie est ainsi.
MF avait également dit que les banques centrales annuleraient la dette.
Voilà réglera tous les problèmes !
L’annulation des dette par les banques centrales seraient un très mais très très mauvais signal pour les marchés et notamment l’obligataire !
L’Agefi pas très optimiste non plus pour le mois prochain. A moins que ….
https://www.agefi.fr/asset-management/actualites/hebdo/20220615/bce-malediction-juillet-345650?utm_source=newsletter&utm_medium=quotidienne_17h&utm_campaign=15062022
On: va: réinvestir: la: bastille.
Attention, les marchés anticipent très rapidement. Ils sont déjà en train de pricer une récéssion, et les taux obligataires s’écroulent ! Idem sur les matières premières et l’énergie. Il faut avoir un temps d’avance, au risque de se faire rincer à chaque mouvement.
Clairement pas un marché pour les petits porteurs amateurs 🙂. Wait and see.
La pierre roule.