Vous êtes nombreux à vouloir investir en bourse ! C’est un classique. Les cours montent, les performances passées apparaissent comme excellentes… et c’est tout naturellement que les épargnants veulent investir. Un classique tant l’intérêt pour la bourse est inversement proportionnel à l’opportunité d’y investir : Investir après une série de hausse forte est rarement une idée rentable à court terme.
Il faut parfois attendre très longtemps pour retrouver l’envie d’investir. Celui est a investi en 2000 sur le CAC40 a du attendre 2014/2015 pour récupérer sa mise, dividendes réinvestis.
15 ans, c’est long ! Aujourd’hui, cet investisseur est content, mais pendant 15 ans, il a détesté la bourse.
La bourse, ça monte, ça baisse.. .mais à long terme, la tendance haussière est très favorable pour celui qui saura accepter le stress générer par ces variations de cours (cf. « Bourse : Êtes vous capable d’assumer le stress de la volatilité ?« ).
Théoriquement, il faut essayer d’investir lorsque les cours de bourse sont faibles … et essayer de vendre lorsque les cours de bourse sont élevés.
En pratique et dans la vraie vie, c’est impossible. Ce qu’on appelle le market timing est en réalité un fantasme de joueur de casino qui ne gagne jamais, mais qui croit qu’un jour il y arrivera. Parfois, il a un coup de chance, permettant d’augmenter son capital confiance, mais à long terme, cela ne fonctionne pas.
La spéculation est une utopie, pour les professionnels comme pour les particuliers.
La bourse est un marché. C’est le lieu de rencontre entre les acheteurs d’actions et les vendeurs d’actions.
Parfois, il y a plus d’acheteurs que de vendeurs, alors les prix montent, et parfois même les cours montent de manière excessive. Aujourd’hui, il y a beaucoup d’acheteurs. Les prix montent.
Parfois, il y a plus de vendeurs que d’acheteurs, alors les prix baissent, et parfois même les cours baissent de manière excessive. En Mars 2020, la panique conduit de nombreux détenteurs d’actions à vendre ; Il y a avait beaucoup de vendeurs d’actions, peu d’acheteurs. Le prix des actions à fortement chuté sans lien direct avec la valeur de long terme des entreprises.
Ainsi, la bourse n’est pas un investissement. Le bourse n’est qu’un moyen ; C’est le moyen pour acheter des actions et investir dans l’économie en prenant des participations dans le capital des entreprises cotées.
Les professionnels de la finance jouent avec le marché ; Ils parient sur l’évolution du nombre d’acheteurs et de vendeurs d’actions pour générer une plus-value. Parfois, ce jeux avec les forces du marché s’apparente à du casino.
Les professionnels de la finance encouragent les épargnants à spéculer sur les forces du marché.
C’est là une grave erreur.
La bourse n’est pas un investissement, c’est un moyen. L’épargnant particulier doit être capable de revenir aux fondamentaux et utiliser la bourse pour investir à long terme dans le capital des entreprises.
Il est important de faire la différence entre :
- La spéculation en bourse, c’est à dire, la bourse casino qui consiste à parier sur l’évolution du nombre d’acheteurs et de vendeurs ;
- L’investissement à long terme dans le capital des entreprises, c’est à dire, utiliser la bourse comme le moyen pour devenir actionnaire de long terme d’une entreprise ;
La spéculation ne fonctionne pas et elle ne fait qu’enrichir l’industrie de la finance.
L’investissement à long terme dans le capital des entreprises est une source de forte rentabilité à long terme dès lors que vous êtes capable de sélectionner les entreprises qui vont être capables de se développer dans les prochaines années.
La question est alors de savoir comment sélectionner les entreprises dans lesquelles investir.
L’expérience veut que l’exercice est loin d’être aisé pour celui qui ne veut pas s’investir dans cet exercice.
L’épargnant devra alors accepter son incompétence et se contenter d’acheter la tendance. Dans la grande majorité, acheter la tendance permet d’éviter de prendre de mauvaises décisions guidées par des biais comportementaux.
Les ETF, la gestion indicielle, la diversification sont les clefs de la réussite pour ceux qui ne voudraient essayer de sélectionner les entreprises dans lesquelles investir. Pour les autres, il existe des services à forte valeur ajoutée comme hiboo.expert par exemple.
Conclusion : Les 5 conseils à suivre pour investir en bourse quand on y connaît rien !
1 – On n’investit pas en bourse.
La bourse n’est que le moyen pour devenir actionnaire de long terme d’entreprises cotées. Ne pas confondre Investir en actions et spéculer sur les cours de bourse.
La spéculation ne fonctionne pas contrairement à l’investissement à long terme en actions :
- L’investisseur particulier doit investir à long terme ; Il faut investir l’argent dont on a pas besoin dans les 15 prochaines années.
- Il ne sert à rien de regarder l’évolution du cours de bourse tous les jours. Faites confiance aux entreprises pour créer de la valeur à long terme.
2- La bourse n’est qu’une succession de hausse puis de baisse du prix des actions.
Acheter après une forte hausse, c’est prendre le risque d’investir avant la baisse, même si en réalité personne ne sait par avance quand sera la prochaine hausse, ou quand sera la prochaine baisse. ==> L’idéal est donc :
- D’investir régulièrement pour lisser les prix de revient et éviter d’investir massivement au mauvais moment ;
- De conserver des liquidités pour profiter des phases de forte baisse des cours des actions ;
3 – Investir en actions, c’est investir à long terme dans le capital des entreprises cotées.
La rentabilité de votre investissement en action ne repose pas sur votre capacité à anticiper l’évolution à court terme des cours de bourse mais dans votre capacité à accompagner à long terme la croissance des entreprises.
Il faut donc investir passivement et vous laisser porter par la capacité des entreprises à créer toujours plus de bénéfices à long terme.
Ne pas chercher à faire des coups de bourse, mais profiter de la faiblesse des cours pour investir à long terme dans le capital d’une belle entreprise.
4- Il faut accepter votre incompétence.
Vous ne savez rien ; Vos certitudes seront le plus souvent à l’origine de vos plus grandes erreurs. Vous êtes votre pire ennemi.
Il faut donc (et c’est la mission d’Hiboo.expert de vous aider dans cette sélection) :
- Être humble ; Plus vous avez le sentiment de savoir, moins vous savez. Par exemple, plus vous avez envie d’investir… moins c’est le bon moment.
- Diversifier entre de nombreuses (20/25) entreprises que vous aurez sélectionnées :
- Pour la qualité de leur modèle économique ;
- Pour leur capacité d’adaptation à la conjoncture ;
- Parce que personnellement, vous aimez les produits ou services apportés par l’entreprise ;
- Et ne pas les acheter trop cher. Payer trop cher une très belle entreprise n’est que rarement rentable.
- Et donc de manière générale, acheter à bon prix la capacité de l’entreprise à croître à long terme.
A défaut d’être capable de sélectionner ces entreprises, vous adoptez une stratégie passive de gestion indicielle. Vous utilisez un ETF / Trackers pour investir à long terme avec diversification.
5- Les frais sont l’ennemi de l’investisseur en actions. Vous faites la chasse aux frais.
A quoi bon payer des frais de gestion sur OPCVM alors que le gérant actif ne parvient pas à générer une performance supérieure à l’indice de référence ; Pourquoi accepter de payer 1% de frais de gestion dans un contrat d’assurance-vie pour … rien.
Au total, ce sont -+3% de frais annuels qui détruisent vos perspectives de rendement. Vous devez donc :
- En assurance-vie ou PER : privilégier l’investissement en ETF dans un contrat dont les frais de gestion sont au plus bas (autour de 0.60% max) ;
- Ne pas tomber dans le piège de la gestion pilotée ou gestion sous mandat, onéreuse et à la valeur ajoutée limitée ;
- Privilégier l’investissement en titres vifs ou ETF dans un PEA ou PER Compte titres.
A suivre.
La bourse n’est pas un investissement, c’est un moyen.
Je ne comprends pas trop. En quoi n’est ce pas un investissement ? Vous vous dire un outil ?
Quand vous allez faire votre marché le samedi matin, ce qui compte c’est de trouver les légumes de qualité au prix que vous voulez les acheter. Vous utilisez le marché pour vous permettre de trouver de bons produits.
Il ne vous viendrait pas à l’idée d’acheter des légumes à 8h, pour espérer les revendre plus cher à 13h.
Sur le marché actions, c’est la même chose. On vient sur le marché pour acheter des actions, et non pour spéculer sur l’offre et la demande en fin de séance.
De mon côté, j’ai commencé depuis 6 mois avec Trade Republic, en investissant principalement dans des ETF et quelques sociétés pour voir (booking, walt disney, zillow group…) via des investissements programmés (pas de frais). Je laisse faire et regarde de temps en temps. J’ai mis une petite semaine par mois et on verra par la suite si j’augmente par la suite. J’ai tellement d’embêtement avec mon premier investissement locatif que j’aime ce côté passif de la bourse via ETF.
Je voulais dire « …j’ai mis une petite somme par mois… »
En PEA ? ou uniquement en compte titres ?
En compte titres, c’est vraiment pour tester doucement, j’ai un PEA dans une banque qui roupille depuis plus de 10 ans (je l’avais ouvert à l’époque sans trop savoir pourquoi! Il faudrait que je le transfère sur Trade republic à l’occasion…
Quel fréquence d achat de titre recommandez vous ? Mensuelle , trimestrielle,??
Trouver un équilibre entre limiter les frais d ordre et passer à côté d une baisse
Bonjour, je ne vous comprends pas quand vous dites la bourse monte quand il y a plus d’acheteurs que de vendeurs, on achète à qui, à un vendeur il me semble ! il y a donc autant de vendeurs que d’acheteurs et vice versa !
C’est la base de la loi du marché, l’offre et la demande.
Benoit,
c’est comme pour l’immobilier :
si il n’y a qu’un appartement à vendre et plusieurs acheteurs potentiels, le vendeur va monter son prix, et vendra à celui qui l’accepte.
alors les autres vendeurs et acheteurs vont devoir s’aligner.
Ca ne répond pas vraiment à la question car au bout du bout il n’y aura toujours qu’un seul bien vendu, à quoi sert alors que les « autres » s’alignent sur le premier mieux-disant?
si, c’est vraiment le nbre d’acheteurs / vendeurs. regardez les cours en temps réels sur les sites boursiers (ou votre banque plus surement), cela vous donne le nombre d’ordres à l’achat et à la vente (nbre de titre et nbre d’ordre), ca bouge toutes les secondes (millisecondes en vraie). Et le cours varie au niveau de rencontre entre un ordre vendeur et un ordre acheteur.
si bcp d’acheteurs et peu de vendeurs (qui ont mis des ordres de ventes plus élevés que le cours actuel), alors on voit les ordres acheteurs monter progressiveent jusqu’à « rencontrer » les ordres vendeurs et la transaction, faisant « disparaitre » l’ordre. Les ordres acheteurs doivent continuer de monter pour rencontrer les prochahins ordres vendeurs à un niveau plus élevé.
ca vaut le coup de passer 15′ la-dessus, c’est tres visuel et assez fascinant…
Remplacez le mot appartement par M2. et vous verrez qu’il y aura d’autres M2 à vendre !!
On ne peut acheter que ce qui est vendu. Mais s’il y a plus de vendeurs que d’acheteurs, les acheteurs vont acheter à ceux qui vendent le moins cher. Les vendeurs restant, qui veulent toujours vendre, vont baisser leur prix pour attirer de nouveaux acheteurs, et ainsi de suite.
Idem dans l’autre sens. S’il y a beaucoup d’acheteurs et peu de vendeurs, les quelques actions en vente vont rapidement trouver preneur, puis les acheteurs vont devoir faire des propositions de plus en plus élevées.
Je m’auto corrige : votre demande d’achat ou de vente vient s’ajouter au carnet d’ordres. Le carnet d’ordres est composé par les cinq ou 10 meilleures offres (vente) et les cinq ou dix meilleures demandes (achat).
La colonne de gauche affiche les meilleures demandes. Elle liste les ordres acheteurs en attente d’exécution en les triant par ordre décroissant de prix, du plus au moins élevé.
La colonne de droite présente les meilleures offres des vendeurs. Elle liste les ordres en attente d’exécution en les triant par ordre décroissant de prix, du moins au plus élevé.
Les ordres peuvent être passés avec 3, voire plus, décimales. Pour le particulier, ce n’est pas très important, mais les particuliers ne représentent qu’un faible volume des transactions.
Les carnets d’ordres peuvent indiquer clairement si ce sont les bulls (haussiers) ou les bears (baissiers) qui dirigent le marché. Par exemple, si les volumes d’ordres de vente sont supérieurs aux ordres d’achat, cela peut indiquer que le marché va baisser face à la pression vendeuse.
« Je m’auto corrige : votre demande d’achat ou de vente vient s’ajouter au carnet d’ordres. Le carnet d’ordres est composé par les cinq ou 10 meilleures offres (vente) et les cinq ou dix meilleures demandes (achat). »
Cette lecture des ordres du carnet d’ordres, mise régulièrement à disposition de l’investisseur lambda, est très sommaire et ne donne aucun accès à la profondeur réelle du marché qui enregistre d’importants blocs d’achats ou de vente d’actions « en préparation ».
L’analyse « superficielle » d’un carnet d’ordres composé simplement par les cinq ou 10 meilleurs offres(vente),et les dix meilleurs demandes(achat), ne permet donc pas de maîtriser un brusque retournement de tendance,situation fréquente lors des clôtures de marché.
Pour l’investisseur de long terme, les évolutions quotidiennes n’ont d’intérêt que lorsqu’il achète ou qu’il vend. C’est pas tous les jours. Quand je place un ordre d’achat, seul me suffit le canal d’évolution, pour placer mon ordre dans le bas du canal.
——
Vous pouvez ajouter, à votre raisonnement juste, la concurrence des places de marchés. Ainsi, à 17h35, Euronext intègre les échanges ayant eu lieu sur la plateforme Equiduct.
Particulièrement visible sur les actions très liquides, comme Orange. Vendredi 4 février, on a même eu un saut de +0,4% avec notamment un achat d’1 millions de titres.
« Pour l’investisseur de long terme, les évolutions quotidiennes n’ont d’intérêt que lorsqu’il achète ou qu’il vend »
+1000
Certes,mais admettez que même l’investisseur de long terme assure sa future plus value, entre autres, en fonction de son point d’entrée qui doit être surveillé, surtout en cas de fortes tensions « inopinées »…….
Or, ne pas avoir de visibilité sur la profondeur réelle des marchés reste un handicap surtout dans en cas de forte volatilité.
Je vous accorde évidemment que cet handicap, qui fait partie du jeu, n’est pas déterminant pour l’investisseur de long terme.
Celui qui souhaite acheter, doit travailler les cours pour réussir à investir à bon prix dans les entreprises qu’il aura identifiées.
@adnstep,
Orange est un excellent exemple pour des achats- ventes réguliers, car le range évolue avec une certaine régularité pendant des périodes données.
Je n’envisage pas encore d’investir à long terme pour cette valeur,en dépit de l’important dividende versé.
Le div actuel est à 0,7€. Mais il fut un temps, quand les bénéfices étaient plus importants, où il atteignait 1,4€.
Les semaines qui viennent vont être décisives : nomination d’un président en avril, nouvelle feuille de route de la toute nouvelle DG, choix stratégiques… Je verrai alors si je poursuis. On sait déjà que dans les années à venir, le gros des investissements en fibre étant passé, il y a de nouvelles marges pour investir. Il y aura peut-être aussi consolidation au niveau européen. Et si jamais il y a consolidation en France, c’est jackpot assuré.
+1
« Les semaines qui viennent vont être décisives »
l’Etat pourrait être amené à envisager un désengagement de Orange, total ou partiel , compte tenu de la situation des finances publiques et des besoins d’investissements, ce qui pourrait changer la donne.
Article publicitaire qui ne le dit pas
Vous gagnez combien pour cette affiliation ?
« https://hiboo.expert/page-inscription/?aff=leblogpatrimoine »
Mon pauvre ami. La jalousie, la jalousie, toujours la même chose.
Si vous saviez…
Et alors , si vous croyez que Mr Fonteneau doit faire tout cela pour vos beaux yeux qu’ils ne connait même pas? GF est plutot correct et transparent dans son approche. Il reconnait même qu’il tire des enseignements des interventions sur son blog ( quel profiteur !).
« Il reconnait même qu’il tire des enseignements des interventions sur son blog » +1000.
Vos commentaires m’ont tellement appris en 15 ans !
Le plus simple et le plus efficace est d’acheter après un bon gros krach. Pas besoin d’être Madame Irma car les cours ont déjà bcp baissés. Ils peuvent encore baisser, un peu, mais à moyen long terme ils sont tjrs remontés haut. Simple et efficace. Il faut juste bcp de patience avt l’achat. Des années. Mais les soldes à -40% en moyenne, et ds les faits entre -30 et -60%, ça paie tjrs si on a reparti sur plein de grosses valeurs solides mais bradées comme tout le marché.
A condition d’avoir stocké des liquidités pour réellement en profiter, et généralement ces liquidités n’ont rien rapporté pendant la durée de détention.
Je me permets de répondre à la question de Noradre :
Quelle fréquence d’achat ?
Étaler les achats tous les mois par exemple sur un an, comme on l’entend parfois, n’est pas la bonne méthode.
Si vous achetez pendant une année au plus haut et que le crack se produit après vous l’avez dans le baba.
première règle :
On ne sait jamais quand va se produire la prochaine baisse sérieuse, mais on sait qu’elle se produira un jour.
Or c’est en achetant bien que l’on gagne.
Deuxième règle :
On observe l’état du marché.
Par exemple en début d’année 2021 j’avais fait un article intitulé le CAC à 7000 en fin d’année ? (nous étions peut être vers 5800/6000), cela signifiait qu’il en avait encore sous le pied.
On pouvait alors programmer des achats progressifs si cela rassure.
Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Je n’ai pas envie de vous dire, le CAC à 8000 en fin 2022 ?
Pourquoi ? : parce que nous sommes presque au plus haut, et que l’horizon n’est pas clair à moyen terme.
Cela ne veut pas dire que j’ai raison, mais seulement que le risque est plus grand.
Conclusion :
Si on n’a pas de compte il faut en ouvrir un sous une forme ou une autre ( AV par exemple) y mettre l’argent que l’on compte investir, prendre des produits peu risqués, se tenir prêt à saisir une opportunité, mais attendre une meilleure visibilité.
Ce n’est pas très difficile, vous suivez le blog régulièrement et on vous le dira !!!!
Bonjour
Donc acheter la même somme d’ etf régulièrement sur un PEA n est pas une bonne stratégie ?
ça dépend des conditions de marché, et non, car là on n’a pas un bon trend.
Mais encore une fois personne n’est devin.
Bonjour julien,
Le trend actuel est en effet tendu, mais rien n’indique qu’il va devenir brutalement baissier,sauf en cas de décrochage significatif des indices US à surveiller étroitement.
Pour l’instant pas d’inquiétude majeure, en dépit des fortes tensions inflationnistes et d’une géopolitique agitée, qui pourraient servir de prétexte à quelques replis permettant l’occasion d’achats à bon compte.
Et pour compléter : ne pas oublier le PMA des titres, (Prix moyen d’achat),qui est en fait le véritable juge de paix pour une estimation des performances en temps réel…….
Surveiller de même le compte espèces qui ne doit jamais être à zéro AU CAS OÙ…….car il est vain de penser pouvoir maîtriser un décrochage violent des marchés…….par nature toujours incertain au niveau de l’ampleur.
Acheter à la faveur de replis successifs, des valeurs dûment choisies, est plus rentable à long terme que l’attente de Kracks hypothétiques, finalement peu fréquents,mais ce n’est évidemment qu’un point de vue…….
Oui Remi, pas simple d’avoir la bonne martingale.
Le plus difficile étant de réduire la voilure lorsque l’on est dans les plus hauts.
Le spéculateur (ou ici l’investisseur) débutant commet toujours les mêmes erreurs :
Ne pas savoir prendre les bénéfices à temps par espoir de toujours gagner plus, et laisser aller trop loin les pertes en se disant que la baisse n’ira pas plus loin.
J’en arrive à penser qu’il faut être plus sage, et garder un quota d’actions variant de 30% à 70% selon l’état des risques identifiables.
Tout à fait d’accord Julien : j’ai opté pour un quota d’actions de 30% à 40 %, que j’essaye de respecter quelle que soit la situation,soit 60% maximum d’espèces qui me permettent le cas échéant de lisser mes PMA.
L’essentiel en bourse est bien de suivre la progression de son portefeuille en raisonnant toujours d’un point de vue général.
Pour simple cas d’école, investir massivement pour le long terme sur un titre tel que ORPÉA, aurait été dans tous les cas risqué pour d’évidentes raisons de visibilité relative propre au secteur.
Comment dans de tels cas imaginer réduire son PMA en moyennant la valeur à la baisse, erreur fréquemment commise ?
Un socle de 30 % ou 40 % de valeurs solides sur le plan des perspectives bénéficiaires n’est que provisoirement affecté même en cas d’un Krack,et le plus souvent…….en phase finale,le risque relatif étant malgré tout que le marché reste atone pour très longtemps, car ne l’oublions pas les cycles économiques obéissent à des facteurs qui leurs sont propres.
Le principe de base est donc de ne jamais garder de « canards boiteux », en n’hésitant pas le cas échéant à prendre ses pertes en se reportant sur de nouvelles valeurs et secteurs bien définis dans le cadre d’un projet global.
James de Rothschild, qui fut l’homme de France le plus riche sous la monarchie de Juillet et qui a inspiré Balzac et Zola, donnait ce conseil : «J’ai fait fortune en vendant toujours un peu trop tôt.» Méfions-nous de notre âpreté qui nous pousse à vouloir «toujours plus».
P.S. : « J’en arrive à penser qu’il faut être plus sage, et garder un quota d’actions variant de 30% à 70% selon l’état des risques identifiables ».
Quota en » FONCTION DES RISQUES IDENTIFIABLES »,il était important de le rappeler…….
A noter que l’achat d’ETF a un coût (0,2 à 0,6% de frais de gestion annuels). Mais évite de payer la TTF (0,3%) à l’achat.
Le TTF ,(0,3 %), reste négligeable si la performance est au RDV,sauf évidemment en cas de rotations haute fréquence toujours très risquées…….
TROIS PREALABLES POUR UN INVESTISSEMENT DE LT :
1-Se préparer à résiter au zapping ?
C’est difficile compte tenu des sollicitions, plus on a d’informations, de choix et plus il est difficile de rester ferme sur ses convictions.
2-Sélectionner
Warren Buffet dit que l’on devrait choisir une action comme on choisit la femme de sa vie.
Il y a un vrai travail de sélection à assurer sachant que les bonnes entreprises cotées sont rares :
« Les entreprises ultra performantes sont rares. Une étude réalisée en 2016 par Hendrik Bessembinder de l’université d’État de l’Arizona a, par exemple, révélé que de 1926 à 2015, seuls 86 titres sur les 26.000 suivis représentaient 50% du rendement du marché. Le top 1.000 des entreprises (soit moins de 4% du total) a représenté 100% de la création de richesse durant cette période. »
Les occasions d’acheter des entreprises très intéressantes à des prix avantageux sont encore plus rares. En février 2020 on était dans cette période.
3- Entretenir la passion
En général on recommande aux épargnants de ne pas tomber amoureux de leurs titres si l’on choisit d’être un investisseur de long terme mieux se prendre de passion pour l’entreprise, autrement on risque de tomber dans le zapping qui vide les poches.
Je ne suis personnellement pas favorable aux achats d’actions en direct.
On est fatalement limité dans ses choix, alors que il existe des maisons de gestion internationales dont c’est le boulot, et qui réduisent le risque (du genre Orpéa) De plus c’est casse tête de faire cela tout seul…
C’est déjà assez compliqué de prendre de bons points d’entrée. (et de sortie)
Investir : Placer des fonds dans quelque chose en vue d’en tirer un bénéfice
Spéculer : Faire des opérations financières ou commerciales sur des valeurs négociables, afin de tirer profit des variations de leurs cours.
J’adore la nuance et c’est pourquoi je regrette le jugement bien et mal des 2 nuances. En faire une activité professionnelle n’a rien de péjoratif, s’en intéresser en amateur pourquoi pas. Certes, j’apprécie vos agitez de bien salvateurs drapeaux rouges à ceux qui se prendraient pour des pilotes de rallye avec leur première GTI.
Comme l’écrit Fernand, il existe des achats de produits financiers pour une vision court terme ou long terme sans avoir besoin de porter de jugement en bien ou en mal.
Sur la nécessité de diversifier : le principe mathématique derrière cette méthode est de minimiser les erreurs liées en considérant les achats aléatoires. Par exemple, je ne vois pas l’intérêt de prendre des parts dans Google, Microsoft et d’autres entreprises vivant de la communication du net. Quelle est l’intérêt de la diversification ?
Les bénéfices d’Alphabet (Google) viennent essentiellement de la pub, les bénéfices de Microsoft viennent essentiellement des services cloud et de linked in.
Deux entreprises dans le domaine des technologies de l’information, mais dont les recettes ne proviennent pas des mêmes sources.
C’est moins corrélé que Stellantis et Veolia, par exemple.
J’adore GF lorsqu’il dit « acheter après une forte hausse, c’est prendre le risque d’investir avant la baisse » ou, dans d’autres discussions, « après la hausse, vient la baisse »…ou bien, comme Gabin en son temps, « je sais qu’on ne sait jamais ».
Sous ces maximes faussement évidentes, se dissimule une certaine sérénité bien utile contre le stress de la volatilité mais surtout un bon sens que l’on attribue à ceux qui « ont la sagesse des affaires ».
Je relève toutefois une contradiction : « La spéculation est une utopie, pour les professionnels comme pour les particuliers…..Les professionnels de la finance jouent avec le marché »
Si Jerome Kerviel avait franchi la ligne rouge, ses collègues et successeurs, plus disciplinés, encaissent toujours leurs bonus…j’ai cru lire que le bénéfice de goldman sachs avait déçu….parce que les primes avaient été dithyrambiques en 2021..! comme quoi il y en a qui savent plus que d’autres !
C’est entendu, le particulier n’aura jamais accès aux infos, outils et savoir faire des professionnels et les conséquences sont bien évidemment 1) investissment progressif et 2) plutôt en ETF
ainsi on « accepte son incompétence », tout en montant dans le train en marche de l’économie en général.
Je suis plus réservé sur le conseil appuyé depuis quelques semaines en faveur du site « Hiboo ».
En effet, pour investir en ETF, point n’est besoin d’analyse fouillée, une information économique généraliste, ouverte, variée et de qualité suffiront ; la différence se fera ensuite par le « bon sens » ou le « sens des affaires » qui, comme l’oreille muscale, sont un cadeau génétique dont nous sommes tous plus ou moins (dé)pourvus.
En effet, si les propositions « d’assistance patrimoniale » de GF ou de « gestion conseillée » façon Arnaud Sylvain sont des initiatives disruptives bien en ligne avec l’esprit du blog patrimoine, « Hiboo » n’est pas du tout dans le même modèle économique et il est important de le signaler.
Pour 15€ / mois, on n’a pas grand chose et à 40€, pour de l’info, c’est cher . Pour avoir le droit de poser une question par mail, il faut mettre 90€ par mois, ce qui correspond à un « semi-mandat » de gestion de 0,5% pour un patrimoine de 216 000 € tout de même (plus que le seuil du pea).
Pour l’avoir expérimenté (à 40€), il me semble que l’approche, quoique fort sérieuse, est restrictive ; l’investissement en bourse ne se limite pas à l’analyse fondamentale (que j’apprécie par ailleurs). C’est aussi l’air du temps – appelé momentum pour impressionner le fidèle comme la messe en latin -, et puis une pincée d’analyse technique qui ne fait pas de mal bien sûr.
Dans la ligne de « l’ignorance du particulier », si l’on reste sur l’option achats progressifs d’etf, les infos Hiboo risquent de brouiller la simplicité d’une démarche de bon sens.
Pour ceux qui voudront investir directement en valeurs, Hiboo est (relativement) cher parce que fouillé, mais sur le plan du résultat, la différence ne saute pas aux yeux. Comme d’autres sources auxquelles je m’abreuve (investir, meilleur placement), les conseils valeur ne font pas mouche à tout coup ; rien d’alarmant dans le cadre d’un portefeuille diversifié à finalité long terme, simplement du benchmark.
Enfin, des « flashs pro » à 480€ /mois laissent perplexe face aux flashs grand public à 40€ ; le grand écart des tarifications nuit à la lisibilité de l’offre :
> d’un côté les vidéos gratuites pour capter de la clientèle brouillent l’image de sérieux du site en le plaçant dans la même cour que tous les « influenceurs » qui vendent des formations « millionnaire à 30ans ».
> de l’autre une offre pro qui décrédibilise l’offre particulier.
En résumé, après 11 mois de test, je trouve qu’Hiboo est un site honnête et sérieux, mais parcellaire (analyse fondamentale) et dont le coût n’est pas aligné sur « l’esprit blog patrimoine ». Ce qui me fait tiquer sur sa mise en avant régulière.
Merci pour ce retour essentiel.
En réalité, je mets en avant Hiboo, principalement parce que j’utilise le service à titre personnel et je trouve qu’ils apportent une valeur ajoutée unique sur le marché.
Hiboo m’apporte la sérénité de la vision long terme que me permet de lutter contre la tentation de la spéculation.
Très honnêtement, je ne suis pas motivé par la rémunération apportée. Sincèrement. Les rétributions sont extrêmement faibles pour ne pas dire insignifiantes. Sur l’année 2021, ils m’ont fait un chèque de -+1000€, soit moins de deux jours de chiffres d’affaires.
J’aime l’idée de mettre en avant des gens que je trouve à forte valeur ajoutée, même s’ils ne me rémunèrent pas beaucoup. C’est ça l’esprit du site.
Connaissez vous un équivalent ? Moi, je n’en connais pas.
équivalent ? peut-être le magazine « Der Aktionär » vendue en kiosque et sur internet.. Après, il faut lire et aimer la langue allemande..
« Avec le recul, il est évident que l’étude de l’histoire et de la philosophie était une bien meilleure préparation à la bourse que les statistiques, par exemple. Investir est un art et non une science, et ceux qui ont été formés à tout quantifier ont un grand désavantage. Si la sélection de titres pouvait être quantifiée, vous pourriez louer un super-ordinateur et devenir riche. »
Peter Lynch, gérant du fonds Fidelity Magellan.
https://www.abcbourse.com/apprendre/biographie_peter_lynch-121#:~:text=Peter%20Lynch%20est%20consid%C3%A9r%C3%A9%20comme,sein%20du%20fond%20Fidelity%20Magellan.
« Pourquoi accepter de payer 1% de frais de gestion dans un contrat d’assurance-vie pour … rien. » : J’ai souscrit il y a quelques mois un PEA en ligne et voulu commencer en investissant dans les OPCVM que j’avais déjà dans une assurance-vie… les frais de gestion sur contrat par prélèvement sur part sont très rapidement devenus une notion moins abstraite, et le rachat total de mon assurance-vie n’a pas traîné!
« A quoi bon payer des frais de gestion sur OPCVM alors que le gérant actif ne parvient pas à générer une performance supérieure à l’indice de référence…Privilégier l’investissement en […] ETF dans un PEA »: je constate effectivement que l’OPCVM génère une performance comparable à l’indice de référence suivable par ETF. Cependant ces performances OPCVM sont annoncés net de frais de gestion, je ne comprends donc pas le «+3% de frais annuels qui détruisent vos perspectives de rendement».
Pour moi, les seuls frais qu’il faut parvenir à discerner dans la montagne de frais indiquée dans le relevé annuel sont les frais : de gestion du contrat par l’assureur, les frais d’entrée de l’assureur avec les frais d’entrée dans l’OPCVM. Les autres frais type rétrocession restent abstraits pour moi
suivre
Bonjour à tous,
Un petit mot sur les marchés en cette période de vacances pour Guillaume.
l’invasion de l’Ukraine, qui n’est pourtant pas une vraie surprise, fait chuter le CAC 40 un peu au dessus de 6500.
C’est l’élément déclencheur que nous attendions pour une purge nécessaire.
Le premier support technique se trouve autour des 6400.
L’inquiétude des marchés se comprends par les impacts éventuels sur l’inflation importée des prix du gaz et du pétrole, ou même du blé, ainsi que sur à plus long terme, l’attitude de la Chine vis à vis de Taiwan en face de l’absence de réaction efficace actuelle des occidentaux dans le conflit russo-ukrainien.
Pas de précipitation donc pour se positionner à l’achat pour le moment, je crois que nous n’avons pas encore touché le fond.
Si le support à 6400 était nettement enfoncé avec d’importants volumes nous passerions à un tout autre niveau d’alerte, car il ne faut pas oublier que bon nombre d’observateurs « avertis » et autres investisseurs n’avaient pas prévu ce type de scénario pour le moins inquiétant, la gestion des matières premières étant au cœur de nos économies modernes interdépendantes et par conséquent fragiles.