Vous qui nous suivez depuis quelques mois et même quelques années, nous vous devons des excuses : Nous vous avons mal conseillé et notre erreur de jugement vous a peut être couté cher.
A la fin de l’année 2012, lors de notre présentation de nos stratégies d’investissement pour 2013, nous étions particulièrement prudent et nous vous avons fortement déconseillé d’investir sur les marchés actions.
Extrait de l’article « Quel investissement, quel meilleur placement en 2013 ? » :
L’absence de croissance économique en zone euro et surtout le risque grandissant de déflation qui accompagne parfois les récession, oblige à la plus grande prudence quant à la gestion de votre patrimoine financier.
Avant de rechercher à valoriser votre capital, la préservation de ce dernier doit être une priorité
Récession + Déflation = Prudence sur les actions et l’immobilier
Les contours que nous venons de vous dessiner repose sur l’anticipation d’une période de récession accompagnée de la déflation (baisse généralisée des prix et notamment des prix des actifs).
Nous considérons que l’investissement en action devra être réalisé avec prudence et une grande sélectivité. En l’absence de croissance économique, il est difficile de croire que les entreprises pourraient réussir à augmenter leur bénéfice (seul source de croissance du marché action), du moins toutes les entreprises ne pourront réussir à augmenter leur bénéfice.
Les phrases sont belles, le raisonnement est cohérent, mais tout cela ne suffit pas … La bourse nous a prouvé le contraire. Le seul CAC40 enregistre une progression de plus de 15% depuis le 01 Janvier 2013.
Que faire maintenant ? Devons nous prendre le train en marche et croire dans une hausse perpétuelle des marchés ?
C’est une véritable question à laquelle les réponses ne sont pas évidentes : Notre raisonnement est il dénoué de tout fondement. Les indices peuvent ils vraiment atteindre des plus hauts historique sans croissance économique ?
Est il possible de sortir de cette manipulation des marchés financiers et de la planche à billet sans casse ? Ne risque t’on pas un krach obligataire ? (Cf article « Le piège de la planche à billet se referme. Comment désintoxiquer le monde de ses excès de liquidités ?« ).
La situation n’est pas simple et je n’aimerais pas être conseiller en gestion de patrimoine dans ces périodes complexes et sans visibilité. :).
Je ne change pas d’analyse fondamentale, il n’y a aucune raison de changer de stratégie d’investissement. Je considère que nous sommes maintenant dans un marché de pure spéculation, loin de la réalité économique actuelle et même anticipée (n’oublions tout de même pas que la bourse c’est l’anticipation, et même de ce côté les perspectives ne semblent pas extraordinaire).
Je ne suis pas loin de penser que nous ne sommes pas loin d’une bulle sur les marchés actions. L’investissement patrimonial n’est pas un investissement de spéculateur. Si ma priorité est la protection de mon capital à long terme, je reste à l’écart de ce marché de spéculateur.
Perplexité devant une bourse qui ne cesse de croître sans raison ?
Dans sa dernière lettre hebdomadaire, Jean Noel VIEILLE nous fait part d’une certaine perplexité devant l’évolution des marchés actions : Extrait de la Lettre hebdomadaire écrite par J.N. VIEILLE
Que dit réellement la FED ?
La décision de la banque centrale américaine de laisser inchangée sa politique monétaire a été saluée par les marchés. Pourtant, la Fed a un scénario économique mitigé : croissance réduite en 2013 et 2014 par rapport à ses estimations (faiblesse de l’immobilier suite à la remontée des taux, risques liés aux durcissements à venir de la politique budgétaire, impact du relèvement du plafond de la dette, ..). Les créations d’emplois resteront faibles et ne permettront pas une diminution du taux de chômage. En premier effet, les anticipations de hausse des taux directeurs sont reportées, entraînant alors la poursuite d’un dollar faible et des taux longs toujours accommodants. Mais dans la mesure où la FED souhaite d’abord soutenir la croissance, il sera pour les marchés plus difficile à anticiper cette politique entraînant alors une forte volatilité des marchés (forte sensibilité aux indicateurs de l’immobilier et de l’emploi !).
En d’autres termes, la hausse de la bourse résulte d’une seule logique de liquidités sans tenir compte du potentiel de révision à la baisse des bénéfices des entreprises si la situation économique stagne à nouveau. Nous ne sommes pas loin alors de la constitution d’une nouvelle bulle dont l’éclatement pourrait être très dangereuse.
Quelle stratégie désormais adopter ?
Nous sommes à l’instant du penalty, il y a une certaine angoisse du gardien de but liée d’abord à sa solitude. Ce pénalty est le résultat de plusieurs fautes faites par le marché. Il est surprenant que la hausse des marchés soit plus le résultat de la poursuite de situations dangereuses (ndlr planche à billet et quantative easing) que d’une réelle résolution des crises. Notre conviction est que la valeur des indices ne reflète plus la réalité économique. Raison de plus pour être vigilant dans un contexte de ralentissement possible. Un peu inaperçu cette semaine en Europe, le profit warning d’Adidas, pourtant valeur assez défensive confirme cette prudence. Ce dernier a annoncé une baisse de ses résultats annuels par rapport à ses précédentes estimations (entre 820 et 850 M€ contre 890 et 920 M€, soit -8%), précisant qu’une partie de cette baisse était due aux effets monétaires. Nous allons maintenir une approche toujours prudente sur l’ensemble de nos fonds et attendre les tirs ….. , avec une certaine sérénité !
Nous vous avions d’ores et déjà livré cette analyse d’une hausse des cours de bourse dont l’explication principale est la baisse des taux d’intérêt : Le CAC 40 au dessus de 4000 points … Mais comment est ce possible ?
Quelles perspectives de croissance pour 2014 ? Une amélioration de la croissance par rapport à 2013 ?
Après 5 ans de crise économique, tout le monde semble croire à une reprise économique pour 2014. 2013 marquerai alors le tournant de la crise. Pourtant, s’il semble assez simple (simpliste ?) d’annoncer un retour de la croissance économique après une période de récession, la réalité ne semble pas aussi évidente que cela.
Dans une récente analyse, Patrick ARTUS et la recherche économique de NATIXIS ont une analyse tout autre pour 2014. Extrait : Zone euro : le mythe de la sortie de crise
« Mais il serait facile de défendre l’idée que, en réalité, la croissance va être plus faible en 2014 qu’en 2013 dans la zone euro :
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L’activité est soutenue en 2013 par des facteurs exceptionnels qui ne se répèteront pas : arrêt du déstockage, recul de l’inflation qui soutient les salaires réels ;
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Les pays de la zone euro ont arrêté de réduire leur déficit public en 2013, mais la correction budgétaire devra reprendre en 2014 pour stabiliser les taux d’endettement ;
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La prudence des entreprises de la zone euro (en matière d’investissement, d’emploi) reste très forte, et la situation des banques des pays périphériques reste très mauvaise ;
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Les nombreux pays émergents qui connaissent une forte détérioration de leurs termes de l’échange avec la dépréciation de leurs taux de change vont subir un fort ralentissement de leur économie, en particulier de leurs importations.
La zone euro est loin d’être sortie de la crise; les gains de productivité et la croissance potentielle sont quasi-nuls ; l’investissement des entreprises continue à reculer, ce qui montre qu’il n’y a pas réellement reprise; la situation des banques reste très dégradée dans beaucoup de pays ; la dynamique des dettes publiques doit faire craindre le retour d’une crise de la dette ; l’évolution des institutions ne génère pas la sécurité et la protection contre de nouvelles crises à laquelle croient beaucoup d’investisseurs
« Je n’investis jamais dans quelque chose que je ne comprends pas »
Véritable adage de Warren Buffet, je crois qu’il est maintenant venu d’appliquer ce raisonnement simpliste. Vous ne comprenez pas la hausse actuelle des marchés financiers ? Alors n’investissez pas ?
Les marchés sont de plus en plus déconnectés des réalités économique et seul la baisse (artificielle et manipulée) des taux d’intérêt permet de trouver une explication dans l’exubérance irrationnelle des marchés.
Tout à fait de votre avis sur cette analyse.
« L’investissement patrimonial n’est pas un investissement de spéculateur. »
C’est la phrase fondamentale.
Depuis quelques années, le « marché d’actions » n’est plus un investissement. Il est déconnecté de la Vie Réelle. Il a été détourné de son objectif premier qui est le financement et la gestion des entreprises.
Plusieurs causes, les 2 principales:
– la chute du mur et de « l’autre System » et la déviation induite du seul restant.
– la technologie et les transactions à haute fréquence (80% des transactions aujourd’hui)
La planche à billets n’est qu’une conséquence des causes précédentes
Bon article, bien rédigé et agréable à lire, comme d’habitude !
Mais :
Les indices ne reflètent pas forcément le prix des entreprises.
Certaines entreprises sont encore sous valorisées, ou correctement valorisées.
D’autres ont un monopole d’excellence (niche)…
Posséder des parts d’une telle entreprise, c’est avoir un ien tangible qui peut résister, contrairement à d’autres actifs non tangibles.
Les meilleures de ces entreprises sortiront forcément de la crise.
Alors il faut les acheter et les garder sur le moyen terme.
On est dans une ogique d’investissement et non de spéculation.
Il est vrai que ces derniers temps, le court terme et l’achat/vente rapide a prédominé. Mais ce modèle n’est il pas en train de se périmer ? Dans une logique d’investisseur s’entend !
Merci pour ce complément fort utile et pertinent. Bien évidemment, n’oublions pas l’investissent dans les entreprises.
Je le dis depuis le début de la crise, mais peut être pas récemment. Seules les entreprises sont capables de création de croissance et de valeur, suffit de choisir les bonnes entreprises et ça c’est une autre histoire ….
La situation n’est pas simple et je n’aimerais pas être conseiller en gestion de patrimoine dans ces périodes complexes et sans visibilité. .
sacré blagueur va..-:) vaudrait mieux avoir un blog qui rapporte-:)
Bulle , éclatement de bulles c’est un bon truc pour faire disparaitre des milliers de milliards de fausse monnaie
bref va falloir se mettre dans l’idée qu’avec unCAC à 2400,2500 points on achète n’importe quoi puis quand on arrive à 3500 on vend sans se préoccuper de savoir si ça montera plus haut .Maintenant l’argent facile ça risque durer un « certain temps » car TOUS les pays sont endettés grâce à l’argent imprimé sans contrepartie. A supposer que les économies repartent ……pourquoi? ça c’est une autre devinette ;Ce redémarrage provoquerait une diminution de ‘argent imprimé sans contrepartie et provoquerait une catastrophe obligataire et l’incapacité des pays endettés à rembourser leurs dettes//imaginez la France devant emprunter seulement à 6%..
bref il n’ y a plus de solutions ,le monde entier se tient par la barbichette donc les bulles seront de plus en plus nombreuses…. savoir s’il y a un board mondial secret « complotiste » qui décide un jour stop et tout se casse la gueule ou si tout simplement le hasard aidés de la bêtise et de la goinfrerie humaine déclenchera le processus?je laisse à chacun sa réponse
Moi, blagueur ? Le mieux c’est d’être conseiller en gestion de patrimoine et blogueur. Histoire de garder son indépendance d’esprit et d’analyse.
Ps : Vous ne m’avez pas appelé ? .
si..
je viens de lire un article de charles Gave l’éternel pessimiste qui conclue comme moi que l’économie américaine est dans un corner …
Bonjour et merci pour ces réflexions. Vous analysez et portez des jugements très et trop généralistes. Le marche des actions ne s appréhendé sans doute pas aussi simplement que vous voulez bien le résumer. Une allocations diversifiée basée sur le stock picking prend tout son sens justement dans cette période d incertitude économique » reprise pas reprise etc » comment pouvez vous comparer par exemple une action française avec une action us ne serait ce que géographiquement c est le jour et la nuit. De la même manière comment compare les valeurs du secteur du télécom et la grande distri par exemple c est également le jour et la nuit. Comment comparer des valeurs high yield et growth c est encore une fois le jour et la nuit. Conclusion un investisseur action pourra faire +20% en 2014 alors qu un autre fera -20%. Une analyse macro simpliste et trop généraliste n est selon moi pas très pertinente pour appréhender le marche des actions excellent outil de diversification et de valorisation du patrimoine a long terme
le jour ou vous me montrerez que la bourse française ne suit pas l’évolution de la bourse américaine lorsqu’elle dévisse ;j’achèterai vos conclusions
la question actuelle est la suivante . Au niveau actuel de la bourse américain est il encore e temps de rentrer en bourse? a chacun sa réponse.pour moi c’est infiniment risqué..
la bourse peut elle encore monter significativement sans amélioration sensible des résultats économiques? ce qui consiste à répondre à la question ;la relance keynesiene peut elle créer le développement économique? vous y croyez? moi pas ça fait 40ans qu’on me vend ce discours si ça marchait je l’aurai vu…
Donc question timing je crois que c’est fichu et que soit 2015 verra une correction soit la bourse continuera de monter dans le vide à coup de fausse monnaie et ça se terminera dans une gigantesque bulle qui fera disparaitre des milliers de milliards de fausse monnaie ;La seule question à laquelle je n’ai pas de réponse c’est quand ça va arriver
Dans ce domaine, je suis loin d’être expert!
Mais je peux me permettre de dire que je suis complètement d’accord avec votre analyse.
Ok vous avez raison sur les tendances générales pas de doute la dessus néanmoins 2 portefeuilles constitues dans un même timing peuvent avoir des perfs diamétralement opposées. Bien évidemment si l investissement sur des marches actions se résume pour vous a investir dans des trackers indiciels ou des opcvm de l industrie bancaire traditionnel alors forcément …..
question faut il entrer maintenant?
La question est un peu plus complique, car si le prix des actions est un peu les montagne russe avec des forte monte est des baisse, si on investit progresivement petit a petit on n’a pas trops besoin de ce pre occuper du niveau de prix, ni be la nouvelle bulle qui se profile.
il suffit de regarder simplement le rendement de l ‘action et la regularite avec la quel l entreprise a delivre sont niveau de dividende, avec cela on peu se faire une idee de la rentabilitee passer, ensuite il suffit de ce faire une idee du marche dans lequel est l entreprise et donc quel et la probabilite que l entreprise puisse continuer a payer des dividende.
donc je laisse la specualtion pure au autre et je constitue progrressiment un patrmoine action et puis quand vindra la retraite il sufira de faire l inverse et de progressivemnt vendre petit a petit donc en lissant les bosse future.
peu etre mon raisonemen est il simpliste, mais la bourse reste un investisement tres simple a faire et qui peu ce constituer a parti de toute petite somme petit a petit, contrairement au autre placement style immobilier de rapport et autre.
désolé mais un vieux comme moi va vous dire que si ça vous n’avez pas chance et que votre départ à la retraite coïncide avec une catastrophe boursière ;vos choix intelligents seront réduits à néant
regardez le pic de la bourse en1942 ( jusqu’ au moment ou la bourse croyait encore au succès des nazis) et combien d’années plus tard les indices ont retrouvé ce pic,-:)
Cher monsieur ce petit jeu qui consiste a démontrer sans cesse que les convictions des gens qui partagent le marche des actions comme vecteur de constitution et de renforcement du patrimoine actuellement ne sont pas les vôtres est assant. Il n y a pas d âge pour faire de mauvaises affaires que l on soit jeune ou vieux comme il n y a pas d age pour en faire de très bonnes. Tous les avis sont bons à prendre les vôtres comme ceux des personnes conscientes que les actions bien que très difficiles a appréhender dans cette période peuvent être tres attractives. Que faites vous alors comme investissement aujourd’hui en tant qu investisseur ? Je vous renvoie a votre question initiale? Marche immo trop haut, taux courts et long historiquement bas qui ne couvrent qu a peine l inflation?
Seule solution alors: il faut consommer.
Il est vrai qu’en France ce type d’investissement a mauvaise presse.
THF?
Déconnexion entre le monde réel et irréel?
Casino?
lire le texte et surtout les commentaires
http://blog.turgot.org/index.php?post/Lepage-Central-Banking
Merci, il y a un commentaire d’Henri Lepage en milieu qui fait froid dans le dos.
Mais institut franchement trop libéral à mon goût.
Fredy
je suit d accord avec vous que ce ne peu pas etres la seul source de revenue pour la retraite et qu il faut equilibre avec d autre placement, mon argument est que si on rentre petit a petit en bourse sur le long terme on reduit les effet des bulle.
Si on prend en exemple concret avec une action fond de protefeuille style Danone, sont prix en dix ans est passer de 30, a 60, puis a 30 et maintenat de nouveau a 60, mais par contre les resultat de lentreprise non pas varier dans les meme proportion, donc le prix est effectivement deconecter les resultat. Mais mene au prix actuel tres eleve le rendement dividend est encore de 2.5% soit pas mal dans le context actuel, Apres toujour en suivant ma logique on regarde les perpectives, dans ce cas il sagit d alimentaire avec une entreprise tres bein implante dans les pays a fort developement actuel ce qui compense un peu la stagnation en europe, donc il ni a pas de raison de pense qu ‘il va y avoir un forte baise de rendement de l action.
Donc les speculatuer dirons en en haut de cycle, donc on il vendrons, le prix baisera et la rentablite de l action augmentera.
mon comentaire est simplement que bulle ou pas, l investisement en action se regarde action par action et l effet des bulle se reduis en y allant petit a petit et aussi bien sur en considerant le long terme uniqument.
je n’ai aucune vérité sur le sujet . simplement j’irai en Bourse après la prochaine grande correction , quand on sera en dessous.des 3000 . Là je regarderai avec toutes les possibilités d’erreur de mon propre jugement quelles sont les valeurs qui pourraient bien avoir un avenir plus que d’autres… maintenant la solution actuelle peut durer plus longtemps que prévu … ça voudra dire que la correction sera encore pire
Ankou , il faut cesser de juger en fonction des étiquettes ….est ce que dit Lepage parait vraisemblable? malheureusement oui et il me parait plus compétent que les guignols de toutes tendances confondues qui nous gouvernent… et tous ces gourous qui nous promettent la sortie de crise sans effort par la multiplication des petits pains ,pardon des billets.
« Ankou , il faut cesser de juger en fonction des étiquettes … »
Sur ce coup, vous êtes très mal tombé.
Je ne juge que sur les faits.
Une preuve? j’attends toujours de Guillaume une réponse à ma demande ici: https://www.leblogpatrimoine.com/strategie/choisir-entre-deux-investissements-calcul-du-taux-de-rendement-interne-tri-et-la-valeur-actuelle-nette-van.html avant de prendre position.
Enfin, je ne suis d’aucun parti, ni d’aucune tendance. Il y a quelques années, je disais que je prenais le meilleur de chaque parti, aujourd’hui je répète à l’envi que je prends le moins mauvais ……
j’ai peur que le problème global dépasse de beaucoup votre question
J’ai une grande sensibilité devant les chiffres qu’on expose, sans que je puisse les vérifier.
Et plus encore que les chiffres, les rapports entre deux chiffres.
Entre nous, avez-vous compris le tableau proposé par Guillaume dans le lien ci-dessus? Je vous remercie dans ce cas de bien vouloir m’expliquer.
Comment voulez-vous commenter si on ne connait pas les bases chiffrées d’un raisonnement?
Le problème global vient, même d’une petite part, des chiffres que les politiques et les économistes, relayés par lémédias, nous assomment sans vergogne, alors qu’ils sont parfois à la limite du mensonge.
Ma formation de mathématicien de base a été un élément déterminant dans cette méfiance envers les chiffres.
allon allons tout le monde sait que les statistiques sont la forme la plus élaborée du mensonge
.pour le reste ;je prends l’avion dans 3 h ,pas le temps ;mais à mon retour je regarderai
Pour avoir en poche un diplôme de stat, bien d’accord, mais nous disions toujours que les statistiques ne valent que par les chiffres qu’on utilise.
Autrement dit, la mathématique de la statistique est une science exacte, mais on peut lui faire dire même des mensonges avec des chiffres sortis sous le chapeau.
C’est bien ce que je reproche en permanence, le rapport entre 2 chiffres étant le comble du mensonge.
« je prends l’avion dans 3 h »
Bon voyage! et bonnes vacances?
Je pars dans 8 jours, pour 2 semaines.
Merci de regarder à votre retour, en espérant que vous me donnerez la solution, j’attends l’avis de Guillaume depuis 3 jours, il doit aussi être parti en vacances ……..