Mise à jour le 26/01/2016 : Les taux poursuivent leur hausse et dépassent les 1% ce matin.
Mise à jour le 10/11/2016 : Simple effet post-élection TRUMP de court terme ou accélération d’une tendance de long terme ? L’OAT 10 ans touche 0.70%, au moment ou j’écris ces quelques lignes , soit +27% et +0.151 points dans la journée. La hausse est violente ! Prudence.
Article original écrit le 28/10/2016
Depuis quelques semaines je vous alerte sur les signaux faibles qui semblent annoncer le retour de la hausse des taux de crédit immobilier et plus globalement des taux d’intérêt de long terme (cf »Meilleur taux de crédit immobilier Novembre 2016 : Une légère hausse des taux immobilier ? ou encore « Une hausse des taux de crédit immobilier pour 2017 ?« ).
L’augmentation spectaculaire des taux d’emprunt d’état Français pendant ce mois d’Octobre 2016 semble confirmer cette intuition que les taux bas à l’extrême vivent peut être leurs derniers moments. L’avenir nous dira… mais restons attentif à cette augmentation des taux d’intérêt. Au début du mois d’Octobre, le TEC 10 était à 0.18% … il est au moment ou j’écris ces lignes à 0.45% ! Le taux d’emprunt de l’état Français à plus que doublé en moins d’un mois !
Cette hausse est très très rapide, sans danger pour le moment mais la situation pourrait être toute autre si cette hausse devait se poursuivre ou s’accélérer.
Attention, il est encore trop tôt pour paniquer ou annoncer le krach obligataire du siècle, mais prudence … car les excès de faiblesse des taux d’emprunt et plus globalement des taux d’intérêt est probablement derrière nous !
L’hypothèse du grand krach obligataire me semble prématurée et hypothétique dans la mesure ou les banques centrales fournissent la liquidité et semble avoir pris le parti de fixer le taux d’intérêt à court terme (rôle traditionnel des banques centrales) mais également le taux d’intérêt à long terme (rôle nouveau que semble vouloir prendre les banques centrales).
En tout état de cause, cette remontée des taux d’intérêt est un message très clair : Les taux excessivement bas n’ont pas vocation à durer dans le temps car les banques centrales prennent progressivement la mesure des effets de second tour et surtout l’impact toujours plus faible sur l’amélioration de la croissance économique.
Le monde des taux d’intérêt serait il progressivement en train de retrouver la raison ?
A suivre…