Hier, j’ai adressé un mail aux abonnés de ma newsletter. Il s’agissait d’un e-mail dans lequel je proposais aux lecteurs de faire un zoom sur l’opportunité de souscrire un PER, tant pour préparer la retraite que pour défiscaliser.
Ce mail est disponible via ce lien : « zoom sur le PER (Plan Epargne Retraite)« . Comme vous pouvez le constater, il s’agit simplement de rappeler les principales caractéristiques du PER, de proposer la lecture des 6 ou 7 articles que nous avons publiés sur le sujet, mais également de mettre en avant le PER proposé par notre partenaire.
Un PER sélectionné tant pour sa compétitivité tarifaire que pour la qualité et la compétence du courtier qui le commercialise (Un courtier que je connais particulièrement pour être, pour partie, le gestionnaire de mon épargne personnelle).
Cette proposition publicitaire s’inscrit pleinement dans le modèle économique que nous vous mettons en œuvre depuis un an maintenant et dont nous faisons la synthèse dans cet article « Leblogpatrimoine.com, première plateforme de services patrimoniaux« .
Leblogpatrimoine devient une plateforme de services patrimoniaux dans laquelle chacun doit pouvoir trouver ce dont il a besoin pour gérer son patrimoine :
- Un service de consultation patrimoniale, bilan et accompagnement patrimonial. Un service de conseil UNIQUEMENT rémunéré par un honoraire de 119€ TTC pour tirer profit de la puissance d’un conseil vraiment INDEPENDANT ! Un service de conseil unique en France pour un tarif révolutionnaire ! Aucune rétrocession, aucune vente de produit, aucune mise en relation commerciale avec un partenaire ! Rien, juste un conseil indépendant et libre au service de vos projets de vie. C’est moi (Guillaume FONTENEAU) qui vous conseille.
- Des livres dans lesquels les lecteurs peuvent retrouver la synthèse de nos analyses et de nos conseils :
Ces deux premiers services (consultation patrimoniale) et livres sont réalisés par moi-même, Guillaume FONTENEAU. Je ne suis un artisan de la gestion de patrimoine et j’adore vous conseiller de manière libre et indépendante !
Je réalise 4 à 5 rendez-vous de conseil patrimoniaux par jour comme pourrais le faire votre médecin ou votre spécialiste. C’est fatiguant, mais quel pied !
Ensuite, comme je l’explique dans cet article « Leblogpatrimoine.com, première plateforme de services patrimoniaux« , j’ai mis en place des partenariats avec des fournisseurs de solutions pour satisfaire les lecteurs qui n’auraient pas besoin de conseils (ou du moins qui ne voudraient pas les payer) ou qui ne voudraient pas acheter mes livres.
Aujourd’hui, grâce à l’abondance d’informations disponibles sur internet (et notamment sur leblogpatrimoine.com) vous devenez de plus en plus votre propre gestionnaire de patrimoine et vous recherchez des produits de placements ou des investissements et n’avez pas forcement besoin d’un conseil.
J’ai ainsi sélectionné des professionnels en qui j’ai confiance :
- Chasseur de bien immobilier locatif ;
- Courtier en crédit immobilier ;
- Courtier en assurance emprunteur ;
- Conseiller en investissement financier (SCPI, PER, Assurance-vie, GFF, GFV, SOFICA, …)
Bref, l’idée est de permettre à chacun de trouver la réponse à son besoin et sélectionnant le meilleur à chaque fois !
Un modèle économique cohérent et efficace, mais qui casse des rentes…
Un modèle économique qui me semble cohérent et surtout totalement aligné avec l’intérêt de chacun de mes lecteurs. Après plus de 10 ans à trouver le bon modèle économique, je suis aujourd’hui certain de l’avoir trouvé.
A titre personnel, je m’éclate à écrire mes articles et à vous conseiller lors de mes consultations patrimoniales ;
Et pour les lecteurs qui n’auraient pas besoin de conseils (grâce notamment à la lecture de mes articles), je suis heureux de le rediriger vers les partenaires sélectionnés pour leur compétence, leur savoir faire et leur sympathie. Je suis serein de les savoir entre de bonnes mains.
Mais un modèle économique qui inquiète les rentiers, c’est à dire les CGP en place qui voient une concurrence nouvelle qui détruit leur rente.
Revenons au cœur du sujet et cet e-mail « Zoom sur le PER » que je vous ai envoyé hier. Peut-être avez vous été choqué par la démarche.
De mon point de vue, elle est plutôt cohérente avec la dynamique que je mets en place depuis toujours : Vous apporter des informations à très haute valeur ajoutée, essayer de vous permettre d’avancer dans la gestion de votre patrimoine, mais aussi vous apporter des solutions qui m’apparaissent comme pertinentes (même s’il y a en d’autres évidemment – Chacun doit faire son travail de sélection, d’analyse et de critique).
Cet article « Zoom sur le PER » fait partie de ces solutions.
Malheureusement, cet e-mail n’a pas plu à certains.
J’ai reçu des messages d’intimidation sur mon téléphone portable de la part d’un Conseiller en Gestion de Patrimoine très bien implanté sur la place.
Quel est l’objectif de ces messages ? Je ne sais pas. Globalement, ils s’agissait d’expliquer mon incompétence tant il ne lui semble impossible de proposer un tel PER. Les frais lui appairassent bien trop faibles par rapport au PER qu’il propose à sa clientèle.
Je vous fais grâce de la partie insultante des messages et vous propose uniquement la partie constructive :
« Bonjour Guillaume,
Ta sélection de PER me fait sourire.
Tu ne vas pas assez loin dans tes exigences pourquoi tu ne veux pas compliquer la vie des épargnants.
Je suis allé au bout de la logique en essayant de trouver un PER avec des frais de gestion faibles et des ETF. Malheureusement, cela est impossible, il est très difficile d’accéder à des ETF dans des contrats et quand cela est proposé les frais de gestion sont majorés.
[…]Tout cela pour te dire que tu tombes dans la facilité…. (blablabla… peu importe la suite nettement moins constructive). «
« Je suis allé au bout de la logique en essayant de trouver un PER avec des frais de gestion faibles et des ETF. Malheureusement, cela est impossible, il est très difficile d’accéder à des ETF dans des contrats et quand cela est proposé les frais de gestion sont majorés. «
C’est vrai que combiner PER avec des frais de gestion très faibles (-+0.60%) et des ETF (produit financiers indiciels sans frais de gestion ou presque est vraiment très attrayant pour l’épargnant. Tellement attrayant que ce courtier ne semble pas y croire.
ps : C’est aussi un CGP qui facture plusieurs milliers d’euros le bilan patrimonial que j’ose proposer à 119€. Il faut comprendre sa colère devant tant d’irrespect.
J’ai donc besoin de vous.
Pouvez -vous lui confirmer dans les commentaires qu’il existe évidemment des PER sans frais d’entrée, avec des frais de gestion faibles autour de 0.60% (et même 0.40% ou 0.50%) pour les moins chers, et que l’investissement en ETF est tout à fait possible, sans aucune contrainte comme nous vous l’expliquons dans cet article « Comment choisir son PER ? Notre sélection de 6 PER compétitifs«
ps : Ces messages très désagréables à recevoir confirme une chose : J’ai trouvé le meilleur modèle économique ! Le modèle économique qui permet d’apporter le meilleur au meilleur prix à mes clients / lecteurs
A suivre.
Les conseils sont pros, logiques et fondés et surtout basés sur des exemples compréhensibles au grand public. Vulgariser la finance permet au plus grand nombre de comprendre et d’être autodidacte dans sa gestion personnelle sans passer par des intermédiaires qui facturent du vent et du blablabla… très peu adepte des gestionnaire et des conseillers bancaires pour ma part…
Le blog est très bien et je le consulte souvent.
Le blog est construit tel un guide pour l’épargnant et/ou l’investisseur.
J’hésitais à transférer mon PER vers PER YOMONI, l’article est tombé à pic.
A chacun de faire ses choix et merci pour tes articles et le partage de ton expérience.
Bonjour
Les contrats internet sont imbattables en tarifs et à porter de clic. Il suffit de taper ds google.. Les CGP ne pourront jamais s’aligner du à leur frais fixes + com distributeur. C’est un nouveau modèle economique comme uber ou Airbnb pour taxi ou hôtellerie..
Franchement déçu par ce blog et les commentaires désobligeants pour tout ce qui n’est pas Guillaume Fonteneau. Quelle pathétique narcissisme, Je regrette d’avoir acheté un de vos livres. Bon business à vous puisque visiblement prendre de l’argent à vos abonnés sans vous impliquer est la seule chose qui vous intéresse.
Monsieur Fosse,
Je suis les newsletters de Guillaume Fonteneau depuis des années et je peux assurer qu’il s’implique et passe beaucoup de temps à conseiller sans « prendre » systématiquement l’argent de ses abonnés.
Bonjour, ( Fosse). Dans l’ensemble le travail des CGP est peu performant pour le client. Ils lui proposent tous la même chose en matière de de panachage . Mis à part que chacun d’eux met en avant les fond qui lui reversent les meilleurs %. . Le CGP se paye sur le client 1/2 a 1% et la même chose avec le fournisseur du produit minimum. Guillaume a raison, car sa formule revient au même en étant moins chère en frais, et en impliquant le client le forme en même temps.
« chacun d’eux met en avant les fond qui lui reversent les meilleurs %. »
Affirmation gratuite, sans preuve ni fondement, et fausse pour les CGP que je fréquente.
On oublie souvent sur ce blog qu’ un CGP a pour objectif de satisfaire ses clients afin de les fidéliser et d’être recommandé auprès de leur proches.
« Le CGP se paye sur le client 1/2 a 1% et la même chose avec le fournisseur du produit minimum »
Donc jusqu’à 2% de la valeur du contrat en rémunération annuelle pour le CGP, c’est bien cela ? Vous pourriez citer l’assureur qui rétrocède les 2% pour les UC car il me semble qu’il se fait bizarrement discret sur la place.
Chacun a le choix d’opérer seul et à moindre frais, pas de problème : s’il en a les capacités et le temps, effectivement pourquoi payer quelque chose que l’on peut faire soit même.
Cela ne sera pour autant pas obligatoirement un gage de surperformance : force est de constater que, même lorsque l’on est averti et que l’on s’investit en temps et énergie comme c’est votre cas, la réussite n’est pas au rendez-vous à tous les coups (cf. votre vente de 50% de vos lignes en anticipant une baisse jusqu’à 5850 sur le CAC alors qu’il a opéré le mouvement inverse pour s’approcher des 7100).
On peut raisonnablement penser que les personnes qui sont moins informées et intéressées que vous ne l’êtes seraient plus souvent que vous à contresens, ce qui pourrait pour certains aller jusqu’à les décourager d’investir en bourse à l’avenir. Celles-ci ne perdraient pas à être assistées, bien que ce service ait, comme tout service, un coût.
Merci Guillaume pour votre excellent blog permettant à chacun de progresser dans le domaine complexe de la gestion financière et de l’investissement en général.
Concernant ce secteur plus que tout autre…….la critique est facile mais l’art bien difficile…….car, faut-il le rappeler sans cesse, personne ne dispose de la science infuse !
La remarque de Julien Bonnetouche est hélas vraie et tout à fait fondée.
CGP salarié d’un gros cabinet dans un lointain passé, il fallait que je me justifie à chaque fois que je proposais à mes clients un produit dont les rétrocessions pour le cabinet étaient modiques, au lieu de mettre en avant le produit qui reversait de juteuses rétrocessions.
Et je ne compte plus les « confrères » qui ont contribué à ruiner des clients en leur vendant sans réfléchir des investissements qui se sont révélés très mauvais, quand il ne s’agissait pas tout simplement d’arnaques, juste parce que le promoteur dudit investissement/arnaque leur reversait 6, 7, voire 10% de frais (il suffit de consulter les articles de ce blog pour trouver quelques exemples significatifs).
Et pour compléter, je précise que j’ai quitté la profession parce qu’à l’époque (internet n’existait pas) il n’était pas possible de mettre en place le modèle que Guillaume FONTENEAU développe aujourd’hui (qui apparaissait pourtant déjà comme seul garant de l’indépendance du conseiller, il y avait malgré tout quelques discussions sur ce sujet et ce modèle il y a 25 ans).
Vous parlez de « L’époque où internet n’existait pas ». Cela fait loin et les choses ont bien évolué depuis.
Le métier a changé et est très nettement plus encadré afin d’éviter les dérives, protéger les clients et instaurer la transparence sur les frais.
Vous ne pouvez pas confirmer les propos de J Bonnetouche sur les rétrocessions sur les contrats d’assurance vie car à l’époque où vous pratiquiez l’assurance vie se résumait bien souvent à du fonds en euros. Les contrats n’étaient pas investis en UC dans les proportions que nous connaissons aujourd’hui et d’ailleurs les contrats ne le permettaient pas tous.
Je pratique aujourd’hui et n’ai pas connu cette époque en tant que CGP mais pour avoir conversé avec les plus anciens, leur chiffre d’affaires sur les produits d’assurance vie ne se constituait pas par les rétrocessions sur la durée qui étaient très faibles mais par les frais d’entrée (qui eux étaient élevés). Il n’est donc pas possible que vous ayez plus constater des rétrocessions annuelles jusqu’ 2% de la valeur du contrat et que vous le confirmiez aujourd’hui.
Pour le modèle qui était discuté à l’époque et qui n’a jamais cessé d’être régulièrement d’être discuté jusqu’à aujourd’hui ce n’est pas le modèle de ce blog. Le modèle discuté implique pour le CGP de ne recevoir aucune autre forme de rétribution ou avantage autre que celle du conseil (donc ne pas être rémunéré par des partenaires). Il implique également l’obligation de formaliser le conseil (=un écrit).
Pour le reste, eh bien oui, comme dans toute profession il y a ceux qui ont une éthique et ceux qui n’en ont pas… de là à mettre tout le monde dans le même sac, non.
Bonjour,
Votre site est très bien fait avec beaucoup d’informations qui permettent à un ingénieur de comprendre la finance.
Votre analyse sur les PER va m’aider à faire un choix. Lorsque je consulte d’autres sites sur le sujet ils sont tous en cheville avec des CGP.
J’ai besoin d’un PER simple avec des frais réduits comme chez AFER lorsque l’assurance vie a démarré. Le modèle AFER est toujours très bien placé aujourd’hui malgré un tarif d’entrée qui est un peu élevé.
Bravo il faut continuer c’est honteux de voir les frais que prennent les CGP.
Cordialement
Les CGP, les banquiers ou assureurs réseau n’apportent aucune plus value pour la majorité des épargnants, sauf peut être ceux qui apporte 1 Million euros. Celui la sera probablement traité avec soin.
En deça de cette somme, le client est du menu fretin.
Donc les modèles de distribution internet sont adaptés à 80% des français, à condition de s’intéresser un peu à la gestion de son patrimoine.
Lorsque je vois ce que ma banque HSBC me propose, je clash ma conseillère devant :
– sa nullité de connaissance de produits non distribués par son réseau
– sa volonté de m’escroquer en frais
Guillaume, je ne suis pas toujours d’accord avec vos propos mais au moins vous faîtes réfléchir vos lecteurs
Merci Laurent.
C’est là ma conception du métier de conseil. Selon moi, un conseil n’est pas là pour imposer une vision. Un conseil est là pour permettre à son client de prendre SA décision avec tous les éléments d’analyse, de compréhension et d’expérience qui sont les miens.
J’ai recu le mail. Je l’ai gardé a ucas ou…
J’ai fais appel à des CGP sur le secteur de la Haute Garonne.. Pathétique effectivement. Chacun vends sa soupe. Soit .. Mais comme dirait mon Grand père : Lorsqu’un loup tue une chèvre et la mange pas de problème.. Lorsqu’un loup tue une chèvre et convainc ses congénères de ne pas manger cette chèvre là c’est qu’il y a ….un loup justement.!!3 CGP qui sont « maqués et chacun critique les autres CGP… On peut etre concurrents et néanmoins ne pas décrier le travail des autres. Donc pour moi les CGP c’est comme les banquiers.. Je vous lis Guillaume, je ne suis pas toujours d’accord mais je suis libre de ne pas vous lire ou de vous contredire. Et ca cela vaut de l’or pour moi..
Bonjour laurent,
Le montant en Euros des tickets d’entrée intéressant les gestionnaires n’est pas l’essentiel.
La notion de « menu fretin »reste très relative,les petits ruisseaux formant souvent les grandes rivières.
Ce qui reste en revanche déterminant est « sa propre capacité à s’intéresser un peu à la gestion de son patrimoine », comme vous l’exprimez si bien,car la compétence de tout intermédiaire de confaince doit être justifiée par des résultats probants.
Bonjour
Merci à vous pour vos papiers quotidiens d’une rare qualité (et à coût zéro pour les lecteurs! on s’y habitue trop facilement c’est clair). Après c’est à chacun de faire ses propres choix selon sa situation et envies.
Concernant les PER, vous nous avez éclairé sur la niche incroyable sur le fait de ne jamais liquider son PER : pour certains profils c’est un conseil qui fera faire bcp d’économies !
Concernant des exemples de PER sans frais et avec ETF, il y a ceux de Meilleurtaux Placement (ex MonFinancier). Ils ont mêmes des agences physiques dans les métropoles maintenant.
Bien cordialement,
Bonjour Guillaume.
Merci pour votre information, toujours à très haute valeur ajoutée et aussi sans conflits d’intérêts.
J’apprends beaucoup de choses à vous lire, et un jour viendra ou je ferai appel à votre prestation de gestion patrimoniale.
Continuez ainsi.
+1
« Lu et approuvé »!
Je trouve le blog intéressant et Guillaume reste ouvert aux discussions.
Entre l’article de Guillaume et les commentaires qui suivent, pour certains très pointus, il est possible de se faire une idée précise du sujet et d’en obtenir une vision complète, aussi bien les aspects positifs que négatifs.
Alors bravo Guillaume et merci de continuer.
Le site internet « meilleur taux » est sans frais d’entée ou de sortie et seulement de 0.5%/an de frais de gestion seulement
La concurrence est le meilleur argument,
Aucun client n’a jamais été obligé de passer par un CGP ou autres courtiers, donc s’ils le font, c’est qu’ils en ont besoin. Un peu comme quand ils achètent une TV, ils vont aux magasins alors qu’ils pourraient l’acheter en ligne … Chacun choisit librement !
Donc, oui Guillaume a un modèle économique adapté au monde de l’internet, ca lui réussi et c’est normal car son site est très performant (avec ses + et ses -, personne n’est parfait).
Une réaction violente d’un CGP qui se sent mis en concurrence est assez dommageable, et in fine surtout pour lui car s’il n’évolue pas, il disparaitra.
Comme je dis souvent avec amusement, dans tous les coins de France, vous pouvez acheter votre baguette, soit chez le Boulanger Bio sans gluten, soit chez le Boulanger classique, soit en hypermarché …
La qualité et le prix du service n’ont rien à voir, chacun y trouve son compte et tous les commerçants travaillent.
Ceux qui disparaissent (en râlant) sont souvent ceux qui vendaient la baguette de la qualité des hyper au prix de l’artisan, les clients n’étant pas éternellement dupes !
Merci à Guillaume pour cet excellent site et Bonne Chance à tous !
William : Par rapport à votre analogie des boulangeries /Hypermerchés : Le pire n’est pas » ceux qui vendaient la baguette de la qualité des hyper au prix de l’artisan » mais plutôt les Artisans qui font du pain de supermarché et le vendent plus cher. Je connais un LIDL ou le pain est meilleur que les 4 artisans installés dans la même ville.. Le diable est partout..
« Aucune rétrocession, aucune vente de produit, aucune mise en relation commerciale avec un partenaire »
Emails reçus dernièrement du Blogpatrimoine:
– 18/09/2021: « Opération défiscalisation, 3 mois pour réduire votre impôt sur le revenu » avec des liens pour mettre en contact avec des partenaires pour tous types de produits de défiscalisation
– 02/10/2021: « Bien choisir son PER pour défiscaliser » avec encore tous les liens afin de pouvoir souscrire n’importe quel produit de défiscalisation, pourvu que l’on clique et que cela rapporte
– 11/11/2021: « Défiscalisation 2021! Zoom sur le PER » avec tous les liens comme d’habitude qui permettront d’être orienté vers vos partenaires pour n’importe quel type de produit.
Bref, alors qu’on ne sollicite qu’un abonnement pour être informé des newsletters patrimoniales d’un site de conseil. on se retrouve démarché commercialement pour entrer dans un processus visant in fine à la souscription de produits avec vos partenaires.
Vous pouvez le justifier comme vous le voulez dans vos discours, dans les faits il s’agit une démarche de vendeur et vous avez un intérêt financier à la clef, qu’importe si vous ne le percevez pas directement comme les autres CGP mais indirectement via vos partenaires en tant qu’apporteur.
Tant mieux pour vous si cela fonctionne mais je n’y vois pas toutes les qualités dont vous souhaitez persuader vos lecteurs.
A mon sens votre modèle, c’est l’art de passer entre les mailles du filet de la contraignante règlementation qui s’applique normalement aux CGP: tout en vous permettant de percevoir du chiffre d’affaires en utilisant les mêmes canaux que les CGP immatriculés, vous vous placez judicieusement de façon à ne subir aucune contrainte règlementaire et surtout à ne porter la moindre responsabilité juridique vis à vis des clients/lecteurs, sachant que même en cas de souscription à l’offre patrimoniale à 119€ vous ne fournissez pas de rapport écrit.
En définitive vous faites la même chose que ceux que vous critiquez : du conseil ET de la vente mais en vous exonérant des contraintes qui ont été mises en place dans une optique de protection des clients.
Que voulez vous ? Préférez vous voir apparaître de la publicité dans chacun des articles que vous lisez gratuitement ? Préféreriez vous me payer 200€ / an pour avoir le plaisir de lire mes articles ?
Dites mois ? Je vous envoi la facture.
La publicité vers les partenaires est le moyen de rémunérer le contenu que vous lisez gratuitement tous les jours. Un contenu dont la valeur ajoutée n’est plus à démontrer.
Si vous préférez ne plus recevoir les articles et ne plus les lire, vous êtes libre.
En réalité, vous n’êtes qu’un professionnel de la gestion de patrimoine jaloux qui craint de voir sa rente disparaître avec l’apparition de ces nouveaux modèles économiques.
Oui, votre sempiternelle caricature….Eh bien non, désolé de vous décevoir, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec vous ne sont pas « de méchants jaloux ».
Je n’ai aucun problème avec le succès, que ce soit le mien ou celui des autres. Par contre j’en ai un avec ceux qui tiennent un certain discours quand il s’agit de juger les autres pour finalement agir tout autrement quand il s’agit de leur propre intérêt:
– Vous envoyez 3 emails en quelques semaines incitant spécifiquement à la souscription de produits de défiscalisation ce qui vous permettra d’être rémunéré. Il s’agit de démarchage commercial en vue d’une vente future. Pas de problème dans l’absolu.
– Vous rédigez des articles de conseil certes mais qui servent pour partie également à promouvoir des produits et services de partenaires qui vous rétribueront en contrepartie si concrétisation de l’acte de vente (vous avez admis précisément être rémunéré de 50% de la commission bancaire pour vos clients et lecteurs qui utiliseraient les services de votre partenaire courtier en crédits par ex).
Pas de problème dans l’absolu non plus.
Par contre, en parallèle de ces démarches, vous continuez à écrire, et encore ici même dans cet article: « je ne vends rien, je ne mets en relation avec aucun partenaire, je ne touche aucune rétrocession » ….. C’est « à peine » contradictoire ! Alors là oui, problème, car vous trompez le lecteur.
Bonjour Guillaume
je suis CGPI et j’adhère à votre discours bien que parfois vous poussez le bouchon 😉
S’il est vrai que la commission sur encours peut être une rente pour une grande majorité des cgpi
pour ma part je supplée l’assureur dans le conseil, la vente, le middle et le back office du fait de la digitalisation des contrats d’aujourd’hui je suis donc le seul l’interlocuteur du client ce qui justifie des commissions que me retourne l’assureur. Je me considère aussi comme un facilitateur, en travaillant en interprofessionnalité (experts-comptables notaires avocats) je fais gagner un temps précieux aux clients et je sécurise leur organisation patrimoniale. Je ne prends jamais d’honoraires en sus de ceux des conseillers juridiques cités plus haut.
Pour les bilans patrimoniaux soyons honnête il y a très peu de bilans qui justifient des honoraires de plusieurs milliers d’euros c’est pourtant souvent le cas néanmoins…les bilans complexes très rares la plupart du temps un bilan est bouclé en 2/3 heures maxi et beaucoup moins en utilisant certains logiciels donc je vous rejoins la dessus.
De plus je fais un véritable travail d’allocateur d’actif et déplore souvent que le statut CIF ne soit pas dans le champ de l’assurance; ce qui fait que des imposteurs peuvent préconiser de l’investissement financier dans les contrats d’assurances-vie…
Je vous félicite pour vos chroniques et vos papiers que sont de très bonne facture. Je suis moi-même Maitre de conférences et responsable pédagogique d’un des m2 Gestion de patrimoine le plus connu de France et j’applaudis à votre vision du métier! simplement quelques fois votre euphorie vous emporte mais ne gâche rien à votre talent
bien à vous
Cher Monsieur
A quoi vous attendiez , venant de ce milieu ?
Continuez à exercer votre activité comme vous entendez le faire et ne pleurnichez plus face à quelques réactions vachardes !!
Bonjour,
Mon PER SwissLife via le courtier Placement Direct ne comporte pas moins de 58 ETF ! Les frais de gestion s’élèvent à seulement 0,60% et la gestion pilotée est offerte.
Certes aujourd’hui il y a peut-être mieux. Mais mon PER est un des premiers proposé à la vente en ligne, en Q4 2019.
Guillaume, bravo pour avoir déniché ce PER fabuleux du Crédit Agricole, sur lequel on peut investir en titres !
Également Sur le PER swisslife distribué par Altraprofits 🙂, on peut placer des titres vifs
Mon âge avancé me permet de jeter un œil objectif sur mes expériences passées. Je peux affirmer que le niveau moyen des CGP et autres gestionnaires (ou qualifiés comme tels) indépendants ou issus des banques et assureurs, que j’ai pu rencontrer, est dans l’ensemble, très affligeant. Ils sont tous, selon mon expérience, de simples placiers, qui, bien sûr, cherchent à fourguer des produits rémunérateurs pour eux, plutôt qu’à embrasser votre problématique dans son ensemble pour vous proposer les meilleures solutions patrimoniales pour vous.
Pourtant j’ai eu recours à eux parce que c’était facile, parce que la finance n’est pas ma tasse de thé, parce que j’étais fort occupé par ailleurs. Vous avez, soit disant, accès à la gestion « banque privée », aux « ingénieurs patrimoniaux », aux chargés clients « forts potentiels »… … du blabla, que du blabla !
J’ai payé pour voir et ca m’a couté cher, très cher !
Je me rappelle du premier CGP rencontré, il y a une bonne trentaine d’année. Il avait fait un travail remarquable, à l’ancienne, en épluchant ma situation personnelle et en me remettant un rapport très complet. C’est le seul dont je conserve une image de compétence et de sérieux. Mais à l’époque je n’avais pas de patrimoine à gérer. Les conséquences de l’ordre des décès, entre ma compagne et moi, ainsi que les montants des impôts de succession, si elles étaient instructives, ne présentaient, alors, que bien peu d’intérêt.
J’avais, à l’époque décliné ses offres d’achat de produits assuranciels. Je m’en félicite aujourd’hui.
Depuis, il semble que le métier à évolué, nombre d’usurpateur en gestion de patrimoine vous soumette à un interrogatoire poussé ou il faut vous mettre à nu, pour au final, obtenir un rapport d’évaluation très formaté, d’une quinzaine de pages dont il ne reste rien. Ces logiciels sont utilisés le plus souvent comme des boites noires qui crachent les mêmes conclusions pour tout le monde et invitent le pigeon à s’enquérir des conseils du dit CGP pour confier ses économies. Dès que l’on pose des questions sur l’interprétation des résultats de ce travail, on comprends vite que l’interlocuteur n’a une compréhension que très partielle des sujets qu’il aborde. Les rares qui ont gagné ma confiance ont été mutés, car c’est la règle chez les banquiers et les assureurs…
Une fois le versement fait, et malgré les engagements, il est rare que vous bénéficiiez d’une gestion, pourtant vendue avec les produits, et payée très chère.
Aujourd’hui, comme beaucoup, je me tourne vers des solutions sur le net, qui ne sont pas la panacée, mais qui, à mon avis, n’ont malheureusement rien à envier, en terme de compétence et de rendement, au vieux monde auquel j’ai dû me frotter jusque là, en y laissant des plumes, et parfois la peau des fesses. Sur le net, il semble que les risques de mauvaise réputation soient plus efficaces et que donc le client soit mieux respecté. Le net permet à Monsieur tout le monde d’échapper à la toile du réseau capillaire des CGP, banque, et assurance dans laquelle on tombe vite captif et « plumable ».
Je trouve dans la transparence du blog de Guillaume beaucoup de fraîcheur, de richesse, et de compétence, que j’ai très rarement croisé chez mes interlocuteurs physiques.
Bonjour Darwin,
Votre âge avancé vous confère toute la sagesse nécessaire dans une analyse objective de l’offre en gestion patrimoniale.
J’ai oeuvré pendant plusieurs années dans une Banque Privée en tant que Conseil en Banque Privé dédié aux entrepreneurs avant de quitter volontairement ce poste pour les raisons suivantes :
1 – Les objectifs de PNB et de souscription de tel ou tel produit devenaient si élevés qu’il était impossible de pratiquer un conseil avisé dans l’intérêt et le respect a primauté du client puisqu’il fallait sur des périodes courtes (moins de trois mois) remplir des objectifs avec des dead lines rapprochées (ex. souscrire XXX milliers d’€ de tel ou tel FCPI, ou XX 000€ € de SCPI, etc…), plus les années passaient, plus les objectifs et leurs fréquences augmentaient. Le salaire variable en dépendait étroitement.
2 – les départs en retraite ou mutations non remplacés généraient une charge de travail plus importante puisque le portefeuille de clients des anciens collègues étaient répartis entre ceux déjà en poste…au fil des départs, cette charge ne permettait plus de dégager le temps nécessaire à une analyse et un conseil de qualité sans s’exposer à un risque élevé de fatigue nocive pour la clairvoyance nécessaire pour aider et conseiller les clients voire pour les moins résistants d’entre nous à un risque de burn out (et j’en ai croisé quelques uns..).
3 – Les exigences du service »Conformité » sont devenues progressivement tellement importantes qu’elles nous obligeaient à passer un temps administratif infini lors de la souscription de tel ou tel contrat ou lors de l’entrée en relation d’un nouveau client au point de devenir parfois (souvent?) un frein sur le contenu des préconisations.
4 – Les hausses tarifaires continues de la cotisation annuelle (fixe et/ou variable) que l’institution justifiait par les pertes de rétrocession me donnaient le haut le coeur quand je devais les annoncer à mes clients heureusement j’avais un certain pouvoir de persuasion lorsque je demandais un accord pour obtenir la rétrocession de ces derniers.
5 – je m’ennuyais à mourir dans les réunions commerciales où les managers sans âme tentaient de faire passer des vessies pour des lanternes en vantant les qualités de leur produit sans jamais évoquer leurs inconvénients ni leur positionnement par rapport à la concurrence.
Je crois pouvoir dire humblement que la plupart des clients et leurs partenaires (notaires, experts comptables, avocats…) me reconnaissaient un niveau élevé d’implication, de prescription de solutions adaptées, de sérieux et de compétences liées à des formations de qualité (c’est un point ultra positif que je reconnais à cette institution).
Je revois certains anciens clients qui m’ont dit regretter la façon à l’ancienne que vous évoquez si bien dans vos propos.
Les conseillers qui restent en poste sont tenus d’adhérer pleinement au système sans quoi leur bonus (comprenez salaire variable) ne sera pas au rendez vous et encore moins la mutation qu’ils espèrent pour tel ou tel autre domaine au sein de l’institution…et je vous rejoins le niveau général a certes baissé mais on ne leur laisse plus l’occasion de sortir des sentiers battus en terme de conseils. Faute d’expérience, ils ne vous parleront par exemple jamais d’acquérir physiquement un bois et de le mettre sous plan de gestion, d’investir dans des niches procurant de bons rendements en revenus fonciers, de consentir des donations à vos enfants (sans avoir à l’esprit de capter la somme donnée pour la replacer) d’opérer annuellement des retraits partiels sur votre asv en respectant les plafonds fiscaux et de les replacer sur un Per à faible frais (comme Guillaume le préconise), etc.., …mais surtout la moindre initiative leur est interdite par »the firm » car si le client dépose la moindre réclamation ultérieure sur un conseil inadapté , le risque sera grand pour le job… et culturellement un banquier est très averse au risque surtout lorsque ce dernier peut l’entrainer dans sa chute.
Guillaume met un coup de pied dans la fourmilière et se fait intimider par des dinosaures qui sentent le sapin, ce n’est au fond pas très grave. Un peu plus de modération comme le lui suggère plus haut Jean Marc C. serait sans doute effectivement plus appropriée et consensuelle …mais rester soi même et faire preuve d’irrévérence n’a pas de prix et n’est pas toujours un défaut 😉
Belle soirée et bien à vous.
Bonjour,
Je suis entièrement d’accord avec DARWIN et j’apprécie beaucoup ce blog.
Ne pas s’étonner si certains ne comprennent pas, ou ne veulent pas comprendre, l’évolution de la société en générale, y compris dans le domaine vente ou commercial ! Le temps où le « client » ne connaissait rien du tout est fini et ceux qui ne l’ont pas compris vont disparaitre.
C’est peut-être malheureux (!), mais les lignes bougent en faisant évoluer chacun vers plus de connaissances, voire de compétences, avec le net et ce blog associé aux commentaires qui sont parfois très pro !
Je remercie Guillaume pour ce travail et je trouve tout à fait normal qu’il y ait un peu de pub : on ne peut pas tout avoir gratuitement !
En ce qui me concerne, je suis ce blog depuis des années et le résultat est très qualitatif, instructif, même si, quelque fois, on n’est pas d’accord avec le contenu d’un article sachant que les commentaires qu’il va induire vont en modifier notre perception.
Bonjour,
j’ai exercé en indépendant le métier de CGP pendant 35 ans,j’ai cédé ma société il y a maintenant 3 ans. Je suis particulièrement surpris du positionnement de M FONTENEAU et de la réaction de certains de ces clients.
J’ai entretenu pendant ces longues années des relations professionnelles passionnantes et chaleureuses avec des clients que j’ai conservé sur la durée, puis souvent j’ai eu leurs enfants,certains sont devenus des amis, tout n’a pas été parfait mais dans une très grande majorité j’ai donné satisfaction, mes clients m’ont gardé leur fidélité sur la durée en me payant cher dans l’absolu mais pas trop en regard de ce que j’ai pu leur apporter .
Quand je lis qu’une analyse patrimoniale est facturée 119€ , je puis dire sans me tromper que nous n’exerçons pas le même métier. Je me suis toujours refusé à accepter un client dans la mesure ou cela ne se justifiait pas, ou je n’étais pas en mesure d’apporter un service à hauteur de mes honoraires.
Il ne me serait jamais venu à l’idée de travailler avec des patrimoines inférieur à 3m€ et des revenus de moins de 150 à 200k€ annuel, cela est bien sur à modérer selon la problématique propre à chaque client ,mais donne un ordre d’idée du seuil d’intervention. C
ette position n’est pas péjorative,ce n’est pas de la ségrégation, ce n’est simplement pas utile.
En dessous de ces sommes l’intervention d’un CGP(un vrai!!!) se justifie rarement, bien que pour éviter de grosses bétises à certains j’ai parfois été amené à intervenir sur des profils bien inférieurs.
L’on comprendra aisément qu’une analyse patrimoniale sur ce type de profil demande un travail long,parfois de plusieurs jours qui ne saurait se facturer 119€, sauf à admettre que son travail n’apporte rien et de fait n’a pas de valeur. Pour ma part une analyse patrimoniale se facturait en milliers d’euros ce qui était pleinement justifié et accepté de mes clients.
Pour cette raison quand je lis que M FONTENEAU « traite » 4 à 5 analyse patrimoniales par jour, je suis désolé mais il ne s’agit pas d’analyse patrimoniale stricto censu , peut-être d’analyse de trésorerie et encore certainement modeste, ou de tout petit patrimoine qui effectivement ne justifie pas de régler 150€ à 300€ l’heure pour un vrai conseil.
Avec un peu de temps,un peu de lecture et un peu d’internet nul doute que tout un chacun disposant d’un patrimoine « petit ou »moyen » est à même de s’en sortir s’en faire appel à personne ,ni CGP ni d’ailleurs M FONTENEAU.
Quand des clients soutiennent que leur CGP ne leur apporte rien (ce que je lis ici et ailleurs), quand on en est à parler des frais de gestion sur l’assurance vie ou sur autre chose, comme si cet aspect était l’alpha et l’oméga, de deux choses l’une, soit le choix du CGP n’est pas le bon et alors il faut s’en séparer au plus vite soit tout simplement l’intervention d’un CGP n’est pas utile ,le client n’en n’a pas besoin .
Nous sommes dans le même cas que la gestion privée bancaire qui souvent n’apporte pas grand chose tous simplement car les clients n’ont pas le profil, le but étant uniquement de capter de la clientèle pour le banquier. Une vraie gestion privée ne saurait l’être avec un actif financier inférieur à 30M€, en dessous c’est injustifié et du gros blabla.
M FONTENEAU se positionne sur un marché qui lui est propre ,ce marché concerne de petits profils, il a son utilité ,je ne le conteste pas. Par contre il serait nettement plus intelligent de ne pas comparer son activité avec celles d’autres CGP, car il y a autant de façon d’exercer sa profession que de CGP. A partir du moment ou tout est clair pour le client, qu’il s’agisse de la mission ,de son coût ,de la rémunération et que le travail est réalisé honnétement avec le professionnalisme nécessaire je ne vois pas du tout l’utilité du dénigrement d’une profession composée d’individualités multiples et souvent de qualité ,même si bien evidemment, comme partout, l’on évitera pas les brebis galeuses.
Dernière chose, un peu d’humour pour M FONTENEAU !!!
Mr et MME X, remariés, proche de la soixantaire, deux enfants en commun, trois des lits précédents, patrimoine de 100M€, revenus en France de 2M€, en Suisse autant et aux USA 1m€. Propriétaires exploitants de plusieurs entreprises, propriétaires forestiers, revenus d’entreprises dans les TOM, vignobles et j’en passe.
Mission :revoir l’articulation patrimoniale des biens propres et d’entreprise, revoir la structure successorale actuelle et l’améliorer, préparer la cessation d’activité et notamment déterminer le lieu de résidence fiscale future au mieux de l’intéret des clients en tenant compte des conventions internationales et bien d’autres choses encore….
Il s’agit du dernier gros dossier que j’ai eu à traiter avant la retraite…
Pour 119€, chiche!!!
Confraternellement,
D.D
« déterminer le lieu de résidence fiscale future au mieux de l’intérêt des clients en tenant compte des conventions internationales et bien d’autres choses encore…. »
Est ce vraiment le métier et de la responsabilité d’un conseiller en gestion de patrimoine ?
Bonjour Guillaume,
La fonction de conseiller en gestion de patrimoine n’existe pas et nous pouvons le constater dans l’ensemble des commentaires.
Chacune y voit sa définition et l’exprime selon ses propres critères qui ne sont pas ceux du voisin.
Dire que conseiller à partir de 30 M€ de patrimoine et un non-sens, un couple marié au SMIC avec une famille recomposée aura tout autant besoin de conseil que son voisin millionnaire et une prestation à 119€ sera bien trop élevé pour son budget.
Par contre il pourra par exemple s’appuyer sur les conseillers travaillant dans les réseaux salariés des assureurs. Alors oui, on ne lui proposera pas la meilleure assurance-vie ou le meilleur PER du marché, mais ils seront satisfait d’avoir un conseil de qualité sans coût direct.
Il y a autant de façon de pratiquer l’activité de conseiller en gestion de patrimoine qu’il y a de typologie de client.
Que le client paye son conseil 100 ou 1000€ de l’heure ou via des frais d’entrée et de gestion, sont des faux problèmes et une guerre de chapelle totalement idiote.
Vous devriez plutôt vous battre contre tous les guignols qui se disent CGP sans formation et sans diplôme.
Il serait plus pertinent de créer un ordre professionnel avec une vrai définition de la profession que de savoir comment le voisin se rémunère.
Aujourd’hui les CIF ont de vrais obligations réglementaires et le titre d’indépendant est défini.
Regardé sur linkedin le nombre de Conseiller en gestion de patrimoine indépendant qui sont de simple mandataire d’intermédiaire en assurance et de vulgaires placeurs de produits.
C’est eux la plaie de ce métier et non de savoir si Guillaume Fonteneau a le droit ou non d’envoyer un mail à des personnes qui ont donné leur accord pour le recevoir.
Cordialement,
Jean-René
Franchement je ne vois pas le problème à ce que l’article soit affilié, il faut bien que l’auteur se rémunère d’une manière ou d’une autre…
Je partage totalement l’avis de Darwin ; j’ai subi « dans ma chair » les déceptions et revers qu’il décrit parfaitement.
Quant à Fred, son vécu me semble hyper crédible, et colle bien avec ce que j’ai pu deviner des manœuvres en cours dans les arrières boutiques des divers organismes financiers que j’ai fréquenté.
Je conseillerais à Didier de ne plus descendre dans ce blog un peu bouseux et de garder ses inestimables conseils pour l’entre soi des premiers de cordée qui méritent tant l’air frais et pur qu’ils respirent ; tout est si simple en bermuda dans les alpes suisses ! pourquoi se perdre avec une humanité si mesquine qu’elle coupe les pourcentages de frais en quatre ?
J’ajouterais à tout ce qui a été si bien détaillé plus haut qu’il faut aussi du travail personnel, et donc du temps, ce qui est parfois incompatible avec une activité professionnelle. Lorsqu’on manque de temps, il semble facile et logique de s’en remettre à des « conseillers » ; ne soyons pas naïfs, la nature humaine est telle que le conseil désintéressé n’existe pas. Plus le sujet est complexe (et la GDP est complexe), plus l’opacité sera entretenue par les « sachants » pour leur profit ; c’est ainsi que dans la plupart des montages défiscalisants (ex pinel) la carote fiscale est croquée derrière un habile rideau d’intox par celui qui la vend.
Donc un grand merci à Guillaume Fonteneau, véritable moine soldat du combat contre l’obscurantisme patrimonial, et aussi merci aux autres moines soldats que sont les contributeurs réguliers dont l’action est tout autant pédagogique par l’angle différent qui est porté aux thèmes abordés.
Il n’est pas le seul sur ce créneau ; Meilleur Placement et Marc Fiorentino, quoique sur abonnement et plus orienté vente produit (attention!), apportent leur contribution à la vulgarisation des notions fondamentales de GDP.
Les partenariats tissés ne sont pas choquants. Ils sont le prolongement naturel des questions abordées. Ils ne sont nullement exclusifs, rien n’empêche de fouiner et de trouver ailleurs des produits similaires (en nombre limité toutefois, mais ils existent en gestion 100 % internet).
Les temps changent : swisslife distribue « à l’ancienne » des contrats lourdement chargés en frais et paralèllement propose à tarif internet « darjeeling » avec la même interface écran pour le souscripteur (!) ; comme il est dit plus haut, il y aura ceux qui s’adapteront et les dinosaures…Donner un poisson à un pauvre, c’est bien ; lui apprendre à pêcher c’est mieux. La révolution internet nous donne un moyen d’apprendre, donc d’être un peu plus libres, pas étonnant que cela s’accompagne de quelques grincements.
Combien Y-a-t-il de CGP en France ?
Combien Y-a-t-il de clients ?
Quel est le CA des CGP ?
Quel est le patrimoine des clients ?
Rien trouvé sur le site de l’INSEE.
NB : la seule fois que j’ai été approché par un cabinet de CGP, la jeune commerciale a voulu me vendre un appart en EHPAD.
Elle avait un beau décolleté, mais je n’ai pas cédé.
Bonjour Adnstep
voici les réponses à tes questions
Comme le dis Jean-René il y a à boire et à manger dans cette activité non réglementée ou le pire et le meilleur se côtoient mais le pire l’emporte souvent…
https://www.amf-france.org/sites/default/files/2020-02/les-donnees-dactivite-2018-des-conseillers-en-investissements-financiers.pdf
https://www.amf-france.org/sites/default/files/2020-02/les-donnees-dactivite-2018-des-conseillers-en-investissements-financiers.pdf
Merci !
Je vais étudier ça.
Bonjour Guillaume, Bravo pour votre Blog, courage, votre direction est la bonne, elle sera un jour majoritaire.
Bien sûr qu’il existe des PER, assurance Vie …… avec des frais raisonnables à 0,6% et des ETF mais ces contrats ne versent pas de rétrocessions aux conseillers ils seront donc jamais présentés par ces CGP.
Je suis CIF indépendant uniquement aux honoraires et les clients comprennent très vite l’intérêt, la qualité, transparence et maîtrise des frais.
N’écoutez plus ces CGP inquiets qui d’ailleurs n’ont rien à faire sur votre Blog.
Le métier change, pour le plus grand bien des épargnants.
Vu sur LinKedin : https://www.linkedin.com/in/christopher-wangen-4592962b/
https://www.linkedin.com/in/harold-gardas-836a2a8a/
Sont trop forts.. Apparemment je n’ai rien compris de la vie moi..
30 ANS et plus de 40 appartements.. Nous sommes nous les petits des mauvais vraiment tres mauvais…
Bonjour Guillaume, merci pour votre blog et bien sûr qu’il existe des PER, assurance Vie avec des frais raisonnables à 0,6% et des ETF.
Vous faites bien du conseil en patrimoine et non pas de l’entre soi et allégeance à prix exorbitant dont les résultats ne sont jamais garantis.
Merci à Guillaume pour ce site qui est un lieu d’échanges et de débats toujours interessants.
Je ne suis pas toujours d’accord sur ce qui est dit, aussi bien dans les articles que dans les commentaires. C’est tout à fait normal, nous avons tous un vécu différent et nous ne sommes souvent pas à la même période d’évolution de notre patrimoine, avec des perspectives différentes.
Concernant les critiques sur le métier de CGP, je pense qu’elles dépendent également de la façon dont on conçoit le service attendu. Lorsque l’on y connaît pas grand chose, un conseil est toujours utile sur un placement. Un conseil peut être gratuit où avoir un prix qui est toujours difficile à évaluer. Pour 119€, si je comprends bien on a droit à environ 2 heures d’analyse sur notre dossier. C’est sans doute bien pour aborder un point précis sur lequel on a un doute mais un peu court pour faire un vrai bilan et proposer différents scénarios.
Après, je ne crois pas au miracle. Même en payant très cher personne ne vous prédira l’avenir. Et pour les promesses, vous pouvez avoir la chance de tomber sur le futur Warren Buffett ou le malchance de tomber sur le futur Bernard Madoff. Mais cela vous ne le saurez que bien trop tard.
En réalité, c’est même 1 heure, mais vous seriez surpris de la qualité du travail que l’on peut réaliser en 1 heure d’entretien effectif et efficace.
L’heure de conseil est optimisée car elle est préparée par mon client (c’est le secret du prix faible = Mon client me mâche le travail de découverte, et d’explication du patrimoine).
Avant l’entretien, mon client me fait parvenir par mail, avec ces mots (c’est important), le détail de sa vie, de sa famille, de son patrimoine et globalement m’explique les raisons pour lesquels il a besoin de moi.
Je prépare le rendez-vous en analysant ces éléments et ensuite, nous avons tranquillement une heure pour approfondir en détail sa situation.
Je vous assure que nous ne réalisons pas un survol. Au terme de l’heure de conseil, je n’ai plus rien à dire à mon client et il m’est arrivé qu’une fois ou deux de devoir dire que l’heure n’est pas suffisante.
» Lorsque l’on y connaît pas grand chose, un conseil est toujours utile sur un placement ».
N.B. : Il est difficile d’être bien informé des règles fiscales inhérentes à chaque produit d’investissement,sauf à faire preuve d’une mémoire encyclopédique.
Investir en faisant l’impasse sur les conséquences fiscales est une erreur assez répandue notamment dans le domaine de l’immobilier véritable usine à gaz.
Ce sujet complexe peut-il être abordé en une heure ?
De toute façon, même en étant très bien informé sur les textes, il y a l’interprétation faîte par les services administratifs et la possibilité que ces règles changent avec effet rétroactif, ce qui n’est pas si rare en France. Je me rappelle que ma première venue sur le blog du patrimoine était pour comprendre un peu mieux l’ammortissement par composantes sur les biens immobiliers. Après avoir lu tous les commentaires j’ai fini par comprendre que le risque de redressement sur ce type calcul était assez élevé, chacun intreprétant un peu à sa sauce la répartition terrain-bati. Sur ce sujet et sur beaucoup d’autres (vous pouvez regarder par exemple la fiscalité des pièces d’or ayant cours legal dans un autre pays, ou celles considérés comme médailles si vous voulez vous amuser), les lois et leur interprétations ne sont jamais claires.
Je trouve anormal que dans notre pays les textes puissent à ce point être ambigus, et c’est que qui poussent à rechercher conseil auprès de « sachant ». C’est malheureusement en fleurtant avec cette ambiguité que l’on passe la limite entre optimisation et évasion fiscale.
Bonjour Apollon,
Retenons en matière d’investissement ce simple adage :
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément ».
Il ne saurait donc être question d’investir sur un produit que nous ne comprendrions pas dans son ENSEMBLE.
L’ambiguïté que vous soulignez à juste titre n’est-elle pas le propre du droit en général ?
En matière de fiscalité il convient de ne pas oublier la notion basique de « l’abus de droit qui est le fait, pour une personne, de commettre une faute par le dépassement des limites d’exercice d’un droit qui lui est conféré »…….
Ce » postulat » pouvant donner lieu à interprétations diverses par le candide montre bien l’importance de notre fiscalité en tant que composante essentielle de tout investissement.
« Si vous souhaitez devenir riche en partant de rien, il faut tout d’abord comprendre que les meilleurs investissements sont les plus simples. »(Dixit WARREN BUFFET)
Pour simple rappel, la crise des sub-primes de 2007 aux Etats-Unis a prouvé que beaucoup d’investisseurs avaient investi sur des produits structurés liés aux hypothèques (!) et qu’ils ont finalement perdu de l’argent plus qu’autre chose…….
Bonjour je trouve le modèle de Guillaume très intéressant.
Finalement il a décidé de s orienter vers le conseil juridique et fiscale uniquement et laisser le reste aux autres acteurs (cif, courtier en assurance, crédit …). Il a voulu dissocier les activités et ce n est pas plus mal … et se fait rémunérer comme un apporteur d affaire via ses autres acteurs sachant que le client a le choix ou pas de le faire et c’est là la grande différence. Il pourra très bien choisir une consultation patrimoniale et ensuite aller faire son contrat sur internet sans que Guillaume l oriente de façon commerciale.
Par contre une question qui m interpelle c’est qu’il m avait semblé nécessaire d avoir le statut de CIF pour exercer le métier de CGPI et que La Compétence Juridique Appropriée (CJA) ne suffisait pas à elle seule.
Quand on lit la définition de CIF dans le CMF :
Les services d’investissement portent sur les instruments financiers énumérés à l’article L. 211-1 et sur les unités mentionnées à l’article L. 229-7 du code de l’environnement et comprennent (notamment) les services et activités suivants :
5. Le conseil en investissement.
Donc quand Guillaume donne ses consultations patrimoniales et qu’i lparleautomatiquement d assurance vie ou de PER ou de tout autre conseil financier … n est il pas sous le cadre de la réglementation CIF ??? Dont finalement vous ne voulez pas vous contraindre.
Car d après ce que j ai lu vous avez vôtre forme juridique et uniquement une RC PRO.
C’est pour moi là le vide juridique
Mais en tout cas bravo pour la qualité des articles du site.
Un juriste.
Merci Christophe, vous avez bien compris l’essence de l’exercice de mon métier.
Quelques nuances néanmoins :
– « Finalement il a décidé de s orienter vers le conseil juridique et fiscale uniquement ». En réalité, le coeur de mon métier, c’est le conseil en organisation patrimoniale , Le juridique et fiscal n’est là que pour appuyer le principal qu’est l’organisation patrimoniale.
– c’est qu’il m avait semblé nécessaire d avoir le statut de CIF pour exercer le métier de CGPI . Non. Il faut avoir le statut CIF pour exercer l’activité de CIF ;-). Dans sa documentation l’maf définit le CIF avec ces mots : « Le CIF est habilité à fournir le service de conseil en investissement, c’est-à-dire une recommandation personnalisée à un client concernant une ou plusieurs transactions portant sur des instruments financiers. »
Je ne fais aucun conseil personnalisé dans le sens ou je n’évoque jamais aucun produit précis. Je peux évoquer l’opportunité d’investir en actions, d’acheter ou non des SCPI, des trackers… mais jamais d’acheter tel ou tel SCPI, Actions ou autre fonds.
Sommes nous d’accord ?
–
Relisons une autres explications proposées sur le site de l’amf pour mieux comprendre le rôle du CIF (et pourquoi je ne suis pas cif) :
« Avant de vous délivrer tout conseil, le CIF doit vous indiquer si son service est fourni de manière indépendante ou non. Pour vous proposer un conseil indépendant, votre intermédiaire doit avoir évalué un éventail suffisamment large et diversifié de produits financiers de plusieurs fournisseurs. Il ne doit pas être rémunéré par l’établissement qui gère le produit qu’il vous propose et si il perçoit des rétrocessions, il doit vous les reverser intégralement. Il pourra en revanche vous facturer des honoraires de conseil. Si le conseil n’est pas présenté comme indépendant, le CIF a le droit d’être rémunéré par la société qui gère le produit. En contrepartie de cette rémunération, lorsqu’elle est perçue dans la durée, il doit s’assurer régulièrement que vos investissements sont toujours en adéquation avec votre situation. »
Comme vous le constatez, l’amf fait un lien étroit entre « conseil » et « sélection du produit dans lequel investir ». Dès lors que je ne conseille aucun produit, je ne suis pas CIF.
La notion de conseil sur produit ou vente de produit est intimement lié au métier de CIF qui est en réalité un métier de sélectionneur de produit financier et de placement. Je n’exerce pas ce métier de sélectionneur de produit.
Merci Guillaume pour vôtre retour. Je partage vôtre avis cependant je connais les textes et les nuances et il faut s en méfier. Après je trouve très honnête d expliquer votre fonctionnement cela permet d être transparent car la finalité c’est le client !
Encore merci pour ces échanges
« Comme vous le constatez, l’amf fait un lien étroit entre « conseil » et « sélection du produit dans lequel investir ». Dès lors que je ne conseille aucun produit, je ne suis pas CIF. »
C’est là où j ai du mal à comprendre la nuance : quand vous faites vos rdv patrimoniaux avec vos clients si ils vous demandent de vous expliquer qu’est ce qu une assurance vie ? Ou qu est ce qu un pea ? Même si vous ne proposer pas d allocations précisent fonction du client vous êtes d une certaine façon en train de conseiller un investissement financier si cela s avére judicieux non ? Dans ce cas c est là que je trouve que vous êtes aussi dans un rôle de cif …
Ou alors si quelqu un prend un rdv avec vous pour que vous lui expliquiez le pourquoi de souscrire une assurance vie pour transmettre des avoirs financiers tout en minimisant l’es frais de transmission : on est bien là dans du conseil en investissement financier ? mais peut être que je me trompe
« si quelqu un prend un rdv avec vous pour que vous lui expliquiez le pourquoi de souscrire une assurance vie pour transmettre des avoirs financiers tout en minimisant l’es frais de transmission »
Non, ce n’est pas un conseil en investissement financier, c’est un conseil patrimonial. En revanche, si je lui explique de choisir tel contrat dans le marché avec telle allocation (choix et sélection des OPCVM adapté aux besoins de l’épargnant) alors là, oui ,c’est un conseil CIF. Je ne le fais donc pas. Je me contente de lui expliquer qu’il doit souscrire un contrat d’assurance-vie. S’il me le demande, je lui indique les caractéristiques d’un contrat compétitif (frais d’entrée, frais de gestion), travaille avec lui la clause bénéficiaire, le mode de souscription en fonction de son contrat de mariage, une éventuelle clause de remploi.
Ensuite, mon client devra aller chercher le contrat qui correspond à son besoin auprès d’un courtier ou d’un CIF qui lui vendra le bon contrat et sélectionnera l’allocation en accord avec son besoin.
Si vous aviez raison, cela interdirai les courtier en assurance de vendre des contrats d’assurance-vie. (car les courtiers ne sont pas cif).
D accord c’est très claire. Merci pour ce retour.
Je ne cherche pas à avoir raison mais a simplement comprendre car les limites juridiques sont très faibles.
Une belle soirée.
En réalité, j’essaie simplement de m’adapter à la déintermédiation qui est en cours.
Internet modifie profondément la distribution de l’épargne. Au début des années 1990, les courtiers indépendants étaient innovants et donnaient accès à des produits financiers vraiment intéressant pour l’époque.
Aujourd’hui, les meilleurs placements sont distribués via des plateformes internet.
Il est dommage d’expliquer au client : Si vous voulez un haut niveau de conseil patrimonial, vous devez passer par une personne qui vous vendra un produit moins bon pour rémunérer son conseil patrimonial.
La seule solution est donc de distinguer les deux activités :
– Le conseil patrimonial (organisation et stratégie) par honoraire uniquement ;
– La vente de produit disponible facilement via internet.
C’est mon modèle.
Dans la mission du CGP, le plus important, ce qui emportera les plus grandes conséquences pour les clients, nous sommes d’accord là dessus, c’est l’organisation, la stratégie patrimoniale que l’on va leur suggérer en fonction de leur situation et de leurs objectifs.
Or, comme votre modèle implique un conseil fourni uniquement à l’oral, vous ne portez nullement la responsabilité de cette direction primordiale vers laquelle vous orientez vos clients.
Je suppose que c’est ce que pressens Christophe dans son approche.
Prenons pour exemple l’arrêt de la Cour d’Appel d’Aix en Provence du 29/06/2017:
Un client a demandé conseil auprès d’un CGP CIF afin qu’il lui présente les meilleures options afin d’acquérir un bien immobilier (remarquez que la mission qui lui a été confiée ne comporte, dès l’origine, aucun aspect « vente de produit » et qu’il s’agit d’une prestation de conseil uniquement).
Le CGP a conseillé une stratégie (création d’une SCI, démembrement des parts). Mais, entre le moment où le conseil a été donné et le moment où le projet a été concrétisé, la loi des finances rectificative a changé la donne rendant la stratégie nettement moins avantageuse pour les clients. Ces derniers ont porté l’affaire en justice et ont gagné le procès.
Ce que je souhaite souligner ici est qu’ils ont eu la possibilité de se retourner contre le conseiller en défaut de conseil et finalement obtenir réparation du préjudice subit parce qu’ils se sont adressés à un CGP qui leur a fourni un rapport écrit, comme le font par obligation tous les CGP CIF, pour quelque prestation que ce soit (c’est à dire qu’ils agissent dans le cadre d’une mission d’intermédiation ou de dans le cadre d’une mission de pur conseil facturée aux honoraires).
C’est dès la construction de la stratégie, dès l’orientation vers telle solution d’organisation plutôt qu’une autre que le principal se joue pour les clients. Il est logique et normal que ce soit également à ce niveau que la responsabilité soit portée en premier lieu et que les clients soit assurés de pouvoir se retourner en cas d’erreur dans le conseil stratégique prodigué. Mais pour cela, il faut que le conseil soit écrit. Absence d’écrit = absence de responsabilité et donc de recours pour les clients.
Mais, je propose une consultation écrite. Celle ci n’entre tout simplement pas dans le forfait à 119€ TTC.
Comme vous le savez, ce qui coute cher dans un conseil, ce n’est pas tant de la faire que de le matérialiser dans un rapport écrit. Je réalise le conseil pour un forfait de 119€ ; Celui qui souhaite un rapport écrit devra simplement rémunérer le temps de travail nécessaire à la rédaction de ce rapport.
Faire un rapport écrit, c’est consacrer 4 ou 5 heures de travail supplémentaire pour y détailler la stratégie patrimoniale. Ecrire, c’est long.
5 * 119 = 595€. Rares sont mes clients qui souhaitent payer 595€ pour se prémunir et pouvoir m’attaquer en cas de défaut de conseil.
Ce n’est pas plus compliqué que cela.
Quel est votre problème ? D’après vous comment fonctionne les avocats ou les notaires ? Vous croyez que les avocats et notaires proposent systématiquement un rapport écrit pour matérialiser leur conseil ?
Bonjour Guillaume j ai trouvé ceci qui pour moi indique qu’on ne peut uniquement faire des consultations patrimoniales … qu en pensez vous ?
Les consultations juridiques ne peuvent être délivrées par les conseillers en gestion de patrimoine que : • dans le cadre d’une étude patrimoniale globale ;
• et avoir un caractère accessoire direct à leur activité principale.
Les consultations juridiques peuvent être un élément de l’analyse patrimoniale d’un client mais ne peuvent pas constituer une activité principale indépendante de cette analyse.
Dans le même sens, la rédaction d’actes sous seing privé ne peut être effectuée par le CGP que si elle constitue l’accessoire nécessaire de son activité, c’est-à-dire est indispensable à l’exercice de son activité de conseillers en gestion de patrimoine.
Toute entorse à cette règle est pénalement sanctionnée en vertu des dispositions des articles 66-2 et 72 de la loi du 31 décembre 1971.
Oui, vous avez raison. Mon métier n’est pas de faire des consultations juridiques. Je ne suis pas avocat.
Mon métier est le conseil en gestion de patrimoine, autrement dit le conseil en organisation globale du patrimoine. Conseil en stratégie d’investissement immobilier, stratégie globale d’investissement sur les marchés financiers (sans conseil personnalisé sur la sélection des placements ou supports qui est une activité de CIF), information juridique autour de la transmission de patrimoine et de l’optimisation fiscale… .ect..
Il faut distinguer « consultation juridique » et « information juridique ».
Au plaisir,
Guillaume
Merci à l’individu grâce à qui ce débat a été lancé, sans lui j’aurai loupé ce fameux Zoom sur le PER qui était passé inaperçu dans ma boite email. Je suis donc ravie de découvrir les articles qui me permettent de mieux comprendre les mécanismes du PER.
Je n’ai malheureusement pour le moment pas de témoignage à apporter sur l’existence de PER sans frais d’entrée, avec des frais de gestion faibles, néanmoins je vais m’en enquérir.
Pour le reste du commentaire, vous avez raison Monsieur Fonteneau, il n’a pas sa place sur ce blog et il serait regrettable que ce dernier soit pollué par des détracteurs qui malgré leur haut potentiel comparé à la « facilité » de vos articles continuent d’ouvrir et de lire attentivement ceux-ci, en prenant le temps de vous les commenter plus ou moins agréablement. Peut-être est-ce parce que ces lectures ne sont pas si inutiles que cela ? Ridicule, Dangereux, Evident. A suivre…