L’ex Chambre des Indépendants du Patrimoine qui s’est empressée d’abandonner le « i » d’indépendance l’an dernier lorsque les rumeurs évoquaient l’impossible perception de commissions lorsque le conseil en gestion de patrimoine était réalisé de manière non indépendante (c’est à dire lorsque le conseiller est rémunéré par retro-commissions) est aujourd’hui devenue la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine.
Le « i » de indépendant devenait à l’époque trop lourd à porter.
Un an plus tard, cette même Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine lance des « hourra » de victoire, et annonce fièrement la réussite de son lobbying auprès de la commission européenne.
Dans l’intérêt des épargnants (on comprend bien qu’il ne peut en être autrement), les conseils en gestion de patrimoine indépendant pourront continuer à percevoir des retro-commissions sur les contrats d’assurance vie qu’ils vendent à leurs clients.
Seul bémol, il client devra connaître l’existence de ces retro-commissions et surtout, elles devront être justifiées par un service supérieur apporté au client. .
Le lobbying, ce protecteur de la rente qui essai (en vain) de lutter contre l’évolution de la société.
Quel barbarisme ! Comment une profession peut-elle communiquer aussi mal. Pourquoi se gausser d’avoir fait pencher la balance en leur faveur grâce à un lobbying efficace ?
Ce discours transpire la défense d’un modèle économique à bout de souffle incapable de se rénover. Utiliser l’argent et le pouvoir de manipulation des dirigeants pour protéger une rente ? Monsanto est lui plus discret lorsqu’il s’agit de protéger le consommateur en autorisant la culture OGM. L’intérêt du client, est réellement au cœur de la démarche… Je crains que non.
Malheureusement, pour ces organismes qui réalisent un lobbying actif au service de leurs clients, il est trop tard. Le mouvement est engagé. Les épargnants perdent confiance et demandent un nouveau modèle ! Les épargnants ne veulent plus s’adresser à des vendeurs. Ils ont besoin de conseils.
Internet modifie en profondeur les habitudes et les attentes des épargnants : Baser son développement futur sur l’intermédiation aujourd’hui, c’est comme investir dans une machine à écrire en 1995, c’est un non-sens économique.
Les épargnants réclament de la transparence, du conseil de haut niveau et l’accès simple à des produits financiers les moins chers possibles.
Seul l’honoraire peut rémunérer le travail de conseil du Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant.
Quelle réaction de ces organismes protecteurs des épargnants devant l’arnaque Aristophil (et les autres qui arrivent) vendues par leurs membres ?
Aucune, sauf à vérifier que les membres avaient bien respectéS leurs obligations légales de manière à ne pas prendre le risque de poursuites sur la voie judiciaire.
Combien de conseils en gestion de patrimoine indépendant ont-ils été interdits d’exercer pour avoir participé à l’arnaque de leur client ?
Croyez-vous vraiment que des conseillers réellement rémunérés pour la qualité de leurs conseils, auraient encouragés la souscription de ces produits financiers qui sentaient l’arnaque à plusieurs kilomètres ? Non, je ne crois pas !
De quoi vivez-vous Guillaume ?
Ce « Coup de gueule est courageux mais il faut être patient : la société n’évolue en France qu’à coup de scandales !
bonjour
si vous arrivez chez un prospect et que vous lui dites :
« Monsieur, je ne suis pas rémunéré par des commissions donc je vous facture du conseil pour que vous souscriviez un contrat d’assurance vie ou vous épargnerez 50€ par mois »
combien lui facturez vous ?
avez vous essayé ?
vous êtes chez les bisounours, à l’heure actuelle on peut trouver des contrats d’assurance sans frais d’entrée sur internet
evidemment que le client ne connais pas le système de commission sur encours mais le français (adepte du low cost) ne veut pas payer du conseil et avant que cela arrive les poules auront des dents
donc je considère que lorsque je vends un contrat d’assurance vie à mes clients, j’ai cherché un bon contrat, je suis capable de l’accompagner au moins une fois par an pour arbitrer ses supports, je suis capable d’aller lui rendre visite pour suivre son evolution tant familiale, professionnelle que patrimoniale
donc il me semble pas anormal d’etre rémunéré sur des encours qui sont meme loin de représenter le coût de ce suivi
on fait avec la mentalité du pays
en ce qui concerne aristophil etc… ; la cie des CGPI a alerter dès le départ sur les risques et ne manque pas de le faire sur des produits qui ne leur semblent pas transparent
je rajouterai qu’un client qui a acheté de l’aristophil car on lui promettait 8% de rendement annuel est non seulement un gogo mais excusez moi également un abruti
à l’heure ou les fds en euros sont à 2.5%, le livret a à 1% comment espérer du 8% sans risque ?
il faudrait peut etre egalement que les banquiers aient les memes contraintes que les CGPI et les mêmes risques judiciaires
je prendrais pour exemple la mise sur le marché des actions natixis il y a une dizaine d’année
encore une fois on regarde cela par le petit bout de la lorgnette
Bonjour Pascal,
Je dois d’abord bien admettre que Guillaume a eu le courage de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière.
Votre réponse est très intéressante concernant la responsabilité des clients que vous qualifier « d’abruti » s’ils ont souscrit un produit trop alléchant. J’ai envie de vous dire que vous avez raison mais j’ai alors aussi envie de vous posez alors la question suivante: si le client est un abruti le CGP(I) c’ est quoi? un escroc?
Le CGP(I) est responsable des choix des produits qu’il fait souscrire à son client et en devrait donc en assumer les risques. D’ailleurs les procès se multiplient, souvent en toute discrétion, et les condamnations ne font que commencer. Ce qui est un juste retour des choses. On ne peut pas à la fois dire, je veux bien tu me payes parce que tu épargnes mais je suis pas responsable de ton épargne!
D’où votre soin à bien choisir vos produits…mais n’est pas finalement là votre valeur ajouté puisqu’un un CGP qui le fera pas finira désormais à coup sûr au tribunal?
En conclusion, les commissions ou rétro-commissions peuvent être tout à fait justifiées mais encore faut-il créer de la valeur pour son client. Les commissions et rétro-commissions sont un moyen comme un autre de paiement puisque le client le préfère (culturellement) à un paiement cash pour rémunérer les conseils du CGP. Il faut cependant bien continuer à faire comprendre au client que rien n’est gratuit et sans doute l’amener vers un modèle plus équilibré ( une partie cash + une commission).
Qu’en pensez-vous?
Rien à redire… Je partage totalement votre analyse.
Mon discours est souvent tranché… mais c’est l’exercice de l’écrit qui l’exige.
Votre synthèse est parfaite : La priorité n’est pas l’honoraire (on s’en fiche d’ou vient le mode l’argent) mais la transparence : le client doit savoir (en euros et non en pourcentage) combien le conseiller va percevoir (à la souscription et annuellement) et comprendre qu’il s’agit du prix du conseil.
Ensuite, à chacun d’apporter suffisamment de valeur pour justifier les honoraires…
PS : Quant à votre remarque sur Aristophil et compagnie, je trouve ca dément qu’un conseil traite ses clients d’abruti.. le seul responsable c’est le vendeur du produit grassement rémunéré pour son conseil. (peut être que si le client avait compris qu’il était face à un vendeur et non un conseiller, il aurait été plus prudent non ? ).
Merci pour cette fine analyse constructive.
Tout a fait d’accord
guillaume
je ne traite pas mes clients d’abrutis mais les personnes qui ont acheté de l’aristophil
l’appât du gain !!!!
le client doit aussi etre responsabiliser, sinon c’est trop facile
nous n’avons pas affaire à des « neuneus » qui confient une somme d’argent (parfois importante dans l’affaire aristophil) sans se douter un instant qu’il n’y a aucune certitude sur les gains potentiels ou annoncés
ce serait trop facile si on pouvait vendre n’importe quoi à n’importe qui
de plus je pense que bon nombre de conseiller dans cette affaire ont également été trompé
en particulier par les personnalités qui félicitaient lechevallier pour la sauvegarde du patrimoine (PPDA entre autres mais j’en oublie)
rebonjour Jean -claude
je suis entierement d’accord avec le fait que la remuneration doit comporter une partie cash
et je pense meme que cela devrait représenter la + grande partie de la rémunération
sauf que nous ne sommes pas chez les anglo-saxons et que le français n’aime pas payer et trouve que le service est toujours trop cher (tant avec son plombier, son peintre, son garagiste que son cgp)
je pense que cela est culturel car nous sommes un peuple qui (encourage par beaucoup de politiciens de gauche) croit que tout les patrons sont des salauds, qu’ils s’en mettent plein les poches etc.
nous n’avons aucune culture économique et cela implique forcément que l’on a du mal à comprendre qu’une société a des charges et que ce que l’on paye englobe ses charges
vaste débat
maintenant en ce qui concerne la responsabilité des CGPI, nous ne sommes pas dans un monde parfait et il y a la meme proportion de CGPI malhonnete que de mauvais medecin, de mauvais salarié ou ouvrier
Il faut quand même à un moment que le client se responsabilise
de plus, pour ma part, et etant CIF, j’ai tout un tas de formalisme à effectuer allant jusqu’au pourquoi j’ai conseillé cela a tel ou tel client
l’AMF est là pour nous surveiller
peut on en dire autant des banques, des assureurs ?
en me faisant l’avocat du diable, je trouve quelque part que les commissions sur encours sur des contrats d’assurance sont une bonne chose
La raison en est tout simplement que plus mon client va faire du profit, plus je vais en percevoir
donc mon interet est également de lui trouver un bon produit, de bien arbitrer
par contre, je suis contre justement les commissions d’arbitrage qui par définition pousse à la consommation
Mais vous n’avez pas répondu à ma question : etes vous prêt à me rémunérer juste pour mes conseils ?
Monsieur je sais tout à encore frappé….
Cher Guillaume « Le conquérant »
Gardez vous bien de critiquer un métier que vous ne pratiquez pas.
Certes vous tournez autour avec vos grandes idées théoriques et vos commentaires électroniques….
Mais moi je vous propose de découvrir un monde moins virtuel que le votre, à savoir tout simplement la pratique du « métier ».
Vous êtes un bon « Y a qu’à » mais vous n’avez aucune expérience et ça s’entend.
Un nouveau polémiste qui communique, qui a de la voix mais pas de bras (juste des doigts pour taper sur son clavier et un peu de tête aussi…).
Bref une vraie révolution.
Le Grec.
Le Grec , vous nous faites du Varoufakis ! pour détendre l’atmosphére .
Vendre des honoraires cest possible mais il faut le presenter autrement par experience. Je ne crois pas au modele 100 % com ou 100 % hono.
Il faut mettre en avant sa valeur ajoutee
Moi je ne suis pas opposé du tout a ce qu’un CGP soit rémunéré sur ce » qu’il vend » s’il apporte conseil , facilitation ,
verification etc . Par contre , la contrepartie doit étre simple : tout ce qu’il propose doit étre garanti par lui , quelle que soit la raison du fiasco , que ce soit Madoff , Aristophil , DTD , etc . il dédommage a hauteur du sinistre sans enquéte préalable ( c’est assuré ou ca ne l’est pas ) et se couvre par les assurances adéquates . Ce que les assurances ne veulent pas couvrir n’est pas garanti , c’est écrit en gros a l’endroit de la signature . Evidemment pour les produits non assurés commercialisés ,si sinistre , poursuite sur les biens propres . La consequence sera que le non assurable ne se vendra plus . Donc le marché se nettoira ! lorsque je parle d’assurable , il s’agit dans mon esprit d’escroquerie , defisc retockée etc il ne s’agit pas des risques boursiers ( sauf produit a plancher garanti) . Mais sur le fond , personne ne peut soutenir que le temps passé a accompagner ne soit pas remunere d’une facon ou d’une autre . Pour étre clean par rapport a ceux qui lisent , je ne suis pas CGP , je suis simple particulier
bonjour jean claude
petite question
vous reflechissez à un investissement pinel car vous avez vu de la pub et voulez defiscaliser
je vous contacte et viens vous voir à un 1er RDV
j’analyse votre dossier t vous dis (par exemple) que le pinel n’est pas fait pour vous mais que vous devriez plutot vous orientez sur de la SCPI
mes produits ne vous conviennent pas et vouspréférez les acheter en direct (boursorama etc..)
accepteriez vous que je vous facture une prestation de conseil ?
rebonjour Pascal,
Si vous avez démontré par votre conseil que vous allez me faire gagner alors vous avez créer de la valeur.
je suis donc prêt à partager ce gain, c’est inévitable. Je ne sors rien de ma poche c’es vous qui avez crée de la valeur.
donc soit le conseil est un vrai conseil et on peut calculer un gain s’il n’avait pas été là, soit c’est du pipo et çà ne vaut aucune rémunération (vous aurez déjà une com de distribution): d’ailleurs vous pouvez aussi proposé un remboursement partiel de la facturation de conseils si le clients prends les produits p
Mais vous posez là une question bien plus forte, c’est à dire l’avenir de l’intermédiation financière ou immobilière.
Les nouveaux moyens de communication ne rendent ils pas obsolète le rôle de l’intermédiaire ? C’est mon analyse lorsque j’écris « Baser son développement futur sur l’intermédiation aujourd’hui, c’est comme investir dans une machine à écrire en 1995, c’est un non-sens économique. ».
Aujourd’hui, il faut être fou pour payer des frais sur ces placements (immobilier locatif : leboncoin ; Assurance vie= internet;… ) et demain le mouvement va s’accélérer. Vous n’avez donc pas le choix. Il faut décoreller « produit » et « conseil », car votre rémunération produit va baisser.
Acceptez vous de vendre des contrats d’assurance vie sans frais d’entrée ? SI non, Pourquoi ? Parce qu’ils sont moins bons ou parce que vous n’êtes pas rémunéré dessus ?
Les frais rentrés rémunèrent le travail de courtage (c est à dire le recherche et l adaptation du produit au client) dans la mesure où les contrats à 0 droit d’entré ne font pas ce travail, ils n’ont pas à prendre de frais d ‘entré.
Le Cgpi peut prendre des frais d’entré si son courtage est une plus-value pour le client.
(Quelle différence y a t’il entre se faire rémunérer le courtage par des frais d’entré ou des honoraires dans la mesure où le client connait la rémunération du conseiller)
Pascal , ma réponse est celle de tout le monde , c’est a dire NON , mais j’accepte que soit compris dans le produit que j’achéterai une partie pour rémunerer le conseil . Ainsi vous n’aurez rien percu sur moi dans l’exemple pris mais vous percevrez sur un autre client qui achétera chez vous alors qu’il aura eu un contact avec un autre organisme ( promoteur , banque etc ) . Il suffira de me dire que vous touchez une remuneration dans le cadre du produit , je le comprendrai tres bien et tout sera clair . Car aujourd’hui les gens le savent mais l’intermediaire le cache , d’ou le probleme
et bien justement c’est là le probleme et c’est là ou vous vous contredisez par rapport à la notion de valeur ajoutée
soit vous payez un conseil et vous en faites ce que vous voulez (le suivre ou pas)
soit vous considérez que le CGP doit etre responsable de ce qu’il vous vend et à ce moment là si vous acceptez que dans le prix de vente du produit la commission est incluse, le cgp n’est plus qu’un commercial
il vous vend un produit, prends sa commission et au revoir
donc il faut choisir entre avoir en face de vous un commercial que vous ne rémunerez pas en direct mais en sachant que de toute façon il est payé par commissionnement (et que donc vous acceptez de payer + cher le produit) et avoir un partenaire qui vous suivra, qui pourra vous rendre des comptes mais que vous rémunérerez au fil de l’eau
en ce qui concerne votre derniere phrase « mais l’intermédiaire le cache »
c’est faux, je dois dans ma lettre de mission ou mes préconisations stipulé ma rémunération
c’est une obligation MIF2 et préconiser (voir obligatoire) par l’AMF, la Cie des CGPI, l’ANACOFI etc..
je ne me contredis pas , car l’intermediaire que je retiendrai pour l’achat de mon produit me suivra ensuite et sera remunere sur l’encours . Les intermediaires de mon point de vue ne doivent pas chercher l’équilibre financier contact par contact mais accepter de passer un peu de temps avec un client pour ne pas aboutir pour se recuperer sur un autre qu’ils accompagneront de nombreuses années et se constituer ainsi un matelas de recurrent leur assurant leur remuneration . Maintenant attention les agences en ligne progressent beaucoup y compris en conseil , donc c’est une adaptation perpetuelle et les conseils doivent comprendre que leur profession se » uberpop » ; donc doivent sans cesse se renouveler , se diversifier , pour survivre comme les taxis , sinon c’est l’asphixie
oui jean claude effectivement il y a des agences en ligne
mais c’est les lidl de la profession
un petit cabinet comme le mien ne peut pas (physiquement) géré réellement plus d’une certaine quantité de dossier
les agences en ligne veulent gerer des milliers de dossier mais dites vous bien qu’ils ne les gerent pas individuellement mais globalement
quand ils arbitrent c’est le même pour tout le monde suivant 3 critères (defensif, securitaire, offensif)
cela n’a rien à voir avec mon métier
lisez ce que dit ci dessous option +
il a tout a fait raison, nous avons une formation en droit civil, en fiscalité et en economie
nous ne sommes pas pour cela notaire, avocat fiscaliste ou prof d’economie mais là est notre force
car les connaissances se completent
un notaire ne verra pas l’impact fiscal, il n’y connait rien en assurance vie
un fiscaliste ne s’intéresse que trés peu au droit de la famille pourtant de plus en plus important dans le conseil patrimonial en raison du droit successoral et des familles recomposées de plus en plus nombreuses et l’economiste ne connait rien à la fiscalité ni au droit civil
chaque client est un cas particulier donc il faut pour chaque client une solution différente
et tout au long de la vie du client sa situation professionnelle, patrimoniale et familiale évolue
comment voulez vous qu’une agence en ligne reponde à cela ?
il faut aller voir le client physiquement regulierement (1 à 2 fois par an)
les agences sont les lidl de la gestion de patrimoine
pas cher mais pas bon
Oui , il y a un point ou je vous suis totalement , c’est lorsque le CGP fait le suivi patrimonial ,
va optimiser chaque année ISF , IR , succession sur des patrimoines importants comportant immobiliers , valeurs mobilieres , assurance vie et des sociétés a l’IR a l’IS . La ca mérite effectivement rémunération , c’est complexe , il y a du boulot et il faut du savoir faire .
Mais , beaucoup de clients ne sont pas dans ce cas , n’ont pas ce besoin et osons le dire
pas mal de gens qui font du conseil n’en sont pas capables !
je vais surement encore me faire des amis !
l’optimisation de l’irpp concerne beaucoup de monde
j’ai vu des gens qui s’etaient fait « refourgués » des biens en perissol, scellier dans des lieux pas possibles ou des contrats d’assurance vie en UC ou sur des formules assises sur l’eurostock50 par des banquiers sans scrupules
ne croyez vous pas que sur ces clients il n’y a pas un peu d’arbitrage à faire ?
et cela ne concerne pas forcément des hauts revenus mais plutot des revenus moyens
j’ai méme vu des CGP proposer des Malraux foireux , mais qu’est ce que ca démontre ??? rien (je ne suis pas CGP) . Il y a des canards boiteux dans toutes les profession .J’ai méme vu des notaires proposer a la signature des actes faux , pourtant ils sont officiers ministériels . En fait , je pense que le client au sens large doit s’auto éduquer , s’informer , ne rien croire sans questionner , verifier , croiser divers avis etc Et ca n’évite pas a coup sur de se tromper ou se faire avoir .C’est un travail que d’étre un bon client , ca se mérite , faut mouiller la chemise , ne pas faire confiance spontanée , c’est l’experience de la vie , ca se transmet a ses enfants . Et pour ceux qui ne veulent pas faire ces efforts qu’ils ne s’étonnent pas de se ramasser ! c’est des echecs que l’on apprend surtout quand ils vous coutent . Meme les bons CGP commettent des erreurs comme chacun dans sa profession
Le client qui agit seul et gratuitement se fourvoie.
Le client qui refuse de payer des honoraires considère qu’il est capable d’analyser un produit quelqu’il soit.
Le client qui refuse de payer des honoraires intègre parfaitement la fiscalité
Le client qui refuse de payer des honoraires maîtrise parfaitement les aspects civils de sa situation
Le client qui refuse de payer des honoraires comprend que les fonds euro sont risqués
Etc.
La somme du juridique, du fiscal, de l’économique est à elle seule une formidable valeur ajoutée.
Nos clients savent t’ils qu’il existe 2 pacs ?
Nos clients savent ils dans quels cas la représentation légale joue t’elle ou pas ?
Nos clients connaissent t’ils le pacte adjoint ?
nos clients connaissent t’ils le mandat à effet posthume ?
Etc.
Dans mon cabinet, je fais payer des honoraires même quand les questions sont simples. La justification est non pas dans la simplicité de la question mais la complexité des réponses. Droit du conjoint survivant et enfants de plusieurs lits ? Ce n’est pas de la valeur ajoutée ?
Honoraires et encours sont justifiés aujourd’hui.
Demain, mon sentiment, les honoraires survivront aux encours.
L’écrit engage le CGP comme un avocat. Son conseil ne vaut pas moins.
J’ai laissé de côté le client virtuel qui veut des conseils plusieurs fois par an… La plupart des miens une fois investis comme il convient sont contents de m’entendre mais ne me demandent pas toujours d’être informés. Quand je demande s’ils ont lu les informations envoyées, les bulletins trimestriels, etc la réponse est laquelle selon vous ?
Vous aurez remarqué que je ne garanti rien sauf ce qui peut l’être, le juridique.
Cordialement
Je rebondis sur la 1ère question posée dans cette file: de quoi vivez-vous Guillaume ? Vous vous présentez comme étant « Conseil en Gestion de Patrimoine » >>> comment êtes vous rémunéré par vos clients ? Honoraires seulement ? Commissions ?
Faire l’apologie de la transparence c’est bien, mais ce serait encore mieux de commencer par vous même non ?
Vous avez raison… Je vous expliquerai tout cela très rapidement (et vous constaterez un accord total entre mes convictions et ma pratique)
Bizarre les arguments de certains , on ne pourrait pas avoir un avis different du leur si on ne fonctionnait pas comme eux ! ca m’interpelle !
??
j’suis bête car je comprends pas
ma reaction était par rapport a la remarque de Philippe . Ce site est de bon niveau , tres interessant par les avis qui s’échangent , il doit le rester .