Ce soir, je suis un peu feignant et vous n’aurez pas d’analyse que des faits … je vous laisse vous faire votre propre idée.
je vous laisse admirer ces quelques graphiques …
Évolution des taux d’intérêts et de l’inflation sur longue période |
Indicateur de pouvoir d’achat immobilier des ménages |
Le prix des logements et le montant des transactions rapportés à leur tendance longue |
Il est vraiment délicat d’être prédictif lorsque l’on évoque les variations futures de tel ou tel actif. Ainsi pour se faire une idée sur les évolutions futurs d’un bien nous sommes dans l’obligation de se référer aux performances passées.
Sur long terme, l’évolution des actifs reviennent toujours sur leur tendance : les variations excessives, à la hausse, comme à la baisse se font toujours autour de la tendance long terme.
Ainsi, après une analyse rapide des graphiques ci dessus, il semble évident que les prix de l’immobilier se situent dans une phase d’excès par rapport à cette fameuse tendance long terme (matérialisé par le tunnel de FRIGGIT).
Le retour à la tendance devra être enregistré un jour ou l’autre …. mais quand ??
Monsieur FRIGGIT, à la base de ces graphiques propose deux scenarii:
- Dans le scénario lent, les prix des logements resteraient stables en monnaie courante, jusqu’à 2025-voire 2030. « Même s il elle est moins probable que l’issue rapide, cette évolution ne peut pas être écartée et s’apparenterait à un « scénario à la japonaise »
- Dans un scénario rapide, les prix devraient baisser de 30 à 35% d’ici à 2015, voire 2018 ». En d’autres termes, les prix des logements anciens mettraient autant de temps à descendre par rapport aux revenus, qu’ils ont mis pour monter. De 1999 à 2007, les valeurs ont allégrement grimpé. Et de 2007 à 2015, elles baisseraient, malgré quelques à coups à la hausse.
En attendant, il est indispensable d’investir avec une grande prudence en privilégiant les emplacements de premier choix et les belles constructions …
Les ménages devront retrouver leur pouvoir d’achat immobilier, au plus bas actuellement malgré des taux d’intérêts au plus bas historique (tel que nous le décrivions dans notre article intitulé : les prix de l’immobilier sous perfusion des taux bas). Pour ce faire, les solutions sont au nombre de deux :
- Soit les revenus de ménages augmentent de manière significative grâce à une croissance économique forte ou grâce à un mécanisme non créateur de richesse qu’est l’inflation. Personnellement, je crois davantage dans la résurgence d’inflation que dans une croissance très forte.
- Soit les prix des logements baissent de manière conséquente.