L’INSEE vient de publier les chiffres de l’indice des prix de l’immobilier pour le troisième trimestre de l’année 2020. Ces chiffres sont très importants et étaient très attendus car il s’agit des premiers chiffres qui intègrent les premières conséquences du premier confinement.

La bonne surprise est la poursuite de la hausse des prix au troisième trimestre par rapport au second trimestre 2020.

Néanmoins, le rythme de la hausse ralenti fortement. L’indice des prix de l’immobilier marque une forme de rupture de tendance au troisième trimestre 2020 alors même que les professionnels de l’immobilier faisait part d’une déconfinement dynamique au début de l’été.

Voici les chiffres de l’indice des prix de l’immobilier au troisième trimestre 2020 :

Une rupture de tendance ? Une baisse des prix de l’immobilier possible au quatrième trimestre 2020 et au début de l’année 2021 ?

Bref, les chiffres sont bons même s’ils indiquent une rupture de tendance qui pourrait être confirmée par le second confinement ? C’est fort probable, même s’il ne faut pas tomber dans le catastrophisme.

Après des années d’un marché euphorique, une respiration semble tout à fait justifiée et pourrait même être l’occasion d’un ajustement nécessaire.

Comme nous vous l’expliquons régulièrement et le détaillons dans la nouvelle édition 2021 de notre livre « Investir dans l’immobilier » (sortie officielle le 01/12/2020 et tarif préférentiel jusqu’au 01/12/2020), le marché immobilier est globalement sain en France et les prix relativement faibles dans de nombreuses régions.

En revanche, quelques marchés locaux, et notamment dans les très grandes métropoles affichent des prix manifestement déconnectés des fondamentaux de l’économie et de la capacité d’emprunt des habitants.

Dans ces métropoles comme Paris, Lyon, Bordeaux, mais aussi dans une moindre mesure Toulouse ou Nantes par exemple, l’hypothèse d’une baisse des prix ou une pression à la baisse ne doit pas être exclue après 5 années d’euphories qui ont poussé les prix de l’immobilier à des sommets alors qu’au niveau national, la hausse des prix de l’immobilier était globalement modérée sur la même période.

Dans ces métropoles, la hausse des prix varie entre +30% à +50% sur les 5 dernières années. Ces hausse exceptionnelles rendent les marchés plus fragiles face à un retournement de la conjoncture.

A suivre.

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