Il y a un an, alors que nous étions en plein confinement et que nous découvrions tous le télétravail, nous écrivions cet article « Le télétravail, un tsunami qui va bouleverser l’immobilier de bureaux et l’investissement en SCPI ?« .
Aujourd’hui, un peu plus d’un an après, il est évident que la révolution du télétravail a profondément modifié notre manière de travailler. Terminée la boule au ventre du dimanche soir, fini les heures de bouchons pour aller au boulot, terminée aller/retour pour Paris pour une réunion ou un séminaire sans intérêt.
Au delà d’une productivité accrue, le télétravail apporte un bien être au travail élevé pour beaucoup.
Bien évidemment, le télétravail n’est pas parfait et rare sont ceux qui ne souhaitent pas revenir un ou deux jours par semaine pour revoir les collègues. Un modèle hybride avec 3 jours de télétravail par semaine et 2 jours en présentiel semble s’inscrire comme la nouvelle norme de l’organisation du temps de travail. Un modèle hybride qui permet de capter les gains de productivité autorisés par le télétravail (et qui permettront peut être de remettre en cause les 35h), sans trop affecter les relations sociales essentielles qui sont au cœur de la fiction sociale qu’est l’entreprise.
Rares sont ceux qui contestent aujourd’hui cette idée. Pourtant, alors que tout semble indiquer que la valeur d’usage de l’immobilier de bureaux est profondément remise en question par cette adoption massive du télétravail, personne ne semble remettre en cause les prix de ces actifs immobiliers pourtant au cœur de la tempête.
Vous êtes encore nombreux à vouloir investir en SCPI dont on connait l’exposition majoritaire à l’immobilier de bureaux. Il est vraiment surprenant de constater que le prix des parts de SCPI n’ont pas beaucoup été affecté par cette crise du Covid-19.
S’agit il du calme avant la tempête ?
Et ce qui est le plus inquiétant, c’est les niveaux de collecte élevés malgré ces doutes certains sur la pertinence du sous-jacent. Qui est assez fou pour investir au prix fort dans un actif immobilier promis à une profonde crise ?
Je dois vous avouer que tout cela me dépasse.
Je n’arrive pas à comprendre :
- Pourquoi les prix des parts de SCPI n’ont pas été davantage affectés par la crise ; L’immobilier de bureaux représente environ 70% de l’actif des SCPI. Croyez vous vraiment que le prix d’un bureau en 2021 est plus élevé qu’en 2019 ? Je n’y crois pas un seul instant.
- Qui achète aujourd’hui des parts de SCPI ; Qui est assez fou pour croire dans l’avenir de l’immobilier de bureaux et accepter de les payer plus cher qu’en 2019 ?
- Pourquoi la confiance est encore aussi élevée dans l’immobilier de bureaux alors même que le télétravail s’impose comme la nouvelle norme de l’organisation du travail ;
Je ne comprends pas. Aidez-moi.
Bien évidemment, vous allez être nombreux à m’expliquer qu’il n’y a pas que des bureaux dans les SCPI. On peut aussi investir dans les centres commerciaux (sic!) ou l’immobilier de santé (re-sic !). Croire que l’avenir de la SCPI tient dans l’achat de mur d’EHPAD ou dans les centres commerciaux me semble bien naïf.
A suivre.
Bonjour,
Les rendements sont toujours là.
Pourquoi les prix baisseraient?
Attendons fin 2021 pour comparer les rendements. Les RAN (reports à nouveau) des SCPI ont permis d’atténuer les baisses en 2020, mais cette petite caisse s’épuise très vite. Il est évident que les rendements vont baisser en 2021 / 2022. D’autre part les SCPI sont valorisés selon des règles basées sur une estimation des biens immobiliers, qui ont pris cher dans le domaine des bureaux et des surfaces commerciales. Les transactions qui se font en ce moment sur le marché se font en majorité à des prix inférieurs à 2019.
Autre chose, klepierre, Gecina, Icade et bien d’autre se portent très bien aussi
Oui, enfin après une belle chute des cours… Klépierre est actuellement à 22€, vs 34€ début 2020 pre-COVID (une baisse de 35%). Idem pour URW (72€ vs 130€). Gecina est actuellement à 130€, vs 180€ début 2020 (une baisse de 27%). Le marché considère donc que le COVID a un impact sur l’immobilier de bureaux et commerce; dans ces deux exemple d’environ -30%. Pourquoi les SCPI n’ont pas suivi? En partie parce que le mécanisme de revalorisation est décalé dans le temps. Si l’immobilier ne se reprend pas rapidement, on assistera à une baisse mécanique des revalorisations en 2021 et surtout 2022, c’est évident.
Le prix des foncières dépend avant tout de l’offre et de la demande, ce qui n’est pas le cas avec les scpi à capital variable. Les investisseurs ne sont de plus pas du tout les mêmes et ne réagissent donc pas de la même façon. On pourrait citer bien d’autres différences…
Bref la comparaison est intéressante mais il est faux de dire que les scpi vont suivre la chute des foncières et que la seule différence est la latence.
Un peu beaucoup comme les marchés actions qui battent des records alors que la réalité économique n’a jamais été aussi catastrophique.
Tout cela est déconnecté du terrain et n’est qu’une fuite en avant vers le vide.
Je suis en teletravail à temps plein depuis 14 mois, qui a été prolongé il y a quelques jours jusqu’à minimum fin Décembre 2021, et la solution hybride nous a effectivement été proposée, tout comme dans plein de grandes sociétés internationales.
L’investissement en SCPI n’a plus du tout les mêmes fondamentaux qu’avant
L’explication N° 1 : RENDEMENT. Procédez à l’inventaire de vos placements sur les livrets A, LDD, CEL, PEL , c’est du moins de 1 % donc vous perdez de l’argent à coup sur avec l’inflation. Tous les placements basés sur du fonds € vous êtes sur du max 1.7 % et très souvent aussi du 1 % avec en plus l’épée de Damoclès de la loi sapin 2 et la quasi certitude que demain ce sera encore moins de rendement et moins sécurisé. La bourse , si vous êtes sur une stratégie de dividende , vu les prix actuels , vous sortez un rendement plutôt inférieur aux SCPI avec une possibilité de moins value qui vous apparait chaque jour plus probable. l’immo en direct , le rendement net tout pris en compte ne sera pas forcément meilleur mais ce qui est sur c’est que le taux d’emm….. sera monstrueusement plus élevé ( vacances, permis de louer, diagnostics, état des lieux, impayés, obligations de réno énergétique…) avec là encore une probabilité de plus value plus qu’aléatoire.
Je précise que je ne suis pas fan des SCPI.
Comme vous, pas fan des SCPI mais j’en ai un peu. Je réfléchis depuis longtemps a un investissement immobilier en direct mais avec tous les retours que j’ai, je pense que je vais prendre un peu plus de SCPI….
Merci pour cette analyse que je trouve pertinente et assez juste.
Mon constat : difficile d’avoir une vision claire même à moyen terme, quelque soit le type d’investissement. 2022 et 2023 certainement nous surprendrent…
Je n’ai pas de pierre papier. Beaucoup de frais, pas trop confiance (on peut jouer avec le taux d’occupation, ou vendre des biens pour dégager du cash, pas liquide (même si plus liquide que le dur), et impossibité d’hypothéquer, …). Et un peu comme pour l’or, je le préfère en dur qu’en papier, mais avec les emmerdes qui vont avec.
Je vous rejoins sur l’analyse globale et le fait que porter le risque sur 70% de bureaux est assez fou,
En revanche certaines SCPI sont bien diversifiées, notamment sur les plateformes logistiques et les commerces de grandes enseignes,
Je pense que cela limite la casse et le choix du support aujourd’hui est essentiel, en privilégiant les SCPI à capital fixe entre autres, qui pilotent leurs augmentations de capital statutaires en fonction de perspectives claires d’investissements, et diversifiées sur des supports judicieux et opportuns.
Je préfère une rentabilité à 4% dans ce cadre qu’à plus de 5% sur des supports qui risquent de tanguer dans le futur,
En tout état de cause et au même titre que les autres actifs existants (actions, obligations…), il s’agît surtout de proportionner son investissement en l’inscrivant comme outil de DIVERSIFCATION de son patrimoine, la théorie des œufs et des paniers doit avoir de beaux jours devant elle!!
Bonjour,
Pour en discuter régulièrement avec mes amis, clients, partenaires, anciens collègues de travail ainsi qu’avec des patrons, voici 2 phénomènes qui se détachent :
– Les salariés n’en peuvent plus du télétravail, ils ont hâte de retrouver une vie sociale et de retourner en entreprise. Je fais ce constat en province (grande maison avec jardin), mais je pense que cela doit être pire dans les grandes villes.
– Les entreprises ne savent pas fonctionner en télétravail, toutes les processus tournent en mode dégradé et les délais de traitement se rallongent. Il n’est pas rare de recevoir des emails pro la nuit (pour rattraper le retard). Les entreprises ont un besoin vital que les salariés reviennent en présentiel. Les médias parlent beaucoup du télétravail et cela peut nous biaiser.
Faisons preuve de bon sens et allons chercher l’information auprès des principaux intéressés.
Télétravail : les salariés ne veulent plus revenir au bureau à 100%
Huit salariés sur dix demandent à télétravailler à la carte. C’est ce que relève Le Parisien d’après le 7e baromètre d’OpinionWay.
Depuis un an, les salariés vivent au rythme du télétravail. Et si pour certains, c’est synonyme d’enfermement, la plupart se sont plutôt bien acclimatés à ces nouvelles conditions de travail. Et alors que le 9 juin, les règles du télétravail doivent évoluer, le retour au bureau se fera-t-il facilement et avec plaisir ?
D’après le 7e baromètre d’OpinionWay pour le cabinet Empreinte humaine dévoilé par le Parisien, le retour à un « avant-Covid » dans le monde du travail n’existera pas. 74 % des travailleurs disent, en effet, de pas vouloir revenir comme avant, un sur deux pour les salariés.
Un retour nécessaire mais avec parcimonie
Entre 60 à 70 % des salariés estiment néanmoins qu’un retour au bureau est nécessaire pour la cohésion d’équipe. Le psychologue du travail Christophe Nguyen, interrogé par Le Parisien décrypte de son côté les conditions selon lesquels ce retour à une « normale » pourra se faire : une nouvelle manière de manager, une organisation du travail plus souple, et la fin de trop de procédures perçues comme une entrave au travail.
Le souhait de rester en télétravail à 100% reste par ailleurs minoritaire, mais 8 salariés sur 10 veulent un mode hybride et télétravailler 1 à 3 jours par semaine.
Le télétravail sera-t-il pérenne ? Cela dépendra de l’entreprise, bien évidemment, mais les exigences des salariés seront plus importantes sur la souplesse du télétravail après la crise sanitaire.
Pour beaucoup le télétravail leur a permis de mieux organiser leur emploi du temps entre le travail et la vie personnelle, mais aussi d’établir un lien de confiance entre patrons et salariés. Testé et approuvé, le monde du travail d’après Covid ne se fera plus sans télétravail…
https://www.ladepeche.fr/2021/05/26/teletravail-les-salaries-ne-veulent-plus-revenir-au-bureau-a-100-9566806.php
Après le tsunami annoncé qui n’a pas eu lieu et qui n’aura pas lieu pour des raisons qui sont évidentes aux yeux de ceux qui ont une connaissance et une expérience des SCPI, vous reconnaissez vous être trompé et trompé vos lecteurs, pour aussitôt récidiver en annonçant la tempête !
D’où la QUESTION : qui donc est « assez fou » pour continuer à investir dans les SCPI dont 2/3 des actifs sont actuellement des bureaux ?
Réponse : d’abord moi et ensuite ,
1/ Les nombreux fonds, compagnies d’assurance et organismes de placement collectif dans l’immobilier
( SCPI , OPCI ) qui sont suffisamment lucides et ont suffisamment de discernement pour comprendre que le TLT n’est pas la solution et n’a pas l’avenir dont la pensée unique ambiante veut nous persuader en nous abusant à l’aide de sondages et publi-reportages « bidon » . Ce n’est pas en multipliant ceux-ci que l’on établit la réalité …..
Les sociétés de gestion ont un savoir faire acquis qui leur permet de faire évoluer le bureau et de l’adapter aux besoins nouveaux , et de procéder à des arbitrages .
Par leur structure (grande diversification des actifs, et leur mode de fonctionnement ( report à nouveau, plus-values non distribuées en réserve, réserves pour travaux, mode d’évaluation annuel à + ou – 10%), les SCPI offre une résilience certaine et peuvent enjamber les crises sans dommages majeurs.
2/Les particuliers investisseurs nombreux qui ont bien compris (contrairement à vous) tout l’intérêt des SCPI et qui ne croient pas au projet fou du grand reset de Klaus SCHWAB et des hommes de DAVOS, Bill Gates et autres ….. et qui croient au contraire à un réveil des consciences qui conduira à un sursaut et à un rejet du TOUT NUMERIQUE ( TLT, robotisation ) que certains rêvent d’imposer à l’humanité entière pour mieux l’asservir, pour pour mieux servir leur business (comme vous !) et pour mieux se servir !
Plutôt que cette mauvaise littérature sur le TLT, référez vous, ce que vous ne faites jamais , aux articles de professionnels sérieux du site PIERRE PAPIER, du site de l’IEIF ou de l’ASPIM, lisez les bulletins trimestriels d’information des SCPI publiés par les sociétés de gestion voire les rapports annuels…. où l’on trouve des données chiffrées concrètes et objectives ; c’est à cette condition que l’on sait de quoi l’on parle concernant les SCPI et cela vous évitera de dire n’importe quoi !
Pourquoi, pour une saine INFORMATION de vos lecteurs, ne publiez-vous pas les résultats obtenus (revenus et revalorisation) par les SCPI en 2020 ….il n’y a jamais de chiffres sur le Blog patrimoine….!
Il n’y a que des affirmations gratuites erronées du fait de vos biais cognitifs et de vos obsessions qui vous coupent du monde réel ( rejet de la vie sociale, repli sur soi dans le TLT, haine de la ville etc….)
ATTENTION, le confinement dans le TLT sur longue durée conduit au phénomène HIKIKOMORI …..
Le rendement global moyen (TDVM + revalorisation du prix des parts ) s’établit en 2020 à 5.3%
Pourquoi ne donnez-vous pas ce seul chiffre significatif ?
Connaissez-vous vous beaucoup de placement qui, avec un niveau de risque modéré, assure cela ?
S’informer en lisant « Pierre papier, Aspim … » pour se faire un avis sur l’intérêt des Scpi, …. c’est un peu comme lire les informations donnée par les fabricants de cigarettes ds les années 60 au sujet des dommages sur la santé, puis se dire en étant rassuré : »ben vous voyez que c’est pas du tout dangereux ! » 🙂
On ne peut pas être jugé et parti, sans quoi l’information est complètement biaisée.
Si vous voulez continuer d’investir avec près de 10% de. Frais d’entrée ds des scpi, soit 2 à 3 ans de rentabilité, libre à vous, mais pas la peine de réciter les arguments de ceux qui vous les vendent et qui évidemment ne vont pas en dire du mal.
Antoine,
Vous ne savez visiblement pas ce que sont ces organismes, l’IEIF et l’ASPIM .
Ce sont des organismes professionnels qui n’ont aucune vocation commerciale en direction du public.
Pour l’IEIF, je cite :
Notre mission
Être un institut de recherche et d’études de place sur l’économie immobilière
Créé en 1986, l’IEIF est un centre d’études, de recherche et de prospective indépendant spécialisé en immobilier. Son objectif est de soutenir les acteurs de l’immobilier et de l’investissement dans leur activité et leur réflexion stratégique, en leur proposant des études, notes d’analyses, synthèses et clubs de réflexion.
L’approche de l’IEIF intègre l’immobilier à la fois dans l’économie et dans l’allocation d’actifs. Elle est transversale, l’IEIF suivant à la fois les marchés (immobilier d’entreprise, logement), les fonds immobiliers (cotés : SIIC, REIT ; non cotés : SCPI, OPCI, FIA) et le financement.
L’IEIF compte aujourd’hui plus de 120 sociétés membres. Il s’appuie sur une équipe de 23 personnes, dont 7 chercheurs associés. Il dispose de nombreuses bases de données économiques, financières et immobilières, dont certaines ont plus de 30 ans d’historique.
LES CHIFFRES CLÉS
120
Membres
2/3 investisseurs, 1/3 autres acteurs
(promoteurs, banques, conseils en immobilier, experts, etc.)
Le patrimoine immobilier des membres investisseurs représente une valeur globale de près de 300 milliards d’€
30
Ans d’expérience
30
Ans de bases de données
3
Pôles d’études
Marchés immobiliers
Fonds non cotés (SCPI / OPCI)
Fonds cotés (SIIC / REITs)
1
Club
Un club de dirigeants : Analyse & Prévision
5
Types de travaux et synthèses
Analyse
Etudes statistiques
Publications
Recherche
Veille documentaire
1
Cycle annuel de réunions
Une trentaine
de réunions thématiques réservées aux membres
Voilà pour L’IEIF , un organisme on ne peut plus respectable qui n’a rien à vendre, dont le rôle est d’informer ses membres qui sont des professionnels et non des particuliers « clients » .
Mais si vous avez subi le lavage de cerveau incessant du Blog patrimoine anti SCPI depuis des années, vous aurez du mal à l’admettre que l’on puisse obtenir un éclairage objectif auprès de cet organisme ….
Quant à l’ASPIM, c’est un organisme qui représente les détenteurs de parts et défend leurs intérêts !
Pour plus de précision sur la vocation de l’ASPIM, voir le site.
Sa raison d’être est l’exact opposé de ce que vous prétendez .
Comme quoi à force de SCPI bashing sur ce Blog , la DESINFORMATION règne : excusez-moi, je ne lis que « des conneries » sur les SCPI, rien de sérieux ou de digne d’intérêt en tout cas sur ce Blog, car il n’y a aucun argument étayé par des données objectives !
Difficile en tout cas d’apporter un éclairage rationnel dans un tel contexte où le lavage de cerveau à répétition a fait son oeuvre :
« Si j’avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit « , chantait cloclo ; c’est ce que fait avec succès apparemment GF avec une ténacité obsessionnelle inouïe ……
Cherchez l’explication : si vous achetez des SCPI, vous vous adressez à un CGP qui vend des produits, à la société de gestion ou à la banque qui les gère, ou encore à une plateforme spécialisée .
Cela n’a aucun intérêt commercial pour GF qui ne vend que du Conseil se targue-t-il.
Voilà la vérité….qui dérange et qui ne va pas plaire !
Je vais bientôt être mis en spam et baillonné …!
Bye bye
Les contre-vérités trompeuses sont insupportables quel qu’en soit le sujet .
Extrait de la dernière analyse de l’IEIF :
« Selon ces simulations, l’IEIF estimepar exemple sur une base de 41% des entreprises qui passeraient à 2 jours de télétravail par semaine, que le gain de surface envisageable serait de 27%. Sur le parc de bureaux francilien,cela représenterait 3,3 millions de m²(soit 6,5 %) et un impact déflationniste sur la demande placée de 14 % par an. »
https://www.ieif.fr/wp-content/uploads/2021/01/110121CP-IEIF-Covid-19-impact-actif-Bureau.pdf
==> « Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ».
Et évidemment les rendements passés ne prévalent pas pour le futur. Alors oui, pdt encore qq années, ça sera mieux que le reste, mais après ? C’est ça le sujet de ce blog ajd, pas les résultats passés qui n’ont que peu d’intérêt pour ceux qui anticipent.
Si vous croyez à force de le lire sur le Blog que 80% des salariés interrogés veulent être en télétravail 3 ou 4 jours par semaine, et que les employeurs seront assez fous pour cela, alors oui fuyez les SCPI de bureaux.
Mais je vous signale qu’il y a des SCPI qui détiennent d’autres typologies d’actifs pour lesquels le TLT n’a aucun impact.
Certains types de locaux commerciaux (pas tous) et l’hôtellerie suscitent à juste titre des interrogations et de la méfiance.
Je vous signale que mon portefeuille de SCPI m’a rapporté 5% net d’impôt ( en régime IS) en 2020 et que selon les prévisions des stés de gestion, ce sera semblable en 2021 …..
Je veux bien que l’on « crache dans la soupe », mais que suggérez-vous ??
Oui, quel investissement suggérez-vous ?
Ne me parler pas à mon âge d’immobilier en direct, j’ai déjà donné !
Bonjour,
Votre analyse sur le devenir des SCPI est pertinente mais à mon sens, trop « globale » : Pourquoi l’immobilier de 2021 serait plus cher que 2019? 1/ tous les actifs n’ont pas augmentés et il ya un rattrapage selon les régions 2/ la prime de rendement (cad le rendement/risque comparé à l’OAT n’a jamais aussi favorable aux SCPI) Vs marché boursier , ou fonds euros… 3/ les SCPI se diversifient en Europe et les cycles entre les différents pays UE et hors UE sont encore marqués, il est donc tout a fait possible de sélectionner des SCPI de bureaux ayant un risque différent du marché français (Irlande, Pologne, Pays bas ne sont pas comparables..) 4/ Vous pensez que l’immobilier de santé ou d’accueil (hotellerie) n’a pas d’avenir ou n’offre pas de perspective de marché ? voire de liquidité..? – vous êtes sans doute le seul…Bref, votre analyse sur les SCPI est bienvenue car elle ouvre les yeux et interpelle sur le marché des bureaux, malheureusement le champ de votre vision est trop large, une loupe sur les différentes spécificités des SCPI vous serait utile pour trier le grain de l’ivraie…-)
Vous n’allez pas vous contre dire mais il y autant de sondages montrant que les salariés ne veulent pas du tout télétravail et les entreprises non plus d’ailleurs… Nombreuses sont celles qui n’ont pas suivi les recommandations gouvernementales. Et si les salariés reviennent 3 ou 4 jours au bureau il faut bien… Des bureaux pour les recevoir non ?
Excusez-moi, mais je ne peux pas vous laisser dire ça. D’autant plus que la conséquence logique imparable serait « les salariés n’en peuvent plus de ne plus passer 2 à 3h debout dans des transports en commun bondés ou bien dans les embouteillages ? » Soyons sérieux svp … Et pourquoi pas pdt qu’on y est « les salariés adorent tellement les transports en commun surchargés et les embouteillages qu’ils supplient leurs patrons de les laisser venir même pdt leurs congés ? 🙂
J’ai autour de moi des gens qui veulent tous du télétravail.
Le seul hic du modèle 3j de TT et 2j au bureau par exemple, pour voir les collègues, c’est que les salariés devront venir chacun leur tour pour optimiser l’utilisation des bureaux dont la surface va se reduire.
Paris, n’est pas la France !!!!!!!!
Bonjour, je ne sais pas quelle est la proportion de français passant 2 à 3h par jour dans les transports en commun, c’est à mon avis le cas dans certaines très grandes villes. Ce que je peux affirmer par contre, c’est que ce n’est pas le cas à Metz, Nancy et Strasbourg. Je fais l’hypothèse que la situation est peut être identique dans certaines autres villes de cette taille.
Je pense qu’il faut prendre en compte la situation avec une vision plus large que Paris.
Une heure est si vite arrivée : Le temps se préparer pour sortir, trouver les clefs, monter dans la voiture, faire le trajet, se stationner, monter les deux étages, prendre un premier café, arriver à son bureau, enlever son manteau, croiser michel du service courrier et discuter du week end, , et enfin allumer son ordinateur pour lire les mails.
f_viguie@yahoo.fr
Je poursuis : mon entreprise travaille très bien en TT, Le group au dessus aussi, soit qq milliers d’employés quand même. Et elle est très loin d’être la seule.
Bien sur chaque activité est différente, mais ne croyez pas que votre cas et ceux qui vous entourent (d’après vous) est la généralité . A l’arrivée de l’informatique à la fin des années 80, nombreux sont ceux qui n’y croyaient pas et en riaient. Il n’a pas fallu 10 ans pour que ce soit pour eux soit l’informatique, soit la retraite, soit la porte.
Le prix des parts de SCPI, c’est comme le rendement de l’assurance vie fond euro, ça se décrète n’est-ce pas?
Perso je n’ai ni l’un ni l’autre ; je n’investis pas dans des ovnis financiers dont la valeur est décrété.
Il n’y a que les actions et l’immobilier, avec chacun ses emmerdements (ie la volatilité pour les actions, et le combo locataires-banques-travaux-notaires pour l’immobilier), dont la valorisation peut être approchée de manière relativement sérieuse (cad un DCF).
Commentaire sans intérêt, tout comme cet article d’ailleurs.
Les valeurs des SCPI sont estimées sur la base de la valeur immobilière sous-jacente expertisée indépendamment!
Le rendement, lui, est déterminé par le montant des loyers perçus par rapport à la valeur du patrimoine.
Allez, faites un petit effort, c’est pas compliqué à comprendre !!
De la même façon que votre RP ou investissement locatif ne fait pas -30% du jour au lendemain, le patrimoine des SCPI reste globalement stable, d’autant plus qu’il n’est pas coté à l’instant ‘t’ sur une place de marché contrairement aux SIIC.
Idem pour les loyers, dont les montants dépendent de baux signés il y a déjà qqes années, vu qu’en moyenne ils sont de +5 ans.
Croire que l’on sera tous encore et toujours en télétravail dans 5 ans « me semble bien naïf. » C’est ne rien connaître du monde de l’entreprise…
Ne vous inquiétez pas. Tout ça on le sait depuis longtemps. Pour ce qui est du TT, ce sont vos croyances, comme ceux qui croyaient que jamais la voiture ne détrônerait la calèche 🙂
De l’autre côté, mon pote Obelix, tailleurs de menhir de son état, a beaucoup de difficulté a se mettre au télétravail 🙂
(Il fallait bien que je la place quelque part 🙂
Bonjour,
Je suis un néophyte en immo et je ne suis pas de formation économique…
Mais je suis le prototype du fou qui vient d’investir en SCPI Européennes (Bureaux Allemagne (Eurovalys) et Santé (Pierval Santé). 🙂
Les raisons qui m’ont motivé:
– je n’avais pas d’immo à part ma résidence principale et je voulais investir dans l’immo comme protection contre l’inflation (car je crois que l’inflatio
– je ne voulais pas à devoir gérer les emmerdes de l’immo en directn sera durable)
– Je ne voulais pas non plus de LMNP géré
– recherche d’un placement pour préparer retraite
– je souhaitais acheter à crédit pour profiter des taux bas, de l’effet de levier avec taux bas et déduire intérêts.
– fiscalité des SCPI Européennes m’a convaincu, sinon je ne pense pas que j’aurais pris des SCPI « Françaises » ou alors en démembrement.
– J’ai pris en majorité Pierval Santé car je crois plus en ce secteur et cela me plait plus « citoyennement » d’investir dans ce secteur .
J’avoue que je ne suis pas sûr à 100% de mes choix, mais j’ai du mal à croire à la fin des bureaux, bien que je sois aussi en télétravail depuis des mois et des mois, mais je sais que je retournerai à mon bureau un jour.
Cordialement,
Bruno
excellent investissement. Regardez aussi du cote de CORUM.
Merci, j’avais regardé Corum, mais pas finançable aux conditions que j’ai eues pour les autres…
Je vous approuve entièrement, c’est judicieux de jouer le régime fiscal allégé des SCPI européennes et le secteur santé .
Mais, attention, étant à contre courant de l’opinion dominante de ce site, vous allez bientôt être black-listé , ce dont je suis menacé.
C’est cela le goulag du tout numérique qui nous attend ……!
Pour vous aider c’est assez simple : il ne faut pas croire que le télétravail s’impose comme la norme, ni que c’est systématiquement source d’une productivité accrue.
Vous posez donc un constat erroné d’emblée qui mérite d’être grandement nuancé.
Dans le cadre de mon activité pro, j’ai essayé de joindre un service juridique, pourtant très réactif en temps normal, dont l’équipe est composé de 6 personnes à temps plein. J’ai fait sonner a plusieurs reprises les 6 lignes téléphonique à disposition : aucune réponse, que des messagerie et des téléphones qui sonnent dans le vide…
Ce n’est qu’un exemple, qui bien que concret, ne s’applique pas forcément à toutes les activités.
Par ailleurs, je constate que les services de back-office en général se sont beaucoup dégradés, et je ne vous parle pas de la déprime de ma femme quand elle a pris conscience que le full télétravail touchait bientôt à sa fin…
Autour de moi je constate que le télétravail est souvent vécu comme le travail « à la cool ». Alors en terme de productivité…
Alors bien sur il y aura des mutations dans la façon d’occuper les espaces de bureaux, mais ce n’est pas une révolution non plus. Les employeurs et managers souhaitent le retour de leurs équipe, et même souvent ce souhait est partagé par les équipes elles-mêmes. En conclusion toutes les forces ne tirent pas dans le même sens.
Il ne vous aura pas non plus échappé que les banques centrales ont injecté très massivement, ce qui est probablement une bonne partie de la réponse à la question pourquoi les bureaux ne corrigent pas en prix : les taux sont, encore plus qu’hier, durablement bas pour longtemps.
Difficile pour Mr Fonteneau qui fait du bashing SCPI depuis plusieurs années, d’admettre d’avoir tort !
Et quand les faits sont là, il invente toutes sortes d’explications plus ou moins spéculatives comme ‘le calme avant la tempête’ ou comme ‘huit salariés sur dix’ demandent à télétravailler’, …
Après le tsunami annoncé qui n’a pas eu lieu et qui n’aura pas lieu pour des raisons qui sont évidentes aux yeux de ceux qui ont une connaissance et une expérience des SCPI, vous reconnaissez vous être trompé et trompé vos lecteurs, pour aussitôt récidiver en annonçant la tempête !
D’où la QUESTION : qui donc est « assez fou » pour continuer à investir dans les SCPI dont 2/3 des actifs sont actuellement des bureaux ?
Réponse : d’abord moi et ensuite ,
1/ Les nombreux fonds, compagnies d’assurance et organismes de placement collectif dans l’immobilier
( SCPI , OPCI ) qui sont suffisamment lucides et ont suffisamment de discernement pour comprendre que le TLT n’est pas la solution et n’a pas l’avenir dont la pensée unique ambiante veut nous persuader en nous abusant à l’aide de sondages et publi-reportages « bidon » . Ce n’est pas en multipliant ceux-ci que l’on établit la réalité …..
Les sociétés de gestion ont un savoir faire acquis qui leur permet de faire évoluer le bureau et de l’adapter aux besoins nouveaux , et de procéder à des arbitrages .
Par leur structure (grande diversification des actifs, et leur mode de fonctionnement ( report à nouveau, plus-values non distribuées en réserve, réserves pour travaux, mode d’évaluation annuel à + ou – 10%), les SCPI offre une résilience certaine et peuvent enjamber les crises sans dommages majeurs.
2/Les particuliers investisseurs nombreux qui ont bien compris (contrairement à vous) tout l’intérêt des SCPI et qui ne croient pas au projet fou du grand reset de Klaus SCHWAB et des hommes de DAVOS, Bill Gates et autres ….. et qui croient au contraire à un réveil des consciences qui conduira à un sursaut et à un rejet du TOUT NUMERIQUE ( TLT, robotisation ) que certains rêvent d’imposer à l’humanité entière pour mieux l’asservir, pour pour mieux servir leur business (comme vous !) et pour mieux se servir !
Plutôt que cette mauvaise littérature sur le TLT, référez vous, ce que vous ne faites jamais , aux articles de professionnels sérieux du site PIERRE PAPIER, du site de l’IEIF ou de l’ASPIM, lisez les bulletins trimestriels d’information des SCPI publiés par les sociétés de gestion voire les rapports annuels…. où l’on trouve des données chiffrées concrètes et objectives ; c’est à cette condition que l’on sait de quoi l’on parle concernant les SCPI et cela vous évitera de dire n’importe quoi !
Pourquoi, pour une saine INFORMATION de vos lecteurs, ne publiez-vous pas les résultats obtenus (revenus et revalorisation) par les SCPI en 2020 ….il n’y a jamais de chiffres sur le Blog patrimoine….!
Il n’y a que des affirmations gratuites erronées du fait de vos biais cognitifs et de vos obsessions qui vous coupent du monde réel ( rejet de la vie sociale, repli sur soi dans le TLT, haine de la ville etc….)
ATTENTION, le confinement dans le TLT sur longue durée conduit au phénomène HIKIKOMORI …..
Le rendement global moyen (TDVM + revalorisation du prix des parts ) s’établit en 2020 à 5.3%
Pourquoi ne donnez-vous pas ce seul chiffre significatif ?
Connaissez-vous vous beaucoup de placement qui, avec un niveau de risque modéré, assure cela ?
Le bon plan actuel c’est d’investir en en SCPI dans les bureaux d’un fabricant de boules de cristal et de service de voyance… 🙂
Pour un rendement tout aussi satisfaisant (i.e., autour de zero!), on pourrait tout aussi bien investir en SCPI de bureaux de CGP…
Pour répondre à la question soulevée par Guillaume, je dirais les rendements, encore très bons… A court terme. Mais vous avez raison à moyen terme. Le problème est que payer env 10% de frais d’entrée ajd veut dire env 3 ans sans rendement. Quid du marché après ?
Je pense qu’il va baisser, avec la baisse de l’utilisation des bureaux. Il y en aura tjrs, mais moins de surface. Avec du TT, en mode hybride, ou pas, chaque activité étant différente et plus ou moins adaptée au TT.
Entre payer 10/11k le m2 pour l’immo à Paris, la moitié à Bordeaux ou Lyon, ou 5 fois moins ds les villes moyennes (voire encore moins), les salariés préfèrent acheter une maison avec jardin moins chère qu’un clapier. Surtout avec des augmentations limitées par le chômage.
Il y aura tjrs des bureaux,oui, mais moins. Rien n’arrêtera ce que le développement des transports et d’internet permettent de plus en plus.
@cedric plus haut : tout dépend des entreprises et services. En ce qui concerne le mien, nous répondons à tous les appels et rappelons les appels manqués. C’est avant tout une question de conscience professionnelle ou de suivi de la part du management. Je sais que ce que vous dites existe bien sur. Mais ce n’est pas une généralité.
Le marché de bureaux est très difficile à analyser.
En logements ,on peut jouer sur le prix de location pour louer,le risque de ne pas louer est très faible ,bien sûr en respectant quelques règles de bon sens.
En matière de bureaux ,la rentabilité offerte est supérieure mais le risque est beaucoup plus élevé et c’est souvent la règle du tout ou rien,loué ou vide même en ajustant le montant du loyer
(concurrence élevée,immeuble obsolète=valeur=0€ car vide,emplacement dégradé,surfaces non adaptés aux besoins,emplacements dégradés ou démodés …
Je crois ,comme vous,que nous allons avoir le même phénomène qu’avec les résidences services et qui vont trinquer,? :les propriétaires…
N’oubliez pas que les investisseurs jouent sur des locataires avec bail commercial 3-6-9 ferme à 6 ans ,9 ans voire 12 ans ce qui permet d’y voir clair sur période longue…et donc de lisser le risque…
En revanche la + value sur le k à long terme est illusoire….et cela risque d’être la règle du tout ou rien qui s’appliquera,et le rien s’appliquera si ce n’est pas loué.
J’ai l’impression que beaucoup de commentateurs donnent trop d’importance au court terme. Quel intérêt d’habiter à la campagne pour passer plus de temps dans sa voiture à faire des courses ou aller voir un spectacle ?
Quel est l’intérêt du télétravail 3 jours/5, car cela revient à réduire le temps de travail de 35 à 21 heures par semaine puisque les deux jours passés en entreprise seront consacrés à compenser l’absence des relations entre collègues les autres jours ? En plus le risque d’une explosion des coûts de formation n’est pas négligeable car on peut déjà remarquer, après une année de télétravail, la baisse de compétences et le laisser-aller engendrés.
Quant aux SCPI, les meilleures ont déjà commencé à s’adapter en transformant en logements leurs immeubles les plus anciens ou en diversifiant leur patrimoine vers les activités industrielles et logistiques plus rentables.
Qui paye les 4000€ / m² pour transformer un bureau en logement ?
Il semble que les institutionnels reviennent à l’immobilier résidentiel et font leur marché auprès des SCPI qui ont des immeubles de bureaux à céder…
C’est de la caricature .
La tendance des programmes de restructuration est plutôt à mixer logements, bureaux, parfois même des locaux à usages diversifiés offrant des services .
Un exemple : au 90 Avenue des Ternes à Paris 17 , un immeuble haussmannien à usage de bureaux vient de faire l’objet d’une réhabilitation lourde : augmentation de la surface de bureau avec création de 2 étages supplémentaires et création d’un petit immeuble en retrait avec vue sur cour et jardin à usage d’habitation de 17 logements vendus en VEFA.
L’immeuble de bureaux est acheté par CNP Assurances qui, comme de nombreux investisseurs institutionnels, continuent d’investir sur des bureaux prime …..pensez-vous que les dirigeants de CNP assurances soient inconscients ou fous ?
Imaginer le tout TLT et la fin des bureaux, c’est plutôt cela qui relève du délire !
Il faut savoir que le spread , écart de rendement avec l’OAT 10 ans, est de l’ordre de 3 pour les bureaux dans Paris, il atteint 4 hors de Paris. Qui dit mieux ?
CNP : Comment l’entreprise est-elle remise en question par le télétravail ?
https://www.cnp.fr/le-groupe-cnp-assurances/newsroom/actualites/2021/comment-l-entreprise-est-elle-remise-en-question-par-le-teletravail
Extrait :
La création ou la mise à disposition de tiers lieux, les fameux espaces de coworking , est une autre piste qui permettrait de regrouper des salariés proches géographiquement pour maintenir une cohésion d’équipe et rompre l’isolement. Les principaux écueils du télétravail levés, il conviendra alors, selon l’économiste Jacques Attali, de cultiver l’attractivité des sièges et bureaux traditionnels en les réaménageant pour en faire, plus que des lieux de production, des espaces d’échange, de créativité et d’incarnation des valeurs de l’entreprise.
En permettant, ou plutôt, en imposant une expérimentation d’une envergure inégalée, la pandémie Covid-19 semble en tout cas avoir définitivement rebattu les cartes de l’organisation du travail. Bien au-delà de la seule suppression des contraintes de déplacement ou du gain d’autonomie pour les salariés, le télétravail, lorsqu’il est partagé avec la vie de bureau, est peut-être en passe de ramener l’entreprise à son essence : fédérer et fidéliser des collaborateurs autour d’un projet et de valeurs communes.
Je vous cite un cas réel, concret qui est la preuve que CNP assurances continue d’investir dans les programmes immobiliers de bureaux à Paris et que par conséquent ses dirigeants ne croient pas à la disparition du bureau…….
Vous répondez par un article pêché sur internet dont l’auteur ( un DRH ou autre….,) est évidemment un « converti zélé » de la SECTE pro -TLT qui veut convaincre et faire adhérer à sa vision personnelle comme n’importe quel gourou ou adepte de secte le fait par démarchage, publications……
Vous pouvez balancer ainsi des tonnes d’articles représentatif du mainstream de la pensée dominante, cela ne prouve rien et ne peut guère convaincre que les convertis ….
« Chaque génération se croit vouée à refaire le monde, la mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas.
Sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à EMPECHER QUE LE MONDE SE DEFASSE »
Albert CAMUS, Discours de Suède
Jean-Paul SARTRE était lui pour la REVOLUTION BOLCHEVIQUE qui annonçait un monde paradisiaque où le communisme pourvoirait par des moyens collectifs aux besoins individuels (à chacun selon ses besoins ! ), notamment en abolissant la propriété individuelle . Erreur fatale, car ce faisant on tuait le moteur de la création de richesse et , pour avoir ignoré « l’humain », on sait ce qu’il est advenu de la belle aventure de la révolution communiste après qu’elle ait fait des millions de morts et causé les plus grands malheurs (contrôle des individus, privation de liberté, incarcérations ….)
Vous êtes Sartien, vous voulez abattre le « vieux monde », vous êtes pour la REVOLUTION NUMERIQUE sans être conscient des implications humaines et civilisationnelles en cascade qui en découleraient ( en terme de contrôle mondialisé des individus par les nouvelles technologies, par les algorithmes etc….) s’il n’y a pas un éveil des consciences que, étant Camusien réformiste et non révolutionnaire, j’appelle de tous mes voeux.
Je vous invite à lire » LE JOUR D’APRES » de votre voisin Philippe de VILLIERS sur « les lendemains » prévisibles de cette révolution numérique déjà annoncés sans vergognes par les Klaus SCHWAB et autres tenants du GRAND RESET de DAVOS qui ambitionne de dominer directement par le Tech les populations en tenant à l’écart les chefs des états …..
Macron va déjà s’incliner à DAVOS et reconnaît qu’il n’est plus « le Maître des horloges » …!!!
C’est d’ailleurs l’enfant de SCHWAB et d’ATTALI !
Remarque
N’en tirez aucune conclusion quant à mon appartenance politique, je n’en ai aucune et j’ai de la considération pour les idées justes et la vérité .
A contrario, je combats chaque fois que je le peux les idées que je juge dangereuses pour LES HOMMES, pour la SOCIETE, pour la CIVILISATION ….CAMUS contre SARTRE !!
Du jour au lendemain, les bureaux ne vont pas se vider. Il y aura un besoin différent (type coworking). Je ne crois pas une fraction de seconde au tout télétravail. Un ajustement plutôt.
Pour l’immobilier commercial, il y aura une transformation également. Davantage axé sur une « expérience client » que du shopping pur et dur.
Observons ce qui s’est passé ces derniers mois. La population n’est pas prête de changer son comportement de manière radical du jour au lendemain. Par exemple, dès que les centres commerciaux ouvrent, c’est la ruée. Idem dans les restaurants. Donc il y aura toujours un besoin d’immobilier professionnel.
Question: si les montants collectés sont encore élevés, savons-nous si cela s’est transformé en investissement, ou l’argent dort-il encore sur les comptes des sociétés?
Par ailleurs, si je comprends bien, les SCPI sont un des rares véhicules d’investissement qui permettent à un instant T de bénéficier des investissements « gagnants » réalisés par d’autres les années précédentes. Le système 3/6/9 apportent une très grande inertie, le rendement diminuera (?) dans les années à venir au fur et à mesure du renouvellement des nouveaux baux, cela pourra être très progressif.
Un indice : Très peu d’investisseurs revendent leurs parts de SCPI. C’est peut-être cela qui ne fait pas encore chuter les parts de SCPI (un maintient artificiel du fait que la peur n’entre pas encore en jeu) ?
Pour que la peur entre en jeu il faudrait à minima que les rendements ou/et les prix baissent de façon substantielles. Et si les rendements servis aux investisseurs ne baissent pas, c’est que les gestionnaires y font encore du bénéfice. Bien sûr il y a des reports des années précédentes mais si l’activité post pandémie reprend, les SCPI feront partie aussi des bénéficiaires quitte à adapter leurs immeubles à la ‘nouvelle économie’.
Le télétravail n’est qu’une composante satellite de moindre importance dans cet immense marché dorénavant Européen voire mondial.
Donc les SCPI, hors catastrophe économique à venir (ce qui est toujours possible vu l’état d’endettement géantissime des pays), ont encore quelques bonnes années devant elles!
Certaines SCPI investies dans des hôtels éprouvent des difficultés, mais à mon avis c’est conjoncturel. Je garde mes SCPI et j’investirai à crédit après l’épisode COVID
Je vais vous aider :
Arrêtez de lire paris match et voici
Arrêtez de vous laisser bêtement influencer au moindre fait d’actualité
Prenez de la hauteur
Gagnez en réflexion long terme (plutôt bizarre de dire cela à un cgp…)
Et sortez un peu de votre patelin de Granzay-Gript pour voir la réalité du monde 😉
Les SCPI comme les FCP n’ont pas de prix mais des évaluations ou des valorisations comptables. Dès lors, seule l’analyse des éléments comptables peut orienter vers des pistes de réflexions professionnelles.
Le pb sur ce sujet c’est que l’auteur n’est pas vraiment objectif et qu’il se laisse assez naivement influencer par qq journalistes … La réalité c’est que les patrons comprennent que le présentiel est sauf exception source d’une productivité accrue et qu’à partir de là, sans bruit, chaque patron va pousser gentiment tout le monde à retourner au bureau 3 jours, puis 4 jours puis 5 jours. cqfd
Nous venons de vivre dans un monde assez virtuel dans lequel les clients et les patrons n’étaient plus les drivers des entreprises, mais heureusement, tout est en train de rentrer dans l’ordre. Et ce sera plus rapide que vous ne le pensez !
Après la drôle de crise, la drôle de reprise (en K)
Nous ne cernons pas encore très bien les conséquences de cette crise. On sait que nous allons en sortir, mais la date précise reste encore floue.
Et surtout quel sera l’état des lieux au final ? Combien de cadavres devrons nous ramasser ?
Nous voyons bien les gagnants :
le haut du panier des entreprises et des salariés.
Les grandes entreprises d’abord, celle qui ont les reins solides, avec en première ligne la finance, les pharma et l’informatique.
Les salariés de haut niveau de formation, (qui peuvent télétravailler facilement) les fonctionnaires et employés des banques, assurances, et tous postes qui consistent à travailler pour une entreprise publique ou privée ayant contact avec la clientèle et qu’il est impossible de joindre parce qu’ils confondent parfois télétravail et TV travail, et puis les retraités bien sûr.
A titre d’anecdote, j’ai un proche (jeune informaticien) qui travaillant pour une firme suisse, télétravaille depuis son appartement parisien et n’a pas mis un pied au siège depuis février 2020 mais touche quand même un salaire suisse. (français fois 3)
Récemment il est parti avec quelques amis télétravailler 2 mois aux Canaries (avec bars et restaurants ouverts) où il a retrouvé toute une équipe de chez Google Irlande, partageant leur temps entre télétravail, soirées, Surf et Kyte Surf. C’est pas beau la vie ! avec l’ambiance espagnole ???
le premier choix dans un appartement étant la qualité de la connexion WIFI et personne ne se doutait qu’il était là bas.
Mais les autres ?
Dans le tourisme, l’aviation, l’hôtellerie, les travailleurs précaires, ou seulement ceux dont la présence est indispensable sur leur lieu de travail ( agents d’entretien, accueil, commerciaux..) qui ont été payés par le «quoi qu’il en coûte», combien vont retrouver un emploi quand cela ira mieux ?
Et surtout quand ?
Hier encore en me promenant dans Paris, et malgré les terrasses ouvertes sous une pluie de giboulées, conférant une certaine gaîté retrouvée à notre ville lumière, je n’ai pu m’empêcher de remarquer les (trop) nombreuses boutiques fermées. Même celles de certains restaurants, qui ayant créé des terrasses en bois sur la chaussées ont renoncé à aller au bout de leur démarche, faute de moyens ou de courage..
Tout cela s’arrangera naturellement, même après les guerres les choses finissent par rentrer dans l’ordre.
On peut sinon donner une date, du moins envisager la reprise d’une activité normale lorsque les voyages internationaux ne seront plus freinés par de quelconques mesures barrières…
C’est à dire quand l’épidémie sera vaincue, que l’essentiel du monde sera vacciné, que les chinois reviendront ( ce sera le signe le plus marquant), donc pas avant un an sûrement.
Cette crise aura entraîné beaucoup d’inégalités, dans la façon de la vivre, dans le maintient (ou pas ) des revenus, dans la manière dont les gens récupéreront, et peut être aussi dans l’impact psychologique et comportemental qui va en découler.
J’ai noté, qu’ une majorité de télétravailleurs ne souhaitent pas retourner en présentiel ou alors partiellement.
Peut être n’ont ils tout simplement pas envie de retourner au boulot ?
Nous en sommes à 15 mois de ce «drôle de travail, et de cette drôle de crise» et cela va durer encore, pour certains au moins jusqu’à la fin de l’année.
Il y aura probablement des séquelles, et quelles seront les réactions lorsque la pompe à finance va commencer à se tarir ?
Jusqu’ici 95 % de l’économie «tourne» correctement paraît il, ce qui explique les anticipations de croissance pour cette année. Mais n’oublions pas que les milliards pleuvent toujours.
Personne ne peut imaginer que cela va s’arrêter autrement que très progressivement. Tellement progressivement, que cela mettra peut être plusieurs années.
Tant mieux diront les apôtres de l’investissement par la dette ( dont je suis), mais les français eux, restent très frileux : un récent sondage montre que 70 % de la population souhaite garder le masque en extérieur, alors que l’on devrait avoir compris que cela ne sert à rien. C’est un signe de repli sur soi.
Il ne faudrait pas que s’installe un sentiment de malaise irréversible, trouvant sa source dans une exacerbation des inégalités, accentuée par le séparatisme d’une société confrontée à une violence régulièrement accrue, et de plus en plus mise en évidence par les chaînes d’info continues.
Les sommets atteints par l’immobilier, les bourses, le bitcoin et même l’OR qui revient, sont aussi la traduction d’une inquiétude, d’une fuite vers les valeurs refuge, qui s’apparente à une fuite en avant, de la part marginale de la société qui a, ou qui a fait des économies lors de cette crise.
Nous sommes loin d’être sortis de l’inflation des actifs, qui avait commencé bien avant la Covid, mais qui ne fait que s’accentuer depuis.
Inflation financière des actifs ou inflation de valorisations comptables présentées à tort comme financières ?
Un exemple concret avec H2O et l’ensemble des FCP qui ont des positions en volumes de titres incohérentes avec les volumes échangés quotidiennement.
Les Bourse, en termes financiers, ne connaissent pas de sommets. Ce sont les indices, dits boursiers, qui peuvent connaître des sommets de valorisations comptables et non de prix ou de cours
Merci pour cette véritable analyse, qui change de la plupart des autres commentaires chacun anathêmisant les autres au nom de dogmes sans rien analyser de la situation réelle.
Apprenez Monsieur que jamais dans l’histoire l’utilisation, de la « planche à billets », fusse t-elle dans une version moderne, ne s’est terminée autrement que par une catastrophe
Monsieur, l’utilisation de la planche à billets n’a rien avoir avec les valorisations comptables des FCP et autres copropriétés d’investissement. Les valorisations comptables mark-to-market de ces copropriétés ne tiennent absolument pas compte des réalités financières, alors que la planche à billets injecte de l’argent dans le circuit financier économique . Toute injection de capitaux est nécessaire à CERTAINS MOMENTS, car seule elle peut apporter la fluidité financière nécessaire.
Le problème juridique et financier actuel des OPCVM est que c’est bien dès l’échange épargne contre des valorisations comptables de FCP que le client est entré en risque, car les VL n’ont AUCUNE réalité financière générique. Point de débat puisque cette réalité est reconnue par l’ensemble des derniers présidents de l’AMF et des autorités comptables.
Ce commentaire ne s’adressait pas à vous Monsieur Pire mais à Julien B. lorsqu’il écrit:
« Personne ne peut imaginer que cela va s’arrêter autrement que très progressivement. Tellement progressivement, que cela mettra peut être plusieurs années.
Tant mieux diront les apôtres de l’investissement par la dette ( dont je suis), mais les français eux, restent très frileux….. »
Ceci étant dit les « valorisations comptables » qui sont (à vous lire régulièrement) votre sujet de prédilection ne sont pas le problème de l’endettement à outrance avec de la fausse monnaie créée sans contrepartie, mais bien l’impuissance et la folie des hommes qui dirigent les pays et qui se résume comme ceci: « de toutes façons, je ne suis que de passage, je m’en sort comme je peux et après moi le déluge !!! ».
Des irresponsables qui endorment la populace à coups de slogans et de faux raisonnements, de fausses informations même. Le pire (!) c’est que ça marche, vue le niveau d’éducation des gens en les matières économique et financière.
Merci pour votre réponse et vos développements d’arguments que je partage.
Lorsque la planche à billets a créé des « catastrophes » c’est tout simplement parce qu’elle n’avait pas été accompagnée d’une (ou de) mesure(s) de régulation. Mesure(s) qui pouvait(ent) être de l’ordre d’une fiscalité à géométrie variable ou d’une fiscalité prenant en compte les évolutions de l’amplitude des volumes échangés. Un exemple concret avec les OPCVM qui détiennent plus de titres que ce qui est échangé dans la journée et qui comptablement peuvent prendre le cours de fermeture comme valorisation comptable de l’ensemble des mêmes actions. Valorisations comptables vendues comme de réalité financière et évolutions de valorisations comptables vendues comme performances financières.
Exemple avec l’action AIR LIQUIDE de la séance boursière d’hier :
ISIN Cotations du jour
26/05/2021 Cours du Jour 140,30
Variation Officielle en % -0,57%
Volume Echangé Jour 512 867
Flottant en nombres de titres négociables 156 329 371
Calcul Variation VHR en % -0,00187% selon la formule
Variation officielle du jour * (volume du jour/flottant)
% de désinformation (VSJ / VHR) 99,67%
Flottant % = Pourcentage de titres réellement négociables
Volume Total Titre 473 725 366
Dernier élément de réflexion, il est évident que le cours de fermeture c’est fait sur échange de volumes de titres ne représentant qu’un très faible pourcentage du volume global des échanges de jour.
Ca baissera, mais dans quelques années, avec des reconductions de baux décotées, le marché étant inondé de bureaux vides. Les entreprises sont de rudes négociateurs…
Baisse de loyers => baisse des valorisations => décollecte nette => potentiels gros soucis de liquidités. Il suffit de regarder ce qui s’est passé dans les années 90 avec les SCPI, grosse baisse en 7 ou 8 ans, et des « bank run ».
L’investisseur en SCPI est généralement un petit investisseur patrimonial, qui ne réfléchit pas beaucoup aux potentiels problèmes de liquidité ou de revalorisation, il achète souvent un chat dans un sac sans même s’inquiéter de connaître le parc dans quoi il investit: il sait juste lire sur une plaquette un pourcentage!
Beaucoup de personnes s’imaginent que le futur sera comme le passé, sans grande imagination…
Pour ma part, l’âge venant, je m’intéresse aux SCPI, plus qu’a la détention en direct et les emmerdements qui en découlent et envisage d’en prendre, mais j’avoue que le degré de réflexion des posts que je vois ici me laisse sans voix.
Les arguments ne sont que des affirmations gratuites reposant sur le passé, et pas une analyse d’une situation donnée, avec différents scénarios d’évolution possibles voire probable.
C’est très facile de dire, on va transformer les bureaux en appartements…
Mais, combien ca coûte ? pour autant que ce soit possible,
Quel impact financier dans la mesure ou le loyer au m² de bureau est plus élevé que celui de l’appartement loué a un particulier (déja là ca coince: si on rajoute des travaux avec une rentrée moins élevée merci de me dire comment on maintient le rendement)
Et puis y aura t’il un marché pour ces appartements?
Etc Etc…
N’oubliez pas que dans les grandes villes beaucoup d’appartements qui étaient allés vers la location de courte durée vont revenir sur le marché locatif traditionnel parce que c’est une volonté POLITIQUE !!!! à laquelle s’ajoute celle IDEOLOGIQUE de réguler les loyers (comprendre faire baisser drastiquement).
Pendant ce temps, toujours pour ces grande villes, la tendance est tout de même a une franche désaffection.
Pour ma part, je réfléchit, je regarde, j’étudie, mais a cette heure je n’ai aucune certitude.
Je pense que beaucoup de SCPI se maintiennent a haut niveau en raison d’une collecte irrationnelle due au manque d’alternative proposant un rendement.
Il y aura de grandes déceptions, et même de grandes désillusions.
Réciproquement d’autres SCPI sont plus prometteuses, ont de meilleur fondamentaux.
Il y a sans aucun doutes aussi de bons coups a faire.
Mais c’est toujours la même chose, tout dépend des objectifs de chacun.
En accord avec Julien et Le Mécréant. Nous sommes dans une période de transition mais nous n’arrivons pas à voir clairement dans quel sens l’évolution s’infléchira et donc pour la gestion du patrimoine c’est très difficile. Dès que quelqu’un aura une certitude très argumentée je serai preneur😉.
« Pour ma part l’âge venant, je m’intéresse aux SCPI…. »
Totalement d’accord avec vous !
Ayant géré pendant 30 ans une trentaine de logements, cela devient INSUPPORTABLE à « un certain âge » d’autant que « les choses » ne vont pas s’améliorer pour les propriétaires bailleurs ( protection du locataire, mise aux normes énergétiques , encadrement des loyers, explosion de la taxe foncière à venir etc…..)
Les SCPI (bien choisies) avec une fiscalité si possible allégée (IS) sont un OASIS de TRANQUILLITE,
et gérer un portefeuille de SCPI est un pur bonheur !
Et enfin, les avantages liés à la DIVERSIFICATION, à la possibilité de céder quelques parts en cas de besoin, ce qui est quand même plus facile et rapide que de vendre un bien immobilier !
Pour apporter du grain à moudre…
Il faudrait aussi prendre en compte la qualité des entreprises à qui sont louées ces bureaux , ainsi que leur taille critique. Avez vous déjà vu une entreprise changer son siège social tous les deux ans sous prétexte que des bureaux sont désormais moins chers à tel ou tel endroit ? (et pour combien de temps ? ) . Une entreprise s’implante quelque part de manière durable sur différents critères : l’emplacement (transports, voies de communications, prestige suivant activité), l’aménagement des bureaux (les SCPI semblent être réactives pour remodeler les bureaux pour les besoins de ses clients) , enfin le loyer.
Le loyer est une variable d’ajustement parmi tant d’autres mais qui n’entre pas en premier lieu dans les critères de profitabilité d’une entreprise. Peut être qu’il y a aura des renégociations de loyer… Ce qui est certain c’est qu’un déménagement a un coût très important pour une entreprise et peut aussi faire fuir ses talents, c’est quelque chose qui doit être pensé et réfléchit pendant de nombreux mois voir années suivant la taille du groupe.
Pour résumer, une SCPI qui a pour principaux clients des poids lourds du CAC 40 ou du SBF 120 peut dormir tranquille 😉 , à vous de bien choisir vos SCPI de bureaux.
C’est peut-être vrai pour des bureaux hébergeant des sièges de grosse boîtes (et encore), mais cela ne représente que peu de % d’occupations. Beaucoup de SCPI sont diversifiés, dans le commerce le taux de rotation est énorme (la durée de vie de certaines boutiques est de quelques années), les bureaux sont aussi souvent des succursales sans grande valeur ajoutée. Les baux ont des durées parfois courtes, et surtout le marché est global: si les loyers moyens baissent dans une ville, croyez-vous qu’en cas de renouvellement de bail une entreprise acceptera de payer 20 ou 30% plus cher? Même sans déménager, une entreprise peut facilement renégocier à la baisse son bail en utilisant l’argument du déménagement (partiel ou complet). De mon expérience, les entreprises déménagent assez souvent. Il suffit de 10 à 20% de renouvellement par an pour faire baisser les loyers rapidement: et un bail signé l’est sur le long terme…
Je répons à Knuth
Prenez des exemples parmi les SCPI de bureaux dont le capital est de 1 milliards d’euros ou plus, et faites en une analyse plutôt que de prodiguer des généralités véhiculant des a priori non fondés.
Prenez PRIMOPIERRE, EPARGNE FONCIERE, EFFIMO, Pf Grand Paris, PFo2 etc …..et parlez concret !
Je réponds à William,
Enfin un peu de réalisme et de bon sens à contre-courant de la pensée ambiante dominante et du lavage de cerveau des tenants du goulag numérique et des asociaux qui rêvent de ne plus avoir à se lever le matin pour se rendre au travail au bureau .
Parler de façon générique des SCPI n’a aucun sens et relève des discussions du café du commerce avec des a priori pour arguments.
Concernant les SCPI de bureaux, il est possible effectivement de bien les choisir pour éviter les risques évoqués par les Cassandre des SCPI.
L’emplacement, la qualité et la diversification des immeubles, la capitalisation, le RAN, les réserves (plus-values non distribuées et provisions pour travaux) , la qualité des locataires , la durée résiduelle des baux, la compétence historique de la société de gestion sont les paramètres à considérer.
Une SCPI dont la capitalisation dépasse le milliard d’euros, avec un patrimoine de qualité, qui a pour locataires des entreprises du CAC 40 ou des administrations, et une durée résiduelle de 4, 5 ans ou plus permet à ses associés de dormir tranquille, ce qui est mon cas.
Le non côté a pour caractéristique d’avoir des amortisseurs de crise .
« Pour résumer, une SCPI qui a pour principaux clients des poids lourds du CAC 40 ou du SBF 120 peut dormir tranquille ». Bof..; PSA par exemple a quitté son siège social de Rueil-Malmaison, et les salariés qui y travaillaient se sont répartis entre les sites existants de Poissy, Vélizy et surtout le télétravail pour ces sites restants, afin de faire une place pour tout le monde..
Les SCPI de bureaux dites « patrimoniales » qui ont un CAPITAL de 1Mds , 2Mds voire 3 Mds d’euros ont plusieurs centaines d’immeubles et de locataires .
Le risque est dilué et les fous comme Peugeot qui plonge dans le TLT ne sont pas et ne seront pas légion !
Enfin si crise grave il y a tous les actifs plongeront.
Au contraire s’il y a un rebond important de l’économie, pourquoi voulez-vous que cela ne profite pas également à l’immobilier tertiaire ?
Le lavage de cerveau anti SCPI pratiqué sur ce blog depuis des années semble efficace en tout cas !
Oui mais un déménagement est qqfois aussi l’occasion de réduire la masse salariale grâce aux départs volontaires.
Le télétravail ne pourra se généraliser à long terme.
Il a surtout mis en lumière le télétravail fictif…
De plus, lorsque les syndicats imposeront à tous les employeurs de verser des indemnités conséquentes, seules les grandes entreprises ou les administrations continueront le TLT.
Enfin, de ma propre expérience, bon nombre de juniors ont été délaissés et leur formation et leur adhésion à la culture de l’entreprise quasi impossible.
Ça arrive en effet, et c’est un vrai problème à prendre en compte. Par les managers d’abord, mais aussi les salariés : n’est ce pas aussi leur job de participer à la formation des nouveaux ? Aux managers de mettre ça ds les objectifs. Personnellement j’ai passé bcp de temps à former un nouveau pdt le covid, très sympa, car je veux qu’il soit bien accueilli et qu’il reste. Ceux qui préfèrent les laisser seuls, les perdre et se retrouver avé la masse de travail supplémentaire à gérer n’ont plus qu’à se plaindre ensuite, de leur propre erreur.
Open Travail, La Mutuelle Générale met en place une nouvelle organisation du travail innovante, pour concilier performance et meilleur équilibre de vie de ses collaborateurs
https://www.lamutuellegenerale.fr/nous-connaitre/actualites/la-mutuelle-generale-met-en-place-une-nouvelle-organisation-du-travail-innovante-pour-concilier-performance-et-meilleur-equilibre-de-vie-de-ses-collaborateurs.html
Ouvert à l’ensemble des salariés en CDI, CDD et stage/alternance sur la base du volontariat, les collaborateurs de la mutuelle pourront ainsi choisir d’effectuer de 0 à 5 jours de télétravail par semaine avec un minimum de 4 jours de présence par mois. Ils auront aussi la possibilité de choisir leur lieu de télétravail : domicile, résidence secondaire, lieu tiers ou un autre site de La Mutuelle Générale de manière ponctuelle. Les salariés de La Mutuelle Générale bénéficieront également de nouvelles flexibilités dans la gestion de leur journée de travail afin d’harmoniser contraintes personnelles (récupération des enfants à l’école, temps aidant…) et activité professionnelle.
Cette organisation du travail, très novatrice pour le secteur banque-assurance, offre ainsi aux salariés de la mutuelle l’opportunité de faire coexister un projet de vie personnel (déménager dans une autre région pour gagner en qualité de vie, se rapprocher de parents âgés, suivre son conjoint lors d’une mutation géographique par exemple) tout en conservant son emploi, son savoir-faire, ses collègues, etc. dans la même entreprise. Pour La Mutuelle Générale, c’est également la garantie de conserver les compétences de ses talents, d’attirer de nouveaux profils, et d’élargir son bassin de recrutement.
Bonjour, je souhaite réagir à votre dernier article sur les scpi. Que vous ayez exposé vos réserves l’an dernier, je le comprends tout à fait.
Par contre je ne comprends pas votre discours alarmiste d’aujourd’hui. N’avez pas de connaissances qui travaillent en ville, des connaissances qui teletravaillent et n’en peuvent plus ? N’avez vous pas vu tous ces sondages ou une majorité de salariés veulent revenir au bureau et ne souhaitent teletravailler qu’un à 2 jours semaine?
Et puis si l’on ne va au bureau que 2 jours semaine, ne faut-il pas dans ce cas… Des bureaux pour les accueillir ?
Enfin comme toujours en immobilier il faut sélectionner des bureaux, des scpi de qualité.
Vous ne dites pas non plus que de nombreuses scpi de qualité étaient sur la base de 2019 et même 2020 sous quotees, le prix de la part étant inférieur au prix du marché.
Je suis intéressé d’avoir des détails sur votre raisonnement.
De même dans une société vieillissante, pouvez vous m’expliquer quel serait le problème de diversifier son patrimoine avec un investissement en ehpad ou scpi type pierval ou primo vie ?
Merci de votre retour,
Cdt,
Bonjour Fabien
Une partie de la réponse me semble se trouver dans votre question.
En effet si les salariés d’une entreprise travaillent en moyenne 50% du temps en télétravail, il faut deux fois moins de bureau.
C’est assez mathématique….
En outre je fais confiance aux gestionnaires pour « optimiser » la chose… cela fera dons sans doute moins de 50% encore nécessaires.
Pour les ephad… vu de ma chaise le soucis est la solvabilité (a moyen terme) des « clients » sur laquelle j’ai les plus grands doutes.
On vois mal les retraites augmenter, alors que les coûts d’hébergement vont nécessairement flamber due au cout de mises aux normes etc…
Perso, j’y vais pas.
Votre remarque est pertinente. Je me la suis également posée. Mon intuition est la suivante : le vieillissement de la population étant inéluctable, et l’Etat français se caractérisant par son incapacité structurelle à créer et gérer lui-même les infrastructures massives destinées à gérer ce vieillissement (sur-administration kafkaienne, gestion du personnel à la fois passéiste et clientéliste, temps de réaction démesurément long, sous-productivité assumée, coûts administratifs prohibitifs), il va faire comme pour le logement et la santé: il va sous-traiter au privé et, pour maintenir la paix sociale, solvabiliser la « clientèle » démunie grâce à des allocations sociales massives, qui seront financées par de nouveaux impôts (le fameux 5ieme pilier de la sécurité sociale). De la même manière que les cliniques privées sont en grande partie financées par la sécu et les bailleurs privés par les APL (même si ces derniers n’aiment pas qu’on le leur rappelle), les actionnaires et propriétaires des maisons de retraites et de leurs murs seront en partie payés par de l’argent public. C’est cynique, mais je suis à peu près convaincu que la clientèle des maisons de retraite privée sera solvabilisée « coûte que coûte ». Attendez-vous bien sûr à une hausse massive de vos cotisations. Investir dans ce type d’hébergement – que ce soit sous forme d’actions, de SCPI, ou d’investissement direct dans une chambre (solution à mon sens la plus risquée des trois, et de très loin) – peut être vu comme un moyen de ‘récupérer’ une partie de ces cotisations.
Dans un pays qui prélève déjà largement 60% de la richesse, la marge d’augmentation des impôts me semble passablement illusoire.
Non pas qu’ils ne vont pas tenter le coup, mais parce qu’a un moment ca détruira plus de valeur ajouté que ce ca ne produira de rentrées supplémentaires.
J’ajoute qu’avec une dette covid (sans parler du reste) qui ne pourra être amortie que sur 64 ans si tout va bien, et que nos « amis teutons » n’ont pas l’intention de payer les frasques des « pays du sud » c’est plutôt mal parti pour que l’état finance.
Il se dit même que l’europe va contraindre a des « reformes » qui n’iront assurément pas dans le sens du « social » si vous voyez ce que je veux dire, on en a déjà un aperçu avec l’assurance chomage …
Alors perso je ne prendrais pas ce paris là.
Il est important de ne pas se laisser impressionner par l’information et surtout la désinformation omniprésente dans les médias et revenir aux fondamentaux et à l’histoire.
Il n’est pas possible de faire du télétravail à 100% voire même à 50%. Si cela est plébiscité, car un phénomène de mode qui a été rendu automatique par la crise sanitaire, il est évident que le lieu de travail est important à plusieurs titres.
On glorifie le télétravail, mais on oublie tous les problèmes qu’il va générer et que les entreprises ne voudront et ne pourront pas absorber.
La clé reste l’adaptation. Est ce que des SCPI vont souffrir ? Bien entendu. Est ce que toutes les SCPI vont souffrir ? Absolument pas.
Je prends un élément de comparaison : imaginons demain une crise de l’immobilier d’habitation : est ce que vous pensez qu’un appartement dans le coeur du 7ème arrondissement pourrait subir une absence de vente ? Et comparativement avec un immobilier dans le fin fond du 93 ? J’en doute…
L’important c’est la qualité de l’actif sous-jacent : certaines SCPI souffriront car leurs parcs immobiliers ne sont pas qualitatifs. Les autres passeront au travers. C’est du bon sens.
Le même raisonnement peut être apporter pour tous les types d’actifs.
Vous citiez plus haut pierval santé et eurovalys.
Pierval santé est de loin l’une des meilleures SCPI Santé européenne.
Eurovalys est une excellente SCPI Bureaux 100% allemande où la logique du télétravail et de la location n’a rien à voir avec la France.
Enfin je vois des citations de sondage comme le parisien. Ca n’a aucune valeur. Evidemment qu’aujourd’hui on s’en fait une gloire du télétravail. Cependant prenez les sondages il y a 6 mois, ils étaient encore plus élogieux. Cela ira en décroissant.
Je pense qu’il n’y a ni de fin des SCPI, ni de fin du télétravail, simplement une adaptation globale.
Les petites scpi patiront de la situation, les bonnes scpi en ressortiront grandies et prenant le train en marche de l’adaptation.
Le télétravail, plébiscité au début à 100% commence à passer sur une base de 50%-60%. Cette proportion diminuera à terme, sans disparaitre, pour des raisons liées à la législation assurantielle et du travail, ainsi que pour des raisons purement sociales.
Il faut prendre de la hauteur et avoir un raisonnement macro.
Selon une étude de l’ieif citée plus haut, il suffit que 42% des entreprises adoptent le télétravail au rythme de deux jours par semaine pour que la demande de bureau baisse de 27%.
N’est ce pas suffisant ?
De surcroît, les emplacements recherchés avant covid, ne seront peut être pas ceux recherches après.
Ces études sont toujours approximatives et reposent sur des paramètres bien précis à chaque fois dont vous devez prendre connaissance et conscience (et partager d’ailleurs si vous la citez).
Il n’y a que le recoupement d’informations et la prise en compte de tous les paramètres qui peuvent apporter une réponse cohérente ou à peu près cohérente.
Ces études oublient très majoritairement 1 point : le coté assurantiel. Tous les assureurs pointent le fait qu’assurer l’ensemble des salariés d’une structure en télétravail permanent ou semi permanent sera un casse tete sans non et un cout astronomique pour les entreprises, bien supérieur aux loyers ce qui n’est guere étonnant. Et je ne prends qu’un seul des aspects contraignants.
Par ailleurs, quand bien même la demande en bureaux baisserait je vous rappelle qu’en parallèle la prise en compte de nouvelles règles sanitaires et de bien-être au travail va faire repenser toute l’organisation structurelle de l’immobilier professionnel. Les intégrer (et c’est en cours) modifie drastiquement ces infrastructures : moins de personnes plus d’espaces en résumé.
Vous affirmez en citant des sources parcellaires. Ce que je vous reproche ce n’est pas d’avoir votre opinion, mais c’est qu’elle soit tranchée et orientée.
A l’inverse le recoupement d’information permet d’être bien moins mélodramatique pour l’avenir. Les porteurs de mauvaises nouvelles dans l’histoire comme les diseurs de bonnes aventures sont des comètes éphémères dont les propos sont rapidement oubliés.
En finance, comme en immobilier, il y a des hauts et des bas, l’adaptation permet toujours le rebond.
Je ne suis pas aussi tranché que vous sur ces questions. Vous avez raison sur un point le télétravail va entrer dans les moeurs, comme bien d’autres phénomènes dans l’histoire ; vous avez raison certains en pâtiront ; cela ne signe en rien la fin de l’immobilier professionnel, comme la bulle internet des années 2000 n’a pas mis fin au monde hyperconnecté dans lequel nous vivons, comme la bulle de l’immo pro des années 90 n’a pas mis fin au monde de l’immo d’entreprise, comme les crack de 29,74,82, 2008, 2011 etc n’ont pas mis fin au monde financier dans lequel nous vivons.
Pourquoi ? une raison simple : cela s’appelle la « correction ».
Et nous corrigeons en permanence…
Il ne faut pas citer des informations parcellaires et orientées, si vous faites un article tranché, veillez à ce qu’il soit étayé.
Autant vous faites souvent de bons articles, autant celui-ci n’est qu’une affirmation sans fondement.
Comment imaginez-vous dans une entreprise ayant adopté de façon généralisée le TLT :
1/ le recrutement et l’insertion des jeunes , condition de la pérennité de l’entreprise
et par retombée de leur insertion dans la société (insertion par le travail)
2/ l’acquisition d’une culture d’entreprise ( indispensable à la motivation et à la cohésion !)
3/ la formation et notamment l’acquisition d’une « expérience » (de terrain) ?
C’est IMPOSSIBLE !
En partant de l’entreprise où il a fait du TLT, de quelle expérience pourra se prévaloir le salarié pour postuler dans un nouveau poste ? Il n’est qu’un prestataire de service externe !
En cas de perte d’emploi (on dit que le TLT chez soi est parfois l’anti-chambre de pôle-emploi)
sur quel réseau (si important) pourra t-il s’appuyer pour retrouver un emploi . Aucun, il sera marginalisé, resté à quai et non dans le train ….ah, je sais , vous n’aimez pas les TC !.
A ma sortie de l’Ecole, le matin de mon arrivée dans ma 1ère entreprise de BTP, le Directeur du BET m’a fait faire le tour des bureaux du siège : présentation à mes collègues du BET, puis aux divers directeurs, puis aux personnels des autres services…..
Comment fait-on si 80% du personnel est en TLT at home ?
Ensuite, ce furent des visites des filiales et des chantiers …et petit à petit j’ai ainsi appris à connaître l’entreprise et mes collègues et à communiquer / travailler avec eux .
Oui on apprend aussi à se connaître à la machine à café (mais on n’y passe pas sa vie comme le suggère votre dessin caricatural ( et un peu injurieux pour ceux qui ont travaillé pendant des décennies en entreprise en donnant le meilleur d’eux mêmes) , on apprend à se connaître et à travailler ensemble en réunions qui sont tout sauf inutiles, on apprend le travail en équipe, condition de la CREATION et de l’INNOVATION, bref de la CREATION DE RICHESSE .
=========================================================================
Sortez de l’UTOPIE, de vos DOGMES et IDEES FIXES sur l’après covid, revenez sur terre !
Oubliez un peu le TLT, la fin des bureaux et l’effondrement des SCPI .
Investissez dans des SCPI bien sélectionnées sur (très) long terme, et vous pourrez dormir tranquille en préparant ainsi votre retraite !
Pour INFO, j’ai un RDV la semaine prochaine à Paris pour l’étude d’un projet d’acquisition de SCPI en démembrement selon mon schéma SCI IR pour la NP, SCI IS pour l’US , et qui plus est avec un prêt pour doper la performance (déjà importante du fait de l’IS) par l’effet de levier d’un crédit.
C’est un cas compliqué à financer, ce n’est pas gagné, mais le CASH dégagé (imposition IS pinuts !) permettant d’assurer le remboursement sans risque, il ne devrait pas être difficile de convaincreun interlocuteur non lambda ayant quelque ouverture d’esprit et le sens des affaires !
Pour les garanties, à plus de 70 ans, ne parlons pas d’assurance, mais il y a le nantissement (un peu plus compliqué en démembrement ! ) . Je vous dirai si cela marche ou non !
Comme dans la chanson, la question posée concernant le financement sera simple : tu veux ou tu veux pas ? Mais franchement, le Code de la consommation que vous citez n’est pas le problème !
Réponse à GF
L étude de l’IEIF à laquelle vous faites référence a étudie divers scenarii, trois de mémoire, mais ne prétend nullement prédire ce que sera demain.
Il faut se mettre dans la tête que nous ne connaissons pas ce que sera demain, et que l’on s’en fiche,
car la gestion de patrimoine qui ne se conçoit que sur long terme, surtout s’agissant d’immobilier et de SCPI en particulier, se moque du clapotis du court terme.
La GP, c’est l’art de prendre des décisions pertinentes quelle que puisse être la météo demain .
à JF Degait
BRAVO à vous, voilà des propos de bon sens, où la raison et la mesure font plaisir à entendre, c’est tellement rare sur ce blog concernant ces sujets….mais serez vos entendu au milieu du tintamarre et du délire entretenu sur le TLT érigé en véritable RELIGION, avec pour corollaire la fin de l’usage des bureaux et donc un tsunami sur les SCPI , rien que cela…..Notons toutefois que maintenant ce serait simplement le calme avant la tempête !
Pour quelle(s) raison(s), dans quel(s) but(s) tout ce tintamarre inlassablement répété comme une antienne avant et après un psaume …?
Votre analyse sur les SCPI est particulièrement pertinente.
Il y a 200 SCPI environ, dont la moitié en SCPI de rendement dite « classiques » .
Parler SCPI de manière générique n’a aucun sens …c’est comme parler des ACTIONS de façon générale !
Comme vous le dites, certaines SCPI dont le patrimoine est de moindre qualité et investi sur des secteurs impactés par la crise seront en difficulté, mais les SCPI qualifiées de patrimoniales ( on les connaît ! ), présentant une qualité intrinsèque et une bonne diversification de leurs actifs sous-jacents sont, comme le dit Guy MARTY, ancien Directeur de l’IEIF et créateur du Site Pierre-papier, » de bon navires capables de poursuivre leur périple sur une mer fusse-t-elle agitée, et de mener leurs passagers à bon port « .
Concernant les SCPI spécialisées secteur SANTE , il en existe deux ayant une importante capitalisation de plus de 1 milliard d’euros et une toute jeune la FONCIERE DES PRATICIENS . Le TLT n’aura pas d’impact sur ces SCPI, par contre l’explosion du nombre de seniors est un DEFI qui devra être relevé IMPERATIVEMENT « à moins d’euthanisier les vieux »….! .
Le risque lié au non respect des conditions du bail commercial initial dont on se gargarise tant (certains se délectent des problèmes plus que des solutions) concernant les résidences services en général, ne se pose guère pour les résidences seniors et ephad lorsque le propriétaire-investisseur est une société pesant un milliard d’euros qui détient des parties de résidences seniors entières ; le rapport de force avec la société locataire gestionnaire de la résidence n’a rien de comparable avec le cas de la personne physique … et de plus des rapports capitalistiques existeront ! Selon moi, c’est par le biais des SCPI ou des OPCI qu’il faut investir dans « LA SILVER VALLEY »
Oui, investir en SCPI secteur SANTE est une opportunité à saisir !
A noter que l’OPCI SILVER GENERATION a d’excellents résultats post covid …
Concernant le TLT, comme le dit un universitaire de l’Ecole de Management du Havre dont j’ai oublié le nom, il y aura un « effet rutabaga » post covid, c’est une évidence .
Alors que c’est un légume délicat et intéressant utilisé par les chefs étoilés aujourd’hui encore dans des entremets délicats , le mauvais souvenir qui lui est attaché du fait de son image liées aux privations et aux souffrances de la guerre, a eu pour conséquence un rejet complet par les consommateurs de l’après-guerre le faisant tomber en désuétude. Qui mange du rutabaga aujourd’hui ? Personne !
Dans mon entourage, les personnes que je rencontrent disent « en avoir ras le bol du TLT » et le rejettent comme mode usuel de travail comme l’on a rejeté le rutabaga !
nous n’avons pas tous les mêmes fréquentations à l’évidence !
+1
Le TT 5/5, je n’y crois pas une seconde. On va vers jn retour à la normale. Et pour ceux qui ne le souhaite pas, ce sera absence de promo, de formation etc …
DAF, j’en ai ras le bol des passagers clandestins du TT.
Laurent,
Cette musique là est étouffée par le tintamarre des pro TLT …
Je l’entends parfaitement !
Sans compter que si je dois sélectionner des collaborateurs pour une orientation pro à l’extérieur de l’entreprise, je pense que mon choix sera rapidement fait …. Entre celui qui a pris la peine de contribuer au collectif et celui qui a favorisé le délitement du collectif au bord de sa piscine, la question sera vite répondue comme dirait jean pierre :-).
Peut être que les pro TT redescendront sur terre ….
Je vous cite: « Au delà d’une productivité accrue, le télétravail apporte un bien être au travail élevé pour beaucoup. »
Cette assertion est à mon sens erronée.
La productivité accrue est un mirage, il suffit de constater le retard pris par différentes administrations publiques comme privées dans le traitement des dossiers…tout tourne au ralenti !
Un grand nombre de salariés ne disposent pas chez eux d’une pièce dédiée à leur activité professionnelle.
Tous ne disposent pas d’une connexion rapide et fiable à Internet.
Beaucoup ne sont pas autonomes et ont besoin de l’assistance de leurs collègues et supérieurs pour évoluer.
Et quasi impossible de manager une équipe en télétravail…le travail d’équipe est bien moins efficace !
Le seul intérêt tangible est le gain de temps gagné à ne pas avoir à se déplacer pour aller au bureau.
Je travaille dans un cabinet d’expertise comptable, et je peux vous dire que le télétravail n’est et ne sera utilisé qu’à la marge !
Le télétravail est donc un progrès, mais il est loin d’être la panacée, il est apprécié parce que cela a introduit de la souplesse dans le fonctionnement et l’articulation vie privée/vie professionnelle, mais il ne pourra à mon sens, sauf exceptions, constituer la base de l’organisation de travail des entreprises, même si certains métiers s’y prêtent plus que d’autres.
« La productivité accrue est un mirage, il suffit de constater le retard pris par différentes administrations publiques comme privées dans le traitement des dossiers…tout tourne au ralenti ! »
C’est la productivité des administrations tout cours qui est un mirage….
[+1]
On partait déjà de pas très haut …!
Étonné de votre commentaire, la comptabilité (emploi de ma femme) me parait pourtant être assez bien adapté au télétravail, tout comme les jobs liés à l’IT de manière générale.
Si il faut produire des liasses je me disais intuitivement qu’il était assez simple de constater si le travail est fait ou pas.
Comme quoi le tout télétravail est effectivement difficile en pratique.
Par contre en effet, je comprends bien que le partage d’expérience entre collaborateur – chef de mission – expert comptable soit effectivement être bien compliqué en distanciel.
En théorie oui, mais il faut des collaborateurs très autonomes pour que cela fonctionne vraiment !
Et des managers qui apprennent aux collaborateurs à être autonome et qui leur font confiance 😉
Je pense que la plus grosse résistance viendra justement des ces « petit manager » qui craignent, à tort ou a raison, de perdre leur job quand leur inutilité sera devenue évidente.
Parce que quand le boss va se rendre compte que le boulot se fait quand même sans eux… il aura vite fat de tirer les conclusions.
Quand au « contrôle du travail » aucune inquiétude non plus l’inventivité des IA ne sera pas a la peine.
Mais au final je ne suis pas certain que ce soit le meilleur plan pour les salariés qui vont devoir se gérer et qui ne pourront plus « cacher » leurs faiblesses dans le magma de la masse.
Le télétravail révélateur des bullshit jobs ? Voilà un véritable sujet.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/bullshit-jobs
Tiens, le CSE de mon employeur (un très très gros groupe français) vient de réunir. Au menu des discussions: reprise ‘progressive’ du travail sur site. Ces sera donc (pour ceux qui télétravaillaient) deux jours par semaine à partir du 1ier juin, 4 jours à partir du 15 juin, et ‘sous réserve d’absence de mesures gouvernementales contraires’, le retour à 100% sur site est envisagé pour… début juillet.
Voilà voilà. A voir depuis 2 ou 3 semaines le nombre de voitures sur les routes à 8H et à 18H lorsque je me rendais sur site 1 ou 2 fois / semaine, je m’en doutais un peu. Personnellement, habitant à 40km de mon bureau, ça ne m’enchante évidemment guère; au contraire. Mais étant ingénieur, donc réaliste, je me doutais bien depuis au moins 7 ou 8 mois que « le monde d’après » ressemblerait fortement au monde d’avant, et que beaucoup d’optimistes allaient voir certaines de leurs illusions (généralisation du télétravail, relocalisations, petits commerçants, transition verte, bien-être des salariés, toussa) s’effriter. Sur ce blog et ailleurs. Comprenez-moi bien: ce n’est pas de la moquerie, au contraire; juste un peu d’amertume.
Pour en revenir à l’objet de ce billet: bon, ben du coup je vais peut-être garder mes SCPI moi ;-), surtout que j’en ai 2 ou 3 qui ont augmenté leur distribution annuelle sans toucher au RAN ni aux PV de cessions (si si, il y en a ! Les bonnes, bien sûr).
Au fait, pour les bailleurs locatifs: la fin de la trève d’hiver, elle, est repoussée au… 1ier juin !
Allez, courage et RDV au bureau 😉 ! Après tout, il vaut mieux ça que d’avoir perdu son taf…
Polaris
Voilà du BON SENS et DU REALISME …..cela change de la pensée délirante dominante !
C’était à prévoir, bientôt, on va siffler la fin de la récréation …..!
Il faut lire l’accord direction-syndicats de la Mutuelle Générale (lien donné par GF ci-avant)
C’est une sorte de « Manifeste du Parti Communiste » où est promis le Paradis terreste …on se préoccupe même de votre belle mère en maison de retraite dont vous souhaitez vous rapprocher …on ne le dit pas, mais vous pouvez sans doute télétravailler depuis l’Ephad de belle-maman en lui tenant compagnie …on n’arrête pas le progrès !
Mais un moment vient où il faut revenir sur terre !
Ou bien, c’est la folie qui l’emporte, et ce serait tragique pour l’avenir de l’humanité ….
J’ose espérer que les consciences se réveilleront et que la raison et le réalisme de vos propos l’emporteront ….
mais je n’en suis pas sûr, et je reste inquiet d’un possible basculement !
Car derrière la Révolution du tout numérique, qui est déjà en marche malgré tout ( les espaces clients poussent comme des champignons !) , il y a des puissances privées riches à milliards, il y a les « hommes de DAVOS », l’idée d’un « grand reset » ……et derrière tout cela se profile la volonté d’un contrôle des individus, de la restriction des libertés et au bout du compte l’asservissement au profit des maîtres du monde ….des fous de la démesure comme Elon Musk ou encore le patron d’Amazone et autres !
Difficile de rester optimiste malgré tout !
Exclusif : le Cac 40 adoptera massivement le télétravail après la pandémie
https://www.journaldunet.com/management/ressources-humaines/1501763-exclusif-le-cac-40-adoptera-massivement-le-teletravail-apres-la-pandemie/
Davantage de télétravail et de flex office mais moins de voyages d’affaires… Le JDN a mené l’enquête sur l’après Covid auprès des ressources humaines des entreprises du CAC 40.
Le vote est unanime : 100% des entreprises du CAC 40 ayant participé à notre enquête comptent permettre à leurs salariés de continuer à télétravailler une fois les restrictions sanitaires complètement levées. 80% envisagent de le faire au moyen d’une jauge maximale de télétravail de 2 à 3 jours par semaine pour la majorité d’entre elles. C’est ce qui ressort des données recueillies auprès de 15 entreprises* du CAC 40 entre le 12 avril et le 20 mai 2021.
80% de 15 entreprises du CAC40, ça fait 30% du CAC (et celle pour laquelle je travaille ne fait manifestement pas partie du lot)… D’autre part avec 2 jours de TT par semaine, vous ne diminuez pas votre surface de travail de 40% comme une grossière règle de 3 pourrait l’indiquer, tout au plus de 10% voire pas du tout (sauf à passer à 100% en mode ‘zéro bureau attribué’, ce qui n’a jamais réellement fonctionné sauf pour quelques rares entreprises du secteur IT à La Défense). Et puis, entre les belles déclaration des services RH des grandes entreprises et la traduction réelle sur le terrain… je ne vous fais pas un dessin, hein 😉 … Encore une fois, je suis ingénieur: je me méfie de la com’, je ne crois qu’en sa traduction concrète.
Bref, nous verrons bien dans les mois qui viennent; ce sera très intéressant. Je ne doute pas que vous reviendrez sur le sujet. De toute manière, face je gagne en tant que salarié, pile je gagne en tant qu’investisseur 🙂 !
https://www.ieif.fr/wp-content/uploads/2021/01/110121CP-IEIF-Covid-19-impact-actif-Bureau.pdf
Selon ces simulations, l’IEIF estime par exemple sur une base de 41% des entreprises qui passeraient à 2 jours de télétravail par semaine, que le gain de surface envisageable serait de 27%. Sur le parc de bureaux francilien,cela représenterait 3,3 millions de m²(soit 6,5 %) et un impact déflationniste sur la demande placée de 14 % par an.
En théorie oui, mais il faut des collaborateurs très autonomes pour que cela fonctionne vraiment !
Télétravail, bureaux plus petits, management : pourquoi plus rien ne sera comme avant !
https://bourse.boursorama.com/videos/actualites/teletravail-bureaux-plus-petits-management-pourquoi-plus-rien-ne-sera-comme-avant-32a2d6d43a82109f36660c92a8508aa3
Y aura-t-il un avant et un après Covid s’agissant de notre façon de travailler ? Les réponses avec Marie Visot, rédactrice en chef adjointe au Figaro
Le Figaro du 05 juin:
» Interrogé sur France Inter, ce samedi, le patron de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), François Asselin, a estimé que le dialogue qui va devoir s’établir entre employeurs, d’une part, et salariés, d’autre part, «ne va pas être évident». On est un peu dans ces deux contradictions. D’un côté, on aurait envie d’organiser sa vie professionnelle comme on l’entend, choisir le nombre de jours au bureau ou chez soi. Et de l’autre, vous avez l’employeur qui […] doit décider». La négociation doit se faire «de façon non contrainte», a-t-il jugé, et elle «ne va pas être évidente». «Ça va être un dialogue difficile, mais c’est toujours au niveau de l’entreprise que ces choses-là trouvent une solution», a souligné François Asselin. Pour le dirigeant de la CPME, le télétravail n’aura pas d’effet négatif sur les salaires. Mais «loin des yeux, loin du cœur», a-t-il mis en garde : «on a besoin de faire équipe», et le travail à distance risque de pousser les employeurs à se demander, in fine, s’ils doivent «externaliser» certaines fonctions exercées en télétravail, en les confiant à des prestataires. »
Je crains que les convaincus du « monde d’après » ne déchantent assez rapidement, hélas…
Si le télétravail devient la norme, pourquoi les employeurs emploieraient encore des personnes localisées en France avec des charges sociales à payer en France?
Quitte à faire des économies sur les loyers, si j’étais patron, j’emploierais en télétravail des ingénieurs Polonais, Roumains, voire Indiens ou Chinois avec les salaires qui vont avec.
En tout cas, je suis sûr que c’est ce qui se passerait dans l’entreprise où je travaille.
A mon avis, seul le présentiel au bureau nous sauve encore de cela.
C’est pourquoi, même si je suis bien content d’être en télétravail temporairement depuis plusieurs mois, je m’inquiéterais plus pour mon emploi que pour mes SCPI si le télétravail se généraliserait.
C’est déjà le cas dans de nombreux domaines…
Oui, tout à fait d’accord. Dans mon entreprise (télécom), nous travaillons déjà avec des Chinois qui bossent jour et nuit, même les WE puisque leurs familles sont en Chine et qu’ils n’ont à rien à faire d’autre que de travailler… Sans compter toute la R&D qui est en Chine (je vous assure que c’est impressionnant de voir la productivité d’un Chinois à côté d’un Européen…).
Mais, si demain, on prend comme hypothèse que l’on peut tout faire en télétravail, alors je ne vois pas pourquoi un employeur comme le mien n’emploierait pas encore plus de Chinois à la place des personnes qui travaillent encore en présentiel comme moi.
Moins il y aura de présentiel et plus il y aura de l’externalisation vers des pays low cost. Ca risque d’accentuer le phénomène… je dis cela pour les personnes qui croient que le télétravail c’est la solution miracle.
Le télétravail n’est pas la solution… ni même le problème d’ailleurs. il n’en est que l’expression, et une opportunité pour les entreprise de devenir plus compétitives.
Mais vous savez quoi? je voyais hier un proposition d’emplois a 2500 € NET par mois …. Pour un couvreur.
Lui ne risque ni de se faire piquer son job par un chinois qui bosse de Wuhan, ni le chomage si il a envie de bosser.
Avec la banque a distance, on va virer les banquiers, mais il faudra toujours monter sur le toit, ou un plombier pour réparer une fuite.
Le salut n’est peut être pas dans le télétravail mais sans doute dans la salopette et le bleu de chauffe plutôt que dans le costard cravate. 🙂
Exactement …..les partisans de la révolution numérique qui opterons pour le TLT en charentaises à la maison plutôt que d’affronter la vie réelle avec ce qu’elle comporte d’inconvénients (temps de transport notamment ) seront les dindons de la farce ……les portes de pôle-emploi leurs sont ouvertes !
Le chiffre du jour : 4.24%, c’est le TDVM des SCPI au 1er trimestre 2021 sur un an glissant ….on est loin de dévisser comme le prédisait le Blog patrimoine ( le tsunami puis le tempête !) ; le rendement au contraire s’apprécie légèrement : il était de 4.20% au 4ème trimestre 2020, sachant qu’il s’agit d’une moyenne et que les portefeuilles de SCPI patrimoniales diversifiés ont une performance entre 5 et 6%, malgré un 3ème confinement …..!
« pousser les employeurs à se demander, in fine, s’ils doivent «externaliser» certaines fonctions exercées en télétravail, en les confiant à des prestataires. »
C’est déjà le cas dans de nombreux domaines, on n’embauche plus des livreurs on sous traite a un « uber » etc etc…
LE BON SENS SUISSE !
Même si une grande majorité des locataires de bureaux envisagent de maintenir des formes hybrides de travail après la pandémie, avec une plus grande part de télétravail, cela ne signifie pas qu’il faille moins de surfaces de bureaux. Le bureau n’est pas mort, il sera seulement utilisé différemment !
——————————————
«Le monde du travail continuera de changer après 2021»
Patricia Reichelt–25. mai 2021
Travailler à domicile a fait ses preuves durant les confinements, et le télétravail est donc «venu pour rester». Cela a également des répercussions sur les marchés des surfaces résidentielles et de bureaux, déclare Patricia Reichelt, responsable Recherche et analyse du marché et membre de la Direction générale élargie de CSL Immobilien à Zurich, partenaire de la Banque Migros.
Suite à la crise du coronavirus, l’économie suisse connaît la plus forte récession depuis des décennies. Quel impact cela a-t-il sur le marché zurichois des surfaces de bureaux?
Patricia Reichelt: De nombreuses entreprises ont été déstabilisées et ont donc reporté à plus tard leurs décisions en matière de planification des surfaces, ce qui a eu des répercussions sur l’absorption des surfaces. Fin 2020, la surface de bureaux disponible dans un délai de six mois dans l’espace économique zurichois s’élevait à quelque 800 000 m2, soit 8% de plus que l’année précédente. Dans l’ensemble, le marché zurichois des surfaces de bureaux s’avère ainsi relativement stable, mais il existe une forte différenciation régionale.
Que cela signifie-t-il concrètement?
La situation dans le centre-ville de Zurich est différente de celle de la périphérie. En ville, la structure sectorielle largement diversifiée garantit la stabilité sur le marché des bureaux. L’année dernière, les entreprises TIC, les secteurs de la santé, de la médecine et des produits pharmaceutiques, les entreprises de conseil et les établissements de formation, entre autres, ont suscité la demande également en période de pandémie. Mais même dans des endroits moins centraux où l’offre de surfaces de bureaux a nettement augmenté en raison de la forte activité de construction ces dernières années, comme Zurich Nord, l’évolution est inégale – là aussi, de nombreux succès commerciaux ont été enregistrés en 2020, par exemple à l’aéroport. Les surfaces de bureaux modernes directement raccordées au réseau ferroviaire et avec des offres de restauration et de loisirs suffisantes dans les environs trouvent encore des locataires dans l’agglomération, alors que les objets qui ne peuvent pas offrir ces caractéristiques ne sont plus guère demandés.
Avec les confinements, le télétravail est devenu à la mode. Après cette «répétition générale» involontaire mais réussie, la question se pose de savoir si, après la pandémie, le bureau aura la même place qu’auparavant pour les entreprises.
Les réactions des entreprises et des collaborateurs varient. D’une part, il y a les entreprises et les employés qui apprécient les échanges personnels au bureau et, de l’autre, les entreprises qui réduisent leurs surfaces au profit d’une part plus élevée de télétravail et les collaborateurs qui préfèrent travailler sans être dérangés et sans avoir de trajet. Une chose est certaine: le télétravail est venu pour rester. Il n’est pas encore possible de déterminer la mesure dans laquelle le télétravail structurel subsistera et l’incidence que cela aura sur le marché des surfaces de bureaux. Nous constatons cependant que les entreprises commencent déjà à réduire leurs surfaces.
Dans quels ordres de grandeur?
On parle d’une réduction de moitié pour les groupes et les grandes entreprises, et d’un tiers environ pour les PME.
Il faut donc s’attendre à une nouvelle hausse des taux de vacance…
Reste à savoir si ces plans seront effectivement mis en œuvre dans toutes les entreprises; dans de nombreux cas, les contrats de location à long terme empêchent leur réalisation dans un proche avenir. En outre, les employés sont de plus en plus nombreux à souhaiter retrouver les contacts sociaux et pouvoir retourner au bureau; ils sont fatigués du télétravail, dont il s’est d’ailleurs avéré que l’efficacité diminue. C’est surtout le cas pour le transfert de connaissances: les jeunes collaborateurs doivent encore apprendre – or cela ne peut se faire que mutuellement et côte à côte, et non par le biais de conférences Zoom. Même si une grande majorité des locataires de bureaux envisagent de maintenir des formes hybrides de travail après la pandémie, avec une plus grande part de télétravail, cela ne signifie pas qu’il faille moins de surfaces de bureaux. Le bureau n’est pas mort, il sera seulement utilisé différemment: comme lieu de rencontre et de collaboration, qui a une grande importance pour la création de valeur et la productivité, ainsi que pour l’identification des collaborateurs avec l’entreprise – bref pour la culture d’entreprise.
Qu’est-ce que cela signifie en termes de demande?
Les exigences relatives à l’emplacement et aux surfaces de bureaux vont augmenter; les sites centraux bien desservis, dans un environnement urbain avec de nombreuses offres et une flexibilité au sein de l’objet loué, seront recherchés. Le monde du travail continuera de changer au-delà de 2021.
Cette évolution a-t-elle des répercussions sur les marchés de l’immobilier résidentiel?
Certainement – car les personnes en télétravail n’ont pu éviter de s’intéresser davantage à leur situation en matière de logement. Avoir un chez-soi agréable est devenu plus important. Ce phénomène a surtout profité au segment de la propriété, toujours stimulé par les taux d’intérêt bas; la demande y a largement dépassé l’offre en 2020. Comme je l’ai mentionné, le télétravail est venu pour rester – et il a besoin de place. Cela n’implique pas nécessairement une pièce supplémentaire, mais les domaines du logement et du travail devraient être séparés dans l’espace ou par des solutions architecturales internes. L’équipement technique doit également être adapté: pour que le télétravail fonctionne correctement, il faut une connexion internet rapide et fiable. Il est possible de travailler «à la table de la cuisine» à titre provisoire. Mais les personnes qui travaillent en permanence ou régulièrement à domicile chercheront un logement plus adapté à leurs nouveaux besoins. Cette évolution a été particulièrement perceptible dans le segment de la propriété, où l’espace extérieur privé et un bon ensoleillement ont aussi fortement gagné en importance. Et les ménages qui en ont les moyens cherchent à disposer d’une pièce supplémentaire.
Quel est l’impact sur la demande de logements?
La pandémie a laissé des traces en ce qui concerne la propension au paiement et la capacité financière. De larges pans de la population ne peuvent ou ne souhaitent plus payer n’importe quel loyer ou prix d’achat. Les prix élevés en ville de Zurich ont depuis longtemps entraîné un déplacement vers les environs, où les loyers et les prix des logements sont plus bas ou, du moins, qui offrent davantage de surface pour le même prix. Cette tendance s’est accentuée en raison de l’incertitude économique et également du fait du télétravail.
Comment cela se traduit-il?
Locataires et acheteurs ont entre-temps élargi leur rayon de recherche au-delà des zones relativement proches de la ville. C’est particulièrement le cas dans le segment de la propriété: même des objets situés dans des endroits moins attractifs, qui étaient auparavant très difficiles à commercialiser, ont trouvé preneur. Nous constatons également que les logements de 2,5 pièces sont absorbés assez rapidement et que les couples et les familles recherchent de plus en plus des logements de 4,5 pièces, pour autant qu’ils soient abordables. La situation est différente pour les appartements de 3,5 pièces, qui sont souvent trop chers pour une personne et trop petits pour les couples ou les familles.
Quelles villes et communes de l’agglomération sont privilégiées?
Il n’est pas possible de répondre de manière globale à cette question. Les sites qui disposent d’une bonne infrastructure, d’un bon accès aux transports publics, proches de magasins, d’écoles et de jardins d’enfants ainsi que d’activités culturelles et de loisirs restent très demandés. En 2020, les nouvelles constructions situées dans des emplacements très bien desservis, en particulier, ont été rapidement absorbées dans le segment locatif. Mais l’importance des zones de loisirs à proximité s’est également accrue.
La demande d’appartements locatifs à Zurich diminue-t-elle? Dans toute la Suisse, les taux de vacance sont déjà en hausse…
Ce n’est pas le cas pour la ville de Zurich: la demande de logements reste très élevée dans une ville comme Zurich, connue pour sa force économique, ses centres de formation, ses offres culturelles et sa qualité de vie élevée. Qui plus est, avec sa grande offre de bureaux partagés, Zurich propose une alternative pour les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas travailler à domicile. Le taux de vacance n’y est que de 0,15%, ce qui veut dire qu’il y en fait une pénurie de logements. Il n’y a vacance que pour les objets du segment de prix haut de gamme, s’ils ne répondent pas aux exigences du segment locatif auxquelles ils doivent satisfaire.
Quelles sont ces exigences, par exemple?
Non seulement l’emplacement et la taille, mais aussi la qualité et l’équipement d’un appartement doivent convenir: l’absence de balcon ou de terrasse, ou des dalles et revêtements de sol démodés dans la salle de bains ou la cuisine, ne répondent pas aux attentes du public cible. L’offre doit être appropriée.
L’«exode urbain» que l’on observe dans de nombreuses métropoles s’applique-t-il également à Zurich?
Non. Même si l’agglomération et les zones rurales deviennent encore plus attrayantes du fait du télétravail, on ne peut pas parler d’«exode urbain». Zurich n’est pas comparable à Londres; les trajets d’une à deux heures par jour n’y sont pas la règle et l’on est très vite en pleine nature. Et comme je l’ai déjà mentionné, Zurich est une ville très attrayante qui présente de nombreux avantages. La forte pression de la demande subsiste.