Au mois de mai 2020, en plein confinement, nous avions écrit un article qui semble avoir marqué les esprits. Cet article sous le titre « Le télétravail, un tsunami qui va bouleverser l’immobilier de bureaux et l’investissement en SCPI ? » annonçait les difficultés certaines du marché de l’immobilier de bureaux dans un contexte d’adoption massive du télétravail.
Aujourd’hui, une étude de CBRE, Numéro 1 mondial de l’immobilier d’entreprise, tente de déminer le sujet en expliquant « Il n’y aura pas de tsunami pour les bureaux » tout en admettant que les besoins de m² des entreprises devraient chuter en moyenne sur toute la France d’environ -14% à -18% et une baisse de la demande qui devrait être plus puissante en Ile de France.
Bref, CBRE, acteur économique qui vit sur le dynamisme du marché immobilier de bureaux, explique que tout va bien et que le télétravail ne va pas changer grand chose. Autorisons-nous à avoir une vision plus objective et moins intéressée.
Extrait de cette analyse de CBRE :
« Quel pourrait être l’impact de cette première phase de développement du télétravail sur le marché des bureaux en France ?
Nous privilégions l’hypothèse d’une lente (r)évolution. Nous sommes actuellement dans une phase d’expérimentation test & learn, renforcée par une certaine inertie liée à l’échéancier des baux.
En outre, les TPE / PME nous paraissent moins en capacité que les grands groupes de développer des logiques complexes de télétravail et de flex office en vue d’économiser des surfaces.
Enfin, l’intérêt du télétravail apparaît fortement lié à la longueur et à la pénibilité du trajet domicile / bureau pour les salariés, au prix de l’immobilier pour les entreprises : dès lors, nous pensons qu’il aura un impact moindre en régions qu’en Ile-de-France.
Au total, nous anticipons une réduction des besoins en m² de -14 à -18%, étalée sur une période de 5 à 8 ans.
Un impact certes loin d’être négligeable, mais dont l’ampleur et le rythme devraient permettre aux acteurs de l’immobilier d’adapter progressivement l’offre de bureaux, d’un point de vue qualitatif, quantitatif et géographique. »
DEMAIN, TOUS AU BUREAU ?
Cette analyse est une réponse à l’article que nous avons publié, il y a un an.
Le télétravail, un bond en avant sans retour en arrière possible.
Toujours selon cette étude de CBRE :
« La crise de la Covid a fait soudainement basculer le monde du travail en mode digital et distanciel, alors que la France témoignait en la matière d’un retard important. Nombre de salariés, en particulier les cadres et les habitants des grandes métropoles, ont pu goûter un certain confort du travail à dis-tance : disparition du temps de transport, autonomie accrue, décontraction des codes vestimentaires…
Certes, ils ont également dû expérimenter les désagréments inhérents à l’improvisation du confinement, ils ont parfois souffert du sentiment d’isolement décuplé par le couvre-feu et les différentes mesures de restriction. La période n’étant pas totalement représentative de l’expérience du télétravail telle qu’elle sera vécue dans l’après-crise, il apparaît un peu difficile de tirer des conclusions définitives sur la réalité des ressentis des collaborateurs face au télétravail.
Il n’en demeure pas moins que les sondages sont unanimes : le télétravail est aujourd’hui plébiscité par les salariés comme un facteur facilitant tant l’organisation de la vie personnelle qu’une ambiance de travail moins formaliste, davantage dans l’air du temps, mais aussi (et peut-être même surtout) comme un marqueur de la confiance de l’employeur envers ses équipes. À ce titre, il va rester une demande forte des collaborateurs. Il sera ainsi difficile, à l’issue de la période actuelle de restrictions sanitaires, de leur demander d’y renoncer totalement.
Plus généralement, la montée en puissance des problématiques RSE dans les grands groupes y a définitivement imposé les questions de bien-être et de santé au travail. Sans compter que l’évolution de la pyramide des âges, combinée à notre spécialisation économique sur les secteurs à forte valeur ajoutée et capacité d’innovation (dont la remise en cause restera marginale), va dans le sens d’une intensification de l’acuité des problématiques RH : demain, il importera plus que jamais pour les entreprises de travailler la marque employeur, tant pour favoriser l’engagement des salariés que pour contrer la raréfaction de certains profils. Certes, les difficultés économiques risquent durant quelques temps de remettre au sommet de la pile des urgences les priorités plus directement financières. Néanmoins, la tendance reste structurellement inchangée : la problématique d’attraction et de rétention des talents va devenir de plus en plus cruciale pour les employeurs.
[…]Quand l’on sait que l’immobilier représente le 2ème poste de dépenses, derrière les salaires, on comprend que la tentation soit grande pour les entreprises de se saisir de la question du télétravail, dans une logique d’apparence imparable : de-main, si mes collaborateurs passaient moitié moins de temps au bureau, je devrais pouvoir réduire sensiblement mon empreinte surfacique, et donc ma facture immobilière…
Pour l’ensemble de ces raisons, il n’y aura pas de retour en arrière possible : le télétravail va définitivement s’installer comme l’une des modalités qui sera demain proposée à la majorité des salariés de bureaux, mais sous des formats divers. »
Ainsi, dans un contexte de plein emploi des salariés diplômés, le télétravail est un argument pour réussir à embaucher. Les entreprises n’ont pas tellement le choix. Nous le savons tous, nombreux sont les chefs d’entreprises qui expliquent ne pas réussir à embaucher (cf. « Et si nous étions déjà au plein emploi ? L’inflation alimentée par la pénurie de main d’œuvre ?« )

Le télétravail devient un argument non financier à côté duquel, les entreprises ne peuvent plus passer pour espérer réussir à séduire les candidats. Aujourd’hui, un candidat qui a le choix préférera travailler dans une entreprise qui propose le télétravail plutôt que dans une entreprise qui ne le propose pas, même si le salaire est plus faible dans l’entreprise avec télétravail.
C’est alors que la nouvelle dimension du télétravail est la délocalisation en province des entreprises. Les entreprises doivent être là ou sont les ressources humaines, là ou résident les salariés.

Avec le télétravail, les entreprises vont peut être même devoir ouvrir des filiales en régions, là ou la qualité de vie est optimale, pour recruter des talents. Les entreprises ne vont pas avoir le choix. (cf »Immobilier : Vers une grande délocalisation des entreprises vers la province ?« ).
Les espaces de coworking en province et plus généralement à côté du lieu de vie des salariés vont peut être devenir un nouveau marché porteur pour les investisseurs immobiliers.

Une baisse de la demande de -14% à -18% dans les 5 à 8 ans qui aura des conséquences sur les loyers et sur le prix de l’immobilier de bureaux. , notamment en Ile de France.
Cette adoption accélérée du télétravail est en train de bouleverser le marché immobilier de bureaux. Il est probablement naïf de se cacher derrière les performances passées pour justifier aujourd’hui l’investissement en immobilier de bureaux.
Cette mutation accélérée du marché va obliger les propriétaires de bureaux à engager des travaux très couteux pour adapter les travaux au flex office et aux nouveaux espaces dit de sociabilité et de rencontres entre salariés (au fait ? Qui paye les travaux ?) et la conséquence sera une baisse de la demande de m² par les entreprises.
En théorie, l’effet du flex office en termes de réduction surfacique se trouve décuplé lorsque l’on met en place concomitamment un fonctionnement en télétravail. Les ratios de desksharing, qui descendent rarement sous les 0,8 en 100 % présentiel, pour la grande majorité des entreprises, peuvent, par exemple, atteindre les 0,6, en proposant 2 jours de télétravail. A la condition d’organiser strictement la présence sur site des collaborateurs, afin d’éviter la survenue d’épisodes de dépassement des capacités d’accueil.

Nous sommes face à un marché fortement dégradé pour les prochaines années. Un marché c’est la confrontation de l’offre et de la demande.
Selon CBRE, la demande pourrait chuter de 14% à 18% dans les 5 à 8 prochaines années. Si certains expliquent que ce n’est pas un tsunami, avouons qu’un marché dont la demande chute de 14% à 18% a court/moyen terme, est un marché en récession. Cette estimation de CBRE est une moyenne nationale alors même qu’il apparaît évident que la chute de la demande sera plus forte en Ile de France, c’est à dire là ou investissent la majorité des SCPI.
Du côté de l’offre de bureaux, les abondantes constructions planifiées dans le cadre du Grand Paris devraient considérablement augmenter le nombre de bureaux en Ile de France (Cf. « Grand Paris : Quand la Métropole rêve de bureaux par milliers« )
Dans un marché, lorsque la demande baisse… et l’offre augmente … alors les prix baissent. CQFD.
Et vous qu’en pensez vous ? Est ce que vous investiriez aujourd’hui en SCPI de bureaux ?
Avez vous vendu vos SCPI ?
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’ai parfois le sentiment d’être le seul a avoir ces réflexions et ce pessimisme sur l’avenir de l’immobilier de bureaux. Pourquoi personne n’accepte t’il ce qui me paraît évident.
Suis je totalement hors sol ? Je ne sais pas.
En tout état de cause, je n’arrive pas à comprendre pourquoi nombreux épargnants continuent d’y investir et pourquoi autant de conseiller financier continuent de vendre des SCPI en niant le coût des mutations à venir.
Je reste convaincu. Le tsunami se confirme pour l’immobilier de bureaux. Une baisse de la demande estimée à 14% ou 18% dans un contexte d’une offre qui explose en Ile de France n’est pas une bonne nouvelle.
Prem’s 🙂
« nous pensons qu’il aura un impact moindre en régions qu’en Ile-de-France. »
Ça, c’est parce qu’il ne connait pas les embouteillages entre Aix et Marseille, sur la rocade Bordelaise, ou à Toulouse !
Ou pour passer du nord/loire au sud/loire à Nantes 😉
« Altérité »… ou la métamorphose post-Covid des sièges sociaux
OPINION. Le monde post-pandémique sera riche en surprises. Selon McKinsey, la numérisation a été 20 à 25 fois supérieure aux prévisions. Beaucoup d’habitudes seront bouleversées à l’aune de cette incroyable accélération de la maturité technologique mais aussi d’aspirations nouvelles. Le bien-être dépasse la performance dans l’échelle des priorités. Cette inversion est en soi une révolution. Par Jean-Christophe Fromantin, Maire de Neuilly-sur-Seine et délégué général du think tank Forum de l’Universel.
L’organisation du travail sera un des principaux marqueurs de ce bouleversement. Le télétravail, tel qu’il existe aujourd’hui, n’est qu’une étape dans l’évolution des comportements. Le futur siège social des grandes entreprises incarnera cette métamorphose. C’est en cela qu’il mérite une visite.
Villes moyenne ou villages ?
Dans un essai paru en 2018, j’expliquais que nous passerons d’une société où « nous vivons là où il y a du travail à celle où nous travaillerons là où nous voulons vivre »(1). Nul besoin n’était alors d’être prophète pour projeter cette évolution, mais la simple compréhension que dans un monde horizontal, la centralité ne procède plus d’une concentration spatiale, mais de la connexion aux réseaux depuis les lieux où nous aimons vivre. Nous passons d’un modèle concentré à un modèle distribué. Les besoins de nature et d’espace priment sur les déterminants professionnels. Aujourd’hui, plus de 80% des Français aspirent à vivre dans une ville moyenne ou un village.
La dégradation des relations sociales dans les formes concentrées d’organisation du travail a amplifié ce phénomène. En 2018, deux chercheurs américains démontraient que le passage en open space avait diminué de 70% les échanges interpersonnelles entre collègues et avaient augmenté d’autant les échanges numériques (2). La massification du travail amorçait le retournement. Elle a confondu proximité et promiscuité en imaginant naïvement que quelques plantes vertes et une machine à café suffiraient à humaniser les conditions de travail. Le monde hors-sol n’existe pas.
D’autres paramètres stratégiques vont contribuer à la transformation des futurs sièges sociaux des grandes entreprises. Ils résident à la fois dans le besoin d’identité forte pour légitimer leur raison d’être ; dans la nécessité de mieux valoriser leurs avantages comparatifs pour pallier le risque de standardisation ; mais aussi dans la course à la productivité dont on prévoit qu’elle pourrait gagner un point par an dans la décennie à venir.
Ces tendances permettent de dessiner les lignes-forces de ce que pourrait incarner le siège social d’une grande entreprise moderne ; autour de trois valeurs centrales : la culture ; l’expérience ; la rencontre.
Expérientiel, événementiel et sensoriel…
C’est d’abord dans un environnement témoin de son histoire, de sa culture et de sa relation avec la société que l’entreprise se révèlera authentiquement ; elle s’enracinera dans une ville ou un quartier en cohérence avec son image, fidèle à ses valeurs, au contact de ses clients ; à l’opposé des stéréotypes des quartiers d’affaires dont l’architecture et l’environnement ont dégradé les identités. Le futur bâtiment sera historique, savamment modernisé, reflet d’un héritage et de son adaptation au temps, ou au contraire iconique et contemporain, projection d’une modernité assumée voire disruptive.
L’expérience proposée au visiteur sera inédite. Dès le grand hall, hier aseptisé, l’émotion ressentie témoignera des valeurs et de la culture de l’entreprise. L’étonnement fonctionnera à plein : artistes, acteurs, ingénieurs ou designers auront investi les lieux pour partager une expérience atypique, miroir d’une ambition et d’une raison d’être. Le lieu sera à la fois expérientiel, événementiel et sensoriel. Il incarnera les avantages comparatifs de la marque et de son imaginaire. Le hall d’exposition, mais aussi l’hôtellerie et les restaurants, seront ouverts au public le soir et le week-end. Chaque année un programme d’événements et d’expositions rythmera l’expérience ; des milliers de visiteurs, de scolaires et même des touristes seront les bienvenus. L’expérience se prolongera dans l’univers digital avec plusieurs interactions. On parlera de plus en plus d’une « plateforme ». L’expression « siège social » ne subsistera d’ailleurs plus que dans les documents comptables.
Cette plateforme fera la fierté des salariés. Elle cimentera leur sentiment d’appartenance aux valeurs communes. Ils seront impliqués dans son actualité et encouragés à la faire visiter ; ils pourront même privatiser certains espaces. Ils relaieront les nombreux événements sur leurs réseaux sociaux amplifiant et prolongeant très significativement la communication de l’entreprise et son image. Ils seront chez eux, même à distance, ils resteront en permanence connectés à la plateforme.
Chacun travaillera dorénavant à proximité de là où il a choisi de vivre ; en combinant travail d’équipe et qualité de vie. Le télétravail s’opérera le plus souvent depuis un tiers-lieu répondant aux mêmes exigences de qualité et de sécurité que la plateforme. Le siège sera essentiellement configuré pour le travail en équipe et pour l’accueil des clients ; selon trois principes, d’efficacité, de créativité et de convivialité. Un progrès par rapport à la routine du rythme métro-boulot-dodo qui dégradait progressivement la motivation. Les salariés viendront au siège en fonction des besoins de leurs missions. L’efficacité sera la règle. Pour cela, des dizaines de salles de réunion, équipées pour certaines de technologies holographiques, mais aussi des ateliers, des salons, un grand auditorium et des salles à manger seront déployés pour l’accueil et le travail en équipe. Une partie de l’espace, appelée « l’académie » sera dédiée à la formation permanente – en complément de la plateforme MOOC – avec une offre reconnue bien au-delà de l’entreprise. Rapidement, cette organisation à la fois plus responsable, très agile et plus collective améliorera la productivité. Une hôtellerie sera intégrée pour ceux, de plus en plus nombreux, qui viendront passer deux ou trois jours dans l’entreprise. Conciergerie et salle de sport complèteront l’offre. Les clients pourront bénéficier de ces services pour autant qu’ils soient membres du programme « fidélité ».
Inclassable, inégalable, singulier – le nouveau siège social sera avant tout l’incarnation des valeurs d’une marque, de son ambition et de son rayonnement à travers le monde. Un quartier, un environnement, une architecture ou une programmation culturelle et événementielle détermineront l’image et la dynamique de l’entreprise. L’organisation et le configuration procéderont davantage des fonctionnalités d’un hôtel et d’un centre de conférence que d’un immeuble de bureaux. La tâche sera rude pour les architectes qui devront combiner exception et polyvalence. Cette plateforme ne laissera personne indifférent. « Altérité » pourrait être son nom.
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(1) Travailler là où nous voulons vivre – vers une géographie du progrès – Edition François Bourin.
(2) Étude de Stephen Turban et Ethan Bernstein, professeurs à Harvard Business School : Lorsque l’espace est mutualisé les face-à-face chutent de 75%, les e-mails augmentent de 67% et les messages instantanés augmentent de 73%.
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/alterite-ou-la-metamorphose-post-covid-des-sieges-sociaux-886455.html?amp=1
J’ai toujours préféré investir dans les SCPI de commerces que dans les bureaux. Ceci étant, l’avantage des bureaux est qu’ils sont plus faciles à transformer en logements ou espaces industriels. Je pense qu’il faut faire confiance aux gestionnaires pour évoluer.
C’est vrai que l’avenir des centres commerciaux, temple de la consommation superfétatoire rejetée par les consommateur est tellement plus enviable. 😉
Idéologie, quand tu nous tiens !
En fait l’article dit le contraire du titre !
J’ai du mal à comprendre ces incohérences !!!
Le besoin de renouvellement de bureaux existe toujours. Les nouvelles entreprises veulent des bureaux modernes adaptés à leur façon de travailler.
Donc, il y aura toujours création de nouvelles surfaces. Si le besoin est en baisse, les anciennes surfaces de bureau vont avoir du mal à être louées.
L’état va donc faciliter leur transformation en logements, à coup d’argent gratuit.
Je suis tout à fait d’accord. Récession, pas tsunami, en IDF davantage, mais voyage sans retour.
D’ailleurs, quand on lit les commentaires des articles précédents sur le sujet, on se rend compte que ceux qui ne croient pas à cette vague de TT sont plutôt en province, ce qui explique cela. S’ils n’ont à mon sens pas raison globalement, sur leur marché ils n’ont pas tort.
Guillaume, un prochain article pourra être l’impact du TT sur l’immo à Paris, qui quand on écoute ceux qui ont la mémoire courte « ne peut jamais baisser », alors qu’il s’était pris une veste de 40% de 1990 à 1997. Un vrai krach immo a l’époque !
C’est la demande vs l’offre insuffisante et la baisse des taux après la chute de l’immo résidentiel à Paris ds les années 90 qui ont fait monter les prix. La demande ds Paris baisse déjà, les taux ne peuvent plus baisser (mais la BCE ne les laissera pas monter pour ne pas étrangler les budgets des états européens), mais les conditions de taux d’endettement sont plus dures ajd.
La bulle immobilière à Paris peut t’elle éclater comme la bulle de 1991 ? https://www.leblogpatrimoine.com/immobilier/prix/la-bulle-immobiliere-a-paris-en-2018-peut-telle-eclater-comme-la-bulle-de-1991.html
Renault entérine le travail à distance pour ses salariés en France
Renault a annoncé vendredi avoir signé avec les organisations syndicales représentatives CFDT, CFE-CGC et FO, un accord sur une nouvelle organisation du travail hybride en France qui conjuguera travail sur site et travail à distance.
Cette nouvelle organisation, actée le 10 juin dernier, sera basée sur le volontariat. Elle prévoit deux à trois jours de télétravail par semaine pour les salariés dont l’activité le permet.
La mise en œuvre de l’organisation et les aménagements des locaux se feront en plusieurs étapes qui débuteront en septembre 2021, précise Renault dans un communiqué, soulignant un dialogue « constructif » avec les syndicats sur le sujet durant plusieurs semaines.
Non GUILLAUME, tu n’es pas le seul à penser celà c »est une évidence que le nombre de m² bureaux baissera, de 14%, de 18%.. Plus ? Qu’importe. Tout le monde en a conscience, mais, tu es le seul à dramatiser…. En réalité l’immobilier est un mammouth et les mutations ne se feront pas du jour au lendemain. D’ailleurs elles ont déjà commencé il y a plusieurs années sans que personne ne s’en alarme. Les institutionnels, les foncières, les investisseurs, les fonds et …. les SCPI connaissent mieux que personne ces mutations et leurs impacts, normal, ils y mettent des milliards…. . Concernant les SCPI elles sont minoritaires dans les investissements par rapports aux gros fonds d’investissement (souvent étrangers) et elles sont beaucoup plus réactives : diversification, investissement à l’étranger…. et surtout, elles ont des clients à défendre et à protéger. Donc, oui.. il y aura ponctuellement, momentanément, des baisses de rendements, de valeurs de parts… mais les clients resteront majoritairement. Pourquoi ? Car il n’y a rien d’autre…. Je préfère investir dans l’immobilier tertiaire diversifié que dans l’immobilier résidentiel, hors de prix et dont certains biens seront bientôt impropre à la location si d’importants travaux ne sont pas faits par les bailleurs. L’investisseur qui a son studio des années 60, noté DPE F ou G et qui comptait dessus pour sa retraite est bien plus mal que celui qui a investi dans des SCPI et continuera à percevoir des revenus car mutualisés….
Et donc on continue de conseiller d’investir dans un support dont on projette la récession sur les 8/10 prochaines années.
Je suis bien dubitatif.
Tu proposes (ou tu racontes) ce que tu veux à tes clients. Pour ma part, j’ai rencontré l’autre jour un client qui avait investi en Espagne pour faire de la location saisonnière. Il n’a rien touché comme revenu pendant 1 an. Par contre des charges et remboursements d’emprunt énormes…. Alors que les clients des SCPI ont continué de percevoir leur revenu, certes avec une baisse…. Le marché de l’immobilier d’habitation est à mon sens bien plus en danger dans les années à venir (réglementation énergétique, prix immo trop cher, rendement locatif trop faible, accession à la propriété sous perfusion de taux bas, et des durées parfois supérieures à 25 ou 30 ans….). Quand on se réveillera dans 4, 5… 6 ans avec des taux qui auront pris ne serait-ce que +2%…. certains vont pleurer….Mais ce tsunami là, personne ne souhaite en parler et pourtant il est bien plus important que les quelques Millard d’€ investis par les SCPI dans les bureaux….
Si les taux (d’emprunt) prennent +2% dans 5 ou 6 ans, ce ne peut qu’être bénéfique pour ceux qui ont investi hier et aujourd’hui à moins de 1% ???
Ah oui, les investissements en Espagne…
Je me suis fais un petit plaisir il y a quelque semaine avec un de ses vendeurs de rêve…
Je suis allez presque au bout de leur démarche pour le plaisir de comprendre leur « méthode de vente ».
A ce niveau d’arnaque ce ne sont plus des ficelles, ce sont des grosses cordes…
Déjà, verser des fonds en Belgique pour un achat immobilier en Espagne, ça pue !!!!
Le reste étant du même tonneau, et je passe sur « l’avocat » qui m’a rappeler pour m’expliquer qu’il n’y avait pas de droit de succession a payer …
Franchement j’ai presque envie de dire que ceux qui se font pigeonner c’est bien fait pour eux… vu que les niveaux d’investissements ne sont pas ceux d’un salaire médian français, donc plutôt de ceux qui sont rompus aux « affaires ».
Comme toujours, « le dernier petit sous… «
« Comme toujours, « le dernier petit sous… « »
https://www.youtube.com/watch?v=85ceMKMfn4c
Tiens, un (vrai)spécialiste donne son avis.
https://www.youtube.com/watch?v=Uxkwpdh9E0Q
Pour quelqu’un d’ambitieux, il est important de travailler à côté des lieux de pouvoir. Comme on dit “loin des yeux, loin du cœur.”
Le télétravail permet certes à l’entreprise de faire des économies, mais les télétravailleurs en seront-ils récompensés, je n’en suis pas sûr.
Effectivement, vous avez raison, ce sont dans les relations informelles ( pot repas machine à café etc) et relations personnelles ( de personne à personne) que l’on peut faire avancer ses projets, décoincer des situations…et se faire connaître…J’ai un sérieux doute sur l’efficacité de la visio sur ce sujet…
Enfin, certains ont besoin de liens sociaux qu’ils ne peuvent pas créer en télétravail par définition
Et pour c’est pour ca qu’il faudra toujours avoir un travail au bureau
Et maintenant, les hôtels qui se transforment en flexoffice. Une concurrence nouvelle.
Le groupe hôtelier Accor se prépare pour devenir une plateforme de Flex Office
C’est une profonde transformation de son groupe hôtelier que prépare Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor. Face à la perte probable d’une part de la clientèle d’affaires à cause du recours plus important aux téléconférences, le dirigeant veut faire pivoter son groupe et le transformer en plateforme de Flex Office – Bureau flexible – ainsi que doper l’activité de services locaux de chacun de ses 5200 hôtels présents dans 110 pays. La période actuelle est difficile pour le groupe qui au 1er trimestre de 2021 a perdu la moitié de son chiffre d’affaires par rapport à 2020.
Travailler de n’importe où, la nouvelle donne
On trouvera donc des parties Flex Office dans tous les hôtels du groupe Accor. « Le Flex Office, à ne pas confondre avec le coworking, c’est la capacité qui est donnée aux 8 milliards de gens [NDLR : nombre d’habitants sur la planète] de travailler de n’importe où et pas uniquement d’un immeuble dédié de coworking » décrit Sébastien Bazin. Dans ce cadre, les gens peuvent aller travailler à l’hôtel, dans un restaurant, dans un musée ou même dans le bureau de quelqu’un d’autre. Ils viennent avec leur ordinateur et ils peuvent travailler. « Le tout c’est qu’ils soient attendus, de manière à ce qu’ils puissent arriver en étant identifiés, et qu’on puisse leur apporter ce dont ils ont besoin. On sait faire cela, on sait recevoir des gens et prendre soin des autres » décrit le dirigeant. Il a pris la parole sur le plateau de BFM, le 6 mai. C’est une transformation du modèle d’Accor. « C’est un univers qui est gigantesque, peut être plus grand que celui dans lequel je suis aujourd’hui, qui va nous donner la capacité de pivoter » pense le PDG.
« Je veux pouvoir mettre au sein d’une même plateforme mes 5200 hôtels et les dizaines de milliers de bars, de restaurants, de musées, d’appartements«
L’offre de Flex Office d’Accor a vocation à devenir une place de marché. « Je veux pouvoir mettre au sein d’une même technologie, d’une même plateforme, non seulement mes 5200 hôtels et mes 110 pays, mais aussi les dizaines de milliers de bars, de restaurants, de musées, d’appartements » présente Sébastien Bazin. Le dirigeant veut faire du Flex Office pour d’autres marques que la sienne et s’appuyer sur les technologies. « Je veux que des groupes historiques comme les nôtres soient en capacité de rebondir, d’utiliser des outils techniques, digitaux, et créer des places de marché. J’en ai marre de voir des gens autour de moi qui n’ont pas les mêmes qualités que le groupe Accor et qui valent 10 fois le groupe Accor. Il est temps que l’on rentre sur leur territoire » annonce-t-il.
Avec la fin de la crise sanitaire qui se profile, Sébastien Bazin table sur un retour à un niveau d’activité de ses hôtels similaire à celui de 2019 pour la fin de 2022 ou au début de 2023. La baisse de fréquentation des voyageurs d’affaires risque toutefois de demeurer sur la durée. Bill Gates, fondateur de Microsoft, tablait en novembre 2020 sur la baisse de 50% des voyages d’affaires dans un monde d’après Covid. « Je ne suis pas dans ces chiffres là » réagit Sébastien Bazin. « Nous risquons de perdre entre 15% et 20% des voyageurs d’affaires » pense-t-il. « Pourquoi ? Parce que les outils digitaux fonctionnent très bien. Les gens ont changé leurs habitudes, la personne qui vient de Seattle pour aller à Paris, avant de prendre son avion, la première démarche se fera par Zoom, par Webex » reconnaît-il.
On ne signe pas une transaction si l’on ne se déplace pas
Le PDG table ainsi sur un impact sur 18 à 24 mois de la baisse des voyages d’affaires, parce que les gens vont continuer avec les outils digitaux dont ils ont pris l’habitude. Il estime cependant que les gens réalisent que l’on ne signe pas une transaction si l’on ne se déplace pas. « Le contact humain, cela change tout. Celui qui va rester à Seattle, si son concurrent prend l’avion, je vous promets que le concurrent va gagner le contrat » dit-il. Autre axe de rebond de son activité, le PDG souhaite transformer ses hôtels en lieux d’activités et de services locaux afin de faire venir la clientèle du quartier, à la façon de ses hôtels Mama Shelter. Cette évolution était lancée bien avant la crise sanitaire. « Nos marques lifestyle comme Mama Shelter ont réussi parce que 50% des gens qui entrent dans l’hôtel ne vont pas dormir dans l’hôtel. Ce sont des gens qui habitent le quartier, qui ont besoin de venir prendre un café, de rencontrer quelqu’un » présente-t-il.
« Je vais enfin m’adresser aux 6,5 milliards de personnes qui n’ont pas besoin d’un hôtel »
« On s’aperçoit qu’il va falloir que l’on accompagne le client en dehors de son séjour. C’est-à-dire qu’on lui propose d’aller découvrir cette ville, s’il y a un événement le soir même, on va lui prendre des places, on va lui faire découvrir son quartier, etc. » décrit-il. « Il y a près de 8 milliards de gens sur cette planète, et il y en a 6,5 milliards auxquels je ne me suis jamais adressé, ce sont les gens qui habitent dans nos villes, et qui n’ont pas besoin d’un hôtel. Je vais enfin m’adresser à eux » avance-t-il. Dernier point, le dirigeant s’attend à ce que 25% des collaborateurs de ses hôtels ne reviennent pas travailler alors que la reprise se prépare et que les hôtels Accor sont pleins pour août prochain. « Ce sont des personnes qui ont appris à passer du temps précieux avec leur famille. Ils ont envie de changer de vie, ils ont pris le temps de la réflexion » relève le PDG.
Sébasten Bazin pense que ces personnes en ont assez d’avoir sacrifié ce temps précieux en travaillant les weekends et le soir. Le dirigeant évoque le fait que les contraintes soient mieux réparties entre les collaborateurs. « Peut être que d’autres peuvent sacrifier 1 weekend par mois de manière à ce qu’il y en ait un qui puisse se reposer 1 weekend par mois » suggère-t-il. Et surtout, Sébastien Bazin souhaite mieux prendre en compte la pénibilité de certaines tâches. « Il va falloir que l’on accepte que ces gens là ne reviennent pas, ou alors il faudra que l’on accepte de les rémunérer plus, que ce soit plus polyvalent. Je n’ai absolument pas les moyens de payer plus mes salariés mais pourquoi pas. Il y a des travaux pénibles dans les hôtels et les restaurants, il faut mieux revaloriser ces personnes par le salaire ou par autre chose » conclut-il.
Un groupe qui emploie 260 000 personnes dans le monde
Le groupe Accor est présent dans 110 pays avec 5100 hôtels et 10 000 restaurants et bars ainsi que des lieux de spectacles. Accor emploie 260 000 personnes. Son programme de fidélité annonce 68 millions de clients. Parmi les marques du groupe Accor, on peut citer Novotel, Adagio, Ibis, Sofitel, Mama Shelter, Jo & Joe, Fairmont ou Raffles.
» Il est temps que l’on rentre sur leur territoire » annonce-t-il. »
Eh bien, il aura fallu attendre 2021 pour qu’il accepte le fait qu’internet ait révolutionné son métier, comme celui des autres. Il n’est jamais trop tard…
Quand à transformer son appli ALL en nouveau Booking ou Airbnb, y’a encore du boulot.
Bonjour, le développement du télétravail est une réalité incontestable mais ses conséquences sur les bureaux se traduira d’abord par une diminution des nouvelles constructions de bureaux.
Concrètement, cela va se traduire par une forte diminution des nouvelles constructions de bureaux.
Je ne connais pas une seule grande entreprise qui a décidé de se séparer d’un immeuble en raison du télétravail, par contre les entreprises vont certainement renoncer à de nouveaux investissements immobiliers. Donc l’impact sur les SCPI déjà constituées ne peut pas être un tsunami, tout au plus une lente diminution de la rentabilité mais comparé aux fonds euros et autres produits de taux il y a toujours une belle marge en faveur des SCPI.
Bonjour Guillaume
En tant que responsable informatique qui a mis en place les solutions techniques qui rendent le télétravail possible.
Je peux témoigner que le Retour sur investissement est calculé dès le 1er jour de télétravail au vue du cout de l’immobilier a Paris , le plus difficile était de décider de le faire , cette révolution a eu lieu , et nous ne reviendrons plus en arrière.
Maintenant Tsunami ou pas , je ne sais pas mais je vais me débarrasser de mes SCPI.
Attention aux modes
En septembre 2001 , présent dans une grande banque internationale, j’ai connu l’attentat du World trade center .La conclusion unanime à l’époque était que les voyages d’affaires seraient remplacés par les tele conférences. Trois à six mois après, les voyages d’affaires avaient repris au rythme antérieur.
2001-2021. 20 ans. La technique a un petit peu évolué. Ce qui était cher et pénible il y a 20 ans est devenu peu onéreux et la qualité s’est améliorée. Et en 20 ans, les chefs ont appris sur quel bouton appuyer pour couper le micro…
« Et en 20 ans, les chefs ont appris sur quel bouton appuyer pour couper le micro… »
Merci! Cette remarque à fait ma journée! 🙂
Oui il va se passer des choses sur l’immobilier de Bureau. Les travailleurs apprécient le télétravail… mais pas tous et pas tous le temps. Comment intégrer les nouvelle recrues? comment développer l’esprit collectif ? peut-on développer une culture d’entreprise uniquement derrière un caméra ?
Il y a aussi des études moins tranchées sur le sujets et montrent qu’on se dirigerait vers une situation hybride. Ce n’est pas demain que nous déménageons tous en Thaïlande. Il va probablement falloir habiter encore un moment pas trop loin du bureau. Dans ce cas est que la diminution des surfaces sera suffisante pour justifier un déménagement ?
Il manque aussi un élément dans l’équation. Les entreprises doivent charmer leur recrues en favorisant le télétravail et une approche RSE :OK. Une belle occasion de rogner sur les coût du foncier. Mais sur qui va se reporter cette charge ? Sur le télétravailleur qui va devoir s’offrir un logement avec une pièce supplémentaire ? Les entreprise vont elles compenser ce surcoût ? que restera t’il de la marge dégagée ?
Autre élément, il existe depuis 20 ans des règlementations qui visent à contenir l’étalement urbain, yc a la campagne. Donc ne rêvons pas le règne de la maison individuelle est révolu. Alors s’il faut aller à la campagne pour vivre au 4eme d’un appart à 15 km de la boulangerie, de l’école et du club de foot pour le petit, la campagne c’est moins sexy…
Bref, il va se passer des choses mais avec quelle ampleur ? avec quelle vitesse ? où exactement? alors entre le tsunami et et la croissance assurée des SCPI de bureaux affirmer aujourd’hui quel sera le scénario … j’ai un petit doute.
Je suis en effet inquiet sur mes investissements en SCPI bureaux, dont je ne peux pas me retirer demain matin, car je ne possède mes parts depuis trop peu (5 ans), mais il est clair que je ne vais pas refaire des investissements dans ce secteur.
La sagesse voudrait à minima que les SCPI calment un peu la collecte le temps d’y voir plus clair…
« Ce n’est pas demain que nous déménageons tous en Thaïlande » non car vous resterez chômeur chez vous quand votre boîte louera les services des Thaïlandais à un coût x fois moins cher: ce n’est pas seulement les Scpi qui vont avoir un choc😫😫
Bonjour,
Ex DAF en ce compris les RH et DGA Finance et RH pendant 23 ans ( de RH ) , je remarque que votre point de vue, comme à peu près tous ceux actuellement sur le sujet ignore totalement l’impact d’un télétravail trop généralisé d’un point de vue management et RH.
Je pense personnellement que les entreprises, si leur premier réflexe court termiste, comme d’habitude, serait de viser un gain financier par réduction de leur surface de bureaux, ne tarderont pas à s’apercevoir des effets pervers bien plus dommageables que le gain financier, d’un télétravail généralisé. Voici les principaux mais la liste n’est pas exhaustive:
Le plus important d’entre eux est la perte par les salariés du sentiment d’adhésion à l’entreprise, le fait de « porter un maillot », Si les relations avec son entreprise, c’est à dire au premier chef avec la société humaine qui la constitue, se réduisent à du contact par écran interposé, le premier concurrent qui vient me proposer 10% de plus, je change.
Un autre est la difficulté à manager ses équipes à distance. La déshumanisation des rapports humains dans l’entreprise, et notamment de l’adhésion au manager, tiendra au fait que les rapports humains ne passent plus essentiellement que par des conf call. Celles-ci sont agendées, on n’ y déborde pas sur des sujets annexes au problème à l’ordre du jour, les invitations étant multiples on peut passer deux heures de conf call pour apprendre l’information qui nous intéresse et qu’on aurait appris en passant la tête 5 mns dans un bureau en présentiel
Bien manager des équipes, faire en sorte qu’elle soit prêtes à vous suivre quand il y a un gros coup de bourre à donner, implique de savoir « perdre du temps avec ses équipes », créer du lien par l’informel, former les jeunes au quotidien en tirant partie d’une signature de document, d’un e conversation de couloir . Ce n’est l’artificialité d' »afterworks » sciemment organisés pour « créer du lien » qui compense ces moments là, dont la valeur et l’effet tiennent notamment à la spontanéité.
Du reste comment former correctement des nouveaux entrants et notamment les jeunes qui débutent dans la vie professionnelle , avec du télétravail massif ?
Pour pouvoir efficacement télétravailler, il faut non seulement bénéficier des conditions matérielles appropriées qui ne sont pas données à tout le monde ( qualité de la liaison internt, pas d’enfants en bas âge dans les pattes etc), mais aussi avoir un certain tempérament. Car chez soi, on n’est plus en prise avec l’adrénaline dégagée par la communauté en présentiel, on est soumis à de nombreuses tentations anti concentration ( jeter un coup d’oeil à Rolland Garros) etc.
Selon moi, les entreprises qui aujourd’hui font massivement revenir leurs salariés ont raison et voit à plus long terme. La souplesse télétravail est acceptable un ou deux maximum jours par semaines et encore.
Enfin, la discrimination de fait que le télétravail va opérer entre les cols blancs qui peuvent et les cols bleus scotchés en présentiel au sein d’une même entreprise va aussi contribuer à casser le lien général.
En conclusion, je ne suis pas spécialement inquiets sur l’avenir des SCPI de rendement, qui par ailleurs sauront s’adapter aux nouvelles donnes. Nombre d’entre elles sont déjà dans des process de diversification géographique et de catégories d’actifs immobiliers, et l’immobilier de bureau, comme le reste à considérablement évolué depuis 20 ans te continuera à le faire pour s’adapter à sa clientèle
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Excellente analyse qui votre connaissance du terrain humain !
Et une entreprise sans l’humain, c’est rien
👍👍👍
Qui confirme
Le télétravail complet ne verra pratiquement pas le jour, ou alors autant délocaliser et faire travailler des personnes à l’étranger. Par contre un télétravail partiel, 2 à 3 jours par semaine ou une semaine sur deux par exemple, peut être adopté par pas mal de cols blancs. Je l’ai en pratique fait pendant plusieurs années pour raison familiale. Avec la possibilité de ne faire deux jour de télétravail avec 2 nuits d’hôtel et il devient possible de vivre à 3 h de lieu de travail et avoir une vie de famille correcte. Dans mon cas cela pouvait correspondre à départ tôt le lundi matin et un retour le mercredi soir. Mais d’autres collègues préféraient s’organiser autrement (on était plusieurs dans ce cas).
Deux jours, c’est 20% de la semaine de travail. Les jours de travail de bureau, on est beaucoup plus disponible en restant tard le soir, dinant avec les collègues et dormir à l’hôtel. Evidemment il faut que cela puisse s’organiser au niveau familiale. Donc oui une partie en télétravail peut même favoriser la vie de bureau. Reste à trouver un équilibre. Mais il peut-être raisonnable que plus de 50% des cols blancs fassent 20% de télétravail, soit plus de 10% de télétravail en moyenne. Si c’est dans un espace de coworking on doit bien pouvoir gagner quelques m2.
La meilleure solution est le TT sur 2/3 jours afin de garder du lien. Je pense que le TT est aussi une manière pour les jeunes cadres et employés de pouvoir gagner en qualité de vie et ne pas dépenser tout leur salaire dans l’immobilier complètement délirant de l’IDF (pour ce qui concerne cette région).
Pouvoir venir au bureau sur deux jours, avec une nuit sur place, est vraiment réalisable pour beaucoup de salariés. Moins de stress dans les transports (RER, métro…) du quotidien, possibilité de « s’offrir » un habitat de qualité (maison avec jardin) sans se ruiner et s’endetter fortement sur 30 ans, profiter de sa famille plus simplement, être plus productif (perso je travaille étrangement plus en TT qu’au bureau), réduire les risques sur sa santé (stress, accident de transport)…personnellement je n’y vois que des avantages!
PAr contre j’ai remarqué que beaucoup de cadres dits « supérieurs » avaient bien du mal avec le TT: bien souvent ils se rendent compte que la machine tourne parfaitement « sans eux » et, ne maitrisant pas les dossiers, ils se trouvent à tourner en rond entre euyx dans des bureaux désertés 🙂
Vos arguments sont recevables, mais vous exposez surtout les problèmes auxquels seront confrontés demain les DRH avec les nouvelles générations. Se poser la question, c’est déjà tenter d’y répondre : qu’elles vont être les stratégies des entreprises pour attirer de jeunes cadres dynamiques montrant peu d’appétence pour des structures hyper centralisées, hyper hiérarchisées, et hyper dirigistes ?
Ça va bien plus loin que le télétravail.
Une piste de réflexion : management local, au plus près des opérationnels, le siège arrêtant de faire du micromanagement et de saouler les managers avec ses demandes incessantes de reporting. Accepter de ne pas être au courant de tout, mais toujours piloter et contrôler, donner des objectifs clairs et précis, et laisser de la latitude dans l’exécution. Faire confiance. Se mettre à disposition de ses équipes pour résoudre les problèmes quand elles ne savent plus faire toutes seules…
Mais je ne vois pas bien le lien avec les SCPI de bureaux.
Pour info, j’ai participé (crowdfunding immo) à l’achat par un investisseur local du 10e centre commercial de France par le CA. Proposé pré-covid à 40 M€, il a été acheté à 30M€, plus 500 000€ de travaux pour le remettre au goût du jour. Tous les commerces sont loués, sauf un Flunch, pour cause de faillite/restructuration de l’enseigne, mais une autre chaîne de restauration est sur les rangs.
Ce que je constate c’est que depuis le mois de mars je vais 2 fois par semaine à la Défense, et que jusqu’au 9 juin, c’était quasi désert, très peu de monde dans les transports et sur site.
Mais là depuis 2 semaines, c’est retour au monde d’avant, métro et RER bondé, et la Défense ressemble de nouveau à une fourmilière. Moins que début 2020 mais il y a tout de même beaucoup de monde.
Pour ce qui est du TT, le client pour qui je travaille, a décidé de mettre en place le fameux flex office en partant du principe que ce sera 2 jours en TT et 3 au travail et qu’au sein d’une même équipe les collaborateurs ne doivent pas être là en même temps.
Donc ils continuent les réunions à distance car ils ne sont jamais plus de 2 (en moyenne) sur le site en même temps.
Déjà au niveau organisation on voit que le TT va continuer poser des pb.
Mais ce qui m’étonne le plus, c’est de revoir des collègues qui la plupart du temps avaient « hâtent » de revenir sur site et n’envisage pas plus de 1 ou 2 jours de TT par semaine.
Et je ne connais personne qui a quitté l’IDF pour la Province, car même si vous êtes dans une société qui met en place un fort taux de TT, est-ce que votre conjoint aura la même chose dans son entreprise ?
Début juin une émission TV avait pour thème les personnes qui profitaient du TT qui tout quitter et partir à la campagne.
Parmi eux une famille de 4 personnes avait quitté l’IDF pour la « banlieue » d’Aix. ils en avaient profité pour s’acheter une belle maison avec piscine.
Le mari avait démissionné de son poste et ne trouvait pas de travail et son épouse avait négocié avec son employeur pour travailler à Paris les lundis/mardis et le reste en TT et du coup elle dormait sur un lit de camp chez un de ses oncles en banlieue.
Est-ce ça le rêve promis par le TT ?
La banlieue d’Aix, ce n’est pas exactement la campagne 🙂.
Au demeurant, ils ne sont pas les seuls en ce moment à migrer vers chez moi, et sur la côte bleue, les agents immo n’ont plus grand chose à vendre.
La situation de cette dame n’est pas exceptionnelle et ça fait bien longtemps que les TGV Aix-Marseille – Paris sont plein de cadres montant travailler à Paris une partie de la semaine. Ça n’a rien à voir avec le télétravail.
Là vous parler de personnes étant déjà installés à Aix (par exemple) alors que l’émission parlait de personnes quittant l’IDF »grâce » au télétravail.
Et pas des cadres supérieurs comme c’était le cas avant, là ce sont des personnes ayant des postes intermédiaires qui une fois en Province peuvent rêver et acquérir la maison avec piscine.
Pour moi 15/20 minutes d’Aix ou autres grandes villes c’est la campagne.
Mon bureau est sur la Défense. J’y suis retourné hier et c’était quand même assez vide par rapport au monde d’avant. Et j’y suis depuis 10 ans.
Mon dernier passage au bureau datait d’avril. Le précédent de mars et celui-ci était le 1er depuis fin octobre.
La suite pour ma société sera sur un variable avec 3 jours de TT par semaine maxi avec une réorganisation des bureaux en cours de réflexion.
Pendant la période de ce 2ème confinement, zéro perte d’activité. Les liens avec mon équipe n’ont pas soufferts. Nous avons su trouver de nouveaux équilibres.
Hier était justement l’occasion de se revoir avec l’équipe au complet (nous sommes 5) sur site (depuis octobre dernier) et ça nous a fait plaisir mais comme les liens n’ont pas étés dégradés par le confinement c’était presque une journée normale. Prochaine journée jeudi prochain. A noter qu’il devait y avoir 15/20 collaborateurs présents sur 120/130.
Nous sommes passés d’un télétravail qui était l’exception et qu’il fallait demander gentiment pour avoir 1 jour par semaine ou 1 sur 2 semaines avec la suspicion du management que ce serait plus télé que travail, à du 100% forcé et quelquefois avec les moyens du bord. Et nous avons encaissé ce choc. Nous nous sommes adaptés. Quant aux jeunes, comme l’écrit un autre commentaire les 2 enfants s’y sont collés a merveille. Mon fils ayant commencé au printemps 2020 il n’a presque jamais mis les pieds dans ‘son bureau’.
Donc il y a clairement désormais un boulevard vers une présence physique très allégée de l’ordre de 30/40% sur certains secteurs et la défense prendra très cher.
Et ceux pour qui il y aura un tsunami seront les restaurant inter entreprises. Celui de notre tour est fermé jusque septembre. La dernière fois que j’y suis passé c’était déprimant (vaisselle jetable, plat unique et distanciation).
L’immobilier parisien s’en ressentira aussi (mais moins), un des collaborateurs part de la petite couronne pour les environs de Fontainebleau. D’autres regardent à s’éloigner pour gagner en espace puisque le transport ne sera plus quotidien.
Quand les salariés de la défense auront migré de Paris où la proche banlieue ouest vers les frontières de l’île de France, le principe d’un TT > 40 ou 50% deviendra un élément clé.
Et cela desservira encore la Défense puisqu’à quoi bon être basé au ce très des affaires si on passe plus de temps en TT ?
« Et ceux pour qui il y aura un tsunami seront les restaurant inter entreprises. » Et les sociétés de nettoyages, et d’entretien, etc,etc
Un nouveau monde avec des ruptures d’activités et d’autres qui naîtront: les livraisons à domiciles vont continuer d’exploser : acheter des SCPI dans la logistique😃
Vous avez de la chance alors car moi mardi et jeudi dernier, j’avais la la ligne P, la ligne 4 et le A qui était très chargés, et pourtant il était vers 9h30.
Et évidemment que la Défense est encore « calme » mais chaque semaine il y a de plus en plus de monde.
Attendez septembre et vous verrez.
Je rejoins l’analyse de Jean Marc Dauriat ci dessus, qui correspond à la vraie vie en entreprise. Il faut du lien charnel dans les équipes.
Guillaume a sa vision de consultant indépendant.
Vision théorique et arithmétique qui occulte beaucoup trop de paramètres…il y aura certes une pression à la baisse des mètres carrés nécessaires mais pas aussi spectaculaire qu’annoncé…ou peut-être pour des raisons purement économiques…même s’il nous promet le retour des trente glorieuses !
Guillaume a surtout la vision du gérant de site Internet qui cherche à faire dans le sensationnel. Rien qu’avec le titre (tsunami), on a compris. -18% en 8 ans, c’est loin d’en être un (et encore faut-il que ce soit le cas…).
Ayant pratiqué les transports parisiens pendant 6 ans, j’ai une nette préférence pour le télétravail.
Une petite anecdote :
lors de l’hiver 2016, le risque d’inondation de Paris a été considéré comme très élevé. Étant tous équipés de portables chiffrés, nous avons proposé, en guise de délocalisation prévue par le « Plan Seine », de travailler depuis chez nous. Je précise que par nous, j’entends des personnes entre 35 et 55 ans, travaillant au sein d’équipes intégrées multidisciplinaires, ayant tous au cours de nos carrières managé des équipes, travaillé dans des directions, sachant s’autogérer et ayant l’habitude de respecter les échéances.
Évidemment, nos chefs étaient contre. Il fut décidé qu’en cas de crue, nous nous délocalisations massivement (on parle de plusieurs centaines de personnes) vers plusieurs sites en « altitude » dans l’ouest parisien.
Puis vint le coronavirus, et le tlt obligatoire. Les chefs furent bien obligés de s’adapter, et d’apprendre à cheffer par visio.
Le virus a aussi permis d’accélérer l’achat d’équipements permettant de travailler en toute sécurité en mobilité.
Du coup, en cas de crue de la Seine, l’hiver prochain, chacun restera chez soi et pourra continuer à travailler.
Au fait, vos entreprises intègrent-elles ce genre de risques dans les plans de continuité d’activité ?
Le TLT prendra de plus en plus de place inexorablement, la seule contrainte en France est la résistance au changement et nous sommes toujours les derniers pour adopter les nouvelles choses, petit à petit les jeunes vont amplifier le phénomène car pour eux ce sera la norme. Mes deux enfants travaillent en télétravail dans des secteurs complètement différents (Data et jeux vidéos) et ils n’ont jamais remis les pieds au bureau depuis plus d’un an. (A l’étranger je précise : Canada et Dubai, je précise que celui de Dubai travaille depuis plus de deux ans par télétravail avec des équipes en Angleterre pour le compte de clients étrangers)
Bien sur certains métiers resteront en présentiel mais petit à petit la transformation se fera et puis s’accélérera.
Comme je l’ai signalé dans d’autres post, le seul souci que je vois ce n’est plus la délocalisation des entreprises industrielles mais la délocalisation du recrutement pour les entreprises de services(ou la partie des services des entreprises) ce qui amènera un bouleversement dans ce secteur comme celui qu’a subi le secteur industriel depuis les années 90/2000.
Je ne pense pas que la résistance au changement soit la seule contrainte…il y a aussi les difficultés d’organisation, managériales et sociales que cela entraine et qu’il ne faut pas occulter…lente mutation oui, tsunami, non !
C’est vrai qu’il y a un grand risque de délocalisation des travailleurs en TLT à l’instar des travailleurs détachés de l’Europe de l’Est. Notons cependant que les salariés français pourront aussi télétravailler en Pologne, en Thaïlande ou en Chine. (LoL !)
L’important dans ce type d’organisation en réseaux sera d’être le « plus fort » dans son métier, d’où la nécessité de miser encore plus, dès maintenant, sur la formation et l’innovation.
Sinon réglementer. Mais réglementer en France suppose réglementation européenne et en France avec nos boulets que sont nos charges, impôts, taxes, redistributions et contraintes administratives et climatiques feront de nous le dindon de la farce, comme d’habitude !
Si le TLT prend trop d’ampleur, il y a du souci à se faire, les SCPI ne seront pas -comme dit précédemment elles sauront s’adapter- le problème principal.
« Notons cependant que les salariés français pourront aussi télétravailler en Pologne, en Thaïlande ou en Chine. (LoL !) »
Avec les salaires et conditions sociales de ces pays….lol😥
Oui, le LoL est important 😎🤣
Le commentaire précédent était le plus crédible dans une progression linéaire et sans accroc majeur. Cependant je ne crois pas aux progressions linéaires, le monde comme l’économie fonctionne par chaos successifs avec des espaces plus ou moins linéaires et plus ou moins longs entre 2 chaos.
A la lecture du commentaire de adnstep sur les inondations de la Seine qui aurait pu être un accroc majeur dans un type d’organisation linéaire, il m’est venu un intuition loin d’être irréaliste sur le TLT qui pourrait remettre en cause bien des idées établies.
La voici:
Les pirates, hackers et autres malwares sont, comme vous le savez très actifs sur le net et, comme on pouvait s’y attendre, se sont « incrustés » dans cette aubaine qu’est le TLT, mis en place dans la précipitation avec des gens (salariés à domiciles) et même des matériels mal, voire pas du tout, préparés à la sécurité informatique.
Nul doute que dans les prochains mois des scandales et des dégâts considérables en terme d’argent vont être mis sur la place publique. Cela va faire réfléchir beaucoup de dirigeants d’entreprises et remettre en cause évidemment le TLT.
Un petit aperçu:
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/salaries-teletravail-nouvelles-cibles-pirates-informatique-1899852.html
Pas sûr que ce soit un vecteur privilégié. Segment réputé le plus exposé, ce sera aussi le mieux protégé. Un hacker, comme n’importe quel voleur, préférera entrer par la fenêtre que par la porte blindée. En l’occurrence, le maillon faible (la fenêtre moins bien protégée), c’est l’utilisateur (PEBCAK), et le risque qu’ajouterait le télétravail, c’est le vol du portable, l’écoute du clavier dans le train, la copie de disque à l’hôtel…, bref, tous risques existant déjà dès lors qu’on sort un portable de l’entreprise.
Bon, on ne va pas détailler le sujet, il y en a pour des heures et des colonnes à remplir 🙂.
Certes, mais souvenez vous des décodeurs Canal + réputés inviolables mais justement très vite violés quelle que soit la technologie utilisé
En informatique désormais les escrocs ont toujours une longueur d’avance et c’est justement sur les nouvelles mises en oeuvre/ organisations, cad avant que les concepteurs/ utilisateurs aient compris leurs failles, qu’ils sont le plus forts!
Je me souviens d’autant plus que j’en ai montés (il y a prescription).
Vous remarquerez qu’ est bien plus difficile aujourd’hui de pirater canal, c’est bien plus difficile, et cat passe par l’installation d’un boîtier IPTV et d’une apk particulière, récupérée sur des sites tout aussi particuliers. Mais ce système, bien que quasi-gratuit, reste fragile : la qualité des vidéos n’est pas toujours au rendez-vous, les sites d’où proviennent les flux IPTV et les films en streaming illégal ferment régulièrement, et il est facile de voir sa Box infectée par un virus, à force de se promener sur tous ces sites pirates.
Un autre chaos possible. Des ONG tirent un signal d’alarme sur les grandes banques françaises!
https://www.capital.fr/entreprises-marches/credit-agricole-societe-generale-nos-banques-mises-en-danger-par-une-transition-climatique-trop-rapide-1406072?utm_campaign=20210620&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco#nlref=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&part%255name%5D=pm&part%255token%5D=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&srAuthUserId=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&utm_campaign=20210620&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco&nlsha=9aa1a84b9e46da79e5f5fcecf0f8a7fb1c416b8d5c8aa9e82823c9053d0757d5
Et si le risque était de trop s’exposer aux énergies renouvelables ? Je comprends bien que ces ONG liées à des grands groupes de pression pro-transition veulent que les banques investissent dans leurs actifs, mais de là à oublier que le pétrole et le charbon vont encore rapporter beaucoup pendant encore très longtemps…
Bonjour, si le nombre de bureaux doit diminuer, comment comprendre alors qu’une SCPI comme fructipierre fait une augmentation de capital?
Fructipierre, 3,36% de TDVM (brut ?) en 2020, en baisse de 0,89%.
Pas folichon.
Taux d’occupation : en baisse à 82,30%. Faible.
TRI de 6,27% : là, je ne sais pas dire si c’est bien ou pas.
Pourquoi une augmentation de capital, alors que c’est une SCPI à capital fixe ? Peut-être pour permettre aux associés de revendre leurs parts à de nouveaux entrants ?
Ce n’est pas pour revendre les parts, car ce sont des nouvelles qui sont émises. Peut être y a t il des opportunités d’achat sur le marché?
Remarquez, vu la quantité de liquidités sur les comptes des gens en ce moment, ils seraient bien bêtes de ne pas en profiter.
Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain…
La SCPI de bureau c’était la vraie tarte a la crème, « gros gains gros respect » comme dit l’autre.
Le tout poussé par des taux de rendement des autres placements totalement anémique.
Donc on a poussé la populace, vers les SCPI… en oubliant de dire que les performances d’hier ne préjugent en rien…
Télétravail ou pas les propriétaires immobiliers (SCPI ou autres) vont avoir besoin d’énormes capitaux pour remettre leurs bâtiments aux nouvelles normes environnementales, on peut donc penser que les rendements a 6% risquent de sérieusement diminuer dans une période ou l’inflation se profile comme une évidence.
Pour autant la SCPI en soit n’est pas une mauvaise idée, mais il faut regarder la constitution du parc, son âge et son état, bref tout un tas de fondamentaux qui peuvent permettre d’estimer la capacité future de donner du rendement.
Je dirais donc que pour les SCPI comme pour le reste, il ne faut pas forcement se précipiter sur tout ce qui bouge, et attendre une peu que la correction inévitable ait lieu avant d’y aller.
Les SCPI, c’est avant tout de l’immobilier: les nanards voisinent avec les pépites. Une SCPI s’analyse longuement et avec autant de soin qu’un investissement immo physique. C’est du travail. En revanche, une fois l’investissement (avisé) réalisé, le travail et les emm..ments sont largement moins élevés qu’avec l’immo locatif en gestion directe (vu que tout est géré et qu’il y a mutualisation).
Sinon il est évident que le rendement des SCPI va baisser tendanciellement, pour les mêmes raisons que l’immo locatif.
Journal « Le Monde » daté du 17 Juin:
« « Si vous êtes capable d’aller de nouveau au restaurant, vous pouvez vous rendre au travail », a lancé, lundi 14 juin, James Gorman, le PDG de Morgan Stanley, à ses employés. Il les attend de pied ferme en septembre.
Plus expéditifs, les patrons de Goldman Sachs et de JPMorgan Chase ont convoqué leurs employés d’ici à juillet. « Nous savons d’expérience que notre culture de collaboration, d’innovation et d’apprentissage prospère quand nos employés sont ensemble, et nous souhaiterions que nos collègues retournent au bureau pour s’en rendre à nouveau compte », indique le mémo interne envoyé par la direction de Goldman Sachs.
[…]
Il semble flotter comme un vent de panique dans la banque américaine. Une étude de la société Accenture, publiée en mai, indiquait que 78 % des patrons du secteur voulaient que leurs ouailles reviennent au moins quatre jours par semaine. Ce ne sera pas de gaieté de cœur, si l’on en juge par la très intéressante étude conduite par trois économistes des universités de Chicago, Stanford et Mexico (National Bureau of Economic Research, avril 2021).
[…]
«L’économie postpandémie comprendra plus de télétravail, mais bien moins que ce qu’ils souhaiteraient», conclu l’étude. »
Selon ANdersen, il semble donc bien qu’aux USA, le ‘monde d’avant’ revienne en force, et à une vitesse inattendue.
Bref, avant de céder à la panique, aux narrations ou aux incantations, et de vendre frénétiquement ses SCPI et ses foncières de bureaux (de qualité bien sûr), il est probablement plus prudent de s’assurer que le ‘tsunami’ du télétravail ne soit pas en fait une simple vague tranquille (par ailleurs souhaitable pour les salariés comme moi qui travaillent loin de leur domicile), voire… une vaguelette.
Wait and see.
Et bien nul doute que soient ils se plient à la volonté de leurs employés, soient les meilleurs d’entre eux aillent voir ailleurs. Le marché de l’emploi américain est bien plus dynamique et mouvant que le marché de l’emploi français.
En France, c’est contrasté, et surtout, la négociation est désormais obligatoire : « Toutes les banques se posent la question de savoir comment on revient sur site. Or, certains salariés se sont habitués à un rythme flexible, d’autres veulent revenir. Quelques banques ont déjà demandé à leurs salariés de revenir un jour de plus par semaine, le retour se fait de manière progressive», explique Frédéric Guyonnet, président du Syndicat national des banques (SNB).
Société Générale : en cours de négo, accord prévoyant deux jours de télétravail par semaine, qui pourraient être portés à trois jours selon les cas.
BPCE, la crise du Covid-19 a «accéléré, de façon générale, la transformation des modes d’organisation du travail», explique Philippe Bailly, son directeur des ressources humaines. Le groupe a signé un nouvel accord de télétravail le 26 novembre dernier, qui est entré en vigueur en début d’année. En raison du Covid, 98% des collaborateurs sont en télétravail; ils étaient plus de 78% à télétravailler avant la crise. Avec la sortie de crise sanitaire et le déploiement du travail hybride, la banque pense que ce taux évoluera autour de 85-90%. «Le principe de l’accord est de venir au moins deux jours sur site par semaine avec la possibilité de bénéficier de quatre à dix jours de télétravail par mois. Notre accord est basé sur le volontariat du collaborateur», précise le DRH.
Natixis : a signé en 2015 puis en 2018 des accords permettant aux salariés en France de télétravailler jusqu’à deux jours par semaine. Si plus de 50% des collaborateurs avaient pratiqué le travail à distance avant le confinement, ils sont désormais près de 80%. Au début de l’année, Natixis a engagé des négociations autour d’un accord de télétravail, qu’une source du SNB CFE-CGC qualifie de «transposition» de l’accord de BPCE. «Parler de quatre jours minimum de télétravail par mois revient à rendre le télétravail obligatoire», regrette la source, qui souhaite que les salariés puissent signer un avenant matérialisant «un réel volontariat» sur télétravail.
La négociation de l’accord est soumise à la signature jusqu’à ce vendredi, mais il semble peu probable que les syndicats le signent. «Ils n’ont pas l’honnêteté de dire que c’est en lien avec le nouveau projet immobilier», ajoute la source. Les salariés devraient déménager dans les nouveaux locaux du 13e arrondissement au premier trimestre de 2022. «Les Tours Duo ne pourront accueillir que 60% d’effectif total, on entend même parler de 50%. Ce projet immobilier ne semble pas possible sans imposer du télétravail».
Crédit Agricole : au sein des 39 caisses régionales (70.000 salariés) du Crédit Agricole, dès le deuxième confinement «le discours a été de dire que le business devait reprendre et que les gens ne se contaminent pas au travail», regrette-t-il. Résultat, la branche est passée de 80% de télétravail à 15% aujourd’hui. Ce dernier craint «un durcissement des conditions» à partir du 9 juin. Une négociation en cours vise à obtenir un accord pérenne de branche, «qui mettrait un cadre commun et permettrait une application au plus près du terrain».
Chez BNP Paribas, les discussions tournent autour d’un retour progressif sur site. Si les salariés sont bien présents en agence, le taux tombe à 13% de présence en Ile-de-France dans les services centraux. «Nous nous interrogeons sur le fait que la direction semble ne pas vouloir communiquer le nombre global de salariés en télétravail. Pourquoi tant de mystères ?», s’interroge Richard Pons, délégué syndical national CFDT de la banque. Les syndicats vont entrer en négociations ce mois-ci sur un accord. «Nous les entamerons avec l’idée que le télétravail permet à l’entreprise de faire des économies. L’indemnisation correcte des télétravailleurs est donc une priorité pour la CFDT», ajoute-t-il.
Au début de la crise, la direction de BNP Paribas a suspendu l’accord télétravail qui datait de janvier 2020. C’est par l’intervention de la CFDT, que le travail à distance sera indemnisé au travers d’un accord particulier, à hauteur de 100 euros pour 40 à 79 jours télétravaillés et 120 euros entre 80 et 119 jours.
Comme je le disais, les banques américaines vont peut être avoir du mal à conserver leurs meilleurs profils :
(lesechos.fr)
UBS autorise deux tiers de ses effectifs à pratiquer le télétravail hybride.
En matière de télétravail, UBS prend le contrepied des banques américaines. La banque suisse va autoriser deux tiers de ses employés à adopter, sur le long terme, un modèle hybride de télétravail, entre bureau et domicile. Le but de la manoeuvre : pouvoir mener un recrutement plus large et plus compétitif que les banques qui ont opté pour une approche plus dure.
Selon une analyse menée en interne, deux tiers des 72.000 employés d’UBS dans le monde occupent en effet des postes qui leur permettraient d’adopter durablement le télétravail hybride, rapporte le « Financial Times ».
Certains employés ne sont néanmoins pas concernés par cette décision prise par le directeur général de la banque, Ralph Hamers. Les traders et le personnel des filiales de la banque bénéficieront en effet de beaucoup moins de souplesse concernant leurs pratiques de télétravail et devront travailler sur site. Aucune date de retour au bureau n’a été fixée pour le moment.
Les banques britanniques plus souples
La décision d’UBS contraste fortement avec celle de ses rivales américaines. Goldman Sachs a ainsi exigé que presque tous ses employés américains se présentent à leur bureau, tandis que JPMorgan demande à la plupart de ses employés américains de reprendre des horaires de bureau réguliers à partir du 6 juillet.
Citigroup a, pour sa part, indiqué à la plupart de ses employés qu’ils peuvent adopter un horaire hybride entre la maison et le bureau à plus long terme.
Plus souples, les banques britanniques HSBC et Standard Chartered ont fait part de leur intention de permettre à leurs employés de travailler chez eux ou dans des emplacements « proches de leur domicile » afin de réduire l’empreinte environnementale des bureaux et d’éviter les déplacements en ville.
Après plus d’un an durant lequel la plupart des banquiers ont travaillé depuis chez eux, la décision d’UBS indique que l’héritage de la pandémie de Covid-19 pourrait être une scission fondamentale des pratiques de travail entre banques européennes et banques américaines.
Autre point de vue (on ne pourra pas m’accuser d’être trop orienté 😉 ):
Marc Fiorentino (bon OK, ça vaut ce que ça vaut), 16 juin:
« Par nécessité, par obligation, les entreprises ont dû permettre à leurs employés de travailler à distance.
Mais cette contrainte s’est transformée en révélation.
Les entreprises ont découvert qu’une partie de leurs équipes pouvait travailler à distance sans que cela n’ait d’impact sur la qualité du travail. Et même avec un impact parfois positif.
UNE RÉVÉLATION…
…qui a évidemment des conséquences.
La première qui a été déjà largement commentée est le fait que les entreprises vont pouvoir, en adoptant le télétravail un à deux jours par semaine, au minimum, réduire significativement la taille de leurs bureaux et donc la facture des loyers.
Pas de surprise de ce côté là.
LA OÙ ÇA SE CORSE…
…c’est que selon l’étude parue, les entreprises ont découvert que certaines fonctions pouvaient être assurées à distance.
Totalement à distance.
Et dans ce cas, pourquoi ne pas substituer à la main-d’oeuvre du pays mieux payée et avec un coût social plus élevé, la main-d’oeuvre de pays à salaires moins élevés et à la protection sociale plus limitée ?
SELON CETTE ÉTUDE…
…cette réflexion n’est pas marginale dans les entreprises.
Elle va être massive.
Elle va concerner 5.9 millions d’emplois en Grande-Bretagne, pour des employés que l’étude qualifie d’ « anywhere workers ».
De programmeurs informatiques à designers graphiques en passant par une multitude de jobs.
LA CONCLUSION
de l’étude est brutale:
« Si on ne gère pas cette situation, l’outsourcing et l’offshoring de ces jobs aura des conséquences politiques, sociales et économiques similaires à l’effondrement de l’emploi industriel dans les années 70… mais à un rythme accéléré… ».
Un vrai sujet de réflexion pour le monde non pas de demain ou d’après-demain, mais d’aujourd’hui. »
Bon, peut-être finalement faudra-t’il être prudent avec l’immobilier de bureau. Mais le chômage, ce n’est non plus jamais bon pour l’immobilier locatif, surtout dans les villes dites « secondaires » (les bailleurs de ma commune désindustrialisée en savent quelque chose),…
Bref, on peut lire des études émanant de personnes à priori sérieuses, qui disent tout et son contraire. En fait, personne n’en sait rien. Il me parait bien hasardeux de prendre des paris.
Justement, Polaris, si dans la banque, environ 360 000 emplois en France, on accorde 2 j de TLT par semaine par accord avec les syndicats, l’impact sur l’immobilier ne sera pas négligeable.
Même sans tenir compte du télétravail, quand orange regroupe une partie de son personnel parisien en un seul lieu au lieu de plusieurs sites, en réduisant globalement la surface occupée, on devine bien que l’objectif est de réduire la facture immobilière, entre autres. Quand, en plus, on sait qu’Orange veut faire baisser ses effectifs français de 10 000 sur 3 ans, on se doute bien qu’il y aura moins besoin de bureaux. Cela a déjà été fait dans quelques ministères régaliens : on regroupe tout le personnel disséminée partout dans Paris et banlieue sur un seul site, et on en profite pour diminuer les effectifs, au besoin en déléguant certaines fonctions centrales en province. Économie certaine sur l’immobilier et le chauffage. En plus ça participe de la redynamisation des régions (1 fonctionnaire en plus = du budget en plus pour les commerces à l’entour, et, parfois, les employeurs publics sont les principaux employeurs du coin, voire les seuls). Ça répond également à la difficulté de recrutement en RP (les salaires sont moins élevés que dans le privé, et le personnels travaillant en province n’hésitent plus à quitter la FP s’ils sont obligés de « monter » à Paris).
Bref, globalement, je pense qu’on va vers un moindre besoin en bureaux sur la RP, pour les entreprises et administrations déjà établies.
Par contre, je ne sais pas estimer les besoins des nouveaux entrants et des structures plus petites, comme les startups.
Mais comme leur mode de fonctionnement est différent d’une grosse entreprise, leurs besoins sont différents, il faudra donc réhabiliter les anciens lieux de travail.
La France était le pays le plus attractif du monde en 2019. (Effet probable, entre autres, du retrait de l’impôt sur la fortune.)
Malgré la crise pandémique, la France a « moins » souffert que les autres pays de l’investissement étranger et il est à parier (sauf incident de parcours en 2022 ??) que l’attractivité française reprendra de plus belle dans la période post pandémique. Il faudra bien des bureaux et autres entrepôts pour loger ces nouveaux entrants !
https://lepetitjournal.com/expat-business/actu-business/france-attractive-investisseurs-etrangers-2020-304105
Ou des commerces : Macdo, Burger King, Starbucks, Action, Aldi…
A suivre : Relais d’entreprises.
Rôle ne s’est pas faite en un jour.
La qualité de connexion aux réseaux (fibre et 4g) sera primordiale.
Un info sur Lyon :
Malgré le contexte sanitaire, le marché tertiaire lyonnais se maintient sur un an.
À la fin du 1er trimestre 2021, avec une demande placée de 45 675 m², il conserve son niveau du T12020.
Le taux de vacance immédiat des bureaux à Lyon ne dépasse pas 3,8%, en ligne avec le taux à fin 2020, confirmant la résilience du marché lyonnais dans un contexte difficile.
À noter que la valeur locative diminue légèrement au T1 2021 mais reste haute pour des loyers prime, au niveau de 320€/m² contre 335€/m² au T4 2020.
Activité du marché de bureaux lyonnais à la vente :
À la fin du 1er trimestre 2021, les volumes investis représentent près de 235m€, dont 51% des volumes investis sur la typologie bureaux, montant de 59% inférieur au niveau exceptionnel du T1 2020 mais cependant 26% supérieur à la moyenne décennale.
De plus, le taux de capitalisation prime pour le secteur de Lyon s’est maintenu à 3,5%.
Une société lyonnaise instaure le télétravail à 100 %.
Depuis septembre dernier, l’éditeur lyonnais de logiciels Troops (plateforme RH en cloud) a lâché ses bureaux de 400 m² sur la place Bellecour pour permettre à ses 55 salariés de rester en télétravail. Et après quelques ajustements, la productivité des équipes a progressé de 25%.
Depuis le déconfinement, de nombreux salariés sont retournés au bureau après des mois de télétravail. Mais ça n’est pas le cas de tout le monde. Depuis septembre dernier, l’éditeur lyonnais de logiciels Troops et sa PDG Emilie Legoff ont décidé de laisser les 55 salariés en télétravail à 100%. Pour ce faire, la société a rendu les locaux de 400 m² qu’elle louait sur la place Bellecour à Lyon.
« Après le premier confinement, en mai, nous avions mis en place toutes les mesures sanitaires pour permettre le retour des salariés sur site, explique Emilie Legoff dans des propos repris par Tout Lyon. Mais personne n’est revenu ! ». Et en plus de séduire la majorités des salariés, cette petite révolution semble également augmenter le rendement des travailleurs avec une hausse de 25% de la productivité.
Adaptation et chiffre d’affaire record
Mais ce changement a tout de même nécessité quelques ajustements indispensables : deux jours de séminaire sont organisés tous les deux mois pour désamorcer les conflits, des espaces de coworking ont été loués à proximité du domicile des employés qui ne disposent pas de bonnes conditions pour travailler et Troops a également conservé des locaux de 90 m² dans le centre-ville de Lyon afin de permettre aux équipes de se retrouver régulièrement.
« Nous envisageons de faire la même chose à Bordeaux, région où l’on compte plusieurs collaborateurs », dévoile la PDG. Enfin, ce nouveau système a également permis à l’entreprise de recruter des profils techniques spécifiques qui n’étaient pas forcément disponibles à Lyon. Après avoir réalisé un chiffre d’affaire de 500 millions d’euros en 2020, Troops devrait multiplier cette somme par 4 en 2021 pour engendrer 2 milliards d’euros de revenus.
Immobilier tertiaire : les 3 tendances du marché depuis la crise sanitaire
https://valuation.realestate.bnpparibas/actualites/immobilier-tertiaire-les-3-tendances-du-marche-depuis-la-crise-s
1- Un premier mouvement d’ordre conjoncturel : la frilosité du marché entraîne une plus forte sélectivité.
la baisse du marché de l’investissement en période de crise et la hausse du taux de vacance sur la plupart des marchés n’entrainent aucunement de hausse des taux prime, au contraire.
La concurrence fait toujours rage sur les cibles privilégiées par les investisseurs institutionnels. Dans le même temps, l’appréciation des prix de vente des immeubles les moins attractifs par déclinaison de ces références prime, perd en pertinence. Enfin les arbitrages des investisseurs semblent désormais privilégier la maîtrise du risque locatif quelle que soit la nature même de l’actif, et l’immobilier tertiaire se trouve en concurrence avec les locaux de production, les résidences gérées, et, bien sûr, les portefeuilles logistiques. L’attention particulière donnée à la solvabilité des locataires, accélère en revanche le repli des investissements en commerces, dont les exploitants ont certainement été les plus durement touchés par les fermetures lors des confinements successifs.
2- Un mouvement de fond aux racines plus anciennes : la résilience des marchés régionaux
Le marché tertiaire d’Ile de France a été un peu plus impacté par la crise sanitaire tandis que les régions prennent une part chaque année plus importante dans le volume des transactions. Il est à noter que les villes dont le marché s’est le plus sensiblement ralentit en 2020, avec des marchés transactionnels en baisse de 47 à 54 % par rapport à l’exercice précédent, sont précisément les métropoles dont le secteur tertiaire avait le plus progressé au cours de ces 15 dernières années.
Le phénomène de métropolisation et d’attraction de quelques grandes métropoles régionales est susceptibles de s’ancrer dans la durée dès lors que la recherche de qualité de vie des salariés se trouve en adéquation avec les nouvelles possibilités offertes par la généralisation des nouvelles méthodes de travail.
L’implantation géographique des bureaux perd en importance dès lors que le temps de présence s’y réduit au plus à quelques jours par semaine. L’émergence de tiers lieux, au plus près des lieux de vie des salariés, serait en cohérence avec les possibilités technologiques et la prise de conscience des exigences écologiques dont les entreprises commencent à se faire le relai.
De nouvelles interrogations se dessinent qui pourraient impacter la répartition dans l’espace des implantations tertiaires, qu’il convient de suivre au plus près, mais qui ne semblent pas encore tranchées dans nombre de conseil d’administration.
3- La perception de l’usage des bureaux sort profondément modifiée de la crise sanitaire
La rapidité avec laquelle les entreprises ont dû adapter leur outil informatique et organiser le travail en distanciel laissera des traces dans le monde d’après. Les nouvelles méthodes de travail ont ouvert le champ des possibles et confèrent ainsi plus de pertinence aux locaux à usage de bureaux comme lieu d’échange et de coopération facilitant l’intelligence collective. Les bureaux individuels avec cloisons fixes de part et d’autre d’un étroit dégagement ne répondent plus réellement à cette perspective. Cette évolution de la perception de l’espace de travail impose au contraire de la modularité et du confort. On peut donc s’inquiéter quant à la liquidité des immeubles de conception ancienne, à vocation administrative, archétype des générations 1970-1990, dont nos parcs tertiaires sont largement constitués, et qui ne devraient plus rencontrer qu’un public de plus en plus étroit.
Cette mutation aura comme effet accélérateur, pour les surfaces supérieures à 1.000 m², le coût induit par le Décret tertiaire qui impose des travaux visant à améliorer la performance énergétique.
La sélectivité que nous évoquions chez les investisseurs pourrait se trouver ainsi pris dans une spirale, délaissant les immeubles les plus anciens car ne répondant plus aux exigences des utilisateurs, lesquels immeubles n’abritant par ailleurs plus les occupants les plus sécurisants pour les bailleurs.
https://youtu.be/CJ4PBvMpsh8
Cordialement
https://zoominvest.fr/2021/07/04/immobilier-la-forte-demande-de-bureaux-se-confirme-sur-ce-premier-semestre-2021/
Intéressant…..
Un accord sur 3 jours de télétravail par semaine signé dans la fonction publique
https://www.bfmtv.com/economie/emploi/un-accord-sur-3-jours-de-teletravail-par-semaine-signe-dans-la-fonction-publique_AD-202107130176.html#xtor=CS9-144-%5Btwitter%5D-%5Bbfmbusiness%5D
Les neuf organisations syndicales de la fonction publique, les employeurs publics et leur ministère ont signé mardi un accord-cadre prévoyant 3 jours de télétravail par semaine.
La ministre de la Transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin, a salué dans un communiqué un « accord ambitieux, inédit » qui offre « un cadre clair et concerté pour faire du télétravail une avancée sociale pour tous les agents ».
Il « signe le régime pérenne du télétravail dans les trois versants et la fin du télétravail de crise forcé ». Contrairement à l’accord national interprofessionnel (ANI) sur le télétravail signé dans le privé, « il est contraignant pour les employeurs », a souligné son ministère auprès de l’AFP.
A partir du 1er septembre 2021, les agents publics pourront télétravailler à raison de trois jours par semaine maximum. Un proche aidant, avec l’accord de l’employeur, pourra télétravailler plus de trois jours par semaine ainsi qu’une femme enceinte, sans accord préalable de son médecin.
Indémnisation des frais
Pour les fonctions publiques d’Etat et hospitalière, l’accord prévoit une indemnisation forfaitaire des frais de télétravail à hauteur de « 220 euros annuels maximum ». Les collectivités territoriales ont jusqu’au 31 décembre pour négocier localement.
L’accord consacre aussi un droit à la déconnexion; il comprend « des dispositions en matière de formation, de management, de santé au travail, d’accompagnement professionnel de l’ensemble du collectif de travail, de protection des données et de tiers-lieu (lieu extérieur au lieu de travail habituel permettant de télétravailler hors de son domicile, ndlr) », selon le ministère.
Les syndicats satisfaits
La CGT (premier syndicat) se félicite d’un « compromis acceptable avec des avancées » dans « des circonstances de calendrier exceptionnelles ». Elle sera « vigilante » sur sa mise en application.
La CFDT (2e syndicat) salue aussi un « accord équilibré qui contient de vraies avancées » et dit avoir été « entendue sur beaucoup de points essentiels ».
Même son de cloche pour FO (3ème) qui salue la « prise en compte du volontariat de l’agent, de la réalité des missions, du coût du télétravail » et « du droit à la déconnexion ».
Au plus fort de la crise sanitaire, plus de la moitié des agents publics de l’Etat ont télétravaillé, jusqu’en mai, moment où le calendrier a été assoupli.
OC avec AFP
Déjà que pour les joindre ce n’était pas une sinecure, là, c’est mort….
Nous avions l’administration la plus pretorique du monde, elle sera donc en outre la plus chère et la plus inéficace.
Toujours cette même bêtise anti-fonctionnaire, même sur des blogs ou je pensais que les gens réfléchissaient tout de même un minimum…encore un converti de BFMTV et de CNEWS
Si vous même n’avez pas encore observé la grande inertie de notre administration tant mieux pour vous, moi je l’ai expérimenté de très très nombreuses fois…!
Ce qui ne veut évidemment pas dire qu’il n’existe pas un certain nombre de personnes qui font correctement et consciencieusement leur travail…mais justement j’ai ouïe dire que l’essentiel du travail repose sur les épaules de ces mêmes personnes qui sont trop peu nombreuses et lestées d’un certain nombre non négligeable de boulets qui plombe l’ensemble…il y a de toute évidence dans la fonction publique, un problème d’organisation et de management !
Le problème d’organisation et de management est inhérent au fonctionnement même de la gestion des emplois et des carrières.
Ceci dit, pour avoir côtoyé également certaines très grosses entreprises françaises ou européennes, c’est parfois pas mieux dans le privé
C’est certain, cela existe aussi dans le privé…mais l’ampleur est moindre…une entreprise privée ne peut pas se payer le luxe d’afficher des déficits éternels…donc au bout d’un moment une entreprise privée corrige…ou finit par disparaitre !
Ou, parfois, est renflouée par l’état, d’une manière ou d’une autre. To big to fail…
Il est certain que l’invective dispense de reflechir… pour autant qu’on en ai les capacités.
Par ailleurs j’ai parlé d’administration… pas de fonctionnaires.
Le Tsunami des SCPI se confirme, la preuve:
https://www.corum.fr/sites/default/files/2021-07/%40fil-actu-ORIGIN_2T21-MAJ%20Charte_Web_0.pdf?_cldee=bWljaGVsLmd1aWVhdUBvcmFuZ2UuZnI%3d&recipientid=contact-96f1bc0c6972e51180c2005056bd6728-d183acf6393b4ca087ea59796663e179&utm_source=ClickDimensions&utm_medium=email&utm_campaign=fr_corum_BTISCPI_202107&esid=2e12808d-00e4-eb11-bacb-0022489ba8cd
Quel tsunami, pour quelles SCPI ??
https://www.capital.fr/votre-argent/scpi-celles-qui-vous-rapportent-encore-et-celles-a-eviter-1410055?utm_campaign=20210725&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco#nlref=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&part%255name%5D=pm&part%255token%5D=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&srAuthUserId=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&utm_campaign=20210725&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco&nlsha=9aa1a84b9e46da79e5f5fcecf0f8a7fb1c416b8d5c8aa9e82823c9053d0757d5
Évidemment, ça devait arriver :
Aux États-Unis, des salariés ont saisi l’occasion pour exercer deux emplois en même temps et cumuler les salaires, relate le « Wall Street Journal ».
Deux emplois et deux salaires à la fin du mois. C’est la combine trouvée par certains salariés américains, indique BFMTV, qui a repéré l’information dans le Wall Street Journal. Cette pratique est notamment répandue dans les domaines de la Tech, de la banque et de l’assurance. Les salariés seraient de plus en plus nombreux à se laisser tenter. Et s’il semble ardu de conjuguer deux emplois, c’est la possibilité d’être en télétravail qui leur a permis de rendre cela possible.
Nombre d’employés ont fait le constat suivant : certaines réunions professionnelles ayant disparu de leur emploi du temps, avec la mise en place du travail en distanciel, s’en est suivi un gain de temps non négligeable. Et ce temps disponible en plus, ils ont jugé qu’il serait intéressant de le mettre à profit en exerçant un autre emploi, poursuit le quotidien américain.
Les personnes interviewées par le Wall Street Journal mentionnent des doubles salaires pouvant atteindre, à la fin de l’année, entre 200 000 et 600 000 dollars (170 000 à 510 000 euros). Mais l’objectif de cette démarche n’est pas d’obtenir de meilleures conditions de vie, car elle a été observée dans des secteurs où le personnel est extrêmement qualifié. Et notamment chez des développeurs informatiques. Certains justifient cette pratique en arguant qu’elle leur permet de reprendre le pouvoir sur leur vie professionnelle, après la crise économique induite par la pandémie de Covid-19.
Mais une fois la question de l’agencement de l’emploi du temps éludée, le plus difficile est d’arriver à garder cela secret, souligne le média américain. Plusieurs règles s’imposent, dont la première paraît évidente : ne jamais mentionner à quiconque sa situation. D’autres techniques sont détaillées, sur des sites ayant vocation à apprendre à « multitravailler ».
Les Américains ayant un double emploi peuvent par exemple apprendre de quelle façon agencer leur profil LinkedIn, comment refuser une demande de la part d’un collègue, ou encore découvrir qu’il est préférable d’avoir deux ordinateurs portables : un pour chaque employeur. Toutefois, il n’est pas dit de quelle manière ces travailleurs parviennent à conserver suffisamment de temps libre pour eux…
L’Amérique s’européanise ou plutôt se franchise ou s’italianise….le système D ou la combinasione bat son plein!!
Le choc du télétravail contraint de nombreux secteurs à se réinventer
https://www.lefigaro.fr/societes/le-choc-du-teletravail-contraint-de-nombreux-secteurs-a-se-reinventer-20210919
Les surfaces de bureau sont réduites, la restauration collective se met à la livraison, tandis que l’e-commerce est en plein essor.
Après un an et demi de pandémie, travailler de chez soi est devenu la norme pour nombre de salariés. Un peu plus d’un sur cinq est employé dans une entreprise qui impose au moins un jour de télétravail par semaine. L’impact de ce changement d’habitude va bien au-delà des salariés et des entreprises concernés. Les acteurs de l’immobilier de bureau sont les premiers à souffrir, mais ils ne sont pas les seuls. Commerces, restaurants, transports se sont au fil des ans installés de façon à capter les travailleurs qui se rendent chaque jour de leur domicile à leur lieu de travail. Alors que ce flux s’est amoindri, ils n’ont d’autre choix que de se réinventer
…
Télétravail « total » chez Boursorama : les salariés commencent à quitter Paris pour la province
La banque en ligne met en place un accord prévoyant deux jours de travail par mois sur site. L’entreprise prend en charge les frais de transport et les nuits d’hôtel pour ces journées. Et 97 % des équipes ont accepté.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/28/teletravail-total-chez-boursorama-les-salaries-commencent-a-quitter-paris-pour-la-province_6096226_3234.html
A quoi sert le bureau à l’heure du télétravail ? :
Nantes : terrain de pétanque, salle de gaming, potager… Orange se projette dans le futur
Implanté dans le quartier Haluchère à Nantes (Loire-Atlantique), le site Orange Estuaire a été inauguré jeudi 4 novembre 2021. Un bâtiment de 10 000 m2 pour le présent et le futur.
« C’est l’arrivée du vaisseau amiral d’Orange à Nantes », a introduit Pierre Jacobs, directeur Orange dans le Grand Ouest, lors de l’inauguration du site Orange Estuaire jeudi 4 novembre 2021, quartier Haluchère à Nantes (Loire-Atlantique).
Depuis le 7 octobre, près de 600 collaborateurs de l’entreprise de télécommunications, auparavant répartis sur quatre sites, se sont installés au sein de ce nouvel édifice.
Ce bâtiment de cinq étages résulte d’un travail de concertation et de co-conception avec les salariés. Un projet amorcé il y a quatre ans. Un nouvel écrin innovant où l’entreprise d’aujourd’hui rencontre celle de demain.
« Bâtiment moderne »
Doté d’une surface de 10 000 m2 et d’un terrain de 12 000m2, Orange Estuaire rassemble des métiers différents au sein du même bâtiment.
« Ce nouveau lieu emblématique fait écho au smart building, les collaborateurs ont accès au parking grâce à un système de reconnaissance de leur plaque d’immatriculation », expose Pierre Jacobs.
C’est un bâtiment moderne pour se projeter dans le monde de demain.
Les employés peuvent réserver une pièce du bâtiment via une application, l’édifice est équipé de capteurs pour connaître le nombre de places de parking restantes et chaque salle de réunion est équipée d’une caméra et d’une barre son.
Si Orange souhaite se projeter vers l’avenir, la firme n’oublie pas son passé, en exposant quelques reliques à l’instar de ce Minitel.
Pas un seul bureau individuel
Le projet Orange Estuaire accorde une place importante au travail collaboratif avec 115 espaces collectifs. Impossible de trouver un bureau individuel sur les cinq étages car tous les espaces de travail sont partagés, même pour les directeurs !
« Quand on vient sur le site, c’est pour collaborer », prévient Catherine Laspougeas, directrice de programmes Orange Estuaire.
« C’est une belle vitrine pour faire venir nos clients », affirme Pierre Clément, Directeur entreprises France Orange.
Tous les bureaux sont partagés, aucun bureau individuel n’est attribué.
Au troisième étage, l’espace de services « Central parc » accueille plusieurs lieux de détente à destination des employés :
– une salle de micro sieste, pour se reposer.
– une salle de corpo-coworking, pour le travail collectif.
– une salle de gaming, avec une PS5 et un jeu d’arcade.
Pour répondre aux problématiques de jeunes mamans, une salle d’allaitement a été aménagée où les mamans disposent d’un lave-main et d’un petit frigidaire.
Des jardins, un potager, un terrain de pétanque et de quilles finlandaises composent l’espace extérieur.
« Notre attractivité passe par l’offre de services à destination de nos employés », déclare Pierre Jacobs.
Facilement accessible en transport en commun (ligne 1 du tramway, station Haluchère-Batignolles), le site dispose de 112 places pour les vélos et de 30 bornes de recharge électrique.
« L’architecture fait référence aux Nefs », a complété Franck Bleuzen, directeur ADIM Ouest, entreprise qui a réalisé les travaux.
Un bâtiment à 33 millions d’euros
L’édifice a par ailleurs été construit dans le respect des normes écologique et en faveur de la protection de l’environnement, avec par exemple l’installation de nichoirs.
Etude de la DARES en date d’octobre 2021 (https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/activite-et-conditions-demploi-de-la-main-doeuvre-pendant-la-crise-sanitaire-covid-19-octobre-2021) :
– 20 % des salariés ont télétravaille au moins un jour par semaine (autrement dit : 80 % ne télétravaillent pas du tout)
– 1 % teletravaillent a temps complet
Il n’y a pas de statistiques intermédiaires (combien teletravaillent 1, 2, 3, 4 jours), dommage. Mais tout semble confirmer que 1) oui le covid a été l’occasion d’un développement du télétravail (et c’est une excellente chose) 2) on est très très loin d’un ‘tsunami’ qui rendrait le bureau obsolète. D’ailleurs, a part à Paris et plus particulièrement à La Defense, le marché du bureau notamment en province se porte tres bien (le TOF de la plupart des SCPI et SIIC de bureau s’améliore tres sensiblement au Q3 2021).
Bon cela dit, on va bien voir demain soir ce que le gouvernement prépare, il n’est pas dit qu’une nouvelle ‘incitation’ au teletravail ne se prepare pas…
Effectivement le Tsunami se confirme – LoL 😉😉😉
https://www.agefi.fr/asset-management/actualites/quotidien/20220519/location-bureaux-retrouve-tensions-d-crise-a-paris-344236?utm_source=newsletter&utm_medium=quotidienne_17h&utm_campaign=19052022