Voici un article important et difficile à rédiger tant il faut fait preuve d’un puissant esprit de synthèse. Essayons tout de même de vous présenter notre vision sur la stratégie d’investissement et de placement pour 2022.
Contexte de l’analyse – Vision macro-économique.
Après bientôt deux années de Covid, le retour à la normal semble se dessiner. Nous sommes de mieux en mieux armés face à la pandémie qui perd, lentement mais surement, en puissance.
Grâce aux vaccins et à une capacité d’adaptation incroyable, nous sommes parvenus à continuer à vivre de manière presque normale depuis 2 ans. Quelle preuve de résilience ! Non seulement la vie continue… mais surtout nous nous sommes adaptés et nous en ressortons plus fort comme à chaque fois !
L’après Covid va probablement se concrétiser à partir de 2022 (second semestre). Ainsi, en 2022, nous allons continuer d’utiliser les leçons apprises depuis 2 ans, pour accélérer dans la construction d’un monde différent qui sera plus écologique, plus respectueux de l’environnement, moins global, plus local, plus digital… et plein d’autres surprises que nous sommes en train de découvrir.
En 2022, les déficits budgétaires et la politique monétaire de taux réels négatifs continueront de financer la construction de cette croissance économique nouvelle qui permettra de panser le capitalisme de ces maux dont nous avons pris conscience avec l’élection de Trump et autres giletsjaunes.
La croissance économique devrait encore être puissante en 2022 ; Le chômage restera très faible pour atteindre un quasi plein emploi ; L’inflation continuera d’être un sujet important ; les taux d’intérêt augmenteront mais les taux d’intérêt réel resteront négatifs pour faciliter le remboursement des dettes des entreprises et des états sur le dos des épargnants en monétaire ; les salaires augmenteront sous pression inflationniste et manque de main d’œuvre manifeste.
Bref, après avoir fait tant d’efforts pour éviter la catastrophe en 2020 et 2021, il ne faut pas s’attendre à ce que les états et les banques centrales lâchent leur soutien. Au contraire, nous pourrions entrer dans une nouvelle phase. Après le sauvetage à tout prix en 2020 et 2021, nous entrons dans une phase de construction et de croissance économique à tout prix.
Nous n’avons plus le choix. Il y a trop de dettes à rembourser. Seule une croissance économique puissante et des taux d’intérêt réels négatifs permettront d’effacer la dette Covid. Les agents économiques créateurs de richesse (= les entreprises et les travailleurs) profiteront donc de cette période de reconstruction au détriment des détenteurs de monnaies non investies dans l’économie (= les épargnants en fonds euros) qui pourraient continuer de s’appauvrir à cause d’un rendement de l’épargne très faible au regard du dynamisme économique et de l’inflation.
Bref, en 2022, nous pourrions continuer de renforcer les fondamentaux économiques.
En revanche, 2022 pourrait également être une année de renforcement des situations de survalorisation de certains marchés. La monnaie est abondante entre les mains de certains qui l’utiliseront pour spéculer et chercher à s’enrichir sans effort.
Nous pourrions assister à de nouvelles envolées de valorisation sur les marchés actions, mais aussi sur les actifs toxiques telles que les cryptomonnaies et autres bizarreries sans usage que sont les NFT.
L’investisseur de long terme devra être prudent devant ces excès spéculatifs attirants… mais destructeurs lorsque la bulle éclatera. Car sans valeur fondamentale liée à un usage à forte valeur ajoutée, le prix est injustifiable.
Évidemment, la vie n’est jamais une ligne droite. Il est fortement probablement que cet optimiste de long terme soit remis en question par d’inévitables accidents de court terme. Ces accidents seront des occasions à saisir pour l’investisseur de long terme.
Météo du patrimoine – Comment investir ou épargner en 2022 ?
Parfois un bon schéma est plus efficace qu’une longue dissertation, le vous propose une forme d’infographie synthétique.
Très bien l’idée du schéma !
Je ne suis pas certain du haut du thermomètre pour l’immobilier en province. Vous indiquez à juste titre que des actions doivent être achetées pour leur valeur d’usage.
Or si l’immobilier en province était à un niveau plus faible qu’en métropole, c’est qu’il y avait une raison. Notamment le manque de jobs, ou de qualité de vie.
Qui veut acheter un bien à Charleville Meziières ? NB : je n’ai rien contre Charleville
Bonjour
J ai passé mes vacances de juillet dans le lot et Garonne. Et les plus grosses villes comme Marmande ou Agen me semblaient en hibernation malgré l été. Ça donne pas envie d y investir.
Mais comme dans tout projet immo, l emplacement et la ville reste le critère #1
Il convient de considérer le territoire en 3 zones
1 – Grandes métropoles + principales zones touristiques internationales (Alpes et Côte d’Azur) + quelques micro zones dynamiques (ex : herbier)
2 – Zones à faible coût où la population vivote avec des petits boulots et peut s’en tirer plus ou moins = sud ouest
3 – Zones perdues où personne ne veut vivre et peu de jobs = type Est / Nord + diagonale du vide
Un marché immobilier correspond à chacune de ces zones. Du patrimonial au rendement.
ouais, bof, avec les Squatteurs qui ont tous les droits, ça donne pas envie d’investir dans la pierre..
Je cite : « 2 – Zones à faible coût où la population vivote avec des petits boulots et peut s’en tirer plus ou moins = sud ouest »
Ah bon ? Le bassin d’ingénierie et d’aérospatiale avec Airbus représente une population qui possède de petits boulots et qui peuvent s’en tirer plus ou moins ? 🙂
C’était le seul grand employeur pour des jobs à VA.
Un coup de virus et ça s’effondre …..
Dépendre d’un seul secteur activité = fragilité
Laurent, beaucoup de clichés dans votre répartition.
La Haute-Garonne (Sud-Ouest) est le département français qui gagne les plus d’habitants par an en France.
Inconvénient de nombreuses préfecture environnantes deviennent des banlieues des métropoles (Toulouse, Bordeaux voire Montpellier) avec des tarifs immobiliers encore abordable.
A part Hte Garonne, le reste fait partie de la diagonale du vide ….
Vous oubliez un peu vite le tourisme entre les Pyrénées et la Méditerranée.
Certes grosse proportion agricole, avec une activité drainée vers les préfectures régionales, comme tout ce qui est à 100 km autours des grandes métropoles (PARIS, LYON, …).
Le tourisme, c’est fragile. Preuve le covid qui aurait pulvérisé tout le secteur sans le quoi qu’il en coute.
Sauf que le quoi qu’il en coute = charge sur le peuple pour ces 25 prochaines années.
J’aurais préféré que le secteur se fasse pulvériser.
Il n’y a pas que le tourisme qui a bénéficié du quoi qu’il en coûte. On peut parler des transports (SNCF, Air France) mais il est vrai que pour eux c’est institutionnel, les industries automobiles et aéronautiques, la restauration, ….
Mais étrangement le tourisme, surtout en secteur rurale (là où il n’y a rien) s’est relativement vite redressé par rapport à d’autres secteurs toujours sous perfusion.
J ai verifie que c etait le blog du patrimoine … et pas notre sinistre LEMAIRE
Ce message ressemble plus aux mensonges artificiellement boostes de DAVOS // LEMAIRE // LES GLOBALISTES /// LES MACRONISTES EN CAMPAGNE ///
la REALITE NE RESSEMBLERAIT ELLE PAS PLUTOT A CA :
FRANCE ENDETTEE A 130 % ET FISCALISEE AU MAX AUCUNE POSSIBILITE D INVESTISSEMENT OU DE RELANCE LA PIRE DES ECO D EUROPE
APRES ESCROQUERIE VIRUS ON A CELLE CLIMATIQUE …. ENERGIE VERTE 2 FOIS PLUS CHERE !! …CROISSANCE GLOBALE EN BERNE
INFLATION EXPLOSIVE DE PRES DE 5 % EN 2022
BCE NE POURRA PLUS CONTINUER SA PLANCHE A BILLET ET DEVRA MONTER LES TAUX …LES BULLES EXPLOSENT
IL Y A DES BULLES GIGANTESQUES IMMOBILIER / OBLIGATIONS / ACTIONS / MATIERES PREMIERES
O MICRON A PROUVE L INEFFICACITE DES VACCINS … PLUS DE CAS QU AVANT LE VACCIN … L EQUIPE MACRON A ETE LAMENTABLE SANITAIREMENT ECONOMIQUEMENT DEMOCRATIQUEMENT … L EXPLOSION SOCIALE EST IMMINENTE
NOS INDUSTRIES SONT HS
D OU TIREZ VOUS CET OPTIMISME …QUI A LA DIFFERENCE D O MICRON N A RIEN DE CONTAGIEUX !! ????
Et donc quel est notre perspective selon vous ?
L’effondrement inévitable ?
Parier sur la fin du monde me semble particulièrement osé.
J’ai parfois l’impression d’une dimension binaire avec un:
– optimisme béat avec parfois des éléments qui apparaissent comme des incohérences (par exemple celle-ci: si les années à venir sont anticipées très bonnes en matière de croissance, qu’il y a un plein emploi – cf. « La croissance économique devrait encore être puissante en 2022 ; Le chômage restera très faible pour atteindre un quasi plein emploi » -, que par ailleurs, comme rappelé régulièrement sur ce blog, la valeur actuelle d’une action est la somme de ses bénéfices futurs actualisés sur un taux à déterminer (gordon-shapiro ou autre théorie de portefeuille), alors dans ce cas, il est fort peu probable que les actions baissent voire que la bulle éclate. D’ailleurs, pourquoi y aurait-il bulle si les marchés actions sont valorisés en lien avec leurs bénéfices futurs lesquels sont anticipés de manière favorable ? cela rejoint l’incohérence des banques centrales qui estiment la reprise tellement forte, saine et durable…qu’ils ont continué pendant des années à déverser des tombereaux de liquidités : à quoi bon inonder un marché de liquidités si les acteurs sont en plein essor économique ? le fameux « bad new is good new »: mais du coup, c’est une bad ou une good new ?!! J’appelle cela la vision « lunettes roses » qui rejoint par exemple le papier rédigé en son temps par le Maître économiste en France, Monsieur Patrick ARTUS, donc écrit le 22/03/2007 (lien: http://h16free.com/wp-content/uploads/2010/11/Natixis_flash_marches.pdf) où il écrivait « la crédulité et l’absence de sang froid des marchés financiers sont donc remarquables », soit donc qu’il se moquait d’une potentielle crédulité remarquable de certains (lire son papier pour se faire son opinion). Donc nous avions un personnage avec des lunettes roses qui balayait d’un revers de la main les « crédules » qui ne partageaient pas ses vues. Ceux qui ne l’ont pas écouté et ont arbitré leurs positions avec leurs raisonnements intellectuels personnels n’ont pas dû s’en mordre les doigts…
– pessimisme radical: s’il n’y a pas l’adoption des lunettes roses, c’est alors que manifestement, le point de vue ne peut être que très sombre avec exclusivement des éléments noirs et négatifs qui ne cesseront d’intervenir. Cette posture amène inévitablement de la part de ceux qui auraient des « lunettes roses » la conclusion qu’ils attribuent eux-mêmes aux chausseurs de « lunettes noires », à savoir un « effondrement inévitable », « la fin du monde »… Alors qu’en même temps, les optimistes admettent que la probabilité de l’éclatement d’une bulle ne soit pas à écarter – cf. « L’investisseur de long terme devra être prudent devant ces excès spéculatifs attirants… mais destructeurs lorsque la bulle éclatera » – soit donc qu’ils reconnaissent que le scénario « rose » revêt également des dimensions potentiellement plus sombres.
Ne pourrait-il pas y avoir une approche critique au premier sens du terme ?
Pour ma part, ici, je ne préconise rien car je ne préconise pas en connaissance de cause de la situation patrimoniale de mon interlocuteur, de ses objectifs et contraintes…
Je peux néanmoins dire:
1) je ne sais pas ce que sera le monde demain. Je peux néanmoins réaliser un travail personnel de prospective en l’alimentant des travaux d’autres estimés crédibles et intelligents, allant à contre-sens des miens (ne lire que des éléments abondant dans sons sens est le meilleur moyen de se tromper car aucune remise en question),
2) cela rappelé en préambule, je partage plus le « pessimisme » de Alain MONGER que l’optimisme de Guillaume FONTENEAU,
3) que je ne pense pas pour autant que ce soit demain « la fin du monde » (sauf dans une dimension eschatologique mais nous entrons alors sur un autre plan…), soit donc la conclusion attribuée par Guillaume FONTENEAU à un « pessimiste »…ni que ce sera la joie sur le plan matériel avec de belles années à venir.
4) du coup, à titre personnel, sur le financier: je prends des actions de small caps françaises en mode value pour le côté « optimiste » (j’ai mis pas mal d’ordres épuisettes: optimiste mais pas à n’importe quel prix!). Mais également, j’achète de la monnaie en-dehors du système bancaire et financier – métaux précieux – n’ayant pas confiance à 100% en ce système (libre à chacun d’évaluer son degré de confiance et d’agir en conséquence), soit donc un achat qui rejoint le côté « findumondiste » attribué par les détracteurs de l’or. L’immobilier: pour le bâti de rapport, c’est en vente (je préfère prendre mes plus-values actuelles : j’estime qu’il y a eu une très belle hausse des prix en peu d’années, que la hausse des taux est une probabilité supérieure à la continuation de la baisse ou à une stagnation), pour le non-bâti je conserve, pour ma résidence principale j’augmente les investissements afférents.
J’aurai donc a priori un comportement par mes arbitrages patrimoniaux optimiste ET pessimiste : comme quoi, ce n’est pas si binaire que cela.
… ne lire que des éléments abondant dans sons sens est le meilleur moyen de se tromper car aucune remise en question,
Ca s’appelle le « Biais de confirmation » et c’est effectivement très dangereux, notamment pour ceux qui n’ont pas l’impression que ‘leur cerveau leurs joue des tours’
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_confirmation
Effectivement, c’est un biais très important et beaucoup d’investisseurs s’y laissent prendre.
Le vaccin n empêche pas d attraper le covid. Il empêche simplement de crever après 2 mois de réa et de souffrances. C est déjà beaucoup.
Vous devriez MALHEUREUSEMENT avoir raison sur beaucoup de sujets que vous évoquez!
Si ce n’est pas en 2022, qui de nouveau verra probablement un rebond temporaire au printemps ou été prochain, ce sera en 2023 ou 24.
Cette pandémie et la gestion calamiteuse de l’économie et de la finance de nos derniers gouvernants laissera des traces indélébiles négatives à notre progrès. Et le virus n’est toujours pas enterré.
Cela commencera de façon quasi certaine par une explosion du système obligataire.
C’est ça qu’il faut surveiller comme le lait sur le feu.
Guillaume, ne pensez vous pas que les grosses scpi ont la capacité de s adapter et d investir dans d autres actifs que leurs actifs » historique »?
Si évidemment. Le sujet est de savoir qui va payer les travaux pour convertir les bureaux ou s’adapter aux nouveaux usages ?
Forcément les associés.
Mais ça se traduira par une baisse de rentabilité pendant qq années. Mais avec une vision de long terme…
A long terme, nous sommes tous morts …..
C’est une certitude 😉
Un vieil adage financier dit que si on ne sait pas qui paie dans l’affaire, celui qui pose la question est le pigeon …..
Donc pour les SCPI, ce sera le souscripteur particulier 🙂
Bien sûr Guillaume l’homme s’est toujours relevé des catastrophes, sans vouloir dénigrer votre optimisme il me semble tout de même important de noter les obstacles qui seront à surmonter, un simple exemple:
La transformation écologique va coûter très chère en capital et en humain(filière automobile notamment, filière immobilière, etc) avec un coût de l’énergie dans les 15 ans à venir qui va exploser et sera probablement accompagné d’une inflation destructrice.
Une fois que le progrès technique nous aura permis de surmonter tout ça je ne nie pas que votre scénario ne se produise pas….vous aurez la chance de le vivre vous😉
Et le livret A qui risque de monter à 0.8%??
Je plaisante bien sûr
Nous vivons une bulle financiére historique : actions surévaluées, obligations à zero % !!, immobilier qui augmente de 20 % par an aux usa, endettement monstrueux, inflation provoquée notamment par la transition energétique. Rappelons que la France à un déficitannuel budgétaire de 180 milliards euros et déficit commercial de 80 milliards euros
Cette bulle va éclater et le retour à l’équilibre sera douloureux (pouvoir d’achat érodé, impôts à prévoir, épargnants saignés)
Que faire ?
Charles Gave propose : 50 % en actions internationales du CAC 40 non liées à l’etat , 25% en OR et 25 % en yuan
Jeremy Grantham : actions value, surtout des pays émergents. JG a prévu l’explosion des bulles japonaises de 1990 , internet de 2000 , immobiliére de 2008, 2022 ? mais aussi les périodes propices à l’achat : mars 2009 par exemple
Le principe d’une bulle c’est qu’elle explose lorsque personne ne le prévoit.
Depuis 18 mois, on nous bassine sur l’explosion de la bulle. Rien ne se passe. Et rien ne se passera car personne ne prendra la responsabilité d’appuyer sur le bouton qui la fera exploser.
Donc si elle explose, c’est par un cygne noir, par définition imprévisible.
En outre, Les décideurs politiques et économiques ont intérêt à maintenir la situation actuelle pour 2 raisons :
– avalanche de liquidité / crédit pas cher pour acheter bourse et immobilier + helicopter money
– inflation qui mange la charge de la dette
Il faut être fou pour vouloir stopper cela lorsqu’on est aux manettes
La bulle eclatera quand la confiance ne sera plus là
EXACTEMENT !
C’est quoi le problème avec Tesla? Le modèle de valorisation se tient actuellement avec un EPS a 9$ en 2022 ca fait un PE ratio a 120. Sur 2023 ca tombe à 80 il me semble sur le consensus de wall street. C’est avoir un PE ratio aussi élevé par rapport aux autres constructeurs qui vous embête?
Moi ca me choque pas pour une entreprise à croissance forte, quasiment sans dettes, leader dans un secteur en forte croissance, avec une marge par véhicule à 30% et qui est bien plus qu’un simple constructeur-assembleur automobile.
Toutes les entreprises les plus valorisée de nos jours en sont passé par la.
Tesla est valorisée 13 fois plus que Mercedes qui produit 10 fois plus de voitures !!!
Je fais le pari que dans 5 ans Mercedes vendra plus de voitures electriques que Tesla
Par contre la valo de Ferrari , bien que trés (trop) elevée me parait plus défendable en raison de son price power.
Mercedes a vendu 1.6M de voitures depuis 12 mois, mais aussi des camions (c’est peut-etre une énorme source de revenus, je ne sais pas), Tesla presque 900K. Donc Le fait que Tesla rivalise voir les dépasse est fort probable.
Sauf que Mercedes fera probablement jamais mieux, voir moins bien en passant à l’électrique vu qu’ils ont l’air d’avoir du mal à les vendre (ou les fabriquer, je ne sais pas).
Et Daimler AG est endetté à 100% et vont probablement s’endetter encore plus pour passer à l’électrique. Ca fait pas rêver pour l’instant…
Mais globalement, l’argument serait que la compétition va écraser Tesla? Possible. Mais le marché n’y croit plus trop on dirait.
C’est 2,84 millions de voitures pour Mercedes et 900000 pour tesla dont une commande de 100000 pour Hertz.
Quand aux bénéfices de Tesla 1,4 Md€ face aux 5,8 Mds€ de bénéfices de Daimler Benz….
Au fait un « petit detail » daimler appartient a un groupe chinois, il a nettement moins de risque de penurie de composants que Tesla qui est américain surtout en cas de « crispation » politique 🙂
Bonjour
Le virus n a que 2 ans d âge , ce qui incite à prendre ses distances d avec les docteurs autoproclamés en covid(e)ologie. Des actions value bien sélectionnées me semblent de saison.
Sur les actifs toxiques telles que les cryptomonnaies et autres bizarreries sans usage que sont les NFT.
Mr devrait un peu se renseigner avant de dire des âneries comme cela.
On peut spéculer dessus (Ce que font la majorité des gens) mais les crypto ainsi que les NFT ont bels et biens un usage,
Dans 3 jours Mr va dire que la crypto ne sert qu a blanchir de l’argent…Allo quoi!!!
Le prix et la valeur sont deux notions très différentes.
Aujourd’hui, le prix atteint par la crypto et NFT me semble être totalement déconnectée de leur valeur d’usage.
C’est la définition d’une bulle.
Ok boomer!
Pour moi la crypto est un pari asymétrique. Investir 1% a 5% de son enveloppe de placement financier pour faire 0 ou x10. Au pire, on perd 1 a 5%. On peut perdre autant voir bien plus avec la bourse.
Mais qui sait combien peut-on gagner d’ici 10 ans si la blockchain se développe autant qu’internet il y a 30 ans.
C’est la vision de la société de gestion Tobam qui me paraît assez sensée.
Guillaume : N’est pas cela une bonne gestion de son patrimoine ? Investir un peu sur tous les actifs en respectant une allocation en rapport avec son aversion au risque.
Je suis curieux de lire votre réponse.
Tout à fait d’accord avec vous. Ceux qui pensent que les cryptos sont juste une invention qui ne sert à rien n’ont pas compris l’ampleur du changement annoncé. On entendait ce type de discours sur internet dans les années 90. Regardez cette vidéo de Bill Gates qui tente d’expliquer le potentiel d’internet à un Letterman moqueur en 1995: https://www.youtube.com/watch?v=4Gx-o70q6s8
On en est là avec les cryptos. Aujourd’hui les cryptocurrencies sérieuses sont une réserve de valeur par rapport aux principales devises qui sont défaillantes à cause des banques centrales qui en émettent tant et plus, elles sont aussi un moyen de paiement. La DeFi (finance décentralisée) reproduit une partie du système financier classique adaptée à ces cryptocurrencies et va permettre de financer des projets propres à ces technologies. Aujourd’hui l’infrastructure est là, ouvrant la voie aux projets qui marqueront des innovations majeures. C’est un nouveau secteur économique à part entière difficilement investissable par des actions classiques.
Etait-ce la bonne décision de ne pas investir dans Internet en 1997? Pas sûr… l’avenir nous le dira!
Un élément à prendre en compte réside également dans le déplacement des unités de production.
L’explosion des coûts de transport et la volonté de relocalisation, induit par le COVID, permettent une ré industrialisation rentable qui pourrait s’avérer bénéfique pour l’économie.
Bonjour,
Les cycles de l’immobilier ne sont pas ceux de la bourse. Personnellement je pense que dépendamment de votre âge, c’est le temps de vendre, du moins pour ceux qui ont plus de 70 ans, comme c’est mon cas, et de prendre ses profits. Pour les plus jeunes, ils doivent bien étudier la question. Je ne pense pas que ce soit le moment d’acheter. Perso, en ce moment, je vends tout mon immobilier avant que le marché corrige. Une baisse dans l’immobilier peut durer 10 ans.
Pour la bourse, les technos corrigent actuellement. Certaines ont déjà bien baissé, mais je pense que ça va continuer.
La Chine a déjà corrigé et j’achète. Comme je ne suis pas français, mais canadien, je n’investis pas dans les mêmes valeurs à la bourse, mais ce doit être facile de trouver un équivalent. J’achète des ETF :
– Pour le marché chinois, hedgé en dollar canadien : xch.to
– Pour l’or : xgd.to
– Les banques canadiennes devraient bien performer. Quand les taux montent, elles font plus de profits : xfn.to
– Pour les banques US : zub.to
– Highshare sp500 : xsp.to
Voilà mes positions en etf dans les secteurs qui je pense vont bien performer en 2022. On peut trouver les mêmes en France.