L’économie et plus globalement la société est un système complexe qui évolue en permanence pour continuer à croître de manière inexorable. Nous sommes dans un système condamné à la croissance éternelle.
L’absence de croissance économique est impossible, sauf à vouloir faire imploser le système. C’est alors la perspective de l’effondrement qui effraie ceux qui ne font pas confiance au système pour s’adapter en permanence.
L’investisseur épargnant qui cherche à valoriser ses actifs devra toujours garder en tête ce leitmotiv essentiel : La croissance économique est indispensable au système économique qui évoluera donc en permanence pour atteindre cet objectif vital.
Les débats sur la décroissance n’ont aucun sens sauf à vouloir détruire la société.
En revanche, les débats sur la construction d’une croissance économique nouvelle, une croissance économique renouvelée pour s’adapter aux évènements de la vie (réchauffement climatique, pandémie, choc monétaire, …) sont légitimes et pourraient permettre de reconstruire cette croissance dont le système se nourrit pour avancer.
Nous sommes au cœur de l’émergence de cette croissance économique renouvelée. Le choc est violent, mais le système s’adapte de manière extraordinaire pour continuer d’avancer.
C’est le sens de ce pari de la croissance économique à tout prix qui nous anime depuis l’apparition du Covid-19. En effet, face à un tel choc, le système complexe qu’est l’économie est dans l’obligation de s’adapter et d’évoluer très rapidement et de manière profonde pour trouver le moyen de créer cette croissance économique indispensable.
Nous vous proposions cette vision dans cet article publié en Juin 2020 : « Après le coronavirus, le retour de l’espérance grâce à une croissance économique renouvelée ! » ou encore dans cet article « Un budget de guerre pour construire une croissance nouvelle autour du prétexte écologique« .
Au cœur de notre analyse : La question des systèmes complexes.
Lors de l’apparition du Covid-19 en février 2020, nous vous avions déjà proposé un article traitant de cette question de la complexité. Il s’agissait alors d’expliquer que le coronavirus ne serait pas sans conséquence sur la société et l’économie car nous vivons dans un système complexe. (Cf. « La crise du coronavirus ne sera pas sans conséquences car l’économie est un système complexe irréversible« ).
Pour bien comprendre cette notion de complexité, je vous propose de visualiser 3 vidéos passionnantes :
Faire confiance au système pour trouver le moyen de faire émerger l’indispensable croissance économique.
L’épargnant convaincu de cette indispensable croissance économique devra donc accepter de faire confiance au système complexe pour s’adapter et trouver le moyen, coute que coute, pour créer cette croissance économique.
Cette seconde vidéo vous permettra de mieux comprendre cette idée.
L’épargnant investisseur devra donc arrêter de se faire des nœuds au cerveau pour essayer de comprendre comment l’Homme va réussir à faire face aux montagnes de difficultés qui s’accumulent. Ce serait là un gaspillage d’énergie et une source de stress inutile.
Nous ne savons pas encore comment, mais la capacité d’adaptation de l’homme est telle que nous allons trouver une solution.
En 2008, nous avons dépassé la crise de l’endettement massif des états grâce aux banques centrales qui ont inventées la notion de taux d’intérêt négatifs, notion totalement inimaginable jusqu’alors.
En 2020-2021, nous avons vaincu le choc de la pandémie grâce à l’arrêt total de l’économie productive pendant quelques mois et par le financement illimité via la dette des états ; Un arrêt total de l’économie totalement inimaginable jusqu’alors.
En 2025, nous trouverons une autre solution pour continuer à avancer. Peut être s’agira t’il de renouveler totalement le système monétaire international et la notion de monnaie via la blockchain et l’émergence des Monnaies Numériques de Banques Centrales (MNBC) tel que nous vous le présentons dans cet article « Le crypto-Euro, un euro digital qui serait le préalable à une révolution monétaire ?«
Ou n’importe quel autre innovation que nous trouverons pour nous adapter aux chocs et à l’évolution du système complexe qu’est l’économie et plus généralement la vie.
Bref, faites confiance au système, on trouvera bien le moyen pour faire émerger cette indispensable croissance économique !
A suivre.
Vos articles sont toujours utiles et permettent aux investisseurs lambda que nous sommes d’alimenter notre réflexion sur la création de notre patrimoine ou sa protection. Néanmoins, présenter la « blockchain » comme le support des monnaies virtuelles et peut être la future révolution monétaire mondiale est totalement délirant. Jamais dans l’histoire de la finance moderne, il n’a existé un « produit » spéculatif aussi dingue ! La crypto monnaie ne repose sur rien, n’existe que par la « magie » de millions d’ordinateurs cryptant chaque mouvement et par la spéculation effrénée de millions de petits porteurs qui ne voient pour l’instant que leur arbre qui monte au ciel. De plus, la blockchain est un dispositif qui par son mode de fonctionnement, consomme une énergie absolument incroyable. Un million de fois plus que les transactions de C.B. !
Le petit spéculateur qui « place » 100 € dans une part de crypto monnaie n’investit dans rien et en plus il fait consommer de l’énergie pour ne rien produire. NON, la blockchain est une totale aberration et surement pas un support d’avenir.
Ne confondez pas blockchain et crypto-monnaie. Je suis d’accord sur la cryptomonnaie, pas sur la blockchain.
Voilà un article que je vous propose de lire pour mieux comprendre : https://hiboo.expert/actualite/leuro-numerique-futur-ou-arnaque/
ou celui ci : https://hiboo.expert/actualite/le-cash-est-mort-vive-le-cash/
extrait :
»
Le successeur du numéraire sera une monnaie digitale de banque centrale suffisamment similaire aux espèces.
80% des banques centrales dans le monde ont entamé des travaux de recherche sur une monnaie digitale de banque centrale (CBDC – Central bank digital currency). À la différence des monnaies électroniques actuelles, une CBDC représenterait une créance directe sur la banque centrale, comme le cash. Pour être un substitut total au cash, elle devrait également être accessible à tous.
Les dépôts sont des créances sur une banque commerciale, garantis en partie par les réserves en monnaie de banque centrale des banques commerciales. L’apparition d’une CBDC accessible à tous créerait un risque de réallocation des fonds des particuliers qui mettrait en péril l’activité de crédit des banques commerciales, essentielle pour l’économie européenne qui est fortement intermédiée.
Pour remplacer le cash, une CBDC devrait ainsi être accessible à tous, mais en même temps préserver l’activité de crédit des banques commerciales. Elle devrait également préserver l’activité des fournisseurs privés de services de paiement qui ont montré leur rôle essentiel dans l’innovation (blockchain) mais également leurs limites (faillite de Wirecard)(3).
L’architecture qui remplit ces critères est l’hybrid CBDC d’Auer et Böhme. La Banque centrale fournirait en liquidité centrale des fournisseurs de services de paiements, qui distribueraient à leurs usagers des jetons de « cash numérique » et assureraient les paiements. Ils seraient supervisés par le régulateur bancaire et obéiraient à un ensemble de règles. En cas de faillite, les usagers pourraient faire valoir une créance directe sur la banque centrale.
Afin de se substituer totalement au numéraire, une telle monnaie virtuelle devrait conserver ses caractéristiques les plus recherchées(4) :
L’anonymat partiel pourrait-être assuré, à l’égard de tous sauf des autorités, afin de protéger le citoyen de l’utilisation de ses relevés de transactions lors de demandes de crédit par exemple. Un cadre légal protecteur pourrait prévoir l’intervention de l’autorité judiciaire pour lever cet anonymat, afin d’encadrer l’action de l’exécutif.
Un anonymat total pourrait techniquement être garanti, bien qu’il soit peu probable qu’un État renonce totalement à la possibilité de tracer les transactions en CBDC en cas d’agissements illégaux.
La liquidité de la CBDC s’obtiendrait à partir d’un nombre suffisant d’utilisateurs, par effet de réseau et à condition d’assurer des transactions immédiates et sans plancher.
Ces caractéristiques distingueraient la CBDC des dépôts bancaires, dont les banques accroîtraient probablement la rémunération en réaction. Comme le cash aujourd’hui, la CBDC présenterait un taux d’intérêt nominal nul et un taux réel légèrement négatif.
La CBDC se distinguerait aussi des applications permettant des paiements instantanés, comme Lydia ou Révolut par exemple. Elle représenterait une créance sur la Banque centrale, et non sur une entreprise privée (Lydia) ou une banque lituanienne (Révolut) régulée par le régulateur bancaire local.
La technologie a vu apparaître, entre les dépôts bancaires et les espèces, une troisième voie dématérialisée et instantanée. Les paiements en ligne et virements de compte à compte se sont également accélérés et le paiement sans contact est apparu. La Covid a renforcé la désaffection du numéraire comme intermédiaire des échanges mais rappelé son rôle de réserve de valeur.
Une monnaie digitale de banque centrale (CBDC) combinerait la sécurité d’une créance sur la banque centrale, la liquidité et une partie de l’anonymat du numéraire avec la dématérialisation et l’instantanéité des services de paiement offerts par certaines entreprises privées. Ces dernières demeureraient des intermédiaires dans la distribution de la CBDC, afin de leur déléguer la gestion du service de paiement et de préserver les gains d’efficacité et l’innovation qu’apporte la libre entreprise.
«
» une banque lituanienne (Revolut) »
En fait, Revolut est une société britannique. Dans l’Union européenne, elle opère à travers sa filiale lituanienne « Revolut Payments UAB » depuis 2020.
Revolut, c’est 1500 employés pour 16 millions de clients, mais 88,4 % de son chiffre d’affaires se fait au RU.
« De plus, la blockchain est un dispositif qui par son mode de fonctionnement, consomme une énergie absolument incroyable. »
Il ne faut pas toujours croire ce que racontent les évangélistes écolos !
les deficits monstrueux de la France ( deficit budgétaire annuel de 150 millions € et deficit commercial de 80 milliards €) liés à l’effondrementent industriel de la France et à des dépenses sociales et administratives incontrôlées conduisent à la ruine, malgré les émissions de papier monnaie de la BCE. . Pour ma part je relie l’histoire des assignats . Rien de nouveau sous le soleil
Bonjour,
Je vous félicite souvent pour vos articles, je me permet de critiquer aujourd’hui
J’ai fait l’effort de regarder ces vidéos car je suis moi même un scientifique.
Je dis bien l’effort, car il n’y a pas d’explication, pas de démonstration, et beaucoup de banalités.
Si vous voulez des articles sur la complexité, recherchez des écrits de Mary Cartwright, Talcott Parsons ou le plus fort de tous, Edward Lorenz.
Merci pour ce commentaire constructif.
Ne croyez vous pas qu’être capable d’exprimer simplement une notion complexe est la preuve d’une maîtrise parfaite de son art.
Je viens de « googler », Edward Lorenz et suis tombé sur sa page wikipédia. Je retiens la simplicité de sa théorie pourtant extrêmement complexe sur l’effet papillon : « le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? »
Son propos est d’une grande banalité pourtant, il dévoile une analyse très complexe.
Ne sommes nous pas d’accord ?
Même si l’investisseur partage ce point de vue, il devra néanmoins se faire des noeuds au cerveau pour trouver le/les domaines porteurs.
La question reste entière
Tout dépend si nous nous faisons embarquer dans la narration actuelle, de progressisme, de matérialisme, d’individualisme, en recevant des analyses « d’intellectuels » aux raisonnements qui leur appartiennent dirons-nous, de mise au premier plan de valeurs égoïstes, ou bien si nous plaçons les réflexions à un autre niveau en favorisant des lectures de « clercs » véritables, prônant des valeurs de raison, de vérité et de justice (cf. La trahison des clercs, de Julien BENDA par exemple sur cet écart de positionnement dans l’approche) et effectuant nous-mêmes un travail s’en approchant.
Vous citez comme exemples les monnaies numériques ou le COVID : selon ce triple prisme de raison/vérité/justice, il m’apparaît salutaire de ne pas recevoir sans examen critique ces deux variables comme futures données pertinentes et essentielles de la vie « demain » ni de recevoir cela nécessairement comme des voies de progrès économique ou sanitaire.
Cette narration n’est elle pas aussi une réaction du système qui s’adapte. On surréagira dans l’autre sens après ces premiers excès (tout comme pour l’écologie). Il faut donner le temps de trouver le bon équilibre.
Bonjour à tous,
Je serais assez tenté d’être d’accord avec le raisonnement selon lequel le »système » trouve par lui même des solutions inattendues aux problèmes économiques nouveaux qui se font jour.
C’est d’ailleurs la thèse développée par Christian Saint Étienne dans « le libéralisme stratège »
Mais on ne peut faire l’impasse sur les travers humains qui peuvent les amener vers des terres inconnues à l’occasion de circonstances exceptionnelles, mettant à bas toutes possibilités d’adaptation.
Qui aurait pu se douter par exemple, de l’installation du communisme dans une si importante partie du monde, et qu’il dure 70 ans en Russie ?
Peut écarter d’un revers de manche la possibilité d’un autre monde politico- économique que la social démocratie dans un univers où l’instabilité va croissant ?
Le risque d’affrontement entre religions fortes et faibles, entre riches et pauvres, entre africains et européens, entre noirs et blancs aux USA, entre libéraux et totalitaires en Asie, est loin d’être négligeable et devra bien un jour trouver ses solutions, qui nous sont pour le moment inconnues.
On ne peut pas constamment mettre la poussière sous le tapis.
Et compter uniquement sur l’intelligence des décideurs, est peut être un excès de confiance en la nature humaine.
Un point de vue intéressant sur la croissance / décroissance dans cette vidéo (interview de Georges Ugeux sur Thinkerview) : https://youtu.be/9AWeWkNhLnQ?t=4190
« La croissance n’est pas nécessaire partout. […] La population japonaise est en train de diminuer. […] Si vous diminuez le nombre d’habitants, avez-vous besoin de la même croissance ? »
Belle perspective que celle d’empêcher d’avoir des enfants pour vivre la décroissance heureuse.
On ne peut pas assimiler « baisse de la population » et décroissance heureuse.
« Il ne faudrait pas créer des risques de rupture sociétale en essayant de lutter contre les risques de rupture environnementale. » => un peu utopiste
Re visionnez qqs conférences de JM Jancovici (https://jancovici.com/), longtemps contesté, maintenant -enfin- reconnu, et vous aurez une vision de l’ampleur du pb …
Les choix seront complexes, seule une société fraternelle survivra …
Les prototypes Apple, Tesla, Bitcoin… n’ont pas vocation à créer des monopoles et les rentes qui vont pour leurs propriétaires. Les innovateurs trouvent le vrai succès et entrent dans l’histoire grâce au fait que leurs inventions, dont le génie les dépasse dès le début, leur échappent. Quand nous sommes créateurs de solutions, ne sommes-nous pas tous les instruments d’une croissance – et d’un dessein – plus grande de nous ?
« Les prototypes Apple, Tesla, Bitcoin… »
Apple est une entreprise vieille de 45 ans.
Tesla n’est pas le premier projet d’Elon Musk.
Le bitcoin est apparu il y a 13 ans, comme solution à l’acide des subprimes.
suivre
Je suis extrêmement mal à l’aise devant ces hymnes à la croissance économique éternelle qui trouve une solution à tous les problèmes. Prédire l’avenir à partir de la période passée de quelques générations me semble extraordinairement réducteur et dangereux.
Mais enfin, puisque l’on parle de vision globale, il faudrait quand même réaliser que, pour encore longtemps, nous sommes « prisonniers » de notre planète sans possibilité d’intrants supplémentaires pouvant nourrir cette croissance. Ne dit-on pas que nous commençons chaque année toujours plus tôt à vivre à crédit sur les ressources de la planète?
Encore faudrait-il aussi que cette croissance soit partagée ce qui est loin d’être le cas. La pauvreté augmente de plus en plus sur certains continents et même au sein des pays dits développés, malgré cette belle croissance économique. Aurions-nous un problème de modèle, ou de régulation du modèle? L’ubérisation sans humanité est-elle l’avenir de l’homme?
Comme dans toute période de « rationnement », faudra-t’il s’attendre à des fractures si fortes qu’elles génèreront de graves troubles de société (un euphémisme) dont on peut déjà penser voir les premiers signes ?
Désolé, mais j’espère de tout coeur me tromper.
« Ne dit-on pas que nous commençons chaque année toujours plus tôt à vivre à crédit sur les ressources de la planète? »
On le dit, mais est-ce vrai ?
« La pauvreté augmente de plus en plus sur certains continents et même au sein des pays dits développés, malgré cette belle croissance économique. »
https://www.inegalites.fr/L-extreme-pauvrete-dans-le-monde-recule
« Comme dans toute période de « rationnement », faudra-t’il s’attendre à des fractures si fortes qu’elles génèreront de graves troubles de société (un euphémisme) dont on peut déjà penser voir les premiers signes ? » Il le semble que les factures existent déjà depuis longtemps, et qu’elles ne sont pas qu’économiques.
Merci adnstep, je voulais répondre exactement la même chose à ces idées reçues ou inventées par quelques bobos en mal de (tenter de) démontrer que l’homme est foncièrement mauvais, pour les autres, la planète, l’avenir, la croissance, etc.
Laisser le système d’adapter oui.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui: impression monétaire sans limite, dette à tout va pour calmer les esprits …
La monnaie « blockchain » ne changera rien car géré de la meme façon numérique ou pas (c’est tjrs une BC qui gérera) => on imprimera.
Bref, imprimer sans contrôler, on coure de plus en plus vite dans une descente, le mur sera terrible !!
Ps: merci pour votre edito.
« Bref, faites confiance au système, on trouvera bien le moyen pour faire émerger cette indispensable croissance économique ! ».
Sur le long terme probablement sera-ce vrai!
Mais sur la ou les deux prochaine décennie, dans un contexte ou la religion idéologique écolo social est en train progressivement de prendre le pouvoir sur fond de réchauffement climatique anthropique, dans nos pays dits développés, la croissance se transformera inévitablement en catastrophe économique et donc sociale.
Il faudra probablement en passer par là pour que nos élites reviennent vers plus de réalisme, à l’instar du communisme du siècle dernier
Mais la politique monétaire nouvelle pratiquée depuis 10 ans, c’est au contraire la preuve de l’imagination du système, de sa capacité à muter, à évoluer face aux évènements.
Ce sont surtout les tribulations d’une catastrophe monétaire inéluctable.
Si on pouvait vivre et croître avec de l’argent imprimé, pourquoi irions nous nous casser le « c.. » à travailler?
D’ailleurs, vous le disiez vous-même, vous n’êtes plus à une contradiction prêt 😉😉:
https://www.leblogpatrimoine.com/strategie/lillusion-monetaire-il-suffit-dimprimer-de-largent-et-de-le-distribuer-gratuitement-pour-creer-de-la-valeur.html
« imprimer sans contrôler, on coure de plus en plus vite dans une descente, le mur sera terrible !! « ,
oui, certainement, mais si on ne le fait pas, plus de croissance, et le système se serait déjà effondré et on serait actuellement dans des guerres civiles. Grâce a ce stratagème d’impression de monnaie, les gens se tiennent tranquilles pour l’instant . ( mais on commence déjà à voir déjà l’essoufflement de la croissance post covid ) . Bientôt nous serons aussi en guerre pour l’appropriation des matières premières nécessaires pour entretenir une croissance . Le système s’effondrera de toute façon ( tous les systèmes inventés par l’homme ont bien fonctionné, mais pendant un court laps de temps). Un système économique qui ne s’est jamais effondré, ça n’existe pas,.
« Un système économique qui ne s’est jamais effondré, ça n’existe pas,. »
Pourriez vous nous donner un exemple ?
Exemple d’un système qui s’est effondré ou d’un système qui ne s’est jamais effondré ?
🤯
S’il s’agit des systèmes économiques qui ont fini par s’effondrer, il y a pléthore. A ma connaissance, qui n’est pas bien grande, le seul qui ait tenu aussi longtemps est le système capitaliste, peut-être parce qu’il se transforme sans arrêt.
Un système qui s’est effondré.
Euh… la liste est longue, au hasard, dernièrement l’effondrement du Liban ( on adorait pourtant les banquiers là-bas et le capitalisme, maitenant on peut difficilement faire pire), crise grecque à partir de 2009, brésil 2002 crise obligataire, 2001 crise économique argentine, 2000 Turquie effondrement de la livre de 50 % ,, 1929 krach mondial, 1923 hyperinflation Allemande, ect… oui, admettons que le système capitaliste ne s’est pas effondré, puisqu’il est toujours là, sauf qu’on peut dire que ce n’est qu’une succession de crises, il est donc normal que chacun perde ses économies à un certain moment. Ce qui se comprend, car sinon, on « croulerait » sous des montagnes d’argent. ( Par exemple, il n’y a pas assez d’argent dans le monde d’aujourd »hui pour payer le captal issu de 1 euro placé à 3 % au temps de Jésus. C’est donc un système qui est condamné à s’effondrer régulièrement pour tenir sur le long terme, )
Réponse triviale : le système communiste.
Et ? Est ce une catastrophe ? Ou est l’effondrement ? J’y vois une transformation, une adaptation.
Aujourd’hui, malgré ces effondrements, la qualité de vie n’est elle pas globalement meilleure ?
N’est ce pas tout le sujet. Laisse tomber un système inadapté pour construire un meilleur dans lequel nous seront globalement plus satisfait ne me semble pas une catastrophe, mais au contraire une bonne perspective.
C’est tout le « génie » du capitalisme. Globalement, le système est plastique, il se transforme et se réadapte. Quand on lit certains livres catastrophistes post 2008 (au hasard, Jorion), le capitalisme n’en avait plus que pour 10 ans !
Mais au niveau individuel, il y a des gagnants et des perdants.
C’est exactement ce que je vous disais précédemment:
« Sur le long terme probablement sera-ce vrai!
Mais sur la ou les deux prochaine décennie, dans un contexte ou la religion idéologique écolo social est en train progressivement de prendre le pouvoir sur fond de réchauffement climatique anthropique, dans nos pays dits développés, la croissance se transformera inévitablement en catastrophe économique et donc sociale.
Il faudra probablement en passer par là pour que nos élites reviennent vers plus de réalisme, à l’instar du communisme du siècle dernier »
Le système économique n’est-il pas étroitement lié au système politique ?
Dans ce cadre l’effondrement de certaines civilisation pourrait montrer des effondrements économiques.
Par exemple la royauté française basé sur un système de classe, fragilisée par la assignats et effondré par la révolution.
Certaines crises financières ont générées des guerres qui ont nécessité des renouvellement de standard économiques. Effondrement, renouveau, …. ?
Il y a plein de variables qui peuvent être à l’origine d’un effondrement économique. Le système politique en est une, certes parfois d’importance.
Le pire n’est jamais certain, le meilleur non plus.
La « culture miracle » des algues marines, dévoreuses de CO2, prend son essor en Inde
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/la-culture-miracle-des-algues-marines-devoreuses-de-co2-prend-son-essor-en-inde-bb150908111ae80171b540df27f53c72
Drapée dans un sari et une tunique chatoyants, Lakshmi Murgesan plonge dans les eaux tropicales de la côte sud de l’Inde pour une moisson d’algues rouges, se livrant à cette « culture miracle » qui, selon les scientifiques, absorbe plus de dioxyde de carbone que les forêts.
Murgesan fait partie d’un groupe de femmes qui cultivent, récoltent et font sécher ensemble ces algues à Rameswaram, dans l’État du Tamil Nadu, faisant face au Sri Lanka.
A bord de radeaux en bambous, elles moissonnent jusqu’à 200 kg d’algues en l’espace de 45 jours, aussitôt expédiées sur les marchés du monde entier par l’intermédiaire d’AquAgri, une société privée associée au gouvernement qui promeut la culture des algues.
Une femme tient des algues, sur le rivage à Rameswaram, dans l’État indien du Tamil Nadu, le 24 septembre 2021 ( AFP / Arun SANKAR )
Une femme tient des algues, sur le rivage à Rameswaram, dans l’État indien du Tamil Nadu, le 24 septembre 2021 ( AFP / Arun SANKAR )
On en est friand en Asie de l’Est et du Sud-Est, à l’instar du Japon qui utilise l’algue rouge Porphyra dans la production du célèbre « nori » omniprésent dans la gastronomie nippone depuis des siècles.
Les algues riches en nutriments entrent également dans la composition de médicaments, de cosmétiques, de bio-fertilisants et même de biocarburants.
« Les algues sont utilisées comme biostimulants dans les cultures augmentant leur productivité et les rendant plus résistantes aux stress climatiques », ajoute à l’AFP Abhiram Seth, directeur général d’AquAgri.
– « Comme des nettoyeuses » –
« Les algues agissent comme des nettoyeuses, elles assainissent l’eau », explique-t-il, « en plus, les cultivateurs d’algues sont assurés d’un revenu durable. »
Les scientifiques étudient l’apport de la culture des algues dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, pour inverser l’acidification des océans et protéger la biodiversité marine.
Les algues peuvent potentiellement profiter à l’environnement et aux populations locales.
Des femmes travaillent à la culture d’algues sur un radeau en bambou dans les eaux au large de Rameswaram, dans l’État indien du Tamil Nadu, le 24 septembre 2021 ( AFP / Arun SANKAR )
Des femmes travaillent à la culture d’algues sur un radeau en bambou dans les eaux au large de Rameswaram, dans l’État indien du Tamil Nadu, le 24 septembre 2021 ( AFP / Arun SANKAR )
« Cela demande beaucoup de travail, mais cela peut me rapporter de bons gains pour environ quatre mois de travail », déclare Murgesan, tirant 20.000 roupies (265 dollars) par mois de la culture des algues.
Sans cela, « mes enfants n’auraient pas eu d’éducation », ajoute-t-elle tout sourire en sortant de l’eau, mais « j’ai pu envoyer mes enfants à l’université ».
Il existe des milliers de variétés répartie en trois grands groupes : les algues brunes (Phaeophyceae), communément appelées varech, les algues vertes (Chlorophyta) et les algues rouges (Rhodophyta).
Selon Ganesan, un scientifique spécialiste de l’écosystème marin, les algues marines absorbent cinq fois plus de carbone que les forêts terrestres.
Une femme récolte des algues sauvages dans les eaux au large de la côte de Rameswaram, dans l’État indien du Tamil Nadu, le 24 septembre 2021 ( AFP / Arun SANKAR )
Une femme récolte des algues sauvages dans les eaux au large de la côte de Rameswaram, dans l’État indien du Tamil Nadu, le 24 septembre 2021 ( AFP / Arun SANKAR )
« C’est une culture miracle à bien des égards, elle est écologique, elle n’utilise ni terre ni eau douce. Elle absorbe le dioxyde de carbone dissous dans l’eau lors de la photosynthèse et apporte de l’oxygène l’ensemble de l’écosystème marin », dit l’expert à l’AFP.
– Crainte d’une surexploitation –
Mais l’équilibre de cet écosystème doit être préservé.
« La surexploitation des algues présente des risques pour de nombreuses créatures vivant dans les récifs, comme les oursins et les poissons de récif, qui s’en nourrissent », met en garde Naveen Namboothri, biologiste marin de la Dakshin Foundation, organisation à but non lucratif.
Conscientes de ces écueils, les cultivatrices disent veiller à ne récolter qu’une douzaine de jours par mois et jamais entre avril et juin, principale saison de reproduction des poissons.
Une femme montre des algues sauvages récoltées dans les eaux au large de la côte de Rameswaram, dans l’État indien du Tamil Nadu, le 24 septembre 2021 ( AFP / Arun SANKAR )
Une femme montre des algues sauvages récoltées dans les eaux au large de la côte de Rameswaram, dans l’État indien du Tamil Nadu, le 24 septembre 2021 ( AFP / Arun SANKAR )
Vijaya Muthuraman, qui n’a jamais été scolarisée, s’appuie sur les connaissances traditionnelles pour s’assurer qu’elle agit sans perturber l’écosystème. « Nous ne cultivons que ce dont nous avons besoin et de manière à ne pas nuire aux poissons ou à ne pas les tuer », dit-elle, assise au bord du doux ressac après sa journée de labeur.
L’Inde, troisième plus grand émetteur de carbone au monde, derrière la Chine et les États-Unis et dotée d’un littoral long de 8.000 km, cherche à accroître sa production d’algues de 30.000 tonnes actuellement à plus d’un million de tonnes d’ici 2025.
Le gouvernement a annoncé en juillet quelque 85 millions de dollars de subventions pour des initiatives de culture d’algues marines au cours des cinq prochaines années.
Pourtant, le pays continue aussi à investir dans l’exploitation du charbon et ne s’est pas encore fixé de date pour parvenir à la neutralité carbone.
Au niveau mondial, le marché des algues représentait en 2019 environ 12 milliards de dollars et devrait atteindre 26 milliards de dollars d’ici 2025, la Chine et l’Indonésie en détenant 80% des parts.
Les algues tirent parti du dioxyde de carbone pour se développer.
À l’échelle mondiale, les algues pourraient absorber environ 173 millions de tonnes métriques de carbone chaque année, l’équivalent des émissions annuelles de l’État de New York, selon l’organisation environnementale Oceana.
De plus, selon Ermias Kebreab, professeur et directeur du World Food Center, « nous avons désormais de solides preuves que l’alimentation du bétail à base d’algues permet de réduire les gaz à effet de serre ».
Procédé effectivement intéressant
Pour les réchauffistes au demeurant
Mais restera tout de même
Qu’un simple épiphénomène
En vers s’il vous plait!
« Mais la politique monétaire nouvelle pratiquée depuis 10 ans, c’est au contraire la preuve de l’imagination du système, de sa capacité à muter, à évoluer face aux évènements. »
Oui, finalement, on a remplacé les mines d’or du nouveau monde par les mines d’argent des banques centrales.
Les conséquences seront-elles les mêmes ?
« « Mais la politique monétaire nouvelle pratiquée depuis 10 ans, c’est au contraire la preuve de l’imagination du système, de sa capacité à muter,….. »
Pas de l’imagination mais simplement une solution de facilité, du copier/ coller de la planche à billets en version moderne (QE) qu’ont pratiquée Napoléon, Louis XIV, sous la révolution française et bien d’autres périodes de l’histoire qui se sont à chaque fois soldées par une catastrophe.
https://www.contrepoints.org/2020/05/21/371785-qui-a-le-controle-de-la-planche-a-billet
« ….Certes notre économie européenne n’est pas aussi exsangue qu’il y a 75 ans (plan Marshall), mais le redressement de pans entiers de l’industrie et des services, à quoi il faut ajouter un retour en arrière sur les délocalisations avec une économie à la fois plus orientée sur la proximité et moins énergivore, devraient inciter les politiques à reprendre la main sur la planche à billets en mettant les objectifs sociaux et sociétaux comme priorité de l’économie, et donc assignant à la politique monétaire de tirer la conséquence de ces choix …. »
Les liquidités injectées par la BCE, supposées alimenter la reprise pour éviter la déflation, voire pour sauver l’économie, sont depuis 2008 partiellement englouties dans la spéculation sur les marchés financiers dont la volatilité ne cesse de croître. De bulle spéculative en bulle spéculative, les banquiers centraux semblent impuissants pour recoller l’économie financière à l’économie réelle.
« …. Cette déconnexion de la planche à billets avec l’économie réelle dont les marqueurs sont le taux de croissance, l’indice des prix à la consommation, le taux de chômage, doit interroger sur l’instrument monétaire pour le replacer strictement au service d’une politique économique permettant d’atteindre les objectifs d’équilibre que seul le débat démocratique peut fixer.
Il faut alors accepter que les marchés financiers puissent être brutalisés, ce que les banquiers centraux n’osent pas faire, mais que seule la puissance politique a la légitimité de décider et les moyens de mettre en œuvre. Les décisions d’intervention des banques centrales peuvent être suffisamment fortes et dissuasives pour impressionner quelques heures les marchés financiers après une annonce du gouverneur…. »
Mais ce n’est pas suffisant. Pour que l’effet soit durable et que l’utilisation de la planche à billets ne se retourne pas au profit de la spéculation, au détriment de son effet bénéfique escompté pour l’économie réelle, seule des décisions politiques fortes, contraignantes, structurelles et durables permettent d’affecter cet argent magique à l’économie réelle.
Voilà le véritable défi auquel nous convoque la crise du Covid-19 en matière de politique économique et monétaire.
« …
Dernières nouvelles du front : l’inflation est moins temporaire que prévu, mais la BCE n’augmentera pas ses taux. Tout va bien pour les 2 mois qui viennent. Prochaine conf mi-décembre.
J’y vois plutôt un système à bout de souffle qui tente coûte que coûte de rester en vie en camouflant depuis 13 ans les faits avec de l’impression monétaire. Tant que l’ensemble continue à croire que l’on est en croissance réelle (et non celle liée à l’inflation des actifs et des biens tangibles à coup de dette), tout va bien. Mais certaines couches de la population prennent douloureusement conscience que l’avenir ne sera pas meilleur demain.
Dans un monde fini, avec une énergie finie (notamment le pic pétrolier), et des ressources finies, la véritable croissance économique infinie est impossible. Le PIB ne peut continuer à croître que grâce à l’inflation, pas à une augmentation de biens et de services tels que définis actuellement.
Sérieusement, qui peut croire que l’on est dans une période de croissance depuis 2008 alors que la dette des États, des individus et des entreprises ne cesse d’augmenter ? On finance juste notre niveau de vie à coup de dette, et il arrivera forcément un moment où ça coincera.
Je suis tout à fait d’accord sur le fait que le système s’adapte, c’est ce qu’il fait depuis les premiers chocs pétroliers, où l’énergie devenant plus chère on a lancé la mondialisation dans des pays à très faibles salaires pour que les occidentaux puissent continuer à consommer et donc alimenter la croissance.
Et il continuera de muter, dans un monde où les limites physiques (notamment de ressources et d’énergie) se rappellent à nous, en excluant couche après couche les plus basses classes sociales pour qu’au final il ne reste que les plus aisés.
Enfin, ça c’est dans le monde utopique de certains.
Je rappelle que l’économie n’est qu’une chose : puisque l’on ne paie pas les ressources naturelles à la Terre, elle n’est que la monétisation de l’énergie humaine et mécanique liée à la transformation de ces ressources. Dans un monde où l’on commence à apercevoir la limite d’extraction journalière de certaines ressources liée à leur épuisement ou à l’énergie sans cesse croissance pour creuser toujours plus profond, et face à une quantité d’énergie de plus en plus faible dans le futur, le PIB ne peut que diminuer.
La grande erreur des sciences économiques a toujours été de mettre les lois de la physique de côté, or l’humain a beau de considérer comme supérieurs aux autres espèces, les lois de la physique s’y appliquent aussi, peu importe si 200 ans de dogmatisme économique croissantiste ne nous ont pas du tout préparé à cela….
Mais ces histoires au final sont totalement vaines car chaque partie est persuadé d’avoir raison, telles deux religions s’opposant. L’avantage c’est que, de notre vivant, nous allons avoir l’occasion et la joie (ou pas) d’en connaître la réponse.
« Dans un monde fini, avec une énergie finie et des ressources finies » la population humaine finira par atteindre l’équilibre.
En attendant, mieux vaut vivre comme un homme moderne, à la chaleur de son foyer et bien nourri.
« si 200 ans de dogmatisme économique croissantiste ne nous ont pas du tout préparé à cela…. »
Il me semblait pourtant que notre croissance avait commencé bien avant 1820.
L’Occident des XIe au XIIIe siècles est marqué par une longue croissance, alors que la période de crise qui suivit la peste noire de 1348 montre une récession.
Mais, globalement, l’Europe et son économie n’ont cessé de croître, chaque fin de cycle repoussant la limite.
Et pour l’avenir, nous n’aurons plus besoin de tant de croissance puisque notre population va commencer à naturellement décroître.
Excellent commentaire, j’y apporte néanmoins quelques réserves que mon intuition me fait remonter:
– « Et il continuera de muter, dans un monde où les limites physiques (notamment de ressources et d’énergie) se rappellent à nous, en excluant couche après couche les plus basses classes sociales pour qu’au final il ne reste que les plus aisés. »
C’est exactement cela qui fait les révolutions et permet dans une certaine mesure de remettre les pendules à l’heure.
– « … puisque l’on ne paie pas les ressources naturelles à la Terre »
Et pourquoi diable irions nous payer quelque chose qui est gratuit. Devrait-on aussi « payer » l’eau que l’on prélève à la mer ? Ou l’oxygène que l’on consomme ?, etc.
N’oublions pas que sur cette terre, rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme (Lavoisier).
– « … or l’humain a beau de considérer comme supérieurs aux autres espèces, les lois de la physique s’y appliquent aussi, peu importe si 200 ans de dogmatisme économique croissantiste ne nous ont pas du tout préparé à cela… »
Oui l’humain est supérieur aux autres espèces, c’est aussi physique, cela s’appelle l’intelligence associée à mémoire et à l’imagination que n’ont pas les autres espèces, tout au moins sous la forme que l’on connaît.
Et oui les lois de la physique s’appliquent à tout le monde MAIS il n’est pas non plus interdit d’imaginer que cette intelligence humaine permettra (avec maintes soubresauts) de s’adapter aux contraintes de la vie et de la planète voire d’autres planètes. Imaginons par exemple qu’un jour l’on « domestique » l’énergie contenue dans la gravitation ou l’électricité statique des orages ou encore la fusion nucléaire, etc…
Nous vivons depuis 200 ans une période exceptionnelle de croissance grâce à l´extraction de ressources / énergie fossile.
Sur une dizaine de métaux essentiels et sur le pétrole, le pic d´extraction est en cours (voire passé selon certains spécialistes)
Voir les excellentes conférences de JM Jancovici et de Vincent Mignerot.
Que nous le voulons ou non, nous subirons la décroissance du fait des limites géologiques et physiques de notre planète.
La question est: comment s´y préparer au mieux?
« Sur une dizaine de métaux essentiels et sur le pétrole, le pic d´extraction est en cours (voire passé selon certains spécialistes). Voir les excellentes conférences de JM Jancovici et de Vincent Mignerot. »
Je suis sûr d’au moins trois choses et Jancovici tout comme Mignerot devraient s’en inspirer:
– personne, je dis bien personne ne CONNAÎT ce qu’il y a sous ce manteau terrestre,
– personne ne connaît les limites de l’univers,
– personne ne connaît non plus ce que nous réserve l’avenir.
Tout le reste n’est que conjectures et spéculations !!!!
Non effectivement, personne ne connaît.
En revanche ce qui est sûr et certain c´est que:
– La Terre fait 40000km de diamètre et ne croît pas. Les ressources disponibles dans le manteau terrestre sont donc physiquement limitées et diminuent même par humain vivant sur cette planète.
– Toutes les ressources non renouvelables faciles à extraire sont déjà en cours d´extraction, la difficulté d´extraction va forcément croissant (on cueille d´abord les poires à portée de main)
– Le jour où il nous faudra plus d´un baril de pétrole d´énergie pour extraire un baril de pétrole du sous-sol, nous le laisserons sous terre (ce quel que soit son prix d´ailleurs)
– Notre PIB croît au même rythme que l´extraction d´énergie.
Donc dire que la croissance peut être infinie sur une planète finie est physiquement et logiquement faux.
Les deux questions sont:
– Combien de temps cela va encore durer?
– Comment se préparer à l´inévitable décroissance?
J´aimerais bien avoir le point de vue de Guillaume
De quoi est faite la croissance ? Croissance de quoi ?
De quelles énergies disposerons nous demain pour assurer notre croissance ?
Est-ce rentable ? Est-il plus rentable d’exploiter les astéroïdes ?
La croissance de la population humaine va-t-elle continuer, ou va-t-on atteindre un pic, puis décroître ?
…
Bref, pendant que certains se posent des questions et jouent à se faire peur, d’autres s’adaptent et avancent.
Ah, et oui, à la fin, on va tous mourir.
Bien répondu adn !
Comme je m’attendais à ce genre de réponse de la part de Chris et de tous ceux qui réfléchissent avec leur émotionnel plutôt qu’avec un raisonnement et des notions de grandeur (chiffres).
La surface de la terre est d’un peu plus de 510 millions de Km².
Les océans recouvrent environ 361 millions de kilomètres carrés, soit 70,8 % de la surface du globe. Voici donc 361 millions de km² qui sont de « potentielles » réserves de gaz et de pétrole.
Il est admis (fossiles) que dans le passé lointain, les océans occupaient probablement quelques 80% à 90% de la surface de la planète:
[La tectonique des plaques ayant reconfiguré la physionomie de la Terre au cours des ères géologiques, il a existé plusieurs océans par le passé, désormais disparus (cette liste n’est pas exhaustive, et les dates sont approximatives) :
Panthalassa (Protérozoïque, −900 à −650 millions d’années), le vaste océan entourant le supercontinent de la Pangée, dont l’océan Pacifique est le « reste ».
L’océan Iapétus (Précambrien-Silurien, −630 à −420 millions d’années), précurseur de l’Atlantique.
Tornquist (en) (Cambrien-Ordovicien, −600 à −450 millions d’années), l’océan méridional entre Baltica et Avalonia.
L’océan Rhéique (Silurien-Dévonien, −500 à −380 millions d’années), Europe et Amérique.
L’océan Centralien (Silurien-Dévonien, −440 à −410 millions d’années), océan situé sur l’actuelle Europe de l’Ouest et notamment la France.
Paléotéthys (Silurien-Trias, −430 à −250 millions d’années), séparait le Gondwana et le Laurussia au Paléozoïque.
Téthys (Permien-Crétacé, −250 à −55 millions d’années), situé entre le Gondwana et la Laurasie au Mésozoïque, et dont il subsiste la Méditerranée.
Le terme « Panthalassa » est aussi utilisé pour tous les cas où la plupart des mers du globe se sont retrouvées réunies en un seul bassin principal : son usage est donc sujet à débat chez les géologues, ainsi que ses bornes historiques.]
Donc aux 361 millions de km², on peut ajouter quelques 50 à 95 millions de km² ou du pétrole et du gaz sont potentiellement enfouis.
L’exploitation pétrolière occupe actuellement environ 3 millions de km². Donc vous aurait fait le calcul, il reste encore quelques 400 millions de surface potentiellement pétrolifère et/ou gazière. Si on en retient seulement 10%, il y en a 40 millions, donc encore quelques centaines d’années avant ce que vous appelez « votre limite physique » soit atteinte. Donc bien le temps de développer de nouvelles formes d’énergies comme par exemple la fusion nucléaire.
Ensuite vous écrivez: « Toutes les ressources non renouvelables faciles à extraire sont déjà en cours d´extraction, la difficulté d´extraction va forcément croissant (on cueille d´abord les poires à portée de main) ».
Pure spéculation que de dire que les non renouvelables faciles à extraire sont déjà en cours d’extraction et autre spéculation que de dire que la difficulté d’extraction va forcément croître!
C’est aller un peu vite!
Peut-être n’avez vous pas observé que la technique dans l’extraction comme la recherche ou comme tout autre domaine avance à pas de géants. Je vous dis sans avoir plus de chances de me tromper que vous que le pétrole et le gaz seront bien plus facile à extraire dans 15 ou 20 ans qu’aujourd’hui, même à des profondeurs plus importantes.
Vous dites ensuite:
« Donc dire que la croissance peut être infinie sur une planète finie est physiquement et logiquement faux. »
D’abords je n’ai jamais écrit cela et par ailleurs raisonner avec des hypothèses qui sont fausses au départ (comme quoi on connaîtrait l’ensemble des ressources fossiles) amène forcément à des conclusions qui sont tout aussi fausses.
Donc je répète, dire que l’on est passé par un pic pétrolier et que l’énergie fossile va décroître est une vaste escroquerie intellectuelle et médiatique (une de plus!), un faire valoir politico-écologiste dont la conséquence est, entre autres, la destruction de nos paysages et valeur immobilières ruraux avec des éoliennes qui ne sont pas et ne seront jamais une solution mais seulement une marginalité…. et toujours et encore ce besoin de catastrophisme climatique.
https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/enjeux-et-prospective/decryptages/energies-fossiles/tout-savoir-petrole
Votre contradiction est étonnante:
vous écrivez: « personne, je dis bien personne ne CONNAÎT ce qu’il y a sous ce manteau terrestre, »
puis vous écrivez « Donc aux 361 millions de km², on peut ajouter quelques 50 à 95 millions de km² ou du pétrole et du gaz sont potentiellement enfouis. »
Je suis pourtant bien d´accord avec votre première affirmation!
Par ailleurs, je vous rappelle que l´extraction de ressources est extrêmement energivore, et que s´il vous faut plus d´un litre de pétrole pour en extraire un autre, vous le laisserez simplement sous terre.
Renseignez vous sur le terme « Taux de retour énergetique » ou « energy returned on energy invested », vous apprendrez peut-être des notions qui vous sont aujourd´hui inconnues.
Enfin je passe sur vos affirmations « de tous ceux qui réfléchissent avec leur émotionnel plutôt qu’avec un raisonnement et des notions de grandeur » ou « toujours et encore ce besoin de catastrophisme climatique. »
Je ne sais pas ce qui vous permet de dire cela.
Bien au contraire, que ce soit les écologistes décroissants ou les tenants de la croissance infinie, je pense qu´il n´y a plus beaucoup de personnes qui raisonnent.
M. Jancovici, que j´ai découvert il y a peu, fait partie de ces gens qui cherchent une voie médiane qui me semble intéressante.
Enfin, je suis bien d´accord que les éoliennes (et autres énergies intermittentes) ne sont nullement une solution.
Tien donc !
1) Vous voyez une contradiction entre dire:
– personne ne connaît la quantité de gaz et/ou de pétrole sous le manteau terrestre
Et
– 400 millions de km² ou ces énergies sont POTENTIELLEMENT présentes (synonyme de potentiellement:
virtuellement, d’une façon qui est plausible ou possible).
Et bien moi, je n’y vois aucune contradiction mais que de l’ignorance!
2) extraction de ressources est extrêmement énergivore,
2a) rien ne prouve que découvrir de nouveaux gisements sur des zones encore inexploitées soit plus énergivores que celles déjà exploitées,
2b) avec un baril de pétrole à bientôt 100$, beaucoup d’investissements seront (seraient) rentables, même si plus difficile à exploiter. Les plus grosses dépenses sont souvent dans la recherche des gisements que dans leurs exploitations.
2c) la technologie et la baisse des coûts qui va avec s’enrichit chaque année à l’instar de l’exploitation du gaz/pétrole de schiste qui en Amérique n’était rentable au début qu’à partir de 70/80 $ le baril et qui l’est désormais à 30/40$ (même si certains pensent que cette rentabilité va baisser dans les prochaines décennies ???)
[Extrait des échos en 2019: Aux Etats-Unis, le pétrole de schiste de plus en plus rentable
Le secteur bénéficie de la hausse du prix du baril mais aussi d’une baisse des coûts et d’une productivité qui ne cesse de progresser grâce à l’évolution des technologies de forage.]
2d) vous savez bien comme moi qu’aujourd’hui, les décisions d’investissement dans ces énergies sont plus conditionnées par le courant politico- écologiste des réchauffistes et donc de la visibilité sur l’avenir que par les coûts
3) «… de tous ceux qui réfléchissent avec leur émotionnel plutôt qu’avec un raisonnement et des notions de grandeur » ou « toujours et encore ce besoin de catastrophisme climatique. »
Et oui, sans savoir si vous en faites partie, c’est à minima 90% et probablement plus proche des 99% des personnes qui ont un avis sur le sujet qui raisonnent avec leurs émotions fabriquées par le discours catastrophisme de la gente politico-écolo-médiatique.
Vous avez juste à demander autour de vous ou écouter les journalistes et autres politiques qui vous affirmeront avec aplomb, convaincus que la quantité de gaz et pétrole est passé par un pic et va donc décliner! Quelles preuves???
C’est un peu à l’image de l’obsolescence programmée. Un jour un imbécile a inventé ce concept idiot. Puis l’imaginaire des gens qui voient qui leur machine à laver, qui leur frigo ou qui encore leur voiture tomber en panne, fait le reste.
Il y a beaucoup de gens qui raisonnent !!! ???
Pour raisonner, dans ces domaines qui appartiennent à la physique, il faut connaître un minimum des données du problème et avoir un cheminement intellectuel cartésien.
Pour expliquer ce que je veux dire, je vais prendre un exemple parlant: demandez autour de vous si les océans vont monter avec le réchauffement climatiques. Là aussi le matraquage écolo-médiatique fait que les réponses seront oui, 1m pour certains, 2 à 3 pour d’autres et même certains diront 10 à 15m à l’horizon 2100. Ils appuieront leur réponse sur le fait que les glaciers de l’arctique fondent et c’est visible sur toutes les photos satellites et autres reportages sur les pôles.
Mais si vous avez l’information que l’arctique est principalement constitué de glaciers sur une mer (icebergs) et que la densité de la glace est inférieure à celle de l’eau et que donc quand cette glace fond et reprend sa place en eau sans avoir fait varier le niveau, vous voyez bien que c’est l’imaginaire qui a fait croire que les océans allaient monter et non la physique!
4) Quand au Jancovici, que je connais depuis 3 ans environ, il a de fortes connaissances en physique mais parfois il perd lui aussi son indépendance scientifique pour s’aventurer dans des scénarios catastrophiques qui sont de pures conjectures.
Comme celui-ci par exemple:
http://www.vedura.fr/environnement/eau/elevation-niveau-ocean-mers
alors que j’ai posté sur ce site il y a quelques jours, une étude scientifique de 250 pages (indépendante de tous courants politico écologique) sur la compréhension des variations du niveau océans et mer qui conclut que dans la continuité des cycles des dernières décennies, la hausse serait de 23 cm environ à la fin de ce siècle, cad rien du tout quand on sait que les niveaux entre marée haute et basse peuvent atteindre 15m. Et encore rien n’est prouvé que ces dernières hausses vont continuer dans le même sens dans les 80 prochaines années.
N’oublions pas que ce Monsieur et son équipe vivent à l’instar du GIEC, d’un discours de la peur.
Vu les résultats de la cop 26, on est en droit d’espérer un peu plus de raison et moins d’idéologie.
L’écologie commence à apparaître aux yeux des asiatiques et autres comme un énième avatar
de l’impérialisme occidental.
Et chez nous, en dehors des privilégiés, les gens commencent à ressentir dans leur chair qu’écologisme signifie avoir faim et avoir froid.
La raison serait-elle en train de l’emporter sur l’idéologie inquisitrice ?
Il y a (probablement) encore beaucoup et beaucoup de chemin à faire !!!