Nous aurions pu rédiger cet article « Endettez vous au maximum pour profiter des taux d’intérêt réels négatifs, c’est à dire d’un taux d’inflation supérieur aux taux d’intérêt qui servent au financement des investissements ». 
Cet article s’inscrit bien évidemment dans le prolongement de l’article d’hier « En 2016, il faut investir à crédit dans l’immobilier neuf et vendre ses biens immobiliers amortis« .
Les banques centrales, via des politiques monétaires non conventionnelles qui inondent le monde de liquidité, n’ont qu’un seul objectif : relancer la croissance et l’inflation tout en maintenant un taux d’intérêt faible, inférieur à ce même taux d’inflation. Cette double condition : Taux d’intérêt faible et retour de l’inflation est en effet la seule solution pour désendetter les états sur le dos des épargnants et autres détenteurs de capitaux. 
Les états sont surendettés et évitent le défaut de paiement et l’insolvabilité grâce à la baisse incroyable des taux d’intérêt depuis le début de la crise. Les taux d’intérêt ne peuvent pas augmenter avant la résolution de cette question du surendettement des états quitte même à laisser perdurer une politique monétaire non conventionnelle malgré une inflation aux standards de 2%.
Nombreux sont d’ailleurs les économistes qui militent pour une augmentation des objectifs d’inflation à 4% (contre 2%) à ce jour. Cela aurait pour conséquence d’autoriser les banques centrales à poursuivre leur politique monétaire non conventionnelle jusqu’à l’atteinte d’une inflation de 4% (contre 2% à ce jour) (cf « L’inflation, une solution trop simple ?« ).
Ainsi, entre une inflation anticipée à 4% et une politique monétaire agressive qui maintient les taux d’intérêt au plus bas, le désendettement des états, et plus généralement des agents économiques endettés, en serait que plus rapide ! (et les épargnants d’autant plus pénalisés) !
 
 

Nous le savons depuis 2008, il faudra bien que quelqu’un paye les conséquences de la crise financière ? Puisqu’il faut sauver les emprunteurs (et au premier rang desquels les états), ce sont les épargnants qui paieront.

Cette situation est connue depuis le début de la crise financière mais l’accélération violente de la baisse des taux de crédit depuis le début de l’année 2016 rend cette hypothèse de plus en plus réaliste.
Les rendements de l’épargne s’effondrent et les taux d’intérêt négatif menacent même l’épargne (cf »Les taux d’intérêt négatifs sont ils la nouvelle euthanasie des rentiers ?« ). En effet, si les taux d’intérêt réels négatifs (taux d’inflation supérieur au taux d’endettement des agents économique) sont favorables aux emprunteurs puisque leur source de revenu augmente grâce à l’inflation à un rythme supérieur au montant des charges financière du fait d’un taux du crédit plus faible.
 
Malheureusement, le corollaire d’une situation de taux d’intérêt réel négatif, c’est l’euthanasie des rentiers, créanciers et épargnants dont la rémunération du capital est inférieure au taux d’inflation. 
Soyons clair, ce n’est pas encore le cas, notamment pour l’assurance vie dont le rendement proche de 2% (avant impôt) ! L’épargne est encore rémunérée à un taux très largement supérieur à l’inflation !
 Mais attention, les attentes d’inflation à long terme sont ancrées à 1.80% ! Cela signifie qu’une rémunération de l’épargne inférieur à 1.80% à long terme, est le synonyme d’une perte de capital pour l’épargnant ! L’inflation pourrait poindre dès le début de l’année 2017 pour s’accélérer en 2018 (les objectifs d’inflation de la BCE : 1.10% pour 2017 ; 1.40% pour 2018).
 
Pour l’emprunteur, la situation pourrait être nettement plus favorable. En effet, l’emprunteur qui s’endette aujourd’hui à un taux inférieur à  1.30% en 2016 (cf « comparateur de meilleurs taux de crédit immobilier en ce moment« ), profiterai pleinement du retour annoncée de l’inflation et de la croissance ! 
Pour 2018, l’inflation anticipée est proche de 1.40% pour 2018. A long terme, les objectifs d’inflation sont aujourd’hui proche de 2% et peut être 4% au regard du propos liminaire.
L’écart entre le taux d’endettement et l’inflation à long terme représente un enrichissement annuel pour l’emprunteur ! (contrairement aux créanciers et aux épargnants pour lesquels cet écart représente un coût).
 
 

Le moment est probablement idéal pour vous endetter massivement et profiter du retour anticipé de l’inflation pour rembourser vos crédits sans effort ! C’est l’inflation qui remboursera votre crédit immobilier.

Cet enrichissement facile grâce à un taux d’inflation supérieur au taux du crédit serait comparable à la situation des emprunteurs au début des années 80 lorsque les taux d’inflation très élevés permettaient de réduire très fortement le coût relatif des mensualités de crédit.
 

Partagez vous cette analyse d’un probable retour de l’inflation ? et donc de l’opportunité de saisir l’incroyable faiblesse des taux des crédits immobiliers actuels ?

 

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