La fin d’un cycle de croissance… et l’attente d’un nouveau…

Les banques centrales des pays développés inondent le monde de leur liquidité et de leur taux bas pour essayer d’endiguer la déflation et relancer la croissance économique.
De nombreux intervenants s’interrogent sur l’efficacité d’une politique monétaire expansionniste dans une économie structurellement à bout de souffle qui semble avoir épuiser tous les ressorts de sa croissance : Entre vieillissement de la population, sur-production de produits divers nécessaires à l’hyper-consommation ne permettent plus d’espérer une croissance comparable à ce qu’elle est depuis 40 à 50 ans.
Au delà des politiques monétaires et autres crises financières, ne sommes nous pas simplement à la fin d’un cycle économique basé sur la hyper-consommation des ménages, l’hyper-production en série, l’hyper industrialisation des process de production, … ? 
Ne vivons nous pas une période de transition entre deux cycles de croissance :
Le cycle de croissance passé s’essouffle alors que nous ne connaissons pas encore quel sera la nature du nouveau cycle ?
Nous sommes dans l’attente de l’innovation, de l’invention qui permettra l’émergence d’un nouveau cycle de croissance. C’est une situation peu confortable, mais temporaire et une solution existe : Il faut innover, créer, investir.
 

Les banques centrales ont un rôle majeur dans l’accélération de la mise en oeuvre de l’innovation et l’émergence d’un nouveau cycle de croissance.

Dans ce contexte, que faire ? Faut il attendre sagement que la croissance reviennent ? Faut il au contraire permettre l’accélération de l’innovation nécessaire à la construction d’une nouvelle croissance ?
Les politiques monétaires des banques centrales ne jouent elles pas un rôle central : L’abondance de liquidité ne permet elle pas d’encourager des investissements totalement irresponsables et dénoués de sens ? 
L’abondance de liquidité ne permet elle pas le financement d’activité dont nous ne pouvons percevoir aujourd’hui les conséquences sur la croissance de demain ? 
Les multiples et incroyables augmentations de capital de Blablacar, Uber, Amazon, Yomoni, Anatec, Payname … auraient t’elles été possible dans un contexte de politique monétaire restrictive ?
N’est ce pas l’abondance des liquidités apportées par les banques centrales qui autorise ces investissements déraisonnables ?
Les politiques monétaires des banques centrales permettent l’émergence d’un nouveau cycle de croissance économique, non par le biais du financement de l’économie par le crédit, mais grâce à l’investissement en capital.
Les épargnants sont riches en capital et se sont enrichis grâce aux multiples bulles sur l’ensemble des actifs (immobilier, obligation, …).
Cette épargne abondante s’investie progressivement au service de la croissance économique grâce au capital investissement et au financement en capital des entreprises de croissance (que l’on peut appeler start-up si vous préférez).
 
 

Les bulles spéculatives nécessaires à l’innovation et à l’émergence d’un nouveau cycle de croissance.

Bien évidemment, l’abondance d’épargne peut être à l’origine d’investissements hasardeux et qui ne seront jamais rentables, mais cette abondance et ces bulles d’investissement sont à l’origine de l’accélération de l’innovation.
Autrefois, les guerres (14-18 ; 39-45) étaient de formidables laboratoires et lieux d’innovation (aviation, radar, progrès dans la médecine d’urgence et médecine réparatrice, …). L’abondance d’investissement au service de la guerre ont permis le financement de projet dont on ne pouvait imaginer les retombées pour la croissance d’après guerre.
La guerre était une concentration d’innovation, car innover, inventer, créer était la solution pour espérer emporter la victoire.
Une partie de notre croissance actuelle prend ses racines dans les innovations apportées par les guerres.
Les banques centrales ne jouent elles pas ce rôle aujourd’hui ? L’abondance de liquidité et l’économie de bulle n’est elle pas la solution pour faciliter l’innovation et l’émergence d’un nouveau cycle de croissance ? 
L’abondance d’épargne et de liquidités est à la source d’investissements et d’innovation qui n’auraient probablement pas été possible dans un contexte de politique monétaire restrictive.
En ce sens, les politiques monétaires des banques centrales pourraient permettre l’émergence d’un nouveau cycle de croissance, dont nous sommes aujourd’hui incapables de comprendre les ressorts. 
 
 

Un nouveau cycle de croissance dont nous ne pouvons comprendre aujourd’hui les ressorts.

C’est vrai, comment expliquer que des entreprises comme Amazon, twitter, AirBnb, .. soient valorisée des milliards d’Euros alors même qu’elles ne réalisent pas de bénéfice ou très peu par rapport à leur valorisation.
Souvenez vous, en 2004, google n’avait pas de modèle économique. Aujourd’hui, c’est un géant mondial qui impose ses prix! En 2005, Sarenza inventait la vente de chaussures par internet. Personne n’y croyait, pourtant aujourd’hui, c’est 10 000 chaussures par jour.
Tout simplement, nous sommes aujourd’hui en train d’inventer le modèle de croissance de demain et nous ne sommes pas en capacité de comprendre quels seront les modèles économiques.
Pour l’exemple, revenons en arrière. Imaginez vous en 1995, il n’y a que 20 ans, à l’aube de la révolution numérique et internet.
Qui aurait pu anticiper l’incroyable essor de l’économie de la connaissance et d’internet… Voici ce qu’on écrivait sur l’avenir d’internet en 1995 :
état stratège internet
 
 
 
 
 
 
On sait maintenant ce qu’il en est advenu.

Il ne faut pas sous-estimer la puissance du nouveau cycle de croissance qui arrive. D’ailleurs, Et si les trente glorieuses étaient devant nous ?

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