Lire est important. Dans un monde inondé d’actualités et de polémiques incessantes, dans un monde de l’hyperconnaissance qui permet à chacun d’accéder à toute la connaissance (ou presque) diffusée gratuitement sur internet (un jour, nous nous poserons peut être la question de la notion de gratuité – Si c’est gratuit, c’est vous le produit – La connaissance accessible est elle vraiment universelle ou orientée dans l’intérêt de celui qui veut vous vendre quelque chose ?) , dans un monde qui va toujours plus vite, lire permet de prendre le temps de réfléchir et de se plonger dans un sujet particulier.
A titre personnel, j’ai besoin de lire pour comprendre notre société et essayer de capter l’air du temps qui me permettra de vous proposer ces articles que j’écris ici depuis plus de 10 ans maintenant.
Je vous propose donc de partager avec vous mes lectures de l’année passée. En retour, je vous propose de partager avec nous tous vos lectures. Ces livres que vous avez lu récemment ou non qui vous ont marqués et qui vous permettent d’avancer dans vos réflexions.
Je vous l’avoue cet article est un peu égoïste. Je prépare mes vacances du mois d’Août. J’ai besoin d’ouvrir mon champ de lecture.
J’ai essayé de construire un classement par thématique.
ps : Évidemment, vous avez le droit de lire mes trois livres (Rien n’est gratuit ; Si je passe beaucoup de temps pour écrire des articles, ce n’est pas que par plaisir, c’est aussi et surtout pour vous vendre mes services et conseils, dont mes livres 😉
Féminisme / Place de la femme dans la société.
On commence par ce thème important ; Un mouvement de société puissant qu’il faut comprendre.
Et l’évolution créa la femme , Pascal PICQ.
La femme est-elle l’avenir de l’homme ? Au présent, elle a du mal à se faire entendre sans élever la voix… Qu’en était-il dans le passé ? Paléoanthropologue, Pascal Picq enquête ici sur la femme des origines.
Dans ce livre, il ne se contente pas de présenter ce que l’on sait des rapports entre hommes et femmes dans les premières sociétés humaines, il entend placer l’histoire et la préhistoire humaines dans la perspective de l’évolution. Pour embrasser le passé évolutif, il faut élargir le regard : explorer le passé, mais aussi comparer l’humain à ses plus proches cousins, singes et grands singes. Car nos points communs avec les espèces apparentées ne sont pas seulement biologiques, ils concernent également les comportements et la vie sociale, et jusqu’aux rapports entre les sexes.
La coercition envers les femmes est-elle une fatalité évolutive ou une invention culturelle ? Comment s’est instaurée la domination masculine, qui semble être devenue la règle pour notre espèce ?
Un livre qui bouscule les idées reçues pour penser autrement l’évolution des femmes et leur rôle dans l’évolution.
Pascal Picq est paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France. Il a écrit notamment Au commencement était l’homme, Lucy et l’obscurantisme, De Darwin à Lévi-Strauss et, plus récemment, L’Intelligence artificielle et les Chimpanzés du futur, qui sont de très grands succès.
King Kong Théorie, Virginie DESPENTES
L’auteur sulfureux de Baise-moi signe une émouvante autobiographie ponctuée d’analyses sur la situation de la femme dans notre société. De la punk violée de 17 ans à l’écrivain douée, en passantpar la prostituée occasionnelle, ce livre retrace toute une évolution personnelle, enrichie par la lecture des théoriciennes majeures du féminisme américain (d’Angela Davis à Judith Butler).Le manifeste radical et écorché vif pour un nouveau féminisme.
King Kong théorie
Les choses humaines, Karine TUIL
Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale. Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au coeur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?
Les choses humaines
Organisation de la Société / État profond / Libéralisme / Capitalisme / Monde du travail
La source vive, AYN RAND
Dans le New-York des années 1930, deux architectes tentent de laisser leur empreinte sur la ville. Chacun choisira des méthodes radicalement différentes de l’autre, et construira sa propre destinée.
Deux jeunes architectes que tout oppose ou presque débutent à New-York. Peter Keating, ambitieux et sans grand talent, est prêt à toutes les bassesses pour réussir, tandis que Howard Roark, véritable génie intransigeant, est épris d’absolu. Alors que Keating accède peu à peu au succès, Roark lutte dans la misère contre les affairistes et les financiers véreux.
La source vive
Autour d’eux, dans une fresque grouillante de vie et d’action, gravitent d’autres personnages : Dominique Francon, une belle et riche journaliste qui cherche à se réaliser par elle-même au prix des pires expériences, ou encore le complexe Gail Wynand, un patron de presse qui tire les ficelles de l’opinion publique grâce à ses journaux tout-puissants.
Chacun, pris dans le tourbillon de la vie, de la réussite et de l’amour, se dirige inexorablement vers sa destinée…
Véritable épopée, grand roman d’amour et de mœurs, cette œuvre forte témoigne d’une époque bouillonnante, les années 1930, où New York se fabriquait.
La grève, AYN RAND
Pourquoi le monde semble-t-il se détraquer ?
Pourquoi, sans raison apparente, un sentiment de désespoir et de frustrations se répand-il partout ?
Pourquoi, dans les pires moments, entend-on ce nom, sans visage et sans origine ?
Qui est John Galt ?Roman d’énigme, roman philosophique, roman politique, La Grève (Atlas Shrugged) a été traduit en dix-sept langues et est le livre le plus influent aux Etats-Unis après la Bible. Le voici enfin disponible en version poche.
La grève
Bullshit Jobs, David GREABER
Alors que le progrès technologique a toujours été vu comme l’horizon d’une libération du travail, notre société moderne repose en grande partie sur l’aliénation de la majorité des employés de bureau. Beaucoup sont amenés à dédier leur vie à des tâches inutiles, sans réel intérêt et vides de sens, tout en ayant pleinement conscience de la superficialité de leur contribution à la société.
C’est de ce paradoxe qu’est né et s’est répandu, sous la plume de David Graeber, le concept de « bullshit jobs » – ou « jobs à la con », comme on les appelle en français.
Bullshit Jobs
Développement impersonnel, Julia DE FUNES
Comment se «?développer?» quand on est sans cesse «?enveloppé?» par des coachs?? Comment le développement serait-il «?personnel?» quand guides et manuels s’adressent à chacun comme à tout autre?? La philosophe Julia de Funès fustige avec délectation les impostures d’une certaine psychologie positive. «?L’authenticité en 5 leçons?», «?La confiance en soi?: mode d’emploi?», «?
Les 10 recettes du bonheur?»… Les librairies sont envahies d’ouvrages qui n’en finissent pas d’exalter l’empire de l’épanouissement personnel. Les coachs, nouveaux vigiles du bien-être, promettent eux aussi sérénité, réussite et joie. À les écouter, il n’y aurait plus de «?malaise dans la civilisation?», mais une osmose radieuse. Nous voici propulsés dans la «?pensée positive?» qui positive plus qu’elle ne pense?! C’est le non-esprit du temps.
Pourquoi le développement personnel, nouvel opium du peuple, rencontre-t-il un tel engouement?? Sur quels ressorts psychologiques et philosophiques prend-il appui?? L’accomplissement de soi ne serait-il pas à rechercher ailleurs que dans ces (im)postures intellectuelles et comportementales?? Pour lutter contre la niaiserie facile et démagogique des charlatans du «?moi?», Julia de Funès propose quelques pépites de grands penseurs.
Si la philosophie, âgée de 3000 ans, est toujours là, c’est qu’en cultivant le point d’interrogation, elle développe l’intelligence de l’homme, fait voler en éclats les clichés et les lourdeurs du balisé, et permet à chacun de mieux affirmer sa pensée et vivre sa liberté. L’esprit n’est jamais mort, la réflexion ne rend pas les armes, une libération est toujours possible?!
Le développement (im)personnel
L’éloge du carburateur, Matthew B. Crawford
» La génération actuelle de révolutionnaires du management considère l’éthos artisanal comme un obstacle à éliminer. On lui préfère de loin l’exemple du consultant en gestion, vibrionnant d’une tâche à l’autre et fier de ne posséder aucune expertise spécifique. Tout comme le consommateur idéal, le consultant en gestion projette une image de liberté triomphante au regard de laquelle les métiers manuels passent volontiers pour misérables et étriqués. Imaginez à côté le plombier accroupi sous l’évier, la raie des fesses à l’air. «
Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir… un atelier de réparation de motos.
À partir du récit de son étonnante reconversion professionnelle, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle l’une des réflexions les plus fines qu’il nous ait été donné de lire sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales.
Mêlant anecdotes, récit et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce » travail intellectuel « , dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l' » économie du savoir « , se révèle pauvre et déresponsabilisant. De manière très fine, à l’inverse, il restitue l’expérience de ceux qui, comme lui, s’emploient à fabriquer ou réparer des objets – ce qu’on ne fait plus guère dans un monde où l’on ne sait plus rien faire d’autre qu’acheter, jeter et remplacer. Il montre que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d’un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l' » économie du savoir « .
» Retour aux fondamentaux, donc. Le carter moteur est fêlé, on voit le carburateur. Il est temps de le démonter et de mettre les mains dans le cambouis… «
Eloge du carburateur
Relocalisation du monde, Cyrille COUTANSAIS
Et si le monde d’après-Covid était en gestation depuis plusieurs années déjà ? Si le phénomène actuel de relocalisation ne datait pas de mars 2020, mais plutôt des années 2010 ? C’est la thèse de cet essai original et accessible, qui décrit le monde qui vient et ses acteurs, en s’appuyant sur une riche infographie et cartographie.
Car notre monde globalisé est en train de s’éteindre au profit d’un monde localisé, suscité par trois révolutions. La première est industrielle : la robotique et le numérique sont entrés dans nos usines, les rendant capables de produire à la demande et à des coûts similaires à ceux des pays émergents. La deuxième est énergétique : l’essor exponentiel des renouvelables multiplie les sources locales d’énergie. La troisième concerne les ressources : de plus en plus réemployées, elles offrent des matières premières de proximité.
Ce monde plus durable, fondé sur des grandes aires de production régionales, redessine les rapports de force économiques et géopolitiques, faisant apparaître de nouveaux maîtres du jeu. En se basant sur des données économiques internationales et de nombreux entretiens, Cyrille P. Coutansais rend compte de cette fascinante mutation de nos systèmes productifs, de nos modes de vie et de consommation.
Relocalisation du monde,
Un jour viendra couleur d’orange, Grégoire Delacourt
Tandis que le pays s’embrase de colères, Geoffroy, treize ans, vit dans un monde imaginaire qu’il ordonne par chiffres et par couleurs. Sa pureté d’enfant « différent » bouscule les siens : son père, Pierre, incapable de communiquer avec lui et rattrapé par sa propre violence ; sa mère, Louise, qui le protège tout en cherchant éperdument la douceur. Et la jeune Djamila, en butte à la convoitise des hommes, fascinée par sa candeur de petit prince.
Fureurs, rêves et désirs s’entrechoquent dans une France révoltée. Et s’il suffisait d’un innocent pour que renaisse l’espoir ? Alors, peut-être, comme l’écrit Aragon, « un jour viendra couleur d’orange (…) Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront ».
Un jour viendra couleur d’orange
Lumineuse, vibrante, une grande histoire d’humanité.
Histoire
Comment l’empire romain s’est effondré, Kyle HARPER
Comment Rome est-elle passée d’un million d’habitants à 20 000 ? Que s’est-il passé quand 350 000 habitants sur 500 000 sont morts de la peste à Constantinople ?
On ne peut plus faire l’histoire de la chute de Rome comme si l’environnement (climats, germes) était resté stable, comme si l’histoire ne se faisait qu’entre humains. L’Empire tardif a été le moment d’un changement décisif : la fin de l’Optimum climatique, qui a favorisé l’évolution des germes, comme Yersinia pestis, le bacille de la peste.
Mais les Romains ont aussi été complices de la nouvelle écologie des maladies qui a assuré leur perte. Les bains publics étaient des bouillons de culture ; les égouts stagnaient sous les villes ; les greniers à blé étaient une bénédiction pour les rats qui transportaient les puces porteuses du bacille ; les routes qui reliaient tout l’Empire ont été à l’origine des épidémies de la mer Caspienne au mur d’Hadrien. Le temps des pandémies était arrivé.
Les routes de la soie, Peter Frankanpan
Avec cette somme magistrale, Peter Frankopan renverse le récit traditionnel de l’histoire mondiale, qui gravite autour de la Grèce antique, de Rome et de l’irrésistible ascension de l’Occident – une approche réductrice, qui méritait une relecture approfondie.
Élargissant la perspective, Frankopan se tourne vers « une région située à mi-chemin entre Orient et Occident, qui va des rives orientales de la Méditerranée jusqu’à la mer Noire et à l’Himalaya ». C’est là, au carrefour des civilisations, qu’il situe le centre névralgique du globe. Et c’est les yeux rivés sur ce « cœur du monde » que, des campagnes d’Alexandre le Grand aux luttes géopolitiques du XXIe siècle, il retrace avec brio 2 500 ans d’histoire.
Salué par la presse internationale comme « le plus important livre d’histoire publié depuis des décennies », Les Routes de la soie est un voyage grisant à travers les siècles, qui décentre avec audace le regard du lecteur pour éclairer d’une lumière nouvelle notre compréhension du monde.
Les routes de la soie
L’assommoir, Emile ZOLA
Qu’est-ce qui nous fascine dans la vie « simple et tranquille » de Gervaise Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touche-t-il tant aujourd’hui encore ? Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d’Or version Second Empire ?
L’existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s’expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l’intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers «assommoirs» – un accident de travail, l’alcool, les «autres», la faim – ont finalement raison d’elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même. Relisons L’Assommoir, cette «passion de Gervaise», cet étonnant chef-d’oeuvre, avec des yeux neufs.
Les mots du passé, Jean-Michel DENIS
Pierre, octogénaire solitaire et taciturne, n’a jamais ressenti le besoin de parler. Même pour son fils, Pierre, adulte depuis longtemps, il demeure une énigme.
Les mots du passé
Jusqu’à ce jour de canicule, à l’été 2003, où le poids du secret devient trop lourd. Le vieil homme décide enfin d’ouvrir son cœur et de revivre, le temps d’une confidence, sa jeunesse de roman. Le vélo, l’insouciance, puis la guerre, Paris sous les bombes, la Libération, les amis, les copains, et les femmes…
Et vous, quels livres nous conseillez vous pour cet été ?
ps : Ne vous inquiétez pas, le soleil arrive 😉
J’aime beaucoup Pascal PICQ. Je viens de voir qu’il vient de publier un nouveau livre « Les chimpanzés et le télétravail »
« Le monde du travail tel que nous le connaissons ne sera peut-être bientôt qu’un souvenir. Nos sociétés arrivent en effet à un point de bascule anthropologique : de quoi le télétravail est-il le nom ?
Pascal Picq propose une passionnante lecture évolutionniste des bouleversements en cours. Révolution numérique, nouveaux modes de collaboration, travail des femmes, essor du travail indépendant… la crise actuelle accélère, trie et révèle des évolutions jusqu’alors latentes. Quels seront les gagnants, quels seront les perdants ? Dans cette phase de bouleversement, la logique darwinienne joue à plein : ce sont les organisations les plus agiles, les plus ouvertes, avec la plus grande variété de profils, qui trouveront les clés pour s’adapter et sortiront renforcées. Pascal Picq trace les contours de la nouvelle écologie du travail en gestation. »
Je viens de l’acheter. Ce sera ma prochaine lecture.
https://livre.fnac.com/a15933506/Pascal-Picq-Les-chimpanzes-et-le-teletravail#omnsearchpos=1
Rien sur l’écologie !?
J’ai une autre Lecture a vous Proposer : Du Haut conseil au climat
La croissance basée sur une économie non carboné n’existant pas, L’économie doit être totalement
réinventé ce qui laisse présager de sombres perspectives.
Sans changement rapide de notre société je vous laisse entrevoir ce que le climat nous réserve : Bonne lecture
https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2021/06/Cartographie-Rapport-annuel-2021.pdf
Je me permets d’ajouter le livre que tout apprenti spéculateur devrait lire : « L’argent », de Zola.
La Samaritaine vient de rouvrir (aaargh ! un ancien temple de la consommation capitaliste qui rouvre en version luxe !), « Au bonheur des dames » du même Zola. Et puisque c’est dans l’air du temps, on pourra même dire que c’est un pamphlet féministe. 🙂
Oui, Je vous rejoins, lire et relire Zola est important pour mieux comprendre le monde de nos grands-parents ou arrière grand parent.
Cela devrait calmer les décroissants et les adorateurs du « c’était mieux avant ».
L’Argent, de Zola, oui ! Histoire d’une cavalerie, le rachat de ses propres actions par une société pour soutenir les cours…et la ruine au bout, contre le milliard du vrai riche qui peut lui, attendre patiemment la chute des manipulateurs de fausse richesse. Monumental !
Bonjour Guillaume,
Puisque vous souhaites de la lecture de vacances !!
Je viens de commencer « bouleversement des nations » de Jared Diamond.
(Jared Diamond a inspiré Harari pour Sapiens).
https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/4984587029/bouleversement-format-broche.html?bbaid=8312379244&t=10059811&gclid=Cj0KCQjw24qHBhCnARIsAPbdtlKACXn-La-IE8WImfCR5T7HjpsM0-oxDyaX_9ZTx-cUvOf6O2pyEJgaAhpiEALw_wcB
Il étudie ici les destins variés des nations en face de crises d’origine variées, tout en ne cessant de se référer aux individus dans leurs différentes sensibilités humaines.
Il en résulte naturellement que les orientations que tous prennent dépendent de le nature propre tant des individus que des peuples.
Je m’en inspirerai peut être pour un futur article…
Je vais relire l’ouvrage de Nassim Taleb : antifragile, les bienfaits du désordre.
Remarquable pour prendre un peu de recul et faire des choix dans un monde incertain.
Bonjour Guillaume
Je viens de finir un livre sur le Brexit. Le sujet est intéressant mais le livre m’a déçu.
Est-ce que nous pouvons citer ces ouvrages décevants ou vous ne désirez avoir que les ouvrages qui tiennent leurs promesses ?
Vous êtes ici comme chez vous 😉 En citant les livres décevants, vous permettez à d’autres de ne pas perdre leur temps.
Alors je déconseille « La grande illusion ; Journal secret du Brexit » de MICHEL BARNIER.
C’est la suite des discussions et événements du Brexit jour par jour sur 4 ans entre l’Angleterre et l’UE.
On n’a aucun tableau des avantages concédés et reçus de part et d’autres.
Surement parce que l’impression finale après lecture est que l’UE a baissé son pantalon ..
Rule Britania,
Britania rule the waves,
Britons never never should be slaves !
Vu les accords passés, je crois que ce serait plutôt nous les esclaves.
Et puisqu’on parle de lecture : https://www.institutcoppet.org/lettre-de-vincent-de-gournay-a-maurepas-1747/
Je preconise
– De l’or des fous à l’or numérique
– Bitcoin, la monnaie acéphale
😉
Puisque ce blog nous a permis de nous exprimer sur le changement climatique il me semble bien de connaître des avis contraires sur la question afin d’éclairer son jugement. Ayant entendu une interview de ce Monsieur récemment je propose de lire son dernier livre:
« la religion écologiste: Climat, CO2, hydrogène : la réalité et la fiction » de Christian Gerondeau
Je vais sûrement me faire traiter de complotiste,etc,etc…mais peut-être qu’après cette lecture je rejoindrai la « religion écologique »🕍🤢
bonne idée cette liste !
dans la série « petit précis de mondialisation » j’ai apprécié « cochons, voyage aux pays du vivant » d’Erik Orsena.
Si vous êtes en bretagne sur une plage d’algues vertes, vous n’y trouverez certes pas un réquisitoire anti élevages, mais Orsena, avec son humour et sa rondeur, sans se fâcher avec personne, va tout de même très loin avec un regard panoramique. Biologie, géographie et histoire se mêlent avec gourmandise pour décrire tout ce que nous devons à ce cousin génétique.
Bonjour,
Ou en sommes nous de Emmanuel Todd
https://www.amazon.fr/O%C3%B9-sommes-nous-esquisse-lhistoire-humaine/dp/2021319008
Ce livre date de 2017, mais il est à mes yeux essentiel, pour qui veut comprendre l’évolution politique et économique du monde.
C’est une synthèse de tout le travail de l’ethnologue, et il a le bon goût d’en faire un résumé en début d’ouvrage en peut être une vingtaine de pages…
Si vous ne l’avez pas encore lu faites le.
A titre d’exemple, nous avons une forte industrie aéronautique à Toulouse. Pourquoi Toulouse, et pas ailleurs ?
( réponse : en grande partie à l’origine à cause des Baronnies Pyrénéennes riches en familles souche)
Ce n’est pas un livre que je conseille mais une écoute : les cours de Jancovici à l’école des Mines. Bon ça fait 16 heures si ma mémoire est bonne mais c’est bien pour se mettre les idées en place sur des sujets comme l’énergie et le climat (et leur funeste relation). C’est réellement passionnant et le prof est un excellent pédagogue.