La lutte contre le carbone semble devoir être le moteur de la croissance économique nouvelle que nous sommes en train de bâtir. L’enjeu paraît insurmontable tant il pourrait se transformer en suicide économique collectif.
L’obsession de la chasse au Co2, c’est tout simplement chercher à supprimer le pétrole et le charbon de nos économies, deux matières premières qui sont à la base de la croissance économique de ces 200 dernières années. Rien que cela, et tout cela en 30 ans.
Bref, vous en conviendrez, nous sommes assez proche du suicide collectif. Pour prendre une image, c’est un peu comme si on vous expliquait de demain matin, vous devrez « rouler » avec une voiture sans roue.
Le pétrole est partout. Dans le plastique, dans la chimie, dans notre agriculture, … partout. Pourtant, on nous explique qu’il va falloir apprendre à vivre sans. C’est violent.
Pour vous permettre de prendre conscience de la violence du mouvement en cours, la semaine dernière, Vincent Auriac, président d’Axilya, explique sur BFM Business qu’à l’avenir nos investissements et nos placements pourront avoir une notation « carbone ».
Nous savons tous ce qu’il advient de ces notations et de ces narrations qui s’installent dans le débat public : Taxons les méchants citoyens qui sont contre l’intérêt collectif en investissant dans l’économie carbone.
Cette interview est passionnante tant elle illustre parfaitement la narration qui se met en place.
Demain, une forme de répression écologique pourrait bien devenir la norme pour décourager l’économie carbone.
On imagine facilement :
- Une imposition majorée pour les bénéfices tirés d’activité fortement consommatrice de carbone,
- Une fiscalité punitives sur les placements et les investissements qui pourrait varier selon la notation « carbone » ;
- Une interdiction d’investissement dans certains secteurs pour les investisseurs institutionnels comme les assureurs et les sociétés de gestion de portefeuille ;
- Une obligation de travaux dans l’immobilier au risque de détruire l’offre de logements disposition des locataires.
- …
Bref, la répression écologique, c’est l’organisation de la destruction de l’économie actuelle pour construire une hypothétique croissance économique décarbonée.
Ces élites intellectuelles sont en train d’organiser le suicide de notre société carbone. Est ce bien raisonnable ? Je ne crois pas.
Pourtant, à titre personnel, je crois être profondément respectueux de l’environnement, mais je suis particulièrement dubitatif devant ces débats que je trouve déconnectés. Comment peut-on croire qu’il est possible de détruire avant même de donner l’espérance d’une future construction.
Je ne crois pas être climato-sceptique, mais peut on considérer que la science ne fait que des hypothèses qui ne se réaliseront peut-être pas ?
Arrêtons avec ces menaces anxiogènes et effrayantes de montée de la mer de 1 mètre dans 30 ans ou autres hypothèses qui pourraient bien rester éternellement des hypothèses de scientifiques (cf. « La hausse du niveau de la mer menace l’immobilier dans de nombreuses villes ! Faut il prendre le risque d’y investir ?« ) Personne n’y croit vraiment ! Autrement, comment expliquer que les prix de l’immobilier à l’Ile de ré continuent d’être aussi élevés alors même que l’ile doit disparaitre dans 50 ans.
Dans 30 ans, on nous expliquera que finalement, il y a avait une erreur dans la feuille Excel 😉 J’exagère volontairement, mais prudence devant ces prédictions apocalyptiques.
L’histoire nous montre que les scientifiques ont toujours raison, jusqu’au jour ou la science invalide les certitudes d’hier.
La décroissance et la destruction de notre économie comme seule perspective ?
La décroissance n’est pas la solution ; Seule la croissance économique est notre perspective.
Une croissance économique forte, mais davantage respectueuse de l’environnement construite autour :
- D’une consommation moins superfétatoire ; L’idée de consommer moins, mais mieux ; Moins, mais de meilleure qualité, y compris la protection de l’environnement dans le cycle de production, et donc plus cher ;
- D’une remise en cause de hyper-mondialisation des chaînes de production et donc d’une production plus proche des lieux de consommation ;
- D’une économie circulaire dans lequel le recyclage est un chaînon du cycle de production ;
- D’une moindre nécessité de déplacement grâce aux innovations numériques qui permettent de multiplier les échanges sans déplacement physiques. L’exemple du télétravail illustre parfaitement cette idée ; Aujourd’hui, nous avons tous 2 véhicules par foyer car il faut bien aller au boulot tous les matins. Qu’en sera t’il dans 15 ans, lorsque nous serons une partie de la semaine en télétravail ?
- D’une production énergétique moins dépendante du pétrole avec le développement des énergies renouvelables. Entre le nucléaire, l’éolien, le solaire et la méthanisation, n’avons nous pas des énergies alternatives bon marché qui ouvrent des perspectives attrayantes ?
- Et enfin d’une innovation numérique et une robotisation qui permet aujourd’hui une relocalisation de nos industries.
Bref, l’avenir n’est pas à la décroissance et à la destruction de l’économie mais à la croissance économique forte et durable ! Une croissance économique nouvelle et différente construire autour du « made in local »
A ce titre, si vous souhaitez une bonne dose d’espérance, je ne peux que vous encourager la lecture de « La (re)localisation du monde »
« Et si le monde d’après-Covid était en gestation depuis plusieurs années déjà ? Si le phénomène actuel de relocalisation ne datait pas de mars 2020, mais plutôt des années 2010 ? C’est la thèse de cet essai original et accessible, qui décrit le monde qui vient et ses acteurs, en s’appuyant sur une riche infographie et cartographie.
Car notre monde globalisé est en train de s’éteindre au profit d’un monde localisé, suscité par trois révolutions. La première est industrielle : la robotique et le numérique sont entrés dans nos usines, les rendant capables de produire à la demande et à des coûts similaires à ceux des pays émergents. La deuxième est énergétique : l’essor exponentiel des renouvelables multiplie les sources locales d’énergie. La troisième concerne les ressources : de plus en plus réemployées, elles offrent des matières premières de proximité.
Ce monde plus durable, fondé sur des grandes aires de production régionales, redessine les rapports de force économiques et géopolitiques, faisant apparaître de nouveaux maîtres du jeu. En se basant sur des données économiques internationales et de nombreux entretiens, Cyrille P. Coutansais rend compte de cette fascinante mutation de nos systèmes productifs, de nos modes de vie et de consommation. »
La (re)localisation du monde
Guillaume – J’apprécie beaucoup votre expertise mais sur ce sujet je ne partage pas votre avis. Je suis conférencier et consultant dans ce domaine et si nous parlons d’investissement durable, c’est que pour ces investissements puissent continuer à prospérer dans un monde qui reste assurable, sans rupture des chaines d’approvisionnement, sans explosion géopolitique liées au tensions sur les matières premieres, l’eau nécessaire aux extractions de métaux. Les scenario de stress test et les travaux du TCFD ne cessent de montrer que le cout de l’inaction est supérieur aux scénarios d’adaptation. Mes investissements integrent donc la prise de connaissance des stratégies énergie-climat des sociétés. Total-(Energie), Air-Liquide, Michelin sont de beaux exemple de rotations stratégiques assumées.
Plutot qu’un discours, je vous encourage de vous former à ces questions, avec par exemple un jeu associatif, en ligne ou en présentiel ici
https://fresqueduclimat.org/inscription-atelier/
https://www.fresquedunumerique.org/#participer
Investissez plutôt dans des entreprises chinoises ou autres asiatiques, moins soumises à la morale écologiste.
Pour le reste, s’il y a de l’argent gratuit à prendre dans le low carbon ou l’eau, ne pas hésiter. A Lourdes, on vend bien de l’eau bénite !
Je ne comprends pas en quoi organiser une contrainte pour orienter l’économie vers le fonctionnement que vous proposez serait problématique. L’économie circulaire, le recyclage ne sont que utopie s’ils sont mis en concurrence avec des acteurs dont les extranéités négatives ne sont pas prises en comptes. Le fait de taxer/contraire pourrait être vu comme la prise en compte desdites extranéités ce qui pourrait peut-être permettre le développement d’un système de fonctionnement moins destructeur.
Enfin, les hypothèses anxiogènes, il y en a beaucoup, je vous le concède. Parfois il est judicieux de les prendre en considération afin d’appréhender les risques. Je vous rappelle que les risques de pandémie sont connus depuis un certain temps, le fait que les transmissions de l’animal à l’homme soient en augmentation est également connu. Je pense que la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui est parlant et que la répression (pour utiliser vos termes) à laquelle nous faisons face a été acceptée pour « la bonne cause ».
Le fait d’imposer une responsabilité des acteurs dans leurs choix d’investissement ne me paraît pas disproportionné par rapport aux conséquences induites par les activités concernées. Il serait encore plus efficace de responsabiliser directement les investisseurs en les obligeant à prendre en charge les extranéités négatives par exemple, ce qui induirait une refonte totale du droit des sociétés et un désinvestissement massif des produits à risque.
Dans un pays qui est déjà le champion de la taxe des entreprises, rajouter des taxes n’est peut-être pas le meilleur moyen de maintenir l’emploi.
Les externalités, je sais ce que c’est.
Les « extranéités », je ne connaissais pas.
Deux exemples de recyclages idiots :
1. Les cannettes de soda : le métal récupéré est totalement impropre à fabriquer de nouvelles cannettes. Une fois ramassé, il est donc envoyé en Asie. Et pour faire de nouvelles cannettes, on lamine du métal de meilleure qualité. Qui vient souvent d’Asie.
2. Les téléphones portables : bon an mal an, les Français se débarassent d’un million de téléphones réutilisables (pas obsolètes et/ou facilement réparables). Le besoin de téléphones recyclés pour soigner les consciences est à peu près du double. On importe donc 1 million de téléphones d’occasion des USA ou de Chine pour satisfaire le besoin.
vous pouvez citer votre source pour le point 1 ?
Je vais pas vous mâcher le travail, non plus !
Allez, je vous aide. Effectuez une recherche sur Charles Dauzet et La boucle verte. Vous devriez tomber sur son long témoignage, après l’échec de son entreprise de recyclage.
Un extrait : « Fin mai 2019, nous avons été invités par la filière aluminium à une réunion de travail et une visite du plus grand site de recyclage Français de Constellium dans le Haut-Rhin. Alors que nous étions persuadés que nos bonnes vieilles canettes redonneraient un jour vie à de nouvelles canettes, nous avons eu la stupéfaction d’apprendre par les ingénieurs qui y travaillaient que les balles d’aluminium provenant des centres de tri Français étaient inexploitables. Leur qualité était mauvaise et il était par conséquent impossible de les utiliser comme matière première car la fabrication de canettes utilise des technologies très pointues et ne peut s’opérer qu’à partir de métaux d’une grande pureté… »
Les canettes finissent le plus souvent en blocs moteurs dans les usines automobiles.
Vous n’êtes pas climato sceptique mais climato REALISTE (enfin vous commencez à être!) ce qui est très différent.
Comme par exemple quand vous constatez que l’augmentation du niveau de la mer de plus d’un mètre annoncée par un certain Algor en 2006 pour 2013/2015 n’a pas eu lieu – à part les quelques millimètre constatés par des satellites positionnés à plusieurs km – une aberration métrologique !
Ensuite sur les scientifiques qui ont toujours raison,… Disons certains scientifiques regroupés dans une communauté de consensus et d’idéologies, consensus en science, une autre ABERRATION de raisonnement lorsque l’on a pas de preuves vérifiables et reproductibles!!!
Su le sujet du climat nous sommes plutôt dans le domaine des « fake science ».
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/consensus-scientifique-et-verite-en-science
Ok boomer, continuez à vivre dans votre monde d’illusions tirées des années 80.
Le changement climatique est là et vous continuez à le nier, c’est vraiment navrant. Nous ne pourrons avancer que lorsque votre génération remplira les ehad et n’aura plus la capacité de voter.
Bonjour Antiboomer.
Quel est le monde dans lequel vous souhaitez nous conduire ? Pourquoi pas détruire notre société actuelle trop consommatrice de carbone, mais pour quelle perspective ?
Je viens d’apprendre que les anciennes générations gaspillaient moins la nourriture que les jeunes, qui jettent des kilos de la malbouffe qui semble être leur plat de lentille quotidien.
Bref, les donneurs de leçons devraient plutôt se regarder en face.
Quand on en vit pas dans l’abondance, en général on gaspille moins… (Tiens, Il y a 40 – 50 ans il était rare de chauffer les logements à 20 – 22°c … 1deg de moins c’est 7 % sur la facture de chauffage, en prime…)
Selon « que choisir » de juillet 2021, les 18-24 ans jettent 2 à 3 fois plus que les 65 ans et plus.
Bref, ok Millenials.
Il n’y a pas de changement climatique, c’est une vue de l’esprit crée par des politicards en mal de reconnaissance, il y a des millénaires que la terre se réchauffe puis se refroidi; ce cycle serait d’une centaine d’années d’après les vrais scientifiques ( pas les guignols du giec); Sachant que ,dans les années 50/70, nous avons connu une période froide , il y a de fortes chances que les années 2020/2040 connaissent un, debut de refroidissement; Et , même si le climat changeait un peu ,la technologie et l’intelligence de certains humains(pas tous c’est sûr) trouverait le remède
[+1]
Le changement climatique est une variable indissociable de la vie d’une planète, il y en a toujours eu il y en aura toujours, rien à voir avec une un « type » de génération. Une génération fusse t-elle moderne, comme vous semblez la qualifier, ne peut faire sécession avec la réalité scientifique.
Apprenez, faites l’effort de comprendre le raisonnement scientifique, ne vous fiez pas aux conclusions (idéologiques) toutes faites et vous verrez que vos conclusions changeront.
Prenez un peu de temps pour lire ce rapport, peut-être pourra t-il enrichir votre niveau de culture sur le sujet ?
https://www.climato-realistes.fr/wp-content/uploads/2021/06/State-of-the-Climate-2020-V3-francais-ebook-1.pdf
Depuis les débuts de l’humanité de beaux parleurs nous prédisent que le ciel va nous tomber sur la tête. « Ils vendent leurs petites soupes dans leurs petites gamelles. »
De toute façon, le réchauffement climatique est un phénomène de rétroaction, c’est à dire qu’il s’entretient lui-même. Même un arrêt des émissions anthropiques de CO2 n’empêcheront pas la température moyenne de la planète de s’élever pendant plusieurs milliers d’années. Le premier gaz à effet de serre est la vapeur d’eau, plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau qui provoque une augmentation de température et entretient le cycle… Bon, pour autant, c’est une bonne chose de sortir des énergies fossiles, et ce sera probablement une formidable opportunité de croissance. Toutes les ruptures technologiques ont été facteur de croissance, pourquoi pas celle-là? L’Europe a raté l’ère numérique, elle peut éventuellement se rattraper avec les énergies propres? Evidemment, l’industrie automobile est un contre-exemple puisqu’on détruit une filière d’excellence des moteurs thermiques européens pour un modèle à base de batteries chinoises… Il faudrait que le monde devienne pragmatique sur cette question- adaptons-nous au réchauffement qui est inéluctable- alors que ce n’est que catastrophisme de la part de scientifiques dont c’est le gagne-pain et la renommée…
Hier : 47.7 ° en Siberie, 47 à Las Vegas.
Station de Lytton, Canada : 47.9 record canadien de chaleur.
Ces températures sont relevées dans le cadre d’ hypers canicules qui ssévissent actuellement sur ces territoires.
Vous en pensez quoi ?
Que vous allez mourrir d’inquiétude.
*mourir
L’écologisme actuel nous fait oublier le vrai problème qui est celui de la pollution. On va bêtement détruire une filière que l’on maîtrise en la remplaçant par un non-sens du point de vue de la pollution. Croire que l’Europe va profiter de la voiture électrique en subventionnant des entreprises chinoises sur son sol, c’est du rêve.
+1
Certes, vous avez raison Mais comme le dit si bien Jancovici: PIB ou CO2, il faut choisir !!!
Cela en dit longe sur la future croissance. La croissance sans énergies fossiles est un grande illusion tant que:
– il n’aura pas été découvert et exploité une autre énergie non intermittente que sont l’éolien ou photovoltaïque (fusion nucléaire par exemple?) sans danger spécifique
– l’énergie électrique ne sera pas stockable.
« l’énergie électrique ne sera pas stockable. »
Je pourrais dire qu’on le fait déjà dans un barrage, ou avec les volants d’inertie, mais comme c’est sous forme d’énergie potentielle, je vous accorde qu’il ne s’agit pas d’électricité stricto sensu, mais de stockage sous forme mécanique ou chimique.
Idem pour les : capacités, batteries, piles, … Dans le domaine, Tesla développe le Megapack, une batterie stationnaire géante de 3 MWh à base de batteries Lithium-ion.
Néanmoins, des pistes sont à l’étude, et, comme souvent désormais, la solution vient du logiciel. Ainsi, Tesla est capable d’utiliser l’énergie stockée dans les voitures pour alimenter le réseau, à la demande.
Je voulais dire stockable « à grande échelle » et économique comme l’est le gaz naturel dans des cavités ou structures géologiques ou le pétrole (réserves) qui sont capable par exemple pour le gaz naturel d’endosser plusieurs jours de chauffage au risque 2% (températures basses constatées 2 fois par siècle).
https://www.ecologie.gouv.fr/securite-dapprovisionnement-en-electricite
Un de mes vieux maitres, affirmait: la voiture électrique aura un avenir le jour ou on pourra stocker dans le même temps de remplissage, la même quantité d’énergie que dans un réservoir d’essence et pour le même prix.
On en est encore très très loin… après plus de 130 ans de recherche.
La « Jamais Contente » voiture électrique a été la première a dépasser les 100 km/h en 1899 la voiture électrique ce n’est donc pas nouveau.
en ce qui concerne l’automobile, il serait bon de connaitre les données écologiques de la filliaire hyprogène qui necessite de l’electricité (photovoltaique en abondance dans le sud) et de l’ eau), qui est transportable , stockable et distribuable comme le sont les produits pétroliers; Une manière de résoudre le problème de stockage de l’electricité ?. Pourquoi n’a t on pas de prises de position sur cette énergie ? lobby des syndicats EDF ?? ce n’est qu’une question
la filière hydrogène mobile se développe tranquillement mais surement.
C’est un sujet que je suis de pres,
Je pense pour ma part qu’après l’utopie actuelle c’est la technologie qui prendra le dessus.
Il va falloir encore un peu de temps.
Rappelez vous ce qui s’est passé avec les ampoules a filament interdite, d’abord les fluos, et les hallogene , et maintenant tout le monde passe au led.
Malheureusement, les investissements dans le tout électrique sont si énormes que le lobby automobile va tout faire pour empêcher le développement de l’hydrogène. Ça ne vous rappelle rien ? 🤣🤣🤣
Exactement, on focalise sur les gaz à effet de serre et on oublie tous les autres pollutions (ou presque). On occulte également la distribution et la répartition de l’eau qui est le véritable problème de ce 21ème siècle. Et pourtant la technologie est disponible comme des usines de dessalement, nouveaux réseaux de distribution, retenues d’eau d’hiver, etc.
« Dieu a créé le Monde en six jours. Et le septième il s’est reposé. »
Combien de siècles pour remettre en cause ?
« Si la température augmente de 1,5°, la Nature va détruire l’espèce humaine »
Combien d’années pour remettre en cause ?
Ne nous leurrons pas : les lois soi-disant écologistes sont LE moyen, pour une Europe créée sur le mythe de la libre circulation des personnes et des marchandises, dans les années 50, de faire du protectionnisme, sans le dire et sans revenir sur les textes fondateurs. Néanmoins, ça n’empêche pas la signature de traités qui permettront le retour des farines animales ou des hormones dans nos assiettes.
Business, as usual.
Bonjour ,
Moi ce qui me chiffonne avec tout cela c est un peu vite oublier que l electricité n est pas neutre non plus..
les besoins en electricité explosent mais sait on combien de refroidisseurs de data center polluent ?
Si on echange deux voitures et on teletravaille combien d ordis/tablettes allumés en continu qui consomment a max ? Et je compte pas les vehicules electriques ( velo trottinettes…)
L enjeu est de donc de stocker l electricite mais c est pas encore d actualité….
C’est quoi un refroidisseur de datacenter ? Vous voulez parler de climatisation ? Les progrès sont énormes depuis 20 ans. Consommer de l’énergie, c’est gaspiller de l’argent et les constructeurs de datacenter font tout pour améliorer le rendement. Là où, hier, on refroidissait des salles entières, aujourd’hui on oriente un courant d’air de haut en bas, ou de bas en haut, et d’arrière vers l’avant, ou d’avant vers l’arrière, des baies de serveurs ou de disques. Ces mêmes baies consommant elles même infiniment moins d’énergie qu’avant.
Enfin, l’idéal est de récupérer cette chaleur pour chauffer les bureaux, voire la réinjecter dans les circuits de chauffage commun du quartier, comme c’est le cas avec l’ancienne base de sous-marins de Marseille, qui est devenu un des principaux centre de données en France.
En France, non, la consommation d’électricité n’explose pas, elle a plutôt tendance à diminuer au contraire.
En revanche dans le mond, effets notamment de l’électrification des émergents et sur industrialisation de la Chine, elle augmente de 4% environ par an (données EDF).
https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/le-developpement-durable/la-consommation-d-electricite-en-chiffres
« En France, la consommation d’électricité a triplé de 1973 à 2010. Depuis 2010, elle s’est stabilisé compte-tenu de certains facteurs de l’évolution économique tels que la modification du tissu industriel français ou les effets de la maîtrise de la consommation. »
Tout est dit, l’infinitésimale baisse de consommation est due a la fermeture des usines…
Je ne suis pas certain que ce soit une bonne nouvelle, d’autant que si elle ferment ici, elles se développent ailleurs donc au total la consommation électrique augmente bien en france, même si cette consommation se trouve en partie consommée ailleurs.
Réorienter l’économie vers des activités plus respectueuses de l’environnement est juste une évidence. Il s’agit de réorienter l’économie, non de la détruire. Le débat que vous lancez, Guillaume, est un non sens. Juste un moyen de faire du buzz. Triste. Vais je me désabonner de votre blog ? Peut-être. J’avoue en avoir assez des buzz, qui ne font que générer de la désinformation… Vous me faites penser à ces pseudo-journalistes des chaînes d’info…. Un peu d’éthique, ça fait du bien… A méditer. Merci.
Vous préférez une usine de batteries polluantes en France, ou en Chine ?
Car ça pollue, une batterie, surtout quand on la retrouve au fond de la Seine ou de la Méditerranée.
Ou quand on la fait cramer pour fêter la nouvelle année.
Peut-être préférez-vous une belle éolienne, faite de ferraille et de composites (pétrole), posée sur 40 M3 de béton ?
Remarquez, quand on aura démantelé l’éolienne (qui va payer ?) on aura déjà les fondations des futurs immeubles.
…
40 m3 de béton ! Vous n’y êtes pas du tout, c’est plutôt 500 à 600 m3 voire plus pour les éoliennes qui vont dépasser 250 m de hauteur0
Oui, tout à fait, j’ai oublié un zéro !
N’oubliez pas : l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Je suis pour les activités respectueuses de l’environnement.
Je ne suis pas spécialement pour les éoliennes, encore moins pour les véhicules électriques… ni pour les centrales nucléaires.
C’est quoi une « activité respectueuse de l’environnement » ?
Effectivement c’est tout le problème et quid de la croissance dans cet environnement vertueux ?????????
Bonjour à tous, que de commentaires tristes et sans fondements évoqués ici, quel manque d’information / surplus de désinformation / politique de l’autruche exacerbée … bref.
J’ai juste une question pour Paulo, Adnstep et Anticrédule, quel âge avez vous je vous prie ?
Merci de vos réponses !
Tiens, un gérontophobe.
J’ai 52 ans. Et vous, quel âge avez-vous ?
Me voila rassuré !
j’ai la trentaine (malheureusement ça passe trop vite !)
j’espère toutefois que les générations actuelles et futures ne seront pas autant ancrées dans le meme climato-scepticisme que vous. je ne comprends meme pas comment on peut être climato-sceptique tant les faits sont rationnels.
En ne parlant que du réchauffement (aller disons modification de climat) induit par le CO2, je pense que vous connaissez aussi bien que moi le pouvoir de réchauffement de ce gaz (cest de la physique hein). Vous ne pouvez nier que l’homme rejette sans cesse et n’a jamais autant rejeté de gaz a effet de serre. Donc par A + B il participe au réchauffement climatique.
Je ne prétends pas non plus que l’homme est le SEUL responsable du réchauffement climatique, je dis juste qu’il accélère de façon exponentielle celui ci !
Des solutions miracles ? il n’yen a pas, mais nous pouvons au moins faire l’effort que d’assainir notre environnement en diminuant notre impact sur ce dernier.
Pour finir, vous ne parlez que économie, mais êtes vous au courant, comme évoqué plus haut, que les dépensent engendrées par l’inaction seront bien plus importantes que les dépenses engendrées par l’action ? la encore ce n’est que mathématique : qui paye la dette incommensurable et irremboursable des états envers les banques, qui prendront à leur frais le remboursement de crises, catastrophes naturelles ou autres ? en grande partie vous et moi.
Donc écoutez, je ne comprends absolument pas comment vous pouvez rester coincé dans cette idéologie …
Non ce n’est pas de la physique que de lier un poullième (0.03 à 0.04% environ(*) de variation d’un gaz qui ne représente que 0,04% de la masse de l’atmosphère (5×10^18 kg) même à des phénomènes qui sont probablement multi-causes et dont l’une plus connue n’est l’inclinaison périodique de l’axe de rotation de la terre,
(*) et c’est une moyenne car de nombreuses régions n’auraient subi aucune augmentation voire même des diminutions
Je vois que votre discours de climatoscpetique est également bien rodé, mais, cher Anticrédule, j’ai une question pour vous : lorsque l’on change la composition de l’atmosphère (juste ca hein, cest pas le ratio Ricard / eau dans ce cas la), lorsque l’on vient perturber l’équilibre naturel donc, en multipliant la concentration d’un gaz (quelle qu’elle soit et quel qu’il soit) par 1,5 en 100 ans, d’après vous que se passe t’il ? (et ne me dites pas que l’activité humaine ne joue aucune rôle dans ce cas la)
N’oubliez pas : la nature recherche un équilibre, l’homme (comme énormément d’entre vous autour de cette discussion) recherche une croissance, mais ne voyez vous pas que cela nous conduit tout simplement dans un mur ? Cest de la physique : on recherche une croissance infinie avec des ressources finies … enfin vous ne pouvez qu’être d’accord avec ceci voyons …
Voyez vous, si dans votre boisson préférée (?) qui contient 0.03% de Ricard et 99,07% d’eau, vous rajoutez 0.01% de Ricard, je peux vous garantir que votre précipité ne va ni changer de goût, ni de couleur, ni de rien du tout d’ailleurs.
Vous devez être assez ouvert et j’espère avoir en tête la notion des grandeurs, pour comprendre qu’une variation infime de la quantité la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère et des nuages (qui en sont aussi composées et qui représente la quasi totalité des GES), a énormément plus d’influence que 0.01% d’augmentation d’un très CO2 minoritaire.
Par ailleurs un CO2 de densité 1.53 par rapport à l’air (Densité de l’air=1) sera aussi beaucoup moins GES qu’une vapeur d’eau dont la densité est inférieure à 1.
Vous le ressentez notamment la nuit en hiver ou dans les déserts lors des périodes anticycloniques sans nuage.
Après s’agissant du discours rodé comme vous dites, je laisse aux lecteurs le soin de se faire leur propre opinion sur lequel des discours est le plus « rodé »
Je suis désolé, mais je ne peux pas laisser vous dire cela. Je ne suis pas en train de parler de quantités, sur ce point la nous sommes d’accord, je ne suis pas en train de remettre en question le fait que la vapeur soit le premier GES et en quantité X fois plus importante dans l’atmosphère que le CO2, je vous dis simplement qu’en multipliant cette quantité insignifiante, on casse l’équilibre. c’est cet équilibre qui est important et qui éviterait un emballement (d’après ce que disent le scientifiques je suis d’accord).
Sachez que je ne suis en rien anticapitaliste, mais je suis convaincu que nous pouvons chercher de la croissance et continuer à maintenir notre niveau de vie tout en préservant notre environnement : cela passe par la réduction de GES au profit de technologies durables, par la réduction/recyclage des déchets, par l’efficacité et sobriété énergétique, par la préservation de la biodiversité.
Encore une fois il faut que l’homme trouve un équilibre avec la nature, s’il n’est pas capable de le concevoir, alors la nature nous le rappellera et nous en serons perdant a coup sur…
Certes l’eau ( oxyde d’hydrogène) est de loin le plus puissant gaz à effet de serre, mais il se trouve qu’aux conditions de pressions et de températures de la couche habitables de la planète il peut facilement changer de phase (gaz, liquide, solide) ce qui n’est pas le cas de CO2 ou de CH4… Ceci étant le boucle complète du CO2 est loin d’être comprise a fortiori au niveau quantitatif et si on est dit que le CO2 déplace l’équilibre instable du climat avec des rétroactions conduisant à l’emballement des paramètres, on ne comprends pas pourquoi il ne se déséquilibrerait pas tout seul, puisque instable même en l’absence de l’apport CO2 du aux combustions des activités humaines (environ 7% du CO2 émis chaque année dans l’atmosphère). Les sources non humaines sont potentiellement nombreuses. Ceci étant un fait certain est l’augmentation de la consommation des ressources, la perte de biodiversité directement du au seul phénomène véritable nouveau sur cette planète -par sa vitesse et sa dimension -, (et ce n’est pas l’évolution du CO2 qui en est une conséquence directe) mais la démographie humaine mondiale Surtout qu’il s’agit de la seule espèce capable par son cerveau de contrer les régulateurs naturels (mis en évidence par Darwin) ex; la médecine, la maîtrise de l’énergie, la chime (engrais , etc…). La gestion de la démographie est la clé du problème, mais n’est même pas considéré comme un sujet à prendre à bras le corps car sans doute les penseurs écologistes n’ont pas pour but de sauver leurs ouailles mais d’imposer leurs visions d’un monde totalitaire.. Attention il y a une forte connotation religieuse chez l’écologiste de base – souvent dépassé par la complexité systèmique des équilibres- (*) , le rapport du GIEC remplace la bible ou le petit livre de Mao… (*) (*)Combien de solutions »géniales évidentes » adoptées pour le bien de la planète sont remises en cause quelques années après par la nouvelle génération de convertis ?
S’agissant de la diversité que certains peuvent comprendre désormais comme la perte définitive d’êtres vivants animaux ou végétaux, il est désormais très improbable qu’une espèce puisse être raillé de la planète avec les nouvelles découvertes comme celle-ci fondamentale qu’est le CRISPR Cas9 associée à un séquençage de l’ADN qui offre une puissance infinie dans le domaine du vivant.
Sur ces points de préservation de l’environnement et autres pollutions, nous sommes tous d’accord enfin je le pense. Mais le problème de ce 3ème millénaire n’est pas là. Le problème c’est la question posée par Guillaume. Et pour la poser plus simplement: « devons nous sacrifier, notre économie, notre croissance, notre modèle, notre progrès, … par l’arrêt de notre consommation énergétique largement dépendante (encore) des énergies fossiles? », et cela selon une idéologie qui a institué et qui entretient quotidiennement (médias) sans retenue et désormais sans contradiction que le dioxyde de carbone est le seul responsable, sans preuves réelles. Et tant que nous n’avons pas d’énergies de emplacement suffisamment abondantes, peu chères et sans danger hé bien, je réponds NON, un grand NON car les conséquences d’une tel tournant seraient autrement plus catastrophiques qu’un pseudo effet de serre.
Imaginez un seul instant que le CO2 n’est pas responsable et le « bordel » que cela a instauré dans nos sociétés pour rien!.
Croire que l’on peut continuer à progresser sans énergies fossiles (à l’heure actuelle) est une illusion et l’annonce d’une crise économique et sociale d’une ampleur sans précédent.
Pour voir vos espoirs réalisés, une seule solution : moins de monde.
Je rajouterais que rien multiplié par 1.5 ça fait toujours rien !!!! A cogiter.
Les générations actuelles, j’en fait partie. Et pour encore au moins une trentaine d’années. J’ai la peau coriace. Si vous voulez parlez des « jeunes », des Millenials, ils gaspillent plus et sont moins economes que les anciens. Donc, balayez devant votre porte.
Suffisemment agé pour avoir observé le monde depuis pas mal d’années et en déduire que tous les écolos BCBG ne sont que des utopistes qui créent eux même les conditions de peur pour que les citoyens lambda, uniquement informés par les chaines de propagande, se culpabilisent et votent dans leur sens; ces énergumènes sont aussi dangereux que Staline ou Hitler, (qui a pris le pouvoir démocratiquement,faut il le rappeler); Je veux rappeler que ce sont eux qui ont inventé la promotion de l’entassement dans les villes et qui , maintenant s’offusquent que les villes soient polluées: des rigolos mais des rigolos dangereux
Ce qu’il y a d’amusant, avec les énergies éolienne et solaire, c’est qu’elles sont intermittentes.
Or, chacun sait (ou devrait savoir) que la distribution d’électricité est une gageure de chaque instant, consistant à équilibrer à la milliseconde près production et consommation. L’indicateur de la bonne adéquation production/consommation c’est la fréquence, qui doit être la plus régulière possible (50 Hz chez nous, 60 Hz ailleurs…). Le seuil de tolérance est de 0,050 hertz, Faute de quoi vous mettez en danger le système de distribution.
Équilibrer le système avec des sources d’énergies stables et régulières, comme les centrales nucléaires, ou les centrales au charbon, c’est complexe, mais les électriciens savent faire depuis longtemps. Avec les énergies intermittentes, c’est plus complexe, et ça demande de nouveaux systèmes informatiques de régulation, plus complexes que les anciens. Or, on apprend que l’industrie du numérique pollue, elle aussi. C’est ballot…
Je suis persuadé que ce problème technique n’en est pas un car va vite être résolu. Notamment avec le recyclage de batterie qui permettra d’absorber l’excès d’énergie verte le jour (si c’est le cas) pour les restituer la nuit. Un peu comme un onduleur.
Excellente analyse je partage votre point de vue .Nous sommes en pleine hallucination collective la France représente à peine 1% des émissions carbone et une minorité d’ecologistes des villes tentent de nous imposer leur idéologie punitive et régressive.Je m’étonne qu’à aucun moment on évoque la croissance un lien entre réchauffement climatique et croissance démographique, si nous n’étions que 2/ 3 milliards le sujet n’existerait pas .
C’est , en effet,le noeux du problème; Plus que le « rechauffement »climatique ,la surpopulation mondiale est on ne peut plus inquiètante; la terre ayant une surface exploitable définie, comment nourrir cette popûlation croissante.Peut etre un nouveau virus ????Même les guerres ne viennent plus a bout de ces exès de naissances
Verdir les déserts (eau), aller sur mars ou ailleurs, augmenter les rendements et la productivité encore et encore, guerres potentiellement de plus en plus destructrices, régimes obligatoires chez les trop gros « bouffeur », etc…
Oui, tout fout le camp. Désormais, rien que des petits conflits, et des frappes chirurgicales. Autrefois, une bonne guerre mondiale, un bon génocide, et tout repartait ensuite avec une économie florissante pendant 20 ans au moins. Ca avait aussi le mérite aussi d’utiliser comme chair à canon certains cas sociaux inemployables et qui, maintenant, restent à la charge de la société durant des dizaines d’années. Aujourd’hui, 80 ans sans guerres majeures, quelle tristesse.
Je plaisante bien évidemment, et j’ai très bien compris vos propos et les partage (augmentation inquiétante de la population mondiale), mais je voulais juste un peu caricaturer.
Caricature ou vision réaliste ? a cogiter mais pas politiquement correct !
Attention l’explosion démographique n’est pas qu’un excès de naissance, mais une insuffisance de décès, bien que le nombre de naissance par femme diminue il reste trop élevé au regard du nombre de décès en bas âge (il n’y a pas 300 ans en Europe, seul un bébé sur deux dépassait 5 ans…) et de l’allongement de la durée de vie. Paradoxalement, la médecine »déesse » des humanistes, en enseignant des règles d’hygiène élementaire et en soignant des malades ou blessés qui auraient été condamnés à court terme peut être la cause de la situation difficile de l’humanité noyée sous la surpopulation destructrice de biodiversité par confiscation des surfaces et des ressources, par pollution;
Car ne nous trompons pas, la surpopulation est la cause racine des maux qui sont évoqués dans les discours des écologistes, (qui en général font très bien les descriptions qualitatives mais échouent à proposer des solutions quantitativement adaptées à la dimension des problèmes… un exemple, l’énergie: qui croit qu’on peut fournir de façon pérenne et fiable les besoins en électricité, toujours croissants au niveau mondial, uniquement en renouvelabes (hydro éléctriques , éolien, solaire, etc.. )? Plus simplement en France qui croit que le modeste programme en éolien sera tenu pour 2030, vu l’état du parc, et du nombre de recours pour chaque projet (on est proche de 7 à 8 ans mini pour purger les recours même les fragiles et déboucher…) Alors que le territoire est une région bien adaptée à ce type d’énergie et est comparativement à d’autres, très peu équippé…
Trop de fautes d’orthographe pour partager ce dernier article. Ce n’est pas la 1ère fois ! Dommage certaines réflexions sont très intéressantes. Une relecture par un copain/copine plus performant en orthographe et tout sera parfait !
Je suis personnellement, convaincu de la réalité du changement climatique. Lorsque je lis un peu plus haut que la terre a toujours eu des cycles de réchauffement et de refroidissement, certes, cela est vrai, mais jamais aussi rapide et brutal que ce que nous vivons. Et si l’eau n’est pas montée aussi vite que ne le disait les prédictions, les glaciers sur lesquels je skiais il y a 35 ans ont, eux, quasiment disparus. Je croyais que seul Trump était convaincu que le réchauffement climatique n’existait pas. Je suis triste de voir que cela est partagé par beaucoup d’autres personnes. Maintenant sur le fond, se pose le problème de l’action : la France a t-elle les moyens d’influencer cela sachant que primo, nous sommes particulièrement endettés et fiscalisés, et que secundo, d’autres pays ne s’embarrassent pas de considérations écologiques. Je veux bien que la France emboite le pas aux pays nordiques vertueux (et à la politique écologique très incitative, il n’y a pas de miracles), mais si les chinois et tous les autres d’ailleurs, continue de polluer, le réchauffement climatique continuera de nous concerner malgré nos efforts. Ce n’est pas une raison pour ne rien faire, au contraire, mais je suis persuadé que le retour sur investissement est surévalué car nous respirons malheureusement le même air que les chinois ou que les polonais avec leur centrale à charbon. En résumé, avons nous vraiment les moyens de cette politique ambitieuse et humaniste, sachant que nous serons dans tous les cas impactés à court ou moyen terme par la pollution des moins vertueux. C’est pourquoi une harmonisation mondiale de la politique écologiste (à la façon de la taxe GAFAM) me semble un minimum requis pour pouvoir avancer, et ce n’est malheureusement pas gagné. En attendant, je suis inquiet pour la filière auto en Europe.
Personne ne nie, me semble t-il, qu’il y a eu un réchauffement dans certaines régions ces 60 dernières années; en effet cela se constate au niveau de certains glaciers ou des régions du pôle nord mais pas au niveau de la montée des océans pourtant largement envisagé par les différents réchauffistes.
Ce qui est non légitimé c’est l’effet anthropique (dû à l’homme) de ce réchauffement sinon dans une proportion infime et non de nature à remettre en cause le modèle économique de certains pays et notamment la France dont l’impact ne serait que de l’ordre de 1% comme dit précédemment.
Et surtout le réel problème c’est la « religieuseté » (excusez le terme) cataclysmique qui s’est emparée de ce phénomène qui est de nature à précipiter l’économie dans le chaos.
« Je veux bien que la France emboite le pas aux pays nordiques vertueux »
Le 22 novembre 2020, la Cour suprême norvégienne a validé l’exploitation pétrolière dans l’Arctique.
Vertueux, mais pragmatiques. Ils sont à portée d’océans de pétrole et de gaz, ils ne vont pas les laisser aux Russes.
Bizarre cet article…je vous trouve d’habitude assez prudent, pondéré, et rationnel…même si la fin me console (un peu)
par contre la section « commentaires » est toujours aussi déprimante (et inquiétante pour tout dire) !!!
bien d’accord… on se croirait il y a 20 ans…
Bonjour,
L’Écologisme, ( à différencier de l’écologie) selon la formule consacrée, pose de bonnes question, mais apporte de mauvaises réponses.
L’Écologisme, est une transposition moderne du bolchevisme, qui visait comme chacun sait à remplacer une société patriarcale et capitaliste par une autre meilleure plus égalitaire, au nom de la morale.
Tout comme le bolchevisme, l’Écologisme commence par vouloir détruire l’existant, prétextant une soi-disant fin du monde annoncée, pour mieux culpabiliser ceux qui n’ont pas encore vu la lumière, et s’associe pour ce faire à d’autres mouvements, tout aussi directeurs de pensée que sont le wokisme et la cancel culture.
D’ailleurs faut il rappeler que « woke » signifie éveillé éclairé ( par la lumière en question).
Quant à la cancel culture, encore relativement éloignée géographiquement de nous, puisque trouvant son développement aux USA, elle consiste à casser les codes classiques qui nous sont formatés, car bien entendu sans nos racines gréco-latines et les mathématiques développées dans la civilisation occidentale, nous serions sans doute rapidement rendus à un état de soumission intellectuelle favorable à une reprise en main égalitaire de type bolchevique….
Je suis tout à fait d’accord avec les arguments développés par Guillaume, mais je crois qu’il faut aller plus loin, et bien percevoir le machiavélisme de cette pensée destructrice, qui nous revient d’ailleurs comme un boomerang, puisque ce sont des philosophes français ( Foucault et Derrida) qui en sont à l’origine avec leur théorie de la déconstruction.
Rien a rajouter.
Sinon que cette fumisterie va vite s’arrêter quand ça commencera à vraiment frustrer de ses plaisirs une génération qui ne sait pas vraiment ce qu’est la frustration.
Le problème plus encore que l’augmentation des températures est la destruction de la biomasse et l’effondrement des écosystèmes qui sont le seul support de la croissance. Ce que la nature a créé en quelques millions d’années va être détruit par Homo sapiens en moins de 300 ans… Le modèle de prédation et d’accaparement de la nature initié dès le paléolithique n’est pas prêt de s’arrêter. L’onanisme cybernétique est le chemin et le résultat de la croissance au détriment du plaisir de vivre en symbiose avec la nature. Mais ça plus personne ne peut le comprendre et surtout pas la horde de gamins sit Tick-Toc…
Le climat a toujours changé, bien avant l’apparition du pétrole ( influence du soleil , de l’axe de la terre, etc..)
Au temps des dinosaures le CO 2 était 4 fois plus élevé qu’aujourd’hui.
La politique de lutte antico2 n’aura aucun effet sur le climat. Par contre elle conduira à une baisse du niveau de vie .
C’est simple mais c’est clair ! 👌
Complotisme, négationisme, mauvaise fois, inculture scientifique, aveuglement.
Et tout ça pour quoi ? Pouvoir continuer à profiter peinard de sa petite niche fiscale.
Mais documentez-vous un peu bordel.
Quand on n’a plus d’argument, on sort la carte joker : « Complotisme, négationisme, mauvaise fois, inculture scientifique, aveuglement. »
Arguments qui peuvent aisément être appliqués aux collapsistes. 😁
D’autant plus qu’il faudrait qu’il regarde la définition de négationniste:
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/negationnisme/
A moins que ce soit un crime contre l’humanité de se détruire soi-même en supposant que la théorie réchauffiste soit réelle.
« sa petite niche fiscale. »
– Prime carbone ?
– Crédit d’impôt de 30% pour l’installation d’une éolienne pour les particuliers ?
– Obligation pour EDF de racheter l’électricité d’origine solaire ou éolienne à un prix subventionné.
Rien de mieux que l’écologie pour faire avaler les niches fiscales au con-tribuable.
✌👌
Climat: «Les écologistes ne veulent pas sauver l’environnement mais détruire la civilisation industrielle»
https://www.lefigaro.fr/vox/economie/climat-les-ecologistes-ne-veulent-pas-sauver-l-environnement-mais-detruire-la-civilisation-industrielle-20210628
Dans un projet de rapport , le GIEC s’alarme de l’avenir de la planète et appelle à une transformation radicale de notre mode de vie. Pour Ferghane Azihari, seul le progrès technique, et notamment le recours au nucléaire, peut permettre la préservation de la planète.
En 1979 paraissait Le Principe responsabilité de Hans Jonas. Le philosophe allemand ambitionne de doter notre société d’une éthique adaptée aux risques de notre société technologique. Parmi ses théories figure celle de l’heuristique de la peur: «il faut davantage prêter l’oreille à la prophétie de malheur qu’à la prophétie de bonheur». Les adeptes de ce «catastrophisme éclairé» soutiennent qu’on ne perd rien à pécher par excès d’alarmisme et que les catastrophistes n’ont pas à rougir de l’éventuel échec de leurs prédictions. Quoi qu’il arrive, ces derniers participent à la prise de conscience collective: «La prophétie de malheur est faite pour éviter qu’elle se réalise ; et se gausser ultérieurement d’éventuels sonneurs d’alarme en leur rappelant que le pire ne s’est pas réalisé serait le comble de l’injustice : il se peut que leur impair soit leur mérite», écrit Jonas.
Admettons. Mais encore faut-il que les remèdes proposés par les lanceurs d’alerte soient cohérents avec leur diagnostic pour qu’ils soient pris au sérieux. Or, l’écrasante majorité des personnalités qui se réclament de l’écologie politique ne remplissent pas ces critères. La dissonance cognitive est palpable quand ceux qui partagent avec ferveur les publications du GIEC sur les risques du changement climatique mènent une guerre intense contre les solutions les plus justes et efficaces à ce problème.
On pense à l’hostilité des mouvements écologistes envers l’énergie nucléaire, soit «la seule source d’énergie sans carbone qui puisse distribuer de l’énergie fiable jour et nuit, peu importe la saison, presque partout sur terre, et qui ait démontré son efficacité à grande échelle», ainsi que le rappelle Bill Gates dans son dernier ouvrage. Couplée à l’efficacité croissante des procédés industriels, cette énergie explique les performances d’un pays comme la France, qui émet moins de CO2 par tête que l’Afrique du Sud «malgré» un PIB par habitant trois fois supérieur.
« Le mouvement écologiste désire moins assurer notre sécurité environnementale qu’en finir avec la société moderne au nom de l’éternel fantasme rousseauiste idéalisant l’état de nature. »
Ferghane Azihari
Seule l’expansion rapide de l’énergie atomique permettrait de décarboner l’électricité mondiale, d’envisager dans un futur proche la capacité de synthétiser des carburants propres, de développer des technologies à émissions négatives, sans renoncer à améliorer le sort des pauvres, le tout au prix d’une pollution maîtrisable.
L’alternative à l’atome serait d’employer des énergies diffuses et intermittentes comme l’éolien et le solaire qui, de l’aveu de leurs partisans, seraient incapables d’alimenter une civilisation développée. Dans son ouvrage intitulé Notre environnement synthétique, le philosophe écologiste américain Murray Bookchin explique avec enthousiasme que la généralisation de l’éolien et du solaire nous conduirait à des sociétés plus «décentralisées». Il entendait par là des communautés humaines plus petites et une économie moins intensive en capital.
Autrement dit, ces énergies sont faites pour des tribus de petits paysans, de petits artisans et de petits commerçants. Elles nous ramèneraient tout droit au Moyen-Âge et à l’existence pénible à laquelle l’humanité tente d’échapper depuis deux siècles d’industrialisation.
Ainsi apparaît l’imposture du mouvement écologiste, lequel désire moins assurer notre sécurité environnementale qu’en finir avec la société moderne au nom de l’éternel fantasme rousseauiste idéalisant l’état de nature. Il est en effet intéressant de noter que figurent parmi les décroissants des gens qui redoutent la capacité de la civilisation industrielle à surmonter les défis environnementaux.
André Gorz, l’un des pères spirituels de la décroissance admettait que le mouvement écologiste naît bien avant que la dégradation de l’environnement pose des problèmes de sécurité pour l’humanité: «Il est né originellement d’une protestation spontanée contre la destruction de la culture du quotidien par les appareils de pouvoir économique et administratif», écrit-il dans un texte célèbre publié en 1974. Aussi insistait-il auprès de ses partisans sur le sens réel de la lutte écologiste en les invitant à ne pas se contenter de critiquer le capitalisme sur le terrain de la qualité de l’environnement dans la mesure où cet impératif finirait par être pris en compte par le système honni: «C’est pourquoi il faut d’emblée poser la question franchement: que voulons-nous? Un capitalisme qui s’accommode des contraintes écologiques ou une révolution économique, sociale et culturelle qui abolit les contraintes du capitalisme et, par là même, instaure un nouveau rapport des hommes à la collectivité, à leur environnement et à la nature?»
La pollution de l’air et de l’eau tue respectivement 6 et 50 fois plus de gens en Afrique subsaharienne qu’en Europe occidentale pour la simple et bonne raison que les pays riches disposent de meilleures technologies que les pays pauvres pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
Ferghane Azihari
Tout est dit. L’environnement passe après le grand soir contre la civilisation industrielle. Dès lors, il n’est guère étonnant qu’une figure du mouvement écologiste comme le philosophe Dominique Bourg ignore les avantages du nucléaire en matière de réduction des gaz à effet de serre pour redouter la «fuite en avant» matérialiste que cette énergie permettrait: «on a envie de maintenir notre niveau de vie, donc on souhaite à tout prix le conserver avec le nucléaire, mais ce n’est pas la bonne solution». Mais à quoi bon s’effrayer des souffrances que provoquerait un changement climatique non maîtrisé pour assigner l’humanité aux maux de la pauvreté?
À l’heure où nous écrivons ces lignes, le sous-développement tue davantage que le changement climatique. Les inconvénients de la pauvreté sont d’autant plus inacceptables qu’ils ne se limitent pas à des considérations matérielles. La misère affecte aussi la qualité de l’environnement. Il faut rappeler que la pollution de l’air et de l’eau tue respectivement 6 et 50 fois plus de gens en Afrique subsaharienne qu’en Europe occidentale pour la simple et bonne raison que les pays riches disposent de meilleures technologies que les pays pauvres pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Quiconque s’intéresse à la qualité de l’environnement est donc favorable à la croissance économique.
Ceci est d’autant plus vrai que le développement industriel a l’avantage de rendre nos sociétés plus résilientes face aux aléas naturels. La population mondiale a été multipliée par 4 depuis le début du XXe siècle. Dans le même temps, le nombre de victimes que les catastrophes naturelles causent n’a jamais été aussi faible. La raison de cette évolution est que les peuples disposent de technologies et d’institutions de meilleure qualité pour déjouer les aléas naturels à mesure qu’ils s’enrichissent.
La menace qui pèse sur l’humanité est moins le changement climatique que les entraves aux progrès technologiques et économiques qui permettraient de le combattre et de s’y adapter.
Ferghane Azihari
Les inondations font moins de dégâts chez ceux qui peuvent ériger des digues, aménager des polders pour gagner des terres fertiles sur la mer ou construire des systèmes de drainage pour maîtriser la quantité d’eau dans le sol. Les Néerlandais ont développé dans ce domaine une compétence qui servira de modèle au monde entier.
Les tempêtes constituent un fardeau plus léger pour les peuples qui peuvent se payer de meilleurs systèmes d’information et de gestion de crise ainsi que des infrastructures solides. C’est pourquoi elles font moins de dégâts aux États-Unis qu’au Bangladesh qui, jusqu’à une époque récente, pouvait compter jusqu’à plusieurs centaines de milliers de victimes après un ouragan.
La sécheresse ne provoque pas de pénurie d’eau dans les pays qui ont les moyens de dessalement, ainsi que nous le montrent les Israéliens. Elle ne débouche pas non plus sur des famines dans les pays qui disposent de systèmes agricoles modernes où l’on recourt à l’irrigation, aux pesticides et à des pratiques agronomiques avancées, comme la sélection ou l’invention de variétés résistantes au stress hydrique.
Ainsi, la menace qui pèse sur l’humanité est moins le changement climatique que les entraves aux progrès technologiques et économiques qui permettraient de le combattre et de s’y adapter. Or, dans la mesure où les mouvements écologistes persistent à être des nids de réactionnaires anticapitalistes, notre seule certitude est qu’il est vain de s’appuyer sur eux pour faire avancer l’humanité dans la bonne direction.
On ne peut que être d’accord avec ces écrits !!!!
Bravo pour l’analyse.
Oui, on s’enthousiasme pour les projets de vie sur Mars, et dans le même temps, on nous explique que la terre va devenir invivable avec 2 degrés de plus !!! Cherchez l’erreur !!! L’heure n’est malheureusement plus aux débats argumentés, mais aux idéologies radicales. L’anti-nucléaire et le catastrophisme en sont une illustration.
Un petit bémol, tout de même. Les capitalistes se sont déjà adaptés et font leur beurre des diktats écologistes. Depuis les industries éoliennes, solaires, l’automobile, en passant par la nourriture « saine » et autres joyeusetés hygiénistes, réinventant souvent l’eau chaude, d’ailleurs, puisque nos parents ou grands-parents ont déjà connu cette vie.
Que ces industries aient besoin de beaucoup moins de personnels que les anciennes n’est pas un problème 😁.
Que ces industries soient rentables car financées par les deniers publics non plus 😁.
Le principal, c’est que la pilule passe dans le public, et pour ça, on connaît bien le bon vieil adage : un mensonge répété mille fois devient une vérité.
Ne pas oublier non plus que pour faire une éolienne, il faut de l’aluminium, du chrome, du cuivre, du fer, du plomb, du zinc, du manganèse, du nickel, du molybdène et du néodyme.
Du coup, investir dans les minerais n’est peut-être pas une mauvaise idée.
Quand au recyclage, pour le moment, c’est facile : quand on veut remplacer une vieille éolienne par une nouvelle plus grosse et plus rentable, on envoie les anciennes dans les pays de l’est ou en Afrique. Ce qu’elles deviennent après ? Bah…
Et oui il suffit de chercher des produits non bio ( de plus en plus introuvables) dans une grande surface aujourd’hui pour se rendre compte que l’écologie bobo fait marcher le business des grandes surfaces!
Effectivement : en 2019, la grande distribution représente déjà 55% du bio vendu en France. Sans compter que Carrefour vient de racheter les ruines de Bio’c’Bon, après avoir mangé Greenweez en 2016 et So.bio en 2018.
Biocoop, le gardien du temple, qui représente encore 13,5% des ventes, essayé de résister en accélérant le nb d’ouvertures de magasins et en améliorant productivité et processus internes.va cet effet, ella a recruté un ancien de Système U et Carrefour. Avec à la clé une pression sur les prix des producteurs 😁.
En fait, les seuls qui pourront résister à la grande distribution sont les circuits très courts.
Mais le bilan carbone des circuits courts n’est pas terrible (dixit que choisir).
De quoi faire disjoncter les circuits de certains 🤪🤪🤪
BRULER LES ENERGIES FOSSILES EST UNE ERREUR DRAMATIQUE IRREVERSIBLE
– la nature à mis des millions d’années pour piéger sous terre par synthèse chlorophylienne le CO2 de l’air. En brûlant les énergies fossiles on reconstitue l’atmosphère CO2 ancienne, avec le réchauffement climatique associé.
– la nature à fait un travail extraordinaire pour créer les chaînes carbonées. Il faut les réserver pour la chimie et autres industries qui les utilisent et non les détruire en les brûlant.
– les anxio-ecolos n’ont aucune solution autre que transmettre leurs angoisses: si on leur propose des éoliennes qu’ils ont réclamées, cela fait trop de bruit et tue les oiseaux. Si on leur propose les panneaux solaires qu’ils ont souhaités, cela alors couvre trop de terrains et crée une pollution visuelle….
En outre il faut des énergies alternatives aux énergies alternatives pour compenser leur irrégularité.
– ce n’est pas politiquement correct mais la démographie est de très loin la première cause de l’augmentation de la consommation d’énergie. Les petits remèdes des anxio-écolos ne pourront compenser l’aspiration légitime des 3/4 de l’humanité à vivre eux aussi dans un monde moins dur nécessitant donc plus d’énergie.
– le problème de l’énergie est faussé par les anxio-écolos: Einstein nous a appris avec sa célèbre équation E=mc2 que tout gramme de matière recèle une énergie fantastique, l’énergie dite « nucléaire ».
– toute l’énergie connue (vent, solaire, charbon, petrole, gaz, hydrolique, etc…) est de l’énergie solaire donc nucléaire transformée.
– l’énergie nucléaire ne fabrique pas de composés à effet de serre.
– l’énergie nucléaire crée peu de déchets, certes radioactifs (les matières premières naturelles l’étaient déjà) que l’on sait isoler.
– contrairement à l’idée véhiculée par les anxio-ecolos, l’industrie nucléaire est de très très loin la plus sûre: combien de centaines de de millions d’humains tués par le CO2 et par l’abattage du bois; combien de millions d’humains tués par le CO2, le grisou ou la silicose du charbon.
En comparaison, combien de morts liés à l’industrie nucléaire: aucun à Three Miles Island. Quelques centaines à Tchermobyl (absence de doublement de la sécurité du dôme). Les projections délirantes des anxio-écolos s’avèrent fausses.
Combien de morts à Fukushima: 1 ou 2 par rayonnement nucléaire, 6 sur le chantier, 2000 liés au déplacement de la population autour de la centrale. Mais les anxio-écolos ont réussi à nous faire assimiler les 18000 morts dus au stunami sur tout le Japon à des morts liés à l' »accident » nucléaire).
– l’industrie nucléaire est extrêmement concentrée: c’est un inconvenient, c’est un avantage.
– le problème à résoudre par l’industrie de l’énergie nucléaire est de réduire les coûts du démantèlement en l’intégrant dès la conception.
En conclusion, ESPOIR: nous avons une source infinie d’energie. Avec cette énergie on peut tout faire
sauf que….
Le second principe de la thermodynamique nous apprend que la chaleur est la forme la plus degradée de l’énergie: on ne sait pas créer de froid sans créer de chaud. Le chaud est globalement irréversible.
En conclusion: ALERTE: il faut immediatement arrêter de créer du chaud en brûlant les énergies fossiles. C’est irréversible à tous points de vue.
Donc la seule conclusion est de tuer les vieux et d’empêcher les jeunes d’avoir des enfants. Beau programme.
Je préfère avoir la naïveté de croire que l’innovation nous permettra de trouver une solution et donc de continuer à avancer.
Bienheureux sont les simples d’esprit.
Je suis très heureux.
Vous avez peut-être lu un peu vite et ce n’était certainement pas clair:
– la population mondiale croît
– elle aspire au même confort que le notre
– il faudra irrémédiablement plus d’énergie
– la science nous apprend que tout est énergie (E= mc2).
– la science nous apprend que créer de la chaleur (création d’entropie) est globalement irréversible.
– nous avons donc la solution: l’énergie nucléaire. C’est une réalité pas une utopie dont il faut accélerer le déploiement.
– brûler les énergies fossiles c’est sortir le carbone de terre faisant le travail inverse que la nature a mis des millions d’années à réaliser. C’est irréversible et à terme ( mais lequel?) mortel pour notre écosystème. C’est aussi une realité pas une utopie.
P.S. N’hésitez pas à relire mon commentaire précédent😊
Pardon. Effectivement, une lecture non attentive de votre commentaire.
Christian GERONDEAU, La Religion écologiste – Livre
(L’Artilleur, 272 pages, )
Gerondeau
La température moyenne de la planète a augmenté d’environ 1°C depuis un siècle. Selon le GIEC, la cause principale de cette hausse serait le CO2 d’origine humaine et, pour sauver notre terre d’une catastrophe imminente, il faudrait faire baisser nos émissions de CO2. C’est le sens de l’engagement pris par les nations qui ont signé l’accord de Paris.
Dans la droite ligne de ce pacte, la Convention Citoyenne sur le Climat s’est fixée comme objectif de réduire de 40 % nos émissions nationales. Un effort énorme pour la France (et un coût faramineux) mais qui ne correspond pourtant qu’à 0,25 % des émissions mondiales.
Car ce ne sont plus les pays développés qui comptent, mais l’Inde, la Chine, et demain l’Afrique qui ont tous un besoin vital de pétrole, de gaz naturel et de charbon pour sortir leurs populations de la pauvreté comme nous l’avons fait nous-mêmes. Les projections officielles de ces pays montrent ainsi que les émissions mondiales de CO2 vont inexorablement continuer à croître.
Faut-il alors craindre la catastrophe ? Non. Il y avait 4 fois plus de CO2 dans l’atmosphère au temps des dinosaures et tout allait bien.
Si nous avons peur, c’est parce qu’on nous fait peur car la peur rend docile. Toutes les religions le savent bien. Pourtant, il ne devrait s’agir ici que de science. L’Homme est-il vraiment responsable de tous ces maux ? Conduit par une vraie démarche scientifique et en s’appuyant sur les propres chiffres du GIEC, Christian Gerondeau montre qu’il n’en est rien.
Cessons de trembler, ouvrons les yeux et utilisons notre raison.
Ingénieur polytechnicien et diplômé de Sc-Po, spécialiste de l’environnement et des transports, Christian Gerondeau a publié de nombreux ouvrages, dont certains sont traduits dans le monde anglo-saxon.
Article de lobbying extrêmement bas de
gamme… Aucun intérêt dans la reflexion scientifique et économique.
2 remarques :
on devra se passer de pétrole, de gré ou de force à un moment donné. comme pétrole = production=croissance, il faudra bien réfléchir à un moment donné au remplacement du pétrole qui a déjà atteint son pic de production et qui va décroître dans les décennies qui arrivent.
+4 degrés à l’horizon 2100, c’est la guerre généralisée dans le monde entier parce que la moitié de la population mondiale sera contrainte d’émigrer, car vivant dans des zones, soit trop chaudes soit trop sèches. On peut considérer que ce sera le problème des générations futures et s’en foutre. Ou pas.
La notion de oil peak (associé au pétrole liquide) est économique plus que technique, et techniquement on sait faire des produits pétroliers liquides à partir du gaz (dont les stocks connus sont très (très) larges, ou même du charbon ( et là les stocks sont encore plus élevés…) Ceci ayant un rendement de plus en plus médiocre donc prix donc CO2 ‘de fabrication » (CO2 de fabrication qui doit être aussi analysé pour toutes les sources d’énergies et qui réserve des surprises pour l’écologiste toujours un peu pressé de prétendre avoir »La solution » qui est souvent plus qualitative que suffisante sur le plan quantitatif…). Le non recours au pétrole est donc politique, mais qui suppose pour être gérable (et efficace…) un consensus mondial…Vu que déjà aux niveaux locaux…
Après il faut proposer une solution quantitativement pérenne et fiable à la consommation croissante d’électricité au niveau mondial (Même si elle stagne dans les pays européens, entre autre parce que les usines ont été exportées… et qu’on peut améliorer facilement des rendements ( ex: baisser de 2°c la température de chauffage des logements (correctement isolés) c’est 14% de consommation chauffage.. et à condition de pas agrandir le logement ou de trop l’individualiser….) Mais ce n’est pas le cas au niveau mondial)
Solution qui ne soit pas carbonée, il est très probable que le tout renouvelable ne puisse pas quantitativement et de façon fiable y répondre, mais c’est joli de faire croire le contraire ou de répondre décroissance – qui n’est qu’une réponse de 2éme ordre – (et pour nantis) – vu la demande et son évolution…-
Ce n’est donc pas un simple discours totalitaire et punitif empreint d’une vision sectaire ou quasi religieuse qui changera grand chose… Il faut peut être se reposer des questions sur la théorie de Darwin et la façon dont l’espèce humaine est la première espèce sur cette planète à essayer (et sans doute sans succès car c’est de plus en plus complexe..), par sa philosophie humaniste et son cerveau à contrecarrer les règles révélées par Darwin…
+4 degrés ou pas ???
pic de pétrole ou pas ??
Et dès ci qu’il n’y ai plus de pétrole, de gaz (et de de charbon(*)), il va s’en passer des siècles pour « inventer » de nouvelles énergies moins polluantes!
(*) plus de 1000 milliards de tonnes de réserves CONNUES quand même
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charbon
Bonjour,
la remarque de clair de lune sur la seule solution aujourd’hui réellement possible de l’énergie nucléaire est intéressante au regard de l’article de Guillaume :
C’est effectivement la solution pare que nous avons les moyens techniques de le faire. parce que aussi si nous poursuivons les recherches dans cette voie, nous aurons certainement un jour la possibilité de réduire les déchets ( et nous aurions d’ailleurs pu continuer dans cette voie si nous n’avions pas arrêté la seule usine de retraitement existant de la Hague).
Pourquoi l’a t on arrêtée ? pour céder aux pressions écologistes. tout comme le réacteur de Fessenheim.
Et l’avez vous remarqué ? les écologistes ne parlent plus du nucléaire, car ils savent que c’est le point faible de leur argumentation. Si demain nous décidions de reprendre le nucléaire tout leur système de destruction de notre société tombe à l’eau. ( et leurs éoliennes aussi..)
Solution pour éliminer 95% des déchets nucléaires : les réacteurs de 4ème génération dits à neutrons rapides (la surgénération). On avait Phoenix et SuperPhoenix en France avant que les écolo et les socialistes ne les sacrifient sur l’autel du dogme et des arrangements politiques. Comme on n’a plus rien en développement, on ira acheter les technologies russes ou chinoises quand le besoin se fera ressentir (dans les 20 prochaines années à mon avis).
Depuis quelques années, la Chine produit plus de diplômés que l’Europe et les USA réunis.
Et quand on sait à quoi passent leur temps certains étudiants de Science-Po Oxford, ou des universités américaines, on a vite compris que le wok avait plus d’avenir que le woke.
Le Conseil d’Etat donne neuf mois à Macron pour agir pour le climat, un ultimatum inédit
https://www.nouvelobs.com/planete/20210701.OBS45995/le-conseil-d-etat-donne-9-mois-a-l-etat-pour-agir-pour-le-climat-une-decision-inedite.html
C’est une décision sans précédent. Ce jeudi 1er juillet, le Conseil d’Etat a donné neuf mois à l’Etat pour prendre des mesures supplémentaires afin d’atteindre l’objectif de baisse de 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.
Le suicide collectif est engagé !!!!!
extrait :
« La plus haute juridiction administrative française, saisie par la commune de Grande-Synthe (Nord), qui s’estime menacée par la montée du niveau de la mer, a relevé que les trajectoires actuelles de la France ne lui permettent pas de respecter ses engagements dans le cadre de l’accord de Paris.
Elle ordonne donc « au Premier ministre de prendre toutes mesures utiles permettant d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre […] afin d’assurer sa compatibilité avec les objectifs » de la France d’ici au 31 mars, délai qui expirera donc en pleine campagne pour la présidentielle. »
Nous sommes en train de nous engager vers la destruction de la société actuelle par crainte de la montée de la mer ! qui n’est qu’une hypothèse scientifique.
Et si l’hypothèse se révélait erronée ? On fait quoi lorsque tout sera détruit et que la mer sera toujours au même niveau ?
Souvenez vous des hypothèses scientifiques des épidémiologistes au début de l’année concernant le Covid-19….
En fait, si j’ai bien compris ce qu’à écrit le CE, il demande au gouvernement de revenir sur sa décision de repousser à plus tard la taxe carbone. Celle qui a poussé les gilets jaunes dans la rue.
On va rire.
PS : il suffirait peut-être d’expliquer aux GJ que ce n’est pas la faute du gvt…
Les politiques se retrancheront derrière les dires trompeurs du GIEC, la garantie si ça tourne mal.
Ils diront, nous n’étions pas spécialistes, c’était EUX le Giec, les spécialistes et on n’avait d’autres choix que de leur faire confiance! Et voilà la pilule est passée!
Il va bien nous pondre quelques mesurettes pour faire semblant, mais , « en même temps »,prendre des mesures inverses afin de gagner du temps; le conseil d’état est bien naïf sur ce cas
Après on se demande pourquoi de moins en moins de gens vont voter. Quel intérêt, puisque ce seront des gens non élus, comme le juges ou les conseillers, qui prendront les décisions.
J’ai une idée : interdiction d’habiter dans la zone de Grande Synthe et évacuation de la population. Puisque c’est en zone inondable …
Cela me semble en effet, être la meilleure décision au regard des risques mis en avant.
C’est sans doute économiquement plus intéressant de transférer la population de Grande Scynthe en Vendée (ou en Charente par exemple…), que de penser que les mesures du gouvernement vont empêcher la Manche de monter si elle doit le faire … Par ailleurs je suis convaincu qu’un transfert mode »quoi qu’il en coûte » plaira à ces populations qui ont apprécié la région lors de leurs vacances en camping…
Au passage, rappelons que la Manche va et vient tous les jours et aussi sur le long terme puisqu’il a une époque (lointaine…) où on aurait pu aller à pied chez les grands bretons sans passer par le tunnel…
Les politiciens à courte vue ont mis le doigt dans un engrenage qui va les broyer.
Amusant.
On comprend le côté urgent : la France est pour 1% des gaz à effet de serre. Pourquoi tous ces gens là ne vont ils pas donner des leçons aux chinois indiens et autres américains ?
Parce qu’ils n’ont aucun pouvoir contre ces gens. Il ne s’agit que d’exercer sa domination et de montrer qui est le maître. Vieux complexes remontant à l’enfance, sans doute.
Quand au conseil d’État, il est souvent l’alibi sur lequel se reposent des gouvernements qui ne veulent pas qu’une décision impopulaire chez leurs électeurs leur colle à la peau.
Et surtout, pourquoi on a pas expliqué à ces imbéciles écologistes de cette commune que des mesures, fussent elles efficaces, n’auront absolument aucun effet dans un pays qui représente 1% des effets de serre de la planète en supposant que le problème vienne de ce gaz, le dioxyde de carbone.
Et comment le conseil d’Etat peut-il estimer recevable une telle demande.
ILS sont tous TOMBES SUR LA TETE !
Ce qui m’étonne le plus de nos jours c’est que nous sommes gouvernés en Europe et en France que par des gens que nous n’avons pas élus ! N’est ce pas la définition de la dictature🧐
Ou la néo monarchie !
Comme les éloliennes!
https://www.youtube.com/watch?v=EQuzOyUnFd8
Ecole Polytechnique : Conférence d’Aurélien Barrau
On aurait pu penser que l’X l’avait invité pour son excellence dans le domaine de l’astrophysique, mais, de nos jours, c’est plus hype d’inviter un collapsologue 🙂.
Une contradiction dans le discours: il nous dit le problème principal c’est pas le CO2, c’est la perte de biodiversité et la pollution, ensuite deux minutes après il nous dit croire que c’est démographique c’est facile mais c’est faux puisque les pays pauvres réputés à forte démographie émettent peu de CO2 , bon alors le pb c’est le CO2 ou la perte d’espace pour la biodiversité dans ce qu’il appelle la guerre contre la vie? Discours cédant un peu facilement en final au confort intellectuel de l’anarchisme ou devant l’effort intellectuel pour résoudre concrètement les problèmes rencontrés (fournir des réponses).
Oui mais il fallait bien remplacer Hubert Reeves.
Il me sort par la tête dès qu’il sort de son domaine de prédilection avec toutes les âneries idéologiques qu’il commente avec son assurance hautaine !
On a eu Rocard, dans le même genre. http://www.unice.fr/zetetique/articles/HB_Rocard.html
Moi je vivais à Lytton au Canada depuis 3 générations jusqu’à hier…
https://www.rtbf.be/auvio/detail_canada-incendie-dans-la-ville-de-lytton?id=2787307&jwsource=cl
https://youtu.be/Jodn7FPBLdI
Histoire de remettre les pendules à l’heure … et encore qu’en Europe !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canicule_europ%C3%A9enne_de_1757
La narration des fans de bitcoins et des écolo se retrouve dans cette prospective de fin du monde.
Voici un texte extrait d’un post linkedin d’une personne qui se dit influenceur cryptomonnaie, qui illustre parfaitement l’absurdité du moment que nous traversons :
« Ignorance , mensonge, manipulation ?
J’ai horreur des théories du complot. J’aime me baser sur des faits. Ensuite qu’importe qui a été ou serait encore responsable. L’objectif si on observe une situation anormale ou qui ne va pas dans le bon sens, et bien c’est de la changer, encore faut il avoir le courage de le faire.
La dette publique nous étouffe. Il faut faire en sorte de la rembourser, il est normal que chacun fasse des efforts. Tout cela n’est que foutaise. La raison est très simple. Jamais nous ne rembourserons les dettes publiques. A défaut de vouloir rentrer dans des explications sans fin, un simple constat. La dette augmente depuis 50 ans et cela ne nous empêche pas de vivre. Tout au plus on nous met plus d’impôt alors même que cela n’a que peu d’effet vu qu’elle augmente toujours.
Autre fait : L’argent est créé par des dettes. Ca parait fou hein ? Mais en fait l’argent est créé lorsque vous empruntez à votre banque, tout simplement. Il n’existait pas avant votre emprunt. Oui ça fait bizarre.
Le modèle actuel de l’argent repose sur le fait qu’on emprunte pour le créer et qu’on cherche une croissance pour rembourser plus facilement ces dettes colossales. Tout le modèle s’appuie la dessus.
Ce modèle ne peut tenir. La raison ? La planète est un espace fini, et la population augmente. Pour avoir croissance, il doit y avoir hausse de la consommation. Mais la consommation ne peut pas augmenter continuellement. La planète ne peut pas, elle est limitée. Donc ? On va dans le mur.
Il nous faut un modèle où on serait restreint d’acheter, tout du moins on doit être freiner dans nos achats. C’est un modèle déflationniste qu’il nous faut. Ca ne va pas arranger les gens qui se font de l’argent sur l’argent. Ca ne va pas arranger les investisseurs , et pourtant pas d’autre solution. Soit nous sommes plus, et on doit consommer moins. Soit nous sommes moins et on pourrait consommer un peu plus mais en faisant attention de maintenir un équilibre. Tant que nous sommes de plus en plus nombreux… faut réduire. Et nous ? Et bien on fait l’inverse. »
C’en devient ridicule.
Dans le même esprit un livre qui devrait sortir prochainement et peut-être faire du « bruit »:
Benoît RITTAUD, Geocratia
geocratia
Dans le secret de son laboratoire de recherche, l’équipe du professeur Nalliens met au jour un phénomène stupéfiant qui va bouleverser les certitudes actuelles sur l’évolution du climat. Au même moment, d’étranges enquêteurs, qui pourraient bien travailler pour un service parallèle de l’État, s’intéressent de près au « projet Geocratia » soutenu par un groupe de dangereux idéologues.
Des salons de l’Élysée aux cabanes zadistes, entre histoires individuelles et diplomatie internationale, Geocratia ouvre la porte sur un monde angoissant dans lequel, convaincus de l’urgence de leur cause, certains sont prêts à tout pour faire taire la science et ses défenseurs. Ce monde sera-t-il bientôt le nôtre ?
Mathématicien et essayiste, Benoît Rittaud s’intéresse depuis de nombreuses années à la manière dont la science contribue à forger nos représentations collectives (La Peur exponentielle, PUF, 2015). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de fiction remarqués, dont L’Assassin des échecs (Le Pommier, 2004) et Voyage au pays des nombres (Le Pommier, 2007).
« Jamais nous ne rembourserons les dettes publiques. »
Faut pas dire ça aux Allemands, ils vont nous faire un infarctus collectif 😉
La population augmente mais jusqu’à quand ?
https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/bricker-ibbitson-la-planete-va-se-vider-de-sa-population-changeons-nos-idees-recues_2153811.html?utm_source=ocari&utm_medium=email&utm_campaign=20210704190351_26_nl_nl_lexpress_flash_60e1e9f68a4467e37f7b23c6&xtor=EPR-583-%5B20210704190351_26_nl_nl_lexpress_flash_60e1e9f68a4467e37f7b23c6_002QL0%5D-20210704-%5B_005N6C1%5D-%5BRB2D106H001EA8QE%5D-20210704050500#EMID=d113de73afe69c279027f56246a3ea197737abddf315e60f4df0dfded5177a68
Le suicide serait surtout de ne rien faire et de ne pas se préparer à un événement certain. Que cela nous plaise ou non (sans même considérer la pollution et le réchauffement climatique qui sont des facteurs aggravants), le pic d’extraction des ressources naturelles va nécessairement contracter nos économies. C’est d’autant plus vrai en Europe puisque nous avons peu de ressources naturelles (notamment pétrole et gaz) sur notre sol.
https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/le-co2-jusquau-ciel/
Mais, ça ne sert à rien, puisque le GIEC nous dit désormais qu’avec une augmentation de température de 1,5° on est tous morts dans 30 ans, et les prévisionnistes nous disent aussi qu’on va dépasser les 2° d’augmentation de température.
Donc, il ne reste plus qu’à faire la fête en attendant la mort. Ce qui est une manière bien plus agréable d’attendre notre fin que de se flageller 5 fois par jour.
En science, rien n’est jamais certain. Ce ne sont que des hypothèses. Envisager l’éventualité quelles soient fausses est indispensable.
Concrètement, vous qui êtes certain de ces évènements à venir, que faites vous pour vous y préparer ?
Ce n’est pas en science que rien n’est certain, ce sont les projections, les hypothèses et autres raisonnements hypothétiques et spéculatifs de personnes qui n’ont justement pas de bases scientifiques ou alors qui veulent seulement se faire remarquer ou encore en vivent qui ne sont pas certains.
Oui, rien n’est jamais certain, pas même l’existence de notre monde physique. Mais, la science ne se réduit pas à des hypothèses. La science consiste à émettre des hypothèses et à les vérifier par l’observation, l’expérimentation ou le raisonnement (e.g. mathématique).
En l’occurrence, le réchauffement climatique n’est pas une hypothèse farfelue qui aurait été formulée hier matin. Svante Arrhenius fut le premier savant à émettre l’hypothèse en 1896 d’un lien entre la quantité de gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère et la température de la surface du globe. Il calcula alors que le réchauffement global à venir, au cas où le CO2 atmosphérique doublerait dans le futur, serait de l’ordre de 5 à 6° C. La suite de l’histoire scientifique, et la création du GIEC en 1988, n’a fait que confirmer cette hypothèse même si le GIEC a depuis calculé que l’impact serait moindre (inférieur à 4,5 °C en cas de doublement de CO2).
Ces calculs ont été confirmés par l’observation des calottes glaciaires (e.g. mesure des concentrations en CO2 de l’air piégé dans les bulles d’air de la glace antarctique du dernier âge glaciaire). De plus, le réchauffement climatique est une réalité bien perceptible aujourd’hui (records de température, fonte des glaciers …) et consistant avec les prévisions du GIEC.
Donc, je sais que la situation est très critique. Pour autant, je n’ai pas de boule de cristal, et évidemment ne sais pas précisément ce qu’il va se passer. Le GIEC décrit différentes trajectoires possibles selon le niveau d’émission, avec des échéances plus ou moins lointaines. La bonne nouvelle est qu’il est encore temps d’agir pour sauver l’essentiel.
Comment m’y préparer ? je ne sais pas. A mon avis, il est illusoire de se préparer tout seul. L’important est de communiquer pour que chacun prenne conscience de la gravité de la situation. L’Europe est un espace économique et politique important dont les choix peuvent orienter le reste du monde.
A titre individuel, nous pouvons communiquer, montrer l’exemple dans nos gestes du quotidien (e.g. je ne prends plus l’avion, j’essaie de « vivre » le plus localement possible, je consomme de l’électricité (notamment nucléaire en France) plutôt que du gaz …). Tout n’est pas négatif. Cette contrainte environnementale peut aussi être une opportunité.
EN FINIR AVEC LES IDÉES REÇUES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES :
https://leclimatchange.fr/questions-reponses/
Rien n’a été confirmé et surtout pas que le CO2 serait à l’origine du RC. Ce n’est qu’une spéculation hypothétique reposant sur la SUPERPOSITION (trompeuse) d’une courbe de température et d’une courbe de progression de la teneur en CO2 (d’une partie) de l’atmosphère.
D’ailleurs plusieurs rapports qui valent ce qu’il valent (comme beaucoup d’autres dans l’autre sens), « démontrent » à partir du recueil de données statistiques que la courbe de la hausse de température précède celle de l’augmentation du CO2 (CQFD).
https://cedric.ringenbach.com/2009/07/19/correlation-entre-co2-et-temperature/
Voilà le genre de fausses sciences et de manipulations qui inonde notre espace médiatisé.
Le contenu de l’article que vous citez est cohérent avec les rapports du GIEC. D’ailleurs, l’auteur l’écrit : « Les climato-sceptiques utilisent ceci comme un argument pour remettre en cause les conclusions du GIEC, comme si il y avait la moindre contradiction là-dessous. »
Ah bon, ça ne vous interroge pas vous quand vous lisez que c’est l’élévation de la température qui génère plus de CO2 et NON pas le contraire !!!!
Décidemment je ne comprends pas comment vous raisonnez.
Bonne nuit, peut-être vous remettra t-elle les idées en place. Pensez Action- Réaction !
Vous utilisez une phrase qui vous arrange dans cet article pour lui faire dire l’inverse de sa conclusion. Relisez attentivement l’article que vous avez transmis. L’auteur y explique très bien la corrélation entre CO2 et température et inversement, dans les temps anciens (phénomène lent) et actuellement (phénomène rapide). Tout cela comme l’écrit est explicitement l’auteur est cohérent avec les conclusions du GIEC.
Prenez le temps de lire cet article qui me semble un des plus neutre et indépendant. Et n’oubliez pas la partie 2:
https://www.irdeme.org/Le-rechauffement-est-il-du-au-CO2
Par ailleurs intéressez-vous à cette notion qu’est le « Biais de confirmation » et la mémoire sélective.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_confirmation
Prenez un peu de temps pour lire cet article qui pour une fois me paraît relativement neutre et indépendant. Et n’oubliez pas la partie 2:
https://www.irdeme.org/Le-rechauffement-est-il-du-au-CO2-1015
Dans un autre registre réfléchissez à ce qu’est « le biais de confirmation » et la mémoire sélective:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_confirmation
Extrait:
Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d’hypothèse, est le biais cognitif qui consiste à privilégier les informations confirmant ses idées préconçues ou ses hypothèses et/ou à accorder moins de poids aux hypothèses et informations jouant en défaveur de ses conceptions, ce qui se traduit par une réticence à changer d’avis. Ce biais se manifeste chez un individu lorsqu’il rassemble des éléments ou se rappelle des informations mémorisées, de manière sélective, les interprétant d’une manière biaisée.
Les biais de confirmation apparaissent notamment autour de questions de nature affective et concernant des opinions ou croyances établies. Par exemple, pour s’informer d’un sujet controversé, une personne pourra préférer lire des sources qui confirment ou affirment son point de vue. Elle aura aussi tendance à interpréter des preuves équivoques pour appuyer sa position actuelle. Les biais dans la recherche, l’interprétation et le rappel de la mémoire ont été invoqués pour expliquer l’attitude de polarisation (quand un désaccord devient plus extrême, même si les différentes parties sont confrontées à la même preuve), de persévérance de conviction (quand la croyance persiste après que les preuves la soutenant sont démontrées fausses), l’effet de primauté irrationnelle (une plus forte importance pour les premières données rencontrées) et l’illusion de corrélation (par laquelle les personnes perçoivent à tort une association entre deux événements ou situations)…
Reponse de Biais cognitif à autre biais cognitif : https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger
Dont ont plus redouter le biais cognitif de la vox populi ou celle des scientifique ?
Effectivement le biais cognitif décrit par Dunning-Krugerment est l’exemple type de la religion surmédiatisée des réchauffiste!
En pratique, personne ne conteste que le CO2 est un gaz à effet de serre, (- résultat d’ expérience de laboratoire – au même titre que le méthane ou l’oxyde d’hydrogène – eau – qui le sont beaucoup plus mais ce qui est très régulateur pour l’eau c’est que, dans les conditions pressions/ température de la zone de vie de la terre, elle passe facilement d’une phase à l’autre – solide- liquide- vapeur (gaz)). Ceci étant, il y a beaucoup d’inconnues sur le cycle complet du CO2 (en particulier au niveau océan) – a priori si tout le CO2 d’origine humaine restait dans l’atmosphère la concentration devrait être très nettement plus forte – Il y a donc des regulations à découvrir , quantifier et surtout pour lesquelles il faut comprendre les accélérateurs ou les retardateurs – par exemple, dernièrement, une idée était que des bouffées de rayonnement cosmique pouvaient perturber l’action de micro organismes dans les tous premiers centimètres d’eau des océans- En poussant le raisonnement on pourrait se demander si, compte tenu de ces régulations perturbées, même annuler tout le CO2 humain (environ 7% des émissions annuels de C02) puisse modifier efficacement l’évolution du taux de CO2 dans l’atmosphère. (Cette remarque ne condamne pas l’impérieuse recherche de ressources renouvelables ou recyclées…) Derrière, il y a la vitesse d’évolution mais attention, le seul autre phénomène inédit pour la planète, par sa rapidité et son importance (hors cataclysme naturel: volcan, météorique géante…) est la démographie de l’espèce humaine!. Ce n’est pas un phénomène local (les écologistes, souvent imprégnés de la repentance postcolonialiste d’obédience gauchiste voudraient faire croire qu’en disant cela on ne pense qu’Afrique ou pays peu développés, c’est évidemment réducteur, le problème étant bien de choisir quelle densité humaine les ressources d’un macro territoire peut il supporter, le problème se posant partout – ex: l’Islande peut elle avoir le même densité que l’Italie ? . D’où l’intérêt de considérer comme phénomène racine la démographie… Attention, il y a dans la démarche des écologistes, une dimension religion (comme l’a été le communisme ou le fascisme allemand, et toujours les religions »classiques ») qui débouche sur l’intolérance, la volonté de détruire le détracteur mais aussi sur des besoins de repentance , d’autoflagellation ( ou d’autocritique en public)…
Nous sommes donc d’accord et adoptons une même manière de vivre le changement.
Le problème est que les vrais collapsologues considèrent que cette adaptation du capitalisme n’est pas suffisant. Ils prônent la destruction de notre société industrielle au profit de la décroissance.
C’est tout l’intérêt de cet article que je vous propose. Je vous suggère de lire « la relocalisation du monde », vous y trouverez une lecture optimiste du changement. https://www.cnrseditions.fr/catalogue/relations-internationales/la-relocalisation-du-monde/
Guillaume
L’exploitation de nos ressources en lithium est une opportunité industrielle majeure pour la France. Notre pays a vraiment besoin de ces voies nouvelles pour densifier et développer son tissu industriel.
La France métropolitaine possède un potentiel minier important pour l’exploration-production du lithium, avec un modèle économique qui reposerait également sur l’extraction des coproduits ou sous-produits à forte valeur ajoutée comme l’étain, le tantale ou le béryllium.
Actuellement, seul Imerys produit du lithium en France à l’heure actuelle : le groupe extrait 15 kt par an de micas lithifiés pour la verrerie, coproduit du kaolin, avec une teneur de 1,8% en oxyde de lithium.
Aujourd’hui, le progrès technique permet d’exploiter le lithium des saumures géothermales situées entre 1 000 et 4 000 mètres de profondeur, lorsque les conditions géologiques sont réunies… Ce qui est le cas dans les aquifères très profonds du fossé rhénan,
L’Association française des professionnels de la géothermie (AFPG) évalue aujourd’hui la coproduction possible de lithium en Alsace à 15 000 tonnes par an sur 10 sites géothermiques. Jusqu’à présent, ces eaux géothermales chaudes étaient exploitées pour la récupération de chaleur et la production de chaleur et d’électricité. Le modèle économique consiste à associer les deux exploitations, d’une part pour augmenter la production de chaleur et d’électricité décarbonées et d’autre part pour produire du lithium métal.
Pour être compétitif, des développements importants doivent encore être réalisés. Mais la co-extraction d’énergie géothermale et de lithium en solution permettra de réduire par cinq le Capex nécessaire à l’extraction du lithium seul, rendant très vertueuse cette complémentarité. Il est également important de noter que l’empreinte carbone sera excellente, que les prix de lithium augmentent de façon très significative et les perspectives de développement de la mobilité électrique sont telles que l’offre de lithium risque d’être insuffisante, les prix resteront donc hauts longtemps, rendant ce type de projets très rentable.
Christophe Rigollet et Bernard Tardieu
Faire des trous à 4000m dans le fossés rhénan?? Mais, malheureux vous n’y pensez pas! Brandissant le principe de précaution les associations du »non par principe » affutent déjà la liste, sans fin, des recours..
J’en connais qui sautent déjà sur le moindre projet de hangar pour, selon un schéma bien rodé (*) vont imposer 3 voir 5 ans d’allers retours juridiques, (au final toujours perdus mais entre temps, « l’ambitieux » constructeur est, une fois sur deux, passé à autre chose). Alors de pareils trous….
(*) distribution de prospectus ( toujours quasi apocalyptiques…), formation d’une association, récupération de sous ( y compris public à travers des études d’impact bidons dont la conclusion est écrite avant l’étude…), manifs médiatisées dans les journaux locaux (les journalistes adorent , ils ont l’impression de faire du reportage de guerre…) où on fait une photo de cinquante personnes -souvent des familles au complet – (et habillés du même tee shirt , crée pour l’occasion, et vendu 10 voire 15€ par l’association – les GJ n’ont rien inventé concernant les concepts de visibilité -). Photo où on tasse bien pour faire croire à l’immensité de la foule en colère… Au bout des recours, l’association se met en sommeil et on ne sait pas ce que devient son budget, parfois de plusieurs milliers d’euros… (Disons que c’est le pied à l’étrier pour le prochain hangar, enfin, partiellement…)
Ça, c’est parce qu’ils ne sont pas au pouvoir. Une fois au pouvoir, ils décréteront que creuser des trous est écologique. Et les récalcitrants seront redressés.
Les zécolos veulent interdire les vols intérieurs.
La plupart des « vols intérieurs », en France, ce sont les antillais, réunionnais, ou autres guyanais qui rentrent chez eux voir la famille de temps en temps. Ce serait amusant de leur dire « vous polluez trop, la prochaine fois, vous rentrerez en bateau à voile ». Autre grande partie des « vols intérieurs » : les transits depuis les grands aéroports de province vers Paris pour partir à l’étranger.
Bah, les transits iront à Londres où Francfort plutôt que Paris et ce ne sera plus des vols intérieurs.
Supprimé aussi le Bordeaux Lyon, 1h10.
Il suffira de se taper le TGV Bordeaux Paris, de courir dans le métro entre Montparnasse et Gare de Lyon, et de chopper à la volée le Paris Lyon. 5h50, et pour plus cher.
Bonjour – Je vois beaucoup d’approximations dans les nombreux commentaires précédents. Je vous encourage notamment à prendre connaissance de ce qu’est le consensus scientifique sur les Gas à Effet de Serre.
https://bonpote.com/le-consensus-scientifique-sur-le-rechauffement-climatique-est-il-de-100/
Ainsi, depuis 2007, aucun corps scientifique de calibre national ou international n’a contesté la responsabilité humaine d’un réchauffement climatique.
En 2007 encore, cf la déclaration du PDG de Shell en 2007 : « Pour nous, en tant qu’entreprise, le débat scientifique sur le changement climatique est clos. Le débat aujourd’hui est de savoir ce que nous pouvons faire pour y remédier ». Ce qui n’empeche pas, comme le reste des acteurs économiques de trainer du pied pendant 15 ans jusqu’à se faire condamner.
Et la conclusion n’est pas d’arrêter la croissance, mais de la décorreler des energies fossiles. Et là sont de très belles sources de progrès et d’intelligence dans ces investissements.
« Je vous encourage notamment à prendre connaissance de ce qu’est le consensus scientifique »
Terre plate ? Terre ronde ? Géocentrisme ? Héliocentrisme ? Onde ou particule ?
Quand la science devient dogmatique, doit-on encore parler de consensus ?
« cf la déclaration du PDG de Shell » le bosse de la Shell savait, contrairement à Emmanuel Faber, que la principale responsabilité d’une entreprise est de gagner de l’argent. Et il y a plus d’argent à gagner dans les énergies vertes que dans toutes les autres réunies, tant que les gouvernements orienteront les flux financiers vers l’énergie verte. A chacun de prendre sa part du magot.
Le consensus scientifique c’est le contraire/ l’opposé du raisonnement scientifique
On ne peut pas « consensuser » que la terre est plate ou ronde, elle est ronde, point barre !!!
Juste pour sortir un peu la tête de la propagande généralisée :
– La calotte au groënland est en pleine forme,
http://polarportal.dk/en/greenland/surface-conditions/
– la banquise antarctique a une surface supérieure à la moyenne 1981-2010
https://nsidc.org/arcticseaicenews/antarctic-daily-image-update/
-La banquise arctique est un peu moins en forme, mais en net rétablissement depuis le point bas d’il y a quelques années
http://polarportal.dk/en/sea-ice-and-icebergs/sea-ice-thickness-and-volume/
Pourquoi aller si loin – Le petit résumé des ressources en eau est assez explicite :
https://www.eaufrance.fr/les-impacts-du-changement-climatique-sur-leau
Et l’étude sur la fonte de nos glaciers, l’est tout autant.
https://nextcloud.osug.fr/index.php/s/j8xzCXjGbpB5N8Y#pdfviewer
Et ces ressources en eau sont essentielles pour le pilotage de l’électricité « verte », pour l’agriculture, l’industrie, et bien sur notre consommation.
Le choix n’est pas croissance/décroissance, mais bien de garantir la résilience de nos sociétés face à cette pression climatique.
Peut on croire que l’agriculture va arriver à réduire sensiblement sa consommation d’eau au fur et à mesure que celle-ci devient plus précieuse ?
La quantité totale d’eau n’est elle pas constante sur la terre ? Pourquoi devrions nous en manquer ?
Bien vu Guillaume – Oui, la quantité est globalement constante – Cependant, les secheresses sont la pour nous rappeler qu’on aimerait que les stockages qui ont lieu dans les glaciers et nappes phréatiques soient suffisants. Ce qui nous interesse, c’est bien d’avoir assez d’eau l’été et pas trop l’hiver. C’est bien l’inverse qui se met en place sur le long terme avec la disparition des glaciers.
https://www.terre-net.fr/ulf/data/Pauline/communique-nappes-eau-souterraine-2021-05-carte.PDF
Dans les deux-sèvres, un grand projet de construction de bassines permet de s’adapter au changement climatique.
Bassines = grand étang pour stocker l’eau excessive l’hiver qui sera ensuite utilisée l’été sur les cultures.
Mais blocage du projet par … les écologistes.
Exactement Guillaume, le problème ne vient pas de l’eau mais des écologistes inconscients et rétrogrades … et de ceux, dirigeants qui les écoutent.
Aujourd’hui avec une planète recouverte de 2/3 d’eau, une technologie au point (dessalement, construction de réseaux de diffusion, etc.), la possibilité de stocker l’eau d’hiver pour la distribuer l’été, le besoin d’eau ne devrait pas être un problème dans nos pays tempérés. Ce n’est qu’un problème de choix politique et d’investissements, investissements qui seraient bien plus utiles que ceux investis dans les moulins à vent… mais malheureusement bien moins rémunérateurs pour les vautours.
L’Israel et d’autres pays ont su faire cela, qu’attendons nous en France? peut être une vraie sécheresse avec des milliers de morts de soif et de faim???
Dans le temps, les étangs étaient partout, mais le remembrement les a détruit. Il suffit de refaire des étangs pour avoir de l’eau l’été.
Je suis peut être un peu simplet dans mon approche…
Je rappelle qu’un projet de reservoir d’eau dans le sud de la France a défrayé la chronique car l’affrontement zadistes / FdO c’est mal terminé… En fait, l’argument des écologistes pour être hostile à cette retenue d’eau était qu’elle encourageait les agriculteurs dans une forme d’agriculture que, eux, les écologistes (pour la grande majorité, non du coin…) ne veulent pas. Leurs discours étant du type »dites moi ce dont vous avez besoin, je vous expliquerai pourquoi et comment vous en passer »….
Qu’est ce qu’on attend pour mettre cette poignée d’énergumènes incultes se disant écologistes en prison pour crimes (à venir) contre l’humanité… (LoL)
Il y a bien longtemps que les agriculteurs du lot, par exemple, ont fait des mini barrages en contrebas des cultures pour y stocker l’edau l’hivers et puiser dedans a la période des melons, Ils ont recrée des etangs en parfaite harmonie avec les paysages; Mais ça c’était avant que les écolos bobos viennent se mêler de ce qui ne les regarde pas
Construisons une grande retenue d’eau à Grande Synthe, à la place de la ville inondable.
Un coming-out, et pas des moindres.
C’est un aveu sur le bout des lèvres, mais un aveu tout de même. Hier, dimanche 4 juillet, Yann Arthus-Bertrand était l’invité de LCP, pour un débat sur le climat et la biodiversité. Le célèbre militant écologiste, connu pour ses photographies y a défendu le nucléaire comme une solution possible à l’urgence climatique.
Comme quoi, tout peut arriver 😁.
Une bien moindre confidence face à tout le mal d’influence que fait cet individu avec ses images choisies et toutes plus catastrophiques les une que les autres.
Il me sort par les yeux, comme le Hulot et ses taxes. Ils veulent tout nous expliquer mais n’ont absolument aucune connaissance scientifique, que de la com, de l’interprétation et de la transposition.
« En tant qu’écologiste convaincu, j’ai été antinucléaire très longtemps, mais je le suis un peu moins maintenant », explique-t-il. Et pour cause : « Il ne pourra malheureusement pas y avoir de transition énergétique durable sans le nucléaire ».
Vous allez voir que bientôt le nucléaire va faire consensus chez les écolos 😉.
Donc vous allez préférer avoir une centrale nucléaire près de chez vous plutôt qu’une centrale à gaz !! 😆
l’énergie des vagues, L’électricité la moins chère et la plus décarbonée du monde
Segmenter la houle pour produire de l’électricité compétitive non-intermittente. Notre solution est à la fois économique, scalable et respectueuse de l’environnement.
Hace bouleverse les perspectives actuelles de la production d’énergie. Nous proposons un procédé innovant, breveté, utilisant l’immense réserve de la force des vagues pour produire de l’électricité non intermittente. Après 5 années de mise au point du concept, Hace fédère une équipe de spécialistes et lève en 2017 les fonds nécessaires au lancement de la phase opérationnelle.
https://hacewaveenergy.com/
Faisons confiance à la puissance de l’imagination de l’homme pour trouver des solutions.
Il existe de nombreux brevets et concepts concernant l’électricité »houlo générée », plusieurs prototypes en fonction… Qualitativement ces idées sont très intéressantes, il a quand même un problème quantitatif (si on veut alimenter plus que son hameau… et de problème d’environnement avec les grosses unités- voir l’impact des grosses marée motrices – (mais c’est vrai aussi, en massifiant les champs d’éoliennes…)) et de pérennisation de la fourniture d’électricité (ressource et maintenance des unités de production….) De façon globale (voire planétaire) il est difficile de prétendre assurer les besoins croissants (au niveau mondial) en électricité décarboné seulement de type renouvelable… Et sans recourir à des technologies à très fort ratio puissance / emprise au »sol » (ou en mer)… Même avec de gros progrès en rendement, la somme des produits nombre de consommateurs par leurs besoins individuels étant toujours croissante…
La famine à Madagascar n’est pas due au réchauffement climatique
Paris, le 6 juillet 2021
Dans un communiqué du 23 juin 2021, le Programme alimentaire mondial de l’ONU a déclaré que Madagascar était « le premier pays confronté à une famine liée au réchauffement climatique ». Cette déclaration fait suite à un séjour dans le sud de l’île de son directeur, David Beasley qui décrit des scènes dignes d’un « film d’horreur …certains habitants en venant à manger des lanières de cuir ». La presse française (Le Figaro, Le Parisien, France Info, l’OBS …) a unanimement et sans nuance repris cette déclaration.
En réalité, le sud de Madagascar connaît des épisodes de sécheresse récurrents qui provoquent la famine (le kéré en malgache). Le premier kéré enregistré officiellement date de 1896. Depuis, le pays a connu seize épisodes de famine, dont le dernier, toujours en cours, a commencé en mai 2020.
Paubert Mahatante Tsimanaraoty, enseignant-chercheur à l’université de Tuléar, a expliqué dans une conférence le 10 novembre 2020 que cette « dessication » existe depuis 6 000 ans. La position géographique du sud de Madagascar prédispose la région à la sécheresse. Cette vulnérabilité est aggravée par le phénomène naturel El Niño.
Le kéré est avant tout un problème politique a déclaré Paubert Mahatante Tsimanaraoty : « le gouvernement savait que ça allait arriver et n’a pas apporté les solutions attendues – tout comme les gouvernements précédents d’ailleurs. »
Cette déclaration est en ligne avec les travaux du grand économiste indien Amartya Sen, prix Nobel d’économie, qui ont démontré que les famines sont pratiquement toujours causées, là où elles surviennent, par l’impéritie des dirigeants politiques en place, bien plus que par la météo.
Les bonnes solutions à la famine demandent de bons diagnostics préalables. Il faut dénoncer avec vigueur l’instrumentalisation de la misère humaine en vue de promouvoir la thèse controversée du réchauffement climatique anthropique.
Le temps change
lundi
19
juillet
Auteur: Rédaction meilleurtaux Placement Il y a 1 heure – Le 19/07/2021 à 08h41
C’est un tournant.
Encore un.
Historique.
Encore.
Un tournant qui va avoir, comme toujours, des conséquences majeures que nous ne sommes pas encore capables de mesurer.
La catastrophe climatique qui a touché l’Allemagne va provoquer une accélération majeure de la transition écologique.
POURQUOI CETTE FOIS…
…c’est différent ?
Parce que cette fois, la catastrophe ne s’est pas produite en Inde, en Chine ou encore au Bangladesh.
C’est triste mais c’est comme ça.
Tant que cela n’arrive pas près de chez nous, les climato-neutres, dont je fais partie, l’écrasante majorité silencieuse qui se situe entre les climato-sceptiques et les collapsologues, se disent que ça n’arrive qu’aux autres.
Et que le changement climatique mettra des dizaines d’années avant de provoquer « chez nous » des drames.
CERTES
La France n’a pas été touchée.
Mais l’Allemagne a été frappée de plein fouet.
Il suffit de lire les déclarations d’Angela Merkel et de voir son visage pendant son déplacement dans une des zones les plus touchées pour comprendre que la situation est prise au sérieux.
SURTOUT QUE
L’Allemagne est en pleine campagne électorale.
Et en quelques heures le sujet du changement climatique est devenu central.
On est passés d’un sujet général de débat politique à une urgence absolue.
Annalena Baerbock, la patronne des Verts, pourrait revenir sur le devant de la scène malgré un début de campagne médiocre.
MAIS LA VRAIE QUESTION…
…va au-delà des querelles politiques et ne touche pas que l’Allemagne.
Le raisonnement est simple.
Si tout le monde, y compris les climato-neutres, s’accorde à dire que le changement climatique va provoquer de plus en plus de morts dans les pays « développés », que ça n’arrivera pas qu’aux « autres », la lutte contre le réchauffement climatique va changer de statut.
Elle va devenir une URGENCE.
SI ELLE DEVIENT UNE URGENCE
Les gouvernements vont devoir prendre des mesures d’URGENCE.
Or, et c’est là que ça devient passionnant, nous connaissons déjà depuis près de 18 mois, une autre situation d’urgence, la crise sanitaire.
Et du fait de cette crise sanitaire, les gouvernements ont activé des politiques totalement inimaginables il y a encore quelques mois.
SI LES GOUVERNEMENTS L’ONT FAIT…
…pour la crise sanitaire, et qu’ils décident qu’il y a une crise climatique, et c’est déjà le cas en Allemagne, on peut imaginer qu’ils « profiteront » de leur expérience de gestion de la crise sanitaire pour gérer la crise climatique de la même façon.
En adoptant le dogme majeur du… QUOI QU’IL EN COUTE !
ÉVIDEMMENT !
Si le climat devient donc une URGENCE.
Et que la crise climatique gagne le même statut que celui de la crise sanitaire.
Alors nous allons assister à une nouvelle application du QUOI QU’IL EN COUTE.
C’est-à-dire ?
Plans de relance massifs totalement dédiés à la transition écologique.
Plans de soutiens aux ménages et aux entreprises touchés par les surcoûts liés à la transition écologique.
Etc., etc.
Comme il y a maintenant une partie de la dette des États qui est considérée comme une dette exceptionnelle « Covid », il y aura des déficits spectaculaires et des dettes massives estampillées « CLIMAT ».
C’est sûr : le temps change.
Les temps changent ? Pas tant que ça :
Énergie : l’Allemagne attaque la France et menace l’Union européenne. (Contrepoints)
L’Allemagne s’est attelée à détériorer méthodiquement la compétitivité énergétique et industrielle de ses voisins européens, et notamment celle de son partenaire privilégié, la France.
Un excellent document de l’École de guerre économique, publié en mai 2021, révèle les manipulations révoltantes de l’Allemagne à Bruxelles pour défendre ses choix énergétiques douteux et ses intérêts industriels aux dépens de l’Union européenne (UE), et notamment de la France.
Ce texte décortique clairement comment l’Allemagne tente d’affaiblir durablement la France et l’UE dans le domaine de la production d’énergie en s’opposant au nucléaire et en imposant des énergies renouvelables intermittentes (EnRI) ainsi que le gaz.
BRAVO L’ALLEMAGNE !
L’Allemagne a su brillamment faire prévaloir ses intérêts aux dépens de certains États membres de l’UE en instrumentalisant des acteurs de la société civile investis dans le débat sur l’environnement, et en manipulant les esprits derrière une moralisation de façade sous couvert de transition écologique ou énergétique.
Joschka Fischer, ancien Vice-Chancelier et ministre des Affaires étrangères allemand entre 1998 et 2005, déclarait en 2008 au magazine allemand Der Spiegel :
Jusqu’à présent l’Europe était le projet central de la politique étrangère allemande – ce qui était bon pour l’Europe, était également bon pour l’Allemagne, et vice-versa. Mais les gouvernants actuels voient de plus en plus l’Europe comme une simple fonction de la politique de défense des intérêts allemands. Il y a là un risque qui n’est pas mince pour l’Europe, mais aussi avant tout pour l’Allemagne.
L’Allemagne qui tente vainement de tenir ses engagements sur la réduction de ses émissions de CO2 sans le nucléaire, a décidé de faire cavalier seul. Elle s’est attelée à détériorer méthodiquement la compétitivité énergétique et industrielle de ses voisins européens, et notamment celle de son partenaire privilégié, la France.
En effet, son choix de développer massivement des EnRI, notamment éoliennes et solaires, met en péril sa propre compétitivité et son approvisionnement énergétique indispensables au bon fonctionnement de son économie.
Les EnRI sont peu réactives face aux variations de la demande allemande et entrainent un risque de black-out. L’Allemagne veut compenser cette situation risquée en ciblant l’importation du gaz russe, bien que polluant et émetteur de CO2, pour alimenter ses centrales à gaz (ce qui n’est pas bon pour le climat) afin de remplacer ses centrales nucléaires et à charbon.
Heureusement pour elle, ses voisins sont encore capables d’absorber ses brusques variations de productions fatales d’électricité renouvelables éoliennes et solaires.
Mais pour combien de temps ?
LE LOBBYING ALLEMAND
L’Allemagne exerce donc une pression sur la politique européenne afin d’assurer la pérennité de son modèle foireux sur lequel les autres pays seraient en retard, en noyautant la Commission, le Parlement européen, et les autres institutions de l’UE.
Elle a également verrouillé les quatre présidences pivots de l’UE : la Commission européenne, la Banque centrale, le Parlement, et le Conseil grâce à un discret mais puissant réseau constitué de personnalités influentes qui a fait ses preuves.
Un document de 2015 recense ainsi plus de vingt syndicats et associations représentant les EnRI allemandes (solaire, éolien, biogaz, etc.). Même des fabricants allemands d’éoliennes se trouvent jusque dans les institutions de l’UE.
En revanche, pas un seul groupement ne défend les intérêts de la filière nucléaire.
Cette omniprésence allemande menace les intérêts français et ceux des autres pays producteurs d’énergie nucléaire de l’UE : Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie.
IL FAUT SAUVER L’INDUSTRIE ALLEMANDE !
La transition énergétique de l’Allemagne (Energiewende) est devenue un outil de leadership industriel et commercial au cœur de sa volonté de puissance.
En 1998, une coalition entre les sociaux-démocrates et les verts allemands dirigée par Gerhard Schröder adopte deux lois visant à éliminer l’énergie nucléaire en favorisant l’investissement dans les énergies renouvelables.
Après son mandat de chancelier, Gerhard Schröder est engagé en 2005 par la société russe Gazprom au sein de laquelle il préside le conseil de surveillance du consortium germano-russe chargé de la construction et de l’exploitation du gazoduc Nord Stream 2.
De plus, il est aussi président depuis 2017 du conseil d’administration de Rosneft, un autre géant Russe du pétrole et du gaz.
Et cela ne choque personne à Bruxelles ?
Cette reconversion professionnelle dans un secteur en concurrence directe avec le nucléaire de ce haut responsable politique allemand et ses liens avec la Russie ne semblent avoir éveillé aucun soupçon de conflit d’intérêt à la chancellerie allemande. Ses actions ont même été accélérées (notamment la validation du projet de gazoduc Nord Stream 2) juste avant la fin de son mandat sans émouvoir personne à la Commission européenne !
En 2000, la loi sur les énergies renouvelables (EEG) a permis de garantir un prix de vente élevé permettant de favoriser la filière des EnRI au détriment des particuliers allemands dont la facture d’électricité explose, tout en limitant l’augmentation pour l’industrie allemande afin qu’elle reste compétitive.
L’ÉGOÏSME STRATÉGIQUE POUR ASSURER LE SUCCÈS DE L’ALLEMAGNE
Les États voisins de l’Allemagne constituent donc une soupape de sécurité de son Energiewende en absorbant ses brusques variations afin de réguler l’instabilité de la production d’électricité allemande de plus en plus issue de ses EnRI.
Cette politique dangereuse ne fonctionne que grâce à ce déséquilibre en faveur de l’Allemagne et pourrait aboutir à une pénurie, voire à une panne généralisée (black-out) comme le souligne Dominique Finon (CNRS) :
« Pour le moment, les pays européens contrebalancent en exportant/important de l’électricité de leurs voisins, mais le jour où l’un de ceux-ci connaît une baisse subite de production, c’est l’ensemble de l’UE qui risque le black-out. »
Les États voisins sont condamnés à subir cette politique énergétique allemande qui nécessite de modeler l’Europe de l’énergie pour défendre les intérêts allemands.
Or, la politique européenne de l’énergie est une compétence partagée entre l’UE et les États membres qui disposent in fine du dernier mot concernant leur mix énergétique (article 194, alinéa 2 du Traité de Lisbonne de 2007).
Cependant, les États doivent respecter l’engagement de l’UE de parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050. Dans cet objectif, l’Allemagne a donc fait le choix d’influencer les institutions européennes selon ses intérêts en se posant comme leader, via trois orientations :
Soutenir le développement des interconnexions électriques entre États européens
L’Allemagne doit pouvoir exporter son électricité et compter sur ses voisins pour assurer sa propre consommation les soirs sans vent afin de garantir la prospérité de son industrie.
La libéralisation du marché européen de l’énergie doit favoriser la suprématie du modèle allemand
Celui-ci compte principalement quatre énergéticiens (E.ON, RWE, EnBW et le suédois Vattenfall) et met en danger celui de ses partenaires. Cette orientation plus favorable aux petits acteurs affaiblit la position dominante des grands énergéticiens étrangers comme EDF. Le principal argument avancé en faveur de cette libéralisation (baisse des prix de l’électricité), s’est finalement révélé faux : le prix de l’électricité a connu une augmentation importante pour le consommateur européen qui subventionne les éoliennes et les panneaux photovoltaïques par milliards d’euros.
La vampirisation des fonds européens
L’Allemagne bénéficie de subventions de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur les énergies reconnues comme vertes par Bruxelles. L’énergie nucléaire n’émettant que peu de CO2, elle permettrait à l’UE d’atteindre son objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050.
Donc la France, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie avaient souhaité que l’atome bénéficie également de cette fiscalité avantageuse.
Mais Berlin s’est s’empressé de tuer dans l’œuf cette demande en arguant de l’absence de risque zéro en matière de gestion des déchets nucléaires. L’Allemagne favorise ainsi son modèle de production électrique fondé sur l’éolien et le solaire en excluant des subventions ses « partenaires » européens ayant choisi le nucléaire. L’Allemagne est le premier bénéficiaire des finances de l’UE pour les projets consistant à assurer un « approvisionnement énergétique sûr, propre et efficace ».
Les entreprises allemandes ayant une activité liée au secteur de l’énergie sont donc favorisées par rapport à leurs homologues français et européens.
Ainsi, des champions français de l’énergie comme EDF et Total ont reçu à eux deux en 2019 moins de la moitié de la somme reçue par la seule entreprise allemande Siemens.
LA TAXONOMIE VERTE EUROPÉENNE
Lancée en 2018 dans le cadre de son plan d’action intitulé « Financer la Croissance durable », la taxonomie européenne a pour objectif de pousser les acteurs de la finance vers des investissements dits durables. Elle orienterait ainsi les capitaux (privés et publics) vers des produits financiers verts, mais le nucléaire pourrait en être exclu.
Elle aurait déjà dû être actée mais sous la pression du redoutable forcing allemand, une véritable guerre d’influence se déroule à Bruxelles entre les États membres disposant d’un parc nucléaire et ceux ralliés à la cause allemande. Le principal point de tension est : quelles énergies seront jugées vertes et in fine éligibles aux subventions européennes ?
La réponse est désormais attendue pour 2022.
Dans cette bataille, la filière nucléaire française est menacée, tandis que le gaz russe importé par les Allemands pourrait se retrouver qualifié « d’énergie verte de transition » ! Bravo l’Allemagne !
La France a tenté de réagir par l’intermédiaire du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, du Haut-Commissaire au Plan François Bayrou, et du Président Emmanuel Macron.
La France, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie en vinrent à écrire une lettre commune à la Commission européenne en mars 2021 afin de défendre le choix du nucléaire comme énergie éligible à la taxonomie verte, tandis que le même mois, le Centre Commun de Recherche de la Commission européenne rendait un rapport recommandant de labelliser le nucléaire comme « activité verte ».
L’Allemagne possède trois entreprises dans le secteur éolien (Siemens, Enercon, Nordex) qui figurent parmi les onze premières du classement mondial 2015 des fabricants d’éoliennes.
Elle a donc tout intérêt à imposer cette source d’énergie et à affaiblir le nucléaire duquel elle s’est désinvestie. En conséquence, le lobbying allemand est actuellement sollicité dans les négociations sur la répartition de l’argent du Green Deal européen, et plus particulièrement sur la taxonomie verte.
En voulant imposer sa propre définition cynique des énergies vertes, l’Allemagne fausse intentionnellement le débat afin de conserver sa mainmise sur les finances.
Le Parlement européen avait déjà choisi d’exclure le nucléaire sous la pression de l’Allemagne en mars 2019.
En octobre 2019, le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire déclarait :
« Le nucléaire doit être maintenu dans cette taxonomie européenne et être considéré comme une énergie indispensable à la lutte contre le réchauffement climatique. »
Un mois plus tard, l’eurodéputé Vert allemand Sven Giegold réagissait :
« La France ne doit pas nuire à la crédibilité de la future taxonomie en poussant à l’inclusion du nucléaire. »
En résumé, est considéré comme vert uniquement ce qui arrange l’Allemagne pour assurer sa mainmise sur les subventions européennes.
L’ALLEMAGNE ET LE GAZ : TALON D’ACHILLE OU INSTRUMENT DE PUISSANCE ?
Pendant ce temps, les lobbyistes allemands travaillent à labelliser le gaz naturel en tant qu’énergie verte « de transition », bien qu’il soit au moins 40 fois plus polluant (490 gCO2/kWh) que le nucléaire (12 gCO2/kWh) selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Et c’est même seulement 6 gCO2/kWh en France.
De plus, favoriser cette source d’énergie (le méthane) fortement émettrice de CO2 menace l’indépendance énergétique de l’UE en raison de son importation de Russie et de Turquie par gazoduc, et aussi des États-Unis par bateaux méthaniers avec du gaz naturel liquéfié (GNL).
L’Allemagne dont le gaz provient déjà actuellement pour environ un tiers de Russie a mis en place un deuxième gazoduc (Nord Stream 2) dont l’objectif est de la relier directement par la mer à la Russie sans passer par un autre pays (l’Ukraine).
Le gaz représente aujourd’hui déjà une grande partie de la production d’électricité en Europe dont l’Allemagne souhaite devenir l’acteur économique indispensabl, le « hub gazier » qui distribuerait le gaz russe sur le continent. Cette exclusivité lui permettrait d’imposer des taxes au passage sur son sol, remettant en cause le principe de sécurité de l’approvisionnement en énergie inscrit dans les traités européens.
L’ALLEMAGNE SABORDE L’EUROPE À SON PROFIT
Ainsi, l’Allemagne saborde les perspectives d’un nucléaire européen capable de répondre en même temps à l’objectif de neutralité carbone de l’UE d’ici 2050 et d’améliorer son indépendance énergétique pour la conduire vers une dépendance accrue au gaz russe, américains et turque. Ce comportement constitue un grave danger pour l’indépendance stratégique de l’Europe, et notamment pour la France dont l’électricité provient à environ 70 % du nucléaire.
Piégée dans une folle fuite en avant par son refus du nucléaire, l’Allemagne sacrifie cyniquement l’idéal européen en se donnant hypocritement une image verte, en diminuant l’indépendance et la sécurité énergétique de l’UE. Les pays possédant une vision divergente de l’Allemagne sur la question du nucléaire, et donc susceptible de concurrencer sa puissance, sont systématiquement attaqués.
La France, historiquement en faveur d’une énergie nucléaire bon marché, pilotable et faiblement émettrice de CO2, semble apathique dans ce combat, tant la relation avec le partenaire allemand se révèle déséquilibrée.
L’Allemagne semble avoir détourné la devise des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas en « un pour tous, tous pour moi ! »
Synthèse adaptée du dossier « J’attaque » de mai 2021 de l’École de guerre économique et intitulé « Comment l’Allemagne tente d’affaiblir durablement la France sur la question de l’énergie ».
Chacun défend son pré carré, l’Allemagne où Greenpeace a désormais « pris le pouvoir », et la France avec son histoire nucléaire de De Gaule à Giscard qui tient à le défendre coûte que coûte.
L’un et l’autre instaurent un risque de dangerosité, pour le futur…. économique et donc social.
9 Août’21
Guerre de l’information autour du volet énergétique du Green New Deal Européen : taxonomie et énergie nucléaire.
Marianne
Knowckers – Articles
Dans un article mis en ligne le 8 août 2021, le magazine Marianne revient sur l’affrontement entre l’Allemagne et la France à propos des discussions menées au niveau européen sur la question de la stratégie énergétique par rapport à l’environnement. La question de la dépendance énergétique reste un sujet stratégique encore très peu pris en compte par la Commission de Bruxelles qui se focalise pour l’instant sur la transition énergétique.
Les lobbies pro-gaziers très actifs dans les groupes d’experts sont très influencés par des intérêts non-européens, notamment les compagnies anglo-saxonnes qui ont élargi leur secteur d’activité grâce notamment au gaz de schiste qu’elle cherche à exporter en Europe. Pour mémoire, ce sont des intérêts similaires auxquels le général de Gaulle s’est attaqué après 1958 en voulant réduire la dépendance énergétique de la France par rapport aux sept majors anglosaxonnes.
De son côté, la Russie qui cherche à exporter son gaz en Europe et dont l’Allemagne défend indirectement ses intérêts en raison des accords bilatéraux qu’elle a conclus avec ce pays. En cas d’arrêt de l’énergie nucléaire, l’Union Européenne devra convertir 50% de ses besoins énergétiques en importation de gaz dans la mesure où les énergies renouvelables sont limitées par leur fonctionnement intermittent (non permanence du vent et du et soleil).
Le mercredi 11 décembre 2019, Frans Timmermans, commissaire européen en charge du « pacte vert pour l’Europe » présentait le Green New Deal européen voulu par la nouvelle chef de l’Union Européenne, Ursula Von Der Leyen. Longtemps attendue sur le sujet, l’Union Européenne souhaitait marquer le coup de sa nouvelle présidence en présentant un texte fort, que la Commission Européenne n’hésitera pas à qualifier de « projet européen le plus ambitieux depuis la déclaration de Robert Schuman ». Ce projet s’inscrit également dans la volonté plus large de promotion de grands chantiers souverains souhaités par l’Union Européenne, comme la souveraineté énergétique ou la création d’une alliance autour des matières premières, et notamment les terres rares.
Un New Deal pas si nouveau
Loin d’être une innovation majeure, cette idée de Green New Deal peut déjà être retrouvée dans la plupart des programmes politiques des partis « verts » européens et occidentaux des années 2000. On date néanmoins le début d’une réutilisation massive, politisée et à grande échelle du terme à la publication du rapport A Green New Deal (21 juillet 2008) par le Green New Deal Group. On notera à cette occasion qu’un des fondateurs de ce think-tank est un ancien responsable international de l’ONG Greenpeace (Colin Hines) et que les autres sont des journalistes et politiciens du Labour Party ou du Green Party britannique. Cet alignement « à gauche » se retrouve dans les partisans d’une politique du même nom aux Etats-Unis, avec les députés et sénateurs Axelandra Ocasio-Cortez et Bernie Sanders, considérés comme la frange gauche radicale américaine.
La politisation européenne de l’affrontement franco-allemand
Si le Green New Deal Européen est devenu le théâtre d’un affrontement idéologique entre adeptes d’un New Deal néolibéral, partisans de la décroissance, conservateurs climato-sceptiques, etc., l’un des enjeux majeurs de ce processus politique réside dans un terme bien barbare : la « taxonomie énergétique ». A l’heure du Greenwashing et du « tout-vert », la taxonomie représente la capacité pour un type d’énergie de pouvoir bénéficier d’investissements à taux faible, les fameux green bonds, et d’autres arrangements financiers favorables. A long terme, cette politique vise donc à favoriser les énergies labellisées comme décarbonées au détriment de celles n’ayant pas obtenu le label. Il deviendra donc extrêmement difficile pour tous les acteurs, autant privés que publiques, économiquement et en termes de notoriété, de traiter avec des énergies n’ayant pas obtenu le précieux sésame.
C’est donc sans surprise que les acteurs du secteur sont montés au créneau pour défendre leurs intérêts, tout en sollicitant politiques et gouvernements afin de protéger les intérêts stratégiques qu’ils représentent. Les enjeux sont de taille, avec par exemple les 220 000 emplois du nucléaire français dans la balance, fortement mis en danger par une offensive informationnelle allemande de grande ampleur.
Une guerre de l’information par le contenu latente
L’axe majeur de l’opposition des acteurs européens sur la taxonomie se matérialise, comme depuis bientôt 10 ans, sur le sujet du nucléaire comme potentielle énergie « renouvelable ». L’article de Christian Harbulot, j’attaque, évoque d’ailleurs en profondeur cet affrontement informationnel et économique. L’Allemagne, accompagnée de ses relais et soutiens, tente de substituer le gaz naturel à l’énergie atomique dans le cadre des discussions sur la taxonomie du Green New Deal. Le 2 Juillet 2021, un courrier signé par l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, l’Espagne et le Luxembourg réclamait aux instances européennes de ne pas inscrire le nucléaire comme énergie éligible aux financements verts. Ce courrier fait écho à une initiative similaire portée par la France et sept autres pays (Hongrie, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie) trois mois plus tôt.
Le rapport « J’attaque » réalisé par la promotion SIE24 de l’EGE sous la conduite de Christian Harbulot, décrit en profondeur la genèse de cet affrontement, ses enjeux et une partie des relais utilisés par l’Allemagne pour mener cette guerre de l’information comprenant de forts enjeux politiques et économiques. Les caractéristiques évoquées permettent dès lors de comprendre l’angle d’attaque informationnel utilisé par l’Allemagne : la guerre de l’information par le contenu.
La caractérisation de l’offensive informationnelle Allemande en guerre de l’information par le contenu passe notamment par l’identification de certains facteurs clefs caractéristiques de ce genre d’offensives informationnelles.
Un argumentaire très scientifique, mais scrupuleusement « filtré » et fort d’omissions
Le lobbying anti-nucléaire Allemand repose sur une pirouette intellectuelle, rhétorique et sémantique s’appuyant sur un argumentaire scientifique contestable. Les principales raisons avancées par le camp anti-nucléaire résident dans le fait que les déchets nucléaires ne peuvent pas être détruits par leurs producteurs, mais simplement stockés. L’argumentaire allemand s’appuie également sur les désastres de Tchernobyl et de Fukushima, ayant tous deux provoqué de forts chocs émotionnels au sein de la population allemande.
Si les deux arguments peuvent trouver une pertinence quant aux questions de stockage et d’enfouissement, ainsi que sur la nécessité d’implémenter des mesures sécuritaires à la hauteur des enjeux (notamment antisismiques ou anticycloniques), force est de constater qu’ils sont totalement décorrélés du critère fixant l’acceptation ou non de telle ou telle énergie dans la taxonomie énergétique européenne : le bilan carbone de l’énergie concernée.
L’énergie nucléaire dispose en effet d’un bilan carbone presque neutre et ne saurait donc être assimilée au pétrole, charbon, ou même le gaz. Et c’est d’ailleurs sur la question du gaz naturel que réside la contradiction majeure du discours allemand, tout comme son plus habile manipulation de l’information. En effet, le gaz naturel pollue environ quarante fois plus que le nucléaire, et surtout, il ne provient pas d’Europe et ne saurait donc contribuer à la politique européenne d’indépendance énergétique. Néanmoins la guerre informationnelle allemande porte ses fruits, 69% des répondants à un sondage IPSOS de 2020 déclarent favoriser le gaz naturel par rapport à l’énergie nucléaire (59%) pour remplacer les énergies fossiles. De même, en 2017, 44% des français pensent que l’énergie nucléaire contribuent beaucoup à l’effet de serre, contre 35% en 2014.
Un même constat peut s’observer sur l’insistance du lobby allemand quant à l’énergie éolienne en palliatif aux énergies fossiles et nucléaires. Les calculs et argumentaires allemands excluent par exemple le bilan carbone lié à la conception et l’importation desdites éoliennes de leur lobbying, tout comme le fait que le parc éolien allemand actuel dispose d’un facteur de charge de 16,9% (c’est-à-dire qu’il ne produit que 16,9% de l’énergie qu’il est supposé produire).
L’offensive informationnelle allemande ne se limite donc pas simplement à l’échelle des politiques européennes, mais à l’ensemble de la population de l’Union, avec un focus sur la population française. A cet effet, les ONG comme GreenPeace occupent une place centrale dans un écosystème riche et très bien établi.
Un écosystème d’acteurs et relais disposés à agir sur le temps long par tous les moyens d’information
Deux autres éléments constitutifs d’une guerre de l’information par le contenu résident dans la capacité de l’auteur de l’offensive à s’inscrire sur un temps long, et l’utilisation d’un écosystème d’acteurs et de relais informationnels pouvant propager le contenu visé.
L’écosystème des acteurs et relais présenté dans le rapport j’attaque présente les caractéristiques d’une offensive disposant de moyens conséquents et diversifiés. Il comporte aussi bien des politiques nationaux et régionaux, des fonctionnaires européens issus d’habiles systèmes de « revolving doors » et d’ONG, Think Tanks ainsi que de nombreux blogs et sites indépendants de qualités variables comme « Allemagne Energie . Un tel écosystème ne peut résulter que d’une volonté politique et économique solidement ancrée à l’échelle nationale allemande, constitutive d’un consensus fort au sein de la classe politique et de sa population.
Par ailleurs, le démantèlement du parc nucléaire allemand et son virage anti-nucléaire politique et doctrinal ne datent pas d’hier et remontent à la déclaration de la chancelière Angela Merkel de Mars 2011, virage assez brusque tranchant drastiquement avec les propos de l’année précédente où la chancelière proposait d’étendre considérablement la durée de vie des centrales allemandes. Il est donc fort probable que la stratégie de guerre de l’information par le contenu amorcée contre le voisin français ait émergée dès 2011, conséquence d’une volonté idéologique, politique et économique affirmée.
Si la guerre de l’information par le contenu allemande semble de plus en plus débusquée après plus d’une décennie d’activité, certains aspects de cette stratégique économique et politique restent difficiles à discerner. Comment l’Allemagne peut-elle concilier sa volonté de souveraineté énergétique européenne en achetant du gaz naturel russe et en important des éoliennes chinoises (6 entreprises du top 10 des producteurs d’éoliennes sont chinois) ? Quelle est la part entre idéologie et calcul économique dans cette offensive ? Comment compte-t-elle concilier souveraineté énergétique et décarbonation en favorisant l’importation hors Union Européenne au détriment d’un mix énergétique qui inclurait le nucléaire français ?
Stefan Marrec
Bonjour Guillaume,
Que pensez-vous du marché des Crédits Carbone ? Ne serait-ce pas le futur marché principal de négoce et de spéculation ? Investir dans une entreprise qui gère des forêts et peut vendre des crédits carbone en fonction de la surface forestière, serait-ce une bonne idée ?
Cdt
Exemple : le projet « Carbon Connect »
Avec un parc vieillissant et le désastre de l’EPR, industriels et politiques misent sur les petits réacteurs modulaires. Une illusion, selon Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.
Vous avez probablement vu les images saisissantes de poulets dont la tête a été coupée et qui continuent à courir pendant quelques instants de façon erratique. Eh bien cette image est une assez bonne illustration de l’état de l’industrie nucléaire et de ses plus fervents partisans comme Emmanuel Macron.
Un jour, ils assurent que l’avenir est aux « mastodontes » comme le fameux EPR (en anglais european pressurized reactor) d’une puissance de 1 650 mégawatts (MW), et ce malgré les incroyables déconvenues des chantiers de Finlande et de Flamanville qui devaient respectivement entrer en service en 2009 et 2012, qui ne sont toujours pas terminés et dont les surcoûts insensés ont largement contribué à placer leurs opérateurs dans la panade : Areva a carrément fait faillite, et EDF est dans une situation financière critique.
Le lendemain, voilà subitement que la solution passerait par les SMR, c’est-à-dire en anglais small modular reactors et en français petits réacteurs modulaires (PMR) dont la puissance est comprise entre 10 et 300 MW. EDF aurait d’ailleurs déjà en projet son SMR de 170 MW, baptisé « Nuward ». La panique qui s’empare ainsi des tenants de l’atome s’explique par une donnée incontournable : les réacteurs actuels sont en fin de vie et la plupart vont être définitivement arrêtés dans les dix à vingt ans, c’est-à-dire, lorsque l’on parle d’énergie, demain matin.
Un parc pléthorique de réacteurs délabrés
Les prolongations de durée de fonctionnement, accordées de façon inconsidérée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), et les travaux ruineux que doit faire EDF (programme dit du « grand carénage » et mesures post-Fukushima) vont seulement permettre de gagner un peu de temps – tout en augmentant encore le risque de catastrophe comparable à celle de Fukushima.
Il faut aussi prendre en compte une donnée cruciale : dans les années 1970 et 1980, la construction en peu de temps d’une bonne cinquantaine de réacteurs nous a été présentée comme un gigantesque exploit, ce qui est d’ailleurs effectivement le cas sur le strict plan industriel. Mais il s’agissait surtout d’une terrible erreur stratégique : tous ces réacteurs vont de fait arriver en fin de vie quasiment en même temps.
ET ??? Que proposez vous ? Attention, il faut une réponse crédible sur le plan quantitatif (le qualitatif c’est par trop trivial…) pour répondre aux besoins en électricité ( qu’on met sur tous les usages…), et qui ne cessent de croitre dans le monde (et même en France après quelques années de stagnation… malgré les progrès en rendement…)
La première réponse à apporter à votre question c’est d’abords de demander par voie référendaire l’avis des Français sur le sujet en faisant au préalable la liste de toutes les solutions énergétiques possible, leurs coût, leur durée, leurs avantages, leurs inconvénients et leurs risques évalués en dangerosité pour « réconcilier » les Français avec leur énergie et le coût de celles-ci. Le peuple est aussi bien, même mieux à répondre à cette importante question qu’un seul homme fusse t-il entouré d’experts plus ou moins en connivence.
Les avancées somme toutes importante dans la fusion nucléaire avec une énergie primaire inépuisable (eau par exemple), des risques d’explosion et d’irradiation très limitées et des déchets très peu importants, laissent présager que ce sera l’énergie de l’avenir. Cela va demander plusieurs décennies avant d’arriver à une industrialisation des procédé, décennies qui peuvent être réduites à quelques unités si on s’en donne les moyens financiers bien sûr mais aussi humains (intelligence, innovation, découvertes, brevets, etc.).
Donc il faut gérer la transition entre maintenant et 2040, 2050, 2060, ….
A mon sens, il est inutile de continuer dans la fission nucléaire tant elle risque d’être désuet et chère dans les 10/15 ans à venir tout en restant dangereuse, même si comme l’ont fait remarquer quelques commentateurs, elle l’est moins aujourd’hui qu’hier mais à quel coût ?
Laissons donc ces centrales dont les investissements du « grand carénage » post Fukushima ont coûté une fortune aux contribuables, arrivent sur la fin (on ne va se priver de ces investissements colossaux qui mettent EDF en péril), vivre leur fin de vie avec cette nouvelle cure de jouvence et assurons la transition au fur et à mesure de leurs fermetures (ou de la conversion en une autre énergie –> une centrale n’est pas qu’un réacteur).
Aujourd’hui, la meilleure solution à mon sens et économiquement, pour gérer cette transition, ce sont d’abords les centrales à cycles combinés au gaz naturel, certes génératrices de CO2 mais les moins polluantes (le CO2 n’est pas un gaz polluant comparées au charbon et au fioul lourd), installables en une année seulement et répartissable à peu près partout sur le territoire puisque le territoire est quasiment entièrement alimenté par ce GN.
Puis dans une moindre mesure les énergies renouvelables (car on sait aujourd’hui que celles-ci ne pourront pas produire plus de 20% du besoin énergétique du pays et encore !) à CONDITION de les installer sur des sites dont l’acceptabilité des habitants est assurée. Il suffit d’un peu d’imagination, de recherches et de respect des promoteurs pour déterminer ces sites acceptables.
Il faudrait aussi relancer les systèmes de cogénération et mini cogénérations des entreprises consommatrices de GN avec des prix attractifs de revente du surplus d’électricité produite pour les entreprises qui se (re)lanceraient dans ce procédé. Aussi biomasse, bio gaz, hydrogène, etc même si tous ces procédés resteront marginaux au regard du besoin électrique.
Oui mais ! vous allez me dire le gaz naturel (GN) on en a pas et vous avez vu le prix qu’il coûte !!!
Oui on en a pas beaucoup mais désormais les circuits d’approvisionnement en provenance de mer du nord, Norvège, Russie, Algérie, Nigéria, Asie ou moyen orient (par méthaniers) sont bien rodés et l’énorme avantage de ce produit c’est que d’une part il est stockable et d’autre part que nous avons à Chèmery près de Blois le deuxième plus grand stockage d’Europe ave 7 milliards de m3.
Quant au prix élevé ces derniers mois, il est conjoncturel et dépendant des coups d’humeur d’un des plus grands dirigeants de ce monde! Il est donc probable que quand la demande internationale post pandémie baissera, le prix suivra et que Mr Poutine redeviendra « raisonnable » ne serait ce que pour son intérêt
Et puis aussi du gaz (de schiste), il en aurait à profusion sous nos pieds. Fermons donc le ministère de l’écologie (LoL) et maintenant que, contrairement au début, la technique est maîtrisée, allons le chercher et sortons de nos esprits émotionnels le gaz qui s’enflamme à la sortie du robinet d’eau.
Notez aussi qu’il existe déjà en France une douzaine de centrales à cycle combiné gaz et une dizaines de turbines à combustion qui, pour la plupart, sont en « cocon » et ne produisent que pendant les périodes tendues ou du fait d’incidents ou de maintenance sur les autres centrales, nucléaires notamment, ou sur le réseau de distribution ou encore en complémentarité des énergies intermittentes non pilotables comme l’éolien ou le solaire.
Vous ai-je convaincu ?
Il parait peu réaliste d’imaginer des referendums sur des choix de solutions techniques, (il s’agit toujours de systèmes complexes dont l’optimisation est toujours temporaire et fluctuante car c’est un compromis entre de nombreuses variables
dont l’évolution à terme, de nombre d’entre elles, échappent aux gestionnaires… ) d’autant plus que la préoccupation des politiques (et au fond ce que chacun leur demande) c’est d’assurer les besoins quotidiens en électricité de leurs concitoyens. A partir de là les politiques peuvent chercher à modifier ces besoins mais il y a de fortes inerties si on veut que cela reste accepté par les populations concernées, Par ailleurs, le discours incontournable actuel tourne autours de la neutralité carbone, qui se traduit par un encouragement à l’usage de l’électricité pour la mobilité et le chauffage.. Dans un pays dont l’électricité est quasiment décarbonnée (93% en 2020), difficile de proposer des solutions alternatives émettrices de GES. D’ailleurs sur le plan technique si les CGC présentent des investissements et des temps de mise en oeuvre (de construction et au quotidien – c’est surtout vrai pour la partie turbine gaz comparée à la partie vapeur-) très séduisants, du fait des contraintes propres aux turbines à gaz (courbe de rendement fonction de la charge très pointue), elles présentent des coûts de production très variables qui en font des outils plus adaptés aux pointes de charge (là où le prix de revient s’efface devant la disponibilité) que de production de fond… Si on multiplie les usages électriques ( En France un parc automobile à 50% électrique demanderait l’équivalent de 3 centrales nucléaires actives (sur un parc actuel de 54 dont 30 à 40 actives simultanément), si on remplace la part fioul /gaz du chauffage domestique, même imaginant des gains de rendement de 50%, c’est une augmentation de 20% de la quantité d’électricité consacrée au chauffage, etc…) Peut on tout miser sur le renouvelable? là, si le qualitatif est séduisant, le quantitatif n’est pas au rendez vous, l’éolien (dont le dimensionnement unitaire est quasi aux limites – mur du son …) se heurte à de plus en plus de contraintes sociétales – y compris en mer – (tous les projets en France qui devraient durer 4 à 5 ans prennent 4 à 5 ans de retard pour recours juridique, l’objectif 2030, ( modeste comparé à d’autres pays) ne sera pas tenu au rythme actuel, et même le potentiel maxi métropolitain (inaccessible en pratique…) ne représente que 20% du besoin 2019. En France, L’hydraulique est à son maximum, le solaire , la houle ou la marée sont peu accessibles à des unités de taille cohérente avec les besoins.. On reste dans l’appoint. Rappel: les besoins d’électricité monde croissent de 3 à 4%/an (En 2019 c’est deux fois la consommation France..), et, s’ils stagnent depuis 2010 en Europe de L’ouest, tout indique que cela va à nouveau augmenter. Bien sur, reste l’idée de la décroissance… En fait la seule décroissance qui paraît accessible à l’humanité dans sa globalité , au delà des gains de rendement des utilisations, c’est la décroissance démographique. ( Ah, si on voulait bien se pencher sur une cible de pyramide des âges et des densités locales à l’horizon 2100… Vaste sujet et pourtant au combien fondamental et peu approfondi dans l’intelligenstia… Il est vrai que des sujets comme le »réchauffement climatique » quoique piloté par la démographie mondiale est très étudié et reste sans solutions consensuelles…
Trop d’erreurs de jugement dans votre commentaire, à mon sens:
– Si, on peut demander au peuple s’il est pour ou contre la poursuite du nucléaire, d’ailleurs des présidents se sont faits élire entre autres sur ce thème. D’autres pays l’ont fait :
[ https://www.batiactu.com/edito/suisses-ont-vote-sortir-nucleaire-49214.php ]
avec succès mais ILS ont une autre approche et une autre culture de ce que l’on appelle la démocratie.
– comme l’a dit précédemment adnstep, il y a eu de grosses erreurs de stratégie dans le passé sur le choix du modèle énergétique. Donc arrêtons de faire confiance aux mêmes que ceux qui se sont trompés !
– rien n’est complexe si on sait/ veut l’expliquer avec clarté et honnêteté. Là aussi en France on complexifie pour mieux « naviguer » en eaux troubles.
– vous dénoncez vous même le paradoxe: Dans un pays dont l’électricité est quasiment décarbonée (93% en 2020), difficile de proposer des alternatives.
Hé bien justement si notre pays est quasi décarboné, nous avons donc un potentiel de « re » carbonation non négligeable face aux autres pays très carbonés, tout en restant dans les normes internationales.
N’oublions que le modèle que je proposais était transitoire dans l’attente de la fusion nucléaire voir une invention / découverte, sait-on jamais, qui occulterait nos problèmes actuels
– « …. contraintes propres aux turbines à gaz (courbe de rendement fonction de la charge très pointue), elles présentent des coûts de production très variables qui en font des outils plus adaptés aux pointes de charge (là où le prix de revient s’efface devant la disponibilité) que de production de fond… »
C’est le système tel qu’il a été construit en France avec notamment une production de fond nucléaire qui a relégué les centrales à cycle combiné gaz (CCCG) au rôle d’asservissement des pointes de consommation (*), de maintenance ou d’incident et non l’inverse. Une CCCG est tout à fait, comme l’ont fait dans les années 90/2000 et pour de moindres puissances (mais là n’est pas le problème), les turbines à gaz de cogénération dans les entreprises fortes consommatrices de GN, en mesure de tourner H24. Tous comme les turbines à vapeur qui sont comme vous le savez sans doute, partie intégrante des CCCG.
– la consommation d’électricité en France stagne en effet depuis plusieurs années, les économies dues à l’isolation promue des logements et locaux professionnels en étant la raison principale et il serait probable que cela aurait perduré dans notre pays si les politiques inconséquents à la solde des écolos pour se faire réélire n’avaient pris au nom de la religion catastrophique du réchauffement climatique, des décisions imbéciles de promouvoir à coup de folles subventions (mettant en danger les finances de la nation) le transport à mouvance électrique et l’arrêt des autres énergies fossiles en chauffage comme le fioul et prochainement le gaz. Ceci s’avéra probablement une nouvelle fois dans l’avenir comme une erreur stratégique.
En voilà encore un paradoxe potentiellement dangereux, on veut promouvoir le tout électrique donc augmenter considérablement le besoin sans s’être assuré auparavant que l’on était capable de produire l’offre.
– je ne crois pas que la démographie soit un {LE] problème dans une économie globalisée avec des réseaux énergétiques interconnectés, sauf bien sûr en cas de chaos mondialisé.
(*) un des gros problèmes typiquement français est la gestion des pointes de consommations pour chauffage en hiver. Les pointes électriques sont le résultat dans les années 60/70 du trop d’électricité nucléaire vendu peu cher avec une incitation forte de l’acteur public à choisir ce type d’énergie dont la mise en œuvre pouvait se faire à moindre coût dans les maisons neuves ou rénovées.
L’électricité est devenue chère mais les installations sont restées en place pour la plupart même si les grills pains ont été remplacés par des systèmes plus perfectionnés et plus économiques en consommation.
L’expérience montre que tout amélioration de l’efficacité énergétique ne conduit pas à une baisse de la consommation, mais une amélioration du confort.
Dans le monde réel, bien peu de monde se chauffe à 19°, et heureusement, parce qu’à 19, on se pèle.
L’expérience je n’en sait rien, c’est tellement subjectif le confort, mais la physique si, elle démontre inéluctablement que l’amélioration énergétique amène à une baisse de la consommation, pour avoir travaillé pendant plusieurs décennies dans le domaine.
Mais cela est difficilement perceptible puisque cette efficacité énergétique est compensée en France par une hausse du nombre d’installations à chauffer qu’elles soient industrielles ou tertiaires.
La question était ‘’vous ai-je convaincu ?’’ Mon premier message était factuel en voulant rester courtois. Mais manifestement il faut préciser et donc la réponse est ‘’pas du tout…’’
En effet votre argumentaire s’appuie sur des croyances ( les vôtres, un comble pour un anticrédule…) :
– A°) Croyance à une solution à venir ‘’fusion nucléaire voir invention nouvelle qui occulterait nos problèmes actuels’’ : quoi, quand, comment ? : aucun décideur ne fera ce type de pari . D’ailleurs rares sont les solutions nouvelles qui gomment tous les défauts des précédentes sans créer de nouvelles contraintes. ( peut être le passage de l’argentique au numérique en photo ? mais en matière d’énergie ???)
–
– B°) Croyance qu’un système complexe ‘’c’est juste un truc que je n’ai pas compris parce qu’on me l’a juste mal expliqué’’ . J’accepte que ma définition était brouillonne et je rapporte la définition de Wikipédia ;
Un système complexe est un ensemble constitué d’un grand nombre d’entités en interaction dont l’intégration permet d’achever une mission commune. Les systèmes complexes sont caractérisés par des propriétés émergentes qui n’existent qu’au niveau du système et ne peuvent pas être observées au niveau de ces constituants. Dans certains cas, un observateur ne peut pas prévoir les rétroactions ou les comportements ou évolutions des systèmes complexes par le calcul, ce qui amène à les étudier à l’aide de la théorie du chaos.
– A ce titre, par exemple , la relation UE/ GB ( donc le Brexit) est un système complexe et il est clair que même cinq ans après le vote beaucoup de Britanniques découvrent des aspects (pas forcement agréables) inimaginés car inimaginables. (Noter que je ne porte pas de jugement sur le Brexit bon ou pas pour la GB, -la réponse est plus simple pour l’UE, mais c’est classique dans les divorces pour celui qui n’en est pas à l’origine-)
– C°) croyance que tout peut se résumer à une question fermée (oui ou non), surtout que les animateurs de la question vont naturellement mentir ou occulter des aspects opposés à la direction souhaitée. (Mon exemple précédant…)
– D°) Croyance au fait que la démographie humaine est un épiphénomène pour la crise climatique ou la gestion des ressources. Force est de reconnaître que le seul évènement réellement nouveau que connaît cette planète depuis des millions d’années est l’évolution en quantité (et son gradient) d’humains sut terre, seule espèce capable de coloniser tous les continents (certes de façon non autonome pour l’Antarctique…) Seule espèce capable de modifier à ce point son environnement et de combattre les effets des régulateurs naturels (guerre, famine, épidémie…). A ce titre, je suggère l’exemple de l’ile de Pâques, où les ressources énergétiques (bois) ont été épuisées par la population ceci sous un régime théocratique accaparant les ressources restantes ( et les initiatives) pour le culte des dieux et des ancêtres… D’où révolte/ conflits, famine et au final épidémie importée…
– Enfin je n’ai pas l’intention de vous imposer une comparaison des avantages / inconvénients des turbines à gaz combinées ou non versus les autres solutions. Juste une question : pourquoi la technique turbine est-elle si développée pour l’aviation civile, pas pour l’automobile ni en usage maritime à l’exception de quelques applications militaires ?
Vous vous égarez cher Tourain !
Le débat est néanmoins intéressant et mes arguments sont tout sauf de la croyance et bien réels si je me réfère au 38 années de carrière professionnelle passées dans le domaine de l’énergie. Je pense juste un peu en « connaître un rayon » et c’est pour cela que je me suis permis de vous reprendre sur ce thème.
Tout d’abords quand j’écris: « Vous ai-je convaincu? » c’était avec une pointe d’humour car j’imaginais bien ne pas vous avoir fait changé d’avis tant les « biais de confirmation » sont nombreux dans ce domaine.
Ensuite, la fusion nucléaire, n’est pas/ plus une croyance mais bien un concept qui prend de plus en plus de réalisme. Prenez le temps de lire cet article (ou d’autres qui confirmerons), vous verrez que je ne suis pas l’idéologie mais bien dans le (très) probable à l’horizon de quelques décennies comme je l’expliquais dans mon post précédent:
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/fusion-fusion-nucleaire-soleil-artificiel-chinois-bat-son-record-temperature-64846/
Dommage encore une fois que les Chinois nous damnent le pion sur cette technologie de pointe.
Après vous vous lancez dans une « diablerie » sur les systèmes complexes. Nul ne remet en cause la véracité de la complexité des systèmes complexes sauf que le système de gestion de l’énergie mis en place en France dans l’après guerre n’est pas un système complexe mais bien des circuits allant de la production à la consommation en passant par des centres de production, des contrats bien ficelés, des réseaux d’approvisionnement, etc… parfaitement maîtrisés dans notre pays. Les logiciels et autres intelligences artificielles qui gèrent nos centres de dispatching sont les meilleurs au monde depuis déjà longtemps. Et sauf chaos conjoncturel ou accidentel, cela n’est pas près de changer. Bien sûr qu’il peut y avois localement ou régionalement des problèmes techniques ou de coût mais ce ne sera que transitoire à l’image du pétrole que nous n’avons pas manqué depuis le choc pétrolier de 1973 et même, pour répondre à adnstep, si nous sommes dépendant de l’étranger.
Quant à votre C), je ne comprends pas ce que vous voulez dire !!! Mais passons ce n’est pas le plus important dans le débat.
Pour poursuivre, dans votre D) vous me faites dire que la démographie serait un épiphénomène. Je ne pense pas avoir dit cela mais avoir simplement écrit que ce n’était pas une relation de cause à effet avec l’énergétique EN FRANCE !
Certes l’espèce humaine a progressé en nombre et en colonisation et alors oserai-je dire?
L’énergie, l’intelligence, la connaissance, la technique, la productivité, la culture, etc., etc. ont aussi progressé au même rythme voire sinon plus vite, au point que les famines et maladies ont sensiblement régressés en inverses proportions.
Et prendre l’île de Pâques comme exemple EN 2021 alors qu’en quelques heures d’avion nous sommes capables de palier à une famine ou à un manque d’énergie, me paraît un peu fort de café » si vous permettez l’expression.
Mais si vous vouliez me dire que l’idéologie était et est encore le pire ennemi de l’humanité et du progrès, alors là je vous rejoins.
Enfin vous posez de drôles de questions:
« pourquoi la technique turbine est-elle si développée pour l’aviation civile, pas pour l’automobile ni en usage maritime à l’exception de quelques applications militaires ? »
Hé ben tout simplement parce que ce n’est technologiquement pas adapté !
Vous imaginez une automobile avec une turbine qui « crache » des gaz à 500°C ? ou une turbine sur un bateau mu par des hélices ?
Une turbine simple a un rendement de 30 à 40%, elle permet pour les avions d’atteindre Mach 1 au lieu des 4 à 500 km/h pour une hélice et des rendements de plus de 60% lorsqu’elles sont installées en CCCG.
Les arguments que je vous ai avancés sont vérifiables en tous points si vous prenez le temps de rechercher. Ce n’est pas de la croyance mais bien du réalisme !!!
Et être anticrédule n’empêche pas d’avoir de l’imagination et une vision progressiste sur des sujets quand on les maîtrise relativement bien.
Bien entendu je ne vous aurais pas encore convaincu mais il serait intéressant de connaître plus d’avis de la part d’autres lecteurs: Anticrédule vs Tourain.
Bonne soirée
Gaz naturel = pas d’indépendance énergétique.
« Mais il s’agissait surtout d’une terrible erreur stratégique : tous ces réacteurs vont de fait arriver en fin de vie quasiment en même temps. »
L’erreur est surtout de ne pas avoir continué à développer le nucléaire…
De plus, on sait très bien augmenter la durée de vie des installations, et si une vraie politique d’investissement est mise en place (ce qui n’est pas le cas avec Macron), on pourra éteindre les vieux réacteurs au fur et à mesure qu’on met en route les nouveaux.
Certes, l’erreur est mais maintenant qu’on le sait que fait-on?
On investit réellement dans le nucléaire.
Que veut dire « réellement » ???
10 milliards par an pendant 10 ans.
En attendant, dans le monde réel, le prix du gaz explose et l’utilisation du charbon augmente…
Et les zélites, en inventant l’investissement écologiquement et socialement responsable, ont quasiment interdit les investissements dans l’extraction pétrolière et gazière par l’Occident. Bien ouaij, les gars.
Bonjour à tous,
l’énergie est l’élément clef de notre civilisation, parce que génératrice de croissance.
Amélioration des conditions de vie des humains, de leur nombre, de leur santé, et de leur liberté.
Rappelons nous que la fin de l’esclavage est d’abord due à l’arrivée de la machine à vapeur qui a remplacé les bras.
Jouer avec l’énergie est donc extrêmement dangereux, et l’orientation écolo de décroissance met en péril la paix de la planète.
La fusion nucléaire, sera sans doute la meilleure option future, mais nous ne savons pas quand. Il faut surement mettre le paquet là dessus !!
En attendant il faut reconstruire du nucléaire rapidement, car c’est la seule solution possible.
Le nucléaire: pas si sûr que ça !!!
https://www.capital.fr/entreprises-marches/nucleaire-un-cadre-accuse-edf-de-lavoir-placardise-pour-avoir-denonce-une-politique-de-dissimulation-dincidents-de-surete-1419794?utm_campaign=20211112&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-soir-eco#nlref=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&part%255name%5D=pm&part%255token%5D=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&srAuthUserId=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&utm_campaign=20211112&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-soir-eco&nlsha=4d7121cbbbe184a166d8deae27806ad1c6be2fe50e824472827a5abfb2209463
J’approuve totalement Tourain +1
Approuver est une chose, argumenter en est une autre !!!
Réindustrialisation : comment Macron veut en faire un thème de la campagne présidentielle
https://www.latribune.fr/economie/france/reindustrialisation-comment-macron-veut-en-faire-un-theme-de-la-campagne-presidentielle-892113.html
Les Français sont peut-être pour, mais « Not In My Backyard ! » :
https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/implantation-usine-satys-florides-marignane/157583
C’est pas gagné, la réindustrialisation. 😁
De l’autre côté, les promesses de macron, on sait ce qu’il faut en penser…
Grand diseur, petit faiseur.
D’ailleurs c’était son job d’employé de banque de faire du storyteling (en français: raconter des carabistouilles)
Tu plaisantes !!! On n’arrête pas d’argumenter que ce soit Tourain , adnstep, ou moi😀
« l’énergie est l’élément clef de notre civilisation, parce que génératrice de croissance.
Amélioration des conditions de vie des humains, de leur nombre, de leur santé, et de leur liberté.
Rappelons nous que la fin de l’esclavage est d’abord due à l’arrivée de la machine à vapeur qui a remplacé les bras.
Jouer avec l’énergie est donc extrêmement dangereux, et l’orientation écolo de décroissance met en péril la paix de la planète.
La fusion nucléaire, sera sans doute la meilleure option future, mais nous ne savons pas quand. Il faut surement mettre le paquet là dessus !!
En attendant il faut reconstruire du nucléaire rapidement, car c’est la seule solution possible. »
Sans vouloir vous vexer cher ami, ce sont des vérités de Lapalisse peut-être mais pas des arguments circonstanciés.
En parlant de « réflexion » écologique, notre ministre du logement vient de déclarer solennellement aux assises du logement que « la maison individuelle est un non-sens écologique, économique et social ».
Rappelons qu’Emmanuelle Wargon habite à Saint-Mandé, ville cossue située près de Paris, dans un pavillon de 150m2. On ne sait pas quel est le type de chauffage 😁.
On imagine également qu’elle ne se rend pas à son bureau parisien en métro.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Emmanuelle_Wargon
Une analyse intéressante:
« Quel animal vous permet de ne plus jamais avoir à faire le plein de votre voiture… Mais seulement si elle est décapotable.
.
……….
Réponse : La chèvre bien sûr, car elle fait marcher votre cabri au lait (cela marche aussi avec le chevreau au lait / Chevrolet).
attelage de chèvres
Après tout, cette petite blague n’est pas plus absurde que de redistribuer 3,8 milliards d’euros en chèques anti-inflation financés par la dette, donc par l’inflation. Des mesure comme cela sont de la morphine : Elles soulagent le patient et le tuent.
Inflation : Le pompier pyromane arrose son incendie à la lance à essence
Et en bon pompier pyromane, non seulement combattent-ils mal l’inflation mais encore l’ont-ils eux-mêmes créée par leurs politiques monétaire et budgétaire, notamment en augmentant les taxes sur l’essence et le gaz de 6 milliards par an depuis 2016 (cadeau de la fin du quinquennat de Hollande)…
Avant de nous avoir donné 100 €, M. Macron a commencé par nous en prendre 1 000 à la pompe. [1]
Donne-moi 1 000€ et je t’en rendrai 100… Et dis moi merci encore ! Ça sent l’arnaque de cour de récré. Mais trêve de bagnole : Il n’y a malheureusement rien de nouveau ici.
Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est le gaz naturel qui part en vrille verticale.
L’anomalie radicale du gaz européen
Prix du gaz européen vs mondial
Et cela est radicalement nouveau et inquiétant car nous avons construit les conditions de ce chaos.
Au moment où j’écris ces lignes, le gaz naturel est 5 fois plus cher en Europe que dans le reste du monde.
Il y a quelques jours, il était même 7 fois plus cher. Nous sommes montés jusqu’à 162 € /MWH.
Et ce n’est pas normal.
Or la demande n’est pas particulièrement plus élevée que d’habitude, c’est donc un problème d’approvisionnement mondial et c’est ce que nous lisons partout : Sauf que cela ne nous donne pas le début d’une explication sur le facteur 5 entre les prix mondiaux et les prix européens.
D’un côté nous avons la hausse généralisée des matières premières et de l’énergie dont je vous parle régulièrement dans ces pages, de l’autre nous avons une anomalie majeure : Quelque chose qui ne devrait pas arriver.
Ce quelque chose devrait d’autant moins arriver que le gaz naturel a été surabondant sur les marchés pendant de nombreuses années, en partie à cause du déversement des gaz de schistes américain sur le monde (souvenez-vous de Donald Trump en super VRP qui venait forcer la main à Jean-Claude Juncker pour lui envoyer son gaz et bloquer le gazoduc Nordstream II).
La chine crée les conditions de la panique (mais pas la panique)
Pour comprendre comment le cercle infernal s’est noué, il faut remonter à la fin de l’hiver dernier.
À ce moment, c’est l’Asie qui a souffert d’un hiver particulièrement froid et en particulier la Chine qui est le premier importateur de Gaz Naturel Liquéfié.
Alors que l’été est consacré au remplissage des stocks en Europe, la Chine « pique » nos approvisionnements habituels.
On voit bien jusqu’au mois de septembre le gaz européen augmenter plus vite que le cours mondial : Jusqu’ici, rien d’inhabituel. Mais les stocks européens sont bas (comme en 2015) et nous avons un environnement propice pour passer en mode panique.
Ajoutez à cela que nous avons atteint le pic de Hubbert pour les gaz de schistes américains : Structurellement, le marché du gaz va devoir se réadapter à une offre plus contrainte.
Mais c’est depuis un mois et demi que la situation dégénère et cela est dû à 2 facteurs nouveaux qui se sont conjugués pour faire partir les cours en chandelle.
La faute géopolitique majeure de notre dépendance au gaz russe
Tout d’abord, malgré les tensions sur le gaz, les importations russes sont en baisse par rapport à 2019.
Il y a clairement un chantage de Poutine pour forcer les Européens à ouvrir les vannes du gazoduc Nordstream II dont la construction vient finalement de s’achever après l’abandon des pressions américaines (qui n’ont plus tant de gaz à nous vendre finalement et d’intérêts géopolitiques tournés vers l’Asie) et dont les tuyaux sont en cours de remplissage.
Pourtant ce nouveau pipeline stratégique ne semble pas rassurer les acheteurs de gaz européen : Nous dépendons déjà de 40 % de la Russie pour nos importations de gaz.
Augmenter cette dépendance n’est pas bon pour les prix… Nous le voyons en ce moment même. Il suffit à Poutine d’appuyer sur un bouton pour qu’en quelques semaines nous soyons menacés de couper la lumière.
Moscou n’y va d’ailleurs pas par 4 chemins : Ils ont annoncé que l’ouverture de Nordstream II ferait le plus grand bien aux fournitures de gaz russe.
Alors, la souveraineté, combien de tonnes de CO2 ?
Côté production, notre mix gazier est de moins en moins optimal.
Mais côté consommation, c’est encore pire.
Le gaz est en train de devenir la dernière variable d’ajustement du réseau électrique…
Traditionnellement, le gaz sert essentiellement à nous chauffer et dans une moindre mesure à produire de l’électricité et à des usages industriels.
Nous ne sommes pas encore au cœur de l’hiver et l’automne n’est pas particulièrement glacial… Le problème vient de l’électricité.
En Europe, nous produisons notre électricité essentiellement à partir de nucléaire, de charbon, de gaz et d’hydraulique et d’éolien.
Nous pouvons tout de suite mettre de côté l’hydroélectricité : L’Europe est presque entièrement équipée en barrages et la tendance est davantage à la baisse.
Le nucléaire est aussi à la baisse tendancielle avec la fermeture définitive des centrales allemandes prévue en 2022 et l’indécision française qui ne sait ni abandonner, ni assumer son héritage nucléaire et se le fait piller par l’Allemagne qui n’est pas à une contradiction près.
Le charbon a longtemps été la variable d’ajustement du mix européen, vilain mensonge des verts teutons qui dépendent à 30 % du charbon et pire encore du lignite pour leur électricité. Mais là encore, l’Allemagne a décidé d’en sortir en 2038 au plus tard et d’ailleurs en 2019, la consommation d’électricité au charbon s’est effondrée de 25 %.
C’est massif et c’est le gaz et les renouvelables qui doivent compenser.
Dans les renouvelables, la part du lion revient à l’éolien et c’est là tout notre problème, non seulement, il n’y a pas de vent en Europe en ce moment mais l’électricité ne se stocke pas.
Il ne reste que le gaz comme variable d’ajustement.
Et c’est là que nous trouvons l’explication principale de notre chandelle : C’est le déséquilibre structurel entre nos besoins et nos capacités qui crée ce chaos.
Dans un marché optimal, les prix seraient autorégulés : Plus les prix montent et plus les usages diminuent, faisant baisser la demande et finalement les prix.
Sauf que le marché de l’électricité est tout sauf optimal : Votre facture d’électricité est réglementée et N’a PAS été multipliée par 4 depuis 6 semaines et fort heureusement vous n’avez pas eu à couper les lumières chez vous.
Cela signifie qu’il y a d’un côté une demande d’électricité au prix réglementé mais une offre qui elle ne l’est pas ou plus précisément qui l’est de moins en moins.
Les condition du chaos : L’offre baisse, la demande augmente, les politiques empêchent l’ajustement
Une offre élastique avec une demande qui ne l’est pas n’est jamais bon mais avec l’électricité, c’est mortel.
À défaut de pouvoir baisser votre consommation, vous devez acheter à tout prix… Y compris 4 fois ou 10 fois plus cher.
Faute de charbon, de nucléaire ou de vent, la seule variable d’ajustement était le gaz, il s’est envolé.
C’est très important, ce n’est pas le gaz qui a fait s’envoler l’électricité mais l’inverse.
Nous avons pris des engagements aussi bien de fourniture d’énergie à prix contrôlé que de réduction de certaines sources : Et ces engagements sont contradictoires.
Les renouvelables NE peuvent PAS résoudre le problème
Pire encore, cette contradiction est indépendante de nos capacités renouvelables : Il est imbécile de mettre l’envolée actuelle des prix du gaz sur des sous-capacités renouvelables.
Nous pouvons bien mettre des éoliennes partout, elles ne feront pas souffler le vent et je ne sache pas que nous acceptions de nous chauffer ou de nous éclairer uniquement lorsqu’il y en a.
Tant que nous n’assumerons pas de lever ces contradictions et de faire les choix drastiques qui s’imposent, qu’ils soient du côté de la production ou de la consommation, nous continuerons de nous enfoncer dans le chaos énergétique et économique.
Nous ne sommes pas habités à cela en France où pendant un demi-siècle nous avons construit une capacité nucléaire nous mettant à l’abri de ces chaos, aussi bien particuliers qu’entreprises.
Aujourd’hui nous nous faisons piller cet héritage par les Allemands qui refusent de l’assumer.
Vouloir sortir du nucléaire aujourd’hui peut être honorable mais encore faut-il l’assumer et dire à tous ce que cela signifie : À défaut, c’est l’insécurité énergétique radicale et l’appauvrissement.
Faute de courage politique, les anomalies comme celle qui vient de se produire pour la première fois sur le marché du gaz européen seront appelées à se reproduire et à s’intensifier avec des répercussions drastiques et imprévisibles sur nos économies et modes de vie.
Je ne sais pas comment nous sortirons de cette impasse collectivement et politiquement, en revanche je sais comment vous préparer et vous protéger individuellement et vous positionner sur le grand cycle des matières premières qui vient. »
@ Anticrédule Quelles sont vos sources ? Il faut toujours les donner.
Julien, il suffit de copier coller le premier paragraphe, lancer une recherche, et vous obtenez :
https://www.investisseur-sans-costume.com/il-y-a-de-leau-dans-le-gaz-europeen-preparez-vous/
En ce qui concerne la chèvre, elle sera en effet fort utile en cas de pénurie d’énergie. Il suffira d’en héberger quelques unes chez soi pour retrouver le confort douillet de l’étable. Bon, évidemment, à Paris, en étage, ce sera un peu plus difficile 😁.
NB : évidemment, certains préféreront le mouton, ou la vache, c’est aussi efficace.
NB2 : le gouvernement devrait penser à une prime de chèvre pour aider les Français à s’équiper.
Intelligent le adnstep ….. et tellement d’humour 😊😊😉
Pour ma part la forme (la source) a beaucoup moins d’importance que le fond (le contenu) ou autrement dit, je me fous de savoir qui a écrit pourvu que le texte soit à propos, renseigné, intelligent, et surtout réaliste et vérifiable.
Bon WE à vous!