Est ce qu’on peut parler d’un krach ou d’une simple consolidation avant un rebond inévitable ? Depuis le début de la crise de la chine puis de l’incapacité de la banque fédérale américaine (FED) à relever ses taux d’intérêt directeurs, la bourse (et plus précisément le CAC40) enregistre une baisse de plus de 16%.
Nous sommes bien loin de l’optimisme béat des gérants au premier trimestre. Au premier trimestre 2015, c’était une certitude, le marché action ne pouvait que monter. Il fallait être idiot pour ne pas le voir (sauf que dans l’affaire, l’idiot n’est peut être pas celui qu’on croit).
Les directeurs commerciaux des banques privés et autres institutions financières rémunérées par la vente de produits boursier étaient tous sur un petit nuage : Les particuliers avaient enfin compris le message et acceptaient d’investir sur les marchés financiers pour améliorer le rendement de leur épargne sans risque.
Quelque soit le contexte macro-économique, l’absence de croissance en Chine (cf « La véritable croissance chinoise à 2% au lieu de 7% officiel, selon Patrick ARTUS« ), la faiblesse de la croissance américaine, ou encore la baisse du prix du pétrole, les banques centrales étaient à la manœuvre et devaient protéger les cours de bourse. Sauf qu’en bourse, quand tout est écrit à l’avance…. ça ne se passe jamais comme prévu!
Nous connaissons tous la suite. Au premier semestre 2015, les particuliers ont ainsi investi à hauteur de 54% de la collecte nette d’assurance vie sur des unités de compte (cf « Assurance vie : 54% de la collecte nette en Unités de Compte. Les particuliers vont-ils encore se faire rincer ?« ), et comme toujours, les épargnants se sont encore fait rincer et ont perdu une partie de leur capital !
C’est toujours la même histoire! Lorsque les particuliers investissent en masse sur les marchés financiers, c’est qu’il est trop tard.
Mais à qui faire confiance pour gérer votre épargne financière ?
Parfois, on se demande comment les particuliers peuvent s’en sortir ? A qui faire confiance ?
– Faut il écouter son banquier rémunéré par la vente de produits financier de son établissement ?
– Faut il écouter les conseillers en gestion de patrimoine indépendant rémunéré sur l’encours financier investi sur les marchés financier ?
– Faut il faire confiance aux #fintechs qui annoncent vouloir révolutionner la gestion de l’épargne financière ?
– Faut il faire confiance aux éditorialistes qui vivent de la publicité dans les journaux ou sur internet ?
– …
Je navigue dans le monde de la gestion de patrimoine depuis maintenant 10 ans ! et je suis chaque jour plus inquiet pour l’épargnant. A qui faire confiance ? Quel conseiller travaille uniquement pour son client ?
Avez vous souvent rencontré un conseiller qui conseille de ne rien faire, de vendre et de ne pas investir ? Et si tel est le cas, comment peut il vivre puisque rares sont ceux qui conseillent par honoraire ?
Lorsqu’une industrie est rémunérée par la vente de produits, les intérêts du vendeur et du client ne sont ils pas en opposition ?
Quelle est la valeur de la parole de votre conseiller en gestion de patrimoine (qu’il soit indépendant ou banquier peu importe) qui vous promet de vous conseiller dans votre seul intérêt, mais qui est rémunéré sur la vente de produits financiers ?
La seule solution n’est elle pas entre les mains de l’épargnant : Ne faire confiance qu’à soi-même ?
Et vous, à qui faites vous confiance pour gérer votre patrimoine ?
