Moi, Guillaume, 41 ans, Conseiller en gestion de patrimoine depuis bientôt 20 ans, je n’ai pas d’assurance-vie, pas beaucoup d’épargne, pas de SCI, pas de holding.

Non, rassurez-vous, je ne suis pas fauché 😉 J’essaie juste de m’appliquer les bonnes recettes et les bons conseils que je propose à mes clients au quotidien.

Il est urgent de comprendre qu’on ne construit pas son patrimoine en écoutant le marketing des vendeurs de placements et de l’industrie de la gestion de patrimoine.

Je suis mon propre conseiller et je mets en œuvre la meilleure stratégie qui me permettra de satisfaire mes projets de vie. Et aujourd’hui, force est de constater que je ne suis pas un bon client pour ma banque ou un vendeur de placements ou d’épargne.

Je construis mon patrimoine en dehors de l’industrie de l’épargne et de la gestion de patrimoine. Tout comme pour mes conseils, j’aime la liberté et l’indépendance.

Je n’ai presque pas d’épargne.

L’épargne, c’est un stock d’argent dont la rémunération inférieure à la croissance nominale de l’économie ne permet pas de valoriser un capital. L’épargne, c’est une situation d’attente entre deux investissements ou en préparation d’une dépense importante.

J’ai la chance d’avoir un revenu très confortable (grâce à vous). Tous mes besoins sont couverts par mes revenus. Je dispose même d’une capacité d’épargne qui me permet de financer mes projets de dépenses au gré de leur survenance.

Je n’ai donc pas besoin d’avoir beaucoup d’épargne; J’ai une réserve qui me permet d’avoir les liquidités pour payer mes impôts, mais guère plus. Je n’en ressens pas l’utilité et fais confiance à ma capacité à générer des revenus par mon travail pour financer mes dépenses, même exceptionnelles de l’année.

C’est donc naturellement que je n’ai pas de fonds euros d’assurance-vie. Pas besoin.

Plus j’avance, plus je suis persuadé que le concept d’épargne long terme est une erreur. L’épargne, c’est un stock d’argent, mal rémunéré par nature, qui permet d’attendre et de préparer une dépense ou un investissement futur.

L’épargne long terme ne devrait pas exister. C’est un concept de vendeur de placement. On n’épargne pas à long terme, on investit son argent dans l’économie.

Je n’ai pas d’assurance-vie.

Comme je ne ressens pas le besoin d’avoir de l’épargne, je n’ai pas de fonds euros d’assurance-vie. je n’ai pas besoin d’avoir de l’épargne mal rémunérée pour préparer une dépense importante.

Tous mes revenus me servent à financer mes besoins de l’année, et j’investis les revenus dont j’estime ne pas avoir besoin à moyen et long terme dans l’acquisition à long terme d’actions ou d’actif immobilier en direct.

Lorsque j’investis en actions, soit en direct, soit en ETF, je les loge dans mon PEA, PEA PME, mon compte titre et mon PER.

Je n’ai pas besoin de l’enveloppe assurance-vie, source de frais trop importants qui pénalisent fortement le rendement du capital. Des frais injustifiés qui n’ont pas pour contrepartie une défiscalisation attrayante comme je vous l’expliquais dans cette visio-patrimoniale (cf. « Non, l’assurance-vie n’est pas une bonne stratégie fiscale pour transmettre votre patrimoine« ). Aucun intérêt pour moi (et probablement pour vous aussi).

Même lorsqu’investis via mon Plan Epargne Retraite, je suis en dehors de l’industrie de la gestion de patrimoine. J’ai ouvert un PER compte titre au crédit agricole (cf. « Le PER Compte-titres est un excellent placement, mais où le souscrire ?« ) dans lequel j’investis en actions en direct, sans passer par des fonds à rétrocessions et autres gestions pilotées qui détruisent les performances.

J’investis donc massivement à long terme dans le capital des entreprises cotées via le marché actions. Je suis en phase d’investissement. J’investis progressivement au gré de mes revenus et de la volatilité des marchés. Je le fais via le PEA, le compte titre , le PEA PME et le PER. Le plus souvent en titres vifs et de manière marginale en ETF.

Je ne spécule pas, j’investis à long terme (cf. « Êtes-vous un investisseur intelligent ? Ne pas confondre « Investir » et « spéculer en bourse »). Pas besoin d’un contrat d’assurance-vie pour faire cela. Trop de frais pour un intérêt très limité.

Je n’ai pas de SCI pour mes investissements immobiliers.

Si j’investis pas mal en actions, j’ai aussi pas mal investi dans l’immobilier. En priorité pour mon cadre de vie (résidence principale et secondaire), mais aussi en locatif. L’immobilier pour moi, c’est un stock de valeur.

Une manière d’investir dans l’économie, de profiter de sa croissance inexorable sans prendre le risque de la volatilité, source de stress.

C’est la raison pour laquelle, immobilier de jouissance et locatif ont une place simulaire dans ma stratégie. L’immobilier, c’est avant tout la perspective d’une plus-value à très long terme du fait de la qualité d’un emplacement et d’une qualité de construction.

Que cet immobilier soit ma résidence principale, secondaire ou locative ne change pas grand-chose quant au potentiel de plus-value. Les revenus locatifs étant tellement investis, que ce n’est pas pour moi un élément déterminant (cf. « L’immobilier locatif n’est pas efficace pour générer un revenu complémentaire à la retraite« ).

Bref, lorsque j’investis dans l’immobilier, je ne fais pas de SCI. Quel serait l’intérêt ? AUCUN à part celui de générer des frais inutiles et une complexité qui n’apporte pas grand-chose comme je vous l’expliquais déjà dans cet article « 6 bonnes raisons pour NE PAS créer une SCI pour investir dans l’immobilier« .

J’investis en direct et utilise basiquement le régime du déficit foncier pour me construire ce patrimoine (cf. « Replay visio : « Le régime fiscal du déficit foncier pour investir dans l’immobilier locatif »« .

Évidemment, je n’ai pas de holding patrimoniale. Aucun intérêt.

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? J’aime la simplicité surtout lorsque celle-ci est plus rentable 😉