Cela devait arriver un jour et c’est maintenant officiel, avec les rendements toujours plus faibles des fonds euros des contrats d’assurance vie et une crise de l’endettement qui chamboule complétement nos habitudes  : Les placements sans risque n’existent plus !!!! (Mais ont ils déjà existé ? )

Dorénavant, tout épargnant devra absolument avoir conscience de cette donnée avant de réaliser un investissement :

S’il n’y a plus de placement sans risque, comment placer son argent ?

Lorsque l’on envisage de réaliser un placement, la question fondamentale n’est pas de prendre ou de ne pas prendre de risque mais de savoir quel niveau de risque on accepte et sur quelle partie de votre capital.

Qu’est ce que le risque :

  • Le risque c’est la capacité à accepter, à court terme au moins, de voir son capital baisser ! mais c’est pour espérer un gain à long terme ;
  • Le risque c’est accepter d’investir votre capital à moyen long terme afin de tirer profit d’une rentabilité à long terme des actifs ;

Nous avions rédigé un article en ce sens au début de l’année 2011. Nous écrivions « Accepter une dose de risque ou d’aléa dans les investissements pour obtenir un meilleur rendement de l’épargne ?

« Dorénavant, pour obtenir un rendement attrayant de votre épargne financière il devient indispensable d’accepter une dose de risque, d’aléa : Le rendement certain, un placement sans risque ne rapporte plus !!

Pour autant, il existe de nombreux degrés lorsque l’on parle de risque ou d’aléa. Plus le niveau d’aléa est important, plus le rendement doit être au rendez vous. Du plus faible au plus important :
  1. Aléa sur le niveau de rendement … […]
  2. Aléa sur la disponibilité du capital … […]
  3. Aléa sur la valeur du capital … […] lire la suite de cet article

 

Est il possible de dompter le risque ?

Pour autant, lorsque l’on investi sur les marchés financiers, derrière une prise de risque dite maximale, actuellement avec une volatilité extrême, il est tout à fait possible d’obtenir un rendement de votre capital satisfaisant en réduisant la prise de risque.

Pour être pragmatique et afin d’éviter de longues explications, il suffit d’observer le rendement de la gestion pilotée que nous vous proposons régulièrement.

Au 15 novembre 2011, notre portefeuille de gestion pilotée obtient un rendement de – 5% environ après une année 2010 à + 16,91%. Cela signifie que pour 100€ investi sur le portefeuille de gestion pilotée le 01/01/2010, l’investisseur serait aujourd’hui à la tête de 111€, soit un taux de rendement annuel de 5,5% environ.

Au même moment le CAC 40, indice qui regroupe les 40 plus grosses entreprises françaises, enregistre une perte de – 20% pour 2011 et -3,34% pour 2010. Pour 100€ investi sur le CAC 40 le 01/01/2010, l’investisseur serait aujourd’hui à la tête de 77€, soit un taux de rendement annuel de -12% environ.

 

Investir sur les marchés financiers, ce n’est pas investir sur le CAC 40, mais au contraire c’est faire une sélection rigoureuse des gérants et proposer une allocation d’actif qui saura surmonter les difficultés conjoncturelles. Ce n’est pas facile, cela nécessite d’avoir confiance mais les résultats méritent de s’y intéresser. Une gestion active du portefeuille est indispensable pour éviter de subir la forte volatilité des actions.

 

Plusieurs possibilités s’offrent à l’investisseur actif pour dompter le risque de son portefeuille :

  • Avoir la possibilité de changer son fusil d’épaule : Ce n’est pas parce que le portefeuille est investi sur les marchés actions, qu’il doit l’être à 100% à tout moment. La gestion d’un portefeuille nécessite de pouvoir prendre la décision de sortir du marché lorsque les anticipations sont mauvaises.
  • Diversifier ses investissements pour « capter » la croissance économique là ou elle se trouve. Lorsque l’on investi sur le marché des actions, il faut pouvoir investir dans les zones économiques sources de croissance. Lorsque l’on anticipe des difficultés dans la zone EURO, pourquoi investir sur cette zone ? Lorsque l’on anticipe des difficultés sur le secteur de la banque et de l’assurance, pourquoi investir dans ce secteur ? Par contre, lorsque la croissance se trouve dans les pays émergents, pourquoi ne pas investir dans cette zone ? …
  • Faire confiance à des gérants de renom qui ont démontré leur compétence et leur capacité à capter la croissance.

 

C’est vrai qu’il n’est jamais aisé d’accepter de prendre du risque, surtout lorsque depuis 20 ans, les fonds euros des contrats d’assurance vie nous ont habitué à des rendements attrayants sans risque, mais la crise actuelle rebat les cartes, et les rendements du passés ne seront plus les rendements du futurs.

Comme je vous le laissais entendre dans le dernier article « Perte du triple AAA de la France : Comment protéger votre patrimoine ? L’investissement dans les entreprises sera la seule solution pour créer de la croissance et permettre une sortie de la crise. La gestion pilotée de votre portefeuille devrait permettre de profiter de la capacité des entreprises à s’adapter à cette conjoncture mouvante.