- Le PPD, Privilège de Préteur de Deniers ;
- L’hypothèque conventionnelle ;
- La caution mutuelle ;
Le privilège ne peut être utilisé que dans le cas où le prêt doit servir à payer le prix d’achat d’un bien existant : soit une maison déjà construite, soit un appartement, soit un terrain. Mais il ne peut pas servir à garantir la partie du prêt qui doit financer la construction de la maison, des travaux, ni garantir le financement d’une acquisition en état futur d’achèvement (VEFA).
Le coût du privilège de prêteur de deniers est plus faible que celui de l’hypothèque conventionnelle car il est dispensé de taxe de publicité foncière (0.615 % du montant du prêt). Cependant, tout comme l’hypothèque conventionnelle, en cas de vente de l’immeuble sous garantie ou de rachat de crédit pour améliorer les conditions initiales, avant les deux ans qui suivent la fin du crédit immobilier, il faut payer des frais de mainlevée (Acte par lequel une personne ou un bien est libéré(e) d’une hypothèque, d’un gage, d’une saisie ou d’une opposition)
Calculée sur le montant du prêt immobilier, le montant de la mainlevée peut être estimée à :
- 1,23% pour un crédit initial de 50 000€
- 0,83% pour un crédit initial de 100 000€
- 0,64% pour un crédit initial de 200 000€.
Le montant de cette mainlevée est un élément essentiel lorsqu’il s’agit de choisir la garantie de son crédit immobilier. En effet, les statistiques démontrent que la détention d’un bien immobilier est d’environ 8 ans, contre une durée moyenne de crédit de 17 ans. La mainlevée devra donc dans un certain nombre de situation être payée par l’emprunteur (Divorce, mutation professionnelle, déménagement … ).
L’hypothèque conventionnelle. L’hypothèque conventionnelle est la garantie réelle classique par excellence. L’hypothèque conventionnelle prend la forme d’un acte notarié. Elle est inscrite soit dans l’acte de vente du bien immobilier, soit dans un acte notarié séparé. Les formalités obligatoires de publication au bureau des hypothèques sont réalisées par le notaire.
Les frais d’hypothèque comprennent des impôts, des taxes et la rémunération du notaire ; ils représentent environ 2 % du montant du prêt et sont à votre charge.
L’effet de l’hypothèque disparaît en même temps que la créance, mais l’effacement de l’inscription n’intervient que 1 an après la fin du crédit. En effet, la loi conserve l’hypothèque pendant ce délai pour permettre au créancier de faire jouer ses recours éventuels en cas d’impayés.
Par conséquent, toute revente du bien pendant ce délai de 1 an nécessite un accord amiable de mainlevée du créancier.
La caution est dite mutuelle car il s’agit d’un organisme spécialisé qui mutualise le risque entre tous les emprunteurs qui font appel à lui. Cet organisme remboursera la banque à votre place en cas de défaillance de votre part et se retournera ensuite vers vous.
L’avantage de cette méthode est particulièrement évident si vous êtes amené à revendre votre bien d’ici quelques années. Comme il n’y a pas d’hypothèque, il n’y a pas lieu d’en obtenir la mainlevée, ce qui vous économise des frais de notaire.
Montant du crédit | |||
Nature de la garantie | 50 000 € | 200 000 € | |
Hypothèque | 1 129,00 € | 1 753,00 € | 3 000,00 € |
Privilège préteur deniers | 575,00 € | 770,00 € | 1 159,00 € |
Caution | 850,00 € | 1 300,00 € | 2 100,00 € |
Mainlevée (hyp et PPD) | 445,00 € | 588,00 € | 872,00 € |
Remboursement CAUTION | 450,00 € | 750,00 € | 1 350,00 € |