Nous entrons dans une ère qui n’est vraiment pas favorable pour les détenteurs de patrimoine : Nous entrons dans une ère de faible rendement et même de risque quant à la pérennité du patrimoine.
Les certitudes du passé ne sont plus : l’immobilier de rapporte plus rien, les fonds euros des contrats d’assurance vie sont de plus en plus menacés, les actions dégringolent depuis 10 ans maintenant … Que faire ? Quels investissements choisir ?
Dans cet environnement clairement déflationniste pour le capital, le rentiers et le détenteur de patrimoine est inquiet et doit faire évoluer la composition de son patrimoine afin de s’adapter à ce nouvel environnement économique et financier. Quelques idées devraient vous permettre de prendre les bonnes décisions :
 

  • Plus que jamais, les performances passées ne sauraient préjuger des performances futures. Ce n’est pas parce qu’un actif n’a pas enregistré de baisse depuis 5, 10, 15 ou 20 ans qu’il ne baissera jamais. L’immobilier et les actifs obligataires sont des exemples frappants. La hausse de ces investissements s’explique principalement par la baisse des taux d’intérêts et par le crédit facile. Le monde change… les performances aussi.

A ce titre, je vous encourage la lecture de ces articles : Quelles perspectives pour les prix de l’immobilier ?Perte du triple AAA de la France : Comment protéger votre patrimoine ?et Faut il garder votre contrat d’assurance vie malgré la baisse des rendements ?
 

  • Méfiez vous des placements miracles tels que l’art, le vin, les matières premières ou encore l’immobilier allemand. Dans cette période ou l’investisseur est à la recherche de rendement, quelques intervenants de la place proposent des placements miracles censés permettre de passer les turbulences sans perte de valeur. Dans cet article « L’art, le Vin ou les matières premières agricoles peuvent ils être de bons investissements ?« , nous vous mettions en garde contre la valeur réelle de ces actifs qui ne possèdent pas de valeur intrinsèque, sauf le plaisir qu’il procure.

 

  • Attachez de l’importance à la valeur intrinsèque de l’investissement.On considère qu’un investissement possède une valeur intrinsèque lorsque ce dernier génère par lui même un revenu et donc une valeur capitalisée :
    • La valeur intrinsèque d’une action est lié aux dividendes versés et surtout à la capacité de l’entreprise à augmenter son résultat et à vendre ses produits et services. Indépendamment de la valeur de marché (offre et demande d’action), la valeur d’une action peut être déterminée avec précision.
    • La valeur intrinsèque d’une obligation est fonction du niveau des taux d’intérêt servis par l’emprunteur. Ce taux est fonction des taux d’intérêt des états, de la capacité de l’emprunteur à rembourser sa dette…
    • La valeur intrinsèque d’un bien immobilier est déterminée par le niveau des loyers versés ou lorsque l’on évoque une résidence principale, l’économie locative induite.

    Pour l’ensemble des ces « investissements », l’investisseur peut déterminer la valeur intrinsèque de son investissement. Cela n’empêche pas la spéculation est des écarts plus ou moins importants entre la valeur de marché et la valeur intrinsèque, mais la valeur de base revient toujours sur la valeur intrinsèque.

 

  • Diversifiez vos sources de revenus et de rendement. En l’absence de certitudes et surtout pour celui qui possède la conviction que la valeur des actifs est parfois « sur-évaluée », il est essentiel de diversifier afin de multiplier les sources de revenus et de rendement.  Pour autant, la diversification ne doit jamais être réalisée à n’importe quel prix. N’ayez crainte à rester liquide.

 

 

  • Enfin, n’oubliez pas qu’il n’existe plus de placement sans risque et plus que jamais : RENDEMENT et RISQUE vont de pair.