– Un article écrit sur la base d’un flash bourse publié par Hiboo.expert, notre partenaire qui vous aide à sélectionner les actions cotées dans lesquelles investir à long terme –
Les taux d’intérêts sont en train de monter partout en occident et le 10 ans américain est maintenant à 1,80%.
En Europe, la hausse semble également enclenchée et on note sur le 10 ans français que la résistance à la hausse établie près de 0,30% vient d’être franchie :

Parallèlement, on note que la grande pente baissière sur les taux a également été cassée au mois d’avril dernier : cette pente baissière avait été entamée il y a maintenant presque 14 ans, en 2008, avec le surgissement de la crise des subprimes.

hiboo considère que si ces deux éléments se confirment dans les prochaines semaines, c’est un événement tout à fait considérable qui se produit sur les marchés parce que cela signifie que nous sommes en train de sortir de la longue période exceptionnelle sur le plan monétaire qui a été le résultat de la crise majeure de 2008.
Le plus probable alors est qu’on revienne sur les niveaux normatifs d’avant crise, soit à un niveau entre 3 et 4% pour le 10 ans français : une révolution !
En effet, cela signifie par exemple des taux pour les emprunts immobiliers également au même niveau et donc un coût de l’emprunt rehaussé de plus de 40% pour une durée d’emprunt de 20 ans !
En conséquence, toutes les évaluations d’actifs seront impactées à la baisse, le calcul d’actualisation prenant en compte des taux nécessairement plus élevés.
Les actions les plus audacieusement valorisées premières victimes de la hausse des taux d’intérêt ?
Cela se voit peut-être déjà sur les actions sur les plus audacieusement valorisées et qui seraient donc les plus sensibles à une montée des taux d’actualisation comme Hermès par exemple qui baisse depuis quelques semaines ou Dassault Systèmes :


hiboo pense que nous pourrions être seulement au début d’un long mouvement de réajustement des valorisations et que cela milite pour réduire ou vendre les expositions surcotées ; Hermès et Dassault Systèmes sont en effet proches de 2 écarts types au-dessus de leur droite de régression :
Hermès :

Dassault Systèmes :

Il est possible, mais pas certain, que ces réajustements de valorisation s’étendent à tout le marché d’une part et se fasse brutalement d’autre part ; dans ce cadre hiboo réitère sa recommandation de disposer d’une large trésorerie pour pouvoir investir en cas de secousse boursière.
Parallèlement l’investisseur notera que la pente des taux est parfaite en France, comme en Europe :
Cela signifie que le prix des emprunts augmente avec leur durée : cet élément est favorable au secteur bancaire qui pour partie emprunte court, notamment auprès de la banque centrale, et place long. Ce secteur pourrait être favorisé dans le cadre d’une allocation top down.
En contrepartie de ces éléments, l’investisseur prendra en compte que le mouvement de reprise des taux pourrait être moins fort que ce que pourrait escompter le marché parce que :
- les banques centrales pourraient devoir tenir compte du montant très élevé de l’endettement des États ;
- les taux en Europe pourrait monter significativement moins qu’ailleurs, la zone € jouant le rôle de refuge au niveau mondial qui tinrent le Deutsche Mark ou le franc suisse au niveau européen autrefois : dans ce cas la hausse du 10 ans français pourrait s’arrêter autour de 2% ou moins.
Dans ce cadre la recommandation d’hiboo est de bien prendre en compte la complexité des évaluations macro-économique et de leur préférer les évaluation micro-économiques dans le cadre des placements, dès lors que la trésorerie est constituée : les investissements seront alors concentrés sur des sociétés leaders et non surcotées, et cela sans tenir compte d’éventuelles craintes d’évolution des marchés, des taux ou des économies.
Analyse et commentaire complémentaire ajouté par Guillaume FONTENEAU
Mais également une hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers qui va pénaliser le marché immobilier ?
Les conséquences de ce mouvement de hausse des taux d’intérêt ne s’arrêteront pas au marché actions. Tous les actifs devraient être concernés et notamment les marchés immobiliers les plus audacieusement valorisés. Si la hausse des taux d’intérêt devait se confirmer, les taux de crédit immobilier augmenteront inexorablement comme nous vous l’expliquons depuis des mois, dans cet article par exemple « L’année 2022 entre hausse des taux de crédit immobilier et baisse du taux d’endettement.«
Une hausse des taux d’intérêt qui devrait mettre fin à l’euphorie du marché immobilier et ralentir du mouvement de forte hausse des prix constatées partout depuis 2018.
En revanche, il ne faut pas tomber dans un pessimisme excessif, car les prix ne sont globalement pas exagérément élevés en France, sauf dans quelques régions comme Paris, Lyon ou encore le Genevois.
Ainsi, dans l’ensemble, la hausse des taux d’intérêt devrait permettre d’assainir la dynamique et mettre fin à une surchauffe qui devenait dangereuse. Rien de catastrophique et une hausse des taux d’intérêt qui ne remet pas en cause les bons fondamentaux du marché.
En revanche, dans les villes marquées par la bulle immobilière (Paris, Lyon, Genevois, …), la hausse des taux pourrait avoir des effets plus profonds sur la baisse des prix, à l’instar de l’analyse précédente sur les actions les plus audacieusement valorisés.
Le raisonnement est le même pour l’immobilier d’entreprise détenu par les SCPI tant les niveaux de valorisation ont profité de l’excessive faiblesse des taux d’intérêt.
Bref, les biens immobilier les plus audacieusement valorisés, ceux qui ont le plus profité de la baisse des taux pourraient être les premières victimes de la hausse des taux d’intérêt tout comme les entreprises de croissance ou tech à la valorisation audacieuse.
A suivre.
Merci Guillaume.
J’ai le sentiment que l’effet le plus délétère en France va etre rapide et catastrophique, je parle du budget de l’état, et on sent deja Bruno Lemaire frétiller sur le sujet (le dogme du 3%, c’est de l’histoire ancienne).
Avec plus de 2 000 milliards d’emprunt en stock, si un seul quart augmente ses intérêt de 1% c’est deja 5 milliards de plus a sortir du budget de l’état.
Les 3%, c’est 3% de un peu plus de 2000 milliards également (le stock est quasiment égal à une année de PIB) donc 60 milliards. On passe donc à chaque % de taux un déficit additionnel de 0,3%.
l’effet boule de neige, c’est vu la diminution prévue des QE et des rachats de dettes sur le marché, de la baisse de crédibilité de l’état en tant qu’emprunteur et une nouvelle hausse des mêmes taux.
J’espère … me tromper.
Non, tant que les taux restent inférieurs à l’inflation au contraire… la dette se rembourse toute seule.
A condition que les recettes de l’état suivent l’inflation, oui.
En période d’inflation, on sait que l’un court apres l’autre et que si le lien est étroit, alors l’inflation n’est pas maitrisable.
D’ou a nécessité de découplage, et ses effets boomerang.
Une partie de la dette de l’état est indexée par ailleurs, et celle la croit sans état d’ame.
Sauf que l’inflation est due a l’augmentation des matières premières, et à rien d’autre… Les salaires ne suivent pas, car les entreprises n’y survivraient pas. Et les matières premières ne sont pas produites en France,(à part les produits agricoles qui profitent des baisses de production d’autres pays ). Pétrole, gaz, cuivre, métaux , ect… tout celà vient de l’étranger, (on n’a plus de mines ni même d’acieries), et leur augmentation est due au fait que la planète a ses limites. Même la crise des semis conducteurs est du au fait aux pénurie d’eau qu’a subi Taiwan ( et cette industrie est trés consommatrice d’eau), et la chine qui a dû freiner la production d’électricité hydraulique ( suite à la sécheresse de cet été dans le sud-est du pays) , et donc l’alimentation en électricité de ses usines. La production de pétrole conventionnel n’augmente plus depuis des années, ( les puits n’étant pas éternels), l’augmentation de production de ces dernières années n’étant dû que au pétrole de schiste US . Et le pétrole de schiste demande d’énormes investissements. Tout est lié. On fait croire que les pénuries sont dues au covid, ce qui est faux ( d’ailleurs L’Asie n’a pas été impactée par des confinements en 2021). C’est l’énergie qui commande le monde, et rien d’autre. La croissance éternelle n’est pas possible, et le budget de l’Etat ne s’améliorera jamais, à moins de croire au père Noel ( ou à la ruine des épargnants)
En revanche, il ne faut pas tomber dans un pessimisme excessif, car les prix ne sont globalement pas exagérément élevés en France, sauf dans quelques régions comme Paris, Lyon ou encore le Genevois.
Avez vous vu la moyenne ou médiane des salaires dans ces 3 zones comparé au reste du territoire ?
L’immobilier est en lien donc pas de surévaluation. Ces zones sont comme les leaders mondiaux de Rouvier …..
De mémoire, l’effort pour l’acheteur est plus élevé à Lyon qu’à Paris. Si je retrouve les sources…
Il n’empêche que Paris se dépeuple peu à peu, et que sans retour des étrangers, les biens de petite taille (très cher), qui seront mis sur le marché en 2022 vont parfois avoir du mal à trouver preneur. A contrario, sur les grandes surfaces, certains promoteurs observent un retour des prospects. Là encore, il va falloir attendre un peu pour voir si les ventes se concrétisent.
« l’effort pour l’acheteur est plus élevé à Lyon qu’à Paris »
Certes. Mais Lyon, a des atouts dont Paris ne dispose pas, à savoir :
– moins de 2h de mer et montagne,
– de l’ensoleillement,
– gastronomie ++ accessible en termes de prix,
Donc les fondamentaux de prix sont en lien avec les caractéristiques.
Il y a juste que les Lyonnais ont une psychologie particulière qui ne va pas dans le sens de relations cordiales à autrui.
+111
« – de l’ensoleillement »
De l’ensoleillement à Lyon ? Mieux qu’à Paris, certes (+30 jours/an). Mais tellement moins que chez moi 😁.
La BCE ne va pas tuer sa mère l’Europe pour qui elle vit. Les taux d’Etat augmenteront mais raisonnablement grâce à des injonctions d’euros par milliards pour ne pas déclencher une grexification de toute l’Europe du
Sud et éviter une catastrophe du genre de celles qui ont amené les guerres. Et l’inflation amoindrira la douleur.
En revanche les actions, mais surtout l’immo vont souffrir (c’est la baisse des taux qui a fait monter l’immobilier à Paris notamment ; à cause inverse, conséquence inverse avec le télétravail en plus) et ne l’oublions pas l’assurance vie bourrée de fonds euros … l’adaptation va être douloureuse avec l’inflation qui va ronger le capital et les sorties qui seront bloquées si besoin.
« La BCE ne va pas tuer sa mère l’Europe pour qui elle vit. »
La BCE fera ce que lui demandera l’Allemagne. C’est l’Allemagne qui paye, donc c’est l’Allemagne qui commande.
Merci pour cet article très intéressant, cependant conseiller de vendre Hermes et DassaultSystème il fallait oser.
Il ne manquait que Air Liquide et c’était le trio magique.
Depuis 20 ans, elles sont toujours au top et n’ont jamais longtemps et beaucoup baissé, je considère plutôt que leur très récent repli est une belle occasion pour rentrer ou se renforcer à long terme bien sûr.
Concernant l’immobilier, cela fait également environ 30 ans que l’on attend une vraie correction, j’ai la aussi le sentiment qu’il vaut mieux investir à long terme sans se poser de questions, sinon on finit par ne jamais se lancer.
+1 : des dossiers de qualité, on les conserve à long terme.
Penser que Paris, Lyon, Genève, Air Liquide, LVMH, L’Oréal vont se gauffrer, c’est possible.
Si c’est le cas, le reste vaudra le coût de la brique de construction ou l’encre du papier de l’action.
D’autre part, si l’euro s’effondre, la monde aussi.
Il n’y a pas qu’hiboo qui cible ces valeurs. Pas plus tard que ce matin, j’ai lu deux articles les conseillant à la vente. Si tous le monde conseille de les vendre, elles vont baisser, à tort ou à raison 🙂.
Disons que si les résultats trimestriels sont en ligne avec les annonces, elles continueront sur leur erre, mais si elles lancent un avertissement sur résultats, ça va dégager sec.
Pour info : j’ai du Dassault Systèmes et du Air liquide, et je n’ai pas l’intention de vendre.
C’est marrant, ça il y a une foule de gens pour une dire une quasi-unanimité qui n’a jamais connu de vrai krash à la bourse (pas le truc de 200 ni celui de 2020) ni de vraie baisse de l’immobilier. Si, à Paris, l’immobilier peut baisser, c’est deja arrivé, et à Lyon n’en parlons pas.
En revanche, celui qui a des taux fixes pour avoir emprunté bénéficie sur immobilier d’une rente puisqu’il rembourse de plus en plus en monnaie de singe, et comme en immobilier locatif l’important se calcule sur la différence entre loyers et charges incluants les mensualités, si les loyers augmentent de 4% par an alors que les remboursement d’emprunts restent inchangé, en 5 ans c’est colossal et en 10 ans la martingale.
On peut dans ces conditions se permettre de perdre 20% sur l’actif en se gavant sur le cash flow.
Sauf si le gouvernement….. mais ne leur donnons pas de mauvaises idées qu’ils peuvent (en plus) avoir tous seuls.
Désolé, plus haut je voulais écrire 2008 et 2020. Un vrai krach, c’est 1987. Dans l’immobilier, c’est quand es agences comment a déposer le bilan.
2021, année historique pour les AI. Ce n’est pas demain qu’elles vont déposer le bilan.
Où se situe le boulot en France (on oublie l’argument vaste blague sur le TT qui va révolutionner la manière de travailler en ne nécessitant pas de présence sur site) ?
« Si, à Paris, l’immobilier peut baisser, c’est deja arrivé »
Oui en 1991, entre 35 et 40%, les prix ont retrouvé leurs niveaux de 1988 en 1998/99. Bof sur le long terme on reste gagnant car depuis 2000 les pris n’ont fait que grimper.
+1
Ou sont les hausse de l’immobilier en 2021, est-ce à Paris?
Un agent immobilier, c’est comme un rapace, il ne mange pas tous les jours. Une fois pas mois lui suffit, deux mois, trois mois c’est tenable, mais pas trop longtemps et tous les quinze jours c’est Byzance.
Il a poussé beaucoup d’agences partout l’an dernier. En général ca finit toujours mal.
Comparer la hausse de l’immobilier 2021 entre les zones rurales c’est comme comparer la hausse Air liquide à CGG.
L’un est un placement patrimonial et l’autre spéculatif.
Au prochain retournement de tendance, l’un baisse et l’autre plonge droit vers les abymes.
7% de commission sur 200 000, c’est 14 000.
4% de commission sur 600 000, c’est 24 000€. On tient plus longtemps.
Du coup, si les prix baissent…
Et je pense à ces pauvres collectivités locales et à l’état, qui touchent leur pourcentage en droits de mutation… Quel sentiment d’appauvrissement si l’immo venait à baisser !
Oui l’immo leur a compensé la perte de la TH !
L’immobilier a baissé à Paris en 2021, que vous le vouliez ou non, et des grandes villes ont fait +16%, sans être ‘rurales’ pour autant. Ce sont des faits.
Peut-etre que la contrainte sur le loyer, les interdictions des meublés de courte durée, et l’imposition d’un loyer de coloc égal a celui d’une loc ne sont pas étrangers à ce fait, outre le dés-attrait pour les métropoles,certes peut-etre passager.
Il n s’agit pas de me battre sur de petits points mais d’indiquer qu’il faut se méfier des certitudes (l’immo à paris est toujours gagnant, vous acheter de l’air liquide, ca ne peut que monter).
Guillaume met en exergue des paramètres de long terme,
Je ne dis pas que Air liquide ou Paris ne peuvent que monter mais qu’il est moins risqué d’investir à LT sur ces actifs plus que sur des biens plus volatiles.
Et si l’inflation perdure l’immobilier sera un actif défensif: dépréciation de la monnaie donc maintient de sa richesse un peu comme l’or.
BRUNO BERTEZ, ce matin.
https://brunobertez.com/2022/01/26/editorial-important-mission-accomplie-pour-la-fed-eh-oui/
Vous auriez tort de croire que je suis un critique forcené du travail de la Fed. ce serait faux et archi faux.
Je suis un critique sans concession de leurs théories, de leurs modèles économiques, de leur conception de l’économie politique , de leur activisme, de leur communication etc, c’est vrai.. mais il y a une chose que je reconnais: c’est le fait que eux, ils savent travailler les marchés; ils sont excellents pour cela. ce sont des gens de marchés, ils ont cela dans leur ADN.
Ils connaissent la bourse, ils savent la manipuler et ils savent la piloter; ce sont non pas des experts de la chose monétaire, il y a longtemps qu’ils ne savent même plus ce que c’est que la monnaie, non, mais ce sont des experts des marches financiers et de la spéculation.
Il a y a un an environ j’ai expliqué que la Fed ne pouvait tolérer sans réagir la folie spéculative évidente qui s’emparait de la Bourse, folie évidente avec la participation du petit public, avec la prolifération de véhicules simples supports d’escroqueries comme les SPACs , les actions dites Memes, les IPO pourries et bien sur les actions collectives manipulatoires des syndicats de petits joueurs.
J’ai écrit que tout cela ne pouvait durer, et qu’il fallait s’attendre à ce que cela ne dure pas.
Regardez les graphiques ci dessous vous voyez que c’est ce qui s’est produit; le secteur phare de la pourriture, les SPACs a plus que décroché, il a quasi accompli son aller retour.
Les SPACs ce sont ces véhicules vides qui collectent de l’argent rien que pour pouvoir spéculer avec mais n’ont pas d’idée à priori, ce sont des véhicules pour saisir des opportunités!
Et j’avais attiré l’attention sur le Phare de l’autre pourriture, le fond géré par Cathie Wood, ARK; un fond idiot dans son principe articulé autour du concept creux et trompeur d’Innovation.
Tout rentre dans l’ordre .
Cet article est important car tout cela s’est fait sans tambour ni trompettes, la Fed fait son travail, elle l’a bien fait et a sa place je me demanderai si , ce travail étant fait, il ne va pas bientot etre temps de stabiliser en profondeur le marché. Subrepticement, sans communication.
L’Ideal au plan technique serait de perdre encore quelques pourcents sur la pourriture tandis que le fond du marché , sur les valeurs de qualité se stabiliserait: faire décrocher les mains faibles , mais sans déstabiliser les détentions des mains fortes.
La mission est accomplie et bien accomplie quand au fond , reste maintenant à organiser la Com, à faire prendre conscience que l’écume est résorbée, que le marché a été assaini et que cet assainissement va permettre une nouvelle étape.
Ce que la Fed a fait avec l’aide des grandes institutions était indispensable et comme je le dis cela a été bien fait, très bien réalisé; mais on touche au terme, on a fait, quasi fait le tour; peut être encore un petit rinçage d’accord, mais le plus gros est fait.
Et cela a été fait alors que les indices, n’ont pas subi de dégâts majeurs. Donc les grandes masses sont quasi intacts, on n’a pas brisé les indices ou les vrais indicateurs techniques importants. on a en quelque sorte épongé, ramassé l’écume, sans toucher a la vague de fond ou au niveau de la mer.
Je me trompe peut etre mais par expérience j’ai l’habitude de raisonner comme les régulateurs et ici je me dis qu’à leur place, je considèrerai que ce qui a été fait est bien fait et que l’on peut passera une autre étape.
La fed n’a aucun intérêt à s’attaquer au problème des évaluations boursières, elle a intérêt à s’attaquer a la spéculation des petis mais pas à fracasser le niveau des valorisations.
Or si on continue , c’est le niveau de valorisation des marchés qui va être affecté, remis en cause, on va douter. Cela se voit deja dans les notes des brokers, ils se posent la question des multiples cours bénéfices. Or c’est par ce bais du contrôle des niveaux de valorisation que la Fed a les outils pour manipuler les marches. Tant qu’elle réussit a imposer le lien entre taux d’intérêt nuls ou négatifs et multiples cours bénéfices élevés, elle contrôle le marché, si elle autorise la mise en doute de la famesue équation qui relie les taux au multiples cours-bénéfices, elle se retrouve toute nue; à poil!
La Fed veut casser la spéculation et ramasser l’écume, elle ne veut pas briser le lien entre taux d’intérêt et valorisations
C’est le mythe qui lui donne le contrôle du marché.
Je vous invite à réfléchir sur ce texte.
EN PRIME
L’une des histoires remarquables de 2020 et 2021, qui a suscité de nombreuses comparaisons avec 2007 juste avant l’éclatement de la bulle du crédit / immobilier, a été la flambée record d’émissions de chèques en blanc, ou SPACs.
Les investisseurs ne trouvant plus didées ou d’opportunités remettent leur argent à un investisseur de marque qui promet de trouver un investissement approprié sur une période donnée ou de rembourser l’argent.
Le problème avec les SPAC, c’est que malgré toute l’euphorie et tous les millions de frais qu’ils créent pour les sponsors et les organisateurs, ils ont tendance à sous-performer le marché large.
Grâce à Goldman, nous avons maintenant des preuves empiriques que la bulle SPAC actuelle ne fonctionne pas mieux ; en fait, les rendements semblent cette fois encore plus déplorables qu’avant l’éclatement de la dernière bulle.
Comme l’observe David Kostin de Goldman, l’émission de SPAC s’est récemment accélérée malgré l’incertitude réglementaire persistante. Alors que le boom des SPAC au premier trimestre a vu une moyenne de 21 SPAC chaque semaine, levant quelque 6 milliards de dollars de capital en moyenne, ce nombre a chuté au deuxième trimestre à moins de 4 introductions en bourse de SPAC réalisées chaque semaine alors que les taux réels augmentaient et que les actions à forte croissance se vendaient plus largement. Cependant, jusqu’à présent au 3e trimestre, la bulle SPAC tente de faire un retour provisoire, avec une moyenne de 6 introductions en bourse de SPAC levant 1,2 milliard de dollars de capital total chaque semaine, car « la baisse des taux réels semble avoir fourni un nouveau vent arrière à l’émission de SPAC.
Les actions des sociétés « de-SPAC » ont connu des difficultés au cours de l’année écoulée, car elles sous-performent considérablement le marché dans son ensemble.
les spac non investis ont deux ans a parti de leur date de création pour investir,et peut-ete désormais à bon compte, mais aux us il y a en effet plus d’abus que de bon filons;