C’est devenu une banalité de le dire, les crises, et celle ci ne fait pas exception, sont un accélérateur des tendances de l’histoire.
La financiarisation de l’économie qui s’est accélérée à l’occasion de la crise de 2001, avec la baisse persistante des taux depuis lors, évoluait «à bas bruit» jusqu’en 2019.
Après l’accélération de la baisse des taux d’intérêt depuis 2001, puis avec les nombreux quantitative easing depuis 2009, «A bas bruit» est un euphémisme, aux yeux des cassandres, prophétisant l’éclatement du système financier mondial, compte tenu des excès de l’inflation monétaire, que ces derniers considéraient comme ayant déjà dépassé l’acceptable.
Pourtant nous n’avions encore rien vu. Les divers plans de relance américains dépassent en ampleur non seulement tout ce qui a été fait dans le passé lors des périodes des plus grandes crises, mais, et c’est le plus important, les limites de l’impossible (ou du raisonnable) semblent être toujours repoussées plus loin.
Ils en sont à environ 25 % du PIB, certes étalé sur plusieurs années, mais c’est un record et ce n’est sûrement pas fini. En effet, si les politiques se rendent compte qu’ils peuvent actionner la pompe à finance sans conséquence perverse immédiate, nul doute qu’il continueront.
De surcroît, l’innovation monétaire avec les monnaies digitales telles que les crypto-euro pourrait permettre de nouvelles expérimentations dont nous ne connaissons pas encore les bénéfices. Nous pourrions prochainement entrer dans une nouvelle ère monétaire comme nous l’expliquions dans cet article « Le crypto-Euro, un euro digital qui serait le préalable à une révolution monétaire ?«
La finance mondiale, n’est pour le moment en tous cas, pas capable de la moindre réaction, ni de la plus petite mise en doute, de la stabilité du château de carte financier sur lequel nous dansons.
Qui voudrait lutter contre la FED, la BCE, la banque d’Angleterre et du Japon réunies ?
Les motivations avouées des USA sont bien connues et non contestables : remédier aux conséquences de la covid, rénover les infrastructures, passer au «vert» en tous domaines, dans un 3eme temps remettre sur pied l’éducation pour tous (il y a aura cela aussi), mais naturellement il y a un non dit pourtant essentiel : la rivalité avec la Chine.
Tout se passe comme si, profitant de l’adversité, les USA mettaient en place un budget de guerre, (économique) afin de récupérer le leadership mondial que la Chine était en train de leur challenger.
C’est probablement le cas, et avec raisons, pour la paix du monde entre autres.
En effet, tant que les USA restent maîtres du monde comme jusqu’à présent, ils ne verront pas la nécessité d’un conflit armé avec les chinois. Or la prééminence militaire passe par le domination en matière industrielle et technologique.
En corollaire, si l’Amérique veut pouvoir continuer d’imposer le dollar comme monnaie au monde, elle doit pouvoir faire montre d’une supériorité militaire sans faille.
C’est aussi pour cette raison qu’ils continueront à mettent le «paquet» !
Pris dans les confinements et les retards de vaccination, les médias autant que les particuliers mesurent encore mal les conséquences mondiales futures de ces orientations initiées par Trump mais largement amplifiées par Biden.
Pourtant, nous sommes à la veille d’une révolution en matière économique, et d’une croissance sans précédent pour l’occident, ainsi que pour la Chine par ricochet, donc quasiment le monde entier.
La libération des esprits en fin de crise, associée à des dépenses quasi illimitées, aura un parfum d’années folles, et sans nul doute disproportionné par rapport aux années 20.
La limite à ce scénario et qui sonnerait le glas de la fête, serait la hausse des taux de base des banques centrales.(à différencier des taux longs déterminés par le marché, mais quand même sous tutelle)
Mais, quand et pourquoi les banques centrales décideraient elles de les augmenter, alors que cela casserait cette belle opportunité de croissance mondiale, tout en réduisant le risque de conflits ?
Franchement je ne vois pas de réponse pour le moment…
Évidemment, ici en Europe, surtout dans le sud, nous n’aurons qu’une partie marginale de ce gigantesque gâteau, mais il faut le prendre comme un lot de consolation… Et puis nous aurons sûrement nous aussi, quelques plans de relance supplémentaires, afin d’éviter l’asphyxie…
Depuis plusieurs mois, ici sur le blog, et même avant tous ces plans de relance, nous avons été parmi les premiers à parler d’inflation des actifs, et de la possibilité de décorrélation de la valeur des entreprises (donc de leurs cours boursiers) avec les paramètres traditionnels utilisés pour leur estimation (comme le PER).
Tesla est à ce titre emblématique : à lui seul Tesla (dont la production est marginale en quantité) vaut la moitié de la capitalisation automobile mondiale.
Est ce normal ?
Tout ce que l’on peut en dire, c’est qu’il s’agit d’une projection vers le futur.
Cela va s’accentuer sans nul doute, et s’étendre jusqu’aux entreprises plus traditionnelles pour autant qu’elles donnent le sentiment de rentrer dans la 4eme révolution industrielle, et plus globalement dans le monde de demain.
Signe qui ne trompe pas, on constate que les marchés allemands et japonais, forts de leurs valeurs industrielles exportatrices sur-performent déjà d’au moins 10 % le CAC 40 par rapport aux plus hauts de janvier 2020.
Nous avons en effet devant nous la conjonction de deux phénomènes :
- Toute cette manne monétaire se retrouve en partie dans les circuits financiers et les achats d’actions. (par exemple on sait qu’aux US l’argent distribué récemment aux familles est réinvesti à hauteur de 37 % dans la bourse) ;
- Les entreprises mondiales vont bénéficier directement de la croissance économique, donc verront leurs bénéfices s’accroître fortement.
Cela devrait faire monter les cours boursiers au ( 7eme) ciel ! Personne ne sait encore jusqu’où les indices boursiers vont grimper.
Mais disons par exemple, que sauf accident non prévisible, le CAC40 peut facilement atteindre 7000 points dès cette année. Et il est probable que la hausse doive se poursuivre quelques années ensuite.
Une remarque :
Il est d’autant plus raisonnable d’y croire qu’aucun consensus n’est encore apparu dans la presse spécialisée à ce sujet.
Si jamais on assiste à la grande rotation séculaire des obligations vers les marchés actions, la bourse flambera alors sans limite. La différence de rendement attendu entre emprunts d’États (0% en France, 1,7% aux US) et les marchés actions (7,5% d’après la « prime de risque » du SBF 120) milite depuis au moins 12 ans pour ce scénario.
Merci Julien pour cet article dont je partage l’analyse.
Cette nouvelle espérance que nous autorise l’après Covid-19 est une réponse parfaite à la desépérance d’avant covid-19. C’est une réponse parfaite aux giletsjaunes et autres mouvements de contestation sociale qui ont traversé le monde depuis quelques années.
Fin 2019, j’écrivais cet article La grève de la mondialisation se généralise ! Nous vivons la grande transformation du monde au terme duquel j’expliquais :
« Serions nous en train de vivre la mondialisation de la révolte des gilet jaunes ? Les travailleurs pauvres du monde se révoltent ! Partout dans le monde, les travailleurs pauvres font grève du libéralisme et exigent moins d’inégalité, plus de pouvoir d’achat, des salaires plus élevés ou des impôts plus faibles. C’est la mort officielle de la mondialisation heureuse !
La grève de la mondialisation pourrait profondément modifier la nature de nos économies. Depuis quelques mois, je vous parle de la grève du consommateur. Il s’agit probablement d’une erreur d’analyse. Ce n’est pas seulement le consommateur qui entre en grève, c’est aussi le producteur ! Nous entrons dans une véritable grève de la mondialisation !
La démondialisation accélère ! Nous sommes en train de vivre la grande transformation du monde comme nous l’analysions dans cet article « De « l’étrange défaite » à la « grande transformation » d’Emmanuel MACRON ? ». Cette notion de grande transformation est importante, elle fait référence au livre de Karl Polanyi, économiste hongrois qui a analysé la crise de 1929 et la montée du fascisme dans les années 30.
Dans son ouvrage phare, « La grande transformation« , il détaille, notamment, l’expression d’un double mouvement de la société qui se protège contre les excès du dogme libéral du tout marché. Face à un libéralisme qui s’impose et qui tend à imposer le marché au détriment de la société, il se met en place un double mouvement, une forme de réaction de la société qui se protège ainsi des excès de ce tout marché. En 1936, ce double mouvement peut expliquer la montée du front populaire ou du fascisme ; En 2020, il pourrait aboutir sur un front populaire écologique comme nous le détaillons dans cet article « En 2020, Face à une politique monétaire nuisible, la politique budgétaire va financer le front populaire écologique. ».
Depuis 20 ans, la mondialisation explique une partie importante de la déflation dans laquelle nous sommes actuellement… dans les 20 prochaines années, la démondialisation sera t’elle à l’origine d’une inflation forte, possiblement non anticipées ? (cf »La démondialisation qui s’engage est elle source d’une inflation mal anticipée ?« , article dans lequel nous vous faisions part de cette perspective non négligeable).
Mais qui peut vraiment anticiper ce qu’il va se passer ?Faut il anticiper un cocktail explosif composé d’inflation, de hausses des salaires, de baisses des profits, de récession, de baisse du pouvoir d’achat ?
Bref, les gilets jaunes ont ouvert la voie à la grande transformation dont nous sommes aujourd’hui incapable de comprendre les conséquences !
Finalement, la covid19 sera peut être une chance que nous saurons saisir pour réparer les maux de nos sociétés.
Et si c’était ça le véritable grand reset ?
Etant investi en bourse, cette prévision (bien qu’un peu trop optimiste selon moi) me réjouit de prime abord.
Néanmoins, à la réflexion, les français étant peu investis en bourse, et ayant une retraite essentiellement basée sur la réversion et non les fonds de pension, tout me laisse penser qu’il va y avoir paupérisation des retraités comparés aux américains pour ne citer qu’eux. Et cela même avant une quelconque réforme des retraites. Il serait temps que les français acceptent le risque pour se développer. Le refus de la vaccination (synonyme de stagnation ou retard dans le redémarrage de l’économie) pour 40% de nos compatriotes est le reflet d’un pays difficile à décrotter (certains diront à réformer). A croire que certains se complaisent dans les perfusions financières de l’économie avec le confinement, et qu’au final ils/nous payeront/s un jour ou l’autre.
Les indécrottables qui refusent la vaccination ont d’excellentes raisons de le faire si on est un tant soit peu objectif et que l’on accepte d’autres sources que celle des « ayatollahs » du conseil scientifique…stop aux analogies à deux balles !
La vaccination est devenu un chantage parce qu’il n’existe soi-disant aucun traitement…et la vérité c’est que la gestion de cette épidémie dans la majorité des pays occidentaux est un véritable scandale !
Laissez moi rire. Quelles sont vos soit disantes autres sources que auxquelles vous faites confiance pour leur objectivité ? Facebook ? Twitter ? (qui ne vivent que par le buz, donc le like et le retweet de toute une faune hétérogène ).
Et la vaccination n’est pas un chantage, c’est la seule issue possible. Vous sous entendez qu’il y aurait un traitement. Dites moi lequel, ça m’intéresse en tant que professionnel de santé.
La vérité est que le vaccin est la seule issue. Il est globalement bien supporté, et surtout sa balance bénéfice risque est très favorable.
Pour être totalement transparent, et lutter contre les théories complotistes, les autorités, les médecins, et les labos remontent un maximum d’informations sur les effets secondaires. Sauf, qu’au lieu de rassurer, les médias (qui devraient déjà apprendre la différence entre un sérum et un vaccin) en font leur choux gras en boucle, et l’effet obtenu est d’avantages d’angoisse (alors qu’on cherchait à rassurer et être transparent). Vous qui semblez si malin et connaitre les vérités, quelle est la solution pour bien gérer cette crise ? Comment, par exemple, expliquer et raisonner des français qui pour certains font toute confiance à l’astrologie ?
Si on faisait pareil cas, et surtout pareil traitement médiatique des 10 morts quotidiens sur nos routes, il faudrait absolument arrêter de vendre et de conduire des voitures.
JP,
Puisque vous êtes un professionnel de la santé,je ne vous apprendrais rien en précisant que ce virus est redoutable en raison du fait qu’il mute constamment et semble pour l’instant se déjouer des effets de la vaccination à long terme suivant les cas.
Je suis évidemment favorable pour la vaccination à court terme car il n’y a pas d’autres choix, et l’on peut souhaiter qu’avec le temps les conséquences de ce virus ne seront plus délétères, à l’instar de l’expérience d’autres pandémies historiques.
Pourtant j’apporterais un petit bémol à votre enthousiasme bien légitime, sachant qu’il faudra sans doute envisager comme pour la grippe classique, de nouvelles injections au fil des mutations successives du virus. (ce qui vous l’admettrez n’est guère risible !)
Dés lors comment ne pas comprendre le « wait and see » frileux, adopté par certains, puisque à l’horizon long terme du comportement de ce virus l’incertitude reste pour l’instant totale ?
Par ailleurs comment expliquer le peu d’informations positives et de statistiques solides précisant la progression de résultats supposés bénéfiques de cette vaccination de masse opérée dans certains pays connus ayant commencé leur déconfinement et qui devraient servir d’EXEMPLES au niveau mondial ?
Cette vaccination pour des dizaines de millions de personnes et les progrès de la science permettent d’envisager une éradication totale de ce fléau, et l’un des rôles des marchés est évidemment d’anticiper,mais pour autant rien n’est gagné à 100 %
Il semble donc bien prématuré d’envisager que la planète redevienne rapidement un petit village permettant de circuler librement en toute sérénité ,même si à l’évidence tous les espoirs semblent permis.
JP
Ci joint ce lien pour simple info scientifique, et……. pour prendre quelque recul nécessaire.
Nota Bene : il existe bien des croyance, et l’astrologie que vous avez mentionnée n’est pas la seule !😉
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-efficacite-anticorps-reduite-zero-moins-80-jours-85338/
Bonjour,
Même si je suis pour la vaccination je comprends très bien qu’aujourd’hui comme le dit JP : « Dés lors comment ne pas comprendre le « wait and see » frileux, adopté par certains, » face notamment au vaccin AstraZeneka. Même si le risque est faible, une ambolie n’est pas quelque chose de benin (pour moi déjà 2 à mon actif et très content d’être encore là!). J’aimerais donc mieux attendre la disponibilité d’un vaccin Pfizer ou Moderna (quelques semaines ou mois), en me protégeant au maximum contre le virus plutôt que de prendre le risque de l’Astrazeneka.
Je dirais que cette façon de voir les choses n’est peut être pas très rationnelle mais très humaine.
Bonsoir Badtimes,
J’ai répondu à JP en tant que CHRIS,et
je comprends très bien votre méfiance :
Pour info,et excusez moi si je m’éloigne un peu du sujet,les cas de rejet par notre corps d’éléments étrangers existent parfois,même s’il faut toujours garder à l’esprit la notion primordiale de bénéfices- risques pour toute thérapeutique :
J’ai ainsi subi 3 interventions chirurgicales inutiles suite à la pose d’une prothèse pour une hernie inguinale ,(2 cas seulement de rejets pour 1000 d’après les statistiques que nous sommes conviés à croire).
Je suis donc revenu à la case départ avec cette banale hernie impossible à traiter, mais heureusement rien à voir avec la redoutable COVID !
Rebonjour Badtimes,
Ci joint pour information un lien d’un magazine sérieux : « Pour la science », à propos de supposés (?) effets secondaires du vaccin Astrazeneca que vous évoquez.
N.B. : Le principe du bénéfice-risques concerne TOUS les médicaments sans distinction.
À chacun de l’apprécier en fonction de sa situation…….
https://www.pourlascience.fr/sr/covid-19/thromboses-ce-que-l-on-sait-des-effets-indesirables-du-vaccin-d-astrazeneca-21710.php?from=EMA21VPC&utm_source=email&utm_medium=email&utm_campaign=nl_pls_hebdo_0904
Comment ne pas au minimum pouvoir envisager que notre système de santé puisse être perverti par l’argent…? qui a intérêt à nous faire croire que la seule issue est le vaccin…? Pourquoi ne pas donner le moindre crédit à des personnalités reconnues dans leur domaine comme PERONE, RAOULT, TOUBIANA, HENRION-CLAUDE, JOYEUX et tant d’autres en France comme à l’étranger ?
Mais c’est vous qui me faites rire avec votre balance bénéfice/risque…que pensez vous alors du ratio conséquences économiques et sociales des mesures prises/risque de mourir du COVID…n’aurait-il pas été plus rationnel de dépenser des millions pour créer des lits dans les hôpitaux, laisser les médecins prescrire de l’ivermectine ou de l’hydroxychloroquine qui lorsqu’ils sont pris à temps réduisent la charge virale et diminuent considérablement la probabilité d’occuper un lit d’hôpital, plutôt que de donner des milliards aux labos pharmaceutiques en leur promettant de prendre en charge toutes les indemnités à verser aux victimes et à leurs familles, et qui bientôt, variants obligent, vont tenter de nous vacciner tous les ans !? Il est pas beau le jackpot…? Ah, pardon, c’est être complotiste que de penser cela, c’est pas bien !
Alors je vous laisse à vos certitudes de « professionnel de la santé »…sachez quand même que bon nombre de professionnels de la santé ne pensent pas comme vous…les avis sont partagés !
Mais la vérité finira par être dévoilée avec le temps…les grands médias retourneront alors leur veste !
Je suppose Chepiok que vous vous adressez surtout à JP qui a précisé la notion de » bénéfices-risques »que vous n’abordez pas suffisamment au sens large.
Le coronavirus représente sans doute une situation inédite,mais il semble vous avoir échappé que certaines maladies graves comme le cancer, autre fléau actuel, impliquent de prendre position en envisageant le bénfice-risque d’une chimiothérapie ou d’une chirurgie, aux conséquences potentiellement redoutables selon les cas, mais incontournable au risque de disparaître.
La notion de bénéfice-risque vécue en direct par bon nombre de malades qui essayent de lutter désespérément contre la mort est donc loin d’être risible dans le cadre d’une triste situation.
Ce choix des plus Cornélien est au contraire tragique …….pour qui le vit…….personnellement…….il va sans dire !!!
Je répondais effectivement à JP.
Je ne nie pas en effet les choix difficiles qui sont nécessaires en cas de maladie grave.
Je constate simplement que l’industrie pharmaceutique s’enrichit sans cesse sur le dos des malades et de la collectivité qui prends tout cela en charge en pratiquant des prix prohibitifs et fermant la porte à toutes autres solutions qui ne pourraient pas aboutir à un brevet générateur de profits…je n’ai aucune confiance dans ce système…il n’y a aucun garde-fou…et ceux qui étaient censés fonctionner ne fonctionnent pas du fait de la corruption !
Ils n’ont aucun intérêt à ce que nous soyons en bonne santé…ce serait leur ruine !
Merci Chepiok pour votre réponse qui me rappelle le célèbre adage :
« Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore »
Knock ou le triomphe de la medecine –
Jules Romains
Reponse à Chepiok.
Vous dites : « Comment ne pas au minimum pouvoir envisager que notre système de santé puisse être perverti par l’argent…? qui a intérêt à nous faire croire que la seule issue est le vaccin…? Pourquoi ne pas donner le moindre crédit à des personnalités reconnues dans leur domaine comme PERONE, RAOULT, TOUBIANA, HENRION-CLAUDE, JOYEUX et tant d’autres en France comme à l’étranger ? »
Je me méfie toujours des professeurs et grands pontes. Leur titre vient souvent de leurs publications et non de l’expérience sur le terrain, trop occupés qu’ils sont à aller de congrès en congrès et désormais de plateau télé en plateau télé. Et leur publications sont le fait d’étudiants, de chercheurs, qu’ils chapotent de loin, parfois même de très loin. Mon directeur de thèse (thèse expérimentale) n’avait même pas lu ma thèse. Il y a eu une publication dans des revus scientifiques pour lesquels son labo a touché de l’argent alors qu’ils s’agissait d’étudiants du labo qui avaient rédigé l’article. On ne lui en veut pas, on est bien content d’avoir notre thèse, et ce deal de « tu bosses pour moi, je publie, et tu as ta thèse » est un contrat gagnant-gagnant pour tous. Néanmoins, on se rend compte à quel point ces fameux professeurs sont parfois déconnectés de la recherche et du terrain. Certains « simples » médecins spécialistes, dont la consultation coute 4 fois moins cher, sont souvent bien plus calés dans leur domaine et n’ont pas besoin d’un titre fumeux.
RAOULT, avec son ego et son amour de la médiatisation, me semble désormais plus à la recherche d’une carrière médiatique ou politique qu’une carrière médicale. Vous lui accordez votre confiance. Passons sur l’exemple de l’hydroxychloroquine (dont Trump a du faire des gargarismes avec l’eau de javel pour soigner son Covid, qui, selon moi a été traité par un sérum d’anticorps). Le professeur RAOULT n’avait-il pas affirmé au printemps 2020 sur les médias qu’il s’agissait d’une simple grippette qui disparaitrait l’été venu ? Tout le monde a commis des erreurs (j’ai prédis des boulettes aussi), mais les éminents professeurs que vous citez en ont commis autant si ce n’est plus. Pourquoi leur accorder votre confiance dans ce cas ?
Et donc parce que votre directeur de thèse n’a pas lu la votre, cela vous permet de prétendre que Raoult et consorts ne savent pas de quoi ils parlent et n’auraient pas fait leurs preuves…!?
Et les membres du conseil scientifique eux, savent !?
Aujourd’hui on ne nous donne comme seule perspective que le confinement ou le vaccin, c’est cousu de fil blanc…
Dire qu’il n’existe aucun traitement est archi-faux…il y a des tas de traitements, de surcroit peu onéreux, qui permettraient d’abaisser considérablement la charge virale et éviterait l’engorgement des hôpitaux, seulement voilà cela ne serait pas suffisamment lucratif pour les laboratoires pharmaceutiques, c’est la triste réalité que vous ne souhaitez pas voir…on en reparlera dans quelques mois ou années quand les médias auront fini par retourner leur veste…avec les vrais statistiques sur cette épidémie, notamment sur le taux d’efficacité des différents vaccins qui était soi-disant de plus de 90%…
Je vous laisse avec votre certitude du moment sur ces vaccins expérimentaux…curieusement, le vaccin d’Astra Zeneca est maintenant réservé au plus de 55 ans !
à Chris.
Ne soyez pas mauvaise fois. Ma démonstration était de dire que ce n’est pas parce qu’on est professeur qu’on est bon. Vos exemples de professeurs m’ont fait rigolé, tous ont moins ont dit une grosses bêtises, et Raoult est le champion toute catégorie. (fin du Covid à l’été 2020 avec le retour des jours chauds). Concernant vos connaissances sur, je cite, « des tas de traitement qui existent », elle doit être aussi étendue que les miennes sur la composition du sous sol martien. Donc passons. Et l’engorgement des hôpitaux, ou plus précisément l’engorgement des services de réa, est due à un emballement encore inexpliqué du système immunitaire qui n’est ni prévisible, ni évitable par un quelconque traitement. Le traitement étant à ce stade uniquement de l’oxygénothérapie avec lunette, et, dans les cas grave, intubation, ventilation, corticothérapie pour limiter la réaction inflammatoire, et anticoagulant car beaucoup meurent de thromboses, et surveillance et mobilisation du patient pour éviter les escarres. Aucun antiviral la dedans, que du traitement d’accompagnement en croisant les doigts pour que la personne s’en sorte. Enfin, prétendre que les labo ne développerait pas un traitement COVID parce que ce n’est pas assez lucratif, c’est également hallucinant. C’est tout l’inverse chez Monsieur. Mais bon, comme vous prétendez aussi que nous n’avons pas encore les VRAIES statistiques sur cette épidémie et aussi sur les vaccins (la CIA doit les avoir j’imagine, mais c’est secret défense), je perds mon temps à essayer de vous raisonner, enfermé que vous êtes dans vos croyances, et vos certitudes apprises au café du coin entre deux beaujolais.
Votre condescendance n’a d’égal que les œillères qui vous empêchent d’observer ou même d’imaginer quoique ce soit d’autre que ce pour quoi vous avez été formaté !
Des traitements qui diminuent la charge virale existent Monsieur, quoique vous en pensiez…intéressez-vous un peu à ce qui se passe dans bon nombre d’autres pays plutôt que de vous accrocher à vos dogmes.
Le seul traitement que les pouvoirs publics ont cru bon de valider est le Redemsivir, une saloperie pour laquelle Gilead a été grassement payé…cherchez l’erreur !
Il faut être aveugle pour ne pas voir qu’il y a un vrai problème avec la toute puissance de l’industrie pharmaceutique !
La Grande-Bretagne, qui est le pays européen à avoir la plus grande proportion de sa population ayant reçu un vaccin anti-Covid, se prépare malgré tout comme ses voisins à prolonger les restrictions pour faire face à une « troisième vague ».
L’annonce a été faite cette semaine par le premier ministre Boris Johnson.
Doit-on y voir un échec de la politique de vaccination tous azimuts qui occupe actuellement l’ensemble de l’Europe ?
Une enquête parue dans le « Telegraph » – l’équivalent outre-Manche de notre « Figaro », où il est le quotidien le plus lu – fait une révélation fracassante sur les effets réels de cette vaccination.
L’article est en langue anglaise évidemment, et il faut être abonné au « Telegraph » pour pouvoir le lire.
Il est intitulé Pourquoi les modèles avertissant d’une troisième vague Covid au Royaume-Uni sont défectueux et affirme que « la plupart des données suggérant une augmentation des admissions et des décès à l’hôpital cet été sont inutilement négatives et souvent dépassées ».
Le journaliste scientifique qui a signé cet article dénonce le recours à des données obsolètes, ignorant le nombre réel de citoyens britanniques étant désormais dotés d’anticorps au coronavirus – à savoir, à la date du 14 mars, près de 55% des Anglais.
Cette immunité, précise-t-il, n’est pas seulement due au « succès » de la campagne vaccinale outre-Manche : elle est également due à l’immunité acquise par l’exposition au virus d’une grande part de la population.
Or, les projections – qui prévoient près de 60 000 morts – ont été faites avec un taux d’immunité de la population bien plus bas, autour de 34%.
Mais il y a plus inquiétant.
La majeure partie des victimes de la troisième vague seraient… des patients vaccinés !
Le Telegraph alerte sur un risque bien plus important de victimes de cette troisième vague parmi la population… vaccinée.
Dans le rapport établissant la modélisation, un paragraphe « enfoui » – dixit l’auteur – annonce en effet que « La recrudescence des hospitalisations et des décès est dominée par ceux qui ont reçu deux doses du vaccin, représentant respectivement environ 60% et 70% de la vague. » (c’est le passage surligné dans la capture d’écran).
Autrement dit : la majeure partie des décès Covid de la troisième vague concernent des patients ayant reçu leurs deux doses de vaccin.
Si cette information est confirmée dans les semaines qui viennent – et si elle n’est pas étouffée – elle constituera sans nul doute un gigantesque scandale sanitaire.
À l’attention de JP,
Nota bene : Pour éviter toute confusion je vous rappelle que mon pseudo est CHRIS et non Chepiok, au demeurant parfaitement libre de ses propos.
Réponse à Chris :
Vous dites : « ,je ne vous apprendrais rien en précisant que ce virus est redoutable en raison du fait qu’il mute constamment et semble pour l’instant se déjouer des effets de la vaccination à long terme suivant les cas. »
Vous devriez avoir honte de propager de tels mensonges. Oui, le virus, comme énormément de virus, mute. Il y aura probablement plusieurs dizaines voire centaines de variants dans un an. Néanmoins, à part l’Astra Zenica sur la souche sud africaine, tous les vaccins actuellement disponibles sont actifs sur tous les variants, et cela devrait continuer encore quelques mois, même avec les nouveaux variants breton, Henri Mondof, et autres. Peut-être qu’en 2022, il faudra adapter la formulation des vaccins pour coller au plus prés aux nouveaux antigènes du virus. Oui et alors ? Cela se fait couramment pour le vaccin de la grippe dont la formulation peut changer chaque année. La vaccination annuelle semble obligatoire, mais dois je rappeler que les personnes ayant fait un Covid peuvent, après un certains nombre de mois, de nouveau contacter la maladie en raison de la disparition progressive de leurs anticorps. Contrairement à certaines viroses infantiles qu’on contracte ou pour lesquelles on ne vaccine que dans l’enfance, les virus de la grippe et du coronavirus sont différents et nécessitent un rappel annuel.
Réponse à JP :
Il n’est nullement question évidemment de propager des fakes news ineptes sur de supposés effets néfastes de cette vaccination de masse, mais de s’en tenir aux faits que l’on ne cesse de ressasser, et que j’ai simplement rappelés dans mon commentaire précédent.
La mutation de ce virus pose un réel problème,ce n’est pas un scoop, et il n’y a aucune raison de croire à priori qu’il ne s’affaiblira pas naturellement au fil du temps.
Dans l’immédiat se pose donc la question urgente d’accepter ou non la vaccination,question qui deviendra à coup sûr rapidement obsolète lorsque le passeport vaccinal fera son apparition prochaine.
Le fait d’aborder un tel débat avec des arguments de préférence probants n’a strictement rien de répréhensible.
Il est parfaitement normal d’être méfiant en raison d’informations souvent contradictoire ou incohérentes s’expliquant par un recul insuffisant,ce qui ne doit signifier en aucune façon une hostilité systématique ou une quelconque paranoïa contre productives.
La situation sanitaire représentant une extrême urgence,il ne saurait être question de rester inactif, ou de sombrer dans un complotisme absurde.
Pour autant les informations restent pléthoriques et ne peuvent être ignorées comme celles de Chepiok du 10 avril,qui est parfaitement en droit de s’interroger sur les suites de cette vaccination de masse au Royaume Uni avec des références précises et à priori sérieuses.
« Néanmoins, à part l’Astra Zenica sur la souche sud africaine, tous les vaccins actuellement disponibles sont actifs sur tous les variants, et cela DEVRAIT continuer encore quelques mois, même avec les nouveaux variants breton…… »
Votre utilisation prudente du conditionnel est la moindre des choses,et nous allons être rapidement fixé des effets espérés bénéfiques mondiaux d’une vaccination de masse incontournable.
Le manque de recul des effets des vaccins à ARNm ne permet pourtant pas de certitudes absolues, et je vous invite à relire cet excellent article du journal du CNRS à ce sujet.
Toutes les informations ne se valent pas je vous l’accorde,et nous nous devons de trier le bon grain de l’ivraie pour avancer dans la réflexion.
https://lejournal.cnrs.fr/articles/quel-vaccin-contre-le-covid-19
Voilà encore de quoi s’interroger…tant qu’on en a encore un peu le droit !
https://www.francesoir.fr/politique-monde/inde-le-seul-etat-50-population-vaccinee-augmentation-cas
https://www.francesoir.fr/societe-sante-politique-monde/bresil-5-fois-moins-de-morts-dans-letat-du-para-que-lamazonas-les
Rebonjour JP,
Si la médecine n’a aucune obligation de résultat,le patient a en revanche le devoir d’apporter « son consentement éclairé » aux thérapeutiques dont l’acceptation engage avant tout sa responsabilité personnelle.
Le candide, qui ne fréquente pas forcément le café du coin, devrait pouvoir bénéficier de la meilleure information possible pour qu’un débat objectif et constructif puisse continuer sereinement, car le sujet de la vaccination ne saurait être tabou après les scandales sanitaires récents.
C’est bien là le problème…pas d’objectivité dans les médias officiels…leurs journalistes sont devenus des perroquets qui répètent ce que l’AFP leur soumet !
Et celui qui ose sortir des sentiers battus se fait brocarder et même censurer…la dictature commence par les médias !
Bonjour,
Petite remarque sur cette article de Julien digne de la foi de Bonaparte au pont d’Arcole: quid de la nouvelle politique fiscale aux États Unis (initiée par Janet Yellen pour augmenter notamment l’impôt sur les Sociétés et l’imposer au reste du monde en même temps) sur le résultat des entreprises et donc sur les bénéfices et donc sur les niveaux de valorisation de leurs actions?
Ca fait bien longtemps que les GAFAM ne payent plus (ou peu) d’impôts aux USA. C’est d’ailleurs pour cela que ces boites ne rapatrient pas leur cash et le laisse dormir à l’étranger, au grand dam des politiques. J’imagine qu’il en est de même pour toutes les autres multinationales US à partir d’une certaine taille. De plus, j’attends de voir l’ampleur de cette hausse car, ce qu’il y a bien à être français, c’est que tous les autres pays du globe, ou presque, nous apparaissent comme un paradis fiscal même après augmentation de leur fiscalité. Ainsi, l’avenir nous dira si Biden, reconnu comme étant de gauche, est plus ou moins à droite qu’un Sarkozy (trop facile avec Hollande, ou même Macron) qui, peu de temps avant les présidentielles, avait remis un peu la barre à gauche.
Bonjour
Merci Badtime, à Arcole, Bonaparte était au meilleur de sa forme !!
On sait bien que ce que l’Amérique veut, Dieu le veut, mais je ne suis pas certain que cela change vraiment la donne :
Le France et l’Allemagne se sont hâtées d’applaudir des 4 mains, mais c’est sans songer à l’extraterritorialité fiscale des américains. Ils comptent bien récupérer l’argent…
Quand Bercy s’en sera aperçu ils seront peut être moins enthousiastes.
Par ailleurs Yelen propose 21% minimum, mais la plupart des paradis fiscaux sont déjà autour de 15%. et c’est sans compter les cas de nombreuses exemptions y compris aux USA. Les supprimeront ils aussi ? (le Delaware par exemple)
Quid de l’unanimité européenne en matière de décisions ?
Cela risque de prendre du temps ..
Bonjour,
Un petit mot sur la situation actuelle, pour les personnes qui suivent les marchés régulièrement.
En dehors de la tendance haussière de long terme décrite dans l’article, nous sommes toujours sur une tendance haussière technique de cout terme, après avoir franchi la résistance des 6110 sur le CAC40.
le prochain objectif de résistance se situe vers 6250.
Nous devrions rejoindre cette zone avant d’avoir une respiration nécessaire du marché .
Aux USA les investisseurs sont optimistes, à 80%, c’est beaucoup trop, et cela laisse supposer une phase de correction pour bientôt.
les vendeurs à découvert sont devenus extrêmement prudents car il ont pris pas mal de pertes, ce qui explique aussi un marché sans beaucoup de volume.
Ils sont tapis dans l’ombre.
Il faudrait un élément déclencheur important pour les faire sortir du bois.. lequel ? car les forces orientées à la hausse restent très puissantes.
Si cet élément déclencheur important n’apparait pas nous aurons encore juste un léger mouvement de repli. passager, comme cela s’est produit régulièrement depuis 6 mois.
En gros, la phase de correction technique pourrait se situer entre 2% et 6%. selon le cas.
Tout à fait d’accord avec vous Julien, pour votre analyse technique.
Tous les feux sont au vert, car l’évolution du CAC se réalise dans de bonnes conditions de consolidations, avec des supports qui ne sont pas franchement enfoncés et des résistances franchies avec régularité en dépit des volumes.
Les montées »en chandelle »des courbes graphiques sont en général très bon signe et permettent d’espérer d’atteindre des records, en considérant avec justesse une tendance court terme.
Peut-être devrons nous envisager,(si tout va bien), le classique « Sell in May and go away »?
Boudïou !!!
Ce matin, le CAC 40 enfonce allègrement les 6250, dans un contexte d’euphorie générale.
Il semble que nous n’ayons même en vue pas un semblant de correction pour le moment.
L’époque me rappelle l’euphorie des années 1980 à 1987 ( les années Regan) où les marchés ne cessaient de monter régulièrement sans pause.
L’analogie que je fais vient de ce qu’il régnait un sentiment de puissance américaine dans faiblesse.
Après il y a eu la 1ere grande crise ( de 1987) mais on a du attendre…
Julien,
Petit détail supplémentaire :
Le CAC a longtemps fait du »surplace », par rapport aux indices Américains qui continuent de s’apprécier, en dépit de niveaux exceptionnels.
Il n’y a donc aucune raison de craindre que la hausse actuelle soit terminée, surtout si les résistances continuent à être cassées avec régularité !
La bourse est parfois propice à tous les excès et à l’exubérance irrationnelle,dixit Alan Greenspan…….
Il est primordial de gérer au mieux ces » fenêtres de tir » qui ne sont pas fréquentes, si l’on considère l’historique des marchés sur plusieurs décennies.
Bonjour Remi,,
D’une manière générale les indices boursiers américains réagissent mieux que le CAC.
Quand ça monte, le DJ monte plus et quand ça baisse la DJ baisse moins.
Cela vient de la réactivité de l’économie US, et des comportements des investisseurs américains.
Cela dit, le CAC est composé essentiellement de multinationales de taille et ce champs d’action mondiaux contrairement à la plupart des autres pays d’Europe,, ( et d’ailleurs l’eurostock 50 est surtout composé du CAC)
Par conséquent, le CAC devrait bénéficier de la reprise mondiale au premier chef.
Pour le reste, oui vous avez raison, beaucoup d’indices boursiers ont stagné ces 20 dernières années, surtout le Japon, qui ne le mérite pas sur le plan industriel.
Le Nikkei devrait donc lui aussi continuer de monter, du fait des exportations de ce pays.
Si vous regardez la vidéo dont le lien a été donné par adnstep, et que j’ai remis dans le « defi6% » de ce mois, vous verrez que effectivement qu’elle conforte votre affirmation selon laquelle après avoir attendu pendant des années le rattrapage boursier doit se faire, de sorte que la tendance long terme de sur performance des actions sur les obligation soit respectée.
Merci Julien pour ces remarques pertinentes que je partage pleinement.
Je reste pourtant toujours très prudent en conservant dans tous les cas systématiquement 40% de liquidités au cas où…….
J’ai remarqué que la possibilité d’employer progressivement ces liquidités, en fonction de l’amplitude d’une très forte baisse inattendue, et des ruptures très nettes des supports toujours envisageables,permet de se renforcer sur les bons dossiers tout en lissant d’inévitables pertes.
En fait l’essentiel est de ne pas courir après le marché, en pensant que vendre massivement reste la solution, car en bourse, la notion de » plus bas » ou de plus haut reste toujours aléatoires.
Seule la peur est mauvaise conseillère, ce qui permet de conclure qu’une planification rigoureuse de ses investissements reste incontournable, sauf à prendre des risques inutiles en pensant que le hasard puisse intervenir pour ce qui n’est pas vraiment un jeu.
Rémi, il n’a jamais été dit que l’on doive être 100% action. Votre répartition est très raisonnable. C’est aussi la mienne. Le reste doit être considéré comm du cash de réserve même si ce sont des obligations d’entreprises.je suis plutôt 70/30 actuellement
Julien,le « 100% actions » n’était évidemment pas le sens de mes propos.
S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir,(à mon humble avis),c’est de toujours considérer la part que représente en pourcentage l’investissement en actions par rapport à la totalité de ses avoirs, indépendamment d’ailleurs de leur montant.
L’erreur fréquente en période de forte hausse des marchés est d’essayer de prendre le train en marche en dérogeant à cette règle qui doit rester présente à l’esprit,car le but est de toujours considérer l’évolution de son patrimoine mobilier et immobilier de façon équilibrée et dans sa totalité.
La proportion de 30% d’actions, (soigneusement sélectionnées) ,au regard de la globalité de son patrimoine ,me semble appropriée mais ne correspond pas nécessairement à tous les profils d’investisseurs.
À chacun d’assumer sa propre stratégie,en sachant acheter mais aussi vendre,car les retours de bâtons peuvent être douloureux si l’on imagine pouvoir jouer comme au casino !
Oui Rémi vous êtes dans le vrai.
Cependant on ne peut être totalement « équilibré » il faut prendre un peu de risque.
Autre chose :
ça y est finalement, on a une amorce de correction ce jour…
Bonjour Julien,
Correction peu significative…….simple warning intraday mais rien de grave pour l’instant en dépit des volumes quelque peu limités.
N.B. : Surveiller attentivement les portes d’entrées sur le marché avec des supports importants aux alentours des 6000 Pts.
Prendre des risques,certes,mais sans jamais perdre de vue la progression globale de son capital sur le long terme, cette dernière notion étant difficilement accessible à notre esprit dont la tendance naturelle est, (heureusement), d’oublier rapidement les expériences négatives en « passant à autre chose »…….
Prendre des risques inconsidérés, souvent dans » l’air du temps, » peut anéantir pour plusieurs décennies le projet de constituer une épargne au FINAL rentable.
La gestion de patrimoine implique donc d’établir un bilan régulier de ses gains et de ses pertes,son but étant à l’instar de toute entreprise une progression des bénéfices en fonctions des dettes et fonds propres.
Le directeur d’un grand mensuel financier citait un exemple accessible au candide il y a quelques années, lors d’un salon de l’épargne à Paris :
« Si vous souhaitez investir en bourse 10 000€,n’investissez que 25 % soit 2500€,et le reste en obligations ou en AV. »
Le rendement des 7500€ pourra ainsi compenser d’éventuelles pertes importantes, voire totales,(cette possibilité étant la plupart du temps oubliée !!!),concernant l’investissement en actions.
Il est vrai que la donne a depuis bien changé avec le niveau des taux actuels !
Pour autant ce principe basique doit être retenu ,car les Sicav monétaires,les obligations ou l’AV aux rendements nettement insuffisants, peuvent être remplacés par d’autres sources de revenus permettant l’ équilibre d’ensemble recherché.
À un instant T souvent immaîtrisable, tant nos vies sont courtes différentes et imprévisibles, le bilan provisoire ou définitif d’une gestion patrimoniale devra être établi.
Bien évidemment seul comptera alors le résultat final,le pragmatisme en matière de finances n’étant pas forcément synonyme de frilosité…….
Bonjour Remi,
je crois qu’il faut rester moins systématique dans la composition du portefeuille, car dépend des circonstances.
à 4500 même à 5000 points il fallait augmenter ses positions actions. Je me suis d’ailleurs plusieurs fois mouillé dans ce sens sur le blog.
Aujourd’hui à 6200 ,, il serait plus délicat de rentrer 60 ou 70 % en actions si l’on n’a que des fonds euro par exemple.
Cependant, les perspectives boursières en actions restent positives , donc si l’on était déjà largement investi, il faut garder.
Pour ceux qui n’ont pas encore d’actions, le mieux serait d’attendre une opportunité de baisse.
Par exemple :
Nous venons d’avoir une correction de 2% soit la fourchette basse de mon pronostic récent ( 2 à 6%) On l’ a eu à 6300 au lieu de 6250…
Si nous avions un baisse de l’ordre de 6% alors cela vaudrait le coup de rentrer partiellement dans le marché.
Nous allons voir ce qui se passe, mais le rebond d’aujourd’hui est assez mou. Si on ne tient pas les 6215 on peut rebaisser encore de 2%
Tout cela n’est effectivement pas grave, c’est même normal.
le trend général lui reste haussier.
NB : les propos du directeur d’un grand journal financier que vous citez, bien que censés, datent de quelques années, et sont moins d’actualité. Les parts actions et immobilier doivent être augmentées par rapport aux obligations.
Julien,
Comme vous avez dû le comprendre mon intérêt pour le secteur immobilier,(hormis la résidence principale incontournable), reste très limité.
Les possibilités d’évaluer des rendements rapidement quantifiables étant difficiles en raison de facteurs multiples,(Fiscalité complexe,gestion des syndics,étude du droit immobilier,entretien des biens,etc…),sources d’opacité et de pertes de temps considérable,mais ce n’est bien sûr……. qu’un simple point de vue…….
D’aucuns n’ont-ils pas récemment défendu sur ce blog l’investissement en SCPI avec des arguments techniques intéressants ?
Il reste donc l’investissement en actions dans un contexte de taux bas et de forte reprise post Covid appelée à durer.
Je reste donc en phase avec votre analyse technique étant assez optimiste et envisageant très prochainement de nouveaux records sur le CAC en route vers les 7000 Pts.
À méditer :
« Acheter tandis que les autres essaient désespérément de vendre, et vendre lorsque les autres, euphoriques, sont en train d’acheter, voilà qui demande un immense courage mais qui rapporte d’immenses profits. »
Sir John Templeton
Le 15 Août 2021
Bonjour Julien,
Le record absolu du 04 Sept 2000 ,soit : 6944,77 Pts est à portée de main, comme le laissait prévoir l’analyse technique d’ AVRIL 2021 relativement simple à interpréter en raison des fondamentaux, et d’une évolution régulière de l’indice.
Le secteur du luxe s’est particulièrement distingué, et il est désormais difficile d’affirmer aujourd’hui que « les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel »…….
Bonjour Remi,
Oui cela va encore plus vite que prévu.
Et il est prévu que hors événement exceptionnel (genre attaque de Taïwan par la Chine comme on en discute dans un autre article) ou remise en question de la politique de taux bas dans le monde, on ne voit pas bien ce qui peut changer la donne.
Je proposerai sans doute un article là dessus à Guillaume à la rentrée.
OK, merci Julien pour votre retour, et bonne fin de vacances !
Merci pour l’article. Juste une petite précision, Tesla ne fabrique pas que des voitures : c’est un conglomérat de start-up. Et donc faire une comparaison avec les constructeurs automobiles, n’est à mon sens pas très pertinent.