Contrairement aux apparences de complexité, il n’est pas compliqué de gérer son patrimoine à long terme. Il suffit de se laisser porter et faire confiance au système pour créer toujours plus de valeur. Essayer de comprendre pour réussir son investissement est louable, mais en sommes nous vraiment capable ?
onsidérant que le système n’abandonnera jamais les masses les plus puissantes, ne faut il pas tout simplement investir comme tout le monde et ne pas essayer de trouver le remède aux maux du monde.
Le système servira toujours l’intérêt des masses les plus puissantes …
Nous vivons une période dans laquelle il peut sembler facile de croire que la fin d’un monde est proche. On nous parle tous les jours d’effondrement de civilisation, de réchauffement climatique, d’innovation technologique qui détruiront les emplois et l’économie, pourtant, tout cela n’est que fantasme et dogme puisqu’au final, l’intérêt collectif exige que la vie continue comme elle est.
Il faut que tout change pour que rien ne change. Croire que tout va s’effondrer est une chimère qui peut vous permettre de gérer sereinement votre patrimoine.
Non, l’industrie automobile ne va pas disparaître ; Non, les banques ne vont pas faire faillite ; Non, les états ne vont pas faire défaut ; Non, le capitalisme n’est pas mort ; Non, le réchauffement climatique ne va pas nous détruire. Arrêtons de prendre nos fantasmes de changement de vie pour des réalités et acceptons le système tel qu’il est. Ce n’est peut être pas le meilleur, mais est il vraiment souhaitable de le détruire ?
Bref, en deux mots, je crois de plus en plus qu’il faut arrêter de se faire des nœuds aux cerveaux et accepter l’idée selon laquelle la société, le monde dans lequel nous vivons, s’adapte en permanence pour trouver des solutions aux problèmes des masses les plus puissantes.
Lorsque vous gérez votre patrimoine, vous devez jouer avec le système dans lequel vous êtes investi. Il n’est pas possible de s’extraire du monde dans lequel on vit.
Que vous soyez d’accord ou non avec la société dans laquelle nous vivons, vous n’avez pas le choix si vous voulez valoriser votre patrimoine : Vous devez accepter une forme de continuité et investir en fonction des fondamentaux qui ont toujours été et qui seront toujours.
La croissance économique, ce pilier de la société.
Prenons un exemple pour comprendre au-delà de ces idées abstraites : La croissance économique.
Notre société est construite autour de la croissance économique. Cela à toujours été, et cela le sera toujours. Nous avons besoin de croissance économique pour avancer. Il est vain de croire que vous pourriez être plus heureux dans un monde en décroissance.
Impossible de savoir comment, mais une chose est certaine : Nous avons besoin de la croissance économique pour maintenir notre intérêt collectif ; Le système va donc créer cette croissance économique coute que coute.
Il est impossible de savoir quel sera le chemin emprunté, mais une chose est certaine, la croissance économique est devant nous. Nous n’avons pas d’autres choix.
Tous les mouvements sociaux comme les giletsjaunes trouvent leur origine dans une croissance économique trop faible. Nos sociétés ont besoin de croissance économique pour continuer à exister.
Le système va donc évoluer, comme il l’a toujours fait, pour créer de la croissance économique.
Demain, puisque l’intérêt des masses requiert la croissance économique, celle-ci reviendra sous une forme ou une autre.
Faudra t’il continuer de dévaluer la monnaie par une politique monétaire qui conduit à injecter toujours plus de monnaie dans le système ?
Faudra t’il s’imposer une nouvelle norme de production écologique source d’inflation afin d’augmenter la croissance en volume ?
Où peut être un peu des deux. Une politique monétaire généreuse qui permet aux états surendettés d’inventer une nouvelle narration pour financer une nouvelle croissance économique respectueuse de l’environnement ?
Il faut avouer que la croissance verte répond à toutes les aspirations du moment : Retour de l’inflation puisqu’il est plus onéreux de produire en respectant l’environnement ; Moins d’hyper-mondialisation car le respect de l’environnement passe une production plus proche du consommateur et surtout création d’un nouveau marché qui permettra de relancer les besoins de consommation aujourd’hui saturé.
Nous avons là un candidat parfait pour relancer nos sociétés confrontés au populisme et à la tentation du pire pour affronter la désespérance d’une croissance économique que l’on croit disparue.
Il faut inventer de nouveaux besoins. Aujourd’hui, les consommateurs sont en grèves. Ils ne veulent plus consommer comme ils le font depuis 25 ans, c’est à dire toujours plus, toujours moins cher, et surtout toujours plus inutile. Les consommateurs veulent retrouver du sens dans leur consommation.
Le capitalisme va donc s’adapter à cette exigence de consommation plus vertueuse écologiquement. Meilleur respect de l’environnement, mode de production moins polluant, moins d’hyper-mondialisation, … Il s’agit là d’un renouvellement de l’offre de biens et services. Une forme d’innovation qui pourrait relancer les ventes et augmenter les prix, le tout au service d’une amélioration des marges des entreprises … et donc de la croissance économique dont nous profitons tous.
La crise du coronavirus, le prétexte idéal pour inventer la nouvelle croissance économique dont nous avons tant besoin ?

Depuis 3 mois, nous vivons un moment de rupture mondiale qui oblige les pays dits riches à se remettre en question. Face à cette croissance économique détruite par le coronavirus, les états relancent massivement les économies et posent les fondations d’une nouvelle croissance économique.
Il s’agit là de la principale vertu de cette crise économique dans laquelle nous entrons. Le système dispose du prétexte idéal pour s’adapter et poser les fondations d’une croissance économique nouvelle.
Les prochains mois vont être passionnants à observer. Alors que je ne pouvais m’empêcher d’être pessimiste au début de l’année 2020, je ne peux m’empêcher d’être optimiste au regard de cette perspective. Je ne sais expliquer pourquoi, mais cette prise de conscience mondiale d’une nécessaire adaptation du système me rend optimiste.
Et si c’était là le signe du retour de l’espérance dont nous avons tant besoin ?
Encore Bravo, ce dernier article réaliste et optimiste, fait beaucoup de bien ;
« Notre société est construite autour de la croissance économique. Cela à toujours été, et cela le sera toujours. Nous avons besoin de croissance économique pour avancer ….. »
S’intéresser uniquement au PIB pour mesurer le bon état d’un pays (ou de l’humanité), c’est donc comme mesurer uniquement le chiffre d’affaires d’une entreprise (ou en fait, pour que le parallèle soit exact, à sa masse salariale), sans s’intéresser à son résultat (ou sans s’intéresser à son patrimoine, ce qui revient un peu au même). De fait, dans un univers sans contraintes, les entreprises font quasiment toutes des résultats. Ne regarder que le chiffre d’affaires est alors une bonne approximation de son état de santé. Mais en univers chahuté cela n’est plus vrai du tout ! Si, malgré un chiffre d’affaires en croissance, une entreprise est constamment déficitaire, elle finira (assez rapidement au demeurant) par faire faillite, car son patrimoine finira par disparaître.
Il en va de même pour notre PIB : si ce dernier (qui est l’équivalent d’un chiffre d’affaires), malgré une hausse continue, engendre des charges futures – mais non comptabilisées – supérieures au produit de l’année considérée, nous ne sommes en croissance qu’en apparence. Or des charges, dans notre activité économique, il y en a bien :
-Les prélèvements de ressources non renouvelables, ou de ressources renouvelables au-delà du seuil de renouvellement, devraient donner lieu à une espèce de « dotation aux amortissements » (tous ceux qui sont un peu familiers de la comptabilité d’entreprise devraient comprendre.
-Les dommages futurs liés à la pollution devraient donner lieu à une forme de provision pour risque.
Une « bonne » comptabilité nationale, devrait, comme pour une entreprise compter en positif les biens que nous avons créés, et dans le même temps, compter en négatif les ressources que nous avons consommées (par exemple la diminution des stocks d’hydrocarbures), ou les stocks que nous dégraderons plus tard à cause de notre activité présente
Cet examen sous l’angle « physique » de nos activités productives permet donc de comprendre que le système macroéconomique que nous avons construit, en omettant la composante ressources, est…. complètement faux. Tant que les stocks étaient immenses au regard de l’activité humaine, compter leur diminution pour rien était à la rigueur acceptable, mais, deux siècles après la création de l’économie classique, la taille des stocks n’est plus du tout immense en regard de la prédation annuelle de l’humanité, et pourtant nous avons gardé la même convention consistant à ne pas se soucier du niveau du stock qui alimente notre production.
Rien d’étonnant à ce que nous ne voyons pas venir les crises : rien n’est prévu pour !
Guillaume, Vous faites appel à la croissance infinie, comme d’autres font appel à Dieu….
Je crois effectivement qu’au moyen âge aussi on croyait la croissance finie et la fin du monde proche.
Force est de constater que nous parvenons toujours à avancer malgré cette finitude certaine.
nous parvenons à avancer ? Sais pas. Ce que je vois, partout sur la planète, c’est qu’ il y a toujours plus de bras qui ne demandent qu’à travailler par rapport au travail disponible… nous ne manquons pas de ressources humaines, mais que allons-nous en faire, ça, c’est une autre histoire…
Il y a toujours plus de bras, forcément la population mondiale grandit de façon quasi exponentielle ces dernières décennies et cela grâce notamment au progrès donc la croissance.
Alors que fait-on ? Un enfant par couple comme en Chine à une époque, IMPOSÉ au monde entier ? Par qui, comment ?
Il faudrait que tout les pays soient au même « régime », sinon vous imaginez les jalousies et les conflits.
Bref c’est une utopie de penser que la croissance, le progrès puisse être interrompus!
C’est à l’innovation, l’inventabilité, le recyclage, l’intelligence, l’économie, la politique, … qu’il revient de mettre en adéquation la population et les ressources dont elle a besoin.
A noter qu’on peut faire de la croissance sans faire appel à de la matière première. Par exemple, vendre de la formation, de la culture, de la recherche ou…du conseil patrimonial 😉 C’est en ce sens qu’on peut parler de croissance infinie, Pour autant vos arguments sont pertinents.
Et on y va à dos de cheval ! puisqu’il ne faut plus de pétrole 🙂 🙂
Bonjour
Je vous l’avais dit » pour YVES qui était mathématicien ( je crois) c’était avec voiture à cheval.
Bravo Guillaume pour une fois je suis d’accord avec vous mais il faudra choisir rechauffement climatique ( pourtant que nous en soyons responsable ) et redémarrage économique…j e vous joins ce lien pour éclairer ma réflexion https://www.geopolitique-electricite.fr/newsletters/NWNjZDE1MzgwMmQ1/Le%20monde%20irréel%20du%20Pacte%20Vert%20pour%20l%27Europe.pdf . / ceci dit nous avons plusieurs problèmes français .lEtat stratège .. dont l’addition est chaque année plus lourde, l’unité Nationale …. que nous vivons au quotidien, qui découlent de nos choix idéologiques et du..courage politique de nos dirigeants
Bonne journée
Une des erreurs de nos économistes a été de ne s’intéresser qu’à ce qui s’achète et se paie, négligeant tout ce qui ne fait pas l’objet d’un échange financier, que ce soit l’utilisation de ressources naturelles (on ne paie pas financièrement à la mer les poissons qu’on lui prélève, ni à la terre, les hydrocarbures qu’on lui enlève) ou les échanges non commerciaux si indispensables à nos vies (imaginez une famille où l’on emploierait son conjoint, ses parents ou ses enfants en leur versant un salaire horaire et s’acquittant des charges sociales pour faire la cuisine, tondre la pelouse ou l’histoire du soir…).
Et si la nouvelle économie était d’intégrer cela que ce soit à l’échelle individuelle ou collective quand on cherche à améliorer ses conditions de vie ou celles des habitants de son territoire ? Plutôt que de parler d’effondrement ou de décroissance, termes négatifs, pourquoi ne pas parler d’économie globale (au sens qu’elle intègre tous les échanges, y compris non financiers) ?
Dans une telle économie, il n’y aura pas, par exemple, la fin de l’automobile, des camions, des trains, des avions, des porte-containers… mais un usage plus pertinent et bénéfique de ceux-ci, grâce à des changements de mode de vie, de fonctionnement d’entreprise, etc.
Bonjour,
A quelque chose malheur est bon, dit on, lorsque l’on veut rester optimiste.
Ce n’était pas une vraie guerre, malgré tout le choc fut assez rude pour qu’une prise de conscience réveille les esprits engourdis par le ronron d’une dérive progressive de la mondialisation, et ses certitudes routinières.
Au moins quatre éléments économiques majeurs vont subir un inflexion salutaire après cette crise :
—-L’ Europe tout d’abord en sort renforcée, avec l’acceptation par l’Allemagne de l’idée de la solidarité intracommunautaire. (les fameux coronabonds)
C’est un progrès majeur pour l’évolution européenne et rend impossible toute sécession monétaire définitivement. La question ne se posera plus. Un certain fédéralisme est en route.
—- La pluie de milliards qui accompagne la crise, et demain la reprise va permettre de donner un coup de fouet au dynamisme économique européen qui en avait bien besoin.
Les pays du nord en profiteront encore d’avantage que les pays du sud, mais ce n’est pas grave dans le contexte de resserrement européen.
On ne sait pas encore exactement quels seront les orientations privilégiées, mais la prise de conscience de la nécessité d’une plus grande indépendance européenne les guidera au moins partiellement.
—- En effet la troisième conséquence de cette crise, sera non pas probablement la « relocalisation » en masse d’industries sur le territoire européen, mais plutôt une recherche de diversification des approvisionnements pour tout ce qu’il est impossible de faire chez nous.
Un effet collatéral de cette prise de conscience, pourrait être la prise de mesures réglementaires et fiscales en faveur de la création et du développement d’entreprises sur notre sol.
—- enfin, le télétravail qui existait déjà avant la crise, va se trouver accéléré dans sa mise ne place, au cas pas cas, selon les besoins et les possibilités des entreprises et des salariés au plan mondial.
C’est une avancée importante, tant sur le plan économique en réduisant une part des coûts de production, que sur le plan social, en facilitant la vie de beaucoup de gens.
C ‘est presque aussi important que les congés pays en 36.!!!!
mouias, admettons .. mais quand vous dites « C’est une avancée importante, tant sur le plan économique en réduisant une part des coûts de production, que sur le plan social, en facilitant la vie de beaucoup de gens …. », vous allez l’air oublier que ce qui est « cout de production « pour les uns, est synonyme de revenu pour les autres, tout s’équilibrant par ailleurs…
En France, réduire les coûts de production, va plutôt dans le bon sens pour la compétitivité !!!
oui, on peut rogner sur les « coûts de production », comme par exemple réduire les cotisations sociales sur les charges salariales, ( qui ne sont en somme qu’un salaire différé) mais dans ce cas, , il faut aussi réduire les retraites et les remboursements médicaux, du coup, je ne sais pas si la consommation Française s’en porterait mieux… Il suffit de voir comment s’en sortait l’Amérique ( avant crise), qui ne survivait que grâce à une dette étatique monstrueuse ( de mémoire , en augmentation annuelle de l’ordre de + 1000 milliards/an, sans parler de la dette privée), et d’une balance commerciale catastrophique ( en négatif de plus de 600 milliards, alors que la balance commerciale de l’union Européenne est en excédent de plus de 200 milliards). Méfiez-vous des solutions simplistes … 😉
Bonjour
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Bonjour,
Globalement en phase avec cet article de Guillaume avec toutefois quelques réserves:
– « Non, l’industrie automobile ne va pas disparaître »:
Probablement pas, l’industrie automobile ne va pas disparaître mais elle va en prendre, notamment en France, un sacré coup sur la tête si elle ne se renouvelle pas TRES rapidement, à l’instar de Renault qui a commencé à tailler fortement dans le gras.
– « Non, les banques ne vont pas faire faillite »:
Ca, c’est moins sûr. Il va probablement y avoir plusieurs banques biberonnées aux liquidités des banques centrales, qui se sont (trop) aventurées sur le marché des junk bonds et autres prêts pourris, qui vont souffrir ces prochains mois/ années.
– « Non, les états ne vont pas faire défaut »
Par principe un Etat ne fait jamais défaut. Si vous considérez que l’Argentine, le Vénézuela ou le Zimbabwe n’ont pas fait défaut, alors oui, les Etats ne vont pas faire défaut.
– « Non, le capitalisme n’est pas mort »
C’est sûr que le capitalisme n’est pas mort mais quand on voit, le populisme, l’idéologie verte gauchisante, l’endettement généralisé, … monter, il risque d’y avoir de nombreuses questions à se poser sur la poursuite de sa forme actuelle.
-« Non, le réchauffement climatique ne va pas nous détruire »
Plutôt d’accord mais l’idéologie médiatico politique et les dépenses astronomiques qui lui sont/ seront corrélées risquent de mettre en difficulté/péril notre économie et nos modes de vie.
– » Arrêtons de prendre nos fantasmes de changement de vie pour des réalités et acceptons le système tel qu’il est. Ce n’est peut être pas le meilleur, mais est il vraiment souhaitable de le détruire ? »
Utopique d’imaginer qu’il puisse en être ainsi. Dommage, l’idée était bonne!
Bonjour ,
Suivre
Guillaume a .raison smurf un point : le ,système capitaliste est comme l’humain , il s’adapte et évolue pour survivre. La seule question restant en suspend est: comment et vers quelle direction. Là l’optimisme béat de Guillaume sur le côté ecolo et demondialisation ruine un peu son article🙄🙄
Oui, je crois que énormément de personnes, (et pas seulement Guillaume !!), ont du mal à comprendre que énergie fossile et activité économique forment un système couplé.
Ils devraient écouter ou lire plus de Jancovici , il explique cela très bien!
La Banque de France évoque deux ans de perdu pour l’économie:
https://www.agefi.fr/asset-management/actualites/quotidien/20200609/banque-france-evoque-deux-ans-perdu-l-economie-300399?utm_source=newsletter&utm_medium=quotidienne_17h&
A moins que la folie de l’endettement les ramène les pays à la dure réalité bien avant:
https://www.agefi.fr/financements-marches/actualites/quotidien/20200609/marche-europeen-se-prepare-a-deluge-d-emissions-300359?utm_source=newsletter&utm_medium=quotidienne_1
La crise du coronavirus, il y a deux mois et demi sur ce blog!
Avouez que pour une fois mes prédictions n’étaient pas si mauvaises – LoL
« Julien bonnetouche
22 mars 2020 at 15:52
Lorsque ce sera fini, les choses reprendront leur cours.
Mais j’aimerais reprendre mes questions sur la récession devant nous :
Comment allons nous réussir à l’absorber ?
Comment se passera le redémarrage des entreprises ?
Quelles modifications structurelles devons nous envisager ?
La mondialisation sera t elle vraiment différente après la crise ?
Le crise semble vouloir être plus longue que prévue initialement.
Dans le meilleur des cas cela ira mieux pour l’été.
Mais il se peut qu’auparavant nous ayons eu des dizaines /centaines de milliers de morts.
Plus le nombre de mort sera important plus le choc le sera aussi.
Dans ces conditions, le redémarrage économique sera échelonné. Et tout en pâtira.
C’est je crois plus une question de temps que de trajectoire.
Lorsque les chinois pourront revenir acheter des sacs au Printemps ou aux Galeries l’Immobilier parisien, les actions repartiront de plus belle.
Mais bon, en attendant ce ne sera pas brillant. j’ai déjà l’un de mes locataires qui m’a demandé de payer le mois d’avril en deux fois. ( Il s’est barré dans la famille en province)
forcément j’ai dit oui.
Est ce que pour autant les maisons de campagne avec leur possibilité de cultiver ses propres légumes vont redevenir à la mode comme refuge en face des prochaines épidémies ?
J’en doute, car même le gouvernement ne veut pas que les gens y aillent !!!
En tous cas Il faudra tenir le coup le temps que cela durera. Peut être un an.
Mais j’espère que le pouvoir d’achat des français ne soit pas trop altéré d’une manière ou d’une autre et que Etats et banques centrales fassent bien leur job.
Quant à la mondialisation, je ne vois pas tellement comment on pourrait s’en passer.
On devrait assister à quelques aménagements à la marge avec des diversifications d’approvisionnement.
Michel 2
22 mars 2020 at 19:00
Pourtant vous écriviez le 3 février 2020 à 12h20:
« les marchés, (qui sont bien plus intelligents que les journalistes) ont compris le problème:
Le virus n’est pas plus grave qu’un virus grippal habituel, et engendrera beaucoup moins de morts.
L’épidémie sera écourtée, du fait des mesures (disproportionnées) prises par les États, qui craignent avant toutes choses de se voir reprocher de ne pas en avoir fait assez.
L’impact économique en rapport avec ces mesures de confinement, reste l’élément déterminant.
Que voit on ?
Hors Chine, quasiment rien. si ce n’est une réduction des stocks, et on peut d’ailleurs soupçonner les USA d’être un peu maximalistes sur les mesures de précautions, dans le but d’accroitre la production intérieure au détriment des importations chinoises. (Trump est là derrière les chinois l’ont déjà signalé) »
https://www.leblogpatrimoine.com/bourse/consequence-du-coronavirus-sur-les-marches-actions-lorsque-le-risque-apparait-cest-la-liquidite-qui-disparait.html
Vous disiez même d’un ton insultant:
« julien bonnetouche
18 février 2020 at 22:20
Vous voyez bien Michel, vous êtes incapable de vous « mouiller »
En fait vous n’avez aucune certitude sur rien.
Tout ce que vous avancez c’est un écran de fumée qui cache votre ignorance.
D’ailleurs la plupart du temps ( presque toujours) vous ne faites que du copier coller de ce que racontent les autres qui n’en savent pas plus que vous !!!
Et qui ne sont le plus souvent que des marchands de soupe comme votre berthez.
Et vous savez pourquoi ?
Parce que vous même n’avez ni connaissances, ni réflexion fine, ni conviction autre que la théorie du chaos.
Bref que du vent. »
Et je vous répondais:
« Michel2
18 février 2020 at 21:39
Je me fiche du pronostic boursier … à fin mars!
Ce qui m’intéresserait de savoir c’est si ce monde va tomber en récession et de combien et de savoir aussi quand la « crise » va nous tomber dessus ? Quels seront les signes annonciateurs. Le Codiv 19 en est-il un sérieux ? « .
J’annonçais un peu plus tard que les cas allaient se compter par millions et les morts par dizaines de milliers voire centaines de milliers.
Vous m’avez de nouveau pris pour un fou !
Alors je m’interroge quand vous dites d’une façon banale : « Lorsque ce sera fini, les choses reprendront leur cours. ».
Peut-être mais probablement pas de la même manière et si, comme disait Chirac: « »Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille », il ne nous arrive pas une autre « tuile » dans les semaines/ mois à venir! »
Bonjour,
je ne suis pas vraiment défenseur de l’idée d’un effondrement général et de la fin définitive de la croissance.
Je ne pense ps du tout que les industries, la volonté de croissance, les avancées technologiques sont voués à disparaitre d’ici peu. Au contraire, je pense que l’accélération exponentielle va perdurer.
Pour le réchauffement climatique, il faut voir, mais je ne vois pas trop au nom de quoi on ne trouverait pas des parades (même si la vie sera probablement plus dure que sans réchauffement bien-sûr).
Cependant, j’aimerais bien savoir pourquoi « les états ne feront pas défaut » (que j’ai compris dans le sens « défaut de paiement »).
Qu’il n’y ait pas de concertation mondiale secrète pour un « grand reset » je veux bien.
Mais de mon point de vue, une société mondialement surendettée ne peut que voir ses dominos tomber les uns après les autres (il suffit de regarder dans l’Histoire la grande quantité de défauts de paiement). Et ce n’est pas un fantasme de changement de vie : je souhaite réellement me tromper dans mes anticipations.
Aurais-je oublié un point important dans ma vision des choses ?
Vous n’avez rien oublié. Un Etat, suffisamment important, ne peut faire faillite au sens d’une entreprise, mais il peut effectivement ne plus être en état de rembourser ses dettes qui devront être « renégociées » avec les créanciers.
« Il faut aussi distinguer les situations de défaut de paiement qui peuvent être très différentes. « On parle du remboursement des dettes mais il y a parfois des pays qui n’ont juste plus aucun argent dans leurs caisses, ne serait-ce que pour acheter des médicaments ou des produits alimentaires », explique Anton Brender, directeur des Etudes économiques de Candriam Investors Group. La gestion se fait donc au cas par cas.
Toutefois, « le défaut de paiement total est quand même très rare », rassure Anton Brender. Car tout est fait pour que l’Etat ne fasse pas faillite. D’autant que si un pays fait faillite, il ne peut pas être mis en liquidation comme le serait une entreprise « parce qu’une entreprise peut cesser d’exister, un Etat non et c’est ça la différence fondamentale », renchérit Gilbert Cette, économiste français, ancien membre du Conseil d’analyse économique. »
La fin de la croissance économique, on l’avait déjà dans la plupart des pays les plus riches, France en récession depuis dernier trimestre 2019, Allemagne, idem, Japon, depuis encore plus longtemps. Ne parlons pas des pays sud-Américains.. . Même en Russie, plus que 1,3 % de croissance en 2019, pays pourtant pas très riche, avec hydrocarbures en masse … AUX USA ( pays qui allait tellement bien, soit-disant .. ) , croissance de 2,1 % en 2019, pour une augmentation de population de 1%.. Soit une croissance qui n’était plus que de 1% par tête de pipe, grâce aux gaz de schiste… et pourtant une balance commerciale catastrophique. Je vous rappelle que en 2019, il n’y avait pas de crise, tout le monde nous fanfaronnait que l’économie allait bien. Remarquez, que dans l’absolu, dans un pays dont la population augmente de moins de 0,3 %/an ( France), on pourrait se contenter d’une augmentation de croissance de 0,3 % , pour que chacun continue de vivre pareillement. Surtout, maintenant que les taux sont négatifs . ( mais 0,3 %/an n’est pas suffisant pour que chacun continue à travailler, car les gains de production sont aux alentours de 1%/an) . Mais croire à une croissance infinie, comme autrefois de 2 ou 3 %/an , ce n’est plus possible. Un simple calcul vous permettrait d’en voir l’impossibilité, je vous encourage à suivre les travaux de feu Albert Jacquart sur le sujet, qui expliquait cela très bien et simplement . Ce n’est pas un désir de ma part, puisque j’en ai très bien bénéficié de la croissance, c’est juste une constatation. La BCE et les gouvernements vont donner de l’argent, via la planche à billets, pour que le système puisse continuer à fonctionner encore quelque temps, et que les Etats ne fassent pas défaut, mais à long terme, c’est voué à l’échec. A moins que qualqu’un puisse ma démontrer le contraire, bien sûr. D’ailleurs, j’attends Guillaume, je suis sûr qu’il va nous concocter prochainement un article pour nous donner sa version complète sur le sujet, avec des arguments chiffrés, e.. mais sans doute, je vais l’attendre longtemps, son article … 😉
L’espérance n’est pas au beau fixe partout, notamment en Amérique du sud et dans certains pays musulmans.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/03/27/coronavirus-visualisez-les-pays-qui-ont-aplati-la-courbe-de-l-infection-et-ceux-qui-n-y-sont-pas-encore-parvenus_6034627_4355770.html?xtor=EPR-32280629-%5Ba-la-une%5D-20200610-%5Bzone_edito_1_titre_1%5D