La gestion de patrimoine est en train de vivre une révolution. Il s’agit de ce que l’on appelle la « gestion passive » de portefeuilles financiers. La méthode est à la fois simple, transparente, performante et prend extrêmement peu de temps. De plus, elle s’appuie sur les meilleurs travaux académiques en matière de finance.
Ces travaux, et en particulier ceux d’Eugène Fama, prix Nobel d’Économie 2013, ont démontré qu’il était vain d’essayer de faire mieux que le marché. En effet, le prix du marché est la moyenne de l’intelligence collective de l’ensemble des gérants. Pour faire mieux que le marché, il ne faut pas seulement être bon, il est faut être meilleur que cette intelligence collective de façon régulière.
Un autre point particulièrement important est que les frais ont un impact négatif significatif sur la performance. En France, les frais des fonds (SICAV, FCP, Unités de Comptes …) sont en moyenne de 2% sur les actions. Or les actions ont eu une performance de 8% par an, en moyenne dans le monde depuis 1900 (malgré deux guerres mondiales !). Ainsi, le marché aurait transformé 100 000€ en 466 000 € en 20 ans. Les fonds auraient transformé ces 100 000€ en 321 000 €. Cela correspond tout de même à 145 000 € de frais !
Cette théorie est validée par la pratique. L’étude SPIVA (S&P Indices Versus Active Funds) nous apprend que sur 5 ans 80% des fonds ont fait moins bien que l’indice du marché sur lequel ils investissent (on compare bien sûr un fonds investissant en France avec un indice français, un fonds investissant aux États-Unis avec un indice américain, etc.). C’est mathématique, la moyenne des fonds a une performance égale au marché moins les frais. Et compenser 2% de frais annuels pour atteindre la performance du marché est pratiquement impossible.
Or, il n’existe aucun moyen d’identifier à l’avance les quelques fonds qui pourraient surperformer le marché. D’ailleurs, il a été prouvé que l’inducteur principal de la performance d’un fonds était la faiblesse de ses frais.
Alors, comment faire pour investir dans le marché ? En utilisant, des fonds qui suivent les indices. En France, la méthode la plus simple est d’acheter des trackers, aussi appelés ETF (Exchange Traded Funds). Ce sont des fonds négociables en bourse, et avec des frais contenus. Vous passerez de frais annuels de 2% par an à moins de 0,4% par an. En raisonnant en intérêts composés, le gain devient réellement significatif.
Cerise sur le gâteau, il est possible d’investir dans son PEA sur des trackers suivant des indices non européens. L’intérêt du PEA est bien sûr la franchise d’impôt à partir de cinq ans. Par exemple, en achetant sur un tracker suivant l’indice MSCI World, vous allez pouvoir investir dans le marché actions mondial, c’est-à-dire dans plus de 1500 sociétés. Cela permet de largement réduire le risque par rapport à un investissement limité à l’Europe. Pour ceux qui aiment les chiffres, il est possible de quantifier ce risque. Depuis 2010, la volatilité du CAC 40 a été de plus de 20% contre 15% pour l’indice monde. La perte maximale sur cette période a été de plus de 30% pour le CAC 40 et 20% pour l’indice monde.
Investir dans le PEA va aussi grandement limiter les frais. En effet, les frais de gestion des Unités de Compte dans les assurances vie sont souvent de plus de 1% par an (au-delà du fait que peu d’assurances vie proposent des trackers). Les frais d’achats et de tenue de compte chez un bon courtier sont proches de zéro en revanche.
Naturellement, il n’est pas recommandé d’investir l’ensemble de son portefeuille financier en actions. En effet, les chutes de la bourse peuvent être brutales. Il faut donc aussi investir en obligations, moins volatiles que les actions. La façon la plus efficace d’investir en obligations en France est au travers d’un fonds en Euros. En effet, un fonds en Euros ne subit pas les frais de gestion des unités de compte, qu’aurait un fonds obligations classique. Par ailleurs, la fiscalité de l’assurance vie est assez favorable.
Ainsi, le plan d’actions devient fort simple :
- Définir le pourcentage d’actions et d’obligations dans son portefeuille financier. Ce pourcentage dépendra entre autres de votre capacité à accepter des baisses, votre horizon de temps et potentiellement d’autres paramètres. C’est peut-être la partie la plus compliquée de la méthode.
- Ouvrir une assurance vie et un PEA en ligne afin de s’assurer d’avoir des frais contenus.
- Investir automatiquement, tous les mois ou tous les trimestres, sur un fonds en Euros dans l’assurance vie et un tracker monde dans le PEA. Le montant est en fonction de votre capacité d’épargne et sur la base de la répartition que vous avez décidée dans la première étape.
Ça ne prend pas plus d’une minute par mois. Vous n’avez aucune question à vous poser. Vous n’avez pas de moyen de savoir si le marché est haut et bas, s’il vaut mieux investir aux États-Unis ou dans les pays émergents, si la croissance de la chine est surévalué, quel va être l’impact de la hausse des taux de la FED, etc. Si le marché est à ce niveau-là, c’est que l’intelligence collective des professionnels l’a décidé. Ils ont « voté » pour ces prix. Il est peu probable d’être mieux informé ou plus malin que l’ensemble de ces professionnels ! De toutes les façons, si vous investissez progressivement, vous allez acheter « haut » et acheter « bas ». Vous allez donc moyenner votre prix d’achat, et tendre vers la tendance à long terme des actions.
Il faut savoir que les investisseurs individuels ont souvent tendance à être à contre temps du marché. Ils achètent quand ça a monté, et ne monte plus … et vendent quand cela a baissé, donc lorsque la bourse va remonter. Chercher à rentrer et sortir du marché au meilleur moment est une erreur classique qui coûte cher.
Si vous voulez aller jusqu’au bout de la méthode, il faut rééquilibrer de temps en temps votre portefeuille (une fois par an, voire encore moins). En effet, puisque les actions ont plus tendance à monter que les obligations, il est probable que votre allocation en actions augmente. Vous devez alors vendre des actions pour acheter des obligations et donc réinitialiser votre allocation d’actifs. Petit problème, si vous sortez de l’argent de votre PEA vous ne pourrez plus en remettre. Une des solutions est d’adapter vos apports afin de garder à peu près la même allocation au cours du temps.
Mais qu’en est-il de la performance de cette méthode ? Pour faire le test, on peut faire une analyse sur une période de 10 ans, de différentes stratégies : un tracker monde, un bon fonds en Euros (en l’occurrence Eurossima), la moyenne des fonds en Euros, et le célèbre Carmignac Patrimoine (n°3 de la catégorie sur 10 ans) et la moyenne des fonds patrimoniaux. Du côté de la gestion passive, j’ai pris une allocation équilibrée 50% actions monde / 50% fonds en Euros.
On obtient les résultats suivants (sans apports mensuels, afin de faciliter les calculs) :
- Tracker Monde : 5,4% par an (volatilité : 13,3%)
- Bon fonds en Euros : 3,8% par an
- Moyenne des fonds en Euros (et 3% de frais d’Entrée) : 2,9% par an
- Carmignac Patrimoine : 5,5% par an (volatilité : 7,3%)
- Carmignac Patrimoine sur une assurance vie (3% de frais d’entrée et 1% de frais de gestion : 4,1% par an
- Moyenne des fonds patrimoniaux (sans les frais d’assurance vie) : 2,5%
- Moyenne des fonds patrimoniaux (avec les frais d’assurance vie) : 1,1%
- Gestion passive : 4,82% (volatilité 6,6%)
On peut voir que la gestion passive rivalise sans problèmes avec les meilleurs fonds et surperforme largement la moyenne des fonds patrimoniaux.
Encore une fois, statistiquement la gestion passive va surperformer de la différence de frais avec la gestion classique. Sachant que les fonds patrimoniaux ont des frais moyens de 2% et que la gestion passive a des frais de moins de 0,5%, cela fait 1,5% par an. En ajoutant les frais de gestion des unités de compte, la méthode passive avec PEA surperformera en moyenne de 2 à 3 points par an !
Les actions ont fait dans le monde à peu près 8% par an depuis 1900. Les obligations un peu plus de 4%. On arrive à une moyenne de 6%. Cela fait un différentiel de plus de 2 points sur un portefeuille qui rapporte 6%. 30% à 50% de performance en plus !
Au final, si cette méthode est simple, il ne faut pas négliger les aspects psychologiques. En effet, vous êtes votre plus grand ennemi. Le plus grand risque est bien de tout vendre quand la bourse va baisser de 30% et que toutes les télés et radios annonceront la fin de capitalisme. Cela arrivera. Il faudra rester confiant, et continuer à acheter mécaniquement des actions… et même vendre des fonds Euros pour acheter des actions et rééquilibrer votre portefeuille.
Cette méthode ne prend qu’une minute par mois, mais elle requiert de la discipline.
Pour aller plus loin, vous pouvez lire le petit livre que j’ai écrit sur la gestion passive à destination de l’épargnant : Épargnant 3.0.
« L’intérêt du PEA est bien sûr la franchise d’impôt à partir de cinq ans. »
J’ai lu récemment que la remise en cause de cette « niche » était dans les tuyaux. Je cherche où.
« Par ailleurs, la fiscalité de l’assurance vie est assez favorable. »
Suite à ce que vous venez d’écrire il y a quelques jours, il faudrait rajouter « encore assez favorable ». Demain?
Guillaume, je ne suis pas expert, mais je souscris à votre raisonnement général, même si je suis incapable de vérifier les chiffres annoncés.
D’autant aujourd’hui en considérant le THF
Seul bémol, vous vous en doutez, le titre ne me semble pas correct, il faut lire « comment gérer ses placements en Bourse ».
Au sujet de E. Fama et de l’efficience des marchés il faut aussi rappeler que ses travaux ont lui ont valu le prix Nobel en même temps que R. Schiller qui a travaillé sur l’inéfficience des marchés
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/14/pourquoi-donner-un-nobel-a-trois-economistes-aux-theories-opposees_3495565_3234.html
Pour les frais sur AV vous y allez fort, non? Vous partez du principe que c’est un contrat ouvert il y a dix ans sans doute? Un contrat en ligne moderne ce n’est plus du tout cela.
Pour la gestion passive, je n’en ai jamais été très satisfait et m’en suis plutôt éloigné. Mais il est vrai qu’elle a le mérite de la simplicité si on ne fait pas d’allocation d’actif précise. Mais un tracker Monde c’est déjà un choix d’allocation (pourquoi un particulier devrait il suivre la pondération des marchés mondiaux?)
Beaucoup de points sur lesquels je souscris (Besoin de simplicite, vehicules financiers, reference aux « risk premiums » de Fama, etc…).
Cependant, les recherches effectuees sur les elements principaux d’ anomalies de marche generant de la surperformance en distinguent 3 princippalement: Momentum, Value, Volatilite. Au-dela on risque d’avoir des sources de surperformance qui sont redondantes.
Les performances backtestees sur de longues periodes (plus de 30- 50 ans) sur des fonds et/ou indices existants semblent montrer que sur un panier de fonds/indices de 6 a 15 elements (actions US Big/Small/Mid Cap, actions Monde, Oblig court/moyen/long terme US et Global, Actions emergentes eventuellement, Immobilier , Commodities et Gold) en faisant du trend following corrige par un fonds de money market/cash si le trend mensuel (Moyenne mobile50 jours sous Moyenne mobile 200 jours) on arrive a des performance moyenne superiieures aux indices Monde, mais surtout en diminuant tres fortement les pertes maximales (de 50% a 15-20%) et les volatilites des portefeuilles.
Tout ceci se fait comme l’ecrit Guillaume une fois par mois en 5-10 minutes.
Il faut etre pret a faire un arbitrage tous les mois (eventuellement selon conditions de marche,, souvent ce n’est pas le cas), donc que le/les supports (assurance vie et/ou PEA) ne soient pas trop couteux de ce cote-la, ce qui est tout a fait possible aujourd’hui (en ligne pas de frais d’arbitrage, frais de gestion annuels) reduits a 0,50-0,60% et pas de frais d’entree ni sur les produits ni sur les fonds.
Il y a juste un point sur lequel je ne m’avancerais pas, c’est le role « protecteur » de l’obligataire. En effet, les correlations entre actions et obligations sont tres polluees par l’effet banque centrale, par ailleurs, a moins que l’on s’oriente vers des taux d’interet negatifs, le futur des rendements des obligations aller dans le bon sens.
Bonjour,
Je suis l’auteur de cet article et du livre « Épargnant 3.0 ».
Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à ce billet, et je vais essayer de répondre aux différentes questions.
Tout d’abord, bien sûr la fiscalité évolue. Mais je crois plus dans la stabilité de la fiscalité du PEA et de l’assurance vie plutôt que dans celle du CTO (qui elle a déjà beaucoup bougé). Il n’y a pas un choix immense de toutes les façons.
Sur Fama, le marché efficient et les anomalies. Le marché n’est pas complètement efficient, mais l’outil de Fama est une approximation très utile. D’ailleurs, son modèle intègre différents facteurs (anomalies, ou plutôt risques), que son le small, le value, et le momentum. (Il vient de sortir un modèle à 5 facteurs incluant le « quality » et l’ « investment »). D’autres intègrent le « low volatility », et il y en a potentiellement plein d’autres. Aux US, c’est ce que l’on appelle le « factor zoo » (on en dénombre plus de 300).
La question à mon avis n’est pas de savoir si le marché produit des prix justes, mais s’il est possible, dans la durée, d’être plus juste que le marché. Et on sait empiriquement que ce n’est pas vraiment possible. Fama, entre autres, a montré que parmi les fonds qui battent le marché, la plupart le font par chance plutôt que par compétence !
Par ailleurs, encore une fois, il n’est pas possible de déterminer à l’avance les fonds qui pourraient battre le marché.
À propos de marché, un particulier devrait suivre une allocation mondiale car c’est le marché … l’intelligence collective de tous les professionnels. C’est la meilleure estimation de la performance versus risques attendus. Mais on peut imaginer parfois de bonnes raisons d’en dévier. Par exemple, si on est très exposé dans son PEE à une entreprise française.
Oui il y a des possibilités de faire peut-être mieux qu’un indice monde, avec un portefeuille de trackers. Cela étant, cela demande plus de temps d’étude pour construire le portefeuille et la stratégie. Cela demande un peu plus d’une minute par mois. Mais à mon avis, surtout, cela demande de prendre des décisions (même si elles sont préparées par une « feuille Excel »), et vous avez donc plus de risque de dévier voir d’abandonner la stratégie au plus mauvais moment. Il faut donc être particulièrement fort dans sa tête et ce n’est pas à recommander au premier épargnant venu.
Enfin, pour les 1% de frais d’assurance vie, la moyenne des AV a des frais supérieurs à 1%. Évidemment, les bonnes AV en ligne sont en dessus. Mais l’AV en ligne c’est une part infime des encours sous gestion. Par exemple, le N°1 c’est Boursorama, qui a à peu près 2 milliards € sous gestion alors que l’encours total de l’AV est de 1500 Mds.
Pour aller plus loin sur ces différents sujets, vous pouvez aussi lire quelques articles que j’ai écrits sur mon site web : http://www.epargnant30.fr
Au plaisir d’échanger avec vous
Édouard
J’avais zappé l’auteur de l’article, désolé!
Je ne change en rien mes commentaires.
Merci
Effectivement, j’ai demandé à Edouard de rédiger un article pour qu’il présente sa méthode. Il est à mon humble avis essentiel de garder en mémoire qu’en terme de gestion financière, le pire ennemi c’est soi-même. Le CAC40 dividendes réinvestis est aujourd’hui proche de ses plus hauts historiques, malheureusement, la psychologie de l’épargnant l’empêche d’en profiter totalement, quel dommage.
Dans quelques jours, je vais essayer de vous construire un outils web vous permettant de comprendre la stratégie d’Edouard. Vous pourrez constater les résultats par vous même (sur le passé, vous me direz….).
Merci Edouard pour cet exercice de pédagogie,
Et au plaisir d’une prochaine publication aussi intéressante, la porte est ouverte.
Vous avez écrit: « Tout d’abord, bien sûr la fiscalité évolue. Mais je crois plus dans la stabilité de la fiscalité du PEA et de l’assurance vie plutôt que dans celle du CTO »
Je suis d’accord, la fiscalité évolue, mais vous l’aviez déjà remarqué, jamais dans le sens voulu!
Mais il faut se rendre à l’évidence: il va falloir payer une note qui s’alourdit de jour en jour.
Je ne crois pas en France à une chyprisation de l’épargne, mais à une fiscalisation de l’épargne. Ce qui reviendra au même, à la mode de chez nous.
Cet article, c’est le résumé de l’ouvrage » Votre argent mérite de vous rapporter plus » de Mathieu Bouville (Lextenso éditions, 2012) !
A bon entendeur
P.S : je n’ai pas de lien de parenté avec l’auteur de cet excellent ouvrage, mais j’avais trouvé l’ouvrage réellement intéressant et très pédagogique quand je l’ai lu il y a quelques mois.
A mon avis, vous auriez tout à fait le droit de le citer et de le promouvoir…
Bonjour,
Je viens de commander le livre d’Edouard sur amazon (au FarWest ce sont les vendeurs de pelles qui ont fait fortune, dit-on) et je vais expérimenter la méthode.
Notamment parceque je dois être surinvesti en immo, et que le problème majeur du foncier : c’est qu’il n’est pas délocalisable. L’explosion des taxes foncières (+29% annoncé en 2016, en Essonne) tend à montrer que l’Etat Français nous fera les poches après nous avoir couler les pieds dans le béton avec sa promotion dopée aux avantages fiscaux.
Donc, après une pause de trois ans dans le boursicotage – méthode d’analyse technique basique, mais qui avait porté ses fruits en son temps, je tente cette approche.
Je reviendrai commenter, si cela ne dérange pas.
Michel
Bonjour Michel,
Je vous souhaite une excellente lecture. « Malheureusement », je n’ai écrit ce livre que pour le plaisir. Je touche à peine 2€ par livre (qui vaut 5€ en Kindle et 8€ en papier)…. et je ne pense pas faire des vendeurs de pelles ! Mais les gérants actifs probablement.
Dites moi ce que vous en pensez quand vous l’aurez lu. Mais je ne doute pas que vous rentriez dans vos « frais » assez vite.
Edouard
Bonjour Edouard,
Je n’ai pas voulu être offensant envers vous, et je vous prie de m’excuser si cela a été le cas.
J’ai également contribué gracieusement à quelques ouvrages – sur d’autres domaines – pour le plaisir.
Je devrais lire rapidement votre ouvrage : actuellement je prends le RER régulièrement ;).
Michel
Bonjour Michel,
Aucun problème, je ne l’ai pas mal pris du tout. J’en ai profité pour parler de mon « business model ».
D’ailleurs, je passe par Amazon et c’est assez incroyable leur service d’impression à la demande. Je n’ai aucun frais fixe et rien à gérer … si ce n’est mon marketing. A recommander.
Edouard
Bonjour Edouard,
Je réponds à votre demande de retour post lecture.
En synthèse: Un livre facile d’accès qui a mérité que j’en fasse un résumé à 10% 🙂
En détail:
J’ai apprécié la bibliographie et l’approche de vulgarisation: j’ai demandé à Mme mon épouse de lire votre livre.
Je vais tenter la méthode dans mon PEA, que je n’ai plus le temps, l’envie de gérer.
Je ne suis pas convaincu par le « moins d’une minute par mois » 😉
Quelques questions importantes je crois sont éludées:
– Quid de la régularité de l’investissement?
Vaut-il mieux mettre 12k€ par an en une fois ou 1k€ par mois?
– Comment organiser la sortie, par exemple sur les 5 années qui précédent la retraite?
Idem, tout en une fois ou arbitrage régulier et selon quelles fréquence?
En point de détail: vous évoquez les fonds basés sur des trackers à mettre dans une assurance vie, mais pas de fonds en euros à mettre dans son PEA, est-ce une bêtise?
Michel