– Un article écrit sur la base d’un flash bourse publié par Hiboo.expert, notre partenaire qui vous aide à sélectionner les actions cotées dans lesquelles investir à long terme –
Orpea qui valait 129€ en mars 2020 et plus de 80€ il y a quelques jours, ne cote plus ce matin, vendredi 28 Janvier 2022 qu’un peu plus de 39€.


Un livre écrit par un(e) journaliste d’investigation met en cause le traitement des pensionnaires des maisons de retraite qui seraient rationnés ou insuffisamment pris en charge pour des raisons de rentabilité.
La direction dément qu’il y ait eu quelque politique générale ou directive que ce soit dans le Groupe qui viserait à favoriser le bénéfice sur le patient.
On imagine en effet mal ce genre de directive… placardée dans le hall d’entrée des maisons de retraite. Par ailleurs, l’investissement dans l’humain et une qualité du service évaluée régulièrement sont au cœur de la stratégie du Groupe.
Il n’y a cependant pas de fumée sans feu et il y a pu avoir des négligences de contrôle.
Quoiqu’il en soit, le mal est fait, il restera quelque temps des traces de cette rumeur d’une part et d’autre part, même si aucun grief ne s’avère fondé, le Groupe dépensera certainement de l’argent pour améliorer encore son service et pallier à toute critique : il est insupportable pour une direction d’être accusée publiquement de gagner de l’argent sur le dos des vieux.
Donc quel que soit l’issue du combat médiatique et de la recherche de preuves, l’actionnaire sera très probablement le grand perdant de cette affaire.
Il est intéressant, à ce stade, de noter qu’il existe toujours en bourse un risque spécifique, lié à chaque titre et potentiellement plus durable, donc plus dangereux, que le risque de marché.
On se protège de ce risque spécifique en le mutualisant, c’est-à-dire en ayant au moins une dizaine de titres dans son portefeuille.
En revanche, il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de se protéger du risque de marché parce que la bourse est un système complexe, et donc non prévisible à court terme.
C’est la raison pour laquelle Warren Buffet a toujours d’importantes liquidités : ce n’est pas parce qu’il pense que les marchés vont baisser, il sait qu’il ne sait pas … c’est parce qu’il sait qu’un jour un marché ou un titre baissera de manière excessive et lui fournira l’occasion de réaliser un investissement exceptionnel.
De la même manière nous insistons beaucoup pour que vous ayez des liquidités …
Et aujourd’hui, non pas un marché, mais l’action d’une très belle société vient de craquer et la question se pose donc de l’investissement dans l’action.
En effet Orpea cotait déjà sur les cours de clôture d’hier, soit avant la baisse de 20% en cours, trois écarts types sous sa droite de régression.

Or voilà la conclusion de l’analyse réalisée par hiboo en novembre 2019 sur le Groupe :
« Au global, ORPEA constitue un investissement premium en valeur de fonds de portefeuille en raison de la visibilité qu’offre la croissance dans le secteur de la gestion de la dépendance et de la position concurrentielle exceptionnelle d’ORPEA dans ce secteur.
Une valorisation de l’action inférieure à sa moyenne historique sera cependant recherchée pour constituer un placement idéal.
Sur la très longue route, l’investisseur devra cependant surveiller d’une part l’évolution de la masse salariale, qui représente à elle seule 52% du CA et 72% de la VA en 2018 , et qui pourrait représenter une fragilité en cas de hausse généralisée des salaires, et d’autre part l’évolution des charges financières, qui représente 44% du résultat avant impôt en 2018. Il devra également prendre en compte la survenance toujours possible de problèmes de qualité des soins, surtout dans un Groupe à la taille et à l’internationalisation croissante. »
L’abonné hiboo notera que d’une part le risque potentiel sur l’évaluation de la qualité des soins avait bien été identifié et d’autre part que la Société est considérée comme ayant une position concurrentielle exceptionnelle sur un secteur porteur : maintenant que le risque s’est matérialisé, la question de l’investissement se pose donc franchement.
Numéro 1 européen de la prise en charge globale de la dépendance (maisons de retraite, cliniques de moyen séjour et de psychiatrie et maintien à domicile) avec plus de 116 000 lits et 1156 établissements dans 23 pays, Orpéa développe une offre globale de la prise en charge de la dépendance physique et psychique, permanant ou temporaire, en institution et/ou à domicile. Son métier vise à faciliter l’accès aux soins et répondre à tous les niveaux de la perte d’autonomie.
Le Groupe dispose d’un actif en terme de nombre d’établissements, d’une courbe d’expérience en terme de métiers, d’un nombre d’autorisations réglementaires qui ensemble lui donnent une grande valeur et sont difficilement reproductibles.
Parallèlement, étant donné sa taille, ce qu’elle représente en terme de part de marché et d’enjeu pour la santé publique en France et en Europe, il n’y a aucun doute que la Société sera reprise en main si nécessaire et restera viable.
En terme boursier, cela signifie qu’un investissement est possible.
Il reste à déterminer le pricing et le timing.
Pour ce qui est du pricing, on peut remarquer que la baisse a été très violente et que l’on est quasiment maintenant sur un assez beau support long terme qui pourrait permettre à l’action de rebondir et dans un premier temps d’aller combler le gap ouvert vers 65€. Un investisseur spéculateur pourrait tenter ce pari de court terme maintenant.

Mais la plupart du temps, les reprises qui sont d’abord brutales après une aussi forte baisse, sont suivies par de nouvelles consolidation au cours des quelles le cours vient souvent rebondir sur le premier point bas… mais surtout il faut le plus souvent du temps pour panser les plaies après un traumatisme aussi fort.
On voit cela très bien dans le cas de Volkswagen avec le Diesel Gate où 2 ans ont été nécessaires dans une version optimiste et 5 ans dans une version pessimiste pour que l’action revive une vie normale :

Le plus sage est donc de considérer que même si l’action attaquée est celle d’un groupe fort de nombreux avantages concurrentiels, la bonne décision pour investir est une décision de long terme prise sur des bases fondamentales.
Dans ce cadre et même si on retient une rentabilité structurelle des capitaux propres en baisse (6% au lieu de 8%) en raison de la nécessité de renforcer la qualité des soins, et un PER plus exigeant (un peu plus de 15), en raison du souvenir laissé par la baisse, on peut probablement viser pour Orpéa à horizon 3-5 ans un cours proche de 70-90€.
Dans ce cadre et à cet horizon, l’investissement semble donc cohérent : l’investisseur prudent attendra cependant que le calme soit revenu sur le titre pour investir ce qui signifie : laisser la volatilité retomber quitte à investir dans quelques temps un peu plus cher.
Et vous, allez vous investir dans Orpea ?
Ne s’agit il pas là d’une occasion idéale pour investir à long terme dans une très belle entreprise ?
Au contraire, les maux révélés par le livre ne sont ils pas de nature à profondément remettre en question ce modèle économique dans lequel personne ne veut mourir ? Et les critères ESG dans tout cela ?
J’avoue que ça me tente… Mais pour avoir acheté des titres EDF il y a une semaine, après la baisse de 14% (l’action peine à redécoller et 2022 ne lui semble pas favorable). Ainsi, je préfère attendre et me calmer sur la spéculation.
investir sur de l’humain je trouve cela scandaleux – comment un groupe comme Orpéa peut faire des bénéfices sur le bien être et les soins des personnes âgées sans pour cela rémunérer du personnel à moindre coût – je sais de quoi je parle – mon ex mari que j’ai suivi à la maison de retraite de saint-vrain est mort de déshydratation fait plusieurs chutes pourtant il vivait en unité fermée de moins de 10 personnes.
Moderna investi sur l’humain et a fait un beau travail, de très nombreuses entreprises pharmaceutiques aussi incluant celles qui font des prothèse y compris cardiaques et qui prennent des risques financiers que les états ne pourraient jamais prendre;
se focaliser sur un problème de type moral est à mon avis la mauvaise approche d’une analyse de ce type de société;
Encore une fois les HLM qui ne font pas de bénéfices font un moins bon travail que beaucoup de baillerus sociaux et les assureurs mutalistes ne sont pas meilleurs que les assureurs privés;
Un PER pas spécialement attractif , un rendement pas attractif, des perspectives … plus que flou et un point bas inconnu… je passe mon tour .A côté Atos, ou Worldline qui m’ont couté cher sont des placements de bon père de famille
Oui, j’ai encore acheté du worldline avant hier (mais je suis encore à -20%).
Quant à ORPEA, je vous rejoins, le PER ne paraît pas encore spécialement attrayant surtout si l’on considère que le modèle économique des EHPAD est vraiment à reconstruire.
A titre personnel, je n’investis jamais dans un titre qui propose un service que je ne voudrais pas utiliser. Disons que la « satisfaction client » n’encourage pas à avoir confiance dans le modèle économique.
Sauf que la c’est un bien de première nécessité. Le modèle de tt les ehpad est ainsi.
L’EHPAD à côté de chez moi est apprécié par les clients et leur famille. Mais compter jusqu’à 3000€ par mois (chambre avec kitchenette, vue sur mer) !
Mais par sondage (tout à fait rigoureux) de mon entourage, la préférence va nettement au maintien à domicile.
@Didou + 1
« Un point bas inconnu » : Bien vu !
Et pour cause : se remémorer du parcours boursier d’une célèbre valeur techno des années 2000,véritable « cas d’école », ayant progressé jusqu’à : 290,70 €, pour descendre au plus bas à……. 0,866 €,pour être ensuite……. retirée de la cote, selon un processus très classique.
-Moralité : Imaginer un point bas ou haut pour une action c’est vouloir résoudre la quadrature du cercle !
-Le choix d’un secteur d’investissement et la mutualisation du risque restent déterminants :
-Et en total accord avec Guillaume, » ne jamais investir dans un titre qui propose un service que nous ne voudrions pas utiliser »…….
Alcatel ?
O.K.,adnstep ,On ne peut rien vous cacher…….👍
Les pertes de nombreux actionnaires ont été impressionnantes……. contre toute attente,et aucun n’a pu empêcher un retrait de la cote,même si le secteur était porteur, mais à condition d’attendre…….2021,(Pour exemple : les performances de Cap Gemini.+71,29%!)
Il est vrai que la « glissade » d’ALCATEL sur 0,866€ à pris du temps, et les -55 % d’ORPÉA n’ont pas les mêmes raisons,mais j’ai pour principe,d’un point de vue graphique, de ne jamais acheter lors d’une baisse continue linéaire qui est l’inverse d’une montée régulière « en chandelle »souvent favorable à un achat fort.
Il est donc logique d’attendre une stabilisation de la volatilité et des volumes, dans le cas particulier d’une baisse violente et linéaire.
la sagesse est une qualité que l’on aime surtout dans ce cas investir sur le bien être – (ou plutôt) l’inverse des entrées en enfer et on en ressort dans une boite
« ne jamais investir dans un titre qui propose un service que nous ne voudrions pas utiliser »…….
Répondre
J’ai placé ma mère dans un établissement de province ORPEA qui est au top par rapport à d’autres visités en IDF (KORIAN et autres). Les soins, repas et activités sont excellents et le personnel dévoué, engagé, sympathique et honnête, J’ai acheté 100 titres hier pour apporter mon soutien à ORPEA et qui sait, faire un bénéfice lorsque l’action remontera car je crois en la capacité du groupe pour faire la lumière et rebondir face aux accusations sans doute fondées sur quelques sites.
La dépendance est une valeur sûre avec le papyboom qui arrive dans les EPHAD…..
Waouh j’aimerai être une petite souris, pour voir comment ça se passe réellement et combien de temps ça va durer – en tous cas – faire des enquêtes régulières permettra de casser régulièrement les actions et les faire baisser – beaucoup de gens y veilleront
J’ai acheté avec un prix d’entrée à 88 il y a quelques mois. Aujourd’hui, j’ai bien senti la vague passer :-).
J’ai perdu de l’argent à cause d’un journaliste qui n’apporte rien de nouveau. On sait que les ephad sont des mouroirs insalubres. Ce n’est pas nouveau. Personne n’a envie de voir ses parents là dedans.
Je n’aime pas les journalistes.
Peut être que les dysfonctionnements sont spécifiques à l’établissement de Neuilly mais quand même il s’agit d’un mouroir à 8000€/mois ou les prestations devraient être pour le moins haut de gamme.
Je me demande sans être complotiste si ce journaliste n’avait pas prévu de publier son livre durant les présidentielles en pensant que si Bertrand avait été retenu par LR comme candidat il aurait été sérieusement compromis en tant qu’ancien ministre de la santé et rebelote comme pour Fillon
la sagesse est une qualité que l’on aime surtout dans ce cas investir sur le bien être – (ou plutôt) l’inverse des entrées en enfer et on en ressort dans une boite – non ce n’est pas vrai – à saint vrain mon ex mari – a chuté plusieurs fois – à chaque fois ils nous appelaient – pour nous dire qu’il était aux urgences – et pour finir il est mort aux urgences on nous a qu’il était complètement déshydraté – ma fille a fait des réunions avec la direction – bouche cousue on voulait porter plainte – il est décédé en 2019 – une amie magistrate nous a dit si vous avez des suspicions appelez-moi on peut encore le faire et j’invite toutes les familles à le faire.
Je me permets de répondre en tant qu’ancien salarié d’orpea et actuel professionnel de santé.
Les EHPAD ne sont pas des mouroirs.
ORPEA n’est pas le seul à avoir abusé de l’ultra rentabilité dans le secteur du soin. Les abus y sont réels et scandaleux. La maltraitance y est réelle.
Il faut prévoir que le groupe devra faire face à de nouvelles exigences et que les profits générés demain ne pourront plus être aussi important qu’hier.
Je passe mon tour, l’Etat a délaissé ce secteur aux investisseurs et on voit ce que cela donne. À bas les EHPAD, quel mot horrible, et vive le maintien à domicile des personnes âgées.
le bon sens – gagner de l’argent sur la mort – très peu pour moi.
Pour alimenter la réflexion sur le plan philosophique :
Voir la réponse proposée par le philosophe André comte Sponville dans son livre, à la question : Le capitalisme est-il moral ?
https://livre.fnac.com/a1818437/Andre-Comte-Sponville-Le-capitalisme-est-il-moral ?
Gagner de l’argent sur le traitement d’un problème : la grande vieillesse, n’est pas immoral si le service pour lequel on paye est bien tendu. Ce qui n’est pas le cas.
Le maintien à domicile reste la voix à privilégier. Quand c’est possible.
Hiboo a raison (Merci au blog patrimoine de me les avoir fait découvrir.)
Il est urgent d’attendre.
Peut être la société doit-elle modifier en profondeur ses méthodes ?
Je ne suis pas tenté d’investir dans ce secteur. La paupérisation de la population française se répercutera , tôt ou tard, sur ces entreprises. De plus la crise sanitaire a montré l’implication très importante de l’État. L’investissement dans un secteur réglementé est à éviter.
Le livre est insultant par rapport au personnel souvant admirablement dévoué qui travaille dans ces établissements. L’histoire de la troisième biscotte refusée est surprenante, il suffit dans ce cas d’aller voir la première persoone rencontréée dans le couloir et de lui dire: Maman voudrait une biscotte de plus le matin et le pb est réglé.
Qu’une histoire de biscotte et d’autres incidents mis en avant puisse faire dévisser un cours de cette manière en dit long sur la capacité de nuisance de certains, et nous donne à réfléchir. Ilfaudra beaucoup d »énergie et de temps pour rétablir la vérité.
Comme je l’ai déjà écrit au sujet des EPHAD, ils n’ont pas de Pricing-Power. D’un coté on leur demande d »améliorer leus prestation, d’augmenter le personnel difficile à recruter dans certaines villes et de l’autre de contenir leurs prix, les familles ne pouvant pas suivre.
La relation de l’épisode de la 3ème biscote pose question. Que représente cette 3ème biscotte comparée à l’ensemble des prestations fournies pour 8000 € / mois. Ce journaliste se devait aussi de nous donner les points de vue de chaque intéressé : la dame qui demande, l’employée qui sert et la direction de l’EHPAD.
Le livre n’accuse pas le personnel soignant, qui dans sa majorité est très dévoué. (J’en ai fait parti). Le livre dénonce les conditions de travail de ces soignants, restreints sur tout : les effectifs, le matériel. Une incitation permanente à ne pas utiliser les resources.
Aussi les pratiques border : faux contrats de remplacement..
Pour revenir au sujet du site. La perspective du groupe ne semble pas incroyables pour ces prochaines années.
Pour info, j’avais du Korian qui a bien perdu à cause de cet histoire..
J’ai acheté hier Orpéa, il me semble logique qu’à moyen terme, cela remonte, et le dividende est assez intéressant.
Bonjour pouvez-vous me donner les renseignements pour acheter quelques actions par solidarité avec le personnel de base qui n’est pas responsable de cela
Merci
Ouvrez un compte ordinaire ou un PEA auprès d’un brokers (bourse direct, degiro, Boursorama, Fortuneo,…) et achetez des actions.
Acheter des actions n’aura AUCUN impact, positif ou négatif sur le personnel.
Même quand le groupe se porte au mieux, les personnel est constamment harcelé par sa direction pour être plus rentable. Je parle en tant qu’ancien salarié du groupe. Tout n’est que manipulation dans ce groupe. Le turn-over salarial est un des plus impressionnants que j’ai vu de toute ma carrière et on comprend pourquoi. Les faits racontés dans ce livre peuvent paraître anecdotiques, graves ou impossibles… Ils sont surtout réalité.
Il n’y a pas de stock options chez Orpea ? 🙁
Petite remarque :
Il ne faut malheureusement pas oublier que les parties soins et alimentation du service sont contraints par l’Etat qui il me semble définit les montants alloués…
Ma belle-mère était aussi dans une EHPAD tout confort (à 3500€ la chambre par mois), sauf que le cuisinier qui était excellent est parti car l’Etat ne lui accordait que quelques 6€ par jour par pensionnaire … (il y a 5 ans) , quant au médecin , à l’infirmière et aux aides-soignantes, c’était là aussi peu compétitif… et comme l’EHPAD était près de la frontière Suisse…. impossible de garder le personnel longtemps à ces tarifs…
En tant qu’investisseur en actions je suis d’accord avec l’approche proposée dans l’article.
Article totalement déplacé. Très décevant. La marchandisation de la vieillesse est une insulte au traitement de nos aînés. Elle aboutit à des dérives inacceptables. D’autant que l’argent public est largement utilisé. N’y a-t-il pas assez de domaines dans lesquels nous pouvons investir ?… Surtout à un moment où l’éthique entre en force dans la finance, peut-etre peut-on éviter ce choix là… Je reste fidèle à tous vos conseils avisés mais très déçu encore une fois.
« La marchandisation de la vieillesse est une insulte au traitement de nos aînés. »
Et que proposez-vous ?
(Attention, une proposition qui coûterait quelques milliards de plus à l’état n’est pas une solution, sauf à indiquer les économies réalisées ailleurs)
La marchandisation de la vieillesse est une insulte au traitement de nos aînés. <==
Il ne s'agit pas d'insulter les ainés,et il faut se souvenir que beaucoup de services dirigés par l'état sont catastrophique, voire la POSTE, voire ANTS, voire EDF et tant d'autres exemples donc la nationalisation n'est à mon avis pas une bonne idée.
Par ailleurs je n'ai pas vu que les mututelles de manière générale soient plus performantes et moins chères que les assureurs privés,faire du profit n'est donc pas une tare.
La première insulte n'est pas uniquement aux ainés, c'est la pénurie criante de médecin, qui ne touche donc pas que les EPHAD.
Quant à ceux qui opposent maintien à domicile et EPHAD, je leur souhiate de pouvoir maintenir leurs ainés à domicile jusqu'au bout, mais dans un certain nombre de cas ce n'est juste pas possible, et non, les familles ne s'en 'débarrassent' pas pour 3 000 ou ' 4 000 euros par mois, prix qui est juste un énorme problème pour beaucoup de familles.
Sur l'opportunité à investir en ORPEA, non pas pour soutenir le personnel, ca me fait juste rire, mais pour faire ou non des profits, vu le couteau qui tombe, vu la bourse qui montre quelques mauvais signes, vu l'inflation qui monte et les salaires qui ne suivant pas encore, j'attends et ce n'est pas mon titre préféré pour l'instant.
Comme dit dans l'article, on a du temps, et ca ne va pas remonter en trois jours. Ceux qui ont achetés à beaucoup plus cher veulent sortir et vont attendre la moindre remontée qui leur convienne.
Rien a ajouter.
« voire ANTS » j’ai renoncé à changer le département d’immatriculation, ce service ne fonctionne vraiment pas bien.
Bonjour. Pour suivre
Personnellement j’ai toujours refusé d’investir dans le domaine de la santé (EHPAD, Cliniques, Pharmacie…) La simple idée qu’une entreprise privée puisse réaliser un bénéfice sur la santé des humain me semble malsaine.
Tout le secteur devrait être du domaine public (sous réserve qu’il ne soit pas géré par les directives des ARS et que les patients et leurs proches aient un pouvoir de cogestion avec l’État).
Je vous recommande d’aller visiter quelques EPHAD mouroirs du service public .Les restrictions en personnel sont les mêmes si ce n’est pire
La simple idée qu’une gestion étatiste de la santé puisse se terminer bien me paraît loufoque.
Savez-vous que la fonction publique hospitalière a vu ses effectifs augmenter de 30% en 20 ans ? Alors, certes, le vieillissement de la population et son accompagnement n’y sont pas pour rien, mais la suradministration, les fonctions annexes inutiles, et autres, n’y sont pas pour rien non plus. Et s’il n’y avait pas un secteur privé + un secteur associatif (bénévole ou financé public et/ou privé), le service serait encore plus dégradé aujourd’hui. Je pense notamment aux maisons de fin de vie, centres de soins palliatifs,…
Bonjour
« Article totalement déplacé. Très décevant. La marchandisation de la vieillesse est une insulte au traitement de nos aînés. Elle aboutit à des dérives inacceptables. D’autant que l’argent public est largement utilisé. N’y a-t-il pas assez de domaines dans lesquels nous pouvons investir ?… Surtout à un moment où l’éthique entre en force dans la finance, peut-etre peut-on éviter ce choix là… Je reste fidèle à tous vos conseils avisés mais très déçu encore une fois. »
De toute manière malgré l’encouragement à maintenir les personnes à domicile, les EPHAD seront toujours nécessaires. Alors il faut bien que quelqu’un investisse . Evidemment ce n’est pas avec gaité de cœur qu’on rejoint ce type d’établissement.
L’économie du grand âge ou la silver economy est en effet un secteur d’avenir. Mais le modèle des établissements spécialisés comme les EHPAD va se heurter à la volonté marquée depuis le quinquennat de Hollande (à mon souvenir), de faire du maintien à domicile un principe d’intervention de la politique du handicap et de la dépendance. À surveiller les start-up qui vont dépoussiérer le modèle des EHPAD et vont profiter des opportunités de portage de repas à domicile, d’objets connectés pour personnes âgées, d’assistance robotique à domicile, etc.
Entre ce matin et maintenant, +10%, pas mal en 3h de temps pour ceux qui ont tenté le « coup ».
Comme quoi la question méritait d’être posé, merci Guillaume
C’EST TOUTE LA DIFFÉRENCE ENTRE « TRADER » ET INVESTIR…
Sans vouloir jouer les troubles fêtes, ni les bisounours, voilà un secteur dans lequel personnellement je n’investirai pas pour des questions d’éthique voire de décence. La misère, la vulnérabilité des hommes ne devraient en aucun cas être un moyen de s’enrichir. Les EHPAD devraient relever du privé non lucratif, du secteur associatif ou du service public. Le secteur de la santé est dans cette optique lui même parfois limite (cf les fortunes construites sur le covid ou le sida…). Cela reste bien sur personnel.
Les mutuelles n’ont pas prouvé que leur modèle était plus vertueux que celui des assurances. Les SCOP n’ont pas prouvé que leur modèle était plus vertueux que celui des entreprises cotées (voir les déboires de Scopelec en ce moment). Les HLM n’ont pas prouvé que leur modèle était plus vertueux que celui des bailleurs privés. Les bailleurs privés aimeraient bien avoir tous les avantages des HLM !
Pour ce qui est des HLM et des bailleurs privés, c’est vrai. Et les bailleurs privés seraient beaucoup plus efficaces que les HLM !
Beaucoup de commentaires limitent le livre aux prestations fournies par ORPEA. La problématique soulevée dans le livre mentionne surtout les surfacturations aux ARS et aux départements faits par Orpea. De même, le livre mentionne des rétrocessions à la limite de la légalité sur des contrats. Je vous conseille de lire le livre et ensuite de vous faire une opinion. Peut-être que le journaliste est excessif, mais clairement je pense que si ce qu’il dit est vrai et si ensuite l’Etat fait son job, l’impact sur les comptes d’Orpea sera majeur… et donc sur sa valeur en bourse. Wait & see, perso j’ai acheté vers 40 à titre spéculatif et je ne compte pas rester investi trop longtemps.
Bonjour
« Les HLM n’ont pas prouvé que leur modèle était plus vertueux que celui des bailleurs privés. Les bailleurs privés aimeraient bien avoir tous les avantages des HLM ! »
Je suis propriétaire bailleur privé. Il faut quand même reconnaître que les HLM nous font de l’ombre. J’ai eu quelques locataires qui sont partis pour un logement HLM . beaucoup moins cher. Certes ce n’est pas la même prestation. Souvent mal tenus , bruyants et dans des endroits moins bien situés. Bref ce n’est que par la suite qu’ils s’en aperçoivent.
C’est surtout que les HLM, en tant que citoyen on les paye trois fois, pour les aides au salaire, pour les prestations ou l’on dépense sans compter, et souvent pour y loger des gens qui n’ont pas le droit d’y être;
Je ne parle pas des emprunts à zéro pourcent par captation de l’argent des livrets A et des taxes foncières presque nulles.
Regardez l’état des véhicules des mairies et des hlm, comparez avec celui des artisans, et expliquez vous d’où vient l’argent.
J’ai acheté des ORPEA à 38 €.
Avec les PV, je financerai ma dépendance dans 40 ans.
Quand on fait de la Bourse on pense à faire des profits et non pas des pertes, c’est l’évidence même !
Donc pas de place au sentimentalisme ni à l’émotivité !
Résultat : Un simple livre fait baisser de 50% une grosse société sans que ses fondements économiques ou financiers n’aient été remis en cause ! On vends : réaction irréfléchie et craintive.
Absurde ! Ce n’est plus de la Bourse mais du théâtre !
ORPEA est toujours ORPEA et demain encore mieux qu’aujourd’hui au bénéfice de ses clients et de ses actionnaires.
Donc j’en achète un maximum.
Il me semble que les ‘fondamentaux financiers’ sont susceptibles d’être remis en cause,et qu’on ne sait pas encore comment ni pour combien, et que quand la finance heurte le politique, c’est juste un peu plus compliqué;
L’absence d’émotivité et de sentiment pourrait nous inciter a investir dans le marché noir ou les marchés non moraux (sexe, drogue, etc…) donc si il y en a quand même de la morale et du sentiment.
Il n’est pas non plus impossible, et je crois même que cela est probable, que les bénéfices futurs ne seront peut être pas aussi élevés tant l’entreprise va devoir améliorer la qualité de service et donc ses coûts de fonctionnement.
La marge ne sera peut être pas la même à l’avenir.
+1
Le vrai scandale d’ORPEA, c’est que la société remplissait tous les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance), le truc bien-pensant à la mode :
14ème sur 90 dans son secteur.
Particulièrement performant en :
– quality and safety patient,
– employees relations and work environment,
– health benefits of the product portfolio.
Je traduis en Français : bon gros foutage de gueule.
On v dire que la Orpea n’y est peut-etre pas pour grand chose,mais que ce genre de qualificatif pompeux et à la mode basé sur des référentiel bidons sont fondamentalement critiquables, et qu’on en revient a douter de la pertinence de ce genre d’apréciations pseudo-morales;
Le problème d’ORPEA pose en effet le problème de gestion de la (notre) vieillesse.
S’il est certain que le maintien à domicile reste préférentiel, la cohabitation de plusieurs génération n’étant plus guère de mise, le recours au EHPAD restera une alternative incontournable et souvent préférentiel à l’hospitalisation, bien que complémentaire.
Les dérives citées dans le livre recoupent tous ceux du secteur hospitalier :
– manque de personnel dont en particulier qualifié, qui vient souvent d’un manque de ressource. N’ont pas que les postes ne soient pas ouvert, mais que les volontaires ne se bousculent pas tant pour des raisons salariales que par manque de vocation ;
– recherche d’une rentabilité minimum soit pour attirer des investisseurs, soit pour équilibrer les budgets selon le mode privé ou public ;
– dérive financière de tout investissement subventionné ou externalisé par l’état.
En revanche au niveau investissement, le modèle évoluera certainement, mais perdurera.
Le placement reste un choix individuel entre un rendement assuré ne serait ce que par la valeur des investissements immobiliers au regard de la baisse du cours et une éthique de bien être.
Dans le dernier cas, le mieux serait de monter sa propre structure en assurant la qualité du service. Je suis curieux d’en connaître le montant.
« S’il est certain que le maintien à domicile reste préférentiel, la cohabitation de plusieurs génération n’étant plus guère de mise,… »
On peut faire du maintien à domicile sans cohabitation de plusieurs générations. Je peux en citer plusieurs exemples (personnes aux alentours de 90 ans, avec des pb de locomotion, arthrose, arthrite, … Vivant seules chez elles, portage des repas à domicile si besoin, infirmière et kiné, et enfants pas loin qui passent plusieurs fois par semaine…
En effet adnstep, sous réserve que les enfants (voire des amis) ne soient pas loin, ce n’est pas toujours le cas.
Cela nécessite la mise en place de tout un protocole, parfois difficile durant les périodes de congés, mais également un minimum de mobilité et une relative bonne santé. S’il n’y a que des problèmes de mobilités ce n’ai pas pas le plus compliqué,
L’hospitalisation comme option? Vraiment?
Malheureusement, vous n’avez des fois pas le choix.
Malgré les progrès en accompagnement de fin de vie (reconnaissance des aidants, ….) certaines pathologie ne permettent pas d’autres possibilités, mais également la « solitude » de personnes âgées éloignés de tout soutien familiale proche.
Je suis bien au courant, mais bon, j’insiste, il ne s’agit pas d’une option, on ne peut pas parler d’alternative à l’ephad en évoquant l’hopital
Vous avez en effet raison. Ma formulation est inexact. Je pensais à certaines structures hospitalières qui cohabitent à des EHPAD, voire la gestion des aller retour hôpital – EHPAD pour raisons de santé.
Je pense que cette opportunité d’achat est très intéressante ! Il s’agit d’un coup ! Point ! Bien sûr, il y a des risques mais sans risques, pas de bénéfices ! Il y a de fortes chances pour que lorsque la tempête passera, parce qu’elle passera tôt ou tard, l’action remonte, certes tranquillement, mais celui qui aura attendu, aura peut-être raté quelque chose ! En ce qui me concerne, j’ai depuis longtemps entendu, « tu achète quand ça descend et vend quand ça monte »
Nota bene : Sur les marchés,les « descentes » dans certains cas brutales, peuvent parvenir, (sur réaction), vers des zones inattendues, frisant parfois ……. l’infini…….
Non, il ne faut surtout pas investir dans Orpéa !!!!
Pourquoi?
https://www.youtube.com/watch?v=q8vfDpze5YQ
BlackRock devient un des principaux investisseurs d’Orpea. Le gestionnaire d’actifs, géant mondial de la finance, possède désormais plus de 5% du capital du groupe de d’Ehpad privé Orpea.
Ils ont dû « boire le bouillon » ces derniers jours !
«L’augmentation de sa participation n’est pas le résultat d’une stratégie d’investissement, mais provient d’actions qui lui ont été transférées par des contreparties en guise de collatéral», soit des actifs utilisés comme garantie. Cela entraîne des fluctuations «de manière mécanique» sur la participation de BlackRock.