Avertissement : le « Défi 6 % » est une initiative pédagogique qui vise à montrer qu’une prise de risque maîtrisée permet d’obtenir un rendement supérieur à celui des placements sans risque. Le défi 6 % ne fournit aucun conseil ou recommandation d’investissement.

Rappel des faits : Qu’est ce que le défi 6%

4 000 euros ont été investis sur un contrat d’assurance vie. L’objectif est de montrer qu’une prise de risque maîtrisée permet d’obtenir un rendement supérieur à celui des placements sans risque.
Le défi 6 % vise une rentabilité annuelle moyenne de 6 % et une volatilité maximale de 10 %.
Pour en savoir plus sur cette initiative, vous pouvez consulter les articles suivants :

Et aussi le reporting d’août 2020 : « Le défi 6 % anticipe toujours une baisse des marchés actions ! – Rapport de performance Août 2020« 

Vie du contrat d’assurance-vie sélectionné pour recevoir le defi 6%

4 000 euros ont été versés initialement sur le fonds en euros en juin 2018, puis deux versements trimestriels de 500 euros ont été effectués. Un investissement progressif a été mis en place pour basculer chaque mois et pendant 5 mois 600 euros du fonds en euros vers des unités de compte.

Cet investissement progressif devait permettre de converger progressivement vers l’allocation cible. La baisse des marchés a contrarié cet objectif et plusieurs arbitrages ont été réalisés pour aboutir à fin décembre 2018 à une allocation plus prudente. Alors que l’allocation cible comporte 90 % d’unités de compte et 10 % de fonds en euros, une répartition avec 30 % d’unités de compte et 70 % de fonds en euros a été privilégiée.

En juin 2019, l’orientation prudente du portefeuille a encore été renforcée. Les fonds les plus volatils (actions États-Unis, obligations internationales, fonds flexible) ont été cédés et les sommes réinvesties sur le fonds en euros.

Depuis janvier 2019, des versements mensuels ont été mis en place, pour un montant de 167 euros chaque mois. Ils correspondent aux versements trimestriels de 500 euros par mois prévus initialement.

Depuis juillet 2019, ces versements sont composés à 100 % d’unités de compte, actions comme obligations. Dans une optique de long terme, il s’agit de rapprocher au mieux les versements programmés de l’allocation cible.

En janvier et février, 150 euros ont été basculés du fonds en euros vers des unités de compte afin d’accélérer la convergence vers la cible. En mars et avril, compte tenu de la baisse des marchés, ce sont 300 euros qui ont été arbitrés vers les unités de compte. En prévision d’une baisse des marchés qui pourrait durer, seuls 200 euros ont été arbitrés en mai.

En juin, à la suite de la forte hausse observée, la part des unités de compte a été réduite à 40 %. La crainte d’une rechute des marchés explique cet arbitrage.

En juillet, août et septembre, le versement programmé en unités de compte a été maintenu. Aucun arbitrage supplémentaire n’a été réalisé.

En septembre, les versements programmés ont été modifiés. Leur montant global reste identique mais les fonds sont réorganisés. Ainsi, les fonds H2O Multibonds, M&G Lux Optimal Income et R Valor sont sortis des versements programmés au profit de Varenne Global, Axa International Obligations, et Lyxor Nasdaq 100 ETF.

Cette modification décidée en août répond à plusieurs préoccupations :

  • Accroître le poids des actions US dans le portefeuille car il reste très éloigné de sa cible (7 % actuellement pour une cible à 20 %.Pourquoi le Nasdaq ? Parce que cet indice affiche des performances impressionnantes depuis plusieurs années et que sa volatilité pourra être atténuée par des versements réguliers. II a néanmoins fortement chuté depuis que les versements programmés ont été modifiés.
  • Remplacer H2O Multibonds par un véritable fonds obligataire, moins rentable mais moins volatil. Au vu des derniers déboires des fonds H2O, cette décision était judicieuse.
  • R Valor est remplacé par Varenne Global, moins volatil.

Face aux incertitudes sanitaires, économiques et politiques, le portefeuille conserve un profil prudent. La part du fonds en euros est de 57 %, tandis que les obligations constituent 12 % du portefeuille, les fonds flexibles 10 % et les actions, environ 21 %.

Note : le portefeuille est investi dans H2O Multibonds à hauteur de 3,5 %. La cotation de ce fonds est actuellement suspendue

Performances du défi6%

Les performances globales

Le portefeuille est resté stable depuis le mois dernier (-0,05 % sur un mois) et affiche au 11 septembre 2020 une plus-value de 160 euros, soit +1,9 %.

Les performances comparées

Les fonds du portefeuille s’inscrivent en baisse à l’exception des « Actions Pacifique » et des « Actions Émergentes » qui stabilisent le portefeuille sur les 4 dernières semaines.

La cotation de H2O Multibonds a été suspendue pour au moins 4 semaines. Cette décision ne devrait avoir qu’un impact limité sur le portefeuille en raison d’une exposition qui a été réduite et n’atteint plus désormais que 3,5 %.

Classe d’actifsPerformance sur les 4 dernières semaines*Moyenne de la catégorie
Obligations Europe LYXOR EUROMTS ALL-MATURITY INVESTMENT GRADE0,09 %0,06 %
Obligations Monde H2O MULTIBONDS SRCotation suspendue0,09 %
Obligations Monde AXA International Obligations C-0,14 %0,09 %
Actions Europe TOCQUEVILLE MEGATRENDS-0,05 %-0,74 %
Actions Zone euro LYXOR EURO STOXX 50 (DR) UCITS ETF-0,84 %-0,42 %
Actions États-Unis LYXOR DOW JONES INDUSTRIAL AVERAGE D-EUR UCITS ETF-1,40 %-1,07 %
Actions Pacifique JPMF PAC EQUITY A1,47 %-0,60 %
Actions Émergentes JPM EMERGING MARKETS EQUITY FUND A ACC EUR2,52 %-0,76 %
Flexibles prudents M&G LUX OPTIMAL INCOME A ACC-0,09 %0,01 %
Flexibles R-CO VALOR F-1,83 %0,50 %
Flexibles Varenne Global A EUR Acc-0,04 %0,50 %

* Par rapport à la dernière valorisation fournie par Quantalys au 12 septembre.

Contrôles du rendement/risque

Le portefeuille est résolument prudent. La volatilité reste nettement inférieure à la limite de 10 %. La décorrélation est correcte, tout comme la diversification du portefeuille.

L’approche prudente adoptée depuis l’ouverture du contrat est maintenue et les unités de compte sont limitées à 40 % du contrat, dont 20 % d’actions).

L’hypothèse sur laquelle repose cette répartition est que la déconnexion entre les indices boursiers et l’économie réelle n’est pas durable et se traduira à court moyen terme par une correction des marchés. La chute du Nasdaq depuis début septembre (alors même qu’un investissement régulier dans cet indice a été décidé en août…) est-elle annonciatrice de cette correction ?

A suivre …

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