Une bonne nouvelle pour l’économie et pour les bénéfices des entreprises à long terme..Dans cette première vidéo, Guillaume ROUVIER et l’équipe de Hiboo, nous fait part de sa vision économique pour les années 2022 et 2023.
Au menu, une réserve de croissance économique qui pourrait surprendre les marchés actions.
Dans une seconde vidéo publiées dans quelques jours, Guillaume ROUVIER nous expliquera les conséquences sur les valorisations des marchés, l’incidence possible sur les taux, même si le titre de la vidéo d’aujourd’hui doit pouvoir nous donner quelques indices sur la conclusion : « France : la croissance menace-t-elle la bourse ? »
L’industrie en France : un défi impossible ?
par Julien Bonnetouche.
C’est un poncif de le répéter, l’économie française va mal, le déficit industriel y est pour beaucoup.
Depuis longtemps déjà nous sommes relégués dans ce que les allemands appellent, «les pays du Club Med»
La rédaction de cet article m’a été inspirée par adnstep et la lettre de Vincent de Gourmay dont il nous a suggéré la lecture.
L’affaire des sous marins australiens, ne fait que pointer les déficiences de notre politique économique dans sa continuité, non pas parce que la France perd un contrat, mais parce le fait d’être traitée comme un paillasson sur lequel on s’essuie les pieds témoigne de la poursuite de son déclin.
Depuis la Renaissance, et jusqu’au 19eme siècle, les trois puissances dominantes du monde (Angleterre, France, et ce qui deviendra l’Allemagne) se modèlent progressivement, chacune en fonction des qualités propres de leurs peuples, de leurs religions dominantes, et de leurs langues.
Déjà à l’époque, comme le décrit Vincent de Gourmay, l’Angleterre est délibérément tournée vers le commerce, et l’activité bancaire, facilités par une marine forte, toutes choses génératrices de profits. L’industrie manufacturière s’y développe aussi, jusqu’à devenir la plus importante d’Europe, surtout avec l’apparition des métiers à tisser, de la machine à vapeur au 19eme siècle, aidée comme en Allemagne par la Houille et le minerais de fer.
L’Allemagne ne devient industrielle que tardivement, dans la première moitié du 19eme siècle, après avoir connu une phase de régression au 18eme. Mais ensuite elle ne s’arrêtera plus…
La France de la Renaissance, puis celle des Lumières domine l’Europe continentale, tant sur le plan industriel que culturel et scientifique. Mais à partir du 19eme siècle elle commence à être distancée industriellement par les anglais, et les allemands.
Parmi les facteurs concourant au devenir les peuples, la langue est incontournable de par sa continuité :
l’anglais comporte beaucoup plus de noms que le français. Il permet de dénommer facilement les choses et les personnes, sans y mettre trop de sentiments :
c’est la langue du commerce et de la conquête. On donne des ordres.
L’allemand également est une langue de l’autorité.
Le français au contraire comporte beaucoup plus de verbes, permettant de modeler la pensée. C’est une langue propice aux arts, à la philosophie, mais aussi aux mathématiques, comme en témoignent les nombreuses médailles Field obtenues par des français, équivalent du prix Nobel pour les mathématiques.
C’est sans doute l’une des raisons pour laquelle, du 16eme au 18eme siècle, époque où l’agriculture primait sur l’industrie, la France fut un grand pays. (Renaissance des arts et des lettres, puis siècle des Lumières).
Et puis il y a les religions :
l’Angleterre, l’Allemagne, mais aussi la Suisse, et les Pays Bas, sont des pays de religions principalement protestantes, puritains, mais pour qui l’argent est un socle social, associant patriarcat et solidarité. En témoignent les nombreuses associations de bienfaisance financées par les plus fortunés.
Les émigrants de première génération aux USA étaient pour moitié environ, des anglais et des allemands, ce sont eux qui ont fondé « the américan way of life » avec des résultats industriels que l’on connaît depuis l’indépendance.
La France catholique au contraire, a toujours considéré l’argent comme honteux.
A ne pas l’aimer , on finit par en manquer, chacun peut le constater autour de lui à l‘échelle individuelle, c’est également vrai pour un pays.
C’est certainement une des raisons de la faiblesse des financements entrepreneuriaux dans notre pays jusqu’à aujourd’hui.
Les religions se sont calquées sur la nature des peuples qui leur est en réalité antérieure.
Si les pays du nord, ( Allemagne, Suisse, Hollande) ont adopté le protestantisme, c’est sans doute parce que cette religion correspondait le mieux possible aux structures sociales et familiales de ces populations assez homogènes, pour lesquelles l’autorité du chef de famille, (ou celle du patron, et du général) ne souffre d’aucune remise en question.
La France au contraire, qui a mis 1000 ans à se construire, est l’assemblage de populations hétérogènes, aux opinions disparates, parce que n’ayant pas de référentiel sociétal commun.
La révolution française, telle qu’elle a existé, en particulier avec «la terreur», n’a pu se dérouler dans ces conditions, qu’avec de telles disparités d’origines et de pensée. Sinon pourquoi tous ces révolutionnaires, après avoir guillotiné les aristocrates, se seraient il raccourcis entre eux ? Le village gaulois d’Astérix poussé à l’extrême…
Les origines des peuples ont la vie dure.
En France, les anciennes provinces correspondaient à des identités spécifiques, tant sur le plan linguistique que sociétal, différentes des voisines, et c’est pourquoi l’on retrouve encore aujourd’hui des opinions tranchées, se partageant à parts presque égales 4 ou 5 partis politique balayant tout l’éventail du spectre idéologique.
L’Histoire de la France, depuis que celle ci a quasiment fini de modeler le territoire définitif que nous connaissons aujourd’hui, est une succession de révolutions et conflits sociaux plus ou moins violents, sur fond de prospérité économique relative, en alternance avec quelques périodes de pouvoir fort, parfois courtes, pendant lesquelles elle a su transcender ses divergences et se hisser au sommet de ses possibilités.
Il y a eu Louis XIV, puis Napoléon, et le Général de Gaulle.
A peine une fois par siècle…
Le général de Gaulle, fut aussi visionnaire après la guerre que pendant. Il connaissait son Histoire, et n’avait nul besoin de sociologues pour connaître son peuple. (comment diriger un pays où il y a 300 fromages..)
Il savait que seul un pouvoir fort permet d’obtenir de la nation tout ce dont elle est capable.
C’est dans cet esprit qu’il a créé le statut de président de la Veme république aux pouvoirs très étendus, quasi monarchique, mais correspondant à un homme d’exception (comme lui) dans l’espoir que d’autres de même envergure lui succéderaient. (Malheureusement ce n’a pas encore été le cas jusqu’à maintenant, on cherche… il faudrait peut être regarder sur Linkedin , retenir les meilleurs profils au moyen de l’intelligence artificielle et les proposer au vote seulement après sélection, au lieu de laisser bêtement les citoyens voter d’emblée pour le plus beau parleur !!!).
Mais il avait aussi compris, que dans la France des années 60/70, qui n’était pas encore désindustrialisée par la mondialisation, il fallait se servir de l’esprit scientifique des français pour pousser l’avantage.
C’est ainsi qu’il a initié les filières scientifiques de pointe, aéronautiques, spatiales, et nucléaires essentiellement. Même le plan calcul lancé par Michlel Debré en 1966 était une bonne idée, qui n’a malheureusement pas donné les résultats espérés car peut être arrivé trop tôt.
Nous étions à l’époque en avance sur les autres pays dans ces domaines.
Et nous en sommes là maintenant :
On veut démanteler le nucléaire par idéologie, les fusées Ariane n’ont pas su s’adapter sans doute parce qu’elles se sont endormies sur leurs succès passés, et se font distancer par Spacex, et l’idée saugrenue mais dominante dans la classe politique de ces 20 dernières années que les services remplaceraient l’industrie montre avec la crise, l’absence totale de vision de nos dirigeants eux aussi trop assagis.
Nos meilleurs ingénieurs ( ils existent) partent presque tous vers un eldorado bien meilleur que celui qui leur est proposé ici. Comment leur en vouloir !!!
Nous savons en effet que beaucoup de grandes boites de la silicon valley sont drivées par des français très recherchés dans le monde.
Alors que faire ?
La réussite indéniable des USA en matière économique vient d’abord des américains eux mêmes : il y croient. Alors que les français ont le moral dans les chaussettes.
Nous venons de le voir, tout passera par un vrai chef, un leader, qui leur dira selon la formule du général, «j’ai une certaine idée de la France», et je vous emmène avec moi sur ce bateau.
Ce n’est pas si compliqué, puisqu’il suffit de marcher dans les pas du général de Gaulle :
-Stimuler d’en haut a à coups de milliards, certes, mais surtout avec conviction, les nouvelles industries scientifiques de pointe qui existeront au moment T. (c’est faisable)
-Rendre nos entreprises compétitives en allégeant les charges et les normes, et leur dire qu’on les aime ( ça vient).
-Redonner à l’École à tous niveaux, un vrai rôle formateur pour tous. ( il reste du chemin à parcourir)
-N’avoir peur de rien ni de personne…..
Un bon programme ?
Bravo !
Julien Président!
(Je ne me suis pas trompé cette fois)
+1
« Un bon programme ? »
Un programme qui pourrait être qualifié de « patriote ». Voire patriotiste. Mais, voilà, tout cela reste financé par la BCE, donc l’Allemagne. Pour la faire plier, il faudra trouver des alliés, et cesser de jouer les toutous de Berlin.
L’Allemagne peut-elle être en difficulté en 2023, 2024 ?
Faut-il s’inquiéter de la situation économique de l’Allemagneen 2023, 2024,etc.?
– la hausse rapide du coût du travail, qui inverse la dynamique du début des années 2000, et pourrait être amplifiée par les difficultés de recrutement et une éventuelle hausse du salaire minimum ;
– Le freinage de l’économie chinoise, qui va pénaliser l’Allemagne comme pays ayant une économie qui dépend beaucoup de ses exportations ;
– le coût considérable de la transition énergétique en Allemagne, avec le poids très important des énergies fossiles et de l’industrie automobile;
– La déficience des infrastructures et de la numérisation ;
– La dégradation de l’efficacité du système éducatif ;
L’excédent extérieur est impressionnant. Mais sait-on qu’elle part de cet excédent est réalisé en zone euro, et qu’elle part hors zone euro ?
Ras le bol de mon correcteur orthographique ! Bien lire : quelle et pas qu’elle !
Très belle analyse accessible à tous. On y croit!
« Il y a eu Louis XIV, puis Napoléon, et le Général de Gaulle«
Il faudrait que le suivant se dépêche car on en a grandement besoin!
De plus Julien lui aura fourni la feuille de route👍
Ce n’est que tous les 2 siècles, on es mal barrés…
En fait, il me semble que la période de plus grande puissance et prospérité, c’était du temps du règne de Louis XV.
« La France catholique au contraire, a toujours considéré l’argent comme honteux. »
Plutôt, l’Eglise considère que gagner de l’argent est un don de Dieu, et donc que cet argent appartient à tout le monde et doit être utilisé pour le bien de tous. Ça ne vous rappelle rien ?
Dans un premier temps, sans jugement sur le fond et sans atome crochu avec le personnage à ce stade du discours pré-présidentiel, j’ai cru lire du Zemmour, notamment sur le coté historique du propos, mais rien de choquant puisqu’il s’agit d’un discours plutôt réaliste et porteur. Il est aussi dans la lignée indécrottable de la vision optimismissime! de notre ami Julien. Puisse t-il avoir raison ?
Malheureusement, si on déglobalise, l’histoire (de France) n’a pas été que des avancées et des réussites et nombreuses ont été les accrocs, les crises plus ou moins catastrophiques.
Et 2022 sera un paroxysme des erreurs économiques et sociétales accumulées depuis 5 à 6 décennies et cela devra se payer d’une manière ou d’une autre, un jour ou l’autre, d’une manière ou d’une autre.
Par ailleurs vous dites: « Nous venons de le voir, tout passera par un vrai chef, un leader, qui leur dira selon la formule du général, «j’ai une certaine idée de la France», et je vous emmène avec moi sur ce bateau. »
Ce schéma est à mon sens désuet, il n’est plus adapté au monde d’aujourd’hui, les exemples de Sarko ou Macron sont assez parlants et y a t-il si on met de côté les dictateurs un grand chef dans le monde ???
Il faudra s’orienter plutôt vers de nouvelles formes sociétales, basées sur plus de libertés favorisant l’engagement de chacun et l’entreprenariat comme la démocratie (semi) directe.
Cela marche plutôt bien en Suisse par exemple et pourtant il n’y a pas de « Grand Chef ».
Désolé de ne pas avoir le discours consensuel des autres intervenants, c’est ma marque de fabrique et ça ouvre le débat
Bonjour,
L’ensemble des arguments présentés dans l' »analyse »peuvent expliquer….ou pas.
– On peut rajouter le climat et tout expliquer par le climat.
– On peut rajouter les voies de circulation fluviale.
– D’autres pays ont aussi eu des « grands » hommes (Italie, Espagne,…) qui ont pu redonner un dynamisme.
Par contre ne pas intégrer la dimension politico-géographique et toutes ses conséquences économiques.
Il suffit d’aller aux USA et en Chine….cela frappe les yeux
Airbus est un succès européen….Concorde unechec français
Ariane est un succès européen…le Rafale un échec français.
Dans tous ces cas nous avions et avons toujours’une supériorité technologique écrasante mais elle ne peut s’exprimer que dans cadre plus large….l’Europe.
Croire que la France peut avoir une politique industrielle toute seule constitue une erreur d’échelle dévastatrice.
Notre Président a raison de vouloir développer le nucléaire, l’hydrogène mais pas à coups d’un milliard par ci, trois milliards par la.
C’est par centaines de milliards que la Chine et les Etats Unis investissent dans l’IA les voitures électriques, etc..
Louis XIV avait une vision l’Europe contre les autres…il a perdu
Napoleon avait une vision l’Europe contre les autres…il a perdu
Hitler avait une vision l’Europe contre les autres…il a perdu.
De Gaule avait une vision l’Europe avec les autres….il a gagné
Le prochain « grand homme » de la France sera celui qui saura fédérer les formidables énergies de l’Europe.
Ce prochain « grand homme » pourrait être Madame Merkel. A suivre…
de Gaulle c’est quand même mieux.
RIP
« Airbus est un succès européen….Concorde un échec français »
Faux.
« Ariane est un succès européen…le Rafale un échec français. »
Re-faux.
L’aéronautique est un domaine fort de la France, et on emploie dans ce domaine 4 fois plus de personnes que les Allemands. Ce qu’ils ne peuvent supporter (l’Allemagne au dessus des autres) et ils ont plusieurs fois tenté de faire basculer la production chez eux. Leur grossière tentative chez Eurocopter s’est soldée par la perte d’une bonne partie du chiffre d’affaire. Ce qui n’enlève rien à leurs qualités techniques. Je n’en dirai pas tant de la branche espagnole (ex-casa), a qui on a confié la maîtrise d’œuvre de l’A400M, ce qui s’est révélé catastrophique. Les Français ont dû reprendre les choses en main, mais discrètement, diplomatie oblige (https://www.google.com/amp/s/lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/d-un-bourget-a-l-autre-la-saga-de-l-a400m_1004751.amp.html).
Ajoutez à cela le truc habituel des Allemands : j’annonce un maximum de commandes pour bénéficier de la majorité des crédits recherche, et ensuite je me rétracte et ce sont les Français et les Anglais qui doivent supporter le coût supplémentaire par appareil.
Sachez également qu’Airbus a failli capoter dès ses débuts avec l’A300B et qu’il a fallu tout le poids de la diplomatie française pour poursuivre un projet que d’aucuns voyaient moribonds. Enfin, que serait Airbus aujourd’hui sans John Leahy, le terrible commercial new-yorkais d’Airbus (https://www.google.com/amp/s/www.challenges.fr/salon-du-bourget/bourget-2013-john-healy-le-supervendeur-d-airbus-eads_10255.amp).
Bon, il y aurait encore beaucoup à dire, sur le Concorde (échec commercial, certes, mais si l’avion supersonique est relancé, il suffira à Airbus de ressortir les plans, une bonne part du boulot est toujours valable), quand à l’échec du Rafale, que dire : http://www.opex360.com/2021/10/11/satisfait-du-rafale-le-nouveau-chef-de-la-force-aerienne-indienne-veut-accelerer-lachat-de-114-avions-de-combat/
« Ce prochain « grand homme » pourrait être Madame Merkel. A suivre… »
désolé mais Merkel n’avait aucune vision de rien et n’a rien fait que maintenir en application les réformes de son prédécesseur. Cet immobilisme nous a causé la crise Grecque et a mis l’Europe en retard pour tout.
Surtout pas Merkel
J’allais le dire !
« Notre Président a raison de vouloir développer le nucléaire, »
Il change d’avis comme de chemise. Si demain c’est électoralement bon pour lui de mettre fin au nucléaire en France, il n’hésitera pas.
« Louis XIV avait une vision l’Europe contre les autres…il a perdu
Napoleon avait une vision l’Europe contre les autres…il a perdu »
Non. Pour Louis XIV, il s’agissait d’affermir les frontières de la France (Vauban), et entre le traité de Westphalie en 1648 et la guerre de Sept Ans à partir de 1756, l’Europe connut un siècle globalement pacifique.
Quand à de Gaulle, je ne pense pas que l’abandon de souveraineté au profit de la commission européenne fut dans ses pensées, ni dans ses souhaits. De Gaulle était en faveur d’une Europe des États refusant d’envisager une organisation politique qui impliquerait un quelconque abandon de la souveraineté française, s’opposant ainsi aux conceptions supranationalistes de ses adversaires. Dont Jean Monnet. L’échec du plan Fouchet, par exemple, montre combien il était éloigné de la conception européenne des autres nations constituant alors la CEE. Dès 65, de Gaulle s’oppose à toutes les décisions européennes qui privilégient les institutions communautaires au détriment du Conseil des ministres, où sont représentés les intérêts des États. Et lors de la « réconciliation avec l’Allemagne » /(Traité franco-allemand avec Konrad Adenauer), il se fera torpiller par Jean Monnet, débarqué précipitamment des USA avec un traité repris par les Allemands, dans le préambule duquel il sera stipulé l’étroite collaboration que doivent entretenir les deux pays avec les États-Unis, anéantissant presque tous les efforts du Général.
Ne jamais oublier que depuis Wilson, l’Allemagne est le point d’appui des USA sur le continent.
« l’Allemagne est le point d’appui des USA sur le continent. »
Trump a dû l’oublier à moins qu’il n’ai pas été assez intelligent pour le comprendre !!!
https://www.google.com/amp/s/amp.lepoint.fr/2380267
Si vous voulez tout savoir sur la construction de l’Europe(wJean Monnet et Robert Schuman) lisez les livres de Philippe de Villier c’est édifiant.
« Notre Président a raison de vouloir développer le nucléaire, »
J’ai oublié : il ne veut développer rien du tout. Il essaye de faire oublier qu’il a décidé de fermer Fessenheim. Et il n’a pas annoncé de construction de nouveau réacteur.
« l’abandon de souveraineté au profit de la commission européenne »
Et j’aurais pu ajouter, « l’abandon de notre droit romain au profit de la CJUE ».
D’ailleurs, ça commence à tanguer pour ce machin. Après la Hongrie, qui la dénonce sans cesse, la Pologne, qui vient de réaffirmer la supériorité de son droit constitutionnel sur la CJUE, la cour fédérale de justice de Karlsruhe qui ne cesse de faire de même avec le droit allemand, voilà que même le très europhile Michel Barnier se prononce sur le retour à notre indépendance judiciaire : https://www.google.com/amp/s/amp.rfi.fr/fr/europe/20210911-immigration-michel-barnier-choque-l-ue-en-voulant-s-affranchir-la-justice-europ%25C3%25A9enne
À la mort de Louis XIV, l’état des finances du royaume est catastrophique…
Pour avoir une forte croissance, facile, il suffit de faire comme les USA , c’est à dire de s’endetter massivement , pour créer cette croissance « artificiellement « ( Dette USA 28 500 milliars de dollars, prévision en 2023 : 35 000 milliards, soit plus de 100 000 dollars/habitant, nouveaux nés et grabataires compris…).
La dette publique Chinoise est aussi très importante, surtout pour un pays dont on croit qu’il « réussit », avec une croissance de 6 ou 7% par an…., Au Japon, n’en parlons pas, dette catastrophique, ce pays maintenant ne s’endette plus que pour éviter la catastrophe.
En France, on a » que » 2 700 milliards d’euros de dette publique, soit 40 000 euros/habitant.
Mais continuer en ce sens, c’est à dire financer une croissance par la dette publique ne sera qu’une fuite en avant, qui n’évitera en aucun cas la chute finale. Remarquez bien que je n’ai pas la solution, alors bof, pourquoi pas, après tout, tant que ça tient…
« À la mort de Louis XIV, l’état des finances du royaume est catastrophique… »
==> Et comment les finances du royaume se sont t’elle améliorées ? Car finalement, quelques siècles plus tard, on s’en sort pas trop mal.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_budget_de_l%27%C3%89tat_fran%C3%A7ais
Pour une première approche.
Mais si on était aussi rigoureux avec l’état français qu’avec la monarchie, il y aurait eu révolution depuis longtemps ! C’est tout l’art du financier démocrate : ce n’est plus le Roi, qui est endetté, c’est le Citoyen. Du coup, il n’a pas trop intérêt à bouger…
Cet article me semble plus à propos de la « décadence financière » Louis quatorzienne et régence. Remplacer Banque Royale par BCE et l’histoire se répète !
https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/epoque-moderne-louis-xiv-dette-etat-12337/
Bonjour à tous,
merci pour vos commentaires qui traduisent l’intérêt que tous portent au devenir du pays.
les rappels historiques et l’analyse que j’en donne ont pour but de comprendre la psychologie, le mode de fonctionnement global de la France, et d’en tirer quelques conclusions pour le futur.
L’endettement d’un pays est rarement un problème, au sens où une nation survit toujours même à la faillite, à la différence d’une entreprise par exemple.
Mais dans notre cas présent, il n’est pas question de faillite, quelque soit notre endettement, puisque les taux sont à zéro actuellement et resteront de toutes façons très bas dans les années qui viennent, on l’a déjà expliqué maintes fois.
la question est celle de l’usage de l’argent emprunté à la BCE, et de sa quantité.
Nous avons vu hier le plan 2030 présenté par notre président : 30 milliards sur 5ans. L’idée est bonne, mais très insuffisante si l’on veut que l’industrie redevienne source de richesses.
6 milliards par an ce sont des peccadilles, réparties sous forme de « saupoudrage ».
Il faudrait sans doute 10 fois plus, que l’État soit imaginatif, et prenne des risques comme le fait l’État américain avec la DARPA.
Nous pourrions le faire sans que les autres États européens puissent réellement s’y opposer dans les circonstances actuelles, y compris l’Allemagne.
Nous pourrions même convaincre les autres européens de faire de même.
Nous allons donc jouer « petit bras » comme d’habitude, sans résultats tangibles, et rater le coche.
Par contre nous continuerons à alimenter largement les dépenses de fonctionnement, et « faire des chèques » aux contestataires de tous poils.
« Soigner la chèvre et le choux » , telle devrait être notre nouvelle devise nationale.
Et pour reprendre l’exemple du général de Gaulle, je ne suis pas certain qu’il aurait été un farouche partisan du « en même temps »
+1.
« L’endettement d’un pays est rarement un problème, au sens où une nation survit toujours même à la faillite, à la différence d’une entreprise par exemple. »
Les nations ne survivent pas toujours…
Comme le Zimbabwe, l’Argentine, l’Équateur, le Liban, le Suriname, la Zambie, ….
Mais non justement …. ce n’est pas comparable.
Hé ben si, le fond du problème est toujours le même !
Le surendettement, l’argent factice et la gestion plus ou moins cavalière des finances.
Principe d’action/ réaction, les mêmes causes amènent au même résultat, seul le chemin est différent.
« Les Français n’aiment pas l’argent » Je crois plutôt que ce qu’ils n’aiment pas c’est que l’on leurs en vole. Quiconque reconnaît le pouvoir de l’argent sur sa survie , son confort de vie, ses possibilités d’actions et ses libertés ne peut que l’apprécier. Nos gouvernants en revanche apprécient peu que l’on en possède, et préfèrent appliquer un communisme de bas d’échelle, pour maintenir la frontière franche avec la classe élitiste, afin qu’elle soit perturbée le moins possible . Je vois encore mal comment cette conclusion ait été possible. De la même façon, incompréhension devant l’association « gilets jaunes , antisémites » ou « anti pass ,anti vacc »