L’épargne retraite est un sujet à la mode et pour cause ! Le retraite par capitalisation s’impose au gré de la volonté de détruire une retraite par répartition jugée trop onéreuse pour les finances publiques par nos gouvernants obsédés par le marché autorégulateur et la suppression de toutes les formes de protectionnisme, dont se revendique la retraite par répartition. Ce n’est ici pas le sujet, nous l’avons déjà abordé mille fois et récemment dans cet article « La réforme des retraites ou la fin des illusions qui oblige à revoir notre manière de travailler ! ».
Bref, il est nécessaire d’organiser sa liberté de ralentir le rythme et de ne pas subir l’exigence d’un départ à la retraite à 67 ou 70 ans pour les plus jeunes d’entre nous. Vous devez, dès aujourd’hui, épargner, capitaliser pour vous donner la liberté de moins travailler lorsque vous en aurez l’envie, les moyens ou la nécessité physique.
L’épargne retraite prend alors tout son sens ! Il s’agit tout simplement d’utiliser les revenus dont vous n’auriez pas l’utilité pour financer vos besoins au quotidien pour les investir dans l’économie réelle. Comme nous vous l’expliquions hier dans cet article « Réussir à prendre la décision d’investir même si ce n’est pas le bon moment !« , il convient de faire la différence entre « épargner » et « investir ».
La définition de l’investissement pourrait être celle ci : Utiliser votre argent accumulé (=épargne) ou faire un crédit pour devenir propriétaire d’un actif dont l’exploitation qui génèrera un flux pérenne à long terme.
Dans la pratiques, les deux manières les plus « classiques » pour investir sont :
- L’investissement dans l’immobilier : C’est à dire l’achat d’un logement ou d’un local commercial qui génèrera un revenu foncier perenne à long terme mais c’est aussi l’acquisition de sa résidence principale ou secondaire qui sont des investissements dont le rendement n’est pas financier ; L’investissement immobilier est un sujet que nous traitons de manière exhaustive dans notre livre « Investir dans l’immobilier » ! (350 pages de conseils et de stratégies pour réussir votre investissement immobilier) ;
- L’investissement dans le capital des entreprises : Il ne s’agit pas de spéculer sur les marchés financiers pour profiter d’une éventuelle euphorie boursière, il s’agit d’acheter des actions d’entreprises dont vous jugez le modèle économique adapté à l’évolution de la société et de vous appuyer sur la qualité de ces dirigeants pour générer des bénéfices à long terme, et donc valoriser votre participation. Il s’agit d’un investissement en action à très long terme, C’est le véritable investissement passif comme nous vous l’expliquions dans cet article « Oubliez les ETF et retrouvez les fondamentaux de l’investissement dans le capital des entreprises » ou encore de celui ci « Bourse : Investir avec la véritable « gestion passive » pour tirer profit du dynamisme à long terme des entreprises ?« .
Intéressons nous à l’investissement dans le capital des entreprises : Quel produit financier choisir pour investir en action à très long terme ?
Une fois la stratégie mise en place, il ne reste plus qu’à trouver le placement financier pour loger cette stratégie d’investissement à long terme dans le capital des entreprises. En réalité, comme le titre le laisse entendre, il existe trois placements susceptibles ce loger vos investissements en actions :
- Le contrat d’assurance-vie grâce aux unités de compte ;
- Le PER (Plan d’Epargne Retraite), tout nouveau produit financier créé par la loi PACTE ;
- Le PEA (Plan d’Epargne en Action)
L’assurance-vie, un placement retraite adapté aux personnes qui ne veulent pas prendre de risque.
L’assurance-vie, c’est le placement classique des Français qui veulent épargner pour leur retraite. Simple, efficace et surtout garanti en capital grâce aux fonds euros ou à l’eurocroissance ! Bref, une solution parfaite pour l’épargnant qui ne veut pas s’embêter à investir son argent et qui préfère confier la gestion financière de ses avoirs à une compagnie d’assurance-vie qui en assumera le risque !
Quant aux unités de compte dans l’assurance-vie, c’est une « pompe à fric » pour la compagnie qui empêchera l’épargnant de profiter pleinement des performances des marchés sur lesquels il spécule. Les frais de gestion payés tous les ans peuvent atteindre 2% à 3% ! (cf »Assurance vie : avec 2.96% de frais de gestion, investir en unité de compte est rarement rentable »).
Aujourd’hui, l’intérêt principal de l’assurance-vie, c’est juste avant 70 ans pour l’organisation de la transmission du patrimoine « hors succession », tant civile que fiscale (cf »L’assurance vie, ce sont des avantages fiscaux surestimés, des risques, un rendement faible et des frais élevés »).
Le PER (Plan Epargne Retraite) le tout nouveau produit d’épargne retraite qui remplacera le PERP et le madelin.
Il est tout nouveau, tout chaud, le nouveau PER est LE produit d’épargne retraite que votre banquier ou conseiller en gestion de patrimoine va essayer de vous vendre en 2020. Les compagnies d’assurance-vie espèrent tranformer votre épargne sécurisée sur le fonds euros de votre assurance-vie en unité de compte dans votre PER.
Le PER est, tout comme l’assurance-vie en unité de compte, une « pompe à fric » pour les compagnies d’assurance-vie, et peut être même davantage encore. En effet, lors de l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie, l’épargnant reste libre d’en sortir à tout moment, ce qui ne sera pas le cas pour le PER.
De surcroît, le PER sera par défaut en mode « gestion pilotée », c’est à dire que vous serez dans le cadre d’un mandat de gestion qui autorisera la compagnie d’assurance vie à gérer votre exposition aux marchés financiers. Cette option par défaut n’est évidemment pas gratuite !
La sortie du PER n’est possible au moment de la liquidation des droits à la retraite, mais pas avant ! Hors de question de compter sur votre PER pour financer une pré-retraite par capitalisation ! Vous ne pourrez utiliser le capital accumulé sur votre PER qu’une fois atteint l’âge de départ à la retraite.
De surcroît, si les versements dans le PER sont déductibles du revenu imposable et permettent donc une réduction d’impôt, celle ci sera annulé lors de la liquidation du PER.
– En cas de sortie en capital, les sommes versées dans le PER seront taxables (en une seule fois) à l’impôt sur le revenu en fonction de la tranche marginale d’imposition (TMI) du souscripteur contribuable et les plus-values seront taxables au taux du prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%.
– En cas de sortie en rente viagère, la rente est imposable à l’impôt sur le revenu comme vos autres pensions retraites ;
Bref, le PER est un nouveau placement retraite qui n’a pas beaucoup d’intérêt pour l’épargnant ! (cf »Comparer les avantages et inconvénients du nouveau PER avec l’assurance vie est il pertinent ? ou Faut il souscrire un PER (Plan d’épargne retraite) créé par la loi PACTE ?
Le PEA, le produit d’investissement dans le capital des entreprises parfaitement adapté pour l’épargne retraite !
Le PEA, c’est le plan d’épargne en action. C’est un placement qui vous permettra d’investir en direct dans le capital des entreprises, cotées ou non cotées.
Contrairement à l’assurance-vie ou au PER qui vous oblige à passer par un intermédiaire pour investir en action, vous pouvez être directement propriétaire d’action dans votre PEA. Il s’ensuit une économie de frais de gestion non négligeable ! Investir dans le capital des entreprises en direct dans votre PEA, c’est presque gratuit ! Pas de frais de gestion annuels à payer !
De surcroît, pendant la vie du PEA, les dividendes versés par les entreprises dont vous êtes actionnaires sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
En cas de clôture ou de retraite, après 5 années de détention du PEA, les plus-values et dividendes sont totalement exonérées d’impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux devront être payés selon un mode de calcul peu à l’avantage de l’épargnant (cf »Assurance vie / PEA : Réforme des prélèvements sociaux. Nouveau calcul, nouvelle hausse »).
Mais surtout, il est possible de sortir du PEA via une rente viagère totalement défiscalisée à l’impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux reste dus :
– Les prélèvements sociaux s’appliquent une première fois lors de la clôture du PEA avec un taux de 17.2% sur l’ensemble des gains nets, c’est-à-dire la différence entre la valorisation du plan au moment de la sortie du dispositif et la somme des versements effectués depuis sa création.
– Par la suite, les prélèvements sociaux s’appliquent une seconde fois sur une fraction de la rente versée, évoluant en fonction de l’âge du bénéficiaire :
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- 17.2% sur 70% de la rente pour les personnes de moins de 50 ans
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- 17.2% sur 50% de la rente pour les personnes âgées de 50 à 59 ans
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- 17.2% sur 40% de la rente pour les personnes âgées de 60 à 69 ans
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- 17.2% sur 30% de la rente pour les personnes de plus de 69 ans
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La rente viagère du PEA est nettement plus avantageuse que la rente viagère du PER pour deux raisons :
- Elle est n’est pas imposable à l’impôt sur le revenu ;
- Il est possible de percevoir la rente viagère du PEA avant même la liquidation des droits à la retraite.
Pour autant, faut il encore que l’option rente viagère ait encore du sens dans un monde à taux 0% (cf »Simulateur de rente viagère pour calculer votre revenu complémentaire. »
Alors quel placement pour préparer votre retraite ?
Bref, le PEA est le meilleur placement d’épargne retraite pour celui qui souhaite investir dans le capital des entreprises ! L’épargnant qui préfère disposer d’une délégation du risque de gestion financière auprès d’une compagnie d’assurance vie trouvera son bonheur dans la souscription d’un contrat d’assurance-vie Eurocroissance.
En tout état de cause, l’intérêt du PER semble plus que réduit.
Merci de me supprimer de vos mails qui ne m’intéressent pas ! wicart.jean-pierre@orange.fr
Juste une petite remarque sur le PER : dans certains cas il peut avoir du sens. Capitaliser la réduction d’impôt pendant 20 ou 30 ans n’est pas forcément idiot.
Et certains PER permettent d’investir en trackers et/ou en titres vifs.
Combiné à un PEA cela peut être intéressant
Bonjour,
Sauf erreur de ma part le PER n’a d’intérêt que si on gagne beaucoup pendant sa période de capitalisation où on va déduire ses versements de ses impôts et que l’on a une baisse drastique de son imposition lors de la retraite pour éviter d’être trop imposé lors de la récupération du capital. Enfin en tout cas c’était mes conclusions : la sortie en capital du PER est trop douloureuse.
Guillaume me corrigera certainement si je dis une bétise.
+1 rien à redire.
Des PER permettant d’investir en trackers et/ou en titres vifs, c’est quand même l’oiseau rare! Savez-vous quel assureur propose cela à ce jour? Par ailleurs, on attend encore les PER comptes titres.
titres@PER d’altaprofits
Je me pose la question de transférer mon PEA de plus de 5 ans vers une autre banque ( pour le moment peu important , mais avec l’objectif de le garnir plus avec des actions en direct) , y a-t-il quelques conseils à recevoir avant de faire cette opération ? Que pensez vous de la gestion déléguée du PEA ?
J’ai un conseil issu de mon expérience: avant de lancer le transfert, vendez tous vos titres (ou en tout cas réalisez une bonne partie de vos plus-values). Un transfert de PEA peut être TRÈS long (5 mois dans mon cas, avec 3 coups de fil ou méls par semaine pour suivre l’avancement !). Votre banque va traîner des pieds. Saisir l’AFUB ou le médiateur ne servira à rien (de toute façon le délai d’action des ces instances est de l’ordre de 6 mois). Pendant la procédure, votre PEA est gelé : ni achat ni vente possible. Donc le mieux est d’être complètement liquide pour se protéger d’un retournement des marchés (surtout en ce moment). Dernière chose : vérifiez bien après le transfert la cohérence des plus ou moins values au compteur: ça peut paraître fou mais les erreurs sont pas rares et c’est vous qui en serez fiscalement et légalement responsable…
Merci à Polaris
S’il a plus de 5 ans, pourquoi ne pas le liquider, récupérer le capital et le réinvestir dans un autre PEA ouvert dans une autre banque ou courtier ?
Oui , en effet : je me penche sur cette idée
Guillaume
Il faudrait revoir votre copie sur le PER et conditions de sortie en capital ou en rente.
Pour ma part, un PER Assurance gardera les memes condiitons en gestion libre qu’un PEA, et meme le PEA et le choix de certains fonds sera limité.
De plus le conseil de preparer sa retraite dans 25 ou 40 ans avec des actions dans un PEA, n’est pas un bon conseil s’il n’est pas diversifié dans sa globalité.
Une retraite se prepare à long terme avec notions financieres pour chaque individu tres aleatoire voir novice, ce conseil posé comme ca dans son jus me laisse tres perplexe.
« le conseil de preparer sa retraite dans 25 ou 40 ans avec des actions dans un PEA, n’est pas un bon conseil »
Pouvez vous m’en dire un peu plus ! Sur le très long terme, je ne vois pourtant rien de mieux que l’investissement dans le capital des entreprises. Auriez vous d’autres suggestions ?
Jai 65 ans jai garde un capital sur un pee entreprise. Comment placer un heritage a venir. Prefere lanonymat merci de respecter ceci.
Si vous avez des enfants e à votre âge, il faut peut etre penser à organiser votre succession pour minimiser les droits de successions, surtout si elle est importante et pour cela l’assurance vie est un outil (attention cependant à la limite de 70 ans pour bénéficier d’un meilleur abattement), par contre,
Non, le meilleur placement est le plan d’épargne entreprise, pour ceux qui peuvent en bénéficier.
PEE le meilleur placement… Tout dépend par qui il est géré, et quels supports sont proposés.
Dans mon cas, les supports proposés par Amundi sont médiocres, et sans les avantages donnés au PEE, il n’aurait aucun intérêt.
Amundi profiterait-il de l’absence de concurrence (puisque le salarié est captif du système mis en place) pour proposer des supports à la C.. ?
Pouvez-vous développer ?
S’il a plus de 5 ans, pourquoi ne pas le liquider, récupérer le capital et le réinvestir dans un autre PEA ouvert dans une autre banque ou courtier ?
Désolé pour le bug, j’ai cliqué deux fois…
Guillaume,
Sur le fond je suis d’accord avec vous quand à l’intérêt du PEA pour investir à moyen ou long terme.
Toutefois, je ne partage pas vos réticences relatives aux trackers indiciels. Il faut bien les choisir : forte capitalisation garante de la liquidité, faible frais de gestion (de l’ordre de 0,2%), solidité du gestionnaire, et surtout éligibilité au PEA.
Pour ma part, dans mon PEA, j’ai des ETF et des actions vives de quelques grandes entreprises européennes. Je n’y vois pas d’incompatibilité bien au contraire. Je le vois comme une méthode très simple de diversification.
Oui, je suis d’accord avec vous sur le principe, mais le mouvement est tellement massif qu’il faut s’interroger sur les conséquences de cette gestion automatique des marchés qui n’ont plus pour mission de fixer le prix d’une entreprise. C’est une réflexion que je proposais dans cet article « Faut il se méfier des ETF par simple principe de précaution et suivre son intuition de bon sens ? » https://www.leblogpatrimoine.com/bourse/faut-il-se-mefier-des-etf-par-simple-principe-de-precaution-et-suivre-son-intuition-de-bon-sens.html
Je viens de le relire et constate à quel point je radote 😉
Non, vous ne radotez pas. D’abord parceque votre article sur les ETF posait quelques bonnes questions, et que vous aviez la prudence et l’élégance de conclure que vous n’aviez pas les réponses.
Ensuite et surtout parceque votre article a suscité des réactions et commentaires de grande qualité. Rien que pour on peut vous remercier de l’avoir publié.
Et d’ajouter un point crucial :
– Les titres vifs dans un PEA sont la propriété de l’investisseur et non de l’établissement financier …
Ca change tout, surtout si un cout de grisou arrive à l’horizon …
Un des principaux intérêts du PER c ‘est de capitaliser sur impôt que j aurais du payer et ça c est un super avantage. il vaut mieux avoir des intérêt sur 100 que sur 55 (pour une tranche à 45).
C’est surtout beaucoup de contrainte… et des frais …
Pourquoi « surtout » ? c’est plutot « aussi »
D’autre part dans votre liste d’avantages sur le PEA, comment vous pouvez dire qu’il n y a pas de frais de gestion et dire que l’on peut avoir une rente viagère défiscalisée ? c’est soi l’un soit l’autre !
et les Pea à aussi c est contrainte…
Et autre question vaut’il mieux défiscaliser à l’entré ou à la sortie ?
Bonjour,
Le bon conseil c’est celui qui est adapté à son client. Par contre verser sur un PEA se fait à titre onéreux donc imposé contrairement au choix offert par un PER de déduire ou non les versements. Une fois l’enveloppe fiscale du client consommé et s’il reste de la capacité d’épargne nous pouvons varier les solutions ou verser sur son PER sans déduction, ce qui offre la possibilité d’une sortie allégé en position.
Effectivement le capital est imposable si les versements sont déduits, par contre des sorties en capital fractionné existent et l’intégration fiscale du capital peut se faire sur 3 ans, donc pas obligatoirement imposable en une fois. Le pea est une solution de diversification comme l’est l’immobilier. Attention PEA et économie industrielle ne font plus bon ménage dans notre monde moderne… bref aucune solution n’est mieux qu’une autre si l’on ne se préoccupe pas du client.
+1
Ouvrir un PEA en donnant la nue propriété pour organiser une succession et éviter les frais de gestion d’une assurance vie, sans pour autant renoncer à un contrôle total de son argent
vous en pensez quoi Guillaume Fontenau ?
J’en pense que ce n’est pas possible. On ne peut pas démembrer un PEA. Seul le compte titre peut être une stratégie pertinente. Mais attention, lorsque l’on démembre un compte titre, la gestion n’est pas aisée. C’est une stratégie pertinente pour les investisseurs de très long terme qui ne vendent pas les lignes.
Il n’est pas possible de démembrer un PEA.
J’ai lu que le « PER titres » allait être proposé par quelques banques. J’en ai déduit que le PER pourrait en « gestion libre » ressembler en tout point au PEA : comptes espèces et titres, cessions et dividendes non taxés dans l’enveloppe fiscale avant sortie (fractionnée sur plusieurs années de préférence, contrat à négocier?) du capital une fois à la retraite ou sortie (partielle autorisée ?) pour l’achat de sa residence principale. C’est intéressant si on a atteint la limite du PEA 150K + 75K, en complément de l’assurance vie et du comptes titres traditionnel. Mais une banque proposera t-elle cette version?
Bonjour, je voudrai savoir si les PEA Assurance sont intéressante.
Etant jeune (40 ans 😉 j suis ces échanges avec grand intérêt
L avantage des PER, c est en effet la différence entre le taux d imposition pendant la vie active, (41 % dans mon cas) et le taux pendant la retraite (qui devrait donc chuter).
SAUF que c et argent est bloque. Et avec des revenus confortables, j espère bien investir / épargner / capitaliser 🙂 pour stopper mon activité a 60 ans. Et cet argent sera bloque !!!! sauf a m acheter une nouvelle maison, ou a décéder, ce qui ne m arrange pas.
Du coup je suis un d accord avec Guillaume : investir dans une entreprise a laquelle on croit.
Mais quel modele choisir ?
Faut il choisir des actions d une entreprise qui verse des dividendes (et donc peut importe l évolution de son cours, tant que les dividendes sont la…)
Ou des entreprises a fort potentiel (je crois a fond a Tesla par exemple, pour moi c est un modele d avenir..)
Quel doit être le modele de cet investissement ?
la plus value ? les dividendes ?
Je suis encore très novice et naïf dans ce secteur, mais toutes ces discussions me font penser qu allez, il faut se lancer …
Et bien vous allez avoir de multiples réponses, certaines argumentées, d’autres moins…
Il semblerait qu’à long terme (20 ans pour vous), rien ne batte les indices, donc préférez des trackers indiciels. Sauf que, vous diront GF et Christian Pire, qu’il y a un énorme risque d’illiquidité. Et en cas de krach…
Sauf que, vous dirons d’autres, le krach, on l’attend, on l’espère, on le veut, on l’annonce, au moins une fois par an depuis 2012.
Si vous voulez mon avis, choisissez des trackers (smallcaps et émergents pour moi cette année, même si le conardovirus met à mal cette stratégie en ce moment), saupoudrez avec quelques actions de bon père de famille (air liquide et consorts), quelques actions de rendement, quelques pépites décotées pour lesquelles vous voyez du potentiel, et gardez une part de liquidités, qui vous permettront de ramasser la mise si krach il y a.
Mais bon, je ne suis pas Warren Buffet, j’attends péniblement, selon mes calculs un peu aléatoires, 5% de rendement sur mon pea, ce qui est loin d’être folichon.
Je me permet de vous conseiller deux ou trois bonnes lectures, suggérant des approches éprouvées. J’ai sélectionné des ouvrages faciles à lire :
« Stratégies pour devenir rentier en dix ans » de Philippe Proudhon
« Et si vous en saviez assez pour gagner en bourse » de Peter Lynch
« Un Paradoxe Financier Etonnant – le Lièvre et la Tortue » Pim Van Vliet,
Vous les trouverez sans difficulté sur Amazon ou autre libraire en ligne.
Bonne lecture !
Merci, je rajoute à ma liste de lecture .
Je voulais signaler deux inexactitudes concernant le PER :
Il existe d’autres cas que la retraite pour sortir, notamment l’acquisition de la résidence principale.
La loi sur le PER offre la possibilité de gérer le PER en l’associant à un compte titre. Dès lors il permet d’investir dans des conditions de frais limités dans des titres.
Ce sont des inexactitudes qui atténuent le caractère tranché du jugement manifesté sans necessairement modifier la conclusion.