Une nouvelle vidéo de Guillaume ROUVIER avec qui nous explorons la valeur ajoutée de notre nouveau partenaire Hiboo.expert.
L’investisseur de long terme qui souhaite investir en actions aime Air Liquide. Pourtant, l’action n’est pas encore présente dans le portefeuille modèle proposé par Hiboo.
Cette vidéo illustre parfaitement la valeur ajoutée proposée par Hiboo.expert. Ils analysent les entreprises cotées afin de déterminer l’intérêt ou non d’y investir sur un horizon long terme. Hiboo propose une valeur ajoutée très importante pour vous qui souhaitez investir en actions, mais qui ne voulez pas spéculer ou passer vos journées à surveiller les cours de bourse.
Je ne peux que vous encourager à découvrir leur site et leurs offres via cette offre de découverte gratuite pendant 1 mois :
J’ai donc demandé à Guillaume ROUVIER de nous expliquer pourquoi l’action Air Liquide n’était pas présente dans le portefeuille.
Voici sa réponse en vidéo :
Et vous, êtes vous actionnaire d’Air Liquide ?
PS : N’oubliez pas de cliquer sur « validez mon vote » pour enregistrer votre choix.
A titre personnel, Air liquide est l’une dune ligne importante dans mon PEA. Mon prix de revient unitaire moyen est de 91€ pour un cours actuel à 136€. J’attends avec impatience la prochaine baisse du cours du titre pour me renforcer et acheter à bon prix des actions de cette entreprises dont le modèle économique semble particulièrement adapté à la société actuelle et future.
J’investis dans Air Liquide (et dans de nombreuses autres entreprises) comme j’investirais dans l’immobilier. Il ne s’agit pas de spéculer à court terme sur l’évolution du cours de bourse dans trois mois. Il s’agit d’investir dans un modèle économique que je juge pérenne et d’accompagner le développement de l’entreprise sur les 15 prochaines années minimum (et jusqu’à ce que juge le modèle économique périmé et incapable de croissance).
Pour vous bien comprendre l’esprit avec lequel je conçois l’investissement en actions, je vous suggère de relire ces quelques articles :
- Bourse : Investir dans un marché qui n’est qu’une suite d’excès de pessimisme puis d’optimisme.
- Profiter de la bourse casino pour investir à long terme dans le capital d’entreprises solides.
- Vous devez investir en bourse comme vous investissez dans l’immobilier !
- Les 4 règles de l’investisseur de long terme en actions !
28 commentaires
« Il s’agit d’investir dans un modèle économique que je juge pérenne et d’accompagner le développement de l’entreprise sur les 15 prochaines années minimum (et jusqu’à ce que juge le modèle économique périmé et incapable de croissance). »
Ca me fait penser a un certain investisseur americain bien connu…. qui dit aussi de ne pas investir dans ce qu’on ne comprend pas 🙂
C’est ça. (et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’investis pas dans les boîtes de consultants).
bjr,
Excellente video.
la démonstration est théoriquement pertinente.
Elle vaut pour AIR LIQUIDE mais pas forcément pour d’autres actions plus volatiles.
Attendre…n’est pas forcément le meilleur parti. Par contre des achats progressifs me semblent adaptés.
Dans tous les cas, cette présentation est pédagogique et fait réfléchir…c’est déjà beaucoup ! merci
Je ne comprends pas cette distinction que vous faites. Elle n’est pas nécessaire, car ces deux modes d’investissement ne sont pas nécessairement incompatibles.
Vous voulez investir long terme car vous croyez au modèle de l’entreprise et à son potentiel, très bien, vous auriez tort de vous en priver.
Mais si, à court terme, vous estimez que le cours et sur-évalué et devrait faire l’objet d’une correction, je ne vois pas pourquoi vous ne revendriez pas aujourd’hui vos actions à 136€ pour en reprendre quand elles seront retombées sur une résistance inférieure (mettons 110€).
Plutôt que de posséder 100 actions à 136€ et d’attendre que le cours retombe à 110€ pour se renforcer avec 50 actions supplémentaires (pour un total ~13 600€ § 5 500€ = 19 100€ pour 150 actions) , il me semble intelligent de vendre aujourd’hui vos 100 actions (ou une partie de celles-ci) à 136€, empocher les 13 600€, vous retrouver avec 19 100€ en liquide (les 13 600 de la vente et les 5 500€ que vous aviez prévu de trouver pour vous renforcer), et le moment venu, acheter 174 actions avec ces liquidités.
Ce sont deux leviers qui peuvent être complémentaires et combinés avec une grande efficacité. Je ne vois aucune raison de se priver de l’un d’eux, à part l’aversion au risque et la probabilité que l’action ne redescende jamais et que vous perdiez de l’argent sur ce trade court-terme. Mais c’est aussi ça la Bourse, on ne gagne pas sur toutes les lignes, mais si on fait de bonnes analyses, on gagne plus souvent que ce que l’on perd, et dans l’ensemble on gagne.
Non. Je persiste.
Vendre à 136€ pour attendre une baisse et acheter moins cher est séduisant sur le papier, mais je crois trop aléatoire et irréel dans la vraie vie.
J’aime l’aléa du marché, à la baisse lorsque j’ai de l’argent à investir ; à la hausse lorsque j’ai besoin de vendre. Entre les deux situations (besoin de vendre ou argent à investir) le cours de bourse de n’intéresse pas tellement.
C’est une source de stress qui pourrait me faire perdre la vision long terme de mon investissement.
De surcroît, et c’est la raison principale, j’ai autre chose à faire. J’ai un métier très prenant, 3 enfants encore davantage… et je n’ai pas envie de perdre mon temps pour espérer gagner un peu plus.
Je n’ai pas envie d’encombrer mon esprit par ce jeu perdu d’avance qui consiste à se croire plus fort que le hasard.
Je comprends l’argument du manque de temps et de la tranquillité de l’esprit. Je n’ai rien à redire sur ces points, en revanche je n’adhère pas du tout à votre argument de l’aléatoire.
Ce que vous appelez hasard, j’appelle ça analyse.
Une analyse n’est pas infaillible, loin de là, et on voit souvent des prévisions qui s’avèrent fausses, parfois à cause d’un événement imprévisible qui vient tout perturber, soit parce que l’analyse était tout simplement mauvaise.
C’est EXACTEMENT comme le poker. Aux yeux de celui qui n’y connait rien, ça ressemble à du hasard, mais pour l’initié, il y a plus de victoires que de défaites, il gagne plus souvent qu’il ne perd, et « à l’année » il s’enrichit.
Alors oui, c’est chronophage de faire ces analyses, et c’est justement là où le conseil intervient : on suit une poignée d’experts et on compile leurs avis et on se fait une opinion. C’est d’ailleurs ce que je fais avec vous sur certains sujets (exemple : immobilier). On ne peut pas tout maîtriser, mais on peut faire (relativement) confiance à ceux qui en savent plus. Vous avez parlé plusieurs fois de Hiboo, et bien c’est aussi à ça que doit ressembler une collaboration.
Il y a, de mon point de vue, moins d’aléa à gagner au poker quand on maîtrise le sujet, qu’en bourse en spéculant sur une hausse ou une baisse, après avoir passé son temps en AT entre RSI et chandeliers japonais, anses de tasses et gaps qui se comblent. Car vous oubliez qu’en bourse, nous ne sommes pas tous égaux : vous n’avez pas accès aux outils des traders, vous n’avez pas la capacité d’investissement d’un fond, vous ne disposez pas d’une IA, ni de robots qui réagissent en temps réel….
@Clément,
Si vous souhaitez trader avec AIR LIQUIDE et que vous attendez près de 20 % de baisse vous êtes à contre courant !
AIR LIQUIDE est sur le long terme peu volatile et les ranges sont très réguliers avec de rares surprises, (j’avais acheté AIR LIQUIDE exceptionnellement à……. 50 € lors de la grande correction des années …….2000-2003,c’est dire !)
Essayez de trader, de FAÇON LIMITÉE, sur des ranges réguliers -+5%,-+10%, en étudiant les périodes favorables, et sous réserve de disposer du temps.
Les conseils prodigués par GUILLAUME sont à retenir,et j’ajouterai aussi qu’il est important de toujours investir progressivement afin de garder en réserve des espèces en prévision d’un brutal retournement des marchés toujours possible.
Rémi, je n’attends absolument pas 20% de baisse sur Air Liquide, les chiffres que je donne sont complètement fictifs et servent à faire passer une idée.
J’aurais pu généraliser ça avec un formalisme mathématique :
pour tout (x,y) réels positifs (avec x: le cours actuel, et y, le cours anticipé) et pour tout n (avec n, entier représentant le nombre d’actions),
si on a x > y (on anticipe une baisse, pour se renforcer, c’est l’hypothèse de Guillaume), il vaut mieux vendre n actions à x ; et racheter (x / y ) * n actions à y .
En effet, on a (x/y) * n > n (puisque x> y et donc (x/y) > 1 ) ; donc en d’autres termes, le nombre d’actions dans notre portefeuille augmente pour un investissement constant.
Voilà, désolé si mes chiffres fictifs vous ont dérangé 🙂
Si vous voulez intégrer les frais ou des risques divers, c’est tout bête, il suffit d’intégrer un coefficient k à votre calcul (k compris entre 0 et 1) et raisonner pour tout (x, y) tel que y < k * x , le raisonnement reste le même.
Un jour j’irai vivre en théorie car en théorie tout se passe comme prévu. 🙂
Voilà qui résume assez bien ma vision de votre analyse mathématique très pertinente.
Dans la vraie vie, je crains que cela ne fonctionne pas.
Merci Clément pour cette démonstration mathématique des plus pertinentes.
Je faisais allusion à des Trades basés sur une observation très simple, et surtout RAPIDE, à la portée des plus nuls en mathématiques :
Les graphiques montrent de façon récurrente pour certaines actions qui font l’objet d’un trading périodique par un nombre conséquent d’investisseurs, des zones possibles d’achat relativement « sûres »pour des marges de fluctuations portant sur -+5%,-+10% qu’il suffit d’intégrer si la situation le permet.
Pour exemple : Je surveille actuellement AIR LIQUIDE en excluant tout raisonnement mathématique approfondi pour tenter un trade sur environ +-5% pour des niveaux de cours 137€-130€.
Cette action peut volatile peut permettre ce genre d’observation basique qui permet d’initier un trade peu risqué, (avec des sommes limitées faut-il le rappeler?), par rapport à une action Biotech, ou autre, très volatile.
Comme le précise Guillaume l’essentiel est bien d’être réactif et de ne surtout pas perdre un temps précieux.
Je précise que je ne suis nullement intéressé par le trading haute fréquence car moi aussi j’ai mieux à faire de mes journées…….
Bonjour Guillaum, j’ai une philosophie de l’investissement en bourse assez similaire à la vôtre, et dans une situation personnelle (familiale et professionnelle) assez chargée qui m’impose, comme vous, d’être efficace dans la gestion de mes investissements. Dès lors, je m’étonne que vous continuiez à encourager l’investissement immobilier locatif en direct, qui est litteralement un gouffre en terme de temps à y consacrer (recherche de bien, négociation, recherche de financement, processus d’achat, travaux – réalisés soit même ou réalisation de devis et suivi des artisans -, recherche d’un locataire, analyse des dossiers, visites, état des lieux, contrat de location, suivi du locataire, déclaration fiscale etc etc), pour un rendement finalement modeste (cf vos simulations). Rapporté à l’heure dépensée, l’investissement immobilier locatif direct me semble être actuellement l’un des pires…
La raison est simple. Rares sont ceux capables d’investir en bourse et de faire abstraction de leurs émotions pour réussir.
J’en suis. Vous en êtes, mais nous ne sommes pas la majorité. La grande majorité va tomber dans le piège de la spéculation, puis de l’euphorie optimiste puis pessimiste et va finalement rien gagner en prenant les mauvaises décisions.
Ceux qui ne sont pas en capacité d’investir en actions, n’ont donc pas d’autres choix que d’investir dans l’immobilier.
C’est plus laborieux, mais les résultats peuvent être très satisfaisant à très long terme.
Bonjour Polaris,
Votre listing des désagréments inhérents à l’investissement immobilier est hélas loin d’être exhaustif !
Sauf à oublier que tout investissement doit procurer un rendement immédiatement identifiable et conséquent en fonction de la fiscalité et du temps de travail consacré à sa réalisation,(mais pas que…),force est de constater que le rapport en l’espèce coût-bénéfice est loin d’être probant !
oui, c’est d’ailleurs un proverbe boursier ; il faut en laisser un peu aux autres !
Dans le prolongement de votre commentaire, j’ai publié un nouvel article sous le titre « Quel meilleur moment pour vendre et acheter des actions ? L’art délicat du trading. » https://www.leblogpatrimoine.com/bourse/quel-meilleur-moment-pour-vendre-et-acheter-des-actions-lart-delicat-du-trading.html#comment-812849
Bonne lecture et encore merci pour cette bonne idée d’article.
Merci Guillaume pour vos articles toujours très instructifs
UPDATE: Air Liquide table sur un triplement de ses revenus liés à l’hydrogène d’ici à 2035
https://www.boursorama.com/bourse/actualites/update-air-liquide-table-sur-un-triplement-de-ses-revenus-lies-a-l-hydrogene-d-ici-a-2035-9b6d8557915d783619aa66417e003685?symbol=1rPAI
Actualisation: précisions du PDG d’Air Liquide sur l’objectif de production d’hydrogène bas carbone à l’horizon 2030 et cours de Bourse)
PARIS (Agefi-Dow Jones)–Le spécialiste des gaz industriels Air Liquide a annoncé mardi, à l’occasion de la présentation de ses objectifs liés au développement durable, viser un triplement du chiffre d’affaire de son activité hydrogène d’ici à 2035 par rapport à 2020.
Pour atteindre cet objectif, le groupe compte investir « environ 8 milliards d’euros dans la chaîne de valeur de l’hydrogène bas carbone et [contribuer] au développement d’un écosystème hydrogène bas carbone pour l’industrie et la mobilité propre », a expliqué Air Liquide dans un communiqué.
Air Liquide vise, d’ici à 2030, une augmentation de sa capacité totale d’électrolyse à 3 gigawatts (GW), dont 1 GW est en construction.
Ainsi, à cette date, un tiers de l’hydrogène bas carbone du groupe sera produit par électrolyse à base d’électricité d’origine renouvelable, a indiqué le PDG d’Air Liquide, Benoît Potier, lors d’une conférence de presse.
L’hydrogène bas carbone dans son ensemble devrait représenter 50% de la production du groupe en 2030, pour les deux tiers obtenus grâce au captage du CO2 émis par les unités de production du gaz naturel, a expliqué le dirigeant. Celui-ci a souligné qu’actuellement, la « quasi totalité » de l’hydrogène d’Air Liquide est produite à partir de gaz naturel.
Ces objectifs s’inscrivent dans le cadre d’un plan ayant pour but de conduire le groupe à la neutralité carbone en 2050, a indiqué Air Liquide.
Air Liquide prévoit le « début de la réduction de ses émissions de CO2 en valeur absolue » autour de 2025, puis table en 2035 sur une baisse de 33% par rapport à 2020 des émissions dites de scope 1 et 2, soit ses émissions directes et les émissions indirectes liées à la consomation d’énergie.
Dans ce contexte, le groupe a annoncé le maintien de son objectif de réduction de 30% de l’intensité carbone en kilogramme de CO2 par euro d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) en 2025 comparé à 2015.
Une question aux sachants :
Et si on spéculait sur l’avenir des boites de BTP américaines, compte tenu du futur plan de grands travaux de Biden (3000 milliards$ sur 4 ans) ?
Souvenez vous de cet article « Investir dans les entreprises qui profiteront du plan de relance de la rénovation et de Maprimerénov’ » https://www.leblogpatrimoine.com/bourse/investir-dans-les-entreprises-qui-profiteront-du-plan-de-relance-de-la-renovation-et-de-maprimerenov.html
Je me permets donc de republier votre commentaire de l’époque avec un léger sourire :
« Je salue l’initiative de Guillaume consistant à donner des indications de choix d’investis »sement.
Je crois néanmoins, qu’analyste financier d’entreprises est un vrai métier, nécessitant de rester à leur contact et de peser un certain nombre d’éléments susceptibles de jouer sur leurs cours boursiers, ce qui va bien au delà de leurs chiffres d’affaires. Par exemple, certaines entreprises peuvent être prospères et ne pas voir cela se refléter dans leurs cours boursiers pour des raisons managériales.
Il existe des spécialistes pour cela, ( qui sont d’ailleurs plus ou moins bons) et qui se trompent aussi.
C’est pourquoi l’attitude la plus raisonnable serait d’indiquer quels sont les gérants de fonds spécialisés, par exemple ici dans les entreprises liées à la rénovation de bâtiment, panachant les entreprises paraissant avoir le plus de potentiel, de manière à optimiser les résultats.
Il faut connaitre les gérants, les suivre, car comme pour les guides gastronomiques les bonnes adresses peuvent changer !!
C’est normalement le travail des CGP que de choisir les gérants en question, sur leurs qualités, et surtout indépendamment de tout intéressement financier …. »
« Un Léger sourire » ? pourquoi léger ? un sourire éclatant oui !!! {e:!!}
Je n’ai pas du tout changé d’avis depuis l’année dernière. Mais en l’occurrence, les géants du BTP américains me semblent plus faciles à cerner que les plombiers et autres poseurs de fenêtres intéressés par « ma prim rénove »
Et les montants en jeu n’ont rien à voir.
Air liquide est un cas à part car il n’a pas de concurrent au CAC 40. dans son domaine. C’est une valeur de « père de famille » où il n’y a pas de risque sur le long terme.
Mon propos de l’époque sur les gérants, de fond concernait plutôt des secteurs d’activités dans lesquels la concurrence s’exerce surtout à l’international.
Prenons l’exemple de la pharmacie : il y a pléthore de labos, plus ou moins grands, et si l’on veut bien suivre cela, il faut avoir des antennes un peu partout afin de connaitre les chances de succès de tel ou tel nouveau médicament, en regard de la concurrence.
Les informations valent de l’or, et c’est un gros travail et un gros investissement aussi en temps en personnel. en argent probablement. pour les connaitre au bon moment.
il faut aller sur le terrain.
De mon point de vue, le bon gérant serait celui qui possède un maximum de bonnes informations, leur accorde un coefficient d’importance ou de probabilités, et panache son fond d’investissements en fonction de son analyse du moment, avec un suivi permanent, permettant chaque fois que c’est nécessaire une réallocation d’actifs.
Mais bien entendu, on le sait, tout ça va mieux quand les marchés montent. !!
le bon gérant enfin, chose plus rare, c’est en plus celui qui sait vendre à temps, en tous cas sans prendre toutes les pertes lorsqu’elles surviennent.
j’ai parcouru le site Hiboo. in fine il y a toujours un abonnement en bout de course qui me parait toujours excessif.
Guillaume ROUVIER s’appuie sur l’indicateur droite de regression linéaire.
Pourquoi pas ?
D’autres fondent leurs fonds de commerce sur l’achat sur puissante traversée à la hausse d’une résistance(roquettes de marchés), d’autres sur le 123reversal…etc
On peut toujours montrer à postériori que telle ou telle méthode marche surtout en tendance haussière.
Au final, il faut regarder la performance des portefeuilles sur une période qui intègre un Krach.
Celui qui a su se mettre aux abris (pas trop tard) et qui est rentré à nouveau (en dessous du prix de vente) a certainement engrangé une belle performance. Sauf a être un trader, les arbitrages successifs sont improductifs.
En conséquence, je rejoins l’idée de savoir acheter (l’achat progressif est une option), de capter tout le potentiel des hausses, de vendre partiellement sur objectif surtout si on a un projet de réemploi et de vendre « stop » sur enfoncement d’un support tout ceci en lien avec l’évolution du marché.
L’analyse de Monsieur Hiboo est convaincante. Mais c’est bien celle d’un gestionnaire de fonds. Le particulier aura plus de mal à savoir « le bon moment pour acheter ». D’où l’intérêt :
– d’investir (placer?) régulièrement
– de garder des liquidités au cas où la bonne affaire se présente, comme en mars dernier,
– de payer des entreprises comme Hiboo pour faire ce boulot d’analyse et d’investissement au bon moment, ou d’acheter des trackers.
PS : il faut dire à Monsieur Hiboo que la mode des noms de sites en oo est passée depuis bien longtemps. On se croirait revenu au temps de la bulle internet !
PS2 : du coup, ça me remémore les performances de ce bon vieux Robert Monteux quand il faisait le show sur Canal+ 😁. Ça nous rajeunit pas.
Un des prochains articles vous sera surement dédié. On parlera d’Orange 😉
C’est cadeau Adnstep. Juste pour vous ! :
https://www.leblogpatrimoine.com/bourse/bourse-investir-dans-une-entreprise-a-fort-dividende-lexemple-dorange.html
Pour mémoire, je me souviens très bien que air liquide valait 100 Fr en 1987 peu avant le crash.
cela fait fois 7 ou 8 en 33ans. + les dividendes naturellement (?) !! ce qui doit au moins doubler ou tripler.
Plus les actions gratuites
Bonjour julien,
Pour conclure,s’il n’y avait qu’une seule valeur à posséder en portefeuille …….
L’escellent parcours boursier d’AIR LIQUIDE montre une régularité long terme exceptionnelle en dépit de nombreuses crises boursières,mais l’investissement classique progressif et le choix précis des points d’entrée ne saurait être négligé pour autant.
Pour ceux qui interviennent avec AIR LIQUIDE sur le MONEP très risqué,le jackpot est possible mais le suivi doit être très professionnel.(J’ai pour exemple une personne qui ne travaille qu’avec cette valeur et avec beaucoup de succès).
Pour rappel intéressant : en cas d’effondrement des marchés cette valeur a montré qu’elle était l’une des dernières à subir une correction sévère comme lors du krack des valeurs TMT en 2003.
L’horizon étant au beau fixe pour ce secteur d’avenir,que demander de plus ?