Depuis quelques mois, j’observe un changement de comportement d’un grand nombre d’épargnants vis à vis de l’investissement en actions. Vous êtes de plus en plus nombreux, grisés par la surprenante hausse des cours de bourse depuis 12 mois, à vous lancer dans l’investissement en actions.
Internet regorge d’articles et autres analyses qui expliquent à quel point l’investissement en action est un investissement particulièrement rentable à long terme; Et c’est vrai. En théorie, l’investissement en actions est l’investissement le plus rentable à long terme. Pourtant, il y a un « mais », car en « pratique », et cela fait maintenant 20 ans que j’investis personnellement sur les marchés actions, cela ne se passe pas toujours comme la théorie semble l’expliquer.
La pratique, c’est rencontrer des épargnants tous les jours depuis 2005 et se rendre compte que ceux qui peuvent se targuer d’avoir obtenu des rendements élevés grâce à leurs investissements en actions se comptent sur les doigts d’une main.
En revanche, je rencontre pas mal de néo-investisseurs qui font une généralité de leur coup de chance d’un investissement réalisé pendant le confinement. La vie de l’investisseur en actions n’est pas un long fleuve tranquille. Depuis un an, cela semble très facile et rentable… mais sur les 20 prochaines années, ce ne sera pas aussi simple.
Depuis 20 ans personne ou presque n’a gagné de l’argent sur les marchés actions ! C’est ça la vraie vie.
Ps : N’oubliez pas de cliquer sur « valider mon vote » pour enregistrer votre choix
Ps 2 : J’ai déjà fait ce sondage en 2019. Résultat : Oui : 20% / Non : 80%.
Vous me direz que les marchés n’étaient pas porteurs ! Et bien même pas. Lorsque l’on observe le graphique du CAC40 dividendes réinvestis, il y a de quoi se poser des questions !
Comment peut on être aussi mauvais pour ne pas être capable de profiter de la croissance d’un actif aussi performant sur les 20 dernières années ?

Comment expliquer cette différence entre la théorie et la pratique ?
La réponse est multiple. Il y a tout d’abord une question de frais. Le graphique ci-dessus représente la performance du CAC40 dividendes réinvestis, sans aucun frais de gestion versés au gestionnaire du portefeuille ou rétrocédés à l’intermédiaire qui vend l’OPCVM ou l’unité de compte du contrat d’assurance-vie.
Dans la profession de gestionnaire de portefeuille, on dit parfois que les dividendes payent le gérant. Cela signifie tout simplement qu’après déduction des frais de gestion, le gain potentiel est bien moindre et doit pouvoir se rapprocher du CAC40 (hors dividendes).
Et là, le graphique de performance est tout de suite moins séduisant.

Et ne comptez pas sur l’investissement progressif ou programmé pour générer du rendement malgré un sous-jacent médiocre.
L’investissement progressif, cela ne fonctionne pas. L’investissement programmé ne permet pas d’obtenir un rendement élevé malgré un actif aux performances médiocres. L’investissement programmé permet seulement d’éviter d’investir massivement au mauvais moment.
En 2018, j’ai effectué une simulation d’un investissement progressif sur le CAC40 hors dividendes dans cet article « Bourse : Les performances décevantes de l’investissement programmé (ou progressif) à long terme. »
Résultat : Le TRi entre 1988 et 2018 ressortait à 3.06%. En 2018, le CAC40 était autour de 5000 points.
La conclusion de cet article était la suivante :
« Bref, l’investissement programmé est une stratégie pertinente pour l’investisseur convaincu de la capacité de hausse du sous-jacent (action, CAC40 par exemple)… mais n’attendez pas de miracles si les marchés financiers ne sont pas durablement haussier.
L’investissement programmé ne vous permettra pas d’obtenir un rendement élevé en l’absence d’un marché favorable !
Et n’écoutez pas votre banquier lorsqu’il vous encouragera à investir sur les marchés en fin de cycle haussier en vous expliquant que l’investissement programmé est la martingale idéale. »
La tentation de vendre sous la panique lorsque les cours baissent et d’investir lorsque les cours sont au plus haut.
Le moment est parfait pour illustrer cette mauvaise stratégie d’investissement qui détruira la performance future de votre investissement.
Les cours de bourse sont élevés. On ne sait pas s’ils sont au plus haut, mais avouons qu’ils sont nettement plus élevés que l’année dernière. On ne peut pas dire que les cours sont bas.
Pourtant, vous avez envie d’investir alors même que l’on doit pouvoir affirmer que le moment n’est pas idéal. Investir aujourd’hui est facile. Les performances récentes donnent envie, l’optimisme de l’après Covid nous permet de retrouver un peu d’espérance et de nier les risques.
Demain, lorsque les choses seront moins facile, lorsque les cours de bourse auront chuter de 25%, sans perspective apparente de rebond et que vous dormirez mal à cause des moins-values constatées sur votre PEA et votre assurance-vie ; Demain, vous n’aurez pas l’envie d’investir, alors même que ce sera pourtant le meilleur moment.
Reprenons le graphique précédent du CAC40 hors dividende en mettant en avant les périodes pendant lesquelles vous avez envie d’investir (alors qu’il faut vendre) et celles pendant lesquelles vous avez envie de vendre (alors qu’il faut acheter) :

On comprend aisément que les performances ne peuvent pas être bonnes !
Investir dans un indice dont la performance est médiocre depuis 20 ans, seul celui qui a réussit à investir alors qu’il avait peur d’investir peut espérer réaliser de bonnes performances à long terme.
Peut-être que les performances futures seront meilleures que les 20 dernières années et ce sera une bonne nouvelle pour nous tous ; C’est le pari du moment qui justifie d’investir aujourd’hui. Mais attention, la performance finale de votre investissement réside dans votre capacité à bien dormir lorsque les cours baisseront de 20% ou 30% pour parfois même pendant quelques années, et à ne pas céder à l’euphorie en investissant alors que les cours sont élevés.
En théorie, c’est facile. En pratique, il faut un rapport à l’argent très détaché que l’on peut synthétiser dans l’idée de ne pas avoir besoin des capitaux pendant 15 ans.
On comprend alors que l’investissement en action ne pourra représenter la majorité ; La gestion du stress serait trop complexe à gérer.
C’est la raison pour laquelle, hier dans cet article « Liquider votre assurance-vie pour investir dans un bien immobilier locatif ?« , je n’ai pas mis en avant l’investissement en action comme alternative au fonds euros du contrat d’assurance-vie.
Vive l’investissement immobilier ?!
Si j’ai bien lu, ce sont les frais de gestion qui dégradent significativement la rentabilité.
Donc il faut s’attaquer aux frais de gestion (qui sont aussi dans l’assurance vie au niveau des UC et des frais de gestion!).
On peut faire du stock picking en direct, mais c’est assez rock roll ! Je préfère ne pas m’y lancer.
C’est pourquoi un investissement ETF permettra de « coller » au plus près des indices.
Par exemple sur l’ETF MSCI World.
Qu’en pensez-vous ?
J’ai répondu oui !
La réponse est simple, peut être que certains la jugeront naïve:
Il faut simplement donner le temps aux actions que l’on accorde à l’immobilier d’une part et choisir des gestionnaire de fonds qui vous semblent pertinents et qui sont là dans la durée:
Amiral Gestion et son fonds Sextant PEA, Indépendance et Expansion, Varenne Sélection pour en citer que 3.
Après, acheter des actions de sociétés solides et incontournables en direct:
Air Liquide, L’Oreal, Nestle, Microsoft, Google (Alphabet), Roche pour ne citer que quelques unes.
et encore, j’apprécie les actifs tangibles mais on pourrait très bien prendre un ETF MSCI World dividendes réinvestis et cela fonctionne pas mal non plus.
Et pourtant, nous avons connu des crises: 2001, 2008 (là, pour le coup c’était tendu), 2011, 2020
Si on accorde du temps (au moins 5 ans, mais 10 ans c’est encore mieux) le résultat est là.
Je n’ai aucune prétention, c’est simplement un constat.
Une gestion de paysan en somme 🙂
Mais est ce que vous l’avez réellement fait ? ou est ce une théorie ?
Si vous ne l’avez pas déjà fait. La question est pourquoi ?
Oui Guillaume, j’ai évoqué mon cas en particulier.
Ce que j’en retiens c’est de ne pas s’enflammer ou de paniquer et d’avoir du temps.
C’est un peu béotien, je l’avoue
J’ai répondu « OUI ».
Il me suffit de consulter le solde de mon PEA, ouvert il y a plus de 20 ans, et qui , même s’il a été « boosté » de quelques centaines de k€ grâce à un investissement dans ce qu’on peut assimiler à du « non coté », dépasse largement 1M€ et le triple de mes apports et de cette « plus-value exceptionnelle ».
Et ce PEA a passé les crises de la fin du 20ème siècle, celle de 2000, de 2009, etc. et est resté investi à plus de 90% pratiquement tout le temps, et presqu’uniquement en actions françaises. Et la durée de détention de chaque action doit largement dépasser les 5 années (rien à voir avec le courtemisme…).
Il y a eu des mauvais investissements (des trop grosses lignes ORANGE et VIVENDI en 2000, par exemple, et quelques paris sur des biotech), et des bons (la plus grosse ligne est AIR LIQUIDE depuis 120 ans, et la ligne ARGAN constituée quand on pouvait encore le loger en PEA et (hélas) bien diminuée depuis quand elle approchait la valeur de la ligne AIR LIQUIDE, ont bien contribué).
Et depuis début 2020 (et encore plus depuis mars 2020), ce PEA a sous-performé le CAC40, même sans dividende réinvesti (pas assez investi dans le luxe sans doute…), mais ça n’impacte pas vraiment ses perspectives à long terme, à mon avis.
Je vais jouer les papy. Il y a une trentaine d’années, lorsque j’y croyais encore, j’avais investi dans un logiciel de bourse, j’achetais les cours de bourse, j’étais abonné à Investir et le Journal des Finances que je lisais régulièrement. Cette expérience de quelques années m’a montré que l’on ne peut pas faire fortune (et ce terme est relatif) dans la bourse malgré des heures passées à gérer, sans compter le stress dans les périodes défavorables. J’ai pu lire et observer des informations ou conseils contradictoires entre journaux et dans le temps, ces informations étant écrites par des soi-disants spécialistes ou conseillers financiers qui n’ont pas plus d’expertise que vous et moi. Oui on peut gagner un peu d’argent avec de la chance, mais pas faire fortune ou alors comme dit par Guillaume il y a les coups de poker … Aujourd’hui, je suis convaincu que le levier de l’immobilier est plus important et moins stressant même si avec l’âge il faut quand même réduire la voilure car une gestion immobilière correcte demande également du temps.
@Guillaume,
Quand j’ai investit dans l’immobilier je ne me suis posé que la question du flux de mon placement : le montant du rapport me suffira- t- il à rembourser le prêt, entretenir le bien et bénéficier d’un solde qui augmente mes revenus. Ne pourrait-on pas raisonner de la même façon simpliste en bourse? C’est à dire ne pas s’occuper de la valorisation de l’action mais du montant du flux(dividendes) qu’elle apporte. Sur le long terme on investit pour avoir un revenu complémentaire et non pour devenir milliardaire! Qu’en pensez-vous?
J’ai investi 50 000 € lors de la chute des marchés en mars 2020 , puis 100 000 € en janvier 2021 sur divers fonds spécifiques ( eau , intelligence artificielle , robotique …)
Je m’int »resse aux ETF MSCI World , quelqu’un pourrait il m’expliquer brièvement le fonctionnement de ces ETF , avantages et inconveniants .
Merci beaucoup
Un ETF, appelé aussi un tracker, est un produit financier souvent synthétique (donc à base d’option, de produits dérivés) qui reproduit un panier de valeur ou un indice.
l’ETF MSCI World NR reproduit l’indice MSCI World qui est reproduit une photo de la bourse mondiale, avec donc une forte proportion de valeurs US, et avec les dividendes.
Il existe aussi un ETF qui englobe toutes les valeurs côtés (et pas seulement celles de l’indice MSCI World)
Je pense que cet article est biaisé, et c’est dommage. D’abord, prendre le CAC 40 comme exemple n’est pas pertinent. Refaites cet article avec le Nasdaq sur la même période, et on en reparle. L’écart de progression entre le CAC 40 et le Nasdaq sur la période 2000-2021 est abyssal, er reflète la différence de prospérité entre l’économie européenne et l’américaine. N’investir que sur les marchés européens quand on s’intéresse aux marchés actions est une hérésie.
Vous me direz oui, mais sur un PEA pas moyen de faire autrement. Je vous répondrai que rien n’interdit d’investir sur des blue chips européennes (LVMH, Essilor, Air Liquide, L’Oréal..) et de dormir sur votre investissement. Le réveil sera plaisant. En ce qui me concerne, 140.000 € investis sur le mien en 2014 donnent à l’heure actuelle une valeur liquidative de 238.000 €. C’est pas le Pérou, mais c’est 70% en 7 ans, malgré les trous d’air du marché. La clé ? Un cocktail de blue chips auxquels je ne touche pas, des positions momentanées sur des valeurs que je pense porteuses (çà ne marche pas à tous les coups), et une poche de cash (30% en ce moment) quand je juge le marché élevé. Et surtout je fais peu d’opérations dans l’année (une vingtaine peut-être, pour 15 lignes détenues)
Pour finir je n’investis jamais dans les fonds en euros, et je n’investis plus dans l’assurance vie car je déteste son opacité, et les rares fois où je l’ai fait j’ai eu des rendements médiocres. L’investissement en actions suppose du temps, de l’expérience, de la diversification sur les marchés, du sang-froid et de la patience. Si vous disposez de tout cela, aucun investissement immobilier ne lui arrive à la cheville question rendement. quand à la liquidité et la fiscalité, n’en parlons pas.
Votre résultat est bon, ne soyez pas modeste ! On peut aussi mettre des ETF Nasdasq éligible au PEA (ou des ETF MSCI world).
Le grand intérêt de l’immobilier , c’est l’effet de levier du crédit.
On peut donc « créer » du patrimoine, ce n’est pas négligeable.
Le patrimoine, c’est un peu comme une équipe de foot, il ne faut pas que des attaquants ou des défenseurs.
C’est un peu comme dan la vie, un savant compromis de plusieurs éléments, et du bon sens.
Exact quand on peut encore emprunter, c’est à dire quand votre âge ne vous condamne pas à souscrire des assurances emprunteur hors de prix, ou à nantir de l’assurance vie.
C’est juste. Mais nantir son assurance vie pour faire de la dette, cela permet de se passer d’assurance d’emprunteur et finalement de bénéficier du levier du crédit à un coût somme toute modeste.
J’ai le sentiment que l’accès au crédit va devenir de plus en plus compliqué.
Non, car quand vous nantissez votre assurance vie, le banquier s’assure que sa valeur ne baisse pas et vous force donc à investir dans des placements sans risque mal rémunérés, à la limite moins rémunérés que le taux de votre prêt hors assurance ! Ou alors il nantit 150% du montant du prêt pour que vous ayez une marge de manoeuvre pour gérer votre assurance vie. Mauvais plan, autant liquider son assurance vie et ne pas emprunter…
En effet, nantir un contrat d’assurance vie en fonds €uro, cela n’a pas d’intérêt financier, sauf à vouloir conserver l’enveloppe assurance vie pour des questions patrimoniales.
En revanche, nantir 150 ou 175% de votre contrat en UC, il me semble que cela reste une solution pour faire du levier et obtenir du crédit. Mieux, dans ce cadre là, vous n’êtes pas forcément obligé d’affecter le prêt à un objet immobilier. Cela revient à faire du prêt lombard. En d’autres termes, vous pouvez faire du crédit -placement.
A la condition que ce que vous financez en vaille le coup, cela peut s’avérer judicieux. Sans faire de la haute voltige, Air Liquide, Nestlé, Vinci, cela procure un rendement avec les dividendes nettement supérieur au coût de votre crédit. Reste à avoir un les bonnes UC sur le contrat d’assurance vie aussi…
Mais ce n’est que mon avis !
Je me reconnais chez freebe. Il y a un exercice facile à faire en regardant le montant de ses impôts payés sur les plus-values mobilières. J’ai boursicoté pendant 30 ans et mes plus-values ont toujours été effacées par mes moins-values. J’en ai déduit que le PEA est inutile, comme tous les produits de défiscalisation d’ailleurs, et qu’il faut privilégier le retour à l’actionnaire car « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ».
Aujourd’hui je pense que seul l’immobilier patrimonial est le seul investissement qui permet de vraiment s’enrichir
Faire fortune en bourse, c’est de la chance je pense, mais faire croître son patrimoine de façon significative, non
Mon expérience est que j’ai investi au printemps 2020 non pas par chance, mais par choix. Avec mes moyens limités certes.
Ça fait des années que j’attendais un krach pour investir, je l’ai fait comme prévu (on peut même dire planifié), j’ai gagné et au prochain krach je recommencerai, en investissant davantage.
Les règles pour réussir :
1) surtout investir bas (après un krach notamment)
2) choisir un intermédiaire avec peu de frais (via PEA et PEA pme ils sont limités depuis juillet 2020). Après ouverture ou transfert de PEA vous pouvez même avoir 2 mois d’ordres sans frais via promo banque en ligne
3) choisir des titres vifs sur ces PEA (donc pas de fonds avec frais ni assurance vie et fonds avec frais ET frais)
4)évidemment les règles habituelles de répartition sur plus de 10 titres (20 c’est mieux) et plusieurs secteurs. Pas besoin de grande trouvaille spéculative. Les grandes ou assez grandes sociétés font l’affaire et vous éviteront un peu d’aléas
Pas d’effet de levier comme en empruntant avec l’immo c’est vrai, même si certains supports le permettent mais sont donc plus risqués avec l’effet demultiplicateur ds les deux sens.
Ensuite vous touchez les dividendes (mieux qu’un fonds euros désormais et bcp mieux qu’un livret) et pouvez même transformer en cash (restant sur le PEA, mais comme les livrets ne rapportent rien…) une partie de ce qui a bcp monté en attendant le prochain krach pour rejouer.
Le problème souvent est que les gens préfèrent investir ds les banques classiques à frais élevés (et non limités sur petits ordres jusque juillet 2020) ou en assurance vie avec frais, sur des fonds avec frais encore en plus (visibles ou intégrés) quand la bourse est haute et avec donc un potentiel de hausse inférieur au potentiel de baisse. Moins par moins par moins … ça ne fait pas plus à la fin.
La bourse a tendance à exagérer, donc mieux vaut investir après exagération à la baisse qu’à la hausse.
Alors évidemment, on ne fait pas grand chose 3 ans sur 4 en moyenne, mais ça marche. Il faut juste être patient comme avec l’immo, et opportuniste (avec l’immo aussi d’ailleurs).
J’ai commencé mon PEA en 1996 avec qq centaines d’€ dans des petites valeurs (entre 10 et 15 en portefeuille)et je suis monté jusqu’à 60k€ en 2000 puis jusqu’à 132k€ d’apports sur le PEA en 2005 (donc avant la bulle internet de 2001 et la crise de 2007-2008). J’ai sorti 108k€ + les BSA qui ne pouvaient pas rester dans le PEA..; et la valo en 2021 est entre 700 et 800k€. Frais limités aux frais sur les transactions de bourse direct. Choix de petites valeurs techno, santé, énergie (+ 2 ETF depuis 1 an pour voir) en renforçant à la baisse quand j’y crois. Plusieurs échecs dans les jeux mais souvent sorti suite à OPA ou quand un cycle de croissance se terminait. Il m’est arrivé de ne pas suivre mon PEA pendant plusieurs mois mais j’ai tendance à le suivre de plus près depuis la pandémie.
Bonjour Laurent,
Que dire à part Bravo !
Comme je l’explique dans le commentaire précédent à destination de Pierrick, vous ne vous en rendez peut être pas compte, mais vous êtes cette exception, ces quelques investisseurs qui ont vraiment compris comment investir en actions pour profiter de la capacité des entreprises à générer des bénéfices à long terme.
Vous avez tous un point commun en utilisant la même stratégie d’investissement : Acheter des belles entreprises, et se laisser porter par le temps et la capacité des entreprises à générer des bénéfices à long terme.
Encore une fois : Bravo ! Vous avez tout compris.
On ne peut que vous féliciter en effet !
Quand je compare à mon cas personnel : PEA à 132 000€ en 2000, valo aujourd’hui à 185 000€!! Cela n’a rien de comparable avec vous. Mais je ne m’en suis pas occupé, il était sous mandat de gestion.
Bonjour,
Je lit régulièrement vos articles et même si je ne suis pas entièrement d’accord avec vous, j’apprécie de lire vos analyses.
En revanche sur cet article je me permets de réagir. (ainsi qu’a certains commentaires).
Je suis surpris de lire que les dividendes payes les frais.
Je prend mon exemple, j’investit dans les titres en direct depuis 20 ans, et depuis 3-4 ans sur des trackers. je fuis en effet les fonds qui sont eux fortement taxés.
J’investis sur des titres avec une horizon longue, et de ce fait, je fait peu de mouvement sur les titres. (Air liquide, Total, LVMH, FDJ, AXA, ORANGE…) j’ai également quelques titres plus spéculatifs mais plus par jeu (montant moins significatifs) je doit passer entre 20 et 30 ordres de bourses par ans, et essentiellement en acquisition. Les rares ventes concernes soit des sociétés décevantes, soit de forte prise de bénéfice.
Sur les titres, les frais s’élève à 0.5% à l’achat, puis aucun frais (PEA en ligne sans droit de garde), de ce fait, les dividendes qui représente environ 3-4% de rendement par ans me paye largement mes frais de transaction.
Sans être un boursicoteur émérites, mon rendement depuis 20 ans s’élève à 7-8 % par ans en tenant compte bien évidemment des dividendes. je ne considère pas que cela me rend riche, mais étant sur un PEA, il faudra retranché le règlement de la CSG-CRDS à la revente, mais comme dans (quasi) tous les produits financier.
Comparer à de nombreux investissement locatifs, le rendement est pour ma part bien meilleurs, (par contre plus volatiles).
J’ai également quelques titres en compte titres car non éligible au PEA (J&J, Coca-cola, foncières européenne et américaine…) et donc soumis au PFU, mais sans autres coûts (aucun droit de garde, frais de gestions….). Sur ces titres également le rendements est, malgré la chute des valeurs foncières l’année dernière, (qui m’a permis de réinvestir fortement), actuellement proche de 10% par ans (par contre avec une antériorité plus récente 4à5 ans, donc moins représentative.
Je fait une seconde remarque concernant la comparaison NASDAC et CAC40. le premier est, si je ne m’abuse dividende réinvesti donc à comparer au CAC40 GR (dividende réinvesti). Il n’est donc pas possible de comparer les 2 indices. Même si les indices américains ont plus progresser que les indices européens.
Je m’excuse pour le pavé, mais je tenais à vous faire part de mon expérience et de mon points de vue sur ce sujet.
Bonjour Pierrick,
Vous ne vous en rendez peut être pas compte, mais vous êtes une exception. Vous êtes de ceux, rares, qui ont tiré profit de la capacité de long terme de l’investissement en action. Vous avez mis en œuvre la seule stratégie qui fonctionne.
Les quelques investisseurs que je connais qui réussissent ont tous fait comme vous. Ils ont acheté des belles entreprises, solides, non à la mode, non spéculative et capables de faire des bénéfices à long terme et se sont laissé porter par le modèle économique et les dirigeants.
Je n’ai qu’un mot : Bravo.
En ce qui concerne la phrase « Les dividendes payent les frais », cela concerne les épargnants qui confient leur épargne à un gérant de portefeuille ou investissement dans les unités de compte de contrats d’assurance vie ou en OPCVM. L’investissement en direct ou via ETF ne sont évidemment pas concernés car il n’y a aucun frais;
Encore une fois ! BRAVO.
J investis en bourse principalement sur des etp répliquant les cryptos actifs. Je suis encore à 300% de plus value latente après avoir touché 700% en mai. Je dors toujours aussi bien malgré plus de 200.000€ de baisse.
J ai aussi une assurance vie ouverte en 2015 qui affiche +70%. D abord en gestion pilotée jusque 2018 puis etf sp500 depuis.
Je suis étonné de voir que les fonds sont mis de côté sous le seul prétexte qu’ils sont chargés en frais.
En effet, un fonds, cela demande environ 2% de frais / an + commission de surperformance si le gérant performe.
Et bien, je suis ravi de payer ces frais lorsque cela est justifié et que le gérant bat son indice de référence.
On voit fleurir des sites qui ne proposent que des ETF, avec une prose accrocheuse en fustigeant les frais.
Certes, 7 OPC sur 10 ne battent pas leur indice de référence (dividendes réinvestis je précise, mais cela va de soit).
Il y en a 3/10 qui font donc mieux ! Et c’est bien la valeur ajoutée d’un conseiller en gestion de patrimoine.
Confier son argent à des gestionnaires permet donc de s’enrichir. Cela ne signifie pas que l’on donne un blanc sein et qu’on ne le surveille pas. cependant, il est très difficile de battre un professionnel qui se situe dans le 1er quartile de sa catégorie sur de nombreuses périodes.
J’ai cité quelques OPC plus haut (je précise que je n’ai aucun intérêt personnel à les mettre en avant). Sur 5 ans, les performances, nettes de frais, sont nettement au dessus de leur indice. et plus on augmente le temps, plus l’écart s’accroît.
cela ne préjugent pas des performances futures, mais le constat sur les performances actuelles et passées est en revanche factuel.
Bonjour, je suis d’accord avec votre titre. On ne fait pas forcément fortune avec les actions. Le bon objectif c’est viser 5% de rendement annualisé sur long terme. Pour cela l’investisseur a intérêt à faire comme Warren Buffet. Acheter l’etf SP 500.
mettez de l’air liquide dans votre PEA. ré investissez les dividendes en actions Air Liquide et reposez vous. ça fait du 7% l’an en moyenne depuis 20 ans. Par sécurité, un peu de diversification en Oréal, Total, etc en pratiquant ce même réinvestissement. C’est du Warren Bufet à la française, et protège nos blue chips quand on constate avec tristesse que plus de 50% du capital de nos champions sont détenus par des fonds de pensions étrangers (les dividendes du Cac paient les retraites des américains). Comme quoi il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour, non pas faire fortune, mais protéger le pouvoir d’achat et le patriotisme économique
Une bonne stratégie pour être gagnant : Buy and hold. Choisir des entreprises solides, distribuant des dividendes réguliers et de préférence en hausse, acheter directement leurs actions sans passer par des opcvm (Vinci, air liquide, lvmh etc) les garder sans se stresser des variations et réinvestir les dividendes. Cela fait 22 ans que je suis cette méthode et je ne regrette pas.
Je suis d’accord comme expliqué ci avant. C’est le meilleure stratégie et même la seule qui vaille.
Encore un « marronnier » sans intérêt !!!
Bonjour c’est toujours pareil avec la bourse : beaucoup la prenne pour un casino et investissent de façon déraisonnable (trop de risque et/ou trop de levier) pourtant jamais personne ne ferait la même chose sur de l’immobilier la liquidité et l’accessibilité au marché (surtout avec internet) est à la fois une atout (possibilité d’acheter de nombreux sous jacent différents) et à la fois un piège sous prétexte que l’on peux acheter des tickets de loterie on flambe et ensuite on se demande pourquoi on perd. Autre élément pourquoi la bourse est elle le seul actif que l’on veut acheter quand ça monte et l’on veut vendre quand cela baisse alors que pour tout achat immobilier ou même de bien courant (voiture ou autre) on fait l’inverse ? De même tout le monde à intérêt à rendre les choses complexes pour que l’on fasse appel a des spécialistes (gestionnaire de portefeuilles, gouroux …. ) alors que c’est pas si compliqué au final surtout avec les outils actuels ETF et investissement programmé … Le plus gros problème en un mot ce sont les investisseurs eux même en prenant du recul et en gardant la tête froide on arrive a très bien performer
Erreur classique d’investir dans son pays alors que la croissance est ailleurs.
MSCI World tous les mois sans regarder le niveau du marche, ca cartonne et j’ai des amis qui en ont bien profite après ils pouvaient se permettre de perdre car ils avaient d’autres revenus conséquents.
Apres soyons honnête, l’enrichissement depuis 30 ans c’est la baisse des taux reel. Rien a avoir avec les actions. Or, avec des taux réels négatifs, il est impossible de reproduire cela a moins que cette baisse se passe aussi sur les marches emergents.
C’est pour cette raison que je passe mes investissements mensuels vers EM que ce soit en actions ou obligataires et même sur les Frontier Market (Vietnam, Afrique…)
Mais le critère numéro 1: Baisser les coûts au maximum
Bonjour Guillaume,
Personnellement j’investis sur le long terme et en ne me basant que sur les fondamentaux et que quand je comprends ce que fait l’entreprise. Si une société a un capital de 1000 avec 100 actions, cela fait 10 par action. Si l’action côté 5, il y a de grande chance qu’elle finisse par revenir à 10. Il faut viser à moyen long terme. Il faut aussi savoir prendre ses gains (psychologiement difficile car on peut croire que l’on va atteindre les étoiles)
Il y a aussi des paris à faire si on comprends le produit et son potentiel. Exemple bdv qui voulait faire un patch pour de sensibiliser de l’allergie aux cacahuètes, qui peut être mortelle. Qui mange le plus de beurre de cacahuètes ? Les américains. Ont-ils un fort pouvoir d’achat ? Oui
Il y a aussi l’investissement régulier sur les fcpe des pee (pas de frais pour le salariés)
Bref si on investi de l’argent dont on n’a pas besoin dans l’immédiat à sur du long terme, que l’on accepte de rester investi malgré les secousses c’est une bonne idée)
Personnellement 5000 euros sont devenu 25000 en 7 ans sur un pea. J’avais parié sur Alcatel au plus bas (car contrat defence avec l’armée française) des allé retour sur air France, Vinci, suez, dbv.)
Bonjour à tous ,
Ma méthode n’a rien d’original.
j’ai investi surtout dans des valeurs comme Total et Air liquide.
Quand ça a bien monté par exemple pour Total en 2018 au dessus de 50 € , j’en ai vendu un peu. Puis quand les cours ont baissé , exemple mars 2020 , j’en ai racheté.
Pour Air liquide , pas de vente mais des achats quand les cours baissent de plus de 10%.
Donc un bilan bien positif à ce jour.
Sinon quelques « coups » pour jouer sur certaines valeurs moyennes , mais avec des tops et des flops dans le temps.
Bonjour,
Je ne peux que témoigner de mon cas personnel et dans le cadre spécifique d’un PEA avec mandat de gestion. Cas particulier mais également représentatif je pense. PEA ouvert en 1999, mis au plafond (à l’époque 132 000€) en 2000. Résultat: à mi juin 2021, valorisation à 185 000€ au plus fort.
En + de 20 ans, la bourse a connu des chutes, parfois vertigineuses, qui l’on fait tomber à – de 70 000€. Donc il faut après du temps pour remonter. Aujourd’hui je me retire, je clôture et je m’oriente vers + de sérénité.
Bonjour et merci pour ce retour d’expérience tellement conforme à tous les clients qui se sont fait rincer par le système depuis 20 ans.
Pourtant, sur les 20 dernières années, le CAC40 dividendes réinvestis, indice de référence de votre gestion sous mandat, affiche des niveaux de performances exceptionnels.
Comment l’expliquer ?
Ah, vous pensez?! Vous me rassurez presque ! 🙂 Je n’ai pas d’explication. Tout ce que je peux noter c’est que depuis que j’ai changé de banque et donc de mandataire, il y a environ 10 ans, la performance s’est améliorée. Je pense que c’est la clé. Soit on gère soi même et l’on investit du temps et de la montée en compétences pour cela, soit on essaie de trouver un mandataire pas trop mauvais. Si vous souhaitez avoir + d’informations, aucun souci.
Véronique, on gère toujours mieux son propre argent que celui des autres, c’est uné évidence.
D’ailleurs vous pouvez en tirer un conseil boursier : sur le long terme, les valeurs familiales en Bourse performent en moyenne mieux que les autres. Je dis bien sur le long terme (minimum 10 ans). Comparez par exemple le Vivendi de Bolloré de celui de Jean-Marie Messier. Pour les valeurs familiales, évitez les héritiers, suivez plutôt les fondateurs.
Tout à fait, vous avez raison. Merci également pour le conseil.
J’ai investi dans ma société 100k€ et la revente de mes actions a généré une plus value de 10M€ 25 ans plus tard (sans compter salaires et quelques dividendes).
Bon le tout avec stress, sueurs, prud’hommes, conflits, plaisirs, joies et satisfactions.
Ainsi de belles fortunes ont été faites dans des sorties d’entrepreneurs.
bonjour, 45 ans de bourse, 10 ans de gestion professionnelle. OUI on peut gagner en bourse et s’enrichir mais les conditions pour réussir sont multiples et ne sont pas à la portée de tout le monde ce que souvent on laisse croire. Il faut beaucoup d’investissement personnel, d’analyses, de temps, et aussi des nerfs d’acier en sus d’une formation juridique et financière adéquate.. On gagne parfois énormément avec des « coups », qui compensent aussi des pertes qui peuvent être importantes, ne jamais abandonner et toujours revenir sur le marché. il faut aussi un ou des intermédiaires fiable ce qui n’est nullement garanti. Savoir trouver des niches, ne pas hésiter aussi à mixer avec quelques fonds hors pairs parfois difficilement accessible. Pour conclure la gestion mobilière est un métier pas un accessoire de père de famille..
Oui.
J’apporterai la même analyse que le commentaire ci-dessus »Balleyguier – 23 juin 2021″ :
Prendre le CAC 40 comme exemple n’est en effet pas pertinent, car il ne représente que 40 valeurs françaises, et donc même pas le marché boursier français, alors que de nombreux marchés font de bien meilleures performances à long terme.
2 règles d’or en bourse : investir progressivement (comme vous l’avez précisé) et surtout diversifier !
J’investis pour ma part dans des fonds diversifiés sur tous pays et secteurs, via l’assurance vie depuis de nombreuses années, avec succés. j’ai la chance d’avoir une option gestion conseillée trés efficace sur l’un des mes contrats, avec de meilleurs résultats que sur les contrats que je gère en direct, malgré mes connaissances.
Déléguer la gestion à des professionnels est une 3ème règle qui me parait importante quand on a ni le temps ni les compétences pour gérer un portefeuille boursier.
Merci pour ce commentaire. Pourriez vous chiffrer en % cette phrase « J’investis pour ma part dans des fonds diversifiés sur tous pays et secteurs, via l’assurance vie depuis de nombreuses années, avec succés. »
par ailleurs, je me dois de signaler que votre profil linkedin indique »
Forte d’une expérience de 29 ans dans l’animation commerciale et le management d’une force de vente acquise auprès d’acteurs majeurs de la banque et de l’assurance, je vous propose de mettre mon expertise en assurances et gestion de patrimoine à votre service.
Mes précédents métiers m’ont permis d’animer et former des réseaux externes de courtiers, banquiers privés et acteurs internet, et d’être force de proposition dans la création ou la sélection de leurs offres assurance vie.
J’interviens pour des missions de conseil et de formation sur votre offre bancaire, assurance ou épargne salariale.
J’accompagne et forme vos réseaux de vente et vos services supports, tant sur le plan technique que sur l’approche commerciale et le management. »
Vous êtes clairement une professionnelle de l’assurance-vie et me doit donc de vous demander de clarifier vos bonnes performances pour éliminer tout risque de commentaires « publicitaire » car avouons que votre commentaire est clairement contraire à nos observations du marché.
D’avance merci de votre compréhension.