A peine croyable (de moins pour ceux qui ne nous lisent pas), le CAC 40 enchaîne avec une nouvelle séance de baisse et affiche une dégringolade de 10% en 6 séances.
Au moment ou j’écris ces quelques mots, l’indice CAC 40 affiche 4005 points alors qu’il frôlait les 4420 points le 05 décembre dernier. Depuis le début de l’année, la baisse atteint – 6,76%. Prudent, notre portefeuille modèle, totalement sécurisé (monétaire) depuis le 31 Octobre dernier, affiche une performance honorable de 3,41%.
 

– 6,76% pour le CAC 40 depuis le 01 Janvier 2014.

Alors qu’au début de l’année 2014, on nous annonçait que la bourse de Paris ne pouvait que monter en 2014, la réalité devient tout de suite plus complexe à expliquer.
Les marchés se rendraient ils compte que la politique monétaire, même extra conventionnelle, ne suffira pas à relancer la croissance économique ?
Les doutes commenceraient ils à poindre sur la solidité d’une croissance américaine qui repose sur l’industrie du gaz de schiste mise à mal par l’effondrement du cours du pétrole ?
Ou tout simplement, les investisseurs commenceraient ils à intégrer les conséquences de la déflation qui touche la zone euro ? (comme nous vous l’expliquions en Octobre dernier : Bourse : la déflation plus forte que les Banques centrales).
 
 

Que pouvons nous espérer (craindre) pour 2015 ?

Il est compliqué, voir même impossible de « prédire » le comportement des marchés actions en 2015 mais nous allons tout de même essayer de vous donner quelques clefs de lecture des grandes tendances de 2015 :

  • Les taux d’intérêt devraient continuer à se tendre aux États-Unis. La fin de la politique non conventionnelle de la banque centrale européenne devrait se traduire par relèvement progressif des taux d’intérêt court terme et donc long terme. Hausse des taux induira nécessairement une pression à la baisse sur le cours des actions, notamment dans l’hypothèse d’une croissance économique moins solide qu’anticipée. La très récente chute du cours du pétrole pourrait remettre en cause l’un des piliers de la croissance américaine et poser la question de la rentabilité de l’extraction des gaz de schiste.
  • La déflation en zone euro et surtout l’incapacité à recréer de la croissance pose la question de la soutenabilité des dettes et déficits publics. Un éventuel « quantitative easing » de la part de la Banque Centrale Européenne n’y changera probablement rien. Faire baisser les taux d’intérêt soulage les états et les agents économique endettés (particulier et entreprise) mais n’est pas de nature à relancer l’investissement nécessaire au retour de la croissance économique. Les entreprises ne s’endettent plus, non pas à cause d’un système bancaire fermé, mais faute de perspectives de croissance, l’investissement ne saurait trouver une justification. Comme nous l’écrivions déjà le 15 Octobre dernier, « On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif » (Chute violente du CAC40 : Que faut il faire ? Notre analyse et notre conseil)
  • La RUSSIE va-t-elle tenir face à l’effondrement de sa monnaie. Le rouble s’effondre et ce sont les conséquences de la dévaluation qui frappe l’économie russe. Entre forte augmentation des biens importés, effondrement du prix du pétrole, l’économie russe pourrait chuter de 4,5% en 2014 et une inflation de 11,5% au cours du premier trimestre 2015.

Bref, 2015 pourrait être une année particulièrement volatile toujours dominée par la Schizophrénie déflationniste.
 
 

Et vous quelle est votre analyse des marchés financiers ?

 
 

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