Pour le moment, tout va bien. La pandémie est sur le point d’être vaincue grâce aux vaccins, les plan de relance de l’économie et la détermination des états à dépenser toujours plus pour limiter les conséquences d’une activité économique à l’arrêt pendant deux ans devrait nous permettre d’espérer une croissance économique puissante pour les deux prochaines années.
De surcroît, cette relance post-covid 19 s’inscrit dans une réflexion globale sur les effets destructeurs d’une mondialisation excessive et sur l’impérieuse nécessité de remettre en cause les modes de production des pays dits émergents tant face à l’environnement qu’aux droits sociaux des travailleurs.
Bref, à long terme, cette pause dans le tout marché pourrait être une bonne nouvelle. L’économie est encastrée dans la société (Cf. Karl Polanyi et son œuvre « la grande transformation« ) ; Nous sommes en train de nous en rendre compte et d’ajuster nos politiques économiques en fonction.
Pourtant, à court terme, il est probablement naïf de croire que l’après Covid-19 sera facile.
Essayons de dessiner le scénario noir qui pourrait remettre en cause cette vision idéalisée que nous avons de l’après Covid-19. Le scénario d’un retour des années folles devra peut être attendre un peu (cf. « 2021, l’année du renouveau économique, environnemental et social. » et « Le retour des années folles. Un CAC40 à 7000 points en 2021 ?« .
Le scénario noir pour l’économie d’après Covid-19 en trois points.
– 1 – L’après COVID-19 marqué par une reprise économique puissante mais fortement contrariée par une mondialisation désorganisée.
S’il est une certitude, c’est que l’économie mondiale à un potentiel de rebond puissant dès que les pandémies seront vaincues. Mais quand le seront elles vraiment ? La vaccination très faible dans les pays émergents et notamment la chine est elle compatible avec un retour à la vie normale ?
Ce n’est pas certain.
Dans quelques mois et peut être même quelques semaines, les populations des pays développés seront vaccinées. Libérés, délivrés, les consommateurs frustrés vont vouloir se rattraper ; L’épargne accumulée depuis un an va être dépensée.
La demande va être forte. Très forte même.
Mais une économie, c’est une demande , mais aussi (et surtout) une offre. Si les consommateurs ont le besoin de consommer et voudront dépenser leur argent ; Les producteurs seront ils en capacité de produire suffisamment pour satisfaire la demande ?
Les circuits internationaux de production sont encore désorganisés après 12 mois de paralysie et surtout, la pandémie est loin d’être vaincue dans de nombreux pays émergents. Il suffit de constater les dégâts de la maladie en Inde pour comprendre que ces pays ne sont aucunement protégés malgré la jeunesse de leur population.
Ainsi, alors que la demande pourrait être puissante d’ici à la fin de l’année 2021 et en 2022, la production mondiale sera t’elle à nouveau efficiente face à ce tsunami de besoin de consommation ? Ce n’est vraiment pas certain.
De surcroît, si les pays développés (= les consommateurs) entrent dans une saisonnalité moins favorable pour le virus, ce n’est pas le cas pour les pays émergents, pays du Sud pour qui les saisons froides et humides approchent.
Nous pourrions donc être face à une demande forte des pays consommateurs vaccinés… mais une incapacité pour les pays du sud, non vaccinés, à répondre à cette demande. Cette désynchronisation de la pandémie entre les pays du nord et du Sud pourrait être un facteur de risque non négligeable pour la reprise économique.
Dans une telle dynamique, une hausse ponctuelle des prix des matières premières pourrait se généraliser et les pénuries qui accompagneront cette explosion de la demande dans un contexte d’un cycle de production encore perturbé par la pandémie.
Bref, la reprise économique pourrait être contrariée par l’incapacité de l’offre à satisfaire la demande. Les hausses de prix pourraient se généraliser dans de nombreux secteurs.
Les entreprises, limitées dans leur capacité à produire par les pénuries, pourraient afficher des chiffres d’affaires en baisse et des bénéfices rognés par la hausse du prix des matières premières et l’incapacité à augmenter leur prix de vente à court terme.
– 2 – La remise en cause de l’hyper-mondialisation du cycle de production, les volontés protectionnistes et la protection de l’environnement seront source d’inflation.
Au-delà de ces hausses de prix liées à la désorganisation des capacités de production et l’incapacité de satisfaire une demande explosive, nous pourrions assister à un retour durable de l’inflation dans les prochaines années.
En effet, le tout marché semble faire une pause et les politiques semblent progressivement adopter l’idée d’une remise en cause de certains dogmes qui sont à l’origine de nombreux maux. Nous sommes en train d’assister au retour du protectionnisme face aux excès d’une trop grande mondialisation de la production.
En zone euro, ce retour du protectionnisme et cette lutte contre le « tout marché » se nomme « taxe carbone aux frontières » (cf. « Les eurodéputés votent en faveur d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe« ), mais également lutte contre la fraude à la TVA. Par exemple, à partir du 01 Juillet 2021, les plateformes et places de marché comme Amazon vont devenir responsables de la liquidation et de la perception de la TVA à la place des vendeurs. (cf »Bouleversement des règles de la TVA sur l’e-commerce à partir du 1er juillet« ).
et tout cela sans compter les effets inflationnistes de la protection de l’environnement. Produire mieux, c’est surtout produire plus cher.
Nous sommes peut être en train de vivre les derniers moment de l’économie du toujours moins cher.
C’est le retour durable de l’inflation.
3- Les taux d’intérêt augmentent et font exploser les valorisations devenues spéculatives.
Face à une demande très forte qui trouve son origine dans une puissante relance économique budgétaire, une hausse des prix puis une inflation alimentée par la remise en cause des moteurs de la baisse des prix depuis 30 ans (mondialisation, exploitation de la main d’œuvre des pays émergents, pollution, délocalisation, …), les taux d’intérêt augmentent.
Cette augmentation des taux d’intérêt remet en cause la valorisation excessive de nombreux actifs comme les actifs obligataires, les actions d’entreprises de croissance, les startups, l’immobilier parisien, la cryptomonnaie, l’art, … ;
Bref de tout ce qui explose de manière non raisonnable depuis 10 ans.
C’est le début d’une crise financière violente qui pourrait voir de nombreuses valorisation remise en question. Une crise financière qui affecte finalement assez peu l’économie réelle aidée par la remise en cause des excès de la mondialisation, la protection de l’environnement et plus généralement la volonté des pays développés à redonner du travail et du pouvoir d’achat à leur citoyen.
Comme l’explique avec talent Patrick Artus dans une note récente :
« Pour éviter une crise financière majeure, un problème majeur de financement à long terme de l’économie, il faut que les taux d’intérêt à long terme restent durablement (5ans,10ans…) très bas. Ce qui précède montre que ce sera le cas si:
1- L’inflation ne revient pas à long terme, malgré le vieillissement démographique, les relocalisations, la volonté d’accroître les bas salaires et de réduire les inégalités de revenu , la hausse des prix de l’énergie avec la transition énergétique ;
2- Les Banques Centrales refusent de réagir à la hausse des prix des actifs et à l’ouverture des inégalités de patrimoine qui en résultent ;
3- Le Monde reste dans une situation d’excès d’épargne (ex ante), malgré le vieillissement démographique, le besoin élevé de dépenses publiques, d’investissement public et privé;
Cela fait quand même beaucoup de conditions, d’où l’idée que la probabilité d’un scénario de taux d’intérêt à long terme durablement (10ans) bas est en réalité faible. «
La réflexion sur les taux d’intérêt à long terme
A suivre.
On ne sait jamais d’où vient le black swan, on sait par contre que les excès se corrigent et donc un CAC à 6500/7000 a un fort potentiel de baisse.
Un peu d’inflation ne fera pas de mal et permettra de revaloriser les salaires, de payer en partie la dette et fera les choux gras de ceux qui auront investi dans l’immo avec des taux bas !
Plus les taux sont bas, plus l’immobilier est cher.
Si les taux remontent, l’immobilier baissera.
Celui qui a acheté un bien de 400 000€ avec un taux à 0.85% revendra statistiquement en moyenne dans 7 ans.
Si les taux sont à 4% et que la revente se fait à 350 000€, la « bonne affaire » des taux bas sera toute relative…
Dans les zones patrimoniales sous tension il y aura des acheteurs pour payer cash si besoin. Mais surtout l’investisseur bénéficiera de la hausse des loyers indexé sur l’inflation alors que son prêt ne bougera pas
Oui mais ce bien locatif sera en concurrence avec un autre bien acheté moins cher et peut être payé cash.
Vous oubliez qu’à Paris les loyers sont bloqués ; si l’inflation monte, on reviendra alors aux années 50, ou le budget loyer était inférieur au budget tabac.
Dans une société qui s’ubérise en tirant les salaires vers le bas et une protection trop importante des locataires le défi sera de trouver le BON LOCATAIRE qui permettra de répercuter l augmentation de loyer liée à l ‘inflation…
Le TEC10, taux d’emprunt de l’état Français sur 10 ans affiche 0.12%. Nous nous éloignons lentement mais surement des taux négatifs ce lundi 03 mai 2021.
https://www.aft.gouv.fr/fr/tec-10-du-jour
Globalement, je suis d’accord avec votre analyse. Par contre, pour la Chine :
« La vaccination très faible dans les pays émergents et notamment la chine est elle compatible avec un retour à la vie normale ? »
Je crois que vous êtes dans l’erreur. La Chine est plus riche que la France en réserves et en capacité ; Elle va devenir le 1er pays économiquement au monde alors il ne faut plus la mettre dans « les pays émergents » ; Quand les français seront assez vaccinés pour aller aux restaurants, cela fera longtemps que les chinois y seront déjà ; La Chine a déjà repris le travail et les foyers de covid sont éliminés immédiatement, contrairement à la France.
ou pas …
La Chine sur une dangereuse pente démographique : https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20210428-la-chine-sur-une-dangereuse-pente-d%C3%A9mographique
Article très intéressant. Merci
Le covid, vaincu par le vaccin… Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu.
Même la presse gouvernementale le reconnait: le vaccin n’empêche ni d’être contaminé ni d’être contaminant… Et je ne parle mêem pas des mutations.
Apres chacun fait comme il veut.
Bonjour
bonjour a tous
cette saleté de virus va rester, muter, et nous on devra s’adapter….
ça va avec le protectionnisme, bien sur, puis moins de mondialisation, on va apprendre à gérer, nos contacts, notre manière de voir « du pays », de consommer etc. je le disais déjà en mars 2020, cela va tout changer….
pour ceux qui espère que l’on reviendra à notre vie « d’avant covid donc 2019 » ne révez pas, plus rien ne sera comme « avant » , on ira au resto rarement, on voyagera bcp moins, et on dépensera « en futil » bcp moins, je ne sais pas encore comment on se fera plaisir, mais on est un peuple immaginatif, on trouvera des solutions.
le masque ça sera pour longtemps, il fera parti de notre quotidien (quand je pense qu’on interdisait les femmes voilées il y a peu!!!mdr),
les vaccins, oui je dis « les » parce que chaque année on devra y passer, sans une efficacité démontrée…
alors pour l’immobilier c’est quand même un blog pour ce sujet, les prix vont monter et descendre non plus en fonction de l’inflation ou autre , mais tout simplement en fonction du lieu géographique, de la mouvance démographique, et de l’offre et la demande, nous avons un pays très varié géographiquement et cette pandémie a montré qu’on peut vivre et travailler ailleurs que dans une grande ville, et bcp feront le choix d’être proche de la nature ou de la mer, c’est donc là que les prix vont monter, tandis que dans les grosses villes ou centre ville cela va « peut être stagner ou baisser »
aux dernières nouvelles, les français n’ont épargner que 450 milliards d’euros, c’est pas ça qui va combler le trou que l’Etat est en train de creuser
Les doutes que tu formules sur les capacités des pays en développement et leur incapacité à répondre à la demande vont sûrement provoquer bien plus que de l’inflation selon moi. Cela tu peux le comprendre avec la théorie des avantages comparatifs démontrée par Ricardo et précisée par Stuart Mill qui gouverne l’économie de libre-échange et qui voudrait que chaque pays qui entrerait dans la mondialisation y tirerait un avantage. L’avantage concurrentiel serait donc profitable à tous, émergents comme émergés, riches comme pauvre.
SAUF QUE, en se spécialisant dans certains secteurs, les pays en développement pourraient occulter le développement de secteurs plus en pointes et utiliseraient à excès leurs ressources propres jusqu’à l’extinction de celles-ci, provoquant de facto un effondrement de leur économie locale. La surconsommation de leurs ressources étant provoquée par la disparité entre la spécificité des productions qu’ils sont capables de fournir et les industries fournies par les pays développés. Pour faire dans le grossier : combien de tonnes de coton doivent être produites par un PED pour acheter 1 avion produit par un pays riche ? Si tel était le cas quelles seraient les conséquences pour ces pays et qu’en seraient-ils des mouvements de populations qui en découleraient inexorablement ?
Et la théorie des avantages comparatifs tient si l’on considère que le marché est régi par une concurrence saine et sans entrave. Est-ce vraiment le cas aujourd’hui ou la régulation via l’OMC n’est qu’un vœu pieux ? On peut l’admettre quand celle-ci considère la Chine comme une économie de marché et s’apprête à la laisser entrer dans l’institution, alors même que le gouvernement chinois ne masque même pas vraiment ses soutiens à ses entreprises et pratique un protectionnisme accru et deviendra – si ça ne l’est pas déjà – un acteur de premier plan face aux tout puissants Etats-Unis, favorisé par le chantier des Nouvelles Routes de la Soie, en bonne voie de concrétisation.
Bref, à mon sens, le scénario noir pourrait alors virer au encore plus foncé si l’on ne se pare pas de mécanismes pour équilibrer les relations commerciales entre les pays et si l’on en vient à une concurrence saine sans monopoles ou oligopoles. Mais c’est une autre histoire.
Thaïlande, Philippines, Laos… En Asie, une nouvelle vague de contaminations qui devrait inquiéter le monde
Si l’Inde retient l’attention du monde avec ses centaines de milliers de nouveaux cas quotidiens, d’autres pays du continent sont confrontés à un retour en force de la pandémie de Covid-19, posant la question cruciale de l’accès aux vaccins
Le Népal a besoin d’urgence d’au moins 1,6 million de doses du vaccin d’AstraZeneca pour administrer les secondes injections, alors que le pays est confronté à une nouvelle vague de Covid-19. Selon le ministère de la Santé népalais, les personnes qui ont déjà reçu la première dose seront en difficulté si elles ne reçoivent pas leur deuxième dose dans les délais impartis. Le Premier ministre K.P. Sharma Oli a lancé lundi un appel pour des vaccins, afin d’éviter l’effondrement de ses infrastructures sanitaires.
Avec plus de 357 000 nouvelles contaminations et près de 3 500 morts enregistrés mardi, l’Inde a passé le seuil symbolique des 20 millions de personnes infectées par le coronavirus. Même si le gouvernement rapporte un léger tassement dans les statistiques au Gujarat, à New Delhi, au Maharashtra, au Pendjab ou encore en Uttar Pradesh, la situation demeure très critique dans le pays, avec encore de nombreuses pénuries. Malgré l’arrivée de l’aide étrangère et la mise en place d’une logistique d’acheminement ferroviaire d’oxygène vers les grands centres urbains, la pression pour la mise en place de mesures de confinement strictes se fait de plus en plus sentir.
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« Le gouvernement n’a rien compris. La seule façon d’arrêter la propagation du corona maintenant est un confinement total. L’inaction des pouvoirs publics tue de nombreux innocents », a tweeté, mardi, Rahul Gandhi, le dirigeant du Parti du Congrès, principale formation de l’opposition. Le Premier ministre, Narendra Modi, n’y est pas, pour sa part, favorable, estimant que les conséquences économiques d’un cloisonnement du pays seraient catastrophiques. Selon les données du Centre de surveillance de l’économie indienne publiées le même jour, plus de 7,3 millions d’emplois ont déjà été détruits en avril sans qu’aucune décision de fermeture soit prise.
Quarantaine. Pourtant, les autorités indiennes devraient regarder ce qui se passe dans d’autres pays asiatiques touchés aussi par une nouvelle vague de la pandémie de Covid-19, assez puissante. Depuis plusieurs jours, dans des pays limitrophes comme le Népal ou le Bhoutan, mais aussi en Asie du Sud-Est, le nombre de personnes contaminées est en très forte augmentation. Le Laos est de loin le pays le plus concerné puisque les contaminations y ont fait un bond de 22 000 % d’un mois sur l’autre.
Jusqu’à présent, le pays avait été plutôt épargné, avec seulement 60 cas déclarés et aucun décès, mais il semble cette fois que les nouveaux variants aient eu raison des mesures de contrôle prises pour empêcher l’entrée du virus sur le territoire laotien. Le gouvernement a décrété un confinement de Vientiane, sa capitale, et interdit les déplacements vers la province. La Thaïlande est aussi concernée par cette reprise de la pandémie, avec un accroissement des contaminations de 1000 % entre avril et mai, ce qui compromet sa volonté de relancer le tourisme. Bangkok vient de réintroduire une quarantaine obligatoire de deux semaines pour tous les visiteurs.
Aux Philippines, où le président Rodrigo Duterte a reçu, le 3 mai, sa seconde injection du vaccin chinois Sinopharm, la situation n’est guère meilleure. Le pays a franchi, la semaine dernière, la barre du million de personnes infectées, 26e Etat à ce niveau dans le monde. Les mesures de confinement prises à Manille ne semblent pas avoir permis d’enrayer cette nouvelle vague de contamination. La présence des variants, qu’ils soient britannique ou indien, explique pour une bonne part la dégradation de la situation. Au Népal, comme au Bhoutan, l’arrivée de leurs ressortissants en provenance de l’Inde voisine constitue la principale cause de la soudaine poussée de la pandémie. Pour ces pays mal dotés en équipements, la bataille contre cette nouvelle vague s’annonce compliquée, dans la mesure où les nouveaux virus sont plus contagieux et plus difficiles à éradiquer.
Covax. La situation dans cette partie du monde est assez inquiétante car elle met aussi en évidence les limites des mesures prises jusqu’à présent. En effet, dans la plupart des pays concernés, l’imposition d’un confinement strict n’est plus possible en raison de leur fragilité économique. Ils ne disposent pas de ressources nécessaires pour soutenir un ralentissement voire un arrêt de l’activité. Cela pose de nouveau la question cruciale de leur accès à la vaccination.
C’est là que le bât blesse. L’Inde, l’un des principaux producteurs de vaccins dans le monde, ne dispose pas pour l’instant d’assez de doses pour sa propre population. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a diffusé, mardi, un communiqué en faveur du dispositif collaboratif contre la pandémie qu’elle codirige, selon lequel « Covax a besoin d’urgence de 20 millions de doses au cours du deuxième trimestre de 2021 pour couvrir les interruptions d’approvisionnement provoquées par l’augmentation de la demande de vaccins en Inde, où se trouve son principal fournisseur pour le produit d’AstraZeneca ».
Si l’on ne parvient pas à mettre en œuvre une logistique internationale coordonnée pour assurer l’approvisionnement en sérums des pays les moins favorisés, il est probable que la puissante vague, qui fait tant de ravages en Asie, finisse par déborder ailleurs dans le monde et nécessite de nouvelles mesures fortes alors qu’en Occident, on entre dans une phase d’assouplissements.
Pas de retour à la normale du trafic aérien avant 2024-2027, selon le président du groupe ADP
Augustin de Romanet prévoit également une légère augmentation du prix des billets d’avion au frais du consommateur.
https://www.lefigaro.fr/economie/pas-de-retour-a-la-normale-du-trafic-aerien-avant-2024-2027-selon-le-president-du-groupe-adp-20210504?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1620136139
Et lufthansa a commandé je ne sais combien d’airbus…
La pénurie de semi-conducteurs a empêché Stellantis de produire 190.000 véhicules au 1er trimestre
Le groupe prévient que le manque de puces électroniques va perdurer et avoir un «impact supérieur» au deuxième trimestre
La pénurie mondiale de semi-conducteurs a empêché le groupe automobile Stellantis, issu de la fusion de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler, de produire 190.000 véhicules au premier trimestre, a annoncé mercredi le deuxième constructeur européen, qui a été contraint comme ses concurrents d’arrêter temporairement des usines.Le groupe prévient que le manque de puces électroniques, fabriquées principalement en Asie et sujettes à une demande mondiale exceptionnelle, va perdurer et avoir un «impact supérieur» au deuxième trimestre, avant une amélioration au deuxième semestre.
https://www.lefigaro.fr/societes/la-penurie-de-semi-conducteurs-a-empeche-stellantis-de-produire-190-000-vehicules-au-1er-trimestre-20210505
Comme précisé, actuellement les vaccins n’empêchent pas la transmission de la COVID mais limitent les formes graves. Nous apprendrons à vivre avec, comme une grippe (particulièrement mauvaise certes). Peut être des rappels annuels (dans ceux de la grippe ?).
Pour l’économie, la pénurie a déjà commencé avec augmentation des prix et des délais.
Ces facteurs inflationnistes peuvent aussi engendrer des relocalisation rentables.
L’Asie du Sud-est en proie à une nouvelle vague massive de Covid-19
https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/lasie-du-sud-est-en-proie-a-une-nouvelle-vague-massive-de-covid-19-1319593#xtor=CS1-26
Pics d’infection, nouveau variant, pénurie de vaccins… La situation sanitaire se dégrade en Asie du Sud-est. La Malaisie bascule ce mardi en confinement total. Le Vietnam durcit les restrictions après avoir découvert un nouveau variant quand la Thaïlande enregistre un nombre record de contaminations.
A minuit, lundi soir, la Malaisie a basculé dans un confinement total. Inquiet de la récente envolée de l’épidémie de Covid-19, le gouvernement a décrété, jusqu’au 14 juin, « la fermeture de tous les secteurs sociaux et économiques », à l’exception d’une poignée d’activités jugées essentielles. Les établissements scolaires, les commerces, qui ne vendent pas de la nourriture ou des produits de première nécessité, mais aussi les bureaux sont fermés.
S’ils sortent brièvement, les habitants ne devront se déplacer que dans un rayon de 10 kilomètres autour de leur adresse….