Les choses commencent à devenir sérieuses ! Bruno LEMAIRE semble déterminé à engager une réflexion pour faire baisser les frais prélevés par les compagnies d’assurance-vie sur les PER (mais également sur les contrats d’assurance-vie car c’est le même sujet).
Bruno Lemaire expliquait jeudi dernier : « Les acteurs du marché prennent des commissions ou des frais sur le PER qui sont excessifs par rapport à ce qu’il devrait être fait« .
« Bruno Le Maire veut pas se satisfaire de la transparence. Je veux que la transparence conduise à la réduction des frais. Il faut accroître la comparabilité des offres, accroître la concurrence des prestataires pour que les Français puissent choisir les PER sur lesquels les frais sont les plus réduits de façon à ce que nous parvenions à réduire les frais »
Bref, une dynamique importante et dans la droite ligne de notre analyse des meilleurs PER (cf. « Comment choisir son PER ? Notre sélection de 6 PER compétitifs« ).
La guerre des frais de gestion est lancée ! La nouvelle communication de Boursorama va t’elle devenir la nouvelle norme ?
Il y a quelques jours Boursorama a lancé Le PER Matla. Un PER, sans frais d’entrée évidemment, dont les frais de gestion tout compris seront de 1% maximum.
Boursorama innove sur sa manière de communiquer. A ma connaissance, c’est la première fois qu’un établissement accepte de communiquer sur le niveau total des frais perçus, y compris les frais cachés, perçus sous forme de rétrocession sur les unités de compte souscrites par l’épargnant.
Ces frais de 1% tout compris doivent être comparés au frais de -+3% classiquement perçus par la majorité des acteurs de la place et les PER vendus par les banques, les réseaux d’assurance ou la majorité des CIF et autres indépendants.
Ces frais de 1% sont faibles ! Ce ne sont pas les plus bas du marché (comme nous vous détaillons dans notre classement des meilleurs PER), mais venant d’un leader du marché, le message est puissant.
Au début des années 2000, Boursorama avait lancé l’innovation des contrats d’assurance-vie sans frais d’entrée.
Aujourd’hui, le contrat d’assurance-vie sans frais d’entrée, c’est la norme. Plus personne d’honnête n’ose facturer des frais d’entrée pour verser de l’argent dans un contrat d’assurance-vie. Avec le recul, il est d’ailleurs dingue de devoir payer des frais pour placer son argent sur lequel le gestionnaire prélèvera des frais faramineux tous les ans.
Demain, cette nouvelle tarification 1% tout compris peut être devenir la nouvelle norme des frais de gestion tout compris !
Si tel était le cas, nous sommes à la veille d’une révolution majeure pour l’industrie de la distribution de l’épargne. Les distributeurs (agent généraux d’assurance, CGPI, CIF, compagnie d’assurance-vie) qui se gavent sur l’épargnant avec des frais de gestion injustifiés, vont devoir accepter de diviser leur rémunération par 3.
Comme nous vous l’expliquions dans cet article « PER : Ces frais non justifiés qui détruisent le rendement de votre épargne retraite« , les frais « moyen » d’un PER peuvent être décomposés comme suit :
- Frais d’entrée :3.18% en moyenne sur les 34 contrats (0% pour les contrats aux frais les plus faibles)
- Frais de gestion du contrat d’assurance-vie / PER : 0.87% pour la partie UC et 0.83% pour la partie fonds euros (0.50% et 0.60% respectivement pour les contrats aux frais les plus faibles)
- Frais de gestion des unités de comptes ; 1.90% en moyenne pour les UC actions et 1.10% pour les UC obligations (proche de 0% pour les meilleurs contrats qui proposent des ETF et des actions en titres vifs
- Frais d’arbitrage : 0.72% en moyenne (0% pour les meilleurs contrats).
- Frais sur arrérages en cas de sortie en rente viagère ;
- …
Tout ces frais sont aujourd’hui en grande partie reversés aux vendeurs du contrat d’assurance-vie ou du PER que sont les CIF, CGPI et autres intermédiaires qui vous vend monts et merveilles pour attirer votre épargne. ;-(
La perspective d’une division par trois de ces frais de gestion va obliger tout ces intermédiaires à revoir leur modèle économique !
Après la révolution des contrats d’assurance-vie sans frais d’entrée, la révolution des PER avec des frais limités à 1% maximum
Le PER MATLA de boursorama annonce un total de frais inférieur à 1%, sans frais d’entrée ! Lorsqu’un leader du marché lance un produit aussi compétitif, c’est tout le marché qui doit s’adapter pour espérer survivre !
PS : Comme nous vous l’expliquons dans notre analyse des meilleurs PER, le PER MATLA n’est pas le PER le plus compétitif, même s’il est très bon; En cause, une gestion pilotée obligatoire (facturée 0.27%) qui saura satisfaire les épargnants qui ne veulent pas avoir la main sur la gestion de leur PER, mais très insatisfaisante pour tous les autres.
Dans sa communication Boursorama explique :
« Au global, et en fonction de l’âge de l’épargnant et du profil de gestion choisi, les frais annuels totaux maximums peuvent variés entre 0,84 % sur le profil défensif et 0,99 % sur le profil dynamique :
- Les frais de gestion sur l’enveloppe s’élèvent à 0,5 %.
- Les frais d’allocation sur les 3 profils s’élèvent au maximum à 0,19 % pour le profil horizon retraite prudent, et 0.27 % pour les profils horizon retraite équilibré et dynamique.
- Les frais de gestion globaux relatifs aux sous-jacents ETF 100 % ISR perçus sur les profils de gestion pendant toute la durée du contrat, s’élèvent au maximum à 0,15 % par an pour le profil horizon retraite prudent et 0.22 % par an pour les profils horizon retraite équilibré et dynamique.
- Aucuns autres frais ne sont perçus (hors frais de transfert sortant). Ainsi il n’y a pas de frais à l’entrée, à la sortie, sur la gestion pilotée, sur les versements ou les changements de profil de gestion, sur les arbitrages, sur le courtage, d’arrérage de rente, ni de frais d‘adhésion association.
La guerre des frais de gestion est lancée !
Les vendeurs d’épargne retraite vont devoir se réinventer car les marges sont en train de fondre !
A suivre.
Ps : Et pour ceux qui vous expliqueront que les frais sont la rémunération d’un conseil, vous pourrez leur répondre que sur Leblogpatrimoine.com, un conseil patrimonial vraiment indépendant est facturé 119€ TTC, sans surprise, sans frais caché et sans rien à vendre à part le conseil.
Ps : Et pour ceux qui vous expliqueront que les frais sont la rémunération d’un conseil, vous pourrez leur répondre que sur Leblogpatrimoine.com, un conseil patrimonial vraiment indépendant est facturé 119€ TTC, sans surprise, sans frais caché et sans rien à vendre à part le conseil.
Je rigole…
J’ai eu dernièrement un assureur d’une grande société qui m’assurait qu’il n’y avait pas de frais sur mon AV si je la transforme de AV euros en AV UC, puisqu’il n’y a pas de frais d’entrée, et que tous les autres frais sont invisibles car je ne verrai que le rendement net !!
Il n’y a pas de frais, lié au changement entre fonds euros et UC. En revanche, il oublie volontairement de vous expliquer que lorsque vous investirez sur une UC X ou Y, il percevra une majeure partie des frais de gestion prélevés par la société qui gérera votre unités de compte.
Sur une UC actions, il prélèvera autour de 1.50% ou 2% de frais chacun année. C’est beaucoup.
Vous pourrez alors me dire : Et alors, quelle importance si le rendement est au rendez-vous ?
C’est bien là le problème : Ces frais sont tellement élevés qu’ils sont le bien souvent supérieur à la valeur ajoutée de la gestion. 90% des UC ont une performance moins bonne que leur indice de référence à long terme.
Bref, il ment.
Je l’avais bien compris mais c’est mieux en le précisant
Nota bene : Les avenants aux contrats d’AV font aujourd’hui florès et certaines compagnies ou mutuelles, qui depuis plusieurs décennies avaient fixé le montant des frais de versements sur le FG à 1% ,ont changé radicalement leurs règles en majorant ces mêmes frais à 3%, comme au bon vieux temps, baisse des taux d’intérêt oblige !(Pourquoi ne pas revenir aux frais précomptés très en vogue le siècle dernier ?)
Fort « heureusement » pour ne subir « qu’en partie »(!) cette augmentation drastique dissuasive, il existe la condition sine qua non d’investir sur les UC plus risquées !
Chacun appréciera à sa convenance ce « deal » proposé par certaines compagnies dont le résultat final pourrait changer sensiblement la donne en cas de chute toujours possible des marchés.
L’épargne versée à l’origine sur les FG n’avait-elle pas pour but de constituer un capital ou une rente pérenne en prévision de la retraite, et en complément du système par répartition à l’avenir incertain?
Il est certes évident que l’aversion au risque ne saurait être dans tous les cas systématique,car rien ici bas n’est coulé dans le marbre de supposées « certitudes »…….
Encore faut-il que ce risque soit de préférence ASSUMÉ en connaissance de cause ,comme le permettent bien d’autres secteurs ou produits financiers impliquant il est vrai : travail,autonomie et responsabilité.
La délégation de gestion reste aussi une solution sous réserve à l’évidence……. d’être en de bonnes mains…….
ERRATUM : « ENTRE » de bonnes mains,veuillez m’excuser…….
J’aimerais avoir une précision sur votre prestation à 119 €: se limite t-elle, après collecte des informations auprès de vos prospects/clients, à un conseil donné uniquement à l’oral ou bien leur fournissez-vous au terme de l’entretien téléphonique un écrit recensant vos conseils (la formalisation d’un conseil nécessitant un descriptif: fonctionnement, fiscalité, projection financière, avantages et inconvénients, adéquation au profil et objectifs….) ?
Le conseil est oral. L’écrit est possible sur devis mais à l’origine d’un tarif trop élevé qui n’apporte à mon sens pas une valeur ajoutée élevée.
Rédiger est long et chronophage et donc onéreux. Lorsque l’on fait un écrit, ce n’est pas le conseil qui est onéreux, c’est de l’écrire.
Rares sont mes clients qui souhaitent un écrit.
« Rares sont mes clients qui souhaitent un écrit. »
Ils ont tort. L’écrit est la seule façon pour eux d’avoir une assurance en cas de défaut de conseil ou de conseil inapproprié à leur situation, ce qui ne se révèle généralement que dans le temps.
Les autorités, dans le souci de veiller à la protection accrue des consommateurs, ont d’ailleurs mis le paquet sur cette obligation vis à vis des professionnels régulièrement immatriculés: un conseil= un écrit avec tous les points recensés dans mon précédent post, l’esprit des textes étant de faire porter la responsabilité du conseil dans la durée.
Oui, je peux comprendre pour un CIF et la nécessité de vérifier l’adéquation du profil de risque. Pour « les autorités », le conseil c’est principalement ça : Véritfier que le produit vendu par un conseiller financier est adapté à la capacité dudit client à gérer le risque, la volatilité.
Dans mon cas, je ne suis pas CIF, je suis conseiller en gestion de patrimoine,uniquement. Je ne conseille aucun produit ou placement. Je conseil sur l’organisation du patrimoine, sur la stratégie fiscale, économique… . Bref, je propose un conseil global en stratégie et organisation patrimoniale.
Un conseil qui est toujours mis en œuvre au final par un professionnel du droit (notaire, avocat), du chiffre (expert comptable) ou de la finance (CIF ou courtier en crédit immobilier) ou un agent immobilier.
Il est vrai que les textes se sont pour l’instant focalisés uniquement sur l’intermédiation (quoique la définition soit plus large pour les CIF), mais vous admettrez qu’un mauvais conseil en matière de stratégie ou d’organisation patrimoniale pourra avoir tout autant de conséquences défavorables pour le client…. sans écrit, pas de recours pour lui car la responsabilité du conseiller ne pourra pas être recherchée sans preuve.
Exactement très efficace le conseil a l’oral aucune contrainte juridique aucun engagement
On facture et on encaisse…
Et au moins on ne vole pas sur les frais d’entrée et de gestion… c’est bien cela Guillaume ?
Je conseille donc je suis payé par mon client pour la qualité de mon conseil. C’est tout. Si mon client souhaite un accompagnement dans la durée, je propose des formules d’accompagnement pour un conseil dans la durée.
Si mon client souhaite un compte rendu écrit, il peut l’obtenir après un devis. Le temps de rédaction est facturé. Tout simplement.
Quand vous allez chez votre médecin, vous payez 25€, et c’est sa seule rémunération. Il ne perçoit aucune commission sur les médicaments qu’il préconise, sinon vous seriez suspicieux sur la qualité de son conseil.
Et surtout, vous ne lui demandez pas une synthèse de son osculation pour pouvoir l’attaquer en cas d’erreur de jugement. La confiance entre le client et son conseil suppose de considérer que ce dernier engage le maximum pour atteindre les objectifs de son client.
Avec moi, c’est pareil.
Vous avez déjà comparé à l’occasion d’autres files votre façon de mener votre activité à celle d’un médecin mais les différences me paraissent criantes:
Vous n’êtes pas immatriculé et ne dépendez d’aucune autorité de tutelle alors qu’un médecin a pour obligation l’inscription à l’ordre national des médecins pour pouvoir exercer et que cet ordre peut être saisi par ses patients.
Ensuite, même en l’absence de rédaction de synthèse il n’y a pas pour autant absence de trace écrite puisqu’il rédige le plus souvent des ordonnances, précise les traitements à prendre, la posologie etc…
Enfin, lorsqu’il dirige le patient vers la pharmacie (que l’on peut comparer à vos partenaires) pour acquérir lesdits traitements, il n’indique pas à son patient qu’une certaine pharmacie « partenaire de son cabinet » serait plus sérieuse qu’une autre et, même s’il cela arrive, il n’est pas intéressé sur le chiffre d’affaires de la pharmacie pour lui avoir envoyé des clients.
Il y a eu un sujet il y a quelques années sur les avantages que percevaient les médecins des laboratoires mais depuis la transparence en matière d’avantages perçus est obligatoire.
En synthèse: organe de tutelle, traces écrites, responsabilité pouvant être recherchée auprès de l’ordre, transparence en matière d’avantages perçus, absence de rétributions de tiers vers lesquels il orienterait ses patients… cela ne correspond pas du tout à votre modèle.
Je n’ai pas de partenaire. Je n’envois pas mes clients vers qui que ce soit.
« Je n’ai pas de partenaire. Je n’envois pas mes clients vers qui que ce soit. »
Informations présentes sur ce site:
– Sur l’existence de partenariats
« Leblogpatrimoine et ses partenaires vous accompagnent en fonction de besoins avec des offres complémentaires et indépendante »
Conseil, Assurance vie, PER, crédits, SCPI, produits de defiscalisation….
https://www.leblogpatrimoine.com/placement-financier-epargne#placementepargne
– Sur l’existence de commissions d’apporteur:
Vous écrivez dans un des commentaires « lorsque le dossier est finalisé, le courtier en crédit immobilier me reverse 50% de la commission bancaire. »
https://www.leblogpatrimoine.com/credit-immobilier/tendance-des-taux/nouveau-le-courtage-en-credit-immobilier-patrimonial-arrive-sur-leblogpatrimoine-com.html
Bonjour et merci pour cette remarque très intéressante.
Si vous pensiez que je propose un conseil « indépendant » à 119€ pour ensuite envoyer mes clients vers des partenaires pour recevoir une rétrocommission, vous êtes effectivement dans l’erreur.
Je n’ai pas le droit de faire ça :
– 1- Ce serait une forme de CIF déguisée ou courtage déguisée. La législation et la nécessaire obligation de protection du consommateur ne doit pas autoriser ce gendre de contournement de la loi ;
– 2- Moralement, cette pratique serait totalement contraire à mon dogme d’un conseil indépendant !
==> Je vous confirme que dans les consultations patrimoniales, ma seule rémunération est constituée des 119€ !
Les partenaires sont destinées aux lecteurs du site. Ceux qui ne veulent pas payer un conseil car ils n’en n’ont pas besoin. Ces derniers peuvent vouloir souscrire un PER, une assurance vie, investir en immobilier locatif, faire un crédit …
Dans ces cas, je leur propose une mise en relation avec ces fameux partenaires, des professionnels (CIF, courtier, agent immobilier) que j’ai sélectionné pour leur sérieux. Des prof avec lesquels je sais que les lecteurs seront bien traités.
Est ce plus clair ?
J’ai essayé de présenter le modèle économoqie dans cette page : https://www.leblogpatrimoine.com/conseil-en-gestion-de-patrimoine/leblogpatrimoine-com-premiere-plateforme-de-services-patrimoniaux.html
Dans les faits, on ne peut pas savoir à l’avance si, pour un client qui souscrit à votre offre de consultation téléphonique, la souscription de SCPI (par ex) pourrait être présentée comme une solution correspondant à son profil et à ses objectifs. Si tel est le cas, il est logique ensuite que ledit client utilise le lien qui figure juste en dessous de celui qu’il a utilisé pour vous consulter afin d’ y souscrire auprès d’un de vos partenaires. Qu’il y procède sur le coup ou quelques mois plus tard, l’utilisation de ce lien sera directement liée à votre intervention et implique que vous serez rétribué.
C’est en cela que votre démarche/organisation me semble éloignée du principe d’indépendance.
Merci pour ces informations.
Avez-vous quelques liens vers ces contrats d’assurance vie peu chargés en frais ?
Comment décoder un contrat proposé par un assureur avec 1% de frais et 0% de frais de gestion ?
Comment décoder un contrat Cardiff vendu par un courtier avec 0,5% de frais d’entrée, 0,6% de frais de gestion et avec des intérêts annuels certainement disons plutôt bas ? 0,5% de frais d’entrée = direct pour le courtier, 0,6% par an + une partie de la performance annuelle est reversée au courtier et ce qui reste est affiché en taux d’intérêt annuel ?
L’enjeu des frais de gestion n’est pas tant sur les frais de gestion du contrat d’assurance-vie ; 0.50% ou 0.60% de frais de gestion du contrat sur les UC est très compétitif.
L’enjeu, ce sont les frais de gestion des unités de compte et leur rétrocession. La seule solution pour réduire ces frais de gestion est :
– Soit investir dans des contrats d’assurance-vie qui autorisent les titres vifs ;
– Soit les ETF.
Absolument ridicule cette façon de se dédouaner en proposant votre bilan (dont les aboutissants seront présentés à l’oral seulement ?).
C’est facile, zéro frais, donc zéro suivi et donc zéro conseils. J’en ai fait les frais récemment. D’ailleurs, si les CGP ne facturent pas comme vous leur « bilan », c’est parce qu’ils ont une obligation réglementaire de fournir à l’écrit leurs conclusions s’ils sont amenés à proposer des services ou des solutions. Ils engagent ainsi leur responsabilité civile professionnelle. Vos précos a l’oral, qui j’imagine ont pour but d’engager à signer (a moins que vous soyez philanthrope ?) ne vous dédouannent pas d’un défaut de conseil. Si vous y trouvez votre compte, grand bien vous fasse, mais je trouve scandaleux de s’abstenir de toute gestion ou de tour vrai conseil (un contrat d’assurance vie se suit à minima tous les mois, voire tous les trimestres, sauf bien entendu sur de la gestion pilotée, auquel cas les frais sont amplement justifiés !).
J’appréciais vraiment votre blog, mais cet article est un manque absolu de respect envers la profession qui voyait déjà d’un mauvais oeil les contrats eco+ émanant de Boursorama ou de compagnies type néo banque (qui font croire au tout gratuit, mais font tout mal).
Pour finir, si vous étiez si prompt à distiller un conseil qui vous engage, vous sauriez sélectionner des contrats non pas sur leurs frais mais sur la qualité de leur gestion. Je préfère avoir 3 à 5 % de frais d’entrée et 1 a 2% de frais de gestion quand mon contrat croit de 10 a 15% là où ceux que vous citez plafonner péniblement au montant de l’inflation. Vous me décevez vraiment. Je ne comprends pas cette position.
« C’est facile, zéro frais, donc zéro suivi et donc zéro conseils. J’en ai fait les frais récemment. » ==> Pas avec moi. Je ne vous connais pas.
« Vos précos a l’oral, qui j’imagine ont pour but d’engager à signer (a moins que vous soyez philanthrope ?) ne vous dédouannent pas d’un défaut de conseil. »==> Effectivement, j’ai également une assurance responsabilité civile professionnelle. Evidemment.
Ensuite, je suis conseiller en gestion de patrimoine et en aucun cas vendeur d’immobilier locatif, courtier en assurance ou CIF. Je n’ai pas ces statuts. Donc, je vous confirme ne préconiser aucun produit !!! Ma seule rémunération sera les 119€ versés par mon client, et ce n’est pas de la philantropie
« Pour finir, si vous étiez si prompt à distiller un conseil qui vous engage, vous sauriez sélectionner des contrats non pas sur leurs frais mais sur la qualité de leur gestion. Je préfère avoir 3 à 5 % de frais d’entrée et 1 a 2% de frais de gestion quand mon contrat croit de 10 a 15% là où ceux que vous citez plafonner péniblement au montant de l’inflation. Vous me décevez vraiment. Je ne comprends pas cette position. » ==> Je suis consterné de lire tant d’idées reçues. Toutes les études démontrent au contraire que les frais détruisent la performance. 90% des gérants ne parviennent pas à battre leur indice de référence… et quant au 10% qui le battent, ce ne sont jamais les même d’une période à une autre. Il est donc impossible de les sélectionner.
Bref, vous ne savez pas de quoi vous parlez.
« Pour finir, si vous étiez si prompt à distiller un conseil qui vous engage, vous sauriez sélectionner des contrats non pas sur leurs frais mais sur la qualité de leur gestion. Je préfère avoir 3 à 5 % de frais d’entrée et 1 a 2% de frais de gestion quand mon contrat croit de 10 a 15% là où ceux que vous citez plafonner péniblement au montant de l’inflation. Vous me décevez vraiment. Je ne comprends pas cette position. » ==> Je suis consterné de lire tant d’idées reçues. Toutes les études démontrent au contraire que les frais détruisent la performance. 90% des gérants ne parviennent pas à battre leur indice de référence… et quant au 10% qui le battent, ce ne sont jamais les même d’une période à une autre. Il est donc impossible de les sélectionner.
Allez… vous parlez d’idées recues en balacant un argument canon « toutes les etudes demontrent »… je suis bouche bée de l’argument etaillé…
Un conseiller qui est payé 115€ pour.. une heure de conseil !
Je vais faire le calcul pour les personnes qui savent lire :
la moyenne de collecte des contrats PER est de 12 000 € (chiffres AGEFI que je conditionne à une année forte et aux transferts).
Donc 12 000€ x 3% (frais entrée) = 360 € soit 3h de conseils… woow… cela fait cher au final (#ironique)
Les frais sur UC ou sur la gestion ?
Renault ou Peugeot font de superbes remises commerciales sur leur voiture avec des petites revisions alors que Porsche ou Ferrari..quasiment pas, voitures chères et le cout des revisions sont tres elevees …
Raisonnement de Guillaume : Les Renault et Peugeot sont de meilleurs voitures !
Oui c’est gros mais c’est pourtant le fondement non objectif (je le martele depuis plusieurs mois sur certains discours de Guillaume)…
Non ce n’est pas un discours d’un assureur, banquier, CIF ou je ne sais quoi !
Ras le bon de lire des enormités sur la base d’un discours qui n’est plus objectif….
PER sur base actions et ETF : pas de problemes !
on en reparle dans 10 ans quand les gens seront lassés de gerer ligne par ligne, tout seul et des gros bouillons compte tenu des marchés boursiers…
Bonjour DC33,
Le PER serait-il un long fleuve tranquille ? Comment pouvez-vous être certain du montant d’une rente devant être versée dans un futur lointain, alors que ……. beaucoup d’eau seront passés sous les ponts de l’économie ?
Les contrats d’AV ou les PEA sont nettement préférables car ils permettent d’assumer un pilotage en temps réel.
Pour les contrats en AV je partage pleinement les réserves de Guillaume que l’on peut remercier pour ses conseils avisés :
« L’enjeu, ce sont les frais de gestion des unités de compte et leur rétrocession. La seule solution pour réduire ces frais de gestion est :
– Soit investir dans des contrats d’assurance-vie qui autorisent les titres vifs ;
– Soit les ETF. »
Pour ce qui est de la gestion « ligne par ligne »du béotien,je vous rassure : Le travail n’est en rien titanesque, et le risque de « gros bouillon » concernant à priori beaucoup de monde(!!!), n’est pas forcément un inconvénient pour l’investisseur lambda qui se doit ainsi d’assumer ses propres responsabilités, ce qui jusqu’à preuve de contraire n’est en rien dévalorisant.
Même si le conseil est déterminant dans la gestion de portefeuille,l’obligation de résultat ne pourra jamais être assurée à 100 %, car l’économie comme la Médecine ne sont pas des sciences coulées dans le marbre,et peuvent toujours révéler bien des surprises!
Comme dans n’importe quel les domaine, tous les CGIP ou CIF ne se valent pas, et il convient de s’assurer de leurs compétences avant de prendre une décision.
Il y a la théorie et la pratique.
Je serai curieux de voir combien de personnes mettent réellement en oeuvre le conseils obtenus.
La réalité c’est qu’on se retrouve seul a devoir mettre en application le conseil reçu objectivement…et c’est pas si simple.
Procrastination, manque de temps, manque de compétence, le peur de passer à l’action…
Finalement ne vaut il pas mieux AGIR quitte à ce que ce soit un peu moins rentable (en raison des frais notamment) que d’être à la recherche de la solution idéale : les meilleures garanties au moins cher du marché (ça existe?) et finalement ne JAMAIS PASSER A L’ACTION?
Dans mon activité je conseille systématiquement a mes clients d’épargner via un PEA en ligne, en parallèle des solutions sur lesquelles je les accompagne. Résultats : très peu sont passé à l’action pour le PEA, mais en attendant leur assurance vie et/ou PER tourne depuis longtemps, avec des frais certes… mais il tourne.
Donc je dirais qu’au delà du conseil, les frais rémunèrent aussi la mise en oeuvre. Prendre par la main un client et l’accompagner dans la durée, cela a tout autant de valeur (voir plus) que juste dire il faut faire ça et/ou ça et puis débrouille toi…
C’est certain que prendre 5% de frais d’entrée sur une assurance vie refourguée 100% fonds euros, sans étude préalable et sans stratégie patrimoniale, c’est du vol. Mais je ne pense pas que c’est ce que font les conseillers/CGPI (que je ne suis pas d’ailleurs) sérieux! Comparons ce qui est comparable
Oui, je suis pleinement d’accord avec vous ! La procrastination est souvent le pire ennemi pour l’épargnant qui n’arrive pas à passer à l’acte.
Dans mes offres de conseil. Il y a la consultation à 119€, parfaite pour construire la stratégie patrimoniale. Ensuite, il y a les formules d’accompagnement (3 heures ou 5 heures fractionnables) qui permettent justement cette mise en oeuvre dans le temps.
Dans le programme d’accompagnement, je travaille avec mon client, en lui fixant des échéances, à lutter contre cette procrastination !
Mais dans l’idée je suis d’accord avec vous. le meilleur est l’ennemi du bien. Je préfère payer un peu de frais et agir… plutôt que de ne pas payer de frais… et finalement ne pas réussir à passer à l’acte.
Cadeau.
Le Sénat veut limiter les frais sur les produits d’épargne
«Les produits d’épargne sont trop chargés en frais, et cela mine leurs performances réelles», alerte Jean-François Husson, sénateur LR de Meurthe-et-Moselle et rapporteur général de la commission des finances.
Un épargnant français qui a placé son argent dans des fonds actions voit son rendement rogné de 17 % en 10 ans. C’est 11 % aux Pays-Bas et 15 % au Royaume-Uni.
Au bout de 40 ans, 57 % de la performance s’envole pour les clients tricolores.
https://www.lefigaro.fr/placement/le-senat-veut-limiter-les-frais-sur-les-produits-d-epargne-20211007
Assurance-vie : les sénateurs dénoncent des frais qui « amputent les rendements »
Dans un rapport publié ce jeudi, deux sénateurs membres de la commission des finances dressent un bilan peu flatteur pour les assureurs de leur gestion de l’épargne des Français. Ils mettent notamment en cause le système de rémunération par rétrocessions, qui prive les épargnants du rendement réel de leur capital.
L’attaque est frontale. Certaines discussions avec les assureurs ont été « surréalistes », a rapporté jeudi le sénateur Jean-François Husson (LR), lors de la présentation d’un rapport sénatorial sur la protection des épargnants. Pour son co-rapporteur, Albéric de Montgolfier (LR), ces acteurs donnaient l’impression de « ne pas vivre dans le même monde » que nous.
La cause de cette charge : le constat que les frais pratiqués par les assureurs et les bancassureurs dans leurs contrats d’assurance-vie « amputent trop fortement les rendements » auxquels pourraient prétendre les épargnants français. Leur rapport intervient alors que Bercy critique déjà les frais des Plans épargne retraite (PER).
Le système des rétrocessions
En cause selon les rapporteurs, le modèle français de bancassurance, qui a certes permis « la success story de l’assurance-vie », mais encouragé l’intermédiation, qui se traduit par de nombreux frais. Les élus dénoncent notamment la pratique des rétrocessions.
Interdite par certains pays, comme les Pays-Bas, celle-ci consiste pour le gestionnaire d’un fonds d’investissement à rémunérer le distributeur, par exemple un courtier en assurance ou un conseiller en gestion de patrimoine, en échange de la distribution des parts de son fonds. Un système opaque qui peut influencer les conseils du distributeur.
Ces rétrocessions peuvent représenter jusqu’à 57 % des frais en encours prélevés sur les organismes de placement collectifs, détaillent les élus. « Ce système incite nécessairement les assureurs et leurs distributeurs à orienter leurs clients vers les supports caractérisés par un niveau élevé de commissionnement », souligne le rapport.
https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/assurance-vie-les-senateurs-denoncent-des-frais-qui-amputent-les-rendements-1353052