Nous sommes décidément en train de vivre un drôle de moment ; Un moment crispant pendant lequel l’atteinte à nos libertés fondamentales pour protéger la population contre l’épidémie du coronavirus pose de nombreuses questions.
Nous vivons une drôle de période pendant laquelle il devient impossible de ne pas devenir complotiste tant la cohérence et l’intelligence semblent absents des décisions prises sans concertation par nos gouvernants tout puissants.
Comment ne pas comprendre les conspirationnistes qui voient dans les décisions du gouvernement des objectifs supérieurs qui ne sont pas explicités. Ce sentiment persistant d’une liberté remise en question interroge. Liberté de penser en dehors des narrations dominantes ; Liberté d’agir en fonction du bon sens ; Liberté de circuler … toutes ces libertés semblent atteintes pour éviter on ne sait plus trop quoi.
Bref, entre les répressions violentes qui ont accompagnées la révolte des gilets jaunes ( – A ce titre, je ne peux que vous conseiller la lecture de l’excellent « Un jour viendra couleur d’orange » de Grégoire DELACOURT) et aujourd’hui cette manipulation des masses contre l’épidémie, le monde d’après ressemble de plus en plus à un monde décrit dans 1984 d’Orwell.
Pourtant, plus que jamais, « La source vive » et la liberté qui l’accompagne doit pourtant rester notre priorité tant l’intelligence collective semble avoir été dissoute dans la dictature administrative de l’état profond.
Et si le seul objectif de long terme d’une gestion de patrimoine réussit était d’être libre ?
Être libre de choisir sa vie, être libre de l’assumer. Voilà un objectif partagé par nombre de mes clients lors des rendez-vous de restitution du bilan patrimonial.
Les premiers veulent trouver une stratégie pour se constituer un patrimoine et plus précisément des revenus qui leur permettront d’être libres, les seconds veulent « être libre » de changer de métier, libre de déménager vers une ville ou région dans laquelle ils auront d’avantages de liens sociaux et familiaux, libre d’arrêter ou de moins travailler après 50 ans, libre de créer une entreprise, libre d’offrir à leurs enfants une éducation qui leur permettra à leur tour d’être libre… Bref, libre d’assumer ses choix de vie.
Alors que notre liberté semble mise entre parenthèse pour quelques semaines au minimum, plus que jamais, il est important de prendre conscience de ce qui est vraiment important dans nos vies.
Atteindre la liberté est un projet de vie magnifique qui nécessité beaucoup plus de travail et de volonté que d’y renoncer.
Après le covid, un besoin de liberté qui pourrait alimenter la croissance économique de demain ?
Quelle sera la réaction des peuples lorsque cette crise sanitaire sera passée ? Comment allons nous collectivement réagir après cette période de perte de liberté ? Allons nous enfin comprendre ce qui est important et retrouver l’envie de sortir de cette aliénation administrative et étatiste ?
Voilà un magnifique moteur de renouvellement économique ! Entre la nécessité d’une croissance durable plus respectueuse de l’environnement et des populations et ce besoin de liberté, nous avons devant nous de belles perspectives.
La crise du coronavirus va t’elle enfin nous faire sortir l’euthanasie dans laquelle nos sociétés se sont enfermés depuis quelques décennies ?
bonjour guillaume
ce sentiment d’hystérie collective et de besoin de liberté est en effet partagé par de plus en plus de monde mais qui n’ose pas en parler par peur d’être à contre courant. La peur est le pire des anesthésiants et l’outil des dictatures pour gérer les masses et les orienter. Faisons preuve de bon sens et de lucidité, et merci de libérer la parole pour libérer les consciences, prendre sa vie en main et reprendre des initiatives tout en conservant un esprit collectif pour protéger les plus faibles et personnes à risques.
à bientot
gael (celui de mercredi dernier)
« il devient impossible de ne pas devenir complotiste ». Si bien sur
« Manipulation des masses »…. Vous y allez trop fort!
Par contre concernant le désir de liberté, je suis tout a fait d’accord avec vous. Mais pour que nous soyons tous libres, il faut des règles et une discipline collective.
belle réflexion et article avec beaucoup d’espoir en cette période morose
J’adore !!!
Merci Guillaume de poser le problème sous cet angle, qui déborde largement l’économie stricte.
Disons le pour commencer, 71 % des français approuvent un surcroît de mesures de précautions y compris pour Noël.
C’est dire combien ils privilégient la politique de la tortue à celle de l’ouverture sur monde nouveau.
Selon la formule bien connue, ce sont des veaux, et l’État ne s’y trompe pas puisqu’il se prépare à accroître les mesures de confinement donc les restrictions de libertés.
Et l’Absurdie, est un territoire sans frontières, géré par des bureaucrates tout puissants, puisque l’on apprend ce matin que dans les supermarchés, on pourra continuer à acheter du gel douche, mais pas des produits de beauté ….
L’État a une grande faiblesse : il ne s’adapte pas aux situations nouvelles.
Je pourrais parler de la gestion catastrophique de la crise du covid, car on se demande ou sont les 14000 lits de réa promis par Macron.
Mais pire encore il ne voit pas venir la déstabilisation de la société occidentale, qui va être accentuée par cette crise sanitaire.
Aux USA, Trump devrait être battu aux élections, mais le « bonhomme Trump » avec ses outrances, est significatif de la violence montante, et du déséquilibre de la société américaine fondée sur le multiculturalisme, et qui ne s’éteindra pas avec Biden.
Chez nous c’est à peu près la même chose : l’appauvrissement généralisé de la classe moyenne qui s’est traduit par le mouvement des gilets jaunes, est probablement en train de bouillonner aux contact d’un islamisme de plus en plus agressif, auquel le gouvernement se contente de répondre par une affirmation du concept de laïcité, pas très compréhensible par une majorité d’habitants de ce pays.
Les changements de cap, les révolutions ne se sont jamais faites avec la majorité du peuple, mais par une élite sachant traduire les aspirations profondes parfois inconscientes du peuple, tout ce que notre État et son armée de technocrates ne savent pas faire.
Bien malin qui peut dire comment les choses vont arriver et ce qui en découlera précisément.
Mais la crise du covid est un accélérateur de l’Histoire. plus elle dure, plus la pression monte dans la cocotte minute.
En sous jacent de votre commentaire et de celui d’Olivier on peut y voir quelque chose de paradoxale : ne devrons nous pas passer par un état plus fort pour retrouver notre liberté, nos valeurs et notre niveau de vie?
La France a toujours fait ses changements profonds au paroxysme de ce qu’elle pouvait supporter (révolution) ou dans des situations extrêmes (guerres).
Quand et comment on ne peut le dire, par contre l’espérer nous permet de voir l’avenir d’une manière optimiste.
Comment voulez augmenter les lits de réa à 14 000, alors qu’il manquait déjà du personnel médical dans les hopitaux en temps normal, par mesure d’économie. On ne forme pas ce type de personnel en 5 mois. de toute façon, ce n’est guère une solution, les personnes qui ont subit une réa sont fort mal en point à la sortie, c’est en amont qu’il faut lutter contre le covid. Ou alors, on ne fait rien, et il suffit ,de dire que les plus de 60 ans n’auront pas droit à l’hopital en ce temps de covid, et les laisser mourir, et, c’est tout, puisque les autres veulent vivre comme avant et continuer à s’amsuer….
En complément indispensable de votre analyse réaliste, ne pas oublier que c’est bien un unique virus inconnu qui pour l’instant dicte sa loi au niveau mondial, ignorant parfaitement nos modes de pensée et l’organisation complexe de nos sociétés modernes éprouvant les pires difficultés à gérer efficacement les nouvelles pandémies de grande ampleur,aux conséquences potentielles considérables.
Sombrer dans le complotisme semble en effet contre productif, car relever ce défi que nous oppose avant tout la nature, requiert toutes les énergies positives dont l’homme sait toujours faire preuve en pensant au mieux dans les situation extrêmes.
Actuellement, dans ma région, la demande pour la location de terrain où installer de l’habitat mobile (tiny house, camion aménagé…) excède largement l’offre, car les gens veulent se libérer de l’esclavage d’un logement coûteux tout en pouvant avoir leur petit jardin ou basse-cour pour subvenir à leurs besoins « au cas où ».
Il existe plusieurs dispositifs, peu connus, permettant de créer ce type de lieux dans des zones constructibles ou non : terrains familiaux, STECAL…
Un article sur ces dispositifs et des retours d’expériences de ceux qui ont déjà tenté ce type d’investissement pourraient être intéressants…
Les gouvernements feront tout pour mettre des batons dans les roues ( et le gouvernement et les lois françaises le fait très bien !!! ) de ceux qui voudraient vivre dans un habitat mobile, ou démontable, à peu de frais, avec une bonne part d’autonomie car alors, c’est la fin du système, tout le système économique français s’écroulera alors…
La décroissance, l’Etat français n’aime pas, mais alors, pas du tout,
et fera tout pour décrédibiliser l’idée, en faisant passer ces personnes ( qui veulent juste leur liberté) pour des parfaits « illuminés »., il n’y a qu’à voir les articles sur le sujet dans les médias ( tous détenus par des milliardaires, d’ailleurs..; ) . mais je suis ravi de voir qu’il y a au moins une personne sur ce blog qui est pour la décroissance, c’est inespéré… 😉
En tout cas, actuellement, les réseaux qui promeuvent l’habitat léger se heurtent plus à certains villageois ou propriétaires terriens qui ne veulent pas de nouveaux voisins, surtout en habitat léger et à proximité de leur domicile, qu’aux lois.
Il faut dire que, pour vivre dans une région où ce type d’habitat se développe depuis une vingtaine d’année, s’il y a des expériences réussies comme celle du hameau des Buis à Lablachère, il y en a d’autres qui au mieux se sont transformées en bidonvilles où survivent des personnes dans des conditions très difficiles, loin de tout, au pire ont donné naissance à des camp de marginaux fauteurs de troubles…
Il y a dernièrement eu des avancées avec la loi ALUR pour permettre ce type d’habitat et une association comme Hameau léger est soutenue par le département de l’Ardèche et autres institutions…
Merci Guillaume pour cet article qui fait du bien ! Mettre des mots sur l’absurdité des situations que nous vivons est salvateur. Ce deuxième confinement ouvre la porte à la libération de la parole, ce n’est pas du complotisme que de s’interroger et de poser des questions. Merci de l’avoir déposé ici
Thierry, nous ne sommes pas d’accord, mais ce n’est pas nouveau. Juste une remarque : la décroissance n’est pas une option, car ce serait beaucoup plus de chômage et de pauvreté essentiellement pour les moins favorisés. Ce que les libéraux comme moi ne souhaitent pas du tout.
En tout cas, je me suis volontairement appliqué la décroissance pour moi, et à mon petit niveau, je peux vous dire que je suis bcp plus heureux que avant, en travaillant bcp moins, et du coup consommant aussi bcp moins de produits inutiles de toutes sortes, je me sens bcp mieux, avec moins de soucis. D’ailleurs, je n’ai plus de place pour accumuler tous ces objets inutiles… Bien sûr, j’ai l’avantage de ne pas payer de loyer, étant propriétaire depuis longtemps… La décroissance, ‘il ne faut pas l’imposer à tous, ça doit rester un choix individuel, selon le caractère de chacun, il faut juste que la société arrête de créer de faux besoins, ( à l’aide de la pub et du marketing) qui ne rendent pas les hommes plus heureux. Mais je sais bien que je suis un utopiste… l’humanité ira à sa perte, et c’est tout. . Tant pis..
A la base cette crise est d’origine sanitaire avant que le confinement ne mette à l’arrêt notre pays et notre économie. Le principe de la balance bénéfice/risque cher à la science médicale est privilégié par le gouvernement au détriment du bénéfice/risque de l’économie.
Ces mesures de confinement sont vécues comme une restriction des libertés. Mais le noble objectif est de sauvegarder des vies humaines.
Ce qui nous ramène à la question : que vaut la vie d’un homme ?
La pyramide de Maslow montre qu’avant tout, c’est le besoin physiologique qui prime et qui est forcément à combler en premier en période de crise. Le gouvernement nous demande d’ailleurs de survivre en temps de guerre.
En tant qu’expert-comptable j’attache une grande importance au I de la devise de notre ordre qui est Science INDEPENDANCE Conscience (SIC).
Mais au niveau de la nation, comment peut on l’atteindre quand nos gouvernants nous ont fait perdre notre souveraineté industrielle, monétaire,…
C’est certainement les pertes de ces libertés plus lancinantes, profondes et beaucoup moins fulgurantes que celles dont nous prive la pandémie qui sont à l’origine de la déstructuration de notre pays.
D’ailleurs vous posez-vous la question de la provenance des masques que vous portez ? Sont ils fabriqués en France ou ….. en Chine (4 fois moins cher) ?
Alors hauts les cœurs et vive la République Française !!!
Guillaume, je suis en partie d’accord avec vous, nous commençons à manquer cruellement de liberté, et cela se fait ressentir sur le moral des troupes. Votre article reste cependant un peu « populiste » à mon goût.
Il est vrai que le confinement actuel est en train de tuer la liberté d’entreprendre, et de tuer le peu d’entreprise qui arrivait à survivre à des charges écrasantes avant le covid.
Il est aussi en train de tuer notre jeunesse en l’enfermant et en la privant de projection dans l’avenir.
Mais le problème de tout ça selon moi, ce n’est pas l’état, ce sont les français !
– Les français ne sont pas capables de garder un masque sur le nez et de faire preuve de responsabilité
– Les français ne veulent pas du confinement mais veulent que l’épidémie soit stoppée comme par magie, sans masques, sans distanciation, sans privation de loisir
– Les français aime bien critiquer et sont persuadés d’être des experts dans les domaines de la santé, des épidémies, de l’économie, des relations internationales, et ils le font savoir lors des discussions de comptoir.
– Les français ne peuvent pas accepter qu’une épidémie puisse tuer des gens et il ne serait JAMAIS pardonné à un dirigeant de privilégier l’économie et la liberté, à la santé
– Les français aime transgresser les règles car « elles sont faites pour les moutons »
– Les français veulent un médecin par patient, mais trouvent les cotisations sociales sur leur salaire et les impôts trop élevés
– Le français veut des mesures solidaires en sa faveur, et des impôts pour celui qui gagne plus que lui
– Le français aime bien le système de chômage lorsqu’il en profite et le déteste lorsqu’il travaille
– Le français n’aime pas ceux qui réussissent, et dès que quelqu’un sort du lot, il est tout de suite remis en place par l’impôt
– Le français veut de la sécurité, mais est contre toute forme d’autorité
Synthèse : les français veulent le beurre, l’argent du beurre et la liberté de jouir sans effort.
Je force le trait mais malheureusement, l’équation semble difficile à résoudre, et je ne vois malheureusement pas comment nous en sortir avec ce qui nous attends.
@FR74123
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– « Les français ne veulent pas du confinement mais veulent que l’épidémie soit stoppée comme par magie, sans masques, sans distanciation, sans privation de loisir »
Certains pays asiatiques devraient servir d’exemples, tels que la Corée du Sud,qui s’est permise de ne pas confiner en appliquant des règles drastiques,Taïwan et le Vietnam, qui ont peu été affectés,sans oublier la Chine,certes peu comparable à nos pays sur le plan des institutions,mais dont l’économie repart en épongeant les effets catastrophiques de cette pandémie.
Lutter efficacement contre la propagation de ce virus dangereux requiert planification, cohérence et responsabilité de l’ENSEMBLE de la population, et il serait vain d’aborder un tel problème avec désinvolture en faisant appel à la pensée magique ou en mettant en cause d’ inévitables boucs émissaires !
+1
Bonjour,
Nous somme en face d’un problème technique : le confinement est au virus ce que l’aspirine est à la sinusite. dès que l’on arrête, le mal revient.
Cela jusqu’à ce que 60% de la population soit contaminée. On en est très loin semble t il. Le confinement et les masques retardant l’immunisation collective..
Par ailleurs le vaccin, si on en trouve un qui fonctionne réellement, ne sera disponible au mieux qu’au milieu de 2021. peut être plus tard.
Et l’hiver lui, durera au moins jusqu’en mars….en 2021, puis jusqu’en mars aussi les années suivantes. !!
Le moment du choix crucial entre tuer définitivement l’économie et accepter les morts avec le covid arrive donc bientôt.
En effet, on ne pourra certainement pas durablement fermer une partie de l’économie tout en finançant le déficit avec une création monétaire ne correspondant à aucune création de richesse en contrepartie
Bonjour Julien,
Votre constat est très réaliste et ne manque pas de soulever l’option basique qui vient à l’esprit pour un » laisser faire total »du virus contaminant,aux fins d’ acquérir une immunité collective et sauver ainsi notre économie d’un péril mortel.
-Faut-il rappeler que les plus grandes sommités scientifiques mondiales se sont penchées sur la question sans pouvoir apporter de réponse satisfaisante,ce qui laisse à penser leur impuissance à éradiquer rapidement ce virus mutant de la famille des neurotropes touchant à divers degrés toutes les populations notamment au niveau des séquelles à prendre également en compte, tout comme la létalité surtout mise en exergue par les médias ?
Sauf à vouloir s’ériger en spécialiste,(N.B. : faut-il préciser que ce n’est pas mon cas ?), et à élaborer à contrario de simples spéculations sans fondement très éloignées d’études scientifiques étayées,ne faut-il pas privilégier de simples mesures de bon sens qui ont toujours fait leurs preuves à l’occasion d’autres pandémies ?
Pourquoi ce qui a marché dans certains pays qui ont évité le confinement, en appliquant des mesures drastiques avec notamment les applications très efficaces de l’IA ,ne marcherait-t-il pas en Europe très abondante en matière grise ?
Le danger essentiel en adoptant un » laisser faire » systématique au niveau de notre continent ne poserait pas uniquement la question d’un nombre considérable de morts à déplorer :
Avec une telle hypothèse, l’incertitude pour l’avenir resterait grande,et il ne serait pas à exclure que notre chère liberté enfin retrouvée ne soit que de courte durée, tant planerait alors la menace d’une déstabilisation totale de nos sociétés industrialisées et centralisées aux institutions complexes mais fragiles, déjà victimes du terrorisme international !
Le choix de la meilleure stratégie à adopter par les décideurs face à cette épidémie qui dicte ses lois reste donc Cornélien,mais le pragmatisme élémentaire nous indique que toute notre énergie doit être consacrée à court terme à privilégier au minimum les gestes barrières,en évitant le plus possible les cas contacts induisant les clusters représentant le facteur principal de la propagation de la maladie, sans pour autant céder à une psychose parfaitement déplacée.
Le printemps 2021 est fort loin, mais gageons que ce virus perdra progressivement sa virulence ce qui pour l’instant ne semble pas être le cas !
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-variante-espagnole-virus-origine-deuxieme-vague-meurtriere-europe-80914/
Bonjour. Merci pour cet article. Je suis bien convaincu, comme Guillaume Fonteneau l’évoque, que ce désir de liberté alimentera la croissance, une fois cette période étrange terminée. Mais elle alimentera surtout la croissance… à l’étranger. Comment en effet avoir envie de créer, de prendre des risques, dans un pays où vous pouvez voir tous vos efforts, votre travail, votre patrimoine et votre avenir ruinés par le Fait du Prince.
Je pense à tous ces commerçants qui ont travaillé 10, 20, 30 ans, souvent 70 heures par semaine et qui vont tout perdre parce que leur activité est « en liste S1 ». Y compris la retraite liée à la revente de leur fonds de commerce pour certains.
Je pense à tous ces jeunes entrepreneurs, qui ont étudié leur projet pendant de longs mois, ont réunis toutes leurs économies et bien souvent, fait appel aux économies de la famille qui les encourage à prendre des risques pour se bâtir de leurs mains un avenir meilleur. Qui ont établis soigneusement leur business plan, savaient qu’ils disposaient de 6 mois pour parvenir à l’équilibre, et dont le seul tort aura été de se lancer fin 2019.
Je ne pense pas qu’ils aient envie de retenter l’expérience en France de sitôt, à supposer même que leur situation personnelle leur donne la possibilité de retenter quoi que ce soit.
Consultant en freelance, je vois également ceux qui abandonnent ce statut et cherchent à se replacer à un poste salarié. Eux qui avaient gagné, par leur indépendance, une certaine forme de liberté désirent se repasser une chaîne autour du coup en contrepartie de l’assurance d’avoir de quoi nourrir leur famille à la fin du mois.
En meme temps, je ne crois pas,qu’on puisse parler » d’indépendance », quand on a le statut d’indépendant, je crois surtout qu’on est corvéable à avec un tel statut.
J’ai essayé les deux , je préfère le statut de salarié. il faut aussi dire que je n’ai jamais été obnubilé par l’argent, ça évite bien des soucis. je préfère une tranquilité d’esprit.
Le statut » d’indépendant », à mes yeux, c’est un » piège à cons ». ( à part pour celui qui a un énorme capital de départ, bien sûr !!!!)
Après, chacun voit midi ,à sa porte, bcp ont pris le statut » d’indépendant »
car il n’arrivaient pas à décrocher un emploi salarié.
Il y a effectivement beaucoup de situations différentes, et pas mal d’indépendants se sont lancés dans l’aventure uniquement pour gagner plus, sans bien comprendre ce que cela signifie. Je fais partie de ceux qui ont choisi ce statut non pour l’argent, mais pour être davantage maitre de mon destin professionnel. L’argent a été un heureux « bonus ». J’ai donc la chance de pouvoir choisir mes projets et mes clients, luxe qui, je le sais n’est pas donné à tous les indépendants.
Bonsoir Chris,
Je ne peux pas être vraiment d’accord avec vous, car la loi du tout ou rien n’est surement pas la bonne option.
Le bon sens me dicte d’autres solutions que le laisser faire total ou le confinement strict.
le gouvernement est aux abois, il a peur de tout, y compris d’être trainé devant les tribunaux, et cela le conduit comme souvent en pareil cas à privilégier les mauvaises décisions. Tous les jours on constate ses contradictions.
Tant qu’il n’y a pas de vaccin, l’épidémie durera, et le nombre de mort sera le même au bout du compte, mais plus étalé dans le temps.
L’État compte sur un vaccin, et nous le souhaitons tous, mais voilà : avant cette épidémie on a déjà essayé de faire des vaccins pour les coronavirus, sans succès, car les mutations sont nombreuses.
Absolument rien ne nous assure que le futur vaccin, lorsqu’il sera disponible, sera efficace contre le mutant du moment.
Nous devrions par conséquent appliquer un programme tenant compte de cette hypothèse.
-L’économie doit absolument revenir à la normale, faute de quoi les morts induits par la paupérisation seront encore plus nombreux qu’avec le virus lui même.( je peux expliquer pourquoi si vous me le demandez)
-On doit protéger avec des mesures appropriées les personnes à risques et rien que celles là, dans le but de créer rapidement une immunité collective chez les plus jeunes. Mais cela il faut vraiment l’expliquer.
– puis qu’il s’agit d’une guerre, il faut faire comme à la guerre : créer sans délai plusieurs dizaines de milliers de lits de réa avec le personnel et le matériel qui vont avec, en formant sur le tas tous ceux qui peuvent l’être : étudiants en soins infirmiers, étudiants en en médecine, médecins retraités…et en laissant l’organisation non pas aux bureaucrates, mais aux professionnels.
– Si une personne très âgée, déjà très malade par ailleurs d’un cancer ou autre maladie de nature grave, est malheureusement contaminée et meurt avec cette poly-pathologie, alors on doit admettre que c’est dans l’ordre naturel des choses. C’est ce qui se passe déjà car on ne va pas réanimer inutilement tout le monde.
Mais c’est le rôle du politique d’en faire prendre conscience.
Merci Julien pour votre réponse,
Comment ne serions-nous pas d’accord pour les mesures de guerre à appliquer en urgence que vous proposez ?
La solution du tout ou rien n’est évidemment pas ma tasse de thé,et je crains m’être mal fait comprendre.
Je pense que vous faites une erreur d’appréciation en ne considérant que l’aspect « létalité » quant à cette épidémie pour l’instant encore mystérieuse, qui peut toucher indistinctement toutes les tranches d’âges mais diversement.
Que l’on ne puisse pas réanimer tout le monde à un certain stade semble une évidence, mais il serait bien téméraire d’affirmer que la solution sine qua none pour la vaincre serait de laisser se propager des contaminations massives et erratiques sans aucun contrôle :
– Faut-il rappeler que bien peu de pays industrialisés ont adopté cette méthode aux résultats sujets à caution ?
Nous ne sommes plus à l’époque de la grippe Espagnole,(il ne s’agit pas évidemment de comparer des virus différents), où la mondialisation telle que nous la connaissons aujourd’hui composée de sociétés paradoxalement fragiles car interconnectées, n’existait pas encore!
Cela n’avait pas empêché le virus de contaminer des Inuits en dépit de leur isolement géographique ce qui montre que les pandémies ont toujours dicté leurs lois bien étranges !
Le PR DIDIER RAOULT lors de ses interventions ne s’était-il pas montré fort inquiet pour l’avenir en soulignant de possibles séquelles insidieuses, (notamment fibroses pulmonaires silencieuses), pour certains sujets de tout âge ayant contracté la COVID, y compris asymptomatiques?
Je vous rejoins donc sur les mesures URGENTES devant être prises qui ne pourront être sérieusement appliquées que si chacun prend aussi conscience de ses responsabilités personnelles ,en essayant de s’informer au mieux et en évitant les fakes news et autres préjugés qui essaiment habituellement en période de fortes tensions.
« puis qu’il s’agit d’une guerre, il faut faire comme à la guerre : créer sans délai plusieurs dizaines de milliers de lits de réa avec le personnel et le matériel qui vont avec, en formant sur le tas tous ceux qui peuvent l’être : étudiants en soins infirmiers, étudiants en en médecine, médecins retraités…et en laissant l’organisation non pas aux bureaucrates, mais aux professionnels. »
L’envoi de troupes nombreuses et insuffisamment formé n’est pas la seule solution pour gagner une guerre, surtout si l’ennemi est diffus ou mal cerné comme pour la COVID. Des petites troupes de spécialistes peuvent très bien gérés plutôt qu’un amas de chair à canon. D’autant plus que les formateurs sont au front et les murs des hôpitaux guère extensibles.
En revanche cerner l’ennemi pourrait s’avérer intéressant et n’est toujours pas réalisé.
On nous rabâche le nombre journalier de contamination (autour de 50 000). Dans la première vague, c’était bien moins, mais on ne comptait pas les asymptomatique, faute de test.
Aujourd’hui ceux ne présentant pas de symptôme passent toujours au travers (le professeur Delfraissy ne parle-t-il pas de 100 000 minimum contamination journalière pour 50 000 testé ?). Donc personne ne connait le taux d’immunisation réel tant que des tests sérologiques ne seront pas réalisés pour savoir le nombre de personnes ayant développés des anticorps. Certainement beaucoup plus important que les 20,6% annoncé après de 10 à 13 mois (suivant la date de début de contagion en France encore mal cerné) de diffusion.
Autre interrogation, quand est-il réellement de l’immunisation ?
@François,@Julien,
» Des petites troupes de spécialistes peuvent très bien gérer plutôt qu’un amas de chair à canon »
Tout à fait exact ! et c’est la stratégie appliqué en Corée du Sud avec succès, et l’aide rigoureusement planifiée très efficace de l’IA, capable de « retrouver une aiguille dans une botte de foin »!!!
Pour simple exemple qui en veut dire long :
les établissements hospitaliers sont devenus de véritables sanctuaires, et un smartphone venant de l’ extérieur n’est admis que sous strictes conditions : il peut après avoir été testé et ne pas être restitué à son propriétaire,ce dernier devant rester « confiné »si nécessaire !
(N’oublions pas que La Corée avait déjà subi un premier traumatisme en 2015 avec le MERS Coronavirus et a su en tirer les leçons.)
Les résultat obtenu dans ce pays avec de telles précautions ont été probants avec une absence totale de confinement, mais supporterions-nous de telles règles ?
Pourtant l’enjeu en vaut la chandelle si l’on considère que l’économie est vitale !
L’espoir d’un vaccin rapide reste ténu car le virus est mutant.
Autant analyser la situation avec pragmatisme en espérant la meilleure stratégie possible venant des décideurs qui doivent également s’adapter en fonction des connaissances scientifiques pour l’instant limitées.
Les enjeux économique et sociétaux étant considérables, il va de soi que si les solutions simplistes étaient efficace au niveau national et mondial cela se saurait!
Ci joint un lien à méditer (N.B. : No 10 : « La responsabilisation du citoyen »)
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-voici-les-dix-mesures-qui-ont-permis-la-coree-du-sud-de-contrer-l-epidemie-6794717
François,
je ne vois pas les choses comme vous :
si l’on prend des médecins, étudiants en médecine en fin d’études, ou des étudiants en soins infirmiers, c’est à dire des gens ayant pas mal de connaissances, et que l’on les place dans des services de réa, je crois qu’ils comprendront très vite les spécificités de la réanimation covid, laquelle est déjà bien codifiée.
Votre comparaison avec la « chair à canon » n’est pas adaptée.
Pour le reste, c’est vrai on ne sait pas grand chose, et c’est pour cela qu’il faut prendre des mesures d’anticipation sur les possibilités hospitalières.
Rappelons que l’Allemagne a 20000lits de réa.
Julien,
Je suis en accord sur ce point. toutefois, il me semble que les étudiants en médecine, à partir de la 3ème année d’étude sont en externat (dont en hôpitaux partiellement) puis en internat vers la 6ème année. cette ressource est donc déjà dans les hôpitaux.
Je fais confiance aux hôpitaux pour répartir au mieux leur ressource et est même vu récemment (info télé) dès gynécologue en COVID. Donc ressource spécialisé quasi nulle, hors congés en période de vacance scolaire.
Il reste l’emploi de la réserve sanitaire et le report d’opération, mais pour mieux sauter plus tard, ou dernier recours le volontariat, mais j’ai des doutes sur cette possibilité.
Un de mes fils du secteur aéronautique vient de proposer ses service en tant que brancardier, il attend une réponse depuis quinze jours !!!!!
Une autre possibilité, réquisitionner les professions médicales françaises travaillant en frontalier ?
Peut être que les Suisses et les Allemands auront alors moins de lit. Pour info une bonne partie du personnel allemand, vient de pays limitrophe.
Pour l’économie, la solution est peut être celle de nos ancêtre : « vivre avec ».
Plutôt qu’un simili confinement, ne conviendrait-il pas davantage d’adapter les commerces non essentiels (car ce sont pratiquement les seuls touchés) en limitant les accès par des créneaux de rendez-vous ?
Actuellement, nous sommes plutôt dans l’affolement général en parlant déjà de troisième vague alors que la seconde débute.
Résultat les anxieux s’enferment et les optimistes entendent crier « au loup », mais à force contournent.
Bonjour François,
En fait quand il s’agit d’appréhender le bien fondé ou non de mesures drastiques ( lesquelles malheureusement ne sont souvent que trop justifiées car conjoncturelles et fortement imposées par des situations inédites de crise , du moins dans nos pays où l’esprit » républicain » est susceptible de nous gouverner , alors que dans d’autres zones géographiques elles sont applicables sans atermoiements , ce qui les rendent très efficientes ) , drastiques donc et contraignantes pour le citoyen lambda , il conviendrait de faire la distinction entre l’individu qui peut se sentir mis sous le joug , et la société elle – même qui a ses raisons que la raison ne devrait pas rejeter à priori.
Il existe un schéma qui se répète depuis toujours : l’individu en tant que tel ne peut jamais s’exonérer de la société qui pèse sur l’individualité ; on le voit très bien en temps de guerre et plus généralement de crise , autrement dit lorsque des situations extrêmes apparaissent et qui vont générer dans tous les pays développés ou non toutes sortes de contraintes jugées inacceptables en temps normal.
La raison en est simple : au delà des états d’âmes et anxiété auxquels vous faites allusion, le fonctionnement de la société exige la perception de l’ordre , sans contradiction et rend dans ces conditions particulières toutes contestations illusoires ; mais on pourrait même se poser cette question : l’ordre ne serait il pas en définitive naturel ?
Bonjour Chris,
Je ne vous rejoins pas totalement l’absence de contradiction et d’intérêts particuliers lors des crises et des guerres. il suffit de regarder nos politiques (de tous bords) pour vite voir les lézardes apparaitre devant le premier abord d’unité.
En revanche, il est réel que la situation actuelle pose un dilemne entre l’obéissance au pouvoir nécessaire à la bonne marche de le démocratie et la survie économique, voire sociale, pour d’autres dont en particulier les petits commerçants.
Toute contrainte est acceptable si expliquée, admise, donc consentie et égalitaire. En revanche elle passera mal si imposée et inégalitaire.
Or le discours actuel est de se confiner, tout en continuant à travailler, mais en excluant certains pour éviter des rassemblements de population. On peut donc prendre des transports bondés en heure de pointe pour se rendre en centre ville travailler, mais pas acheter un livre dans le bâtiment mitoyen vers 15h00. J’ai du mal à voir la logique.
Le naturel de l’ordre, je ne sais pas, mais sa confortabilité plus certainement. Toutefois cela n’empêche pas de sortir des sentiers battus. Beaucoup de progrès proviennent de l’anti conformisme et non de l’alignement systématique.
Bonsoir François,
Certes il existe des principes évidents comme l’égalité de traitement des citoyens , norme cardinale de notre société , mais elle suppose aussi en temps de crise et d’une manière générale , son corollaire : l’apprentissage de la RESPONSABILITÉ , car dans nos sociétés , ce principe y est toujours assujetti !
Si les hommes refusent les comportements prouvés scientifiquement comme nécessaires, ( ne pas se réunir entre amis pour faire » la fête » , respecter les consignes minimum d’infos gouv covid 19 etc…), ils auront tout naturellement tendance à rester dans le déni de l’incontournable salubrité publique, et à tomber dans le piège du ressentiment et de la révolte perpétuelle.
Toute la société pourrait ainsi en pâtir , y compris l’atteinte à la vie économique , même si la mise en place actuellement d’un confinement qui n’est pas total , rappelons le dans le but de préserver une activité dans les secteurs les plus essentiels comme la grande distribution, a pu être conçue dans le cadre d’une plus grande efficience de l’action publique pour la sécurité sanitaire , comme la circulation des individus dans des conditions bien définies : port du masque , documents dérogatoires et respect des autres.
Bonjour François,
Certes, mais vous tenez un langage administratifs sur ce qui est possible ou pas.
C’est tout le problème que la gestion bureaucratique du pays.
En face d’un problème exceptionnel, il faut mettre en place une gouvernance exceptionnelles, et horizontale en laissant les rennes aux hommes de terrain, en leur donnant les moyens de faire ce qui leur parait nécessaire.
Voilà comme je procèderais si j’étais décideur :
j’irais voir tous les chefs de services concernés dans les hôpitaux publics et privés( pas les directeurs d’hôpital)
» il vous faut combien de lits ?, combien de matériel ?, combien de personnels ? que et qui voulez vous exactement ? vous devez tout mettre en place les former rapidement pour le covid. Pouvez vous le faire ?
Dites moi tout ce dont vous avez besoin, vous l’aurez. » (puisque nous jetons les milliards par les fenêtres on n’est pas limités)
Et vous verriez alors que les choses iraient beaucoup plus vite !!
@Julien
Heureusement que le rêve n’est pas interdit! Mais cela reste un rêve dans notre beau pays bureaucratique.
@Julien
Les choses peuvent en effet aller très vite lorsque les moyens nécessaires sont mis en œuvre et que la maison brûle, même en présence d’institutions très éloignées des nôtres comme cela a été le cas en début d’épidémie pour la Chine !
Il s’agit donc de prendre des mesures cohérentes, rapides et surtout rigoureuses,le « quoiqu’il en coûte »restant toujours d’actualité comme vous l’avez justement remarqué.
https://www.lepoint.fr/monde/la-chine-ouvre-un-hopital-en-10-jours-contre-le-coronavirus-04-02-2020-2361114_24.php
Bonjour,
Mon père m’a toujours dit « les responsabilités on ne les attend pas on les prend », ce que j’ai toujours fait.
J’espère que les chefs de service et autres cadres, rémunérés en conséquence à ce titre, le font, à l’hôpital et ailleurs. Toutefois j’ai quelques doutes lorsque les remontées d’information laissent entendre « que fait l’état », ou autre représentant de l’administration.
Le risque de s’adresser à la base est de surdimensionner le besoin. Quant à la ressource, reste à démontrer qu’elle existe.
Lors du premier confinement des personnel soignant se sont inscrit sur la réserve sanitaire et n(ont jamais été appelé. En revanche, l’EHPAD auquel ils ont proposé directement leur service a été très content de les avoir.
En revanche, je me permet de douter de la cohérence des mesures de ce deuxième confinement.
Si son but est d’éviter la surchauffe sanitaire, il faut reconfiner totalement et peut-être enfin commencer les tests sérologiques pour avoir un point plus exacte de la proportion de personnes ayant développés des anticorps donc ayant eu la COVID. Cela n’empêchera le risque de catastrophe sociologique entre aperçu au premier semestre.
Actuellement on est plutôt dans confinement semi sanitaire, semi économique où les petits sont obligés de fermer, mais pas les gros. Or les cluster se développent dans les rassemblements, donc certainement davantage dans les centres commerciaux que dans les petits magasins. D’ailleurs, par rapport au premier confinement, je ne constate plus de contrôle des entrées limitant la présence dans les supermarchés.
Nous sommes confinés, mais pouvons sortir pour travailler, faire une activité physique, faire des courses, …, hormis la nécessité d’un laissez-passer, la restriction reste infime.
Comme compte tenu de la situation sécuritaire les forces de l’ordre sont sur leur coeur de mission, les contrôles semblent rares.
Je vous accorde que tout passe par la responsabilisation dans le comportement individuel, en suivant bien sur l’exemplarité du haut.
Rebonjour François,
En fait , au delà des problématiques d’analyses de gestion de la crise sanitaire pays par pays , voire des questions de convenances personnelles ou individuelles pour y faire face , ne faudrait il pas plutôt considérer le prix à payer à plus ou moins long terme et les conséquences phénoménales tant sur le plan humain que macroéconomique , surtout en cas d’inaction ou d’impéritie à l’échelle mondiale ?
Car la véritable question qui devrait nous tarauder , c’est bien sûr la prospective consécutivement à la récurrence des pandémies planétaires récentes qui ne sont en fait que les corollaires des mutations génétiques de la grippe, et cela dans un contexte actuel de plus grande circulation des vecteurs humains : ne pas oublier ces dates fatidiques : 1918 , 1957 , 1968 , 2009 ! L’année 2019 , pourrait fort bien marquer le début d’un nouveau cycle redoutable comme en 1918 .
Bonjour Chris,
Un peu absent du réseau, cultivant mon jardin (au sens de Voltaire);
Le Monde a toujours subit des grandes épidémies. L’actuelle, sans vouloir nier sa gravité, montre que nous avons bien progressé médicalement parlant depuis les précédentes.
Mais ce progrès scientifique, ne s’accompagne-t-il pas d’un affaiblissement des défenses individuelles dans nos sociétés évoluées peut être trop aseptisées ?
L’espérance de vie s’est accrue, mais pas forcément en excellente santé, sans parler de certains acharnements thérapeutiques.
Le vaccin contre la grippe n’a jamais été la panacée, puisqu’il ne fait que rassembler les virus des années précédentes. Je reste d’autant plus circonspect que mes plus grosses grippes correspondent aux années où j’ai été vacciné.
Mais il existe d’autres virus particulièrement agressifs qui arrivent maintenant dans nos contrées comme Ebola récemment.
La maladie a quand même un avantage par rapport à d’autre cataclysmes, c’est que le corps peu lutter et recevoir de l’aide médical.
En revanche cette lutte est plus difficile conte les éléments naturels.
Tout en acceptent le progrès, mais peut-être pas à tous prix, le meilleur choix n’est-il pas de continuer à vivre en s’adaptant ou à minima s’y essayant ?