La baisse progressive des rendements des fonds euros commence à poser de nombreuses questions aux investisseurs et autres épargnants :

  • Comment optimiser le rendement de l’épargne ?
  • Faut-il prendre des risques sur le capital ?
  • Quel niveau de risque ?
  • Faut il sortir de l’assurance vie ?
  • Faut il céder aux charmes des produits alternatifs (Vins, Art  …) pour doper son rendement.

 
 

La Fin des Fonds EUROS, roi de l’épargne financière depuis 30 ans.

Alors que la gestion financière du capital de l’épargnant prudent était extrêmement simple, la baisse progressive des rendements des fonds EUROS chamboule toute l’organisation financière. Il faut admettre que depuis plus de 30 ans, l’investissement financier était des plus simple et la gestion financière d’un capital ne nécessitait pas de grande connaissance financière :
Monsieur le client vous voulez un rendement attrayant, sans prendre aucun risque sur le capital tout en conservant l’épargne disponible ?
Alors investissez votre capital dans le fonds euros du contrat d’assurance vie.

La conséquence est simple : près de 60% de l’épargne des Français est investis en Assurance vie et à hauteur de 87% dans le fonds euros dudit contrat d’assurance vie. Pourquoi chercher compliqué lorsque l’on peut faire simple.

Les conseillers financiers, les banquiers et même les conseils en gestion de patrimoine indépendants se sont tous transformés en « vendeurs de fonds EUROS » et le fonds euros est devenu la seule solution proposée par bon nombres d’acteurs du marché.
Maintenant, les choses sont différentes. Les rendements des fonds euros baissent et devraient continuer de baisser pour de nombreuses années encore. (à ce sujet, je vous encourage la lecture de cet article : Assurance vie rendement 2011 : Les fonds euros perdent encore en avantage comparatif.
Nous sommes donc, en 2012, a un tournant concernant l’assurance vie et surtout la perception des épargnants Français sur la rémunération de leur épargne : Les épargnants Français ne peuvent plus se contenter simplement d’un rendement proche de l’inflation réelle et recherchent dorénavant des solutions de placement permettant une meilleure rémunération.

 
 

Vers de nouvelles stratégies d’investissement pour optimiser le rendement de l’épargne.


Vous êtes donc à la recherche de nouvelles solutions d’investissements, tout en conservant en mémoire, à la fois, les avantages extraordinaire que pouvaient procurer les fonds euros des contrats d’assurance vie et les performances médiocres du CAC 40 depuis 2000 (à ce titre, vous pouvez relire notre article : Oui, il est possible de gagner de l’argent en Bourse…

 

Ainsi, pour obtenir un rendement attrayant de votre épargne financière, il devient indispensable d’accepter une dose de risque ou d’aléa : Le rendement certain, un placement sans risque ne rapporte plus !!

Prise de risque ne dit pas toujours spéculation. il existe de nombreux degrés d’exposition lorsque l’on parle de risque ou d’aléa et toute votre réflexion doit se porter autour de cette notion : Quel risque suis je prêt à prendre pour augmenter le rendement de mon épargne. 
Selon la nature de l’investissement, le rendement et le risque sont très lié. Voici un schéma synthétique :
Plus le niveau d’aléa est important, plus le rendement doit être au rendez vous.  Par ordre décroissant, l’épargnant doit choisir entre :

 
 

Quels placements selon le profil de l’épargnant en terme de rendement / risque

 

 
 

1 – L’aléa sur le rendement de placement.

Accepter d’obtenir un rendement aléatoire, positif mais aléatoire est déjà un premier niveau permettant d’obtenir, à long terme, un meilleur rendement.

 

A titre d’exemple, on peut citer le rendement du fonds EUROCIT, fonds garanti en capital à tous moment, mais dont le rendement est fonction de l’évolution des marchés financiers. Cet aléa sur le rendement à court terme permet d’espérer un meilleur rendement à long terme (objectif de rendement = + 0,50% par rapport au fonds euros traditionnel).

 
 

2 – L’aléa sur la disponibilité et la liquidité du placement

Le second stade dans l’optimisation du rendement de l’épargne dans un monde « post fonds euros » est d’accepter de bloquer votre capital sur une certaines période.
Dans une telle hypothèse, le gérant de l’épargne ou la banque dispose d’une période longue pour optimiser le rendement de l’épargne et cette certitude de pouvoir investir le capital sur une durée minimum est source de rendement. La durée du placement est source de rendement.
A ce titre, on peut citer la solution qui consiste à investir dans des produits structurés ou autres fonds à formule : Ces produits financiers, éligible à l’assurance vie ou au compte titre / PEA, permettent de profiter d’une garantie totale du capital à échéance d’une durée comprise entre 5 ans et 8 ans. Pendant cette période, vous profiter malgré tout d’une indexation partielle du rendement de votre capital à l’évolution positive des marchés actions.
Pour approfondir cette notion, vous pouvez consulter notre bons plans placements

 
 

3 – L’aléa sur la valeur du capital

Le troisième et dernier stade en terme de prise de risque et d’aléa est d’accepter de voir fluctuer, à court terme, la valeur de son capital à la hausse comme à la baisse.
Accepter cet aléa à court terme, permet d’obtenir un meilleur rendement à long terme. Vous pouvez d’ailleurs relire notre article : Oui, il est possible de gagner de l’argent en Bourse…

 

C’est exactement ce que nous vous proposons lorsque l’on envisage à vos côtés « gestion pilotée« . La gestion pilotée d’un portefeuille, c’est la gestion de vos capitaux investis sur les marchés financiers (actions, obligations, matières premières). A long terme, cette aléa maximum permet un rendement des plus attrayants, mais il s’agit aussi d’une prise de risque importante. 

 
 

Faut il se laisser séduire par les placements alternatifs (Vin, art, Immobilier allemand …)

Parfois, afin de contourner les difficultés liées à la perte de repères des épargnants, les conseillers proposent de plus en plus de solutions « exotiques » afin de rechercher des rendements meilleurs.
On peut citer par exemple :

  • L’investissement dans les manuscrits, dont les commerciaux vont « garantissent » un rendement de 7,5% ;
  • L’investissement dans le vin ;
  • L’investissement dans l’immobilier Allemand avec des rendements garantis supérieurs à 10% ;
  • …

Pour approfondir cette notion, vous pouvez relire cet article : L’art, le Vin ou les matières premières agricoles peuvent ils être de bons investissements ?
Mais de  manière générale, il convient d’être particulièrement prudent sur ces investissements car, il n’y a jamais de rendement sans risque, l’AMF a récemment rédigée une mise en garde concernant l’investissement dans l’immobilier Allemand :

L’Autorité des marchés financiers (AMF) reçoit de nombreuses questions de la part d’investisseurs particuliers et de professionnels relatives aux activités de la société FAIRVESTA. Cette société, dont le siège social est situé sis Konrad – Adenauer Str. 15 D-72072 Tübingen en Allemagne et dont le site internet est le suivant : www.fairvesta.de, propose des placements immobiliers tels que Mercatus VIII, Lumis, ou encore Chronos avec des perspectives de rendement élevées.
Ces placements sont souvent commercialisés en France de manière très active par des personnes tenant des discours parfois déséquilibrés au regard des risques en capital encourus. Ces produits ne relèvent pas de la réglementation applicable aux titres financiers. La société Fairvesta n’est d’ailleurs ni autorisée à fournir en France des services d’investissement ou des conseils en investissement financier ni habilitée à se livrer à une activité de démarchage bancaire ou financier et les placements proposés n’ont pas donné lieu à l’élaboration d’un document d’information visé ou revu par l’AMF.

 
D’une manière générale, l’AMF invite les épargnants à appliquer des règles de vigilance avant tout investissement :

  • Aucun discours commercial ne doit vous faire oublier qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé. Tout produit affichant un rendement supérieur au taux monétaire (l’épargnant pourra aussi se référer au taux du livret A) comporte a priori un risque sensible;
  • Les informations communiquées par votre intermédiaire doivent être claires et compréhensibles. L’adage « n’investissez que dans ce que vous comprenez » vous évitera bien des déconvenues ;
  • Obtenez un maximum d’informations sur les intermédiaires qui vous proposent le produit (habilitation/agrément, identité sociale, siège social etc.) ;
  • Posez-vous la question de savoir comment, et par qui, est réalisée la valorisation (prix d’achat ou de vente) du produit proposé ;
  • Enfin, compte tenu de leurs caractéristiques intrinsèques, certains investissements présentent un risque élevé d’absence de liquidité à la revente du produit. Il est donc impératif de se renseigner précisément sur les règles ou mécanismes mis en place qui permettent la revente du produit.

 

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