Les nouvelles normes d’endettement imposées par le HCSF est en train de bouleverser le marché de l’investissement immobilier locatif !
Nombreux sont ceux d’entre vous qui n’avez plus accès au crédit immobilier à cause d’un taux d’endettement jugé trop élevé avec l’application des nouvelles normes d’endettement du HCSF ! Une situation d’autant plus étonnante que votre banquier vous assurait de son soutien, il y a encore quelques semaines. La différence, c’est la caractère obligatoire de ces nouvelles normes d’endettement et la disparition du calcul du taux d’endettement différentiel et de la prise en compte du reste à vivre (cf « Crédit immobilier : Simulateur de taux d’endettement HCSF 2022. »
Comme nous vous l’expliquions dans cet article « Vers un éclatement de la bulle de l’immobilier locatif à haut rendement ?« , le marché des biens immobiliers locatifs est sous tension car les candidats à l’investissement locatif se voient refuser l’accès au crédit.
Stéphane DESQUARTIERS fait le point sur ces nouvelles dispositions et sur les pistes à explorer pour contourner les normes du HCSF dans cette interview très intéressante :
A suivre !
Impact à prévoir : une partie des investisseurs immo vont peut-être se tourner vers l’investissement en actions.
Vous me l’avez enlevé de la bouche !
Au bémol près qu’on ne vous prête pas d’argent pour investir en bourse.
Je crois plutôt que le but est simplement de réserver le logement aux occupants, et de préparer le retour des institutionnels sur le marché de la location.
Ce qui facilitera les travaux de réhabilitation énergétique.
Je pense assez comme vous. Et ce n’est pas forcément un mal: l’environnement réglementaire et sociologique de l’immobilier locatif français est devenu beaucoup trop complexe et bien trop dangereux pour la plupart des ‘petits investisseurs’ immobilier, ceux qui n’ont pas les moyens de répartir leur investissement sur au moins 4 ou 5 biens locatifs, pas assez de trésorerie pour faire face à des impayés ou à de gros travaux, pas les connaissances réglementaires, juridiques et fiscales requises.
D’accord avec vous mais une fois que les institutionnels auront repris la main ils voudront du rendement = hausse significative des loyers, car leur défection dans ce domaine dans les années 80/90 provenait de deux facteurs important: manque de rentabilité et complexité croissant des régulations.
Pas de bon augure pour les locataires😫
Le problème, quand on regarde bfm immobilier et qu’on est lecteur du blog patrimoine, c’est qu’on à l’impression d’avoir plusieurs mois d’avance 😁
En nom propre, ok.
Tout à fait d’accord, comme je l’évoque depuis qq mois déjà avec l’impact sur les passoires énergétiques que presque seuls les investisseurs immo renovent, et alors qu’elles ne pourront plus être louées, d’ici 2023 à 2028 en fct du DPE. Leurs prix va forcément chuter car les proprios qui ne veulent pas les rénover voudront les vendre, mais à qui ?
A BlackRock, comme aux USA… souvenez-vous « In the future you will own nothing, and you will be happy » Pr Schwab, fondateur du Forum Economique Mondial. L’idée est de passer d’un pays de propriétaires à un pays de locataires. Cf. également la sortie de Mme Wargon qui nous informe que les maisons individuelles c’est fini.
Ben non, puisqu’on privilégie les primo-accédants au détriment des investisseurs individuels.
Les acheteurs seront les institutionnels habituels, assurances et banques, les organismes HLM, les groupes immobiliers et les collectivités locales.
Et les investisseurs particuliers qui auront les revenus nécessaire pour s’endetter tout en respectant le taux d’endettement
Pour ceux que ça intéresse voilà des biens à acheter:
https://www.mysweetimmo.com/2021/11/15/dpe-boom-des-mises-en-vente-des-logements-etiquetes-e-f-et-g/
et leur prix va sûrement chuter. Un choix Cornélien: La Bourse ou l’Immo🥴
Oui et ça est bien comme ça tant les petits investisseurs ont déséquilibré le marché
Bonjour,
Je regarde la règle HCSF qui s’applique au 1er janvier 2022, et je vois à l’article 2 que les établissements de crédits peuvent toujours émettre 20% de crédits dont le taux d’effort pourrait dépasser les 35% :
https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/hcsf/D-HCSF-2021-7%20sign%C3%A9e.pdf
Mon interprétation du document est que l’endettement à taux élevé sera toujours possible l’année prochaine, est-ce que je me trompe ?
En plus la date d’application est sans arrêt repoussée …
Oui, vous vous trompez notamment pour l’immobilier locatif et les résidences secondaires; Le taux de 20% sera en priorité accordé au primo accédant pour l’achat de leur résidence principale.
Au 1er trimestre 2020 on comptait 14% des crédits avec un taux d’endettement de plus de 40% ou encore 12,3% des prêts d’une durée supérieure à 25 ans.
Alors qu’au 1er trimestre 2020, 48,3% des prêts immobiliers étaient non conformes aux recommandations, le pourcentage de prêts immobiliers non conformes était seulement de 20,9% en juillet 2021.
Au 1er trimestre 2020, 41,3% des prêts immobiliers avaient un taux d’endettement maximal non conforme (c’est-à-dire supérieur à 35%), en juillet 2021 le pourcentage de prêts immobiliers non conformes était descendu à 18%.
Bref, les banques se sont déjà pliées à la réglementation.
Quand aux 20% de dérogation, les pouvoirs publics indiquent que les banques doivent en faire profiter en priorité les personnes qui achètent leur résidence principale, et plus particulièrement les primo-accédants. Alors qu’aujourd’hui ce sont surtout les investisseurs qui en profitent.
Et là encore, les banques se plieront aux recommandations avant que ça devienne une réglementation.
Merci adnstep de redonner espoir en l’application de ces règles (très saines à mon avis).
(n’ayant pas regaré en détails les stats d’application, je ne voyais que les sempiternels reports – depuis un an et demi qu’on en parle, c’est toujours en permanence repoussé de 3 mois pour le trimestre suivant)
Entre temps (fin 2020), j’ai décidé de mettre mes billes en actions sur des sociétés en croissance (beauté/luxe + tech + chimie + pétrole/gaz).
On verra plus tard pour faire de l’immobilier locatif (en espérant que les nouvelles règles secouent un peu le cocotier sur ce marché).