Un article sous forme d’appel à témoignages écrit par Coralie Robert, Docteure en sociologie / Urbaniste –
Dans le cadre du projet de recherche PREMOCLASSE, Coralie ROBERT contribue avec Alain Nadaï à la réalisation d’une enquête sociologique auprès des propriétaires-bailleurs rénovant des logements étiquetés comme énergivores. L’objectif est de s’intéresser aux trajectoires des opérations de rénovation dans le parc locatif privé afin d’identifier les différents facteurs en jeu, qu’ils soient « sociaux » (motivations et freins du propriétaire à s’engager dans cette démarche, profil des propriétaires et des locataires), techniques (caractéristiques du bâti, bouquets de travaux conseillés, etc.) et économiques (marché du logement, montage d’aides publiques, etc.) –
Coralie ROBERT a besoin de vos témoignages, de votre expérience afin de mieux comprendre les ressorts de la rénovation énergétique avec pour objectif de comprendre ces projets ou processus de rénovation afin de réfléchir à comment améliorer les politiques publiques dans ce domaine, en lien notamment avec les évolutions réglementaires à venir (DPE, interdiction de location).
Bref, si vous voulez être entendu, c’est maintenant !
Les travaux de rénovation énergétique dans l’immobilier locatif – Enquête scientifique
Aujourd’hui, il existe peu de travaux sur la rénovation énergétique par les propriétaires bailleurs. Il est donc difficile de savoir si ces mesures vont favoriser ou non cette rénovation, et si ce n’est pas le cas, comment améliorer ce cadre réglementaire.
Ce billet de blog est destiné à solliciter vos retours d’expériences, en tant que bailleurs, sur les manières d’envisager et de décider une rénovation énergétique.
En 2020, le ministère de la Transition Énergétique identifie 4,8 millions de logements (sur 29 millions) comme des « passoires énergétiques » en France (CGDD 2020). Cette étiquette de « passoire énergétique » repose sur la classification en F ou G au regard du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) des logements.
La caractérisation de « passoires énergétiques » s’inscrit en écho avec les politiques nationales de rénovation énergétique du bâti. La France s’est en effet engagée sur des objectifs de réduction des émissions de CO2 et de consommation d’énergie ; impliquant une amélioration de l’efficacité énergétique du parc de logements français.
La nouvelle loi Climat et Résilience (2021) s’appuie sur le DPE, comme document opposable, pour mener sa politique de rénovation énergétique des logements et plus particulièrement pour conduire à bien l’éradication des « passoires énergétiques » d’ici 2028 en encourageant leur rénovation énergétique :
- Dès 2022, l’affichage de la mention « logement à consommation d’énergie excessive » dans les annonces immobilières sera obligatoire pour les logements individuels énergivores ainsi que la réalisation d’un audit énergétique, à savoir un bilan plus poussé que le DPE, lors de leur vente. Les loyers seront également gelés dans ces logements.
- Dès le 24/08/2022, les loyers des logements dont le DPE sera « G » ou « F » seront gelés.
- Les logements les plus consommateurs d’énergie ne seront plus louables en 2023.
- En 2025, les logements dont le DPE est « G » ne pourront plus être proposés à la location ;
- En 2028, les logements dont le DPE est « F » ne pourront plus être proposés à la location ;
- En 2034, les logements dont le DPE est « E » ne pourront plus être proposés à la location ;
L’impact du DPE sur les stratégies d’investissement locatif et d’entretien de son parc immobilier par un propriétaire bailleur promet donc d’être majeur.
Voici en détail le calendrier de la mise en œuvre de la politique de rénovation énergétique des logements de la loi Climat :

Nous avons besoin de votre expérience et de vos témoignages.
Je vous sollicite sur ce site, avec le soutien de Guillaume Fonteneau, pour prendre part à une recherche scientifique sur ces questions.
Cette étude a pour vocation de recueillir les témoignages et expériences d’une diversité de propriétaires bailleurs ayant réalisé ce type de travaux. L’étude est réalisée dans le cadre du projet PREMOCLASSE, soutenu par l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) (plus de détails sur ce site : https://premoclasse.fr/ ).
L’objectif est de saisir ce qui motive, ou à l’inverse freine, un tel projet, comment ces travaux se déroulent, quels sont les professionnels qui interviennent (artisan, opérateurs SLIME…) et quel est leur rôle.
L’idée est de comprendre ces projets ou processus de rénovation afin de réfléchir à comment améliorer les politiques publiques dans ce domaine, en lien notamment avec les évolutions réglementaires à venir (DPE, interdiction de location).
A ce titre, je souhaite rencontrer des propriétaires bailleurs dans cette situation pour échanger sur leur rénovation, autour des questions suivantes (à titre d’exemples) :
- Quels ont été les travaux réalisés en matière de rénovation énergétique ?
- Aviez-vous bénéficié d’aides (de l’État, locales) pour financer ce projet ?
- Avez-vous réalisé vous-même les travaux, sollicité un artisan RGE ou non ?
- Disposez-vous d’un DPE ou d’un audit énergétique ?
- Ces travaux ont-ils permis le changement de classe énergétique (lettre sur le DPE) ?
- Les évolutions réglementaires à venir remettent-elles en question l’équilibre de votre modèle économique ?
Vos réponses resteront bien entendu anonymes et seront mobilisées uniquement dans le cadre de cette recherche.
Je vous invite à revenir vers moi par mail : coralie.robert8@gmail.com (pour ceux qui ne voudraient pas échanger directement vous pouvez vous exprimer dans les commentaires ci-dessous).
Vous remerciant par avance,
Coralie Robert
(Plus d’informations me concernant : http://www.centre-cired.fr/coralie-robert/ )
La Cour vient de rappeler que la taxe sur les logements vacants n’est pas due en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable. Il en est ainsi des logements qui ne pourraient être rendus habitables qu’au prix de travaux importants et dont la charge incomberait nécessairement au contribuable.
Source : Arrêt de la CAA de Nancy du 3 février 2022, n°20NC00463
Game over !
Vous ne faite pas de travaux, vous ne louez plus, l’état ne touche plus de taxes… Et va devoir expliquer au bon peuple pourquoi il doit coucher sous les ponts !
🙂
Merci beaucoup pour cette actualité, je n’en avais pas eu connaissance. Beaucoup d’évolutions à venir sur le plan réglementaire en effet… La question des logements vacants, principalement ceux sortant du parc locatif, est incontournable dans l’analyse des effets du DPE. Cependant, l’arrêt de la CAA dont vous faites mention indique que la propriétaire a été déboutée sur l’un de ses logements (qui avait été loué), et déchargée de la taxe pour le bien ne disposant ni de sanitaires, ni de chauffage, ni d’électricité. Il reste donc à voir dans quelle mesure les « passoires énergétiques » pourraient être concernées par cet arrêt, affaire à suivre.
l’important est » les logements qui ne pourraient être rendus habitables qu’au prix de travaux importants et dont la charge incomberait nécessairement au contribuable. »
Pour le reste, au cas d’espèce, le 2e logement avait été loué récemment, et ne rentrait donc pas dans la catégorie précédente.
Écoeurant je viens d’acheter un studio, dpe 456kwh donc inlouable des janvier 2023! Pompe a chaleur, chauffe eau thermodynamique,clim et isolation sont préconise pour , surface 18 M2, c’est dans le var , des solutions ?
Si vous êtes dans une copro et que vous prouvez que vous avez essayé de faire des travaux mais que le syndic/la copro ne veut pas vous pourrez louer…
A ce que j’en comprends c’est valable pour les travaux extérieurs. ( isolation extérieure, toiture extérieure et éventuellement système de chauffage et production d’eau chaude ).
J’imagine que s’il était aussi simple de s’exonérer de ce délire réglementaire en opposant le refus de la copropriété…
C’est une solution de facilité tout à fait rudimentaire et tant qu’il n’y a pas de jurisprudence, on ne sait pas quelle est sa validité et son extension: note que chaque nouvelle loi nécessité d’attendre 7 ou 8 ans vu notre justice foireuse pour en connaitre l’application, mais nos politiques entre temps ont refait deux fois les textes. C’est épuisant.
En particulier ici, est-ce qu’une décision d’AG suffit ou fait il que chaque année la décision soit représentée et a nouveau refusée,
est-ce que la décision suffit ou encore faut-il prouver qu’il n’y a pas de solution alternative au refus? (genre isolation par l’intérieur pour un studio de 16m2 lors que évidemment l’isolation par l’extérieur est la seule vraie solution)
Vous êtes je pense missionnée par l’état pour aider les bailleurs et propriétaires à supporter les lois imposées par l’état.
Votre tâche ne va pas être simple :
A partir du moment où le logement est classé « non louable » par la loi, il n’aura plus de taxes foncières à payer puisque sa valeur locative sera à 0€. Et il ne paiera pas non plus les ordures ménagères, il sortira de l’IFI puisqu’il ne vaudra plus rien.
Et si des travaux font passer un logement en DPE G à un DPE E, après beaucoup d’efforts et de travaux. Cela ne servira à rien puisque le logement sera de toutes façons interdit à la location en 2034 (Et ne vaudra plus rien par conséquent).
Et après tous ces travaux, qui va accepter de payer les loyers augmentés ? Quand ils ne seront pas bloqués dans certaines villes !
Les aides de l’ANAH vont aider les bailleurs. Sous conditions de prendre des locataires avec de faibles revenus qui sont ceux qui font le plus d’impayés ! Et ce n’est pas l’ANAH qui va assumer la procédure d’expulsion de 2 à 3 ans ! (La plus longue au monde !)
Alors pourquoi faire des efforts ? De toutes façons les règles imposées sont d’emblée tellement dures que le combat est perdu d’avance pour beaucoup de bailleurs.
Après pour remplacer tous les logements « disparus », j’imagine qu’il suffira de faire plus de logements HLM. On sait comment faire : Il y a déjà 50 % des logements loués en France qui sont des HLM et ils représentent 40 % de tous les logements HLM de toute l’Europe .. Pas de problème pour continuer, après tout s’est payé avec nos impôts !
Avec tous ces bouleversements à venir, je suis certain que la législation et la jurisprudence va évoluer. Mais dans quel sens ?
Désolé si je vous parais amer. Mais de savoir que l’état a besoin de vous mandater pour savoir ce que pense les bailleurs est risible. Pourquoi il ne s’adresse pas directement aux représentants des bailleurs ?
Bonjour, j’ai bien pris note de toutes vos remarques qui illustrent bien les préoccupations de nombreux bailleurs. Comme précisé dans le post, il s’agit d’une recherche scientifique financée par l’Agence Nationale de la Recherche. Enquêter sur la rénovation énergétique attendue des propriétaires bailleurs est donc le choix de chercheurs, notre équipe n’est pas mandatée par qui que ce soit. En travaillant sur le DPE, les enjeux nous ont paru considérables en termes de répercussion sur cette frange de citoyens que sont les propriétaires-bailleurs, c’est pourquoi nous avons choisi de lancer cette étude.
N’hésitez pas à revenir vers moi pour plus de détail sur cette étude et sur les modalités de financement de la recherche française.
Bonjour Mme Robert
Je vois bien les renseignements que vous cherchez : « L’objectif est de s’intéresser aux trajectoires des opérations de rénovation dans le parc locatif privé afin d’identifier les différents facteurs en jeu, qu’ils soient « sociaux » (motivations et freins du propriétaire à s’engager dans cette démarche, profil des propriétaires et des locataires), techniques (caractéristiques du bâti, bouquets de travaux conseillés, etc.) et économiques (marché du logement, montage d’aides publiques, etc.) ».
Mais cela ne me dis pas dans quel but : mieux conseiller les bailleurs ? Faire évoluer la loi ? Permettre à l’état de se donner bonne conscience ?
Cette collecte d’informations servira à quoi Mme Robert ?
Pour votre financement, l’ANR est payée par des subventions de l’état. Pour moi c’est donc bien votre employeur.
Madame bonjour
Vous dites :
« Enquêter sur la rénovation énergétique attendue des propriétaires «
Je peux vous assurer que bons nombres de bailleurs n’attendent pas cette rénovation énergétique qui va pour certains être une catastrophe
Oui c’est sur que l’on attend pas ça avec une impatience folle !
Quel cinéma…
Pour compléter la réponse de Patrick D : il faut tenir compte également de l’âge des bailleurs. Quand on a passé 75 ans, on n’a pas forcément la vigueur nécessaire pour se lancer dans des travaux de rénovation, et passer son temps sur internet à chercher les bonnes infos dans le maquis administratif. Quand on investit dans la rénovation, même contraint, on sait ce que ça va coûter mais on ne sait pas quel bénéfice en tirer. L’administration a encore des efforts à faire en ce sens pour contenter les bailleurs, surtout les plus âgés.
Ma maman, 86 ans, loue un studio acheté en 1979. Je m’en occupe désormais à sa place, mais toutes les personnes âgées n’ont pas forcément de la famille disponible.
Ce studio a été classé DPE E en 2012 (valable jusqu’en août 2022), date des derniers travaux de rénovation (notamment pose de double vitrage). L’an prochain, la copropriété devrait remplacer le chaudière au fioul obsolète par des PAC réversibles. Compte tenu des travaux électriques engendrés (le réseau électrique a été pensé dans les années 60 et ne supportera pas un chauffage électrique), le coût à prévoir est de 3500 à 8000€ selon taille des appartements. Voilà déjà de quoi entamer la rentabilité (loyer 345€/mois hc).
Ensuite, on verra bien, au prochain changement de locataire, selon l’ampleur des travaux à réaliser pour atteindre un DPE correct, et de quelles assurances on dispose quant à la classe de DPE et son obsolescence programmée.
Bonjour, l’application du coefficient d’énergie primaire en consommation électrique rend impossible la mise aux normes énergétique. Un appartement aux normes PROMOTELEC se trouve classé en F avec une consommation de 149Kw/m²/an alors qu’il aurait été classé en C sur sa consommation réelle. Exemple détaillé dans ce lien https://www.contrepoints.org/2021/02/21/391385-performance-energetique-dpe-le-critere-qui-va-tout-changer
Le bois, on le coupe puis on le met dans le poele : le coefficient est de 1.
L’électricité nucléaire, on va extraire de l’uranium, on le traite, on le mets dans une centrale, on perd les 2/3 sous forme de chaleur (la « fumée » des cheminées), et la vapeur fais tourner des turbines qui actionnent l’alternateur qui produit de l’électricité : le coefficient est de 2.58
Si vous ne regardez qu’au niveau du logement comme vous le faites, oui le nouveau DPE est injuste.
Si vous prenez un peu de recul et que vous regardez d’où vient l’électricité (qui ne pousse pas au fond de votre jardin, si vous avez la chance d’en avoir un), non le nouveau DPE n’est pas injuste.
Je suis d’accord avec vous quoique le bois il faut quand même se déplacer en forêt, le couper, en faire des pellets et l’amener au particulier : il y a quand même de l’énergie à dépenser.
Mais pour le gaz et le fioul, pourquoi ils sont aussi en coefficient énergétique 1 alors qu’il n’y a pas de puit de pétrole derrière chaque entrée des logements ?
Et en plus il s’agit d’une énergie qui vient de l’étranger alors que l’électricité est française. Puis qui est traitée lourdement pour en faire un produit utilisable. Tout cela n’a vraiment pas de sens logique.
L’uranium il vient d’où à votre avis ?
Je vous invite à regarder cette infographie vous comprendre peut-être lieux ainsi : https://www.coenove.fr/FAQ/de-lenergie-finale-a-lenergie-primaire-quel-coefficient-de-conversion-pour-lelectricite
Robin, c’est vrai, mais avant, c’était le gaz qui était très bien et le coefficient politique le disait, et paf on change tout.
Les bailleurs qui investissent pour trente ans ne peuvent pas voir des trucs changer comme ca bizarement.
Après on se dit que le parlement européen vient de voter quelque chose sur l’uranium et le gaz, ne risquons nous pas d’en subir des conséquences (comme énergies de transition)?
Par ailleurs ca ne gêne personne que la France remette en marche ses centrales à ga et a charbon quand le nucléaire est un peu en rade, mais les bailleurs eux, ils doivent boire le calice.
L’absence d’anticipation et de projection sur le long terme des politiques publiques est effectivement la source de pas mal de problèmes. Quand on investit sur le long terme et que les règles changent constamment, brutalement, sans lien, on ne peut qu’être déboussolé.
Et il n’y a pas que les propriétaires/bailleurs qui sont dans le flou croyez-moi !
Certes mais en chauffant à quelle température ? et pour combien d’occupants qui prennent 1,2,… douches par jour, etc …
Un des problèmes rencontrés c’est l’incertitude de passer de G à D ou C quand on fait des travaux. Comment être sûr que la rénovation effectuée(tant soit peu qu’elle soit faisable surtout dans une copropriété) fasse passer le DPE à D ou C ou+.
N’aurait il pas mieux fallu dresser une liste de travaux pour obtenir tel ou tel niveau de DPE plutôt que de partir dans l’inconnu. Le coût investit sans être sûr du résultat va refroidir beaucoup de bailleurs. La rentabilité de leurs placements va être pressurisé des deux cotés : coût important des travaux d’un coté, pour mettre en location de l’autre avec loyers règlementés et impôts dissuasifs: chercher l’erreur.
Les ponts comme dit plus haut vont être très fréquentés.
Il faut réaliser un audit énergétique (attention, ce n’est pas un DPE !) pour savoir quels travaux réaliser pour atteindre l’étiquette energetique concernée. Sinon, vous pouvez également appliquer la méthode des STR.
Et pour ceux qui ne comprennent pas l’ évolution des étiquettes DPE, voici un début d’explication : https://conseils.xpair.com/actualite_experts/methode-calcul-dpe.htm?PageSpeed=noscript
L’audit énergétique garantit-il le classement recherché en supposant que les travaux aient été réalisés conformément aux prescription du dit audit ?
Oui c’est le but
Je dirais que l’audit est un document et un constat, il ne garantie normalement rien du tout mais l’architecte ou le maitre d’oeuvre oui. Ca n’est évidemment pas avec les audits gouvernementaux et leur préconisations pour que faire quoique ce soit en revanche; j’ai même vu des notaires faire des préconisations, on vit un monde formidable 🙂
Bonjour ,j’ai une vielle maison en bonne état intérieur avec tous ce qu’il faut chauffage au fioul , fenêtre double vitrage , pas d’isolation (5 cm ) et des mur de 50 cm en pierre. Il faut 1500 litres de fioul par ans.
Je n’est pas fais de DPE depuis plus de 10 ans et je n’en ferais pas connaissant d’avance le résultat , je continuerai mon bail avec ma locataire et ne ferai plus de travaux , puis je ferais un location saisonnière non soumis au DPE ,
Dommage la maison est très agréable à vivre y ayant habitez mais trop de travaux( isolation 40000 euro , chauffage 20000 ,volet 7000……. )
Bonjour,
Qui définit exactement la nature des travaux à réaliser pour passer à une classe inférieure à E ?
Accessoirement comment est fait le calcul dans les divers cas :
-chauffage Electrique individuel, (avant c’était sur la facture EDF ce qui me semble sujet à caution)
-chauffage individuel à gaz
-chauffage par l’immeuble.
Pour exemple: j’ai un appartement (133m2)au centre d’une ville moyenne construit aux environs de 1860 (en pierre) dans lequel les travaux suivants ont été faits (en différentes périodes) : rénovation électricité, plomberie, installation chauffage central au gaz, double vitrage(moitié fenêtres bois sur cour, moitié en PVC sur rue), situé en étage.
Je viens de faire faire le DPE : D
Si je veux espérer (peut être)passer en C il faudra mettre les fenêtres bois en PVC, mettre une chaudière à condensation, installer une vmc hydroréglable type B.
Je n’ai pas encore calculé le coût des travaux.
L’ensemble des commentaires est très perspicaces et reprends ma pensée. Je rajouterai que tout est fait pour se détourner de l investissement immobilier. De plus les entrepreneurs qui factures les travaux multiplient par 2 ou 3 les devis sous prétexte qu’ils sont agréés.. Après les revenus du travail sur taxés, le foncier sur taxé… Il nous reste à quitter la France avec le peu d argent que l on va pouvoir sauver pour nos enfants.
Et pourquoi pas par 4 pendant qu’on y est. Le problème c’est qu’on fait croire que la rénovation énergétique « à la française » est facile et pas chère : chaudières et isolation à 1€, rénovation « étapes par étapes » etc. Sauf qu’attendre la performance énergétique, ce n’est pas en changeant les pneus et la carrosserie d’une 4L qu’on obtient une Formule 1… Les aides devraient être conditionnées aux exigences de résultat, plutôt que dans des changement de fenêtres par ci, des morceau de ouate par là, une chaudière condensation quand la vieille a pété etc.. On s’apercevrait rapidement que les « travaux » par étapes est une impasse technique ainsi qu’une gabegie d’argent public. On ment aux propriétaires depuis des lustres, et eux s’étonnent ensuite qu’ils n’arrivent pas à atteindre les niveaux d’exigences qu’on leur demande « brutalement ».
Les améliorations par étape sont là seule solution pour la plupart des propriétaires, qui ne doivent pas être nombreux à pouvoir sortir 40 000€ pour une réno complète. Et arriver à la rentabiliser ensuite. Ils ne peuvent pas le faire pour leur résidence principale, ils ne le feront pas non plus pour du locatif.
Oui c’est tout le problème. Les aides financent des « gestes » et des « améliorations » qui éloignent les propriétaires des investissements permettant des rénovations énergetiques performantes…
Ces « améliorations » par étapes ne permettront jamais d’atteindre les étiquettes intéressantes, alors que des sommes importantes auront été investies par beaucoup de propriétaires, pour un résultat très décevant.
C’est exactement le problème,
Il y a un moment ou il faut arrêter les rustines et faire la totalité des travaux. Et ça coute cher, très cher !!!!
Je suis actuellement dans le cas sur une maison… budget de la rénovation 150000 €
C’est pas avec un loyer minoré que je peux m’en sortir…
les aides ? je n’y crois pas, il y a belle lurette que je n’attend plus après les aides pour avancer.
Oui, mais au regard de l’emplacement, vos 150000€ seront très vite amortis.
Cela ne me parait absolument pas prouvé. Tout dépend de l’endroit où est situé le logement. L’appartement prendra de la valeur mais dans des régions qui se désertifient, les 150.000 € de travaux vaudront 50.000 € de plus value à la revente.
Je sais ou habite notre ami le mécreant.
Mais dans l’absolu je suis d’accord.
Cela me semble une préconisation extrême. Il y a beaucoup d’autres supports d’investissements que l’immobilier locatif, tout à la fois plus rentables et moins contraignants. Mais il devient de plus en plus évident que, sauf à être un expert ou un professionnel du secteur, l’investissement immo locatif direct en France est à éviter absolument.
Je plussoie.
@guillaume : oui. Bien entendu avenue Henri Martin
Ailleurs ???
Propriétaire de 3 maisons à ossature bois de 50 m2 chacune isolées, cloisons exterieures et toiture, avec du polystyrène compressé de haute qualité isolante. Double vitrage partout.Le chauffage est assuré par un petit poêle à bois de 7 kw, compensé par 3 radiateurs electriques à rayonnements qui ne servent qu’à l’arrêt du poêle. Louées à l’année, les locataires dépensent 400 euros de bois environs par hiver.et payent 70 euros d’électricité et eau par mois.
Le professionnel qui a fait le nouveau DPE a décidé que ces maisons à ossature bois obligent à une dépense de minimum 2400 euros par an de chauffage et électricité et les a mis en G. J’ai essayé de discuter avec ce Monsieur qui n’a rien voulu savoir. On n’a aucune possibilité de contacter une autorité supérieure pour faire constater la stupidité de ce DPE, ces professionnels font ce qu’ils veulent.
Les nouvelles normes obligent aussi a monter des VMC alors qu’elles sont inutiles sur des habitations comme celles-ci qui ont des aérations basses et hautes partout et les VMC sont bruyantes à tel moint que les locataires la debranchent ( pas les miensil n’y a pas encore de VMC ) . Pour éviter qu’ils débranchement les normes obligent le technicien à les brancher en parallèle avec l’alimentation de la télé ainsi …pas de VMC et pas de télé.
Conclusion : je ne peu pas faire faire des cloisons exterieures supplementaires et doubler la toiture à cause du coût donc en 2023 mes 3 couples de locataires vont devoir se trouver un autre logement et ce ne sera pas simple.
C’est une honte et une très mauvaise décision du gouvernement comme le disent toutes les agences de location. On va dans le mur.
Au secours. Ils sont fous !
Il faut arrêter de raconter n’importe quoi, que vient faire le bruit de la VMC là-dedans, et cette histoire de câblage électrique de la TV avec la VMC, on aimerait savoir d’où vous tenez ça…
Vous dites que « les professionnels font ce qu’ils veulent » alors qu’ils ne peuvent justement rien changer. Eux ils rentrent les épaisseurs d’isolant, leur nature (les performances sont déjà renseignée dans le logiciel) et basta, c’est le logiciel avec l’algorithme qui mouline derrière et vous sort le résultat qui vous ne plaît pas. Ce n’est pas en dénigrant les professionnels qui font leur travail que cela va changer l’étiquette de votre logement. Et heureusement qu’il n’y a pas le test d’étanchéité à l’air, car avec les ventilations naturelles hautes et basses, bonjour le résultat !
Vous feriez mieux de vous en prendre aux politiques qui enchainent les aberrations (travaux 1€, aides financières pour les rénovations « étape par étape » etc.) et vous ont fait croire pendant des années (avec les anciens DPE par exemple) que les logements étaient performants avec 5 ou 10cm de polystyrène, et que maintenant, ils ne le sont plus ! La faute aux écolo ? La faute au mode de calcul ? La faute à Bruxelles ? Non.
La faute à des années d’illusion sur les performances réelles de nos (vos) logements. L’atterrissage est brutal et je le déplore, mais ça fait des décennies que la profession alerte sur ces manquements grave. Personne n’a voulu écouter les thermiciens, et maintenant on voit les propriétaires désabusés (à juste titre). Le château de carte s’écroule.
J’aimerais avoir votre avis éclairé sur cet article : https://conseils.xpair.com/actualite_experts/methode-calcul-dpe.htm
Si j’ai bien compris, la méthode mise en place en septembre est bonne, et la nouvelle corrigée s’écarte de la vérité pour ne pas trop pénaliser les logements construits avant 1975. Il y aurait donc, selon la méthode de calcul du mois de septembre, encore plus de logements f ou g que prévus par le gouvernement. Et, de ce que j’ai compris, c’est 100% du parc ante-1975 qui est à refaire.
« c’est 100% du parc ante-1975 qui est à refaire. »
Oui ! 🙂
Je confirme, la qualité des diagnostiqueurs est un vrai problème. Outre les grossières erreurs qu’ils font, j’ai l’impression que le logiciel bogue aussi pas mal, qu’ils le savent et que du coup, ils se foutent complètement du résultat. Si c’est mauvais, ce n’est pas leur faute, même quand ils n’ont pas vu les robinets thermostatiques, les joints sur les portes, la qualité des murs, etc ….
Personnellement j’ai 2 logements qui étaient D et viennent de passer G alors même que j’avais changé la chaudière, remplacé les portes d’entree et mis des VMC double flux.
On consomme 2015l de fuel/an (1790-2300max) pour les 2 logements, mais le diagnostiqueur a estimé qu’on en consommait 3547l.
Plus drole encore, si on enlève le chauffage, on obtient tout juste un classement D à cause du ballon ECS électrique et des VMC double flux !!!
Mais où on va ????
Ma question est peut-être bête mais sur mes DPE j’ai une note pour les « Consommations énergétiques » et une autre pour les « Gaz à effet de serre (GES) ».
Quand on parle de DPE en F ou G, on parle de laquelle des notes ?
De la pire des deux notes.
La note A/B/C/D/E/F/G correspond à la CO sommation énergétique.
La note de Gaz à effet de serre indique le niveau de la « pollution » engendrée par la consommation de votre logement.
Vous avez bien fait de mettre pollution entre guillemets, car le soit disant GES émis par une combustion est essentiellement du CO2, le fameux, le diabolique dioxyde de carbone ET ce n’est PAS un GAZ POLLUANT mais au contraire un gaz de « la vie », un gaz certes en quantité infime mais néanmoins INDISPENSABLE pour la vie des plantes donc des animaux donc de l’homme !
Mais donc c’est la pire des 2 notes qu’il faut prendre en compte ou seulement celle de la consommation énergétique ?!
La note GES n’intéresse pas grand monde, elle a plutôt un but pédagogique et de sensibilisation aux impacts environnementaux. C’est la consommation énergétique qui importe pour les locataires. Donc la « première » note dans votre cas
La pire note des deux est celle prise en compte pour établir la note de votre DPE.
C’est quoi ce discours, il n’y a pas pire ou de plus ou moins à l’erreur de tranche près.
Hors l’électricité hydro, nucléaire, photovoltaïque, une combustion par le gaz, le fioul, le charbon ou le bois est une réduction qui fait intervenir des molécules du groupe CH (commun à tous les combustibles comme CH4 pour le gaz naturel) et le l’oxygène de l’air O2 et donne en résultat du CO2 + de l’H2O (eau).
Exemple avec le GN (CH4 pour 85 à 98%):
Méthode : équilibrer une équation
On veut équilibrer l’équation de la combustion complète du méthane :
méthane (CH4) + dioxygène (O2) → dioxyde de carbone (CO2) + eau (H2O).
On commence par compter les atomes de carbone : il y en 1 de chaque côté, donc on ne change rien.
On compte ensuite les atomes d’hydrogène : 4 dans les réactifs et 2 dans les produits. Il faut donc multiplier
par 2 le nombre de molécules d’eau dans les réactifs pour équilibrer :
CH4 + O2 → CO2 + 2 H2O.
On compte enfin les atomes d’oxygène : 2 dans les réactifs contre 4 dans les produits (puisqu’on a multiplié
par 2 le nombre de molécules d’eau). Il faut donc multiplier par 2 le nombre de molécules de dioxygène dans les produits pour équilibrer :
CH4 + 2 O2 → CO2 + 2 H2O.
On vérifie qu’on a bien le même nombre d’atomes de chaque coté.
Donc on comprend bien qu’il y aura autant de CO2 (gaz dit à effet de serre !) qu’il y a d’atomes de carbone dans le groupe CH, d’où la proportionnalité entre le combustible et le CO2.
La formule du fioul est: CnH2n+2
Dans ce cas il y aura nCO2 en résultat de combustion. Etc.
Bon après si vous intégrez le transport du combustible cela peut générer un petit GES supplémentaire sauf l’électricité ou il peut y avois des pertes en ligne non négligeable.
Sachez cher Monsieur que consommations, relativement à chaque combustible, et GES sont proportionnels, sauf bien entendu pour l’électrique où les GES sont émis à la production
Et tout le monde trouve ça normal!
Bonjour le prix des loyers,bientôt il faudra que tout soit neuf!Le neuf où on ne compte plus les malfaçons, chez ma fille l’eau rentre à l’intérieur à 450000 euro le 3 pièces!
La folie des écolos,de Bruxelles,de POMPILI,3 paires de claques.
Ils nous fatigues ,comme si jusqu’à présent on habitait des TAUDIS!!
[+1] et encore [+1]
Bonjour
Après avoir fait réaliser un audit énergétique, la rénovation d’une maison divisée en logement pour obtenir des diagnostics de performance D au minimum correspond à un investissement disproportionné par rapport au prix estimé du bien ! Presque 25%
Ça va être dur et long de faire un équilibre travaux/loyer
Sans compter une impossibilité technique ou une réfection complète de toiture pour un logement sous comble qui est dès le départ défavorisé
La seule solution : la vente pour ne pas subir une dépréciation programmée et inévitable ! Adieu les revenus complémentaires à la retraite
Cordialement
Le problème, c’est que face à un ‘mauvais’ DPE, les acheteurs potentiels risquent fort de tenir compte du prix (élevé, vous le confirmez) des travaux de rénovation énergétique nécessaires dans leurs offres de prix…
Plusieurs cas :
– vous avez hérité du bien : la perte due au mauvais DPE reste marginale par rapport au gain espéré
– vous avez acheté il y a longtemps, vous avez fini de payer le crédit immo : sauf zone sinistrée, l’évolution des prix de l’immobilier depuis 20 ans permet d’absorber la moins-value due au DPE. On se consolera en se disant qu’on paiera moins d’impôt sur les plus-values.
– autres cas : tout dépend de la valeur du bien et du coût estimé des travaux. Au doigt mouillé, je dirais que plus la surface est petite, plus l’impact du coût des travaux est important et va grêver le prix de vente.
C est très simple, tout ce que vous aurez Gagné en loyers depuis 20 ans vous le perdrez en travaux les 10 prochaines années
Je vois que MmeCoralie Robert après un bon début a rapidement levé le pied dans ses réponses. !! A l’Agence Nationale de la Recherche vu que trouver n’est sûrement pas une fin en soi, on doit avoir des horaires de fonctionnaires !! 😁 oui je sais …. Mais c’est plus fort que moi!!!
Carton jaune😉
Je prends bien note de votre remarque. Je vous invite à vous renseigner sur les conditions de recrutement des jeunes chercheurs en France, loin d’être fonctionnaire (titulaire à 44 ans en moyenne, 1800€ de salaire en début de carrière comme maitre de conférence à l’université). Je n’ai malheureusement pas uniquement pour mission de répondre aux commentaires de ce post, très riches par ailleurs. De nombreux lecteurs m’ont écrits par mail avec lesquels j’ai donc échangé en priorité ce soir.
Si vous êtes vous-même concerné en tant que propriétaire-bailleur ayant réalisé des travaux de rénovation énergétique, je vous invite à revenir vers moi par mail pour que l’on puisse en discuter.
Le carton jaune était pour Julien. 🤭
Pour ce qui concerne le niveau de rémunération de la recherche en France on connaît malheureusement tous le gros problème.
Les chercheurs devraient échanger leurs rémunérations avec celles des hauts fonctionnaires!
Julien, merci de retirer vos propos, qui ne sont pas à la hauteur de la qualité de vos commentaires habituels.
La démarche de Mme ROBERT est au contraire très vertueuse et doit permettre d’avancer dans le bon sens. Comme vous le savez, il faut beaucoup de courage pour publier et s’offrir à la critique.
D’avance merci de respecter chacun et de rester constructif.
Prochaine fois, je spam.
-1 pour Julien, je ne vois pas l’intéret de mettre en cause des personnes sur ce forum
Mais quel humour!!! Vraiment déplorables ces propos en effet…
Quelles idées lumineuses pour mettrecles locataires dehors et appauvrir les bailleurs ! Ils pensent sans doute que les bailleurs sont riches : avec 2000 euros de revenus par mois je loue une maison de ville (bati ancien, 1890) pour laquelle j ai un credit et je paye des impots en plus … ou vais je trouver les 20 – 40 000 euros (on voit là le flou artistique de la somme) pour passer le batiment chauffé a l électricité, double vitrage bois (classé quoi ? F ou G ??) Vers la classe D ?
Je ne vais pas prendre un autre credit quand même, JE NE PEUX PAS FINANCIÈREMENT alors vendre ? Pour qu un requin aux reins solides achete ma maison au rabais ? Merci le gouvernement on est COINCES !!
Exact,d’accord avec voué.j’ai hérité en Bretagne de la vieille maison de mes parents,pour laquelle j’ai fait l’énorme effort de racheter sa part.Ce n’est pas une villa,vendue 120000 EUR soit 60000.J’ai fait le minimum mais là je ne vais pas investir des fortunes pour y passer 3 mois mais mes enfants à la revente ne rentreront même pas dans mes frais!
J’ai le droit d’avoir la nostalgie d3 monnenfancze,ce n’est pas un taudis non plus,j’y ai été élevée.
A croire qu’on est tous des ploucs.
Quand on voit les malfaçons dans le neuf!
Ils savaient construire autrefois!
Exactement ! Sans compter les arnaques des travaux… on est mal barrés ! Moi qui voulais un complement de revenu pour ma retraite c est raté ! Game over !
Prenons nos camions de la liberté et montons à Paris et Bruxelles !!!
La dictature de la religion écologique, CF. Christian Gérondeau
https://ripostelaique.com/christian-gerondeau-la-religion-ecologiste-denoncer-limposture.html
Moi, je louerais à des amis sans diagnostic. C’est une honte d’imposer ces papiers qui ne servent à rien et qui vont laisser des milliers de gens dehors. Le logement a des doubles vitrages et in bon chauffage donc c’est bon. On nous impose un diktat partout. On a besoin d’un complément de retraite donc on gère.
J y ai pensé… et quelle galère a venir pour les locataires ! Ce sont des dizaines de milliers de gens qui vont retirer les biens a la location faute de choix !
Non, non, ce ne sera pas la galère pour les locataires.
Déjà actuellement le problème existe. Ils entrent dans les lieux avec le sourire et quelques temps plus tard le propriétaire reçois un courrier de la mairie pour logement indécent ou insalubre parcequ’une fenêtre ou la porte laisse entré l’air ou qu’il n’y a pas de système de coupure de l’électricité à l’intérieur du batiment ou que sais-je encore.
Nos impots paient le fonctionnaire qui vient vérifier et faire le courrier.
Les travaux doivent être faits mais le loyer reste inchangé.
Il y en a même qui cherche le logement le plus indécent possible pour devenir prioritaire sur les logements sociaux …
On n’est pas rendu !
A l’époque ou 95% de la population a le bac, le gars n’est pas capable de voir que le logement ne lui conviendra pas parce-qu’il a ces (petits) défauts ?
Par contre, le loyer faible lui convient très bien.
Les propriétaires sont pris au piège.
C’est normal, c’est eux les riches !
Il faut partager et assister.
par contre, depuis plus de 30 ans que je loue, je ne voit pas beaucoup de locataires faire des efforts pour maintenir leur logement, et même au contraire, de moins en moins.
Ils voudraient la fin de l’immobilier ,ils ne s’y prendraient pas autrement!
Exactement ! Sans compter les arnaques des travaux… on est mal barrés ! Moi qui voulais un complement de revenu pour ma retraite c est raté ! Game over !
Bonjour et merci de ce sujet, qui est traité par l’état de manière ubuesque comme beaucoup de réformes menées par l’état.
Vous parlez de 4,8 millions de logement incriminés,mais je doute de votre chiffre, et vu comment sont partis les nouveaux diag de novembre 2021, ce seraient plutôt le double en seulement F ou G dont un grand nombre en logements sociaux selon les premiers retours des diagnostiqueurs.
Indépendamment du fait que les bailleurs vont vouloir ou pas faire des travaux, faire des travaux sur un tel nombre de logements en aussi peu d’année, tout en en retirant même dix pour cent du parc pour insalubrité, c’est juste impossible.
Il est inouï d’espérer faire mieux qu’aujourd’hui avec 500 000 logement de moins tout en mobilisant une armada d’artisans, armada qui n’existe pas, pour passer tous les autres sous les fourches caudines parfois aberrante de l’état et surtout des ayatollah de l’écologie.
Il est tout autant aberrant de penser qu’autant de bailleurs pourraient vendre autant de logement en aussi peu de temps pour se débarrasser du problème;
Comme à tant de reprises par le passé (le diag électrique, le radon, le diag opposable, la revalorisation de la taxe d’habitation deux fois, la revalorisation de la taxe foncière des commerces, etc), on va reporter et modifier les seuils, sans doute truander une nouvelle fois un diagnostic qui a trois mois d’ancienneté:
Franchement comment pensez vous orienter une future politique de dans six mois avec un diagnostic qui a bien raté pendant trois mois avec deja six mois de retard (pfff)et dans les faits 9 (pouf pouf), et sur lequel on a doncjuste trois mois de vision.
Le monde de l’immobilier français devrait se réorienter a 360 degrés d’ici l’été, on marche sur la tête.
Quant aux aides ,elles changent tous les ans (oui, tous les 12 mois) le nouveau plan de janvier n’est pas encore vraiment en route alors qu’on est mi-février et nous on doit deja savoir ce que l’on va faire en 2023, 2024 et 2025, tout cela avec des isolations par l’extérieur qui sont possibles tout en n’étant pas possibles quoique elles restent possibles,
On a deja dépensé … de l’argent pour recruter des gens qui n’y connaissent rien eux non plus mais vont nous expliquer tout à nous. j’ai envie de rire.
Nous allons deja voter, nous pourrions constater la disparition des ayatollah, aussi de ceux qui ont pondu ces âneries, ensuite l’absence d’investissement pour autant de logements avec l’impossibilité de sortir chaque année 500 000 logements du parc même provisoirement, puis la nécessité urgente de dépenser de l’argent pour les centrales nucléaires, la réindustrialisation, la sécurité, l’enseignement, le véhiculer électrique (bon,non, le véhicule électrique on va très vite se calmer,c’est impossible, vous alle voir, de toutes facons on n’avait pas fait les bornes pour se connecter, zut alors) et on va donc modifier le logiciel, changer tous les seuils,repousser toutes les dates, et refourguer cela pour les prochaines élections, comme d’ordinaire;
On a deja fait cela aussi pour la fameuse réforme des retraites et aussi pour le grand âge qui n’étaient sans doute pas des sujets importants (Tiens donc…);
Sur un plan personnel, je me refuse a installer des PAC hors de prix et peu fiables avec des frais d’entretien annuel de 300 euros dans mes appartements, je me suis fait deja avoir quand le gaz était l’énergie qu’il fallait et qu’on m’avait subventionné,et maintenant je suis devenu un méchant avec mes chaudières à gaz, je me refuse aussi d’installer des cumulus thermodynamiques de durée de vie très moyenne au prix de 4 cumulus qui prennent une place de dingue.
Tout cela n’est pas rentable sauf dans des esprits dérangés, pas plus que les panneaux solaires surtout intégrés a la toiture comme on les fait a la mode française et qui plombent les assurances décennales et entrainent des problèmes à vie pour les pauvres naifs qui s’y sont lancés.
J’aimerais aussi que l’on m’explique pourquoi depuis mi-2021 en France la plupart des diagnostics concluent que 25% à 40% de l’énergie de chauffage part dans les ventilations VMC. On se moque du monde.
(Non non, personne nulle part ne mettra une VMC double flux à 2 500 euros en plus dans un studio qu’on loue 300 euros par mois, arrête de fumer la moquette)
Corélie, Alain, je vous suggère de passer un peu de temps sur un sujet similaire qui s’est déroulé il y a 10/15 ans concernant le logement et qui etait lui aussi rempli de bonne morale toute droite sortie d’un gros tube,
Il aété traité avec autant de volonté par l’état, qu’il soit de droite ou de gauche ne lui donne aucune compétence en plus (aucune compétence du tout) et à l’époque il s’agissait d’aider les bailleurs à faire du hlm en leur fournissant une assurance impayé et dégradation gratuite;
De grands esprits imaginent des truc sympas en n’y connaissant rien mais en faisant les kékés;
Ilsont inventé la GRL, ruinés deux ou trois assureurs qui sont partis enc ourant quelques mois plus tards, ils ont fait la GRL2 avec de nouveaux assureurs, qui son partis en courant bla bla bla et ils ont inventés mieux encore, alors que ca ne fonctionnait pas, la GUL.
La GUL est dans la loi, elles t obligatoire,mais n’a jamais existé, et on est passé à la VISALE et tout cela ne sont pas des assurances mais des garanties, car l’état n’a pas légalement le droit de faire de l’assurance,
En 15 ans les bidules ont du changer dix fois, les partenaires autant, beaucoup d’argent a été gaspillé, les idées généreuses en fonctionnent pas et l’argent dépensé est souvent pour des cas limites. pour ma part j’ai étudié 3 dossiers visales avec a chaque fois une tentative d’arnaque qui m’a fait penser aux abus des isolations a 1 euros, autre idée étatique géniale qui n’a pas marché non plus;
ROBIN plus haut parle a juste titre d’audit énergétique, c’est quelque chose de sérieux fait par des gens compétents, par un truc défini par un ministre. Ca coute beaucoup plus cher, mais c’est de la physique,
Enfin, on pense ce qu’on veut, mais on ne fera jamais de la grotte de Lascaux ni du chateau de Versailles un logement basse consommation. La simple idée de menacer le conservateur du chateau de versailles de ne plus pouvoir faire entrer personne serait stupide, pourtant ca nous coute une blinde en chauffage
Effectivement, cette mise en perspective vis-à-vis d’autres obligations réglementaires antérieures fait sens. Merci pour votre retour.
JE profit d’un passage sur ce blog pou exhibe une abbération:
un constat d’amiante parties communes négatif, pas d’amiante.
Il tient n 29 pages.
Un DPE vierge, six pages.
On parle d’écologie, la ou d’attrape couillon?
Les 2ç pages du constat d’amiante négatif expliquent au bailleu et au locataire comment élimine l’amiante.
Les six pages du DPE vierge pour un local commercial parlent de mette des rideaux aux fenetre et de baisse la température quand …on part travailler. 🙂
Sans compter qu’il faudra m’expliquer comment les diagnostiqueurs qui ne sont pas des professionnels du bâtiment vont pouvoir estimer les travaux à réaliser dans les appartements. Car il faut aussi tenir compte des travaux de copropriété nécessaires à l’amélioration de votre DPE ne dépend pas de vous mais bien d’une volonté collective des copropriétaires. Et lorsque vous avez des bailleurs et des copropriétaires occupants l’intérêt n’est pas le même. Et pour finir le diagnostic est opposable au tiers et par conséquent le parapluie est grand ouvert !!!!!
Les ratios financiers et techniques sont connus et maîtrisés depuis longtemps.
Pour la rénovation vous avez deux solutions :
– soit vous êtes au moins aussi compétent que l’auditeur (à ne pas confondre avec le diagnostiqueur comme indiqué plus haut) et vous gérez les devis/consultations d’entreprises car vous savez ce qu’il faut faire pour atteindre la note désirée. Bon courage si vous êtes en plus en copro, pour convaincre tout le monde…
– soit vous faites appel au diagnostiqueur qui vous indiquera les travaux et enveloppes financières à mettre en oeuvre pour réaliser des travaux de rénovation énergétique performants. L’audit énergétique à un caractère officiel et vous permets de toucher les aides en prouvant que vous avez respecté les préconisations via un bilan Avant/Après travaux. C’est dommage d’en arriver là car ça ajoute un surcoût non négligeable, et des délais plus importants.
Mais avant, c’était les propriétaires qui étaient « libre » de leurs choix techniques (deux fenêtres par ci, une Vmc par là et c.). Autant dire la catastrophe dans la plupart des cas, épuisant les capacités investissement tout en n’ameliorant pas de façon significative leur bien immobilier.
On gaspille l’argent public pendant des lustres avec des rénovations sans queues ni têtes. Puis quand tout le monde à bien épuisé ses petites économies dans des travaux bidons, on change les règles et tout ceux qui ont « fait un effort » se retrouvent au pieds du mur. D’où de nombreuses frustrations dans les commentaires ici, et légitimes pour la plupart.
Sauf qu’à partir de 2023 (la date dépend du nombre de lots principaux en copropriété) ou 2024 ou 2025 il faudra faire réaliser, par un architecte habilité, un PPT (plan pluriannuel de travaux) rendu obligatoire et qui déterminera la liste et estimation des travaux à réaliser, l’estimation du nouveau DPE et un échéancier des travaux, document obligatoire pour les ventes futures. Alors comment faire pour louer un appartement mal noté en attendant le vote des travaux et leurs réalisations. C’est incompréhensible et personne n’y comprend plus rien entre le DPE, l’audit énergétique, et le PPT sauf à faire dépenser beaucoup d’argent sans hiérarchie dans la réalisation de tout cet imbroglio
« …. m’expliquer comment les diagnostiqueurs qui ne sont pas des professionnels du bâtiment vont pouvoir estimer les travaux à réaliser dans les appartements. »
Ce ne sont pas les diagnostiqueurs qui estiment les travaux mais les auditeurs qui ont suivi des formations et possèdent une certification délivrée par l’organisme ad’hoc.
https://www.dimo-diagnostic.net/actualite-diagnostic-immobilier/audit-energetique
Tout ceci est normal, puisque le logement est un sous ensemble du ministère de la transition écologique. On n’y fait pas de l’aménagement du territoire, on n’y fait pas du logement. On n’y fait pas non plus une politique environnementale, mais bien de l’écologie. Et l’écologie, ç’est idéologique, et pas du tout pragmatique.
Vous avez pu suivre mes échanges avec un personnel de ce ministère sur un autre fil de discussion, et les croyances qu’ils ont.
Bref, pour empêcher cette catastrophe, je ne vois qu’une solution à court terme.
Je crois qu’il faut louer soi-même et sans DPE. Qui mettra une famille dehors ?? Même ceux qui ne paient pas sont gardés tout l’hiver. Arrêtons le massacre, ou bien cela va créer une révolte du peuple qui ne pourra plus se loger ni manger à sa faim. Continuons cette politique d’abrutis.
Un logement insalubre se loue a 0 euros, donc il vous faudra rembourser tous les loyers.
Non car je loue un beau logement en état neuf, à des amis.
Non car amis sains
Non parce que la loi est la loi, vous faites ce que vous voulez mais vous ne pouvez pas écrire sur un blog que votre solution tient la route; ca ne constitue pas une solution, mais une déviance
La déviance ce ne serait pas plutôt des lois à la con plutôt que la solution de Brisset ?
@guillaume : oui. Bien entendu avenue Henri Martin
Ailleurs ???
Chantier élaboré ?sans penser aux conséquences sans parler du fric que ça coûte tous ces prets à 0 ,toutes ces aides mais vraiment pour rien.
On n’habite pas des logements indécents.
Ce pr1ojet me met hors de moi,je vais lancer le mouvement des gilets je ne sais quoi!
Pas vraiment en rapport avec le sujet traité ici, mais puisqu’on demande aux propriétaires leur avis :
Une femme qui avait loué pour trois semaines un logement à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) a décidé de s’y installer pour de bon. La propriétaire ne peut rien faire, car elle risque des poursuites si elle déloge elle-même l’occupante illégale des lieux. Il faut attendre une décision de justice, qui pourrait mettre plusieurs mois à tomber, rapporte France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur .
Dans l’attente d’une décision de justice.
L’occupante illégale avait loué le bien pour trois semaines. Mais arrivée au terme de sa location, elle est restée dans le logement. La propriétaire a porté plainte contre elle, mais les policiers lui ont expliqué qu’ils ne pouvaient rien faire car la locataire n’était pas entrée de force dans l’appartement.
La propriétaire a également mandaté un huissier qui s’est rendu sur place. Sans réponse ou réaction de la locataire, il est reparti sans avoir pu agir. Et la victime ne peut pas déloger l’occupante elle-même : quelle que soit la technique employée, elle risquerait à son tour des poursuites judiciaires.
Seule une décision de justice pourra mener à l’expulsion de l’occupante illégale. Mais celle-ci pourrait n’intervenir que d’ici trois ou quatre mois. En attendant, la propriétaire a dû rembourser les locataires qui devaient arriver en février et ne peut plus toucher de loyers. Dans l’impasse, la Ciotadenne a écrit au préfet dans l’espoir de faire accélérer la procédure.
Franchement, outre que c’est hors sujet, quand je lis qu’on demande au préfet de faire… accélérer la justice, est-ce que les gens se relisent?
Il faut oser écrire une telle absurdité.
Cette dame fait ce qu’elle peut avec les moyens qu’elle à. C’est sûr qu’un appel aux cousins des quartiers nords serait plus rapide et efficace, comme ça a déjà été le cas par le passé.
Ca n’est pas sérieux, un préfet n’a aucun pouvoir sur la justice, arrêtez votre cirque; la mention aux ‘cousins des quartiers’ n’a pas lieu d’etre. En revanche ou i on a un énorme problème de justice et de sécurité mais ca n’a rien à voir avec l’isolation,désolé de le redire
Vous vous enflammez pour rien.
Que cette dame ne connaisse pas la procédure idoine est excusable. C’est le cas de la plupart des gens honnêtes, peu au fait des règles de justice car ils n’y sont généralement pas confrontés.
Quant aux solutions de contournement, un exemple parmi d’autres :
https://youtu.be/_ZWdcYgJggE
Enfin, même si mon post est hors sujet, comme je l’ai précisé, il peut être considéré comme élément d’ambiance : l’obligation de travaux vient se rajouter à de nombreux irritants que subissent les petits propriétaires d’un ou deux logements. La goutte d’eau qui fera déborder le vase ?
(dernier post sur ce fil pour ma part)
Désolé de vous contredire mais le préfet donne ou pas la force publique pour les expulsions. Même si un juge a ordonné plusieurs fois l’expulsion, un préfet peut la refuser.
Et cela le rend, de fait, plus puissant que le juge. Au final comme c’est lui qui agit en dernier, il incarne le pouvoir de la justice.
Il parait qu’il existe une histoire sur les parties du corps humain qui se sont disputées pour savoir qui était le plus puissant. Bien sûr, cela n’a rien à voir.
On confond la justice et l’exécution.
Le préfet n’a pas du tout le pouvoir d’annuler la décision du juge, mais d’en reporter l’effet pour cause de trouble potentiel a l’ordre public et s’il refuse son concours il doit payer le loyer (en fait l’indemnité d’occupation décidée par le juge)(a condition qu’on l’y mette en demeure ce que beaucoup de bailleurs ne font pas).
Aucun préfet en France ne peut ordonner quoi que ce soit à un juge, ca s’appelle l’indépendance des pouvoirs
C’est vrai. Mais le bailleur qui attend que son logement soit libéré ne verra qu’une chose : A cause du préfet, il va mettre 6 mois à 1 an de plus pour le récupérer.
Par expérience, quand vous demande le paiement de l’indemnité au préfet, totu s’arrange très vite, parce que ces budgets sont toujours insuffisants, Le préfet la ne fait plus un iota de justice ou de régulation de l’ordre public, il évacue les payants et il garde au chaud ceux pour lesquels les bailleurs ne demandent rien. La république est inique alors que la justice est juste.
C’est encore vrai mais les documents pour avoir l’indemnité ne sont jamais complets, les réponses tardent, etc..Ceux qui veulent vraiment l’indemnité doivent passer par un huissier pour que ca marche .. encore des frais. Et les préfets font vraiment la sourde oreille.
Sur le total des refus d’expulsion, le montant des indemnités payées est très en faveur du préfet.
Ca va disparaitre ou bien on aura un gilet jaune du logement.
On va à la catastrophe sociale, et il faut que ça pète.
Bonsoir, comme le demande Guillaume je retire mes propos ( d’ humour mal à propos)avec les excuses à cette dame qui fait son travail du mieux qu’elle peut tout en étant mal payée comme peuvent l’être les enseignants hélas. La violence de la plupart des commentaires sur ce sujet traduit cependant bien le désarroi des individus lambda à propos de décisions prises par d’autres fonctionnaires éloignés des réalités au point qu’ils vont engendrer des situations ubuesques. Ceci n’est que la continuation d’une longue liste . On a le sentiment qu’au sommet de la pyramide qui nous dirige la haine des propriétaires devient une loi non écrite. : Il faut les faire payer par tous les moyens possibles.!! Avec toujours de bonnes raisons morales.
Merci à tous pour la grande qualité de vos commentaires.
Je crois que le sujet est finalement très simple : Pour que le chantier de la rénovation des logements soit un succès, il faut que les propriétaires, bailleurs ou résidence principale, effectuent des travaux dans l’objectif de s’enrichir et de valoriser leur patrimoine.
Cela suppose des prix de l’immobilier élevés et en hausse pour les prochaines années. Il faut organiser la hausse des prix de l’immobilier pour encourager les travaux de rénovation.
En effet, faire des travaux d’ampleur coute entre 800€ à 1200€ m².
Si vous possédez un bien immobilier situé dans une grande métropole, là ou les prix atteignent 3000€ à 6000€ / m², réaliser des travaux est rentable et vous pourrez probablement récupérer le prix de vos travaux dans la valorisation de l’immeuble.
Ce n’est ici pas tellement un problème, sauf celui de trouver l’argent pour financer les travaux. On peut facilement imaginer des dispositifs type Prêt Garanti par l’Etat ou autre subvention/prêt qui permettront d’avancer les frais de rénovation.
En revanche, si vous possédez un bien situé dans une ville moyenne ou à la campagne, là ou les prix de l’immobilier varient autour de 1000€ à 2000€ / m² (bref, partout ailleurs que dans les métropole) alors, vos travaux seront réalisés à perte. Et là, le sujet est délicat car même si l’état vous prête de l’argent pour effectuer vos travaux, vous perdez de l’argent, et ne ferez donc pas les travaux.
C’est la raison pour laquelle, je crois que la meilleure stratégie pour que la rénovation de l’ancien soit un succès, c’est d’organiser la hausse des prix de l’immobilier ;
Un propriétaire ne réalisera des travaux que s’il est persuadé de réaliser un investissement rentable. Je crois que tout le reste n’est que blabla.
Pour naviguer entre ces deux types de villes (Niort, ville moyenne avec des prix de l’immo à 1500€ ; et la Nantes / Bretagne sud avec des prix autour de 4000€) j’observe parfaitement ce comportement.
– A Niort, faire des travaux, c’est un luxe car il pourrait être difficile de retrouver la qualité des travaux dans le prix de vente. Propriétaire de ma résidence principale, j’ai investi -+ à perte pendant 10 ans. Aujourd’hui, les prix augmentent fortement et je retrouve enfin (et même un peu plus) le montant des travaux réalisés depuis lors.
– A Nantes, faire des travaux est rentable car cela participe grandement à la valorisation du bien, et permet donc d’augmenter encore la plus-value déjà conséquente, sans effort.
A Nantes, la dynamique des prix de l’immobilier encourage à faire des travaux de rénovation ; A Niort, Ce n’est pas le cas.
Cette fracture est importante à prendre en considération à mon humble avis.
Mme Robert, on en parle quand vous voulez.
Alors la du coup je ne suis pas d’accord du tout.
Le prix de l’immobilier n’est pas donnée par une valorisation faite dans un bureau, mais par l’argent que les intervenants sont pret à y mettre. Le logement est deja le premier poste des français, si on veut augmenter le prix des logements en gardant inchangé les loyers, l’attrait de l’acheteur baisse et au détriment de quel poste de la nation se trouve les dizaines ou centaines de milliards à fournir alors que deja il va y avoir des dizaines de milliards de travaux à fournir que l’on ne paye pas aujourd’hui?
Il n’y a pas de miracle en macro-économie.
La seule logique économique dans une économie de marché (nous sommes dans une -) voudrait qu des logements améliorés se louent plus chers, au moins transitoirement.
J’aimerais juste comprendre pourquoi cela n’arriverait pas.
Le marché devait dire a un moment donné qu’il n’y a pas les locataires pour ce genre de logement du moins en grande quantité avec les prix des travaux qui vont fatalement augmenter au vu de la demande énorme:
Sur le long terme en revanche, les prix devraient redevenir compétitif, c’est le progrès qui permet de constater qu’on augmente le pouvoir d’achat.
Mais j n’ai jamais vu de progrès dans l’automobile, l’électroménager, la construction qui se fasse sans un ajustement du prix de vente au moins pendant un certain temps
« voudrait qu des logements améliorés se louent plus chers, au moins transitoirement.«
Ou bien avoir une réduction fiscale attractive sur un certain laps de temps qui permettrait au bailleur de récupérer la rentabilité des travaux investis.
La différence fondamentale est que le logement est à 80% un marché administré par la puissance publique: encadrement des loyers qui va se généraliser (il faut en être conscient), encadrement des hausses de loyers via l’IRL (indice administré qui est loin de refléter la hausse réelle des coûts), encadrement de la construction via la loi SRU qui préempte une grande partie des logements neufs pour le secteur social en reportant les coûts sur les logements en accession ‘libre’, lois de défiscalisation qui encadrent à la fois les loyers et les revenus des locataires etc. Non, le logement n’est pas du tout un marché ‘libre’, au contraire; c’est pourquoi il n’y aura pas augmentation des loyers en rapport avec la hausse (énorme) des cours liées, notamment, à la rénovation énergétique. Beaucoup de ‘petits bailleurs’ vont à la catastrophe en n’ayant pas encore compris cela. Je le dis et le répète sur ce blog, dans énormément de cas, l’immobilier locatif est un piège… On ne se méfie jamais assez des marchés administrés, qu’il s’agisse de l’immobilier locatif, des bons du Trésor ou des actions de sociétés contrôlés par l’Etat (EDF par exemple): vous croyez maîtriser votre investissement… en fait vous faites ce que l’Etat a choisi de faire avec votre argent.
+1 avec vous Polaris, ma phrase ‘je ne vois pas pourquoi cela n’arriverait pas’ était une provocation.
pour aller dans votre sens je me souviens de dizaines d’années de problèmes du cout de la baguette, laquelle avait un prix administré, et depuis qu’il n’est plus administré, on ne se plaint plus et le prix avait baissé, comme quoi l’était n’est pas bon du tout.
Du coup sur la stratégie qui est l’objet de cette file, pourquoi les bailleurs feraient les travaux, qu’est-ce qui peut les inciter, en majorité les bailleurs ne feront pas les travaux parce qu’ils n’y ont pas d’intérêt et si l’état persiste dans ses inepties, il va voir des centaines de milliers de logements retirés de la location, il va faire moult mouvements des bras, puis forcément battre en retraite sauf à relancer une nième bataille nationale des bons contre les méchants (qui sont les méchants?)
Oui la stratégie, revenons y…
Deux hypothèses en ce qui me concerne :
1) j’attends au maximum des diagnostics d’être frappé par l’interdiction de louer mes ignobles passoires thermiques, suspension des échéances de crédit pendant un an, vente à un particulier désireux de posséder sa propre passoire thermique.
2) selon l’évolution du marché et les nouveaux intervenants ( foncières, institutionnels, gros investisseurs ), je soumettrais à la vente la totalité de mon petit parc immo.
Et une troisième hypothèse pour la route, ce délire politico réglementaire finira dans un tiroir comme tant d’autres.
Je mise un gros bouton de culotte sur la réponse 3
Avec les politiques, quand le discours se termine, on passe a autre chose et en France c’est comme ca depuis deux cent ans.
Je pense que d’ici quelques années, compte tenu du nombre de petits bailleurs privés écœurés qui n’auront pas les moyens financiers et/ou pas le courage d’engager les travaux colossaux nécessaires (les réactions sur ce blog le montrent de manière éclatante) – sans compter les successions ou les départs en maison de retraite qui accéléreront le processus de revente de l’immobilier obsolète -, des structures de type foncières, SCI ou SCPI spécialisées dans l’achat à bon compte de ‘passoires énergétiques’, leur réhabilitation puis leur revente ou leur location, vont fleurir. D’ailleurs, ça a déjà commencé. C’est peut-être le moment de s’y intéresser et, après mûre réflexions, documentions et calculs, de commencer à y investir un petit billet.
Les scpi malraux ont fait de gros flops
Je le vois aussi chez certaines plateformes de crowdfunding et ce sont même les dirigeants de ces plateformes qui y investissent (et font appel à l’épargne des crowdfunders 😁).
Je serais curieux de savoir sur quels critères l’état accorderait un PGE ? Devis des artisans ? Évaluation par les agences locales de l’ADEME ?
Et combien de PGE ? A qui (critères de ressources) ?
Un dispositif du type maprimerenov ? Le genre de dispositif qui provoque l’augmentation automatique des devis par les entreprises estampillées RGE.
Bref, les propriétaires ne sont pas sortis de l’auberge.
Votre analyse est intéressante, elle converge mon analyse d’une fracture territoriale entre les zones intéressante, et les zones inintéressante.
je pense que le phénomène va renforcer ce que les sociologues appellent « l’axe du vide » en France. L’accès à la propriété facile dans ces zones, va créer un effet d’attraction sur les personnes pauvres, ce qui va renforcer leur exclusion en les enfermant dans des zones peut dynamique.
Depuis des années, en bon français, j’ai placé dans ce que j’appelle de l’épargne forcée, c’est à dire la pierre. En effet, rembourser un emprunt, est contraignant, et donc, aide à gérer sérieusement son budget. L’immobilier est aussi le seul placement à la portée de ma compréhension de la chose financière.
J’ai acheté quelques appartements au fil des ans et me retrouve aujourd’hui avec un parc de 6 apt. , mais aussi avec encore des mensualités importantes à rembourser tous les mois et pour longtemps. Etre propriétaire aujourd’hui est le résultat d’un choix de l’effort, du travail, de l’économie durant de longues années, plutôt que des vacances, des voyages, des plaisirs.
J’ai 60 ans et le sentiment de m’être trompé dans mon choix de placement. Je fais face à des ennuis permanents liés à la location, les charges de gestions, le suivi des AG avec les syndic, les taxes foncières qui pèsent parfois plus de 2 mois de loyer brut, des assurances PNO qui flambent, les locataires qui ne payent pas, dégradent, ou n’entretiennent pas, la difficulté à louer des biens (dits de) qualité à des locataires sans le sous (pour se conformer à tel ou tel dispositif fiscal), la difficulté inouïe de la déclaration d’impôt, l’impossibilité de revendre sauf a perdre le bénéfice du dispositif fiscal, la mauvaise surprise d’une valorisation à -20 ou -40% de la valeur d’achat après 10 ans, pour un bien annoncé « de standing », des rendements locatifs difficiles à calculer, à comprendre, et souvent minables.
Avant même ces nouvelles menaces légales, ma préoccupation était de me désengager de ce bourbier immobilier. Comme la plupart de mes compatriotes, je ne suis pas un professionnel de l’immobilier, et j’ai bien d’autres choses à faire. Imaginez-vous, qu’à 60 ans, je vais retourner voir les banques pour m’endetter encore plus, alors que je rembourse toujours mes premiers investissements ?!? Que mon revenu à la retraite va être divisé par 3 ?!? Que je vais investir ±1000€ du m² dans des biens qui ne sont déjà presque pas rentables ?!? Et même si je le faisais, croyez vous que j’ai encore l’énergie, l’envie, la motivation, de me coltiner à ces artisans derrières lesquels il faut courir, appeler mille fois pour obtenir le devis, pour fixer le RV, pour s’assurer qu’il démarrent le chantier, mais surtout qu’ils le finissent dans les temps et la qualité promise ? Non. Franchement je suis fatigué. Je ne veux plus être celui qui paye dans ce pays d’inaptocratie, parce qu’il à plus sué que les autres pour se construire un patrimoine. Bien que n’étant pas réellement fortuné, j’ai une drôle d’envie de redevenir pauvre, pour rejoindre la cohorte des bénéficiaires du système. A moins de liquider ce qui pourra l’être, et chercher à vivre , ailleurs comme un riche, respecté pour ce qu’il est, pour ce qu’il à apporté à l’économie de son pays, pour ce qu’il amène encore localement avec son autonomie de consommation.
Voilà. C’est peu constructif,… … mais ça soulage. 😉
Je suis sur une ville moyenne où, en plus des problèmes de DPE et de travaux, il y a le « Permis de louer » institué par la mairie. C’est une horreur. Des investisseurs qui viennent d’arriver se retrouvent avec des logements qui ne peuvent pas être loués et les travaux sont impossibles pour certains logements.
La plupart des bailleurs que je connais ont revendu, et à des gens qui habitent et ne louent pas. Résultat : presque plus d’offres de location.
Et la réforme du DPE ne montre pas encore les gros dégâts qu’elle va faire …
Cela devient n’importe quoi.
TELLEMENT d’accord avec votre constat ! perso. et en vrac: j’ai choisi de reprendre la maison de famille (18ème s. dans un village médiéval, murs de 2m. d’épaisseur, plus de 15 fenêtres) + la maison mitoyenne (à rénover pour louer) avec une soulte lors de la succession il y a 20 ans… J’ai repris aussi un studio à Paris 7è en copro. dans un petit immeuble du 19ème s. où il y a eu pour plus de 400.000€ de travaux il y a une quinzaine d’années (toiture, canalisations..). Ce qui semblait un « cadeau » s’avère un travail à temps complet depuis alors que je devrais être à la retraite depuis au moins 5 ans !
Aujourd’hui ce studio se retrouve classé en « G » -alors que je le loue parfaitement depuis 20 ans, 50 demandes à chaque renouvellement- et le diagnostiqueur me dit que je ne peux rien faire de mieux pour remonter la note, sauf à « emballer l’immeuble comme une oeuvre de Christo (!) »… car en plus les petites surfaces sont désavantagées ayant plus d’éléments électriques proportionnellement (lumières, électroménager etc sur 21m2)
Quant aux travaux à la campagne = plus de 200.000€ de rénovations, crédits, stress lié aux artisans débordés, difficultés avec les locataires évidemment (quand ça ne devient pas procès), déclaration de revenus à un comptable, impôts fonciers incompréhensibles, A.G., Syndics, charges et factures EDF non-stop, etc etc.
Et devoir changer (dans des pièces sur-meublées depuis + de 50 ans au décès des grands-parents-) l’électricité, les fenêtres(?), le chauffage dans la maison familiale avec a priori de nouveaux inserts en plus dans les vieilles cheminées… je ne sais où trouver l’énergie ou les moyens pour me projeter encore dans des années de travaux pour pouvoir laisser à la prochaine génération -qui n’aura pas les moyens- que ce soit pour eux, pour louer ou pour vendre en dernière extrêmité… Mes revenus servent à entretenir le tout (un ravalement à Paris s’annonce pour 10.000€ par personne!)
Si le DPE ne change pas je choisirai de vendre le studio à un voisin pour loger ses enfants et tant pis pour les dizaines d’étudiants que j’ai logés (français, allemands etc). Et à la campagne je risque de faire pareil malgré les générations qui ont bien vécu dans cette bâtisse solide et plutôt bien isolée à la base…
Non, non, ce ne sera pas la galère pour les locataires.
Déjà actuellement le problème existe. Ils entrent dans les lieux avec le sourire et quelques temps plus tard le propriétaire reçois un courrier de la mairie pour logement indécent ou insalubre parcequ’une fenêtre ou la porte laisse entré l’air ou qu’il n’y a pas de système de coupure de l’électricité à l’intérieur du batiment ou que sais-je encore.
Nos impots paient le fonctionnaire qui vient vérifier et faire le courrier.
Les travaux doivent être faits mais le loyer reste inchangé.
Il y en a même qui cherche le logement le plus indécent possible pour devenir prioritaire sur les logements sociaux …
On n’est pas rendu !
A l’époque ou 95% de la population a le bac, le gars n’est pas capable de voir que le logement ne lui conviendra pas parce-qu’il a ces (petits) défauts ?
Par contre, le loyer faible lui convient très bien.
Les propriétaires sont pris au piège.
C’est normal, c’est eux les riches !
Il faut partager et assister.
par contre, depuis plus de 30 ans que je loue, je ne voit pas beaucoup de locataires faire des efforts pour maintenir leur logement, et même au contraire, de moins en moins.
Merci pour ce témoignage sans concession qui montre clairement les pièges, actuels et surtout à venir (avec la bombe de la rénovation énergétique à loyers constants voire décroissants), de l’immobilier locatif. Votre situation est celle que vivent plusieurs de mes connaissances, qui déchantent quelques années après avoir investi. Le gros problème des simulations financières – par ailleurs extrêmement précises et informées – que l’on trouve sur cet excellent blog, c’est qu’elles font totalement l’impasse sur les éléments non financiers qui plombent littéralement l’investissement immo locatif: le temps personnel gigantesque cramé et les tracas incessants liés à la sélection et à la gestion des locataires, au syndic (dans le collectif), aux démarches administratives, aux travaux, aux artisans etc. Eléments non financiers qui sont pourtant, comme vous l’exposez clairement, de premier plan. Je ne comprend pas que ce temps de vie personnel ‘perdu’ (ou en tout cas engagé) ne soit jamais valorisé en charge (à un taux horaire de disons 40€/h) dans les calculs de rentabilité… un peu comme les émissions du genre ‘maison à vendre’ où le coût de la main d’oeuvre n’est jamais pris en compte dans le chiffrage des travaux de rénovation, ce qui vous permet d’annoncer fièrement la remis à neuf d’une maison pour 100€/m² 🙂 !!!
Même situation et même constat que ci-dessus « moi »
J’ai un appartement sous les toits avec chiens assis, dans une grande ville flux tendu, très sympathique beaucoup de caractère mais passoire thermique évidente malgré ses radiateurs à inertie neuf, ses fenêtres PVC double vitrage, porte pleine . Cela veut dire également bâtiment de caractère de 200/300 ans d’ancienneté comme la plupart des bâtiments dans les centres des grandes villes avec une structure architecturale d’un autre âge, pour y toucher il faut passer par des architecte spécialisés dans les bâtiments anciens. À moins de toucher à ces structures extérieures la passoire thermique restera toujours une passoire thermique même si je fais les travaux d’isolation pour plus de 20000 € et en perdant 2 mètres carrés sur la petite surface.
Je confirme :
l’impossibilité d’obtenir de la copropriété une reprise et isolation intégrale du toit en zinc et des rampants. Qui va accepter des sommes folles de travaux alors qu’il habite au premier ou au deuxième étage et n’est pas concerné.
La jungle de la législation en vigueur qui suivant les sites que l’on consulte sur internet donne des dates et des éléments différents.
Le retour de contact inexistant avec les entreprises pour le domaine isolation titulaire du RGE, ou les rares qui répondent, ne sont pas intéressées par les petites surfaces qui leur font perdre du temps.
Résultat, 2 solutions, soit je retire mon bien du domaine de la location et je renforce un peu plus l’énorme problème du manque de surface à louer dans les grandes villes, soit je fais un pied de nez à Hidalgo et je l’ inscrit sur Airbnb, ça me rapportera plus et je n’aurais aucun compte à rendre question isolation, ce qui renforce un peu plus le problème des locations saisonnières envahissant les grandes villes au détriment de la location annuelle,
Dans les deux cas le résultat est le même, nos jeunes soit étudiant soit en premier contrat professionnel, vont pouvoir aller coucher sous les ponts.
Je déplore que ces mesures aient été pensées avec aussi peu de connaissance du terrain et en faisant aussi peu cas des disparités de l’architecture et des particularité de chaque bâtiment en France.
Après avoir passé des nuits blanches sur le sujet, j’ai décidé de ne rien faire en attendant d’éventuelles et probables changements dans la législation, et en continuant ma location avec un locataire compréhensif, car là est le problème ce n’est pas l’état qui saura si je loue une passoire thermique mais bien le locataire qui peut user de son droit de DPE opposable.
Ceux-ci mon constat vous en faites ce que vous voulez.
Je suis dans la même situation. Le plus drôle c est que si je vends, l’état s empoche de la pour value. Dans tous les cas je suis perdante.
Si vous vendez en faisant de la plus-value a priori vous gagnerez quelque chose, et le fait de payer un impot sur la plus-value n’a rien d’aberrant et n’a aucun lien avec les diagnostics ni l’obligation d’isolation.
Nombreux à l’inverse seront sans doute ceux qui vont se trouver en moins-value
CITATION = nos jeunes soit étudiant soit en premier contrat professionnel, vont pouvoir aller coucher sous les ponts.
REPONSE = De mon temps les jeunes ne touchaient pas l’AL ou l’APL, je donnais des cours pour financer mes études, on en parlait pas d’aide psychologique pendant les épidémies de rhumes qui nous touchaient alors que le covid les touche tres peu, on m’a obligé à faire le service militaire donc je ne crois pas qu’ils soient en mauvaise position par rapport à la population en général.
Il est vrai qu’avec la stupidité d’envoyer pratiquement toutes les classes d’age en université pour mal apprendre gratuitement des métiers sans débouchés pendant qu’on manque de médecins, on fait tres fort che nous.
+1
Habiter un logement mal isolé est une hérésie écologique et déplorable en terme de confort. Il faut faire le maximum pour s’isoler je suis d’accord.
Mais je pense les objectifs du gouvernement sont inatteignables en terme de coût et de temporalité. Les raisons ont été largement évoquées par les autres intervenants : la disponibilité et la compétence des artisanats d’une part, la rentabilité des efforts demandés, complexité des démarches à mettre en œuvre (compter un diag thermique), les réelles amélioration ne marchent qu’avec des passages de seuils dans des contextes de rénovation global.
Déjà de nombreuses pour de nombreuses raison (
2 Stratégies s’offrent l’investisseur : l’attentisme, pour ne pas dire la résistance ( ce ne sera pas la première fois que le gouvernement fera marche arrière sur une dispositif mal pensé et inapplicable, souvenez-vous les portiques éco-taxes…)
Je pense que cette législation s’inscrit dans un mouvement plus large, de réinvestissement du marché du logement par les bailleurs institutionnels
– A terme, seul les construction « neuves » (ou plutôt récentes), pourront être louée, et en conséquence.
– les gros propriétaires particuliers restent avantagé dans le système, grâce à l’effet du déficit foncier,
Par ailleurs, pour trouver l’équilibre économique des rénovations, les locataires devront mettre la main à la poche et subir in fine des hausses de loyers (le tout dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat).
D’ailleurs pour conclure, , On pourra d’ailleurs s’interroger sur la cohérence d’une politique basées sur des effets de seuils : à 1 Kwh vous pouvez louer ou vous pouvez plus, cela est ridicule. Alors qu’il est établit que les principales économies d’énergies portent sur le transport, et notamment la proximité en le lieu de travail et le lieu de vie (le télétravail lorsque c’est possible est était déjà une belle avancée, mais il n’y a pas de volonté politique derrière. je vais vous donner un exemple. J’habite à Metz, chaque jours, c’est une transhumance de plus 100 000 travailleurs transfrontaliers qui vont au Luxembourg. Or dans le cadre des négociations sur le télétravail, notre gouvernement, Bercy limite le nombre de jours de télétravail en France. Vous imaginez les économies en terme de kilomètre 120 Km jours X 250 jours de travail * 100 000 personnes?
Je partage tous à fait l’importance des enjeux écologiques. La question écologique me préoccupe beaucoup et je pense qu’il est important de faire des efforts en la matière. Mais cette loi me donne la désagréable impression d’être la nouvelle usine à gaz préparée à partir d’un power point dans un bureau.
Tellement d’accord avec vos propos, surtout pour les frontaliers dont je fais parti
DPE : un délai devrait être accordé aux propriétaires pour faire rééditer leur diagnostic erroné
Thomas Chemel (Capital)
Son entrée en vigueur aura été bien plus laborieuse que prévu. Le diagnostic de performance énergétique (DPE), ce document qui renseigne sur la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre des logements, a fait peau neuve en juillet 2021. Sa nouvelle version, plus complète et plus précise, donne une véritable assise juridique aux étiquettes énergétiques des logements – une note allant de A pour les plus performants à G pour les plus énergivores. Rappelons en effet que ce diagnostic est obligatoirement établi lors de toute vente ou mise en location d’un bien immobilier. Et que, alors qu’il n’avait qu’une valeur informative jusqu’ici, il est désormais opposable. Ce qui signifie qu’en cas d’erreur de résultats, un acheteur peut se retourner contre son vendeur pour obtenir réparation… et le vendeur contre le diagnostiqueur professionnel.
Mais, peu après l’entrée en vigueur de ce nouveau DPE, de nombreuses anomalies sont apparues dans ses résultats. Les paramètres du nouveau logiciel ont conduit à des écarts très importants par rapport à son ancienne version, mais surtout par rapport à la réalité constatée sur le terrain, le diagnostic attribuant des consommations énergétiques souvent bien supérieures à ce qu’il devrait. Les logements construits avant 1975 étaient particulièrement concernés et ont vu pour beaucoup leur note dégringoler. En septembre dernier, le ministère du logement a donc temporairement suspendu l’édition de DPE, puis a apporté plusieurs correctifs. Suite à quoi les diagnostiqueurs se sont engagés à rééditer gratuitement les diagnostics erronés avant le 28 février 2022.
220.000 diagnostics à refaire
Au total, plus de 220.000 diagnostics réalisés entre le 1er juillet et le 1er novembre 2021 devaient donc être refaits. 94.000 DPE ayant attribué une note F ou G devaient être automatiquement réédités et près de 130.000 ayant attribué une note D ou E devaient être reproduits sur demande des propriétaires. Problème : à quelques semaines de l’échéance, seule une poignée de diagnostics ont effectivement été réédités. Selon nos informations, au 2 janvier 2022, seuls 23.643 DPE avaient été refaits, soit à peine plus de 10% du total. Plusieurs raisons expliqueraient ce retard. “Pour commencer, très peu de propriétaires étaient au courant qu’ils pouvaient demander une réédition de leur DPE. Très peu d’entre eux ont donc sollicité leur diagnostiqueur”, explique Thierry Marchand, le président de la chambre des diagnostiqueurs de la Fnaim.
La faute, aussi, au temps passé pour réétablir ces diagnostics. “Dans certains cas, les propriétaires sont mécontents car ils espéraient que les correctifs apportés au nouveau DPE conduiraient à une amélioration de la note de leur bien. Or c’est rarement le cas, ou dans de faibles proportions, ce qui contraint les diagnostiqueurs à faire beaucoup de pédagogie”, explique Stéphane Prouzeau, le vice-président de la Fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier (Fidi). Selon une dernière source professionnelle, une autre raison beaucoup plus problématique expliquerait le retard pris sur le calendrier : certains notaires et agents immobiliers n’auraient pas prévenu les propriétaires concernés, au risque de perturber les actes et les avants contrats déjà signés. “Que se passe-t-il pour une transaction si le compromis de vente a été signé et que le DPE change ? Il y a tout simplement un risque de remise en question de l’acte juridique”, tranche ce diagnostiqueur. En d’autres termes, certains agents et notaires préfèreraient que les DPE ne soient pas réétablis…
“C’est possible, mais je pense que ces cas sont extrêmement rares”, tempère Thierry Marchand. “D’abord parce que le professionnel engage sa responsabilité. D’ailleurs, le Conseil supérieur du notariat a recommandé de rééditer tous les DPE qui posaient problème. Ensuite, il faut bien comprendre que ce risque reste très faible, puisque le nouveau DPE a plutôt tendance à améliorer la note du bien”, poursuit-il [Note : ce n’est pas le sentiment que l’on a à la lecture du paragraphe précédent]. Selon lui, le retard pris s’expliquerait surtout par le nombre de diagnostics à refaire et le temps passé sur chaque réédition.
En tout état de cause, ce retard contraint le gouvernement à revoir ses plans. Selon nos informations, un nouveau calendrier a été soumis aux représentants des diagnostiqueurs. Cette consultation devrait se solder par un report de l’échéance initialement fixée, certainement au 30 avril 2022. Le gouvernement devrait faire une annonce en ce sens avant la fin de semaine. De quoi laisser le temps aux propriétaires concernés de solliciter leur diagnostiqueur !
Merci de cet extrait, et en effet non, il n’y a pas que des améliorations, et oui, pour revenir a la question initiale, le diagnostic n’existe dans sa version actuelle que depuis novembre 2021.
Donc comme je l’écrivais plus haut il n’a que trois mois de vraie existence, et on échafaude deja des plans sur 15 ans à des centaines de milliards d’euros avec ca, et les premières exigences tombent dans un an. Pppffff, que dire de plus.
Je rappelle que normalement il commençait au premier janvier 2021 et que le retard de 6 mois s’est avéré être de 10 mois, et nous on serait le doigt sur la couture du pantalon pret à sortir nos dizaines de milliers d’euros.
Je me permet de reposer ma question mais est-ce bien la pire des 2 notes qui est retenue sur le DPE (consommation et rejet de CO2) ?
Arrêté du 31/03/21 : Les seuils de chaque classe énergétique sont donc des « double seuils », un logement étant classé selon sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre.
https://www.anil.org/aj-dpe-mentions-obligatoires-annonces-baux-immobiliers/#:~:text=Un%20autre%20d%C3%A9cret%20du%20m%C3%AAme,arr%C3%AAt%C3%A9%20du%2030%20juin%202021.&text=Enfin%2C%20le%20d%C3%A9cret%20du%2030,l'habitation%20(CCH).
C’est la même chose puisque l’un est proportionnel à l’autre et dépend du combustible sauf pour l’électrique mais dans ce cas il faut prendre le cycle complet .
https://energieplus-lesite.be/theories/consommation-energetique/les-emissions-de-polluants-liee-a-la-consommation-energetique/
La rénovation énergétique oui, encore faut-il trouver un artisan RGE qui tienne la route! Bon nombre sont RGE, on se demande avec quelle formation et conscience professionnelle? Aussi avec l’avalanche des demandes à venir, bon courage pour ne pas avoir du travail bâclé!
Tout le long du chantier j’ai du être derrière lui pour le rectifier tant sur la pose que sur la qualité de la laine de roche à mettre en oeuvre. Sans compter sur mes altercations pour éviter les ponts thermiques à chaque seuil de porte ou velux etc.
Et le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances.
Pour ce qui est du moral des bailleurs, ces derniers devraient faire appel à leur souvenirs!
Notre Président actuel ne s’est pas caché de dire, à son début de mandat, qu’il comptait faire tout son possible pour lutter contre les rentiers de l’immobilier
Patience ! Dans 15 ou 20 ans tout se pataquès s’éteindra naturellement, enfin espérons le !
https://www.caminteresse.fr/sciences/la-fusion-nucleaire-nouvel-espoir-dune-energie-propre-11184660/?utm_campaign=20220210&utm_medium=email&utm_source=nl-cam-hebdo#nlref=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&part%5Bname%5D=pm&part%5Btoken%5D=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&srAuthUserId=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&utm_campaign=20220210&utm_medium=email&utm_source=nl-cam-hebdo&nlsha=4d7121cbbbe184a166d8deae27806ad1c6be2fe50e824472827a5abfb2209463
Et que restera-t-il dans quelques années de nos centres-villes, constitués en grande majorité d’immeubles bâtis avant 1949 ?
C’est le boulanger, le primeur, le boucher, tous les commerçants du coin qui vont être contents… Ils mettront la clé sous la porte et iront s’établir, pour les plus motivés d’entre eux, proche des grandes zones commerciales avec leur galerie marchande sans âme. Le tout sera bien-entendu entourés de blocs de béton (faire tourner le BTP, c’est super écolo) pour reloger tout le monde. Ça sera beau, il me tarde !!
Bonjour,
Aberration administrative parisienne! Voulant faire un ravalement extérieur sur rue avec isolation pour un immeuble, architecte des bâtiments de France et urbanisme de Paris refusent. Empiècement sur domaine publique de l’épaisseur de l’isolation. Soit mais pourquoi pas à partir du 1er étage et rien au rdc?
Proposition de l’architecte des bâtiments de France un produit à base de céramique : réponse de l’urbanisme de Paris, je ne connais pas donc faites en traditionnel!
Si les appartements sont considérés comme passoire thermique donc non louables, que fait on?
Isolation intérieure soit 10 cm de moins sur des petits appartements cela devient incohérent ! Où est la logique dans tout cela?
Qu’il y ait une coordination entre les villes et l’état sur ce point!
Isolation thermique par l’extérieur revient moins cher que par l’intérieur où il faut refaire l’électricité, le chauffage, la décoration etc… et pendant ce temps là le bien n’est pas loué: double peine pour le bailleur avec le coût des travaux et l’absence de loyer…
Expliquez moi!
Cela ne donne pas envie de bien faire pour le confort des locataires quand j’essaye de louer un bien dans lequel je serais prêt à habiter.
Expérience similaire pour la pose d’un bardage isolant sur 2 façades non visibles depuis l’espace public (et n’empiétant absolument pas sur celui-ci) d’un bâtiments de 6 lots qui a la mauvaise idée de se situer à 1000m d’une église classée (il ne s’agit pas d’immo locatif – Dieu me garde d’investir là-dedans ! – mais de ma RP): 3 ans (j’ai bien écrit 3 ANS !!!) de lutte (le mot n’est pas trop fort) avec l’ABF et le bureau de l’urbanisme de ma ville, des centaines d’heures cramées sur le dosseir, 2 artisans et un gestionnaire de syndic écoeurés qui jettent l’éponge, et au final des travaux exécutés (correctement, c’est déjà ça…) par une entreprise… polonaise (!) avec un coût multiplié initial par 1.8…
Durée estimée par moi-même du retour sur investissement au tarif actuel du gaz: un peu plus de 60 ans…
A part ça, investissez dans l’immo locatif bonnes gens, ‘il n’y a que ça à faire avec son argent’ !
Les mêmes services d’urbanisme et mêmes ABF acceptant la destruction d’un escalier classé lors de la rénovation du Ministère de la Culture 😁.
https://www.latribunedelart.com/quand-le-ministere-de-la-culture-vandalise-un-hotel-particulier-du-marais
Écoeurant je viens d’acheter un studio, dpe 456kwh donc inlouable des janvier 2023! Pompe a chaleur, chauffe eau thermodynamique,clim et isolation sont préconise pour , surface 18 M2, c’est dans le var , des solutions ?
C’est un peu brutal mais ce que je ferais à votre place: 1) revendre vite, presque quel qu’en soit le prix (probablement en MV hélas, mais il vaut mieux se couper la main que perdre le bras) 2) investiguer d’autres domaines investissement moins toxiques que l’immo locatif (et là heureusement le choix est large)
Dans le Var où tout le monde sait que la banquise est à vos portes…mais j’imagine que le DPE dans toute sa bienveillance ( je n’ai pas vérifié ) prend en compte la climatisation potentielle ou existante.
Tant qu’à faire…
Il reste louable en courte durée.
@ Mme Robert
Je crois comprendre que le but de votre thèse et de cette étude dans le projet PREMOCLASSE est d’étudier le comportement des bailleurs suite aux nouvelles obligations sur le DPE. Les enseignements de cette étude serviront, j’imagine, à accélérer, ou ralentir la mise en place des mesures à venir. Ou à les modifier.
Hormis l’impression d’être pris pour des rats de laboratoire, cette procédure montre à quel point l’état est incapable de renouer le dialogue avec les bailleurs. Soit il les considère comme quantité suffisamment négligeable pour ne pas devoir s’abaisser à dialoguer avec eux. Soit il perçoit l’énormité de leur ras-le-bol et ne se sent pas capable de les affronter frontalement.
Quel que soit la raison, je ne pense pas que l’état aurait agi ainsi pour discuter avec les syndicats, par exemple, de mesures salariales, ou discuter avec les grands patrons, les professions de santé, etc..
Nous avons donc un régime de faveur, je devrais me sentir chanceux.
Pour autant, je crois que pour éviter l’énorme pataques à venir, il faudra que l’état fasse une refonte complète de tout ce qui concerne l’immobilier et l’investissement locatif. Et cela ne se fera pas si l’état n’est pas capable de s’assoir à la table des bailleurs et ne les traite pas en partenaires.
Merci de le mettre dans votre thèse.
Tout ceci devient une usine à gaz peu compatible avec le profil des bailleurs privés même de nouvelle génération. L’état veut bloquer / réguler d’un côté et subventionner de l’autre , moralité ça manque souvent la cible. Personnellement , j’ai décidé de lever le pieds après 1 maison et 1 immeuble ( rénovés comme il faut). La conjonction des nouvelles règles de bail ( toujours plus défavorables au bailleur) , des nouvelles règles techniques( électricité, ventilation , rambardes, …) , des diagnostics jusqu’à l’absurde ( validité ERNMT 6 mois ! ) , des permis de louer dans certaines communes ( à renouveler à chaque locataire) , de la réglementation thermique , de la fiscalité nationale et locale font que l’immobilier devient un investissement qui n’a plus beaucoup de sens . Il en a d’autant moins que la hausse des prix a laminé le rendement des secteurs présentant un minimum de sécurité. Il y a beaucoup simple et moins stressant : l’immobilier côté > rendement net de tout ( y compris des travaux et entretien !) supérieur à celui de l’immo en direct , liquidité totale , charge mentale nulle.
Pas faux
L’âge venant je suis prêt à m’acheter de la charge mentale nulle.
J’ai toujours eu l’idée que l’immobilier, c’était l’immobilier en direct, le reste s’apparentant à du produit financier pur sucre.
C’est sûrement toujours le cas, mais force est de constater que la réglementation, la gestion, les normes sont plus fortes que moi, et ma modeste structure financière.
J’essaye de me réconforter en me disant que tout ces acteurs aux dents longues et aux trésoreries grasses finiront par représenter un vivier d’acheteur pour mon petit parc locatif.
C’est d’ailleurs, et en toute modestie ma stratégie, attendre, le plus longtemps possible, ne plus injecter un copeck pour ce délire réglementaire et me soumettre au chéquier désigné par le système comme légitime à proposer des logements à la location.
J’ai dans l’idée que ces gros poissons et leurs lobies finiront par se manger entre eux.
Qui attendra verra…et vendra mieux
C’ est une hypothèse et elle est conditionnée par des logements bien placés
je plussoie
Je suis propriétaire d’un appartement au premier étage d’un immeuble des années 70 à Paris.
DPE : F
Le chauffe eau et les radiateurs sont déjà au top. Il y a aussi un chauffage collectif par le sol mais qui ne chauffe rien.
Mettre des fenêtres plus épaisses que celles actuelles me ferait gagner 30pts, isoler le sol 60 pts. Même en faisant ces investissements, l’appartement finirait en E.
Ce n’est donc pas une question de mauvaise volonté mais juste d’impossibilité de rentrer dans les clous d’un DPE acceptable selon le mode de calcul actuel.
Vous avez un chauffe-eau thermodynamique?
Vous avez une PAC, parce que les radiateurs électriques pour nos hommes politique c’est has been?
(Nos hommes politique qui je le rappelle roulent en combi Volkswagen)
Pour la PAC, je crois que ça va être difficile à faire accepter aux autres copropriétaires ou à l’architecte des bâtiments de France.
Si le chauffe-eau thermodynamique fait passer l’appartement en E, il sera interdit en 2034. Est-ce que cela en vaut la peine ?
C’était malheureusement un boutade parce que d’abord ce sont des investissements très couteux, ensuite ce sont des appareils qui coutent un entretien annule, et enfin des appareils fragiles, mais c’est la nouvelle mantra des pseudo-écologistes au pouvoir qui sont prêts à vous faire faire n’importe quoi pourvu que cela soit conforme a la nouvelle doctrine.
si vous dites à un locataire ce sont des radiateurs supers, bientôt on vous répondra, bof, ce n’est pas une pac,ça me coute une blinde
Ok je comprends mieux
150€ d’entretien annuel pour 1 module extérieur, 2 intérieurs pour un appart de 85m2. Je n’ai pas choisi, ça a été posé par le propriétaire précèdent en 2014. Et franchement, j’en suis content.
NB : j’habite dans le sud-est, orientation plein ouest. Immeuble de 1967 en béton + pierre de taille.
Conso énergétique C (129 kWh/m2.an), GES A (5 kg eq CO2/m2.an) effectué en 2017.
Concernant l’immo locatif, comme dit dans un fil précédent, c’est ce qu’envisage la copro dans laquelle je loue un studio, en remplacement de la chaudière au fioul. Système avec éléments extérieurs individuels sur balcon ou en façade. Et les services d’urbanisme ont validé.
Merci pour ce complément adnstep. Dans Paris et un certain nombre de ville, je pense qu’on sera vers 200 voire 300 euros, et il est clair qu’il y a beaucoup d’endroits dans lesquels les éléments sur balcon ou facade ne seront pas possibles.
Par ailleurs actuellement il suffit le lire les forums on déconseille l’usage d’une pac uniquement, en cas de givrage ou de panne il faut une énergie de chauffe de dépannage.
Par ailleurs les pac ne sont pas utilisable en zone froide et de montagne
Oui, c’est clair. Chez moi, dans la journée, je coupe la PAC. Quand je rentre vers 17-18h, la température minimale en janvier était de 18,8°.
Les solutions doivent évidemment être adaptées au climat local.
Bonjour,
Je me permets d’ajouter ma petite pierre à l’édifice, pas d’éléments techniques à apporter au débat, je ferais simplement part de mon état d’esprit.
51 ans, marié deux enfants, « j’investis » dans des studios, ville francilienne, Grand Paris express à l’horizon.
Je n’ai pas fais de grandes études, je n’en possédais pas les moyens intellectuels, profil travailleur, acharné.
Comme dirait l’autre, j’ai compris assez vite que pour gagner ma vie il me faudrait travailler, pour gagner de l’argent il me faudrait trouver autre chose…dont acte pour l’investissement locatif.
Mon épouse est assez doué pour la gestion, les impôts, ect…, j’essaye de m’occuper du reste.
1er achat 2013, pour créer cahin-caha un petit parc immobillier de 7 biens ( studios ).
À boire et à manger dans mes anciens DPE.
Les personnes, les couples qui louent nos biens restent longtemps, nous avons un turn-over très faible.
Nous faisons attention à ne pas s’envoler sur les loyers, un bon locataire c’est un locataire qui reste.
Au delà du côté chronophage de ce qui s’apparente plus à une activité qu’à un investissement, au delà de la fiscalité confiscatoire, des imprévus, de la lourdeur réglementaire et de la paralysie administrative, j’avais tendance à penser que le jeu en valait la chandelle.
Mais ça c’était avant…
Avant que les règles ne changent de façon violente et j’emploie le mot à desseins.
Le terme « passoire énergétique » est non seulement ridicule mais il est violent.
La méthodologie est violente, au delà d’être absurde ( l’exemple des appareils électroménagers et des sources de lumière non relatif à la surface du bien en est l’illustration ).
L’obligation de réaliser des travaux sans la promesse d’un DPE « présentable » est violente.
Citez moi un seul exemple ou vous vous acquittez d’une facture pour un résultat au doigt mouillé ?
Le calendrier est violent.
L’interdiction de louer est violente.
Une idée de mesure : obliger les bailleurs à rembourser les loyers de locataire de passoire thermique.
Quitte à être violent..
Je ne suis pas un théoricien du complot et je ne le serais jamais, cependant avouez quand même que lorsque les foncières de tout bord n’auront plus qu’à se baisser pour faire leurs emplettes sur un marché sinistré, peut être les aura t’on un peu aidée ?
Je ne sais si tout cela sera révisé, modifié, annulé.
Ce que je sais en revanche c’est que le mal est fait.
L’enfer des petits bailleurs est à présent pavé des bonnes intentions de nos élites qui ont bien compris que personne ne viendrait pleurer sur leur sort.
Bien cordialement
Machin
-Impôt sur le revenu
-CSG / RDS /
-Taxe Foncière
-Droit de mutation
+ si affinités
+1
@Saccard
Dis avec simplicité, mais bien dit
++++1
@ Saccard
Merci pour l’état des lieux, très exact à mon avis.
Mais je crois que les politiciens savent parfaitement ce qui se passe. Les problèmes des bailleurs sont voulus et les « conséquences » ne concernent que les bailleurs.
Au final : Rachat par le public du parc locatif privé à bas prix ; Obligation de travaux lourds de réfection et pousser la construction neuve. Bref, que des avantages pour eux et les seuls à payer l’addition, c’est nous.
CITATION = Rachat par le public du parc locatif privé à bas prix ;
REPONSE = Désolé,mais la vous rêve, il n’y a guère que Hidalgo qui vous précède dans ce genre de délire en préemptant beaucoup de logements dans Paris, au grand dam de l’équilibre financier de la ville avec des emprunts qui s’envolent et la menace d’un déséquilibre grave.
Par ailleurs pour une municipalité, comme pour un particulier, gérer un immeuble, c’est simple gérer deux logements dans une copropriété, c’est complexe, consommateur, cher, et nécessite des présences aux AG.
Enfin je vous rappelle que les travaux sont énormes, que la plupart des municipalités sont exangues à force de transferts liés au décentralisations, et je prédis que les emprunts vont bientôt couter cher, et que ce ne sera pas la solution.
Juste un petite complément: Par expérience, quand un particulier paye 40 000 € pour un bouquet de travaux, une collectivité locale ou l’état malgré toutes ses astuces et ses prix tirés paye 60 000 et parfois plus, vu qu’il emploie une armada de personne souvent peu efficace pour faire avancer le schlimblic.
Je suis d’accord avec vous sauf sur les conclusions.
Actuellement le parc locatif public représente déjà 50 % de tous le parc locatif français. Et il continue à augmenter. Les sociétés HLM ont beaucoup d’argent disponible et l’utilisent pour des achats ponctuels au nom de la mixité sociale.
Elles n’arriveront pas à 100 % mais elles vont continuer à monter.
Il y a des logements HLM à Niort magnifiques : grands balcons plein sud, ascenseur dans petit immeuble, chauffe-eau solaires, poëlle à granulé fourni, garage en sous-sol … au prix d’un loyer HLM ! Et cela reste rentable pour eux grâce à tous les avantages qui leur sont octroyés et les dispenses des contraintes supportées dans le privé.
Comment voulez-vous vous battre contre ça !
Le parc locatif social, c’est 15,6% du total et pas 50% https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/le-parc-locatif-social-au-1er-janvier-2021 et la richesse des sociétés de hlm est toute relative, je ne vois pas ou vous trouve ces chiffres.
https://www.banquedesterritoires.fr/en-bonne-situation-financiere-les-hlm-sont-en-etat-de-surmonter-la-crise
100 000 par an, ca n’est pas grand chose, et ca ne permet pas en plus d’acheter des logements privés et de fiancer de couteaux travaux;
Peut-être y-a-t-il amalgame entre logement social et bailleur social. Les bailleurs sociaux louent des logements sociaux, intermédiaires et libres.
Ainsi CDC Habitat gère 525 mille logements, dont 390 mille logements sociaux.
Il y a 23% de bailleurs privés, 16% de bailleurs publics, sociaux ou non sociaux et le reste de propriétaires occupants; si on ne compte que les bailleurs on retombe en effet sur les 40% cités.
Il faudrait que les propriétaires publics et pas seulement les hlm (par ex la ville de paris deja citée) achètent rapidement entre 4,8 et 7 milliosn de logements et à terme pas loin de 20 millions pour arriver à 100%, impossible quand même
Nombre total de logemenst en Fance autoour de 36 000 000
Nombre de logements sociaux 5 200 00.
On parle dans cette discussion de 4 800 000 logements qui deviennent insalubre, et ce serait plutot 7 à 8 000 000 donc potentiellement beaucoup plus que les logements sociaux existant, et à coup de 100 000 logements neufs créés par an pour donner un ordre de grandeur, il faudrait entre 50 et 80 ans pour parvenir à ce que vous indiquer
Pour un autre ordre de grandeur,on construit actuellement 400 000 logements neufs par an, si on arrête et qu’on utilise ces gens pour faire de la rénovation, mettons qu’on arrive à 1 000 000 et qu’on arrive à payer ca, ca fait presque dix ans pendant lesquels on ne crée plus aucun logement neuf et qu’on ne fait que de la rénovation.
Pour revenir aux HLM, ILM et autres logements des collectivités, oublie le but potentiel d’arriver ne serait-ce que à 40% ni même à 20%.
Je ne parle même pas la-dedans de la très forte hausse du cout des matériaux qui va totalement impacter la profession.
Pour en revenir au rachat avec une belle décote des passoires thermiques pour les rénover et les remettre sur le marché, un organisme comme CDC Habitat en est tout à fait capable, dans le cadre d’immeubles. Mais je les vois mal acheter les appartements un à un. Par contre, c’est tout à fait dans les cordes des centaines de gestionnaires professionnels, marchands de biens, etc.
4 800 000 quand même au mini, presque le double potentiellement et en quelques années, alors que deja pour la CDC sur deux siècles on parle de combien au total dans leur portefeuille?
Ca n’est juste pas sérieux. Il faut arreter avec ca.
Pou vous faire plaisir, multiplie 4 800 000 par 50 000, ca fait le budget annuel de l’état SANS faire auun travaux
Le DPU va couter a la municipalité, mais elle se rattrapera sur la vente au promoteur qui remplacera une maison de 150m2 sur 800m2 de terrain par un immeuble de 12 logements, sans compter les TF ensuite, et un droit sur x logements sociaux à sa main, à négocier avec le préfet et la métropole.
Complètement d’accord. L’histoire se répète avec une nouvelle loi 48… La goutte qui fait déborder le vase. les dégâts seront visibles dans 10 ans (pénurie aiguë de logements) et perdureront au moins pendant 10 ans encore … les bailleurs ont deux choix : vendre rapidement ou patienter pendant 20 ans s’ils ont les reins assez solides malgré les impôts confiscatoires et les normes kafkaïennes bien françaises.
Pour éviter un réchauffement climatique trop rapide, il est vrai que chacun doit prendre sa part. Mais n’oublions pas que la France représente juste 1% des émissions de gaz à effet de serre mondial. La nouvelle réglementation annoncée semble mal anticipée et mal paramétrée. (le même ministère de la transition énergétique a mis 4 ans à comprendre que le nucléaire ne faisait pas fondre la banquise … ) Il est probable que dans quelques années nous apercevions un rétropédalage sur le timing de la réglementation annoncée.
« La carte n’est pas le territoire »
Certains chiffres avancés par le Cired semblent biaisés à l’instar des coûts au m² pour passer de la lettre G à F (67 euros seulement) ou bien sur le calcul de rentabilité qui intègre les économies d’énergies supportés par le locataire …
Les projections ne tiennent pas compte de la récente rupture de certaines matières premières avec des délais nettement rallongés et autres augmentations de coûts des matériaux.
Par expérience, lorsque l’on s’engage dans des travaux de rénovation conséquents, on dépasse toujours le budget et le timing. On est jamais à l’abri de mauvaises surprises. Quant aux délais annoncés par les artisans, ils risques fort d’exploser au vu de la demande à venir.
Tous les acteurs du marché privé seront impactés :
* Certains propriétaires occupants vendront leurs biens pendant qu’il est encore temps. Car tous n’ont pas envie de se lancer dans des travaux imposés. Surtout qu’il est délicat d’envisager une rénovation totale lorsque l’on habite sur place. Les propriétaires à bas revenus apprécieront la prise en charge de certains de leurs travaux (tout en étant pas contraint par une obligation de résultat).
* La plupart des investisseurs, qui peuvent espérer quelques miettes des aides prévues, seront tentés de vendre au plus vite, entraînant une baisse de prix des fameuses passoires énergétiques (baisse qui pourrait être inversement proportionnelle au montant du coût des travaux permettant d’entrer « en zone libre » mentionnée par la lettre D)
* Enfin, les locataires, dont la plupart ne sont pas conscients qu’il seront les principaux perdants.
Demain, 20% de logements vacants ?
Les 2/3 des petites surfaces de moins 30 m² sont concernés par la loi climat. Les locataires présents dans ces petites surfaces à faible loyer sont, il est vrai, touchés par la précarité énergétique (majorée par la flambée du coût du gaz et de l’électricité). Sauf qu’un nombre significatif de ces logements vont disparaître progressivement de l’offre mise à la location.
Et si l’écologie aggravait le social ?
Dans le cantal, ce sont près de la moitié des logements qui sont classés F et G.
Les propriétaires vont apprécier lorsqu’il vont s’apercevoir que dans 6 ans, ils seront à moitié ruinés. Une vie de labeur à rembourser un crédit, puis un patrimoine qui s’envole. Une fracture générationnelle s’annonce. Quid de la personne âgée qui pensait financer sa maison de retraite avec la vente de son bien. Adieu la transmission aux enfants et petits-enfants.
On peut aussi se questionner sur les copropriétés qui ne pourront pas engager les travaux obligatoires. Certaines pourraient se trouver en défaut de paiement …
Dépenser 1000 euros de rénovation au m² n’a pas le même impact que l’on soit :
à 10 000 euros le m² à Paris
à 2000 euros le m² dans une ville de province
ou bien à 500 euros le m² au fond de la ruralité
Si les coûts pourraient être rapidement absorbés par une valorisation immobilière dans les grandes métropole, en revanche, peu de chance que les prix des appartements doublent dans la Meuse ou dans l’Allier.
Nous avons eu la saison 1 des gilets jaunes : « 0n travaille, mais on peut rien mettre de côté »
On pourrait avoir la saison 2 : « Je n’arrive pas à trouver de location »
Car l’offre des locations va se concentrer à terme sur des biens côté D, avec moins de biens disponibles au global et avec des loyers plus chers.
Et les biens laissés vides et non louables ?
Ils feront la joie des squatteurs professionnels et autres zadistes pas gênés par ces passoires énergétiques gratuites laissées à l’abandon.
Go / No Go
L’investisseur se pose 3 questions avant de se décider :
1 – l’opération est-elle rentable ?
2 – Qu’elles sont les contraintes ?
3 – Pour quelle stabilité ?
Ensuite, il faut avoir envie. Et c’est tout le malentendu avec ces lois changeantes prises de manières unilatérales. Car la contrainte ne vient pas uniquement de la simple rénovation énergétique. L’investisseur est un acteur économique qui doit s’adapter à l’environnement fiscal, à la réglementation locale, au plafonnement du HSCF, aux locataires indélicats, aux imprévus. L’activité peut être chronophage.
Il n’y a pas que l’immobilier.
Le champs d’investissement est large et varié. Et au vu de l’évolution des contraintes immobilières, investir dans des actions à forts dividendes ou bien dans des SCPI est tentant. De la tranquillité, de la visibilité, de la rentabilité !
Quelques propositions à notre enquêtrice :
* Un benchmark avec les autres pays européens serait intéressant à regarder.
* L’étalement du planning des rénovations est à revoir
* Les sites d’information type « France rénove » sont pas assez pertinents ; des cas concrets, chiffrés et documentés doivent être présentés de façon claires avec des chiffrages actualisés.
* L’absence de certitude de passer à la lettre espérée est un frein à la décision.
* Positionner l’investisseur, comme un partenaire permettrait d’aider à cette transformation énergétique. Des garanties de rentabilité doit lui être assuré.
* Mettre à disposition des tableurs de calculs de coûts pour effectuer des simulations selon le nombre de m²
* Informez sur les meilleurs choix à faire : la meilleure énergie à sélectionner, les matériaux les mieux adaptés, isolation intérieure vs extérieure …
* L’intégration des coûts fixes (laine de verre, double vitrage, …) et des coûts variables (appareils avec une durée de vie : chauffe eau thermodynamique, vmc double flux, …)
* Des avancées fiscales peuvent être envisagées (déficit foncier amélioré)
* Prenez en compte la situation des propriétaires âgées à faibles revenus.
* Formez des jeunes artisans !
* Sécurisez les approvisionnements en matières premières.
* Enfin, achetez un bien classé G, rénovez le en catégorie D, et faite un joli feedback sur ce Blog 😉
Ce sont les consommations de la France qui représentent 1% des consommations mondiales et non pas les GES qui eux, du fait de la production nucléaire et la quasi absence de charbon, représentes seulement 0.25% de la production mondiale.
Alors les politiques et autres zouzous écolos, arrêter de nous faire chi.. avec vos idéologies utopiques !!!!!!!
C’est quand on commence a mettre des expression morales sur des réalités à la base physiques qu’on s’éloigne du traitement scientifique et technique pour atteindre le gloubiboulga gouvernemental:
précarité énergétique, passoire thermique, grille pain.
le pire c’ets que avec une hausse du cout de l’énergie,en France on ne pense pas à réduire la consommation, mais a injecter de l’argent ‘des riches vers les pauvres’.
L’occupant qui laisse ses fenêtres ouvertes quand il chauffe peut quand même subir la précarité énergétique, celui qui ne chauffe pas et n’ouvre jamais ses fenêtres créant de la moisissure partout est la victime des marchands de sommeil. lui este moralement ‘bon’.
Un radiateur électrique a un rendement de 100% qu’il soit un convecteur (grille-pain) ou un radiant ou un radiateur à interieur, lequel coute un bras et n’a pas d’avantage pour un locataire.
Les politiques oublient tout cela car ils ne le savent pas,et jettent des anathèmes sans raison.
Je vois ici que même des propriétaires bailleurs se laissent entrainer dans ce marketing de gauche bien pensante et par conséquent se jettent eux-même des pierres;
Par ailleurs quand l’état a imposé des DPE calculés à partir des factures de consommation, le summum de la débilité, il a bien montré qu’il était non crédible autrement que moralement pour désigner les méchants et que la physique de la chose n’avait pas été sa préoccupation.
Un DPE basé sur des factures c’est juste un monstre.
Je rappelle enfin que dans une chambre, selon l’état il fait 16C et que le locataire est supposé travailler dans la journée, aux heures ou il fait donc 16C dans son séjour, qui remontent le soir à 19C.
Température normale pour une personne âgée qui passe sa journée chez elle : certainement pas 19. Comptez plutôt 21.😁.
Pour répondre à la fois à « moi » du 11/2 à qui je m’associe à fond (voir ma réponse du même jour) et à « Saccard » du 11/2, qui a mille fois raison d’être choqué par la violence du terme « Passoire Energétique » : je n’arrive pas à me remettre de cette appellation méprisante !
Mon studio à Paris 7ème a fait l’objet de rénovations complètes de l’immeuble du 19è s. au début des années 2.000: une petite fortune, j’ai serré les dents et m’en remets à peine; mais le résultat valait la peine et j’ai continué d’améliorer l’intérieur régulièrement pour mes locataires successifs… Un ravissant immeuble qui satisfait tous mes locataires!
Mais là, avec le résultat « G » et « aucune solution praticable » dixit le diagnostiqueur -excellent, recommandé par Nexity ou Oralia- je compte lâcher l’affaire car à 67 ans passés je ne vois pas d’autre solution?! Après 20 ans de gestion de location eh bien je vais prendre des vacances au lieu d’entretenir le patrimoine pour la suite.
Comment une telle incompréhension du terrain par des technocrates doublés d’écologistes aveugles -même si je pratique l’écologie à plusieurs niveaux depuis longtemps- a-t-elle pu se concrétiser si brutalement dans les faits sans tenir compte du réel??? On a mis des double-vitres, on a changé de chaudières, on a refait des toitures etc, mais on devrait accepter de se retrouver hors-la-loi en 2 ou 3 ans alors qu’il n’y a PAS DE SOLUTION possible supplémentaire claire (hormis, je répète « emballer l’immeuble comme une oeuvre de Christo »!) ?
A croire qu’un objectif caché serait juste de faire baisser les prix mais sans le dire…
Je ne suis même pas sûr qu’ils soient assez intelligents pour envisager des objectifs cachés. Par contre il faut rapidement comprendre qui vont être les gagnants et les perdants, et choisir le bon camp.
Les gagnants seront les HLM. Comment voulez-vous faire partie de ce camp ?
En finançant les promoteurs construisant du logement social (ou pas). Mais pas chez moi 😁.
En finançant (bourse, private equity, crowdfunding, SCPI, …) les foncières, promoteurs, marchands de biens, constructeurs, entreprises de rénovation, etc., qui vont se gaver lors de la curée.
Eh oui, de la même manière que lors de la ruée vers l’or au XIXième, ceux qui s’enrichirent furent les vendeurs de matériel de minage, ceux qui profiteront des travaux obligatoires de rénovation thermique du bâtiment seront les artisans, promoteurs, diagnostiqueurs, agences publiques, vendeurs de matériaux, bailleurs sociaux… par contre pour les bailleurs privés, j’ai un GROS doute 😉 (en fait non, je n’a aucun doute; mais tant qu’il y a des impétrants tentés par ‘l’effet de levier du crédit pas cher’ et l’immobilier locatif qui enrichit’…).
Je crois surtout que cette obligation de travaux va être à l’origine d’une puissante augmentation des prix de l’immobilier !
Il est illusion de croire que les travaux engagés soient réalisés à perte pour les propriétaires !
En période de hausse des taux, événement très probable, normalement l’immobilier va baisser pour rester compétitif.
Comment va t’il donc pouvoir non pas baisser mais monter alors que les pressions sur les propriétaires sont de plus en plus incohérentes et couteuses en outre?
Les travaux ne seront pas engagés par le vendeur, qui vendra en dessous du prix du marché, mais sans doute avec une PV par rapport à son prix d’achat (on le lui souhaite), l’acheteur remettra sur le marché au prix du marché neuf, si c’est de la vente, et louera dans le haut de la fourchette locale, si c’est pour de la location.
C’est ce qui se pratique déjà dans le marché de la rénovation, non ?
Mais si les vendeurs seront massivement des particuliers, les acheteurs ne le seront peut-être pas.
Et je reste très dubitatif sur le calendrier.
Une grosse partie de la location en france, ce sont des marchés dits tendus et touchés par les loyers maximums, je ne vois pas à ce propos de possibilité d’augmenter le loyer sauf changement législatif.
Par ailleurs cela implique de chaque année sortir 400 000 ou 500 000 logements à rénover du marché de la location ce qui semble impossible
Guillaume, votre optimisme vous honore et je ne nous souhaite à tous votre scénario.
Cependant, si la hausse des prix que vous décrivez n’ est que le retour des travaux engagés…autant ne pas en faire, vendre avec la décote et sortir de cette ornière.
Et si tout le monde fait ça vous pouvez multiplier la décote x 2
Un massacre…
Et faites vous de votre argent, lorsque vous aurez vendu ?
ps : Les épargnants n’aiment pas la bourse et ne supportent pas la volatilité.
Au moins en bourse on me laisse une chance.
En ce qui concerne la volatilité que vous évoquez, force est de constater que cette gabegie va l’instaurer dans un marché qui en était jusque ici à peu près épargné.
Quand à ce que je ferais de mon argent, eh bien comme tout le monde, je deviendrais un bon gros consommateur matérialiste.
D’un point de vue plus philosophique, je pense que nos élites et les lobies qui leur tiennent affectueusement la main vont mettre un terme au concept de l’investisseur particulier, que ce soit en bourse, en immo où je ne sais quoi.
La prime à la débrouillardise c’est fini, place aux gros poissons.
Il ne vous restera plus bientôt qu’à afficher sur votre excellent blog le taux du livret A.
Les épargnants n’aiment pas encore la bourse, mais le PER est en train de les y convertir.
Un PER plutôt qu’un studio.
Oui, je suis d’accord. Attendons tout de même le prochain krach pour tester les nerfs de néo boursiers.
Peut-être. Mais ce n’est ni certain, ni souhaitable. Une hausse généralisée des prix de l’immobilier et des loyers, fac à une population de locataires ou d’accédants de plus en plus désargentée (l’augmentation des salaires est loin de suivre celle de l’inflation, et il va bien falloir payer plus d’impôts pour rembourser la dette du Covid…), entraînerait inévitablement l’augmentation des impayés (déjà perceptible), des expulsions (et quand on constate déjà que de très nombreux préfets refusent d’accorder le concours de la forces publique pour faire exécuter les jugements d’expulsion, et se permettent de diviser par deux l’indemnité dûe au bailleur…) et surtout une fronde sociale type ‘gilets jaunes du logement’ qu’aucun gouvernement ne peut se permettre: d’où un probable nouveau tour de vis contre les ‘méchants bailleurs privés’ à base de permis de louer et d’encadrement des loyers renforcés, d’augmentation de la taxe foncière sur les ‘rentiers de l’immo locatif’ etc.
Quand on en est à espérer une hausse des prix de l’immobilier pour compenser une explosion des charges et un effondrement à venir du rendement locatif, ce qui revient à changer un ‘investissement d’usage et de rendement’ en un ‘investissement de plus-value’, une petite lumière rouge devrait s’allumer dans la tête de tout investisseur lucide, pour l’avertir que l’on n’est plus très loin d’un marché spéculatif.
Tout cela est, selon moi, extrêmement malsain.
On peut penser à priori comme vous le dites Guillaume.
Mais comme il est très probable que dans les prochaines années l’immobilier globalement va baisser pour toute les raisons que certains de vos lecteurs ont largement développé sur votre site dont notamment la remontée des taux d’emprunt, il va de soi que le locatif, tous classements confondus mais surtout les F et E (les G on en parle pas, ils fermeront si pas de travaux), baissera aussi.
Puis quand le marché se stabilisera, ce sera au tour des D de baisser.
A dom
J’ai peine à croire qu’avec les travaux dont vous faites la description, que vous soyez en G ou même F ???
J’ai fais à peu près les mêmes travaux dans une maison de 150m2 en 2000 et le DPE de janvier dernier m’a classé en D !
Changez de diag.
Mais si je vous assure! et je redis que s’agissant d’un studio il semble qu’on est spécialement défavorisés du fait de la petite surface qui contient autant d’électroménager qu’un appartement ou maison: avec lumières dans l’entrée, dans la pièce principale au plafond, lampe de chevet, de bureau, télé, radiateur + la kitchenette et son four, plaques, lave-linge et chauffe-eau! tout ça dans 21m2.
(et j’ai eu 2 diagnostiqueurs différents à 8 ans d’intervalle avec « G »); là j’obtiens 434kWh/m2/an… au 3ème étage d’un petit immeuble et ce seraient les murs de façades les plus responsables (49% de déperdition).
Une pompe à chaleur air/air est suggérée (comment, sur une façade sans balcons, à 2 pas des Invalides.. »pouvant nécessiter une autorisation d’urbanisme »!) et avant que la copro. réagisse…
Quant à ma R.P. de famille du 18ème s. dans village médiéval: chaudière au fioul « à haute performance énergétique » changée à crédit il y a 5 ans (pas de gaz en haute Provence), même si je rénovais les 3 cheminées avec inserts (30.000€ min.) ça ne suffirait pas pour 200m2 sur 3 étages (combles parfaitement réaménagés fin des années 90) et surtout si je passais les 10 principales fenêtres en double ou triple vitrage, le problème du salpêtre déjà menaçant deviendrait généralisé…
Il va bien falloir faire des arbitrages mais pas la totale = impossible (sans parler de la voiture à changer bientôt!).
« … du fait de la petite surface qui contient autant d’électroménager qu’un appartement ou maison: avec lumières dans l’entrée, dans la pièce principale au plafond, lampe de chevet, de bureau, télé, radiateur + la kitchenette et son four, plaques, lave-linge et chauffe-eau! tout ça dans 21m2. »
Oui mais comme dit la pub, « ça c’était avant! » quand le diag se calculait en fonction des consommations de la maison ou de l’appart. Maintenant ce sont des critères intrinsèques a l’immeuble tels l’isolation, double vitrage, VMV, etc …
Sur une petite surface, je plussoie Dom, on obtient souvent la moitié de la consommation pour l’eau chaude, le lave linge, la lumière et le reste,l’isolation n’entre plus du tout en compte pou cette moitié la.
Par ailleurs vous imagine que la VMC aspire l’ai intérieur, et sans double flux, 25% à 40% du chauffage va dans les nuages. Si le studio est au RdC ou au dernier étage,c’est la cata.
S’agissant de la VMC, c’est mal comprendre le principe !!! Certes une partie de la chaleur part avec le flux aspirant dans une simple flux mais chauffer un air humide donc non renouvelé par la VMC, outre le confort et la qualité de l’air qui en pâtissent, demande/ incite beaucoup plus d’énergie que de chauffer de l’air plus sec !
Le meilleur rapport qualité (de l’air intérieur) prix est une VMC hygro et l’idéal est une double flux hygro mais bien plus cher à l’achat et à la mise en œuvre
https://www.l-assecheur.fr/humidite-consommation-energetique/
Je comprends très bien le principede la VMC, merci, je rappelle que le double flux n’est pas une option pour un studio, et je constate que j’ai des studios ou la part qui s’en va par la VMC est de 40% selon le calcul.
C’est le logiciel gouvernemental qui calcule cela. JE comprends parfaitement la VMC et je ne comprends pas du tout le logiciel gouvernemental.
A 40% dans untel studio on doit avoir les cheveux qui s’envolent.
Merci de rappeler que la VMC double flux si elle pouvait être installée dans un studio (c’est impossible, il faut que quelqu’un le dise au ministre), c’est le prix de presque 1 an de loyer. Ou va t’on?
Si vous avez compris la différence entre chauffer de l’air humide et de l’air sec vous ne pouvez pas écrire cela:
« vous imaginez que la VMC aspire l’ai intérieur, et sans double flux, 25% à 40% du chauffage va dans les nuages. »
Par ailleurs installer une double flux dans un studio d’un immeuble est (quasiment) impossible pour de simples raisons techniques. En effet avec une double flux il faut « réinjecter » l’air échangé avec le flux d’air chaud sortant par des gaines qui passeraient par des combles ou par des cloisons donc très difficile sauf si le studio est au dernier étage et qu’il y a des combles.
Non Monsieur, il y a plsuieurs raisons, pas juste une, et je les ai deja écrites plusieurs fois, et il ne devait même pas y avoir de débat su les doubles flux dans un studio, c’est du temps de perdu, alors quand le diagnostiqueur me dit et m’écris que je devrais mettre une double flux et que le locataire me dis, pourquoi vous ne le faites pas, je pense qu’on frise le summum du stupide;
Non Monsieur, il y a plusieurs raisons, pas juste une, et je les ai deja écrites plusieurs fois, et il ne devait même pas y avoir de débat sur les doubles flux dans un studio, c’est du temps de perdu, alors quand le diagnostiqueur me dit et m’écris que je devrais mettre une double flux et que le locataire me dis, pourquoi vous ne le faites pas, je pense qu’on frise le summum du stupide;
personne ne mettra jamais une VMC double flux dans un studio même sous les combles, parce que payer 12 loyers rien que pour cela, sans avoir rien fait de l’isolation ni du reste, ca n’a pas le début du début d’une logique, il faut juste oublier
Les diags nouvelle formule sont très désavantageux pour les petites surfaces.
A mon avis, on peut donc très bien avoir un studio en E et une maison avec les mêmes équipements et isolations, en D.
Tiens donc, d’où tenez vous ça ????
De mon diagnostiqueur
Lui aussi votre diag , il raisonne semble t-il, sur l’ancien principe du diagnostic.
C’est encore une fake, ou une croyance populaire
Non je vous l’assure. D’après lui avec les mêmes équipements et isolations, les petites surfaces sont pénalisées pour leur DPE.
Tout à fait, on pourrait schématiser ainsi :
Nombre d’appareils ménager divisés par la surface = x
Forcément pour un studio ça fait mal
Quand je pense qu’on a pu pondre un truc pareil à grand renfort d’expert, de commissions, de conférence, et que des diagnostiqueurs agrées de père en fils depuis 2022 applique ça à la lettre…
Ça laisse rêveur.
Forcément
J’ai dans le meme immeubles un studio en F, un en E et un en G, équipé de manière totalement identiques,isolé de la meme manière (pratiquement rien) doubles vitrages sur fenêtre pvc donc je confirme.
C’est sur qu’un cumulus de 150 litres n’a pas le meme impact dans un studio de 23m2 que dans un studio de 16 m2 et la position ente deux étages donne un bien meilleur résultat
Concernant la position c’est logique puisque si vous un logement chauffé au dessus, au dessous voire sur les cotés, vous allez consommer beaucoup moins d’énergie en chauffage. Mais le cumulus en 150l qu’il soit pour un 16m2 ou 23m2 , l’impact est négligeable puisque c’est la consommation d’eau chaude qui impacte la facture (donc on reviendrait sur l’ancien diag) ou alors le logiciel intégrerait le fait que dans 16m² une seule personne y vivrait et en 23m² ce serait pour deux personnes. Dans ce cas ce serait de la pure spéculation, sans aucun fondement physique.
A mon avis c’est plus simple que ça: pour la même consommation du cumulus, le chauffage est d’un tiers de moins pour un 16m2 donc les dépenses ‘fixes et non modulables par l’isolation sont plus importantes.
Du seul fait d’avoir un cumulus je suis deja très mauvais
je confirme. Juste du fait du cumulus (normal), j’ai dans un ensemble immobilier que je possède deux petits apparts en E, un T3 en D et un T4/5 en C. Le diagnostiqueur a confirmé. Il faut mettre un ballon de type PAC pour régler le problème.
Combien de fois faudra t-il vous répéter que, avec le nouveau DPE, ce ne sont pas les consommations qui définissent le classement mais les caractéristiques intrinsèques du logement.
Vous raisonnez avec l’ancien diag d’avant octobre 2021 !
Evidemment quenon puisque le diagnostiqueur fait des hypothèses mais aucune mesure et puisqu’il ne peut pas avoir toutes les caractéristiques réelles du logement. Un vrai diagnostic,ca ne se fait pas en 20 minutes à 150€
Pa ailleurs ca n’est pas le sujet; même avec des caractéristiques intrinsèques, deux studios identiques n’ont pas la même consommation
Surtout entre une mamie qui chauffe à 24 ou 25° et un étudiant qui se contente d’un 18°.
Le diagnostiqueur ne fait pas d’hypothèses, il constate, mesure déduit, écoute, … bref il n’entre dans sa base de données que des éléments factuels.
Je viens de faire faire un DPE il y a un mois à peine, j’ai assisté à tous les éléments et relevés et posé toutes les questions nécessaires à la compréhension du système. D’abords, le diag. n’a pas la main sur les résultats, il ne fait que saisir des infos et c’est uniquement à la fin que le logiciel crache son alphabet. Jamais le diag n’a fait d’hypothèses, des projections oui comme définir l’épaisseur de l’isolation à partir des tapées de fenêtres ou portes extérieures, sonder les cloisons, le test du briquet pour voir si les doubles vitrages contiennent de l’argon, etc.
Il m’a demandé quel type de matériaux constituait le bâti, l’année d’installation de la chaudière, …
Et SURPRISE ma maison est sorti en D alors qu’avec tout ce qu’on entend, je m’attendais au mieux à un E mais tablait plutôt sur un F —> maison de 1960 en briques avec cloison en vide d’air en briques de 35 et doubles vitrages installés en 2000 avec isolation des combles en 30 cm environ.
Sinon y’a qu’a condamner tous les re-de-chaussée et les derniers étages comme non louables
@ CASTEL
Désolé de vous contredire mais vous prenez la part des logements HLM par rapport à l’ensemble des logements.
En ne prenant que les logements loués, les logements HLM représentent 17 % et les bailleurs privés 23 %.
Cela fait 42,5 % pour les HLM en 2021. Et ce pourcentage augmente tous les ans …
https://www.insee.fr/fr/statistiques/5761272
Quand à la part des logements HLM en Europe, la France est championne :
« La France est le seul pays européen à mobiliser massivement l’épargne réglementée au
profit du financement du logement social »
« La part du parc social se situe à 17 % en France (contre 3 % en Allemagne) et la France
est le pays présentant le plus grand nombre de logements sociaux en Europe (avant le
Royaume-Uni et les Pays-Bas) » :
https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/2020-09/Eclairages22_WEB_VF.pdf
Alors oui, je crois qu’il y a trop de logements sociaux en France, que cela casse le marché locatif et qu’in fine les locataires sont les grands perdants. Et enfin que j’ai pu constater une collusion entre les sociétés HLM et les décisions politiques à tous les échelons, pour des intérêts économiques et électoraux, sur le dos des bailleurs privés, en particulier, et in fine sur celui des français, en général.
C’est vous qui vous exprimez mal et on a déja corrigé, merci de lire.
Quand a la part de hlm, merci de relire et de me dire ou je prone plus de hlm.
Je suis un bailleur particulier et je défends les bailleurs particulier, pas les machins technocratiques qui bouffent notre argent.
Intéresse vous plutot a l’énormité des sommes en jeu selon votre vision, et leu impossibilité, merci d’avance.
Quand je dis « le parc locatif public représente déjà 50 % de tous le parc locatif français » et que vous me répondez « Le parc locatif social, c’est 15,6% du total et pas 50% », il me semble que c’est plutôt vous qui vous exprimez mal.
Mais vous avez corrigé votre erreur et le parc HLM étant à 42,5 % actuellement, je n’étais pas exact non plus … pour le moment.
Bonjour,
Je suis propriétaire de plusieurs appartements (3 en location + le notre) dans une ancienne maison bourgeoise de 1829 et, vous l’imaginez bien rénover une bâtisse ancienne n’est pas aisé lorsque l’on veut garder l’aspect « historique »…
Par exemple :
Les simples vitrages sont d’époque, avec toutes les déformations qui font leur charme et que je voudrais garder. Seulement pour des menuiseries cintrées en bois en double vitrage « classique », j’ai un devis à 52 000 €, si je veux du double vitrage avec déformation c’est 14 000€ de plus (vitrages Saint-Just). Vous me direz que je pourrais mettre des doubles fenêtres mais les boiseries intérieures seraient détruites. En réalisant cette opération le classement serait mieux mais insuffisant pour changer le chassement de manière significative.
Les logements sont chauffés au gaz collectif, limité à 19°.
Malgré un salaire et les loyers, les aides sont insuffisantes pour me permettre d’envisager faire des travaux….
Faites classer votre maison bourgeoise en monument historique classé ou inscrit à l’inventaire en application du code du patrimoine et vous serez exonérer de DPE
Merci pour l’info, je vais me renseigner. Bonne journée
Cette loi appelée pompeusement « climat et résilience » est honteuse. La France est loin d’être le pays le plus polluant. Quand au CO2 ce n’est en aucun cas un polluant et son effet de serre est négligeable pour tout un tas de raisons que je ne vais pas développer ici.
Pour en revenir au sujet, je suis propriétaire d’un appartement de 75 m2 actuellement loué et pour lequel j’ai fait faire le DPE car j’ai l’intention de le vendre. Résultat : classé F. Le diagnostic et ses recommandations d’amélioration sont totalement burlesques. La dépense de chauffage pour ce logement très ensoleillé et chauffé avec une pompe à chaleur est de 400 euros annuel pour avoir 20° ! Comment peut-il être classé F ?
La personne évalue l’isolation des murs au pifomètre mais en prenant la plus faible épaisseur possible, ou alors il faudrait lui fournir une facture de l’isolant. conséquence il faudrait refaire toute l’isolation intérieure et la déco … pauvres fous !
La pompe à chaleur très performante devrait être changée pour une pompe à chaleur non réversible … ah bon ? Et cerise sur le gâteau, le cumulus devrait être changé pour un système thermodynamique … comme ça le locataire aura bien froid dans les WC …
Tout cela est complètement aberrant et n’a rien à voir avec l’écologie, car détruire tout pour refaire inutilement est tout sauf écologique.
Le dispositif Maprimerenov ( éligible depuis peu aux propriétaires bailleurs depuis peu) aurait pu être une bonne solution mais les critères liés aux revenus du bailleur ( le fameux revenu fiscal de référence ) sont beaucoup trop bas …
Quelqu’un sait-il quels sont les règles utilisées dans ce fameux logiciel DPE ?
Si on veut optimiser sa rénovation, il faut déjà commencer par décortiquer le logiciel et étudier ce qui peut faire gagner le plus à moindre coût.
J’essaye de contacter des diagnostiqueurs et des entreprises pour conseiller les adhérents UNPI de ma région mais c’est très difficile : le programme des diags n’est pas toujours cohérent + les entreprises sont débordées.
Je voudrai avoir l’étude de toutes les modifications possibles et les gains correspondant de DPE.
Les diagnostiqueurs n’ont aucun prise sur le logiciel, ils ne peuvent que remonter des incohérences et des difficultés. Ils entrent les données dont ils prennent connaissances mais n’ont pas de possibilité de croire sur parole le bailleur, donc utilisent en général la valeur la plus défavorable en cas d’absence de preuve écrite (facture essentiellement)
De mémoire il existe sur le net un document de 200 pages concernant le logiciel, mais vous ne fere pas changer le logiciel juste avant des élections sauf pour une raison exceptionnelle 🙂
Le but ne serait pas de changer le logiciel (bien qu’il ait surement beaucoup de défauts) mais plutôt de faire connaître toutes les possibilités d’améliorer son DPE avec des travaux ciblés.
Aucune pour un studio au RdC ou au dernier étage. Gains chers et peu gratifiants (F et G en E) sauf ITE
@Patrick D, vous dites : » Le but ne serait pas de changer le logiciel (bien qu’il ait surement beaucoup de défauts) mais plutôt de faire connaître toutes les possibilités d’améliorer son DPE avec des travaux ciblés »
Je suis souvent d’accord avec vous, mais là pas du tout
OUI il faut revoir entièrement ce nouveau DPE.
Tous les commentaires sur le sujet pointent les incohérences et les non sens qui condamneront à tord bons nombres de biens ; ensuite connaître les possibilités de l’améliorer avec des travaux ciblés.
Répondre
Faire changer le logiciel est hors de portée des petits propriétaires. Savoir comment il fonctionne pour l’exploiter au maximum est un objectif plus raisonnable.
Bien sûr qu’il faudrait revoir ce DPE, même s’il s’agit d’une version déjà refaite par l’état. Il faudrait aussi trouver un compromis acceptable entre l’écologie et l’état actuel de l’immobilier en France, et ne pénaliser ni les propriétaires, ni les locataires.
Mais cela est au dessus de mes forces.
Alors je me limite à aider les petits bailleurs avec les éléments que j’ai. Mais j’espère quand même.
Je sais que les réformes vont mettre bientôt une grosse claque au marché locatif. Cela ne fera pas reculer les politiques, mais les difficultés des locataires surement.
Cette loi est inapplicable, et vous voulez aider à l’appliquer?
Je rêve.
Laisse les politiques se planter…
Ils veulent dominer la finance, stopper le nucléaire, mettre des éoliennes partout, arrêter le charbon, interdire le moteur a essence d’ici 10ans, faire le bien universel, stopper la pauvreté en six mois, ils sont impayables (mes nous coutent des fortunes)
Je ne veux pas aider à appliquer cette loi. Mais je ne peux pas rester sans bouger quand des bailleurs vont être dans une impasse totale … ce qui peut être perçu comme une aide à appliquer la loi !
Mais si je devais attendre que les politiques deviennent intelligents pour aider leurs victimes, je ne le ferai jamais non plus.
Les sociétés hlm disent qu’elles ne pourront pas rénover à temps. Donc opportunité pour le parc privé https://www.bfmtv.com/immobilier/renovation-travaux/les-offices-hlm-reclament-de-l-aide-face-au-gouffre-financier-des-renovations-energetiques_AV-202202140183.html
Merci Cyril
LEs HLM ne disent rien d’autre que ce que je prétends depuis plusieurs mois, et ils oublient de dire parce que ce ne serait pas très clean qu’ils vont avoir plus de G et de F que ce que le gouvernement estime, en outre ils veulent pointer les bailleurs privés qui eux bénéficieraient de largesses.
On voit deja venir les coups bas malheureusement et eux a priori, sauf si c’est la droite qui passe, ont les oreilles des décideurs.
Personne ne sortira du bois avant le résultat des législatives.
Les sociétés HLM crient au loup pour obtenir plus d’aides. Bien sur qu’elles n’y arriveront pas mais elles y arriveront quand même beaucoup mieux que les bailleurs privés. Au pire, elles se mettent en cessation de paiement et l’état paye les dettes. Je l’ai déjà vu sur Angoulême.
Sur Angoulême vous ne feriez pas référence par hasard à la période Jean Michel Boucheron ???
Mr Boucheron a laissé la ville plus qu’endettée, c’est sûr.
Mais je vous parle plutôt d’une période plus récente avec un architecte des BDF très excessif, avec des « récupérations de dettes » de sociétés HLM avec l’argent du contribuable, avec une chasse aux sorcières sur les logements indécents et beaucoup d’abus et d’incompétences.
Pour les bailleurs d’Angoulême, la vis n’a pas été facile dernièrement.
Je pense que les 3/4 des propriétaires n’ont pas même encore pris connaissance des nouvelles mesures du DPE… Or c’est clair qu’il s’agit d’une impasse pour la grande majorité:
Encore une fois dans mon cas ce studio en plein Paris 7ème, dans un excellent immeuble 19è s. entièrement rénové vers 2005 (toiture, canalisations..) aboutit à « G » malgré le double-vitrage, et impossibilité de modifier le chauffage électrique par une PAC extérieure (façade sans balcons) ou d’isoler par l’extérieur (« autorisation d’urbanisme » -aux Invalides?..)
Quant à ma R.P. en petite montagne, construite au 18è s. avec des murs en pierres apparentes épais, où la génération précédente avait installé le chauffage -à la place des 3 cheminées insuffisantes qu’il faudrait modifier avec des inserts (30 à 40.000€), et où les 10 à 15 fenêtres / fenestrons ne peuvent se modifier à l’identique en double-vitrage (même avec 50.000€ minimum, et de plus les risques de salpêtre seraient définitifs).
Les locataires n’auront plus assez d’options si on doit sortir ces appartements du parc actuel déjà insuffisant ! La ministre Wargon n’a pas l’air de comprendre de quoi il s’agit: elle semble satisfaite à l’idée qu’un million déjà ont procédé aux modifications demandées: j’ai du mal à comprendre; s’agit-il de certains riches propriétaires qui peuvent se le permettre? Mais les autres? Perso. avec une retraite basse et déjà bcp d’impôts fonciers et de charges d’entretien courant, je ne vois pas… (et si je revends ce studio, le voisin intéressé ne fera pas les travaux pour loger un de ses enfants! juste je perdrai une baisse de prix conséquente dans l’affaire…)
C’est une impasse, il n’y a rien a rajouter.
Bonjour,
Avez vous vu la dernière publicité télé de la « centrale des SCPI » ?
Pour convaincre les investisseurs d’aller chez eux, on vous fait la liste de toutes les contraintes et contrariétés possibles quand on est propriétaire en direct.
Pour le moment ils n’ont pas cité la DPE.
Il faut reconnaitre, que devenir propriétaire bailleur, avec le sentiment de satisfaction de posséder un bien matériel palpable, commence à devenir un vrai casse tête !!
NB : vous savez qu’il existe des pays où le locataire qui ne paye pas est viré en 4 jours ? Plus besoin de « dossier »
Ce n’est pas le sujet de l’article, mais fait partie d’un ensemble.
Bonjour Mr Bonnetouche
Vous auriez le lien vers cette publicité ?
Je ne la vois pas sur leur site.
Ça tourne sur BFM business, surtout avant et après l’émission consacrée à l’immobilier.
https://www.youtube.com/watch?v=CCKkllIYryc
Bravo !
@julien bonnetouche
Et en plus ça fait du bien d’en parler avec une communauté qui a les même problèmes
Bonjour Patrick, je l’ai vue à la télé sur BFM business je crois.
Oui c’est ça!……après cette pub on se demande si on est c– ou demeuré d’avoir des biens en location!
Peut-être les deux…… surtout après la loi « lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience » d’aout 2021
OK Merci adnstep et Julien
Si on se base sur l’analyse du parc de logements par classe de consommation énergétique publié par le ministère de la transition écologique en septembre 2020, on peut voir que 64% des logements de moins de 30m2 ont un DPE de E,F ou G contre 40% pour les logements de plus de 30m2 (sachant que beaucoup de logements ont vu depuis une dégradation de leur note)
Clairement, la définition même du DPE rend quasi impossible d’avoir un score de C, B ou A pour les petites surfaces. Il y a évidemment une logique de meilleure absorption de la consommation minimum avec l’augmentation de la surface d’un logement. Pourtant, ces logements (studio, T1, T1bis ou petit T2) ont une utilité pour loger des étudiants, des alternants ou des jeunes actifs dans les villes et qui ne veulent pas vivre nécessairement en colocation.
Pensez vous que le gouvernement va se rendre compte des enjeux de maintenir une éventuelle interdiction de louer les biens avec des DPE de E à l’avenir (2034)?
J’ai fait faire des DPE sur des studios. Ils sortent avec une note de E. La seule solution pour passer à une note de D serait la mise en place d’un système de pompe à chaleur pour le chauffage car les autres actions ont un impact plus marginal. J’ai du mal à concevoir l’intérêt final de modifier tout un logement pour passer sur ce type de système.
A ce stade, avec une note de E, je me dis qu’il est urgent de ne rien faire…
@Imperarori
Bonjour,
Je reviens sur ceci : « . Il y a évidemment une logique de meilleure absorption de la consommation minimum avec l’augmentation de la surface d’un logement. »
Je vous avoue ne pas bien saisir cette logique.
Si je raisonne simplement, et d’un point de vue purement écologique, plus ma surface est petite, moins je rejette non ?
Plus la surface est petite plus le cout du micro-onde, du lave linge et du reste (fer à repasser, télé, ordinateur) compte en proportion.
On ne met pas quatre lave-linge dans un quatre pièces
Oui, c’est exactement mon point. Ces petites surfaces ont malgré tout une réelle utilité pour du logement étudiant (certains ne veulent pas faire de colocation) ou pour de jeunes actifs ou d’autres qui veulent un pied a terre pour des déplacements réguliers. Je pense que le problème.m vient de la définition même du DPE qui s’applique sans distinction de » classes de superficie » des logements.
Attendre d’entendre les cris du CROUS, des entités qui gèrent les logements des étudiants des grandes écoles, et les résidences étudiantes, et aussi les ephad, incluant les ephad publics, ils seront plus efficaces qu’aucun d’entre nous.
En passant nous n’avons pas a nous justifier de l’existence de studios, ce serait un comble.
En revanche, les politiques de tous genres ont bien à se justifier de leurs nombreuses incompétences et de leurs soumissions fautives aux ayatollah écologistes
Mais non les conso du mico ondes, du fer à repasser, nombre de lessives, … dépendent essentiellement du nombre d’occupants du logement.
CITATION =Si on se base sur l’analyse du parc de logements par classe de consommation énergétique publié par le ministère de la transition écologique en septembre 2020, on peut voir que 64% des logements de moins de 30m2 ont un DPE de E,F ou G
REPONSE =Ce sont de vieux chiffres sortis avec un mode de mesure inexistant et basé sur une méthode honteuse et inadaptée, attende vous a voir ce chiffre très fortement augmenté, d’autant que avec cette méthode, de nombreux logements affichaient un dpe vierge.
On ne peut pas baser une politique qui engage pour 20 ans sur ces chiffres honteux, le ministère aurait mieux fait de f… sa g…
Je suis tout a fait d’accord qu’avec le nouveau DPE ce sera même pire. Je base juste mon raisonnement sur des chiffres disponibles. Cependant, rien qu’avec ce niveau, on voit déjà qu’il y a un problème!
64% c’est avec l’ancienne manière de calculer le classement DPE (en 2020!).
Tous ces gens insatisfaits devraient faire refaire leur DPE avec les nouvelles techniques SANS PRISE EN COMPTE des factures de leur consommation et beaucoup s’ils sont suffisamment isolés devraient se retrouver en D.
Malheureusement je ne pense pas. Les petites surfaces, même isolées, voient une note identique ou dégradée….
Mais qu’est ce que vous avez (de scientifique!) avec les petites surfaces ?
La note du DPE est basée sur une consommation par M2. Ainsi le calcul pour les petites surfaces ont un dénominateur faible alors que le numérateur dépend notamment d’une part de consommation fixe à tous les logements : un chauffage, l’eau chaude,… Des logements de 20m2 ou 40m2 auront toujours une salle de bain mais le calcul sera plus profitable à la note DPE du 40m2.
Non, non et non, le DPE n’est PLUS calculé sur les consommations !!!!
En revanche après le calcul une fourchette d’estimation des consommations est fournie mais ce n’est qu’une estimation.
https://www.lenergietoutcompris.fr/actualites-conseils/nouveau-dpe-la-version-corrigee-entrera-en-vigueur-le-1er-novembre
Je pense que vous ne comprenez pas mon propos. Je ne parle pas de consommation réelle mais de consommation standard en fonction du nombre d’habitants et autres paramètres. On arrive d’ailleurs souve t z des consommations surestimes. Dans tous les cas, ces consommations varient peu avec la superficie d’où l’impact sur le calcul du ratio.
On s’en fiche!
Le sujet c’est le calcul du classement DPE.
Celui-ci se fait désormais sur des critères techniques et factuels et donc indépendants de la surface du logement.
C’est là où je ne suis pas d’accord. On ne s’en fiche pas car désormais cela détermine la possibilité ou non de louer un bien. Et surtout ce n’est pas du tout indépendant de la taille du logement puisque c’est un ratio par M2! C’est tout le problème. Le numérateur dépend peu de la superficie mais le
dénominateur est la superficie ! Avec ce calcul stupide il est quasi impossible d’avoir une note correcte pour un logement de 20m2
Un ratio par M2 ???
Vous n’êtes pas par hasard du style à faire des nœuds à vos chaussures !!!
Quand je dis on s’en fiche, c’est de « la consommation standard en fonction du nombre d’habitant » puisque la consommation n’intervient pas dans la détermination du coefficient DPE ! Combien de fois faut-il vous le dire ?
Pas sûr de comprendre votre remarque sur les chaussures 😉 dans tous les cas, je maintiens que la note DPE est basée sur un ratio par M2. C’est donc fortement biaisé par la superficie. C’est tout.
Proprietaire bailleur ds une petite résidence de 1990 d’un appartement de 60 m2, avec un DPE E, avant la nouvelle formule, je ne sais pas ce que je vais faire….attendre 2032? Vendre ? L ‘appartement est au 3eme étage, ss les toits, double vitrage, chauffage électrique…pour effectuer des travaux ( sans certitude de diminution du DPE), il faut l ‘accord de ts les propriétaires.. les autres propriétaires bailleurs ne se sentent pas concernés pour le moment (ont un ancien DPE D )et les propriétaires résidents non plus bien sur…certains ont des difficultés pour payer leurs charges, jamais il n ‘y aura accord de ts les résidents pour effectuer d’abord le diagnostic global estimé à 8000 euros et pour faire des travaux….
La conseillère SURE m ‘a souhaité « bon courage »!!!!
Le conseiller SURE n’est ni un politique ni un technique, il/elle manipule des abstractions et dans deux ans il/elle fera autre chose.
C’est quand même nous qui payons ça aussi
Avant toute décision engageante faites donc refaire votre DPE avec le nouveau logiciel !!!
Dans tous ces diagnostics obligatoires pour vendre ou louer un bien, je m’étonnes qu’il n’y en ait pas encore un sur la luminosité.
Lors d’un achat immobilier, la luminosité figure parmi les critères de décision les plus importants. Il faudrait donc un diagnostic qui renseigne les futurs acheteurs/locataires à la fois sur la luminosité et l’ensoleillement.
Bonne idée, non ? 😁😁😁
A mon avis l’isolation phonique serait plus pertinente …
Tout à fait. Il faudrait aussi ajouter un diagnostic phonique.
D’ailleurs, quand j’ai vendu mon appartement à Vanves, j’ai mesuré les dB avec une appli sur mon smartphone de façon à avoir un bon argument à donner aux acheteurs (« au maximum, le bruit d’une conversation ! »)
Idées lumineuses…..un poste dans la haute administration(écologique) va vous être proposée!!!!
pardon: proposé
J’ai oublié le diagnostic « Exposition aux ondes électromagnétiques ».
C’est bon vous êtes recruté 👍😄
La dernière de nos gouvernants : » il est désormais obligatoire d’indiquer dans le bail le montant des dépenses théoriques annuelles d’énergie. Il est pour cela nécessaire de préciser l’année de référence des prix de l’énergie utilisée pour établir cette estimation. » »Par ailleurs, une information complémentaire est désormais obligatoire pour les logements classés F et G. Pour ces logements, il doit en effet être précisé dans le bail que la consommation énergétique du logement ne devra pas excéder, à partir de 2028, le seuil de consommation correspondant à l’étiquette E. » (source locservice.fr). Le délire continue.
Les dépenses théoriques estimées (dans une tranche – +) sont indiquées sur le DPE.
Et comme le DPE est joint au bail ….
On en arrive si on met tout à des contrats de 150 pages, une absurdité sans nom
Y’a tellement de documents joints au bail, lequel fait selon la vue stupide de nos dirigeants pres de 39 pages que eux mêmes se ridiculisent quand ils parlent d’économies
On vient pour la seconde fois de revenir à l’engagement de caution manuscrit, on rêve…
Par ailleurs pourquoi un diag DPE ait plus d’un quinzaine de pages? Nos dirigeants sont inconséquents
« J’habite en France et la France …. »
Vous connaissez la chanson.
J’ajoute pour en remettre une couche que l’expession de la dépense énergétique en euros, c’est une vaste c. Certains pensent même que c’est ça qui est désormais ‘opposable’, et les politiques ne sont pas loin de le faire croire en obligeant à l’exprimer ainsi.
Marie Coeurderoi, qui se félicitait il y a quelques mois de cette magnifique opération de rénovation energetique, semble avoir compris le noeud du problème :
https://www.bfmtv.com/immobilier/renovation-travaux/sous-estime-le-nombre-de-passoires-thermique-est-une-bombe-a-retardement-pour-l-immobilier_AV-202202180294.html
Oui, c’est à peu près ce que disent tous les commentateurs de ce blog depuis le début.
Cependant, il faudra attendre que tous les anciens DPE (sur la base des consommations) soient refaits pour avoir une estimation plus précise du nombre de passoires thermiques comme « ils » disent.
… cela représente 160 milliards d’euros à mobiliser dans les 5 prochaines années. Les 2 milliards d’euros de budget de la principale aide à la rénovation MaPrimeRénov’ ne suffiront sûrement pas…
La journaliste me fait peur, Elle n’a même pas compris l’énormité de la somme calculée au rabais en terme de logements (4 millions), de montant, et de masse de travailleurs
INAPTOCRATIE : nom, féminin
Se dit d’un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux mêmes, ou a réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle.
Jean D’Ormesson
rappel :
INAPTOCRATIE : nom, féminin
Se dit d’un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux mêmes, ou a réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle.
Jean D’Ormesson
Mouai. On a les dirigeants qu’on mérite.
on veut de la libre entreprise avec des retraites copieuses, de grosses indemnités chomage, la santé gratuite, l’enseignement gratuit, 120% d’un génération avec le bac, de l’écologie, pas de nucléaire, pas de gaz, pas de charbon, pas de pétrole, pas d’éolienne pas de gaz de schiste, par de mine de fer, pas de mine de plomb, pas de mine d’étain, pas d’usine, pas de supermarché, pas de parc,bref on est pret à voter pour tous ceux qui nous disent moi je sais faire
Voilà pourquoi je m’appelle Anticrédule !!! 😁😂
@CASTEL
Et qui ne sauront pas faire. Si nous nous le savons comment se fait-il qu’eux non ? La soif du pouvoir les conduit-ils à un aveuglement feint ? Et donc en occultant volontairement les réels problèmes
avec quel agent, quels artisans? C’est impossible, même si vous vous savez, vous ne pouvez pas
C’est comme construire une centrale nucléaie en deux ans
Et l’IFI dans toute cette histoire ?
Compte tenu du nouveau DPE de juillet 2021, compte tenu de la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face a ses effets… quelles valeurs données à nos biens n’ayant pas encore subis… bénéficiés… de travaux de rénovation au 31 décembre 2021 ?
Faut-il appliquer une décote et de quel ordre ?
Ceci supposant faire plaisir et être en accord avec le contrôleur ou inspecteur des finances qui examinera la déclaration hi-fi
Qui évalue les biens déclarés sur le formulaire n°2042-IFI ?
Il me semble logique qu’un bien classé G et non-louable soit décoté (Décote : diminution de la valeur de quelque chose 🙂).
Oui il faut en profiter puisque pour une fois le gouvernement nous donne les moyens légaux de moins payer!
Aucune décote, il n’y a la aucun problème d’ifi, juste un potentiel problème éventuel de dévalorisation. Aucun inspecteur des impôts n’attend de vous que vous lui fassiez ‘plaisir ‘, vous vous trompez
@CASTEL : J’attends juste de ne pas déclencher un contrôle ….
Sauf erreur le ma part la valeur de l’IFI doit correspondre à la valeur des biens au 31/12/2021 (s’il devait y avoir vente, autrement dit valeur du marché). Or j’ai cru comprendre qu’un bien déclassé G par exemple n’a plus la même valeur au 31/12/21 qu’au 37/12/20
CITATION = Or j’ai cru comprendre qu’un bien déclassé G par exemple n’a plus la même valeur au 31/12/21 qu’au 37/12/20
rEPONSE = Bah euh non, il n’y a rien à croire, mais tout à vérifier
Vous voulez faire une décote alors qu’il faut faire une estimation, je répète qu’il ne s’agit aucunement d’un problème d’ifi, vous mélangez tout
@CASTEL Merci pour votre réponse
Dommage qu’elle soit un rien condescendante
C’est juste qu’il est inutile de reprocher ou faire semblant de reprocher qqchose aux impôts qui ne les concerne pas, c’est contre-productif pour tout le monde, vous inclus, vous alle dans le mur
@CASTEL
Pourquoi cette attaque et colère disproportionnées ?
Inutile de me répondre, nos échanges s’arrêteront là
PS : pour info : « vous alle dans le mur » s’écrit en réalité « vous allez….. »
La part des passoires énergétiques mises en vente a doublé sur Bien’Ici
Basile Delacorne, BatiActu, le 28/02/2022
Le marché prend progressivement conscience du durcissement de la réglementation concernant la location des passoires énergétiques : le site d’annonces immobilières Bien’ici relève, début 2022, que la part des logements proposés à la vente notés F ou G a doublé par rapport à l’année dernière. Ces biens représentent désormais 12% des annonces de transactions sur Bien’ici, avec, dans le détail, un bond de 2 à 4% des logements G et de 5 à 8% pour les logements F. 11% des locations référencées sur Bien’ici sont des logements F et G, des chiffres stables depuis un an, précise la plateforme.
La raison en est toute simple, précise cette dernière : cet été, les premières restrictions d’une longue série qui va s’étendre jusqu’en 2034 (au moins) vont s’appliquer. La loi Climat et résilience, la réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE), et d’autres textes, mettent en place un système cohérent et drastique, dans un calendrier qui commence avec le gel des loyers, dès le 25 août de cette année, des logements en DPE F ou G. Il ne sera plus possible, à partir de cet été, d’indexer les loyers des logements classés en catégorie F et G par le DPE en cours de contrat ni de les augmenter lors de la relocation ou du renouvellement.
A partir du 1er janvier 2023, les logements consommant plus de 450 KWh mètre carré et par an d’énergie finale ne seront plus considérés comme décents : c’est un décret du 11 janvier 202, pris en application de la loi Energie-climat de 2019, qui a fixé ce seuil. A compter du 1er janvier 2025, c’est l’ensemble des logements classés G, c’est-à-dire ceux dépassant, dans le nouveau barème du DPE, 420 KWh/m²/an en énergie primaire consommée et 100 kg de CO2/m²/an émis, qui seront considérés comme indécents. Les logements classés F (330 KWh/m²/an et 70 kg CO2/m²/an) suivront en 2028, puis les logement E (250 KWH et 50 kg de CO2) en 2034.
C’est donc un durcissement généralisé et progressif des exigences qui attend les propriétaires bailleurs. Depuis plusieurs mois, les professionnels de l’immobilier font savoir que le marché est en train de s’en rendre compte petit à petit. Les passoires thermiques « vont représenter une part non négligeable du marché immobilier dans les mois et les années à venir », assure Bien’Ici. Si « certaines d’entre elles représentent de belles opportunités pour les particuliers à la recherche d’une bonne affaire », Pour des propriétaires n’ayant pas les moyens de rénover leur bien, cela prendra plutôt la tournure d’un sauve-qui-peut.
A Paris, les logements à louer avec un DPE F ou G représentent un quart de l’offre locative sur la plateforme Bien’Ici, dont 10% sont classés G, une part qui n’a pas évolué depuis l’année dernière. Pour autant, « la pression générée par la pénurie de biens est si importante que le critère DPE ne joue pas un rôle clé sur la décision de louer », estime Bien’Ici, et « la règle du ‘1er arrivé, 1er servi’ continue à s’appliquer ».
Côté biens à vendre en revanche, leur part a doublé en un an, pour atteindre 25% de l’offre sur le site. Et Bien’ici observe « un léger effet sur les contacts » : plus la note du DPE est mauvaise sur une annonce, plus le volume de demandes la concernant baisse. Même sur les marchés où la tension est extrême, la performance énergétique des logements est devenue un critère fondamental de leur qualité.
© 2020 Batiactu Groupe
Je crois que le journaliste s’avance sur la raison.
LE plus probable est que si les nouveaux diags sont deux fois pires que les anciens, on voit bientot des annonces deux fois pires que l’an dernier, et c’est tout.
En outre l’an dernier, de très nombreux logements locatifs avaient des étiquettes vierges dont personne ne parle, ce qui est étrange, car en logement locatif, le bailleur n’a pas accès aux factures.
Une note thématique du think tank Terra Nova (gauche) suggère de mettre en place une taxe carbone qui frapperait uniquement les logements locatifs privés dépassant l’étiquette E, afin d’inciter les propriétaires bailleurs à rénover, et de dégager des financements pour augmenter les aides aux travaux.
Dans sa note consacrée aux enjeux du logement pour le quinquennat 2022-2027, la fondation Terra Nova estime que, pour atteindre l’objectif de décarbonation du logement, l’interdiction de louer des passoires ne suffira pas, et suggère de taxer directement les loyers des logements énergivores. Convaincus que ni la valeur verte ni les gains sur facture ne rendent les travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements véritablement rentables, les auteurs appellent les pouvoirs publics à mieux orienter les nécessaires investissements, pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050.
Le rapport met à bas l’idée selon laquelle les travaux de rénovation énergétique sont rentabilisés en quelques années. Premièrement, ils considèrent que « l’effet rebond » est massif dans les logements rénovés, tout simplement parce que les ménages font des travaux précisément pour améliorer le confort de leur logement et donc, par exemple, pouvoir le chauffer à une température plus élevée. Par ailleurs, l’exemple des travaux dans les logements sociaux démontrent, d’après les auteurs, que « l’écart est important entre les économies d’énergie réalisées et les coûts associés pour y parvenir (coût des abonnements supplémentaires, entretien des équipements, etc.) ». « C’est même un alourdissement de la quittance » qui s’observe, écrivent-ils, « dans un nombre significatif de cas ».
Les passoires thermiques sont surtout habitées par des foyers à hauts revenus
Vous pensez que les pires passoires thermiques sont essentiellement habitées par des ménages modestes? Que ce sont les petites surfaces les plus touchées par ce fléau? Faux. Effy, spécialiste de la rénovation énergétique, tord le cou aux idées reçues en s’appuyant sur les données recueillies par l’Observatoire National de la Rénovation Énergétique (ONRE). Effy s’est focalisé uniquement sur les quelques 4,8 millions de passoires thermiques recensées par l’étude, soit les logements étiquetés F et G (17% des résidences principales), qu’elles soient occupées par des propriétaires ou par des locataires.
» LIRE AUSSI – La rénovation énergétique des passoires thermiques est-elle vraiment rentable?
● Idée reçue n°1: les passoires énergétiques sont majoritairement occupées par des foyers modestes.
«Le premier levier pour réaliser des travaux, c’est la question de la facture énergétique. Les ménages les plus sensibilisés sont ceux qui ont le plus de pression sur la facture, donc les foyers modestes, ce qui explique cette idée reçue», selon Audrey Zermati, directrice stratégie d’Effy. Or, il existe des aides à la rénovation énergétique auprès de ces ménages, rappelle la directrice stratégie. «Les foyers à hauts revenus ou intermédiaires considéraient qu’ils n’avaient pas le droit à des aides. Ils étaient moins sensibilisés aux aides existantes», ajoute-t-elle. 58% des passoires énergétiques sont donc occupées par des ménages aux revenus intermédiaires ou à hauts revenus. Les foyers modestes et très modestes occupent quant à eux 42% des passoires énergétiques F et G.
● Idée reçue n°2: les occupants de passoires thermiques sont locataires de leur logement.
Les passoires thermiques sont en réalité majoritairement habitées par des propriétaires (58%). Les locataires du parc social n’occupent que 7% des logements énergivores contre 35% pour les locataires du parc privé. «Le parc social est le parc de logements le plus ciblé en termes d’aides. Il gère de manière dynamique l’entretien de son bâti comme il gérerait un actif. Il est donc mieux entretenu que le parc privé», assure Audrey Zermati.
» LIRE AUSSI – Logement: ces milliers de propriétaires pénalisés par la nouvelle étiquette verte
● Idée reçue n°3: les passoires thermiques sont souvent des petites surfaces.
60% des passoires thermiques sont des maisons et 40% des appartements. La superficie moyenne des passoires thermiques françaises se situe entre 60 et 100 mètres carrés, loin de la petite surface donc.
● Idée reçue n°4: vendre son bien est une fatalité quand on possède une passoire thermique.
Le nombre de passoires thermiques mises sur le marché a augmenté pour 23 des 40 villes passées au crible par le site SeLoger ces 12 derniers mois. C’est à Rennes que l’envolée est la plus forte: +74%, juste avant Paris (+72%), nombre de propriétaires préférant vendre leur logement énergivoire plutôt que de le rénover. Toutefois, Audrey Zermati avance que «cette épée de Damoclès sur les logements énergivores a son lot d’opportunités: les aides n’ont jamais été aussi importantes. C’est donc le moment de réaliser des travaux», d’après elle.
Cependant, 72 % des propriétaires de logement déclarent ne pas s’être renseignés sur ces aides et 60 % d’entre eux disent n’avoir aucune idée du coût des travaux, selon une étude réalisée par PAP en novembre. «La rénovation énergétique n’était pas un sujet lors des transactions immobilières précédentes mais elle va le devenir comme elle va avoir un impact sur la valeur patrimoniale et sur l’interdiction de certains biens à la location», assure la directrice stratégie d’Effy.
source : https://immobilier.lefigaro.fr/article/les-passoires-thermiques-sont-surtout-habitees-par-des-foyers-a-hauts-revenus_1a77aa22-9a28-11ec-a30f-32abfdea6f3c/
Concernant la prime Renov’e , je n’ai pas bien du lire leurs tableaux! mais les aides accordées sont pratiquement nulles dés un niveau de revenus qui ne me parait pas hauts mais plutôt moyens. J’ai pris l’exemple du changement d’une chaudière gaz basse température pour une à condensation et la prime est dérisoire par rapport au prix d’environ 4 à 5000€ si l’on atteint ces revenus limites.(calcul fait pour un bailleur).
Merci de m’éclaircir.
Pour rajouter à la farce, les DPE ont une durée de validité. Les DPE réalisé antérieurement sont encore valables. Acheteur potentiel d’un bien locatif, j’exige qu’un DPE soit réalisé par le vendeur à l’instant T. Nonobstant, il n’y a aucune garantie qu’à l’issue de la période de validité du DPE le score obtenu ne soit pas détérioré. L’immobilier locatif devient un placement à risque comme un autre, ce que recherche probablement les dirigeants au pouvoir pour pousser les citoyens à réorienter leur épargne.
https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/vendre/validite-d-un-dpe-reforme-1er-juillet-2021-article-12916.html
Rénovation énergétique : les professionnels appellent le prochain gouvernement à revenir sur la loi Climat
https://www.capital.fr/immobilier/renovation-energetique-les-professionnels-appellent-le-prochain-gouvernement-a-revenir-sur-la-loi-climat-1432691?utm_campaign=20220401&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco#nlref=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&part%5Bname%5D=pm&part%5Btoken%5D=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&srAuthUserId=b8c809d48516f69f85d5823e4b1d1324&utm_campaign=20220401&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco&nlsha=4d7121cbbbe184a166d8deae27806ad1c6be2fe50e824472827a5abfb2209463
Il est étonnant que l’UNPI n’est même pas citée dans ces professionnels, alors qu’elle est censée représenter tous les bailleurs et propriétaires immobiliers. Que se passe t-il à la tête de cette fédération ?
@Patrick D
En effet vous avez raison
J’ai connu l’UNPI et ou la Chambre avec Mr Philippe Smerdjian président (décédé l’année dernière) beaucoup plus combatif
Des niouzes sur le Moniteur :
Les dérogations aux critères de la rénovation énergétique performante sont désormais connues.
Dans le cadre de la lutte contre les passoires thermiques, la loi Climat et résilience a posé les critères d’une « rénovation énergétique performante ». Un décret du 8 avril vient notamment définir les exceptions à ces critères.
L’article 155 de la loi Climat et résilience a défini, au 17°bis de l’article L. 111-1 du Code de la construction et de l’habitation (CCH), ce qu’est une rénovation énergétique performante. L’opération doit ainsi permettre le classement du bâtiment ou de la partie de bâtiment en classe A ou B du diagnostic de performance énergétique (DPE), et étudier six postes de travaux : l’isolation des murs, des planchers bas et de la toiture, le remplacement des menuiseries extérieures, la ventilation, la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire ainsi que les interfaces associées. Une rénovation énergétique performante est exigée pour bénéficier de certaines aides, notamment des coups de pouce dans le cadre du dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE).
Une rénovation énergétique ne permettant pas d’atteindre la classe A ou B pourra cependant être jugée performante dans deux hypothèses. Tout d’abord, lorsque les bâtiments ne peuvent faire l’objet de travaux de rénovation permettant de décrocher au moins l’étiquette B, « en raison de leurs contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales, ou de coûts manifestement disproportionnés par rapport à la valeur du bien ». La loi exige alors que les travaux apportent un gain d’au moins deux classes énergétiques et que les six postes précités soient traités.
Le second cas dérogatoire concerne les passoires thermiques (classe F ou G), à condition que les travaux permettent d’atteindre au moins la classe C et que les six postes de travaux aient été étudiés.
Un décret devait encore préciser la teneur des contraintes et des coûts justifiant la première exception, c’est chose faite avec un décret publié au « Journal officiel » du 9 avril 2022.
Ce texte explicite ainsi tout d’abord la notion de « contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales ».
Peuvent ainsi bénéficier de critères dérogatoires les bâtiments pour lesquels des travaux de rénovation performante « entraîneraient des modifications de l’état des parties extérieures ou des éléments d’architecture et de décoration de la construction, en contradiction avec les règles et prescriptions prévues pour » :
– les monuments historiques classés ou inscrits, les sites patrimoniaux remarquables ou les abords des monuments historiques,
– les immeubles ou ensemble architectural ayant reçu le label « qualité architectural »,
– les sites inscrits ou classés au titre du Code de l’environnement
– les constructions, en vertu des règles locales d’urbanisme concernant l’implantation (prises sur le fondement des articles L. 151-18 et L. 151-19 du Code de l’urbanisme) – sous réserve du droit de surplomb pour une isolation thermique par l’extérieur, lui aussi créé par la loi Climat et résilience.
Autre cas de figure prévu par le décret : lorsque les travaux de rénovation performante « feraient courir un risque de pathologie du bâti, affectant notamment les structures ou le clos couvert du bâtiment. Ce risque est justifié par une note argumentée rédigée par un homme de l’art, sous sa responsabilité » .
Sont visés, enfin, les travaux de rénovation performante qui ne « seraient pas conformes à toutes autres obligations relatives, notamment, au droit des sols, au droit de propriété, à la sécurité des biens et des personnes ou à l’aspect des façades et à leur implantation ».
Ensuite, le décret énonce que les coûts des travaux de rénovation sont « manifestement disproportionnés » au sens de la dérogation légale lorsqu’ils « excéderaient 50 % de la valeur vénale du bien, évaluée par un professionnel dans le domaine de l’immobilier ».
Les délais maximaux pour une « rénovation performante globale »
Par ailleurs, la loi Climat et résilience a qualifié de « rénovation énergétique performante globale » une rénovation par laquelle les six postes de travaux précités sont traités, et qui est réalisée dans un délai maximal ne pouvant être fixé à moins de 18 mois pour les bâtiments ou parties de bâtiment à usage d’habitation ne comprenant qu’un seul logement, et à moins de 24 mois pour les autres bâtiments ou parties de bâtiment à usage d’habitation – renvoyant à un décret le soin de définir précisément ces délais.
Le décret énonce ainsi que que ce délai de réalisation maximal est de :
– 18 mois pour les bâtiments ou parties de bâtiment à usage d’habitation ne comprenant qu’un seul logement ;
– 24 mois pour les bâtiments comprenant jusqu’à cinquante logements ;
– et de 36 mois lorsque le bâtiment en comprend plus de cinquante.
« Ce délai court à compter de la date du premier ordre de service délivré pour le démarrage des travaux de rénovation, et a pour terme la date du dernier procès-verbal de réception de ces mêmes travaux », indique l’article 1er du décret.
Enfin, l’article 2 du décret prend en compte les modifications apportées par la loi Climat et résilience concernant les audits énergétiques. Cette dernière a retouché l’article L. 126-32 du CCH pour imposer que les audits énergétiques réglementaires soient transmis, par les professionnels en charge de les établir, à l’Ademe. Le décret détaille les modalités de cette transmission, qui se fera via un traitement automatique de données mis en place par l’Ademe.
Les données sont mises à la disposition des collectivités territoriales, des organismes chargés de la liquidation et du paiement de l’APL, de l’observatoire des logements indignes, des associations de lutte contre la précarité énergétique et de l’Anah par un accès à ce traitement.
@adnstep
Merci bcp pour ces infos
J’ai entendu dire (mais n’ai pu en trouver traces sur le net) que le calendrier concernant l’interdiction de louer « des passoires thermiques » était assoupli ou pour le moins les délais allongés
Initialement il est dit que Dès 2023, les propriétaires de passoires thermiques (logements classés G) devront réaliser des travaux de rénovation énergétique s’ils veulent augmenter le loyer de leur location. Dès 2025, il sera interdit de louer les passoires thermiques les moins bien isolées (classées G), et dès 2028 pour le reste des passoires (classées F) etc …
Avez vous une autre info sur le sujet ?
Merci par avance
Les placements les plus rentables sur 5, 15, 30 et 40 ans
https://www.capital.fr/votre-argent/voici-les-placements-les-plus-rentables-sur-5-15-30-et-40-ans-1434445?utm_campaign=20220425&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-votre-argent#nlref=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&part%5Bname%5D=pm&part%5Btoken%5D=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&srAuthUserId=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&utm_campaign=20220425&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-votre-argent&nlsha=9aa1a84b9e46da79e5f5fcecf0f8a7fb1c416b8d5c8aa9e82823c9053d0757d5
« Sur 30 ans comme sur 40 ans, l’investissement en actions s’avère sans surprise le placement le plus rentable. »
Amha, même ici sur le blog patrimoine, ça doit au contraire être une surprise 😊.
Un article sur l’immobilier logistique serait le bienvenu.
Votre vœu exaucé !
Coté technique:
https://www.mecalux.fr/blog/immobilier-logistique#:~:text=On%20entend%20par%20immobilier%20logistique,march%C3%A9%20de%20l%27immobilier%20industriel.
Côté investisseur:
https://www.lesechos.fr/thema/articles/immobilier-logistique-le-nouvel-eldorado-1393346
Je suis en train de travailler sur le sujet.
Nous sommes impatients car il semblerait que le potentiel de rendement soit important (en ce moment!).
Attention aux illusions.
Vous allez nous développer cela !
Merci ainsi qu’à ceux qui ont publié des articles sur le sujet.
Immobilier : un nouvel audit énergétique bientôt obligatoire pour certaines ventes
https://www.capital.fr/immobilier/immobilier-un-nouvel-audit-energetique-bientot-obligatoire-pour-certaines-ventes-1435695?utm_campaign=20220508&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco#nlref=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&part%5Bname%5D=pm&part%5Btoken%5D=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&srAuthUserId=064fb7300168a3bf9af648daf238f347&utm_campaign=20220508&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco&nlsha=9aa1a84b9e46da79e5f5fcecf0f8a7fb1c416b8d5c8aa9e82823c9053d0757d5
Les travers de la RE2020 :
https://www.batirama.com/article/49790-la-re2020-revele-peu-a-peu-ses-travers-en-logements-collectifs-neufs.html
Histoire d’en rajouter une couche, par un normalien :
https://conseils.xpair.com/actualite_experts/nouveau-dpe-chronique-desastre-annonce.htm
En toute logique, la fin des primes réno entraîne la chute des chantiers de réno :
Transition. Effondrement de 83 % du nombre de chantiers de rénovation !
Les propriétaires savent bien que les travaux de rénovation, ce n’est pas rentable. Donc, s’il n’y a pas de (bonnes) primes, il n’y a pas de travaux.
Bonjour adnstep
Je n’ai pas vu un ralentissement des travaux de réno. Tous les artisans sont débordés et manquent de main-d’oeuvre. Vous pourriez me dire où vous avez eu ces informations ?
Merci d’avance
Dans ce genre d’affaire il y a toujours « un retard à l’allumage » !
https://batinfo.com/actualite/comment-stopper-leffondrement-des-travaux-de-renovation-energetique_21117