Le système de retraite par répartition est annoncé en faillite depuis plus de 40 ans. 40 ans que l’on explique que la faillite est inévitable … et pourtant 40 ans que le système tient et que l’équilibre, certes précaire, entre cotisations et prestations permet d’assurer une solidarité exceptionnelle entre les actifs, travailleurs d’aujourd’hui, et les passifs, travailleurs d’hier.
En 2020, le déficit du régime de retraite par répartition est limité à 18 milliards d’euros et le retour à l’équilibre est espéré d’ici le milieu des années 2030. En 2070, le COR estime même que le poids des dépenses de retraite serait inférieur à ce qu’il était en 2019. Bref, comme nous essayons de vous l’expliquer depuis des années, il est urgent de mettre fin à cette narration d’un système de retraite par répartition à bout de souffle.
18 milliards de déficit en 2020 malgré la crise profonde n’est vraiment pas une catastrophe alors qu’en 2019, ce même déficit était limité à 2 milliards d’euros. Ces chiffres paraissent énormes, pourtant, ils sont bien faibles au regard de l’importance des sommes en jeux.
Le système de retraite par répartition, ce sont environs 350 milliards d’euros de prestations retraites versées tous les ans ; Un déficit de 2 milliards en 2019 et 18 milliards en 2020, signifie simplement que le montant des cotisations versées en 2019 par les actifs était de 248 milliards et qu’il est de 232 milliards en 2020.
L’équilibre ne semble vraiment pas difficile à atteindre. Il doit suffire d’allonger un peu l’âge de départ à la retraite (64 ans ?) pour les prochaines générations et/ou de désindexer les retraites vis à vis de l’inflation pendant quelques années et le problème du déficit est définitivement réglé.
A ce titre, je ne peux que vous encourager à visionner l’excellente analyse de Maximis retraite et Emmanuel GRIMAUD. C’est limpide !
Mettre en œuvre une stratégie patrimoniale avec cette conviction que la retraite par répartition n’est pas en danger.
Vous êtes nombreux à rechercher des stratégies patrimoniales d’évitement tant vous avez la certitude qu’il est une erreur de cotiser à fonds perdus dans un système de retraite condamné.
L’histoire et cette perspective d’un retour définitif à l’équilibre du système de retraite par répartition doit vous apporter la preuve que ces stratégies d’évitement sont une erreur stratégique majeure. Chercher le moyen de ne pas cotiser au système de retraite par répartition, en préférant par exemple de se verser des dividendes lorsqu’on est dirigeant/associé de SAS, c’est renoncer à bénéficier de la générosité de la retraite par répartition.
C’est probablement un très mauvais calcul à long terme.
Comme l’explique parfaitement Emmanuel GRIMAUD, vous devez considérer votre retraite par répartition comme un actif patrimonial au même titre que votre investissement immobilier ou vos investissements en actions. Si vous renoncer à cotiser pour vous constituer une retraite par répartition suffisante, vous allez devoir décupler vos investissements immobilier ou financier pour compenser ce manque à gagner immense.
Recevoir une pension retraite de 2500€ par mois, indexée à +1% / an, c’est recevoir un capital de 1 000 000€ pendant les 30 années de votre vie en retraite, sans contrainte, sans frais de gestion, sans vous occuper de rien, sans devoir entretenir le patrimoine immobilier, gérer les locataires, assumer le stress lié à la volatilité des marchés actions, ….
La retraite par répartition est un actif patrimonial de premier ordre qu’il ne faut pas négliger. Je suis trop régulièrement au contact de personnes qui, à 55 ans, se retrouvent en situation de stress total devant la perspective de ne pas avoir de retraite faute de cotisation suffisante.
Attention, il ne s’agit pas de vous décourager à vous constituer une retraite complémentaire ; Il s’agit juste d’essayer de vous convaincre qu’il est une erreur grave de chercher à ne pas cotiser pour votre retraite car par un tel comportement, vous renoncer à profiter d’un actif patrimonial très attrayant.
En revanche, le niveau de pension versé ne sera probablement pas suffisant pour vous permettre de vivre dans l’aisance financière. Le taux de remplacement oscille entre 40% et 50% pour les rémunération supérieure. Cela signifie que votre retraite sera d’environ 40% à 50% de votre dernière rémunération. C’est beaucoup, mais insuffisant si vous ne souhaitez pas revoir votre train de vie à la baisse.
Les investissements immobilier locatifs et autres investissement dans le capital des entreprises seront alors des outils très utiles pour compléter le socle que doit représenter la retraite par répartition.
Il est important de ne pas négliger l’ordre des choses. On construit avant tout sa retraite par les cotisations sociales au régime de la retraite par répartition pour s’assurer un minimum de 40% à 50% du dernier salaire puis compléter cette pension retraite, fruit de la solidarité intergénérationnelle, par des investissements immobiliers locatifs et l’investissement en actions.
Les stratégies d’évitement des cotisations sociales sont souvent de mauvaises stratégies à long terme.
ps : D’ailleurs, il y a fort à parier que les dividendes versés aux dirigeants associés de SAS soient prochainement soumis aux cotisations sociales tant il s’agit là d’une stratégie d’évitement abusivement utilisé (cf. « SAS : Les dividendes bientôt soumis aux cotisations sociales ?« )
Il faut cesser d’opposer répartition et capitalisation puisque les 2 systèmes reposent sur la croissance,
Hahahahaha… qu’est ce que je marre par ce beau matin de juin!!
« Recevoir une pension retraite de 2500€ par mois, indexée à +1% / an, c’est recevoir un capital de 1 000 000€ pendant les 30 années de votre vie en retraite, sans contrainte, sans frais de gestion. »
1) rien ne dit que l’on va vivre 30 ans a la retraite. Les gens de mon age savent bien qu’ils ne verront pas leur retraite avant 70 ans… alors que l’esperance de vie moyenne est de 79 an pour les hommes et 85 ans pour les femmes.
Donc, deja, on peut tous reduire son capital par trois!
2) Pour ce qui est de « recevoir une pension retraite de 2500€ par mois »… vous vivez evidemment sur une autre planete que les francais dont le salaire median est de 2200 euros/mois… et dont la pension depassera a peine les 1000 euros.
Bon, assez de temps perdu sur votre site a la noix, je retourne a mes investissements boursiers et immobiliers!
Il est vrai que je suis un peu généreux avec cette espérance de vie à 95 ans. Personnellement, j’ai bien l’intention d’y arriver 😉
En réalité, à 65 ans, l’espérance de vie résiduelle est de 20 ans pour un homme et 23 ans pour une femme.
https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/france/mortalite-cause-deces/esperance-vie/
Bonjour Guillaume, ne vous laissez pas faire, votre raisonnement est bon. La peur du rentier, c’est de voir sa rente insuffisante car il vit plus longtemps qu’espéré. Pour moi le PER est une belle arnaque puisque vous cotisez une deuxième fois pour avoir une »meilleure » retraite. Il me paraît bien plus sain d’avoir des actifs tangibles non logés dans des compagnies d’assurance aux ordres de Bercy.
Ca, c’est vrai (Bercy). C’est pour cela qu’il est préférable de loger ses fonds à l’étranger comme par exemple une AV au Luxembourg!!!
La durée de vie à la retraite est une évaluation personnelle. Si vous êtes en bonne santé à 65 ans et continuez à avoir une vie saine, vouloir vivre jusqu’à 95 ans ne me semble pas irréaliste. Par contre, le montant de la retraite ne suivant plus le coût de la vie, c’est là qu’est le vrai risque. Pour maintenir son niveau de vie il faut récupérer via son patrimoine ce qui est perdu au niveau de la retraite. Pour cela les conseils de Guillaume sont précieux.
Article orienté (à gauche!) avec un manque d’objectivité évident, considérant par exemple qu’au début (4ème république), la facilité a été le choix du système de répartition.
Dans un système que l’on peut qualifier de naturel, la personne active met de côté de l’argent en prévision des temps où elle ne sera plus en mesure de travailler. C’est ce qu’on peut nommer le système « fourmi ».
Dans le système par répartition, il n’y a pas à se préoccuper de l’avenir. On peut et on est d’ailleurs encouragé à avoir un comportement de « cigale ».
Constatons que ce comportement a les faveurs de ceux qui se classent plutôt à gauche. Le comportement « fourmi » est lui, plutôt un comportement de droite.
https://www.contrepoints.org/2020/07/15/361627-le-systeme-de-retraite-par-repartition-est-profondement-injuste
« Article orienté (à gauche!) avec un manque d’objectivité évident »
Au contraire, on ne parle que de chiffres. Ensuite, si le sujet est de baisser les cotisations sociales et donc les retraites pour réduire le coût du travail, c’est là un sujet politique qui n’est pas le sujet de l’article.
Le sujet est que le système de répartition n’est pas un bon système. Il devrait être minoritaire dans un double système capitalisation/ répartition comme cela se fait dans les pays libéraux (US, GB, Suisse, Pays Bas, Irlande, …
Chacun doit être « responsable de sa retraite », tout comme chacun est responsable de la gestion de ses dépenses et de son compte en banque.
Un système juste doit récompenser les fourmis au détriment des cigales qui veulent vivre grassement durant leur vie active et voudraient vivre aussi bien que les fourmis quand la bise fut venue, bref un système socialo communo cégétiste !
Notez que dans un système à capitalisation (majoritaire), l’âge de départ à la retraite se pose différemment du système actuel français. En capitalisation chacun sait que si il travaille plus longtemps, ses dernières années de vie en seront récompensées. Il n’est pas rares dans les pays où ce système prédomine que les actifs continuent de l’être jusqu’à 70 ans voire plus sans que ce ne soit un problème politique et sans que le système soit en CONSTANT déficit, ce qui est, contrairement à ce que vous écrivez et dans un pays qui cumule 120% de son PIB en dettes, un REEL problème.
En régime par répartition – il en faut néanmoins un minimum pour aider les « accidentés » de la vie- tout le monde retraité veut se faire biberonner pa sur l’Etat (en déconfiture!) pour subvenir à ses besoins de fin de vie, à l’insta
Bien d accord avec Mr de la fontaine.
Le système par répartition n’est pas une histoire de droite ou de gauche, ni même de fourmi ou de cigalle, comme si tous les gens de droite épargnaient et tous les gens de gauche dépensaient.
Le système par répartition est équitable, c’est mathématique, et vous obtiendrez le niveau de pension de retraite à hauteur de ce que vous avez travaillé, ni plus, ni moins : carrière chaotique avec des trous dans la raquette = niveau de pension faible, carrière linéaire bien remplie = niveau de pension à environ 50% des derniers salaires.
Pour ceux disposant de revenus substantiels confortables et souhaitant des revenus complémentaires à leurs pensions, je rejoins Guillaume, investissez dans l’immobilier et placements financiers 100% sans risque.
Enfin, ceux prônant la retraite par capitalisation, allez aux USA voir comment cela se passe, où l’on assiste à des effondrements de fonds de pensions, incapables de soutenir leurs engagements, ce qui a pour conséquences de voir des personnes de 70 ans être obligées de dormir dans la rue et reprendre une activité pour vivre.
Perso, ce n’est le type de société dont je rêve.
Bien sûr que si, le système de retraite choisi/ imposé par les dirigeants en France est idéologique et par nature et par histoire (référez vous à la 4ème république quand ce système a été imposé) le système par répartition a été majoritairement soutenu par la gauche et celui par répartition par la droite libérale.
Certes il y a aux USA des gens sur la touche mais regardez à Paris et dans les grandes villes le nombre de Français qui couchent dans la rue, les squats, ou encore les foyers. C’est aussi pire! Comment voulez-vous qu’un retraité à Paris à 1000€ de pension mensuelle, dorme dans un logement décent avec un loyer à 1500€ ou plus ?
Un système par répartition n’est viable que si il y a de la croissance. Or il ne faut plus compter sur une quelconque croissance en France avant de longues années à moins qu’un conflit majeur rejoue les cartes. Donc en l’absence d’une refonte majeure de nos modes de fonctionnement, le système par répartition est voué à disparaitre dans sa forme actuelle, ce n’est qu’une question d’années et ça la CCGT n’y pourra rien!
Un système par répartition n est valable que si la majorité des gens cotisent. Ce n’ est plus l cas aujourd’hui.
Comment ça ce n’est plus le cas ?
Même les LMP cotisent.
Ce système n’est viable pas seulement grâce à la croissance économique mais aussi à la croissance démographique ce qui n’est pas gagné pour la 1ère et déjà perdu pour la 2ème.
Mais rien n’est viable sans croissance économique, ni croissance démographique.
Rien, ni répartition, ni capitalisation.
Si tel est votre perspective, vous n’avez plus qu’à acheter de la terre agricole et semer des pommes de terre 😉 et encore …
Vous avez raison, mais la croissance démographique ne va t-elle pas de paire avec la croissance économique ??
C’est vrai que les gens payés au smic sont irresponsables a dépenser sans compter et ils s’étonnent avant la fin du mois de plus avoir rien à bouffer ! Franchement quand on est payé au smic de nos jours on a largement de quoi épargner pour préparer sa retraite !…Certains doivent vivre dans une autre dimension…
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Si vous êtes payé au smic, c’est aussi, si vous êtes honnête, un peu de votre faute mais aussi et surtout du fait des gouvernements depuis 1981, qui ont « instillé » une idéologie de gauche chez nous les Gaulo. Les entreprises du territoire ont été sucées jusqu’à la moelle au point de perdre toute compétitivité pendant de nombreuses décennies, pour satisfaire ces gabegies « soviétiques ».
Même au Smic vous (et votre employeur) cotisent à la retraite par répartition, il suffit donc de transférer ces cotisations à une retraite par capitalisation et la laisser fructifier.
La majorité des smicards ont pu/su dans le passé faire construire ou acheter une maison accompagnés pour cela par les aides étatiques, ceci pour dire que même au smic, rien d’impossible, c’est principalement une question de gestion de budgets et de l’huile de coude.
Comparez par ailleurs le Smic Suisse (5000 Fch= 4600€) avec celui de la France ou encore ceux de l’Irlande, Australie, Nouvelle Zélande, … bref des pays libéraux!
La retraite par capitalisation est très intéressante pour ceux qui ont des revenus élevés et qui peuvent donc se contraindre à épargner sans remettre en cause leur train de vie.
Pour la grande majorité des salariés mal payés, c’est choisir entre mangé au quotidien ou épargner pour sa retraite et donc être contraint de travailler après 70 ans à faire des petits boulots.
Je ne comprends pas cette remarque !
Un couple avec des revenus bas cotisent quand même à la retraite – par répartition pour partie car la ou les retraites complémentaires sont à rapprocher d’un système par capitalisation.
Si ces cotisations étaient versées sur un système par capitalisation, cela n’imputerait pas le reste à vivre du couple mais, au final, aidé par les intérêts composés, il resterait plus à ce couple à sa retraite (à condition que ce soit bloqué jusqu’au départ). Cela a été démontré précédemment par un de vos commentateur.
Le problème majeur est « la bascule » pour l’Etat d’un système par répartition à un système par capitalisation,. Cela nécessiterait un emprunt énorme de la part de celui-ci impécunieux et embourbé dans une fosse de dettes.
Premier point : avez-vous essayé de vivre avec un smic ? ou même moins de 2000€ par mois dans de grandes métropoles ? Beaucoup n’ont pas pu faire d’études pour avoir de meilleur salaire et quand bien même avec le Covid on a pu voir quels étaient les boulots importants minimum (éboueurs, livreurs, soignants etc), des boulots pas bien payés et pourtant essentiels. A coté de cela des inutiles qui se goinfrent parce que pistonnés etc et dont les salaires sont disproportionnés en rapport au bénéfices apportés et qui donnent des leçons…
Second point : Avec les technologies montantes, il y aura de moins en moins de besoins de mains-d’œuvre pour produire (des usines tournent avec une poignées de personnes), il y a 50 ans fallait plusieurs dizaines de personnes pour produire une voiture, aujourd’hui c’est l’inverse ! Ne faites pas de généralités, beaucoup travaillent et aiment leur travail mais la valorisation du travail est tout simplement mal partagée. Par contre une chose primordiale à changer surtout dans les revendications salariales, les augmentations de salaires ou pensions en POURCENTAGE qui depuis toujours augmentent mécaniquement les écarts entre petits salaires et gros salaires, il ne faudrait que des augmentations de revenus en valeurs et des prélèvements en pourcentage pour ramener les revenus dans une fourchette qui permettent à tout le monde de vivre, épargner, aider ses enfants dans leurs études…Je ne suis pas pour qu’il n’y ait plus de riches, je suis pour qu’il n’y ait plus de pauvres et que tout le monde puissent avoir un boulot ou on s’épanouit.
un article intéressant : La hausse des bas salaires dans les pays de l’OCDE changerait tout l’équilibre économique https://www.research.natixis.com/Site/en/publication/YfSWpNz67SIQfRxjLFQOHqvWUPu1vZN6TJwUIOh4RTY%3D?from=email
D’une part vos raisonnements reposent sur des extrêmes, qui, s’ils existent effectivement ne constituent pas la majorité et d’autre part vous faites, comme toujours pour bon nom nombre d’idéalistes, dans l’idéologie du type « tout le monde est égal à son prochain, tout beau tout gentil ».
NE SOYEZ PAS CREDULE, et soyez REALISTE, des riches et des pauvres, il y en a toujours eu et il y en aura toujours, c’est vrai dans tous les pays du monde. L’expérience soviétique où l’on a voulu niveler tout le monde s’est terminée par un désastre tant économique que social ou encore libertaire.
S’agissant des étudiants » qui n’ont pas pu… », j’entendais ce matin à la radio, une jeune fille étudiante dans la filière commerce qui a fait un emprunt de 40 k€ pour poursuivre ses études: tout est dit !
Ensuite vous écrivez: » Avec les technologies montantes, il y aura de moins en moins de besoins de mains-d’œuvre pour produire (des usines tournent avec une poignées de personnes), il y a 50 ans fallait plusieurs dizaines de personnes pour produire une voiture, aujourd’hui c’est l’inverse … »
Ce message est le même que celui des années 70/80 et à suivre quand l’automatisation a commencé à envahir l’industrie. Et pourtant le chômage n’a jamais été aussi bas, regarder les USA (avant Covid) les courbes ont atteint un minimum jamais atteint depuis plus d’un siècle. Donc votre argument qui, à priori, paraît intuitif n’est la réalité économique des pays en voie de développement à tendance libérale.
Soyez pas binaire, j’ai parlé d’une fourchette de revenus (Ford préconisait un écart de 1 à 20 entre le plus bas et le plus haut, là on a des smicards et des patrons qui se goinfrent à coups de millions d’euros y compris dans le public, on est dans des rapports invraisemblables (dernier exemple SANOFI ou le patron se goinfre en licenciant des chercheurs en période de pandémie) ! Pour les prêt étudiants, c’est récent et sans garantie derrière bonne chance ! Les USA je connais, 2/3 des gens y vivent avec 2 ou 3 boulots pour survivre ou vivre et tomber malade ou ayez un accident la-bàs, vous verrez ce que l’on vous demande en premier, c’est pas « comment ca va ? » c’est « vous avez une CB » ! Et aux USA, il y a moins d’aides mais plus de solidarité y compris des riches vers les plus pauvres, question de mentalité ! Pour moi, une des bonnes solutions c’est la solution danoise ou on a une protection correcte avec des possibilités d’ascenseur vertical ET horizontal ce qui permet une souplesse d’emploi et pour les personnes, pour les entreprises et pour le pays ! En France, on file du fric pour assister trop peu et trop longtemps et sans contrôle ce qui ne permet pas de changer de voie ou alors dans de mauvaises conditions ! Je ne suis ni crédule, ni naïf, juste pragmatique !
Je ne suis pas un analyste financier , mais je constate que nos élites encouragent les français qui le peuvent à se diriger vers une retraite par capitalisation individuelle (nouveau per etc..etc..) en agitant l’épouvantail de la faillite du régime actuel. Ce qui bien sûr permet à l’état de disposer d’une épargne facilement mobilisable en cas de « pépin » . Or nous savons tous que la plus grande majorité de la retraite par répartition n’est qu’une formidable pyramide de Ponzzi . Les cotisations des uns permettant de payer les autres ! Conséquences: qui a vraiment raison ?
Le système par répartition en France ne peut pas s’effondrer car le niveau des cotisations des actifs est réactualisé tous les ans en fonction de la balance entrées/sorties de l’année n-1. Le déficit annoncé à grands coups de média est « peanuts » par rapport aux 331M€ (2019) représentant le volume global des pensions. Le taux de redistribution du système par répartition est beaucoup plus performant que celui du système par capitalisation.
C’est fou comment vous faites fi de l’acceptabilité des cotisations de retraite sans cesse en hausse !
Le système est à bout de souffle et il sera très très difficile d’augmenter encore les cotisations des actifs dans un pays où l’impôt et les taxes en tous genres prélevées sont le plus haut au monde. De même l’acceptabilité d’une NOUVELLE hausse du nombre de trimestres cotisés (ou départ retardé) sera politiquement très difficile et mènera à, coup sûr bon nombre de jeunes actifs dans la rue!!!
Je ne pense pas que ce système soit à bout de souffle, bien au contraire. Cette vision caricaturale est celle des tenants de Blackrock.
Les cotisations ne sont payées par les actifs uniquement mais également par les entreprises.
Les déficits sont systémiques et normaux dans une logique d’une distribution par répartition; il sufft de quelques mois supplémentaires de cotisation ou quelques décimales de cotisation en plus, pas de quoi en faire une montagne comme les gouvernements et les médias veulent le faire croire. Lisez les chiffres de Thierry plus bas, tous les chiffres sont là. NB : je ne suis ni de droite, ni de gauche.
C’est bien ça, vous êtes de gauche pour croire en de telles âneries qui nous ont amenés là où nous sommes depuis Mitterrand !
Je ne crois que les chiffres et les chiffres ne sont pas une histoire de gauche ou de droite. Et je sais rester poli avec le respect que je vous dois. De votre côté, argumentez au lieu d’abaisser, cela pourrait vous élever.
Je ne cherche pas à rabaisser mais à faire prendre conscience de la réalité des choses plutôt que de faire dans l’idéologie, idéologie qui gangrène le monde d’aujourd’hui.
Vous, vous élèveriez en écartant de vos jugements, « les croyances populaires » et en vous formant sur le monde monétaire, financier et économique comme je le fais depuis bientôt 15 ans.
Je vous assure que cela changera votre vision des choses !
Juste une remarque. Un patrimoine standard se transmet. Une retraite meurt avec vous. En épargnant 4 fois moins que ce que cotisais, j’ai bâti un gros patrimoine supérieur à ma retraite. Et maintenant je le transmets…
Vous êtes visionnaire
Si c’est à moi que vous parlez, je trouve que c’est exagéré. Ce n’est que du bon sens. Ma croyance en les institutions a été fortement ébranlée il y a 20 ans lors de la faillite Enron et Arthur Andersen. J’y ai eu beaucoup d’amis qui ont cotisé pendant des années ils se sont retrouvés sans rien…
[+1]
Bonjour
Ces chiffres sont passionnants. En effet, si il ne manque que 2 milliards par an sur 350 milliards pour que les retraites soient à l’équilibre ( chiffres de 2019, l’année 2020 étant une année particulière pour la raison que l’on ne connait que trop), il ne sert à rien de porter l’age de départ à 64 ans. En effet, 2 milliards sur 350 milliards représente environ un déficit annuel d’environ 0,6 %.
Mais augmenter l’age de départ de 62 à 64 ans représente une augmentation de travail de 5 %. ( sur 40 ans, 2 ans en plus égale environ 5% de temps de travail en + par salarié). Pour atteinte l’équilibre, il suffit donc d’augmenter l’âge de départ de 3 mois environ, ce qui équivaut aux 0,6 % manquants sur 40 ans de travail. . A terme, il suffit de porter l’age légal à 62 ans et 3 mois. Pourquoi donc les politicards parlent de porter l’age à 64 ans, puisque ce n’est pas utile selon un simple petit calcul mathématique digne de l’école primaire ?Ou alors, il suffit de baisser les pensions de 0,6 %, ce qui représente 6 euros par mois sur une retraite de 1000 euros, ou 15 euros pour les chanceux de votre article qui ont une retraite de 2500 euros, la belle affaire, en france on aime faire des polémiques pour pas grand-chose… Ou ce chiffre de 2 milliards de déficit en 2019 ( sur 350 euros de pensions de retraite )est-il faux ? De toute façon, tant qu’il y a des millions de gens au chômage qui ne demandent qu’à cotiser pour les retraites, ça ne sert à rien de faire partir les vieux plus tard..
Le problème est ailleurs. Commençons par régler une fois pour toute la gestion catastrophique des fonds collectés . Supprimons les nombreuses caisses existantes, arrêtons de ponctionner les fonds pour d’autres utilisations et établissons des règles uniques . Après on en reparle !
Ne soyez pas crédule!
Ne confondez pas déficit annuel et déficit cumulé (+25Mds€) qu’il faudra bien aussi rembourser un jour peut être????
MonFinacier ce jour:
LA RETRAITE ATTENDRA
Le Conseil d’Orientation des Retraites publie son rapport annuel aujourd’hui.
Et il n’y aura pas de surprise.
Le verdict est sans appel.
Les retraites vont diminuer.
Elles vont être de plus en plus taxées.
Et il va falloir travailler plus longtemps.
Logique.
LA DÉMOGRAPHIE…
…a une conséquence directe.
Du fait de la baisse de la natalité mais surtout de l’allongement spectaculaire de l’espérance de vie, le compte n’y est plus.
L’évolution du rapport entre le nombre d’actifs et d’inactifs ne permettra pas de maintenir le système actuel de retraite par répartition en l’état.
LA BAISSE DES RETRAITES
Elle a déjà commencé.
Avec un moyen simple.
La désindexation de l’inflation.
Et comme l’inflation rebondit, les retraites baissent.
Pas de revalorisation des retraites en 2018.
Revalorisation des retraites limitée à 0.3% en 2019 et 2020 alors que l’inflation est proche des 2%.
CONTRAIREMENT…
…aux idées reçues, les retraités ne sont pas des « rentiers » qui vivent largement de la part du patrimoine des ménages qu’ils détiennent.
Les retraites représentent encore 72% du revenu des retraités.
Les revenus de leur patrimoine immobilier ou financier ne représentent qu’environ 15% des revenus des retraités.
Et cette part baisse régulièrement du fait de la baisse des taux d’intérêt et donc de la baisse des rendements des placements.
NIVEAU DE VIE
Le niveau de vie des retraités était largement supérieur à celui de l’ensemble de la population.
Il ne sera égal qu’à 90% environ du niveau de vie de l’ensemble de la population en 2040 et 80% en 2070.
CE N’EST PAS LA FIN…
…du régime de retraite par répartition.
Mais c’est le début de son déclin.
La retraite par répartition sera toujours la source de revenus principale pour les retraités les moins aisés.
Mais pour les autres, la retraite par répartition ne sera qu’une source de revenus complémentaires de plus en plus marginale.
Il n’y aura pas d’autre solution que de se constituer sa propre retraite par capitalisation.
LES FRANÇAIS L’ONT COMPRIS
Depuis longtemps.
Si l’épargne des ménages est aussi pléthorique, c’est en partie pour financer la retraite.
L’achat de la résidence principale restant le principal rempart contre la baisse des revenus à la retraite.
IL FAUT DONC…
…assez jeune, à partir de 40 ans, économiser pour sa retraite.
Il y a l’assurance-vie bien sûr, mais il y a aussi et surtout le PER : le Plan d’Épargne Retraite a tous les atouts du placement incontournable et attractif.
La flexibilité : versements libres, programmés ou ponctuels ; choix très variés de supports (fonds euros, fonds d’actions, Pierre Papier, etc.) sur lesquels investir ; capital disponible à la retraite sous forme de rente et/ou de retraits en capital.
La fiscalité : les sommes versées sont déductibles (dans certaines limites) du revenu imposable, ce qui permet donc une réduction d’impôt égale à votre TMI (11%, 30%, 41% ou 45%).
LA RÉFORME DES RETRAITES
Ce gouvernement n’a pas réformé les retraites.
La crise du Covid a eu bon dos.
Le sujet revient sur la table.
Il faudra l’adresser à un moment ou à un autre.
Il faudra prendre une décision douloureuse, mais indispensable : décaler significativement l’âge de la retraite et supprimer les régimes spéciaux.
Cette réforme demande un courage que les politiques français n’ont pas.
Guillaume, je ne suis pas un ennemi de la retraite par répartition loin de là, mais je trouve vos calculs assez… optimistes et approximatifs (pour le moins), ce qui contraste avec la précision chirurgicale de vos simulations immobilières.
1) Vous parlez de 1M€ de pension reçue par un cadre (car c’est bien ce dont on parle) sur l’ensemble de sa retraite, à raison de 2500€ par an sur 30 ans (avec revalorisation de 1% par an). Pour raisonner en e constant comme vous le faite, cela suppose d’abord que la revalorisation annuelle sera en fait de 1% de plus que l’inflation… On n’en prend pas le chemin. Je préfère partir sur l’hypothèse conservatrice (et qui me paraît déjà plutôt optimiste, en fait) d’un simple maintient du pouvoir d’achat, soit une revalorisation nulle en e constant. Donc sur 30 ans, cela fait l’équivalent de 2500 x 12 x 30 = 900k€. Aïe, on a déjà perdu 10%.
2) comme vous l’écrivez, l’espérance de vie d’un homme à 65 ans n’est pas de 30 ans mais de 20 ans. Et elle ne progresse plus. Sans compter que, ce niveau de salaire se rencontrant plutôt chez les hauts diplômés, les 43 années de cotisations vont plutôt nous amener vers une retraite à taux plein vers 67 ans. Bon, cette population ayant également une espérance de vie plus élevée que la moyenne, je suis bon prince, je conserve l’hypothèse moyenne de 20 années de retraite, ce qui nous amène déjà à l’âge très respectable de 87 ans (pour tout vous dire, même dans ma famille pourtant plutôt CSP+, aucun homme n’a atteint cette longévité là; je dois pas avoir les bons gènes 🙁 ).
3) Sur ces 20 ans, notre cadre recevra donc en moyenne 20 x 12 x 2500 = 600k€ de pension. Oulà, on est déjà assez loin du million du début.
4) Une retraite mensuelle de 2500€ brut correspond (ou correspondra dans quelques années – pas longtemps), avec un taux de remplacement d’environ 50% (c’est ce que le Conseil National des Retraites prévoie pour les cadres comme hypothèse moyenne), à un salaire brut moyen de 5000€ pendant les 25 meilleurs années, soit 60k€ brut annuel. Pas infaisable, mais pas mal tout de même (surtout qu’on parle tout de même d’une moyenne sur 25 ans: il ne faut pas avoir eu d’accident de carrière).
5) A ce niveau de salaire, les cotisations de retraite (SS + AGIRC/ARCCO) sont d’environ 10% pour la part salariée et 20% pour la part patronale (cf mes propres fiches de salaire). Cela nous fait (0.20+0.10) x 60 = 18k€ de cotisation / an, soit 450k€ sur les 25 meilleurs années. Ah oui, quand même.
6) donc on arrive à environ 600k€ de pension sur 20 ans, pour 450k€ de cotisations pour les 25 meilleurs années. Ah oui mais attendez, on a oublié les 18 « moins bonnes années » de cotisations (43 – 25) qu’il a fallu verser, tout de même… Donc rien que « rentrer dans ses frais », il ne faut pas avoir cotisé (part salariale + employeur) plus de 150 / 18 # 8k€ / an… ce qui correspond grosso-modo à 30k€ de salaire brut annuel. Ce qui est déjà pas si mal.
Bilan: en fait, pour un cadre moyen qui décède à l’espérance de vie moyenne, les pensions reçues – et avec les hypothèses actuelles, qui à mon avis sont optimistes en ce sens que je suis convaincu que le ‘rendement’ de la retraite par répartition va diminuer inéluctablement – reçoit en pension TOUT JUSTE ce qu’il a versé en cotisations. Sans aucun intérêt composé (normal vous me direz: les pensions de retraites par répartitions ne sont pas investies).
En fait, je suis même convaincu que mon estimation « au tractopelle » est encore trop optimiste (je sais, je suis un éternel insouciant, on me le dit tout le temps 😉 ): en effet, quand on regarde en détail, on se rend compte que d’une part une grande partie des cotisations des cadres sont des cotisations d’équilibre et de solidarité qui ne donnent droit à aucune pension (en d’autres termes, ce sont… des impôts !), et d’autre part les taux de remplacement étant très dégressifs, (# 0.75 pour les bas salaires et #0.45 pour les très hauts revenus), il est évident qu’au global les revenus moyens/élevés sont amenés à cotiser plus que ce qu’ils recevront, précisément pour permettre cet effet de redistribution.
Bref, encore une fois je ne suis pas opposé à la retraite par répartition – d’une part c’est un élément de redistribution des revenus, et d’autre part il me semblerait déraisonnable de miser la totalité de sa pension sur des actifs risqués comme les actions, les obligations ou l’immobilier -; comme vous l’écrivez, c’est un socle, un filet de sécurité. Mais d’un strict point de vue financier, il faut être conscient que c’est un assez mauvais investissement, qu’il faut impérativement compléter de manière individuelle. Je verrais plutôt cela comme une assurance (d’ailleurs on parle bien… d’assurance vieillesse).
Ils sont pénibles ces ingénieurs et leurs calcul, hein 😉 …
Le problème avec les ingénieurs, c’est que parfois ils sont affirmatifs sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas 😉
Exemple : le taux de remplacement de 50% s’applique sur le dernier salaire et non sur la moyenne de 25 meilleures années.
Les 50% c’est pour les fonctionnaires et certains régimes spéciaux, mais pas pour le régime général, à moins qu’ils aient changé sans rien nous dire !
Le bon système est celui ou l’espérance de gain est nulle ! C’est à dire que si vous êtes dans un cas moyen (salaire moyen, espérance de vie moyenne, évolution de carrière moyenne), la répartition ou la capitalisation doivent vous fournir le même résultat (en moyenne).
Dans le cas de la capitalisation, une fois le système à l’équilibre (ce qui n’arrive jamais exactement mais peut-être approché en moyenne sur une période longue si la population stagne) les versements des cotisants doivent compenser les versements aux pensionnés. Il n’y a plus d’apport frais dans le fond et donc plus d’apport de capital dans les entreprises par les fonds de pensions (l’inflation sur les salaires se traduisant par une inflation des cotisations et une inflation des pensions, l’impact de l’inflation est donc nul). Les fonds de pensions doivent donc tout faire pour attirer de nouveaux entrants puisqu’ils gagnent sur la marge entre entrée/sortie, et une fois que vous avez couvert tout un pays, il faudra aller dans d’autres pays. Il est vrai que l’analogie avec la pyramide de Ponzi vient assez rapidement à l’esprit et les derniers avoir eu la patate chaude risquent d’être les perdants.
L’intéressant est (était) la phase transitoire, celle qui est peut-être en train de finir pour la capitalisation. Il a fallu constituer le capital des fonds de pension et c’est les entreprises qui en ont profité. Côté répartition, ce sont nos anciens qui en ont profité (ils cotisaient peu par rapport à leur pension), mais du coup ils ont pu avoir des biens immobiliers dont nous héritons et financer nos études ou celles de nos parents et nous en profitons indirectement.
Le problème est de descendre au niveau de l’individu. Là certains gagnent dans un système et perdent de l’autre en fonction de plein de critères (état de santé, volonté de transmettre un patrimoine,…) . Mais doit-on parler ici de l’intérêt général de la population (rôle des politiciens) ou l’intérêt individuel (rôle d’un conseillé patrimonial).
C’est vrai que ce sont les anciens qui ont profité le plus du système par répartition et pour cause, c’était des années (en moyenne) de croissance.
Aujourd’hui la croissance est très chaotique voir négative (déflationniste) et la retraite par répartition en grand danger, à ajouter à cela la démographie stagnante – les deux sont liées comme dit précédemment- qui ne fait qu’amplifier le problème.
Augmenter ici les cotisations, là l’âge de départ ou encore diminuer les pensions avec une méthode plus douce qui consiste à ne pas revaloriser, mènera à l’évidence, ce n’est qu’une question de temps, les « nouveaux » gilets jaunes dans les rues au mieux et au plus à un démantèlement du système dont les conséquences seraient extrêmement graves
Quelques remarques :
– les personnes qui ont 2500 € de retraite par mois ne sont pas « chanceuses » ; elles ont cotisé pour celà et leurs employeurs aussi, c’est un juste retour ;
– le système et les médias sont en train d’assimiler la retraite par répartition à une prestation sociale, ce qui amène les discussions sur le terrain de la charge financière pour la collectivité nationale, assimilant les retraites aux aides diverses et variées versées aux inactifs en âge de travailler, alors que les retraités ne font que recevoir un retour de la part des caisses dans lesquelles ils ont cotisé pendant toute leur vie ;
– actuellement retraité plus de 42 années de labeur et avoir élevé 3 enfants, je n’ai vu qu’une stagnation de ma retraite et une baisse de mon pouvoir d’achat ;
– la « solidarité » envers les petites retraites ne coûte pas cher à la collectivité : elle est à la charge des caisses de retraite, donc des retraités eux-mêmes.
[+1]
Oui, vous et votre employeur, vous avez cotisé sans doute deux fois plus que ceux qui touche 1250 euros. Mais ce n est pas le bon calcul, il faut savoir si sur la durée de votre retraite vous allez toucher plus corrigé de l inflation que ce que vous avez payé durant votre carrière. C est très compliqué à calculer (voir impossible mais on peut se faire une idée approximative) et ceci en regardant la moyenne de votre classe d’âge. Si cette classe d âge touche plus, c est qu une autre paie à sa place. Ce n est pas votre faute individuelle, vous pouvez vivre plus vieux que votre classe d âge par exemple, ou avoir eu moins d enfant, personne ne vous le reproche. Par contre c est une faute collective de ne pas avoir anticipé l amélioration de votre espérance de vie ou la baisse de la natalité. Le soucis est qu aucun responsable (actuel ou passé) ne peut prendre la responsabilité de dire qu il faut changer un des paramètres du système et ce n est jamais bon électorale ment, nous préférons tous faire l’autruche
Mitterand a fait l’autruche des qu’il a été élu sachant pertinemment que la décision de baisser l’âge de la retraite était contraire à ce que lui avait indiqué tous les conseillers économiques de l’époque. J’appelle ça de la lâcheté et du mensonge qui aurait dû être puni. Mais s’il avait fallu punir Mitterand pour toutes les escroqueries politique et retournement de veste dont il a été l’auteur, c’est plusieurs vies en prison qu’il auraient dû passer. Rocard par contre a été plus honnête.
Acceptons que ce n’était pas la décision d’une personne, mais une décision collective, les responsable élus n’étant que des représentants de la nation. Ils ne vont que très rarement contre l’avis général et je ne me souvient pas à l’époque (j’étais encore jeune) qu’il y ait eu des défilés dans la rue contre la retraite à 60 ans. Et depuis 40 ans je n’ai pas vu beaucoup de défilé pour avoir une retraite plus tardive.
Quand on a été élu avec une majorité substantielle avec un programme qui prônait, entre autres, la retraite à 60 ans et quand un président juste élu gouverne « en Roi », il est difficile, vous en conviendrez même si vous êtes jeune, d’aller manifester contre ce quoi il a été élu.
Le peuple manifeste que très, très, très, … rarement contre ce qu’on lui donne en plus, étant tellement habitué aux avantages qu’on lui a enlevé et ceci principalement depuis la fin des années 80.
Quelqu’un de gauche ou de droite manifeste il contre une augmentation de salaire ? même si parfois ce n’est pas justifié.
[+2, même plus!]
Intéressants ces débats sur les retraites. Entre calculs précisément faux et approximations justes, il faut prendre de la hauteur.
La question étant « qu’elle place souhaite t’on consacrer aux retraites dans la société » ?
« qu’elle place souhaite t’on consacrer aux retraites dans la société »
Ca veut dire quoi cette question précisément incompréhensible ?
Vous pourriez dire aussi: « Quelle place souhaite t-on consacrer aux enfants, … aux travailleurs, aux chiens, aux religieux, animaux, malades, ……..???
C’est uniquement un problème conjoncturel, et non structurel. Que le chômage baisse de deux ou trois points, et plus aucun problème d’équilibre pour le système par répartition.
Bonjour
Depuis bien longtemps je lis que la retraite à 60 ans n’aurait jamais du exister. Moi je dis qu’elle aurait du exister bien avant mitterrand. Il faut se replacer dans le contexte
un petit exemple qui fait sourire : beaucoup se sont découverts résistants après la guerre. Il y eu aussi les justes mais il y en a eu beaucoup qui ont fermé les yeux ou pire encore. C’était une parenthèse mais ne refaisons pas l’histoire.
Revenons à la retraite Avant 1981 les gens partaient à la retraite à 65 ans. Combien sont morts à la tâche avant cet âge. Maçons couvreurs etc tous ces gens qui exerçaient des métiers très très pénibles: pour la plupart ils n’ont profité d’aucune retraite ou de très très peu d’années. Les grues existaient mais on brouettai beaucoup le béton le charbon etc n’oublions pas tout cela.
Devant cette misère de travailleurs qui mouraient à la tâche l’idée d’avancer l’âge de la retraite circulait depuis un moment. Depuis 1981 les gens qui ont commencé à profité de cette retraite à 60 ans avaient déjà moins souffert du travail que leur ainés. l’espérance de vie a progressé.
Alors miterrand ou pas miterrand au candidat de saisir l’affaire et d’en faire un argument électoral de taille.
Alors en parler il faudrait se replonger dans les « comptes du moment ». Les comptes mauvais, était-il opportun de faire cette réforme à cette date ou était-il déjà trop tard ; sans doute ? c’est la seule question.
Pour la suite, la société évoluant en même temps que les budgets se dégradaient
, évidemment qu’il fait préparé l’avenir. « y avait qu’à » comme on dit. Mais ça électoralement c’est pas productif
Et bien justement si le travail est devenu (beaucoup) moins pénible avec les grues, bétonnières, tractopelles, automatisation à tout niveau, cela a rallongé l’espérance de vie , c’était donc contradictoire d’abaisser l’âge de départ !!!
Dans toute ces simulations, on parle de l’espérance de vie mais l’espérance de vie en bonne santé n’a que très peu progressé au cours des 20 dernières années.
La retraite – capital = rente dépendance qui sert à alimenter les bénéfices et prévisions de croissance des groupes de maison de retraite. On perd éthique et dignité pour une quête de longévité (par la même avidité qu’un capitaliste qui vise uniquement les bénéfices – croissance sans apporter d’importance à la manière).
Retraites : les pensions du privé augmenteront de 1% en novembre
Les pensions complémentaires des 13 millions d’anciens salariés du secteur privé seront revalorisées de 1% à compter du 1er novembre, soit 0,5 point de moins que l’inflation, a annoncé jeudi le régime de retraite Agirc-Arrco.
Voilà une saine gestion.
https://www.mieuxvivre-votreargent.fr/retraite/pensions-de-retraite/2021/10/07/retraites-les-pensions-du-prive-augmenteront-de-1-en-novembre/
Voilà une saine gestion … pour CEUX qui ne sont pas à la retraite !!!!!!
Disons une gestion effectivement prudente d’un système qui manifestement est à bout de souffle. Malgré des taux de cotisation très élevés et des artifices peu honnêtes (par ex. le taux d’appel à 127% des cotisations AGIRC-ARCCO; quand on vous prélève 100€ de cotisation retraite complémentaire, vous cotisez en fait seulement à hauteur de 79€ seulement, les 21€ d’écart servent à servir les pension actuelles calculées de manière trop généreuses et génèrent zéro droit et aucun droit à pension, en d’autres termes ce sont des impôts…), la pension reste faible et en plus elle est grignotée par l’inflation… La pension publique ne devra – hélas – plus être considérée que comme un filet de sécurité minimal. Pour vivre à peu près correctement à la retraite, il va falloir trouver autre chose…